D’accord pour le double-bind et merci pour la notion. J’aurais plutôt parlé d"une contradiction dialectique, mais c’est une manière intéressante de qualifier le phénomène.
Voici quant à la combinaison de statistiques imprécises et forcément manipulées :
Je mentionne le masque qui n’est pas dépourvu d’effet, et pour les vaccins on a eu des retours qui font croire qu’elles réduisent la mortalité. Oui, et c’est pour ces arguments que j’ai accepté de me faire vacciner.
Pourtant nous ne savons toujours pas grand chose sur les possibles conséquences néfastes des vaccinations et on nous a empèché d’utiliser les vaccins plus fiables aux mécanismes testés des vaccins contre les épidémies de grippe annuelles.
Je ne suis pas assez spécialiste de ces questions pour mener un débat autour des questions biologiques et de recherche génétique. Je sais par contre, et j’ai accepté le risquede m’avoir trompé sur l’ampleur du problème, que pour éviter mon exclusion sociale cad de ne pas risquer mon emploi et mon projet principal du moment, j’étais obligé de me faire vacciner alors que les statistiques sur l’ampleur de l’épidémie, le nombre de personnes porteurs du virus et le nombre de personnes atteintes par la maladie du COVID n’avaient et n’ont toujous pas de base statistiques suffisantes parce qu’on n’a simplement pas compté systématiquement.
La collecte de données a été, au moins dans l’Allemagne fédérale, complètement chaotique. Après trente ans de politique d’austérité et de privatisations dans le secteur social et de santé il n’y avait ni de stratégie pour gérer une épidémie ni le personnel pour collecter et traiter les données nécessaires pour affirmer quoi que ce soit sur le nombre de personnes contagiées ou malades.
La qualité des rapports quotidiens et hebdomadaires de l’Institut Robert Koch, la source officielle pour les informations sur les épidémies, était à l’hauteur des prévisions de météo avant l’introduction des ordinateurs en météorologie. On vivait sous le règne de l’alertoire. On nous présentait les rapports de l’université John Hopkins aux État Unis comne source fiable alors que cette institunion n’avait pas de meilleure base statistique que le RKI.
En somme on peut dire qu’il y a eu et qu’il y a toujours des scientifiques sérieux qui font un travail honorable, mais quant à la gestion de l’épidèmie et quant aux informations disponibles au gens comne toi et moi c’était n’importe quoi.
Peut-être on en saura davantage en quelques années mais il n’y aura pas de solution pour l’absence de données de base fiables. Les statisticiens trouveront sans doute, si on leur donne les fonds nécessaires, des modèles pour combler des trous, mais la qualité des informations essentielles ne dépassera jamais le niveau d’estimations approximatives car on a négligé de collecter sytématiquement assez de données à la base.
C’est à cause de ce problème fondamental que j’estime que toutes les conclusions suivantes sont pour le moins imprécises et reflètent plutôt les intérêts des acteurs pricipaux du business et de la politique que le développement précis de l"épidémie du Covid.
Mais il se peut que la situation en France était meilleure, un peu comme pour le nuage radioactif de Tchernobyl qui s"est miraculeusemenr arrêté à la frontière franco-allemande.
Mais là n’est pas la question. Je constate qu’in s’est fait avoir et qu’on n’a rien pu faire contre indépendamnent de notre opinion et de notre comportement. Les conséquences de la gestion de l’épidémie ont été désastreuses pour tout ce qu’on avait de liberté et pour les chances d’un développement paisible de la France et de l’Allemagne. On nous a préparé à fermer les rangs, à obéir les ordres du pouvour et à considérer les récalcitrants comme ennemis. Vae victis.