• « Les pertes de chances se multiplient pour la prise en charge des AVC en Ile-de-France » : l’avertissement des soignants

    Plusieurs soignants alertent sur les conditions de prise en charge dans leurs hôpitaux des patients souffrant d’un accident vasculaire cérébral. Le manque de lits et de personnel est en cause.

    Dans la semaine du 10 décembre, un homme présente brutalement des difficultés pour parler et une paralysie de son côté gauche. Des signes évocateurs d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Il habite à 1,5 km de l’hôpital Bicêtre (Assistance publique-Hôpitaux de Paris, AP-HP), au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). Pris en charge par les pompiers, ils appellent immédiatement l’Unité neurovasculaire (UNV) de Bicêtre, puis les deux autres UNV les plus proches. Pas de place. Cet homme est finalement transféré dans une autre structure spécialisée à plus de 15 km.

    Pour les pompiers et le SAMU, de telles situations sont devenues quotidiennes. Et pour cause, en Ile-de-France, de nombreux lits d’UNV ont fermé. Considéré comme une urgence absolue, l’AVC – un toutes les 4 minutes – touche chaque année 150 000 personnes en France, c’est la première cause de handicap acquis. L’accident survient quand une des artères qui irriguent le cerveau se bouche (dans 80 % des cas), on parle d’« infarctus cérébral ».

    En pratique, en cas de suspicion d’AVC, les pompiers ou le SAMU adressent le patient directement dans une UNV, sans passer par les services d’urgence pour gagner le maximum de temps. Chaque minute compte. « Le bénéfice de ces unités spécialisées est clairement établi, permettant d’éviter 1 décès pour 20 patients hospitalisés et réduisant les complications de l’AVC », indique l’Inserm.

    « Procédures dégradées »

    Dans une lettre envoyée le 10 décembre, le service de neurologie de Bicêtre a interpellé les autorités sanitaires, le ministère et l’AP-HP. 34 lits de ce service (70 % du total des lits) sont fermés, dont 6 de soins intensifs, faute d’infirmiers, alors que cette UNV était jusqu’ici un service phare, avec 1 300 AVC pris en charge par an. « Nous sommes très inquiets, nous ne pouvons plus répondre à la demande », déplore le docteur Olivier Chassin, neurologue dans cet hôpital. « Les exemples de pertes de chances se multiplient depuis quelques semaines et ne cessent de s’amplifier », interpellent les soignants de Bicêtre dans cette lettre. Ils n’ont pas d’autre choix que de sélectionner les patients.

    Cette situation touche toute l’Ile-de-France. C’est un véritable cri d’alarme et de désespoir, faisant même dire à certains qu’« il vaut mieux ne pas faire un AVC à Paris ou en Ile-de-France ». Début novembre, les soignants des UNV franciliennes avaient dénoncé, dans Le Monde, l’impossibilité de maintenir ouverts de nombreux lits, faute de personnel suffisant – qui touche tous les services de l’hôpital. Un mois et demi plus tard, « la situation s’est aggravée et 50 % des postes infirmiers ne sont pas pourvus dans ces services », abonde Sophie Crozier, neurologue à l’UNV de la Pitié-Salpêtrière. Interrogée par Le Monde, la direction de l’AP-HP a répondu, mardi 21 décembre, que « l’alerte a été prise au sérieux dès le début », des réunions se sont tenues et vont se poursuivre, avec « des pistes de travail », notamment sur le recrutement.

    Selon les chiffres de l’ARS Ile-de-France, consultés le vendredi 17 décembre, 23 % des lits sont fermés (139 sur 585), dont 36 de soins intensifs fermés sur un total de 189, soit le double par rapport à début novembre (12 %). « Cela fait des années qu’on alerte, affirme Sophie Crozier, également membre du Collectif inter-hôpitaux. Il faut savoir qu’avant l’épidémie de Covid-19, le nombre de lits était déjà insuffisant. »

    « Au quotidien, la situation est devenue tellement complexe en Ile-de-France qu’on est obligés de mettre en place des procédures internes, qu’on appelle dégradées, pour anticiper la probabilité de ne pas prendre en charge le patient comme il le devrait », constate le professeur Eric Jouvent, responsable de l’UNV de l’hôpital Lariboisière, où 24 lits non intensifs sur les 36 sont fermés, faute de personnel. A l’hôpital Bichat, seuls 4 lits de soins intensifs sur 10 sont ouverts, et plus aucun en UNV… Conséquence : « Il est de plus en plus fréquent que des patients soient déposés aux urgences alors qu’ils devraient être gérés par nos équipes neurovasculaires », poursuit le professeur Jouvent.

    « Le Covid-19 a fait déborder le vase »

    Sur l’ensemble du territoire, la situation est très hétérogène. Au CHU de Bordeaux, 25 % des lits (8 sur 32) de post-AVC, dévolus à la pathologie neurovasculaire sont fermés, les 16 lits de soins intensifs n’étant pas concernés, note Igor Sibon, président de la Société française neurovasculaire (SFNV) et chef du service de l’unité neurovasculaire dans cet hôpital. « Les fermetures de lits en neurologie concernent également les CHU de Strasbourg, Lille, Nancy, Toulouse, et pourraient concerner un quart à un tiers des unités neurovasculaires de recours [dotées d’un centre de thrombectomie] » – il en existe une trentaine en France, hors Ile-de-France –, précise le professeur Sibon, qui a interrogé ses collègues. Environ deux tiers de ces UNV de recours ont des retards pour prendre les patients en soins intensifs et rencontrent aussi des difficultés pour que leurs patients puissent être admis dans des services de Soins de suite et de réadaptation, poursuit le spécialiste. Certains de ces lits sont, en effet, occupés par des « patients Covid ».

    Au CHU de Strasbourg, l’inquiétude est là : 30 % des 93 lits de neurologie (comprenant les différentes spécialités et l’UNV) sont fermés, précise le neurologue Mathieu Anheim. « Le déficit date de la première vague de l’épidémie et n’a jamais été résorbé, le Covid-19 a fait déborder le vase des problèmes de l’hôpital », observe-t-il. Heureusement, les patients sont pris en charge en urgence, mais ils sont parfois orientés vers des services non spécialisés, ce qui est loin d’une prise en charge optimale.

    Comment expliquer une telle situation ? Les raisons sont toujours les mêmes : un personnel paramédical pas assez rémunéré, en nombre trop restreint, de l’absentéisme et des directions qui veulent faire des économies, résument à grands traits les soignants.

    A cela s’ajoute la tension sur les urgences. « Ça ne va pas tenir dans les prochaines semaines », craint Mathieu Anheim. Constat partagé par le docteur Sébastien Harscoat, du service des urgences et du SAMU du CHU de Strasbourg, à l’origine de la deuxième minute de silence « pour la mort annoncée de l’hôpital », qui s’est tenue vendredi 17 décembre. Il regrette « le fonctionnement comptable de la direction de l’hôpital et des autorités sanitaires ». Tous sont inquiets au moment des fêtes de fin d’année, avec la vague de Covid-19 qui monte.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/24/les-pertes-de-chances-se-multiplient-pour-la-prise-en-charge-des-avc-en-ile-

    ah ben zut, même Pascale Santi, parfois pas pire, écrit "de l’absentéisme" (pour des rhumes ?) au lieu de "des arrêts de travail"

    j’ai tardé à le relayer, depuis la date de publication, le 24 décembre, les exemples se multiplient.

    #AVC #santé_publique #logique_comptable #hôpital

    • C’est pas les avertissements que manquent, mais personne ne répond.
      Santé : « Chaque minute compte à la phase aiguë d’un AVC », tribune, 2 novembre 2021
      https://justpaste.it/8o734

      Pendant des années, le manque de personnels a touché principalement les services de gériatrie, de psychiatrie, de soins de suite. Il touche aujourd’hui tous les secteurs du soin et nos UNV sont frappées de plein fouet. Nous assistons aujourd’hui à une situation sans précédent. En Ile-de-France, 12 % des lits d’UNV sont fermés, mais c’est particulièrement à Paris que la situation est explosive avec près de 30 % des lits fermés (71 lits fermés sur les 258) et 50 % des postes infirmiers non pourvus.

      Le nombre de lits était déjà insuffisant en temps « normal » pour accueillir tous les patients souffrant d’AVC. La situation est désormais critique. Les conséquences sont graves pour les patients en urgence : les délais de prise en charge s’allongent pour trouver une place, ce qui augmente le risque de handicap et de mortalité, car chaque minute compte à la phase aiguë.
      Par ailleurs, le rationnement conduit à faire des choix (implicites ou explicites) de priorisation des patients qui posent d’importantes questions éthiques, et à une perte de chance pour de nombreux patients.

      C’est la raison pour laquelle, il est de notre devoir d’informer que l’insuffisance de l’offre de soins et la dégradation de la qualité de soins du fait du sous-effectif chronique de personnels soignants dans nos UNV mettent en danger les patients.

      Nous tenons à rappeler que cette situation a déjà fait l’objet de signalements auprès de nos tutelles, notamment par la brigade des sapeurs-pompiers en 2018.

      #soignants #sous-effectifs

  • Entre retards de diagnostic et traitements interrompus, les répercussions du Covid-19 inquiètent
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/05/02/cancers-avc-maladies-cardiovasculaires-l-onde-de-choc-du-covid-19_6038430_32

    Selon les acteurs de santé, les dégâts collatéraux chez des patients souffrant de cancers ou de maladies cardiovasculaires pourraient faire davantage de morts en France que le Covid-19.

    Le bilan définitif du nombre de victimes dû au coronavirus n’est pas encore connu que l’on perçoit déjà l’onde de choc provoquée par le virus sur d’autres pathologies. La sidération et la gestion de crise ont, en effet, eu des effets indirects sur des maladies lourdes. Selon les acteurs de santé, s’il faudra du temps pour avoir des chiffres, les #dégâts_collatéraux pourraient faire davantage de morts en France que le Covid-19.

    Au cœur de la première région touchée par le virus, le Grand-Est, le docteur Thierry Arnaud, médecin généraliste à Mulhouse (Haut-Rhin), responsable de SOS-médecins et pilier de la régulation du SAMU local, estime que « le bilan sera lourd pour les malades hors Covid ». Selon lui, les cas de « syndrome de glissement » dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (#Ehpad) sont nombreux, et les altérations graves de pathologies sont courantes. « Certains, dit-il, ont préféré ne pas faire leur chimio par peur de l’hôpital et dans notre région, les scanners ayant été réservés aux patients Covid, un choix a été fait entre les différentes gravités, à cette échelle, c’est du jamais-vu. »

    Consultations en baisse

    En Ile-de-France, la crise a fait chuter les consultations de 40 % chez les généralistes, de près de 70 % chez les spécialistes et l’activité des urgences a régressé. « Les Franciliens ont eu moins recours aux soins, précise l’agence régionale de santé d’Ile-de-France, ce qui peut malheureusement engendrer, pour les cas les plus graves, des décès. » Pour l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), l’inquiétude porte surtout sur « la baisse importante et inquiétante de fréquentation des services hospitaliers d’#oncologie et sur la filière de prise en charge des cancers ».

    En cancérologie, les premières victimes des retards de prise en charge sont les enfants. L’Institut Curie, à Paris, a vu le nombre des urgences et consultations pédiatriques reculer de 30 %. « Or, chez eux, explique Daniel Orbach, chef de service pédiatrie à Curie, la tumeur cancéreuse se développe très rapidement, quelques jours suffisent, le défaut de diagnostic a des conséquences graves, surtout en termes de séquelles fonctionnelles, sur l’os ou la rétine par exemple. » Les premiers symptômes du cancer étant souvent banals, les familles ont préféré maintenir leurs enfants confinés plutôt que de consulter. « Parmi ceux que nous suivons, relate le docteur Orbach, des parents ont voulu décaler des consultations, on a dit non. Notre crainte, c’est la hausse du nombre de tumeurs plus étendues qu’elles n’auraient dû l’être. »

    Les adultes sont aussi concernés par ces retards de diagnostic, notamment pour les formes de cancer les plus agressives, comme celui du poumon. A Curie, le professeur François Le Tourneau, chef du département de l’oncologie médicale, assure que « pendant trois semaines, au lieu de 15 à 20 personnes par jour aux urgences, on n’avait que 2 à 3 patients ; fin avril, on est entre 5 et 10, et on s’attend à une vague de surdiagnostics à des stades plus graves ». Un constat partagé par l’autre grand institut français de lutte contre le cancer, Gustave-Roussy, dans le Val-de-Marne. Les urgences ont perdu 50 % de leur fréquentation. « On a envoyé des messages d’information aux 15 000 personnes inscrites dans nos fichiers, on a eu moins de 10 % de réponses », déplore Stéphane Pardoux, directeur adjoint de l’Institut. « Pour le suivi des patients, certains, ajoute-t-il, ont refusé des dates d’opération chirurgicale, la peur du Covid a anesthésié les esprits. »

    « Certains étaient décédés entre-temps »

    Les maladies cardiovasculaires ont également subi de plein fouet la crise due au coronavirus. En soins intensifs en #cardiologie à l’hôpital la Pitié-Salpétrière, à Paris, l’activité a baissé de plus de 15 % au bloc opératoire. Le chef du service, le professeur Johanne Silvain, ajoute que la cardiologie à la Pitié-Salpétrière a dû décaler trois quarts des opérations programmées. « Quand on a rappelé des patients pour fixer des dates, certains étaient décédés entre-temps », dit-il.

    En cardiologie, le temps de réaction est vital. Mi-avril, une Parisienne de 65 ans a subi un gros infarctus à son domicile, mais préférant restée confinée, elle n’a appelé personne car les symptômes étaient mineurs. Sept jours plus tard, elle est conduite à la Pitié-Salpétrière. Elle meurt d’une « rupture cardiaque », phénomène rare. Les médecins constateront les effets du temps perdu.

    Mais les dégâts collatéraux du Covid n’ont pas touché que les zones affectées par le virus. En Nouvelle-Aquitaine, le docteur François Rouanet, chef du pôle de neurosciences cliniques à l’hôpital Pellegrin à Bordeaux (Gironde), a vu, pendant vingt jours, le nombre d’#AVC baisser de 50 %. « On ne sait pas ce qu’ils sont devenus. La pathologie, elle, n’a pourtant pas disparu, cela nous fait craindre une hausse brutale des accidents et de la mortalité. » La peur du virus a joué. Le docteur Rouanet l’observe chez ses patients. « Certains ne font pas leur prise de sang, ce qui ouvre la voie à de graves hémorragies cérébrales. On a aussi des patients qui n’ont pas renouvelé leur médicament, aspirine ou anticoagulant, l’AVC peut survenir dans la semaine qui suit. »

    Dans les Ehpad, des résidents qui se laissent mourir

    Les Ehpad, enfin, ont durement subi les effets collatéraux du SARS-CoV-2. Pour Marc Bourquin, à la Fédération hospitalière de France (FHF), « en isolant strictement les résidents, on les a protégés, mais ce confinement sévère nous fait craindre une deuxième vague de décès ». Les dégâts psychosomatiques ont, selon lui, donné lieu à de nombreux syndromes d’abandon, conduisant les gens à se laisser mourir. Et le défaut de suivi des maladies chroniques a aggravé, voire compromis, la santé de patients déjà fragile.

    Les médecins ont alerté, dès mars, sur les dangers encourus par les résidents des Ehpad ne souffrant pas du Covid-19 à cause des mesures prises contre le virus. « Le 8 avril, avec la FHF, confie Florence Arnaiz-Maumé, de la Fédération d’Ehpad privés Synerpa, nous avons dit au premier ministre et au ministre de la santé que s’ils ne rouvraient pas les visites, on allait vers un autre drame. Le 13 avril, le chef de l’Etat les autorisait. »

    Il faudra donc du temps pour évaluer les dégâts sur les autres pathologies. Mais il est un chiffre que l’on ne connaîtra pas, celui des personnes mortes chez elles par défaut de soins. Les certificats de décès ne fournissent aucune information à ce sujet.

    #mort_par_défaut_de_soins

  • Automédication : la liste noire des médicaments à éviter selon 60 millions de consommateurs
    http://mobile.allodocteurs.fr/se-soigner/medicaments/pharmacovigilance/automedication-la-liste-noire-des-medicaments-a-eviter-selon-60-

    Actifed® Rhume Jour & Nuit, Actifed® Rhume, Dolirhume® Paracétamol et Pseudoéphédrine, Nurofen® Rhume, Rhinadvil® Rhume Ibuprofène/Pseudoéphédrine, Humexlib® Paracétamol Chlorphénamine, Bronchokod®, Exomuc® toux grasse, Fluimicil®, Hexaspray®, Humex® toux sèche oxomémamzine, Humex® mal de gorge Lidocaïne-Benzalkonium, Strefen®, Strepsil® Lidocaïne, Strepsil® miel citron, Mucomyst® toux grasse, Toplexil®, Angi-Spray®, Colludol®, Drill® et Drill® miel rosat, Fervex® état grippal, Actifed® état grippaux, Doli® état grippal, Ercéfuryl®, Dulcolax®, Dragées Fuca®, Pursennide®.

    • Seuls 21% des médicaments passés au crible par l’étude sont « à privilégier ». C’est le cas de Vicks vaporub®, Imodiumcaps®, Gaviscon® menthe, Forlax® 10G ou encore Maalox® sans sucre. Mais ces rares traitements à disposer d’un rapport bénéfice/risque favorable selon les spécialistes ne sont pas exempts de critique. Certains sont jugés avoir un prix « élevé » ou « exagéré », tandis que beaucoup présentent de nombreuses contre-indications (antécédents de convulsion, grossesse, allaitement, enfants de moins de 12 ans, insuffisance rénale…). Il apparaît donc indispensable de toujours lire la notice, pour vérifier que le traitement en libre-accès est bien adapté à votre cas.

      #santé #effets_indésirables #AVC #médicaments #rhume #ORL

  • AVC chez la femme : d’évidentes #inégalités
    https://destinationsante.com/avc-chez-femme-devidentes-inegalites.html

    Les raisons de cette situation ne sont pas totalement claires même si les auteurs précisent que les #femmes, bien que connaissant davantage les symptômes d’un #AVC que les hommes, seraient moins promptes à appeler les secours pour elles-mêmes…

    Donc, les hommes sont mieux pris en charge parce que leur femme est prompte à appeler les secours pour eux, alors que, concrètement, elles doivent se démerder pour elles-mêmes ?
    #santé

  • Près de 1 000 #enfants victimes d’un #AVC chaque année - A la une - Destination Santé
    https://destinationsante.com/pres-de-1-000-enfants-victimes-dun-avc-annee.html

    L’accident vasculaire cérébral (AVC) est principalement connu chez l’adulte. Cependant, de 500 à 1 000 enfants sans problème de santé en sont victimes chaque année en France. Depuis une vingtaine d’années, les équipes médicales s’intéressent de très près à ces accidents pédiatriques. Conséquences, la mortalité a reculé ainsi que le risque de récidive. « Mais le délai diagnostique moyen reste encore trop long car il est supérieur à 24 heures dans la plupart des cas »

  • Une factrice de La Poste victime d’un AVC à Villeneuve d’Ascq : « Fais ton travail et on appellera les pompiers ensuite » - France 3 Nord Pas-de-Calais
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/une-factrice-de-la-poste-victime-d-un-avc-villeneuve-d-

    Contactée, La Poste confirme l’accident de travail d’Emeline Broequevielle le 19 février dernier, mais conteste la version de la victime. « Madame Broequevielle a déclaré par téléphone à son encadrant vouloir venir travailler sans aller consulter un médecin », indique la direction. « C’est faux ! », répond l’intéressée, qui répète qu’elle a subi la pression de cet encadrant et qu’elle n’a eu d’autre choix que de se rendre à son poste.

    « Lors de son arrivée au travail, Mme Broequevielle a déclaré ne pas se sentir bien. Alors qu’elle ne souhaitait pas l’intervention des pompiers, l’encadrant a néanmoins contacté le 15 », poursuit la direction dans un bref communiqué. « Je n’ai jamais dit que je ne voulais pas appeler les pompiers ! Je suis allée les voir plusieurs fois et on m’a dit de d’abord faire mon travail avant d’appeler les secours », insiste Emeline.

    « Le transport de la salariée par une ambulance privée a permis de prendre les mesures médicales immédiates qui s’imposaient », précise encore La Poste. Mais finalement, c’est grâce à l’intervention de ses collègues qu’Emeline a été secourue trois heures après son arrivée au travail. Et notamment grâce au concours « autoritaire » d’un syndicaliste, qui fait depuis l’objet d’une mise à pied et d’une procédure disciplinaire, après avoir demandé la réunion de deux CHSCT extraordinaires et lancé une enquête sur ce qu’il s’est passé ce matin là, sur la plateforme de distribution du courrier à Villeneuve d’Ascq. Il a également déposé une plainte pour mise en danger de la vie d’autrui.

    « Clairement, il m’a sauvé la vie. Sinon mes chefs m’auraient faite sortir en tournée, et je ne sais pas dans quel état je serais aujourd’hui. Je ne serais peut-être même plus là pour en parler », dit Emeline, rendant hommage à son collègue aujourd’hui en difficulté professionnelle. Sur le cas particulier de ce dernier, La Poste ne souhaite pas s’exprimer officiellement.

  • Une factrice de La Poste victime d’un AVC à Villeneuve d’Ascq : « Fais ton travail et on appellera les pompiers ensuite » -
    France 3 Nord Pas-de-Calais | Publié le 05 septembre 2016 à 16:03, mis à jour le 06 septembre 2016 à 14:03
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/une-factrice-de-la-poste-victime-d-un-avc-villeneuve-d-

    Emeline Broequevielle, factrice âgée 25 ans, a été victime en février dernier d’un AVC sur son lieu de travail à la plateforme de distribution du courrier de La Poste à Villeneuve d’Ascq. Sa hiérarchie a attendu trois heures et plusieurs injonctions d’agents avant d’appeler les secours.

  • Stanford researchers ‘stunned’ by stem cell experiment that helped stroke patient walk
    https://www.washingtonpost.com/news/to-your-health/wp/2016/06/02/stanford-researchers-stunned-by-stem-cell-experiment-that-helped-str

    Des #cellules_souches de la moelle osseuse dont le mode d’action ne se fait pas via leur transformation en tissu nerveux.

    While the research involved only 18 patients and was designed primarily to look at the safety of such a procedure and not its effectiveness, it is creating significant buzz in the neuroscience community because the results appear to contradict a core belief about brain damage — that it is permanent and irreversible.

    The results, published in the journal Stroke, could have implications for our understanding of an array of disorders including traumatic brain injury, spinal cord injury and Alzheimer’s if confirmed in larger-scale testing.

    The work involved patients who had passed the critical six-month mark when recoveries generally plateau and there are rarely further improvements. [...]

    The one-time therapy involved surgeons drilling a hole into the study participants’ skulls and injecting stem cells in several locations around the area damaged by the stroke. These stem cells were harvested from the bone marrow of adult donors. While the procedure sounds dramatic, it is considered relatively simple as far as brain surgery goes. The patients were conscious the whole time and went home the same day.

    [...]

    “Their recovery was not just a minimal recovery like someone who couldn’t move a thumb now being able to wiggle it. It was much more meaningful. One 71-year-old wheelchair-bound patient was walking again,” said [Gary] Steinberg [the study’s lead author and chair of neurosurgery at Stanford] who personally performed most of the surgeries.

    [...]

    Steinberg said that the study does not support the idea that the injected stem cells become neurons, as has been previously thought. Instead, it suggests that they seem to trigger some kind of biochemical process that enhances the brain’s ability to repair itself.

    “A theory is that they turn the adult brain into the neonatal brain that recovers well,” he explained.

    [...]

    Nicholas Boulis, a neurosurgeon and researcher at Emory University, said the study appears to support the idea that there may be latent pathways in the brain that can be reactivated — a theory that has been “working its way to the surface” over the past few years.

    #AVC

  • Quelques notes sur #ffmpeg (la documentation un peu aride)

    remplacer un morceau de film

    ici il fallait remplacer de 01:58.580 à 03:39.620, par de nouvelles images, mais sans perdre la synchro son ; la solution était de faire un « overlay », avec le bon décalage pour la deuxième entrée (celle qui « s’affiche au-dessus » de la première dans la période « entre 118 et 220 secondes »)

    ffmpeg  -i complet.mp4 -itsoffset 00:01:58.580 -i insert.mp4 -filter_complex "overlay=enable='between(t,118,220)'" -preset slow output.mp4

    tester rapidement

    utiliser -preset ultrafast parce qu’on n’a pas toujours 1h devant soi à chaque fois qu’on veut tester une option

    extraire des photogrammes

    ffmpeg -i insert.mp4 -r 0.1 img%d.jpg
    (0.1 = 1 image toutes les 10 secondes)
    => on peut aussi préciser la taille ou qualité du jpeg, mais je ne me rappelle pas comment ;-)
    => et il faudrait voir s’il n’y a pas un nommage un peu meilleur, avec des 0001.jpg par exemple

    Ah oui, et bien vérifier qu’on installe ffmpeg version 2, car la branche stable (1.x) est quand même moins complète :
    brew install ffmpeg --devel

  • L’institutrice qui savait écrire… mais plus lire | Passeur de sciences
    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/01/09/cerveau-institutrice-qui-savait-ecrire-mais-plus-lire

    Racontée le 7 janvier dans la revue Neurology, son histoire commence un jeudi d’octobre 2012, en classe, devant ses jeunes élèves de maternelle. Comme tous les matins, l’enseignante doit faire l’appel. Mais à sa grande surprise, la liste de présence dont elle se sert tous les jours est couverte de signes mystérieux auxquels elle ne comprend goutte. Ainsi qu’elle se le rappelle, la feuille « aurait pu aussi bien être couverte de hiéroglyphes ». Les notes qu’elle a préparées pour faire sa classe s’avèrent elles aussi incompréhensibles...

    M. P. croit d’abord que la zone lésée s’est juste remise à zéro et qu’avec les outils qu’elle connaît bien, elle va pouvoir réapprendre à lire. Et elle ne veut pas laisser sa passion pour les mots écrits s’envoler sans se battre. Mais la porte est fermée et pour de bon : M. P. ne peut pas faire du « b-a ba », tout simplement parce qu’elle ne « voit » ni les « b », ni les « a ». Le message que ses yeux lui envoient à la vue des lettres arrive bien à son cerveau mais il ne passe pas la douane des mots. Toutefois, M. P. est tenace. Elle s’aperçoit qu’un autre sens que la vue peut venir à sa rescousse et c’est probablement ce qui fait la beauté de son cas, si l’on met de côté l’ironie cruelle qu’il y a à voir une spécialiste de l’apprentissage de la lecture frappée d’#alexie.

    #AVC #langage #lecture

    • Ca me rappelle ce texte de François Matheron :
      L’homme qui ne savait plus écrire
      http://www.cairn.info/revue-multitudes-2007-2-page-121.htm

      Un jour de novembre 2005, c’était un samedi, je me souviens très bien, ma vie a changé, radicalement. Je ne sais pas comment définir ce moment, par commodité on peut appeler cela l’accident. L’accident donc, a de multiples facettes mais c’est d’abord une révolution, un retour au point de départ de mon rapport au langage. Dans la mesure où j’ai encore beaucoup de mal à conjuguer les verbes, mon récit sera surtout écrit au présent.

  • UNE #SEMAINE APRES LA #MALADIE DE #BOUTEFLIKA !
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1749
    Rien de neuf, l’ #inconnu commence à alimenter les #spéculations

    Une semaine après le « mini- #AVC » ou léger « #AIT » qui a provoqué l’ #évacuation du #président algérien Bouteflika sur l’ #hôpital militaire de Val-de-Grace, peu de #bulletins ont été diffusés pour étayer l’évolution de sa #santé . L’ #opinion algérienne scrute, pour savoir de quelle manière le mal a été signalé ? Exactement : quel est le trouble ? La #description jugée alarmante pour provoquer l’ #urgence du #transfert ?
    Si une cause quelconque a rendu le transfert à #Paris 5 était nécessaire, elle serait laquelle ? L’équivalent (...)