• L’Indiana rendra obligatoire l’enterrement ou l’incinération des tissus des foetus avortés - AFP à Washington - 28 Mai 2019 - Le devoir
    https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/555468/l-indiana-rendra-obligatoire-l-enterrement-ou-l-incineration-des-tissus-de

    La Cour suprême des États-Unis a adopté mardi une position en demi-teinte sur le sujet explosif de l’avortement, validant en partie une loi restrictive de l’Indiana et invalidant d’autres dispositions.


    Photo : Andrew Caballero-Reynolds Agence France-Presse - En pleine offensive des États conservateurs contre le droit à l’interruption volontaire de grossesse, la Cour suprême a pris son temps avant de se prononcer.

    En pleine offensive des États conservateurs contre le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), la Cour suprême a pris son temps avant de se prononcer.

    Le temple du droit américain a finalement autorisé l’Indiana à rendre obligatoire l’enterrement ou l’incinération des tissus des fœtus avortés comme « les autres restes humains » et non comme des « déchets médicaux ».

    Cette disposition « n’affecte pas le droit des femmes » à avorter et peut donc entrer en vigueur, a jugé la Cour suprême.

    En revanche, la haute cour a confirmé que l’État ne pouvait pas interdire aux femmes d’avorter en raison du sexe, de la race ou d’une malformation de leur fœtus, notamment en cas de détection d’une trisomie.

    Elle se réserve toutefois la possibilité de changer d’avis ultérieurement, en soulignant qu’une seule cour d’appel a été saisie de cette question. « Nous suivons notre pratique habituelle qui consiste à rejeter les requêtes tant que les points légaux soulevés n’ont pas été étudiés par davantage de cours d’appel », dit-elle.

    Les deux lois avaient été promulguées en 2016 par le gouverneur républicain de l’Indiana, Mike Pence, devenu depuis vice-président des États-Unis et connu pour revendiquer sa foi chrétienne.

    Elles avaient été bloquées par des tribunaux fédéraux en 2017.

    L’Indiana avait alors fait appel auprès de la Cour suprême, qui a légalisé en 1973 le droit des Américaines à avorter tant que le fœtus n’est pas viable.

    Elle a depuis confirmé sa jurisprudence à plusieurs reprises.

    Mais la droite religieuse est galvanisée par l’arrivée en son sein de deux juges conservateurs nommés par Donald Trump, plaçant les magistrats progressistes en minorité (quatre sur neuf juges).

    Plusieurs États, dont l’Alabama ou la Géorgie, ont adopté récemment des lois très restrictives sur l’avortement, en espérant que, grâce à ces nouveaux juges, la Cour suprême revienne sur son arrêt de 1973 « Roe v. Wade ».

    #sexisme #culture_du_viol #patriarcat #domination_masculine #misogynie #masculinisme #avortement #IVG #fœtus #usa

  • Poland’s abortion ban proposal near collapse after mass protests | World news | The Guardian

    https://www.theguardian.com/world/2016/oct/05/polish-government-performs-u-turn-on-total-abortion-ban

    A controversial proposal to ban abortion in Poland appears to have collapsed after senior politicians from the ruling Law and Justice party (PiS) backed away from it after a parliamentary committee urged MPs to vote it down following mass protests.

    The justice and human rights committee, which reviews proposed legislation, recommended that parliament reject the bill following a wave of protests earlier in the week that appear to have caught the rightwing government off guard.

    In a humiliating climbdown, PiS members who had referred the legislation to the committee less than two weeks ago threw it out.

    #droits_humains #droits_des_femmes #avortement #santé

  • Il reste des obstacles à l’#avortement au #Canada, même s’il est légal | ICI Radio-Canada.ca
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1170587/avortement-canada-obstacles-financement-distance

    L’avortement n’est pas aussi accessible au Canada que certains pourraient le penser, notamment à cause des difficultés de financement et d’accessibilité aux cliniques, de même qu’en raison des différentes lois provinciales.

    Les gens confondent souvent la décriminalisation et l’accessibilité, estime Frédérique Chabot, directrice de la promotion de la santé à Action Canada pour la santé et les droits sexuels.

    • Il est étonnant que l’article ne mentionne pas le rôle extrêmement néfaste du long passage de #Stephen_Harper, conservateur bigot, au poste de Premier ministre du #Canada, pendant lequel il a systématiquement coupé les subventions de toutes les organisations de protection des droits des femmes, et en particulier de tout ce qui participait de près ou de loin à aider les femmes à avorter, y compris pour les victimes de viol dans un pays en guerre...

  • La fabrique des #corps
    https://www.franceculture.fr/emissions/series/la-fabrique-des-corps

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    Le corps au cœur du Deuxième Sexe

    Nous fêtons cette année le 70ème anniversaire de la publication du #Deuxième_Sexe par #Simone_de_Beauvoir, un ouvrage sociologique et philosophique fondateur, notamment par la place qu’il accorde à l’analyse du façonnement du corps féminin.

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/la-fabrique-des-corps-14-le-corps-au-coeur-du-deuxieme-sexe


    #femmes #corps_féminin #livre

    "Le roi est nu !"

    Comment la #monarchie a-t-elle joué avec l’ambiguïté de son incarnation dans un corps fait de chair et d’os, un corps à la fois banal et extraordinaire ? L’autorité perdure-t-elle quand le roi vieillit, quand il est malade ? Et qu’en est-il des corps « nobles » qui l’entourent et lui font face ?

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/la-fabrique-des-corps-24-le-roi-est-nu

    L’#Antiquité, de chair, de marbre et de chants

    Longtemps grande absente des études historiques sur le corps, l’Antiquité revient aujourd’hui sur le devant de la scène : par le biais de la #virilité, du #genre, ou de la #médecine les historien-ne-s se sont penchés sur les #sens, l’#environnement_sensoriel, la #sensibilité des civilisations antiques.

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/la-fabrique-des-corps-34-lantiquite-de-chair-de-marbre-et-de-chants

    Militer, avorter, légaliser (1972-1975)

    L’histoire de l’avortement n’est pas qu’une histoire du droit ; c’est aussi une histoire des corps et des techniques. Naviguant entre la #clandestinité et l’#illégalité, les pratiques ont rapidement et profondément évolué au cours des années 1970, en même temps que les militantismes...

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/la-fabrique-des-corps-44-militer-avorter-legaliser-1972-1975


    #résistance #avortement #droits_des_femmes #légalisation #AVG #militantisme

  • Comment le droit à l’avortement recule dans l’Amérique de Trump
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/05/17/le-droit-a-l-avortement-perd-du-terrain-aux-etats-unis_5463554_4355770.html

    Depuis le début de l’année, quatorze Etats ont signé des lois pour limiter l’accès à l’avortement quand trois Etats ont signé une loi pour protéger ce droit. L’Alabama a voté, le 14 mai, la loi la plus restrictive du pays en la matière. Elle interdit l’#avortement après six semaines de grossesse et ne prévoit pas d’exception en cas de viol ou d’inceste. Le texte a été promulgué dans la foulée par la gouverneure, Kay Ivey ; néanmoins, il n’entrera pas en application avant six mois, délai que les #anti-avortements comptent mettre à profit pour l’attaquer en justice, ce qui devrait bloquer son application pour une période indéterminée, mais sans doute pendant des années.


    #femmes #ivg #États-Unis

  • L’Alabama en passe d’interdire presque totalement l’avortement
    http://www.rfi.fr/ameriques/20190515-alabama-passe-interdir-avortement

    Celui-ci interdit l’avortement dès la conception de l’enfant, et les médecins qui pratiqueraient une intervention volontaire de grossesse risquent une peine pouvant aller jusqu’à 99 ans de prison.

    Même les femmes victimes de viol ou d’inceste n’auront pas le droit de mettre un terme à leur grossesse. Il s’agit de la loi la plus restrictive jamais adoptée aux États-Unis depuis la légalisation de l’avortement par la Cour suprême en 1973.

  • Une Déclaration pas si universelle

    La lutte pour les droits humains ne conduit pas toujours à l’#émancipation et à #la liberté. C’est même souvent le contraire qui est vrai, estime la chercheuse indienne #Ratna_Kapur.


    Les droits humains sont-il universels ? La question était au centre d’un débat organisé en mars dans le cadre du Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH) de Genève. Parmi les intervenants, l’universitaire indienne Ratna Kapur a développé un point de vue résolument critique et féministe qui souligne les limites de luttes basées sur les droits humains.

    Professeure de droit international et chercheuse à l’université Mary Queen de Londres, elle vit entre la capitale anglaise et l’Inde, et s’intéresse en particulier aux questions de genre et d’altérité1. Ratna Kapur soutient que les droits humains ont, dès le départ, davantage servi des objectifs politiques et culturels que la condition des groupes opprimés, et ce partout dans le monde. Interview.

    Les droits humains sont-ils universels ?

    Ratna Kapur : Clairement pas. Relisez la #Déclaration_universelle_des_droits_de_l’homme et vous serez frappé par l’utilisation du pronom masculin, par une certaine conception de la #famille (nucléaire et dépendante) et du #mariage qui exclut d’emblée d’autres modèles, par exemple.

    Rappelons par ailleurs que le comité de rédacteurs de la Déclaration [adoptée en 1948] n’incluait pas de représentants des gros deux tiers de la planète qui étaient encore sous le règne colonial ou sous le joug de la ségrégation ou de son héritage. Dans certaines parties du monde, les #femmes n’avaient pas accès à la propriété ni au droit de vote. Ces auteurs portaient une perspective paternaliste, en affirmant savoir ce qui est bon pour les autres, qui remonte au #colonialisme : « Nous, les pays civilisés, savons ce qui est bon pour vous. »

    Pourtant, la plupart des droits contenus dans la Déclaration paraissent couler de source. Le droit à la vie, le droit à la santé ou à la liberté d’expression ne seraient pas universels ?

    Le droit à la vie, pour ne prendre que celui-ci, est très contesté : il y a différents points de vue sur l’avortement et la peine de mort. Plus fondamentalement, si nous pensions vraiment que les droits humains étaient universels, les migrants qui traversent la Méditerranée pour se rendre en Europe auraient le droit à la vie, n’est-ce pas ? En réalité, on conditionne les droits, on bricole des justifications pour ne pas les octroyer à certains groupes – les réfugiés et les homosexuels, par exemple. Les droits sont toujours négociés selon certains critères. Tant que nous nous conformons à ces critères, tout va bien, mais s’ils apparaissent remis en cause ou menacés, les droits ne s’appliquent plus. Il y aura toujours une justification pour dénier des droits. Pour en bénéficier, les « non-Blancs », par exemple, doivent prouver leur capacité à s’assimiler.

    Vous faites référence à cet égard à l’exemple de l’interdiction du voile intégral en France…

    Oui, certaines féministes ont décrété que c’était un signe de soumission. Pourtant, selon des musulmanes qui désiraient porter ce voile, le fait de ne pas montrer son visage est un moyen de tourner son attention vers l’intérieur de soi-même. C’est une toute autre philosophie et une éthique de vie. Pourquoi ne pas les écouter ?

    Après l’interdiction en 2011, des femmes sont allées voilées dans l’espace public, dans le but ensuite de pouvoir saisir la Cour européenne des droits de l’homme pour faire valoir leur droit. En 2014, la Cour a statué que le port du voile intégral contrevenait aux politiques démocratiques de cohésion sociale et au vivre-ensemble. Pourtant, il n’existe rien de tel dans la Convention européenne des droits humains. Il s’agit donc bien là d’une décision politique. De même, quand des policiers armés et vêtus de gilets pare-balles ont envahi les plages pour ordonner à des femmes en burkini de se dévêtir, ce ne sont pas les droits humains qui sont en jeu.

    Est-ce les droits humains eux-mêmes que vous mettez en cause ? Ou leur instrumentalisation ?

    Aucune loi, aucun droit, ne peut être appréhendé hors de son contexte historique. Invariablement, les droits humains, façonnés par l’homme blanc, ont fonctionné en dénigrant certaines communautés, en les faisant passer pour « non civilisées ». Cet aspect est constitutif des droits humains, la raison pour laquelle ils ont été façonnés.

    Prenons un autre exemple : l’égalité entre femmes et hommes. Il s’agit de définir ce qu’est l’égalité. Surgit alors la question conflictuelle : sont-ils différents ? Et ensuite, s’ils le sont : différents par rapport à qui ? Aux hommes hétérosexuels ? Aux hommes blancs ? Aux hommes mariés ? Qui représente le standard de la similitude ?

    Longtemps, on a justifié le refus d’accorder le droit de vote aux femmes avec l’argument qu’elles étaient différentes des hommes. Idem pour les personnes homosexuelles qui réclament le droit à l’égalité. Si vous ne pouvez prouver que vous appartenez à la catégorie de référence, vous êtes traités différemment. Je constate que l’universalité cache en réalité cette conception sous le couvert de la neutralité.

    A vos yeux, les droits humains ne sont-ils pas un instrument utile ?

    Si, nous en avons besoin, et ils peuvent être des outils radicaux. Je dis simplement que nous devons leur porter un autre regard : comprendre que les droits sont une construction politique et un lieu de pouvoir. Tout le monde peut les manier. Ils peuvent donner plus de pouvoir à l’Etat, à la police ou aux ONG, et pas forcément aux personnes qui en ont besoin – ils peuvent même être exploités pour les affaiblir. Ce ne sont pas toujours les « gentils » qui gagnent.

    Par conséquent, nous devons nous ôter de la tête que les droits humains sont nécessairement progressistes en eux-mêmes et nous engager politiquement avec eux. C’est parce que les droits humains sont trop souvent utilisés dans une perspective quelque peu naïve que nous perdons sans cesse.

    #droits_humains #universalité #universalisme #paternalisme #néo-colonialisme #droit_à_la_vie #avortement #peine_de_mort #droits #voile #burkini #civilisation #égalité #neutralité #pouvoir

  • La fabrique des corps (4/4) : Militer, avorter, légaliser (1972-1975)
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/la-fabrique-des-corps-44-militer-avorter-legaliser-1972-1975



    C’était hier et j’ai oublié de le poster pourtant très intéressant (la faute au soleil, l’appel du jardin...)

    L’histoire de l’#avortement n’est pas qu’une histoire du droit ; c’est aussi une histoire des corps et des techniques. Naviguant entre la clandestinité et l’illégalité, les pratiques ont rapidement et profondément évolué au cours des années 1970, en même temps que les militantismes...[...]

    L’arrivée de la méthode Karman

    Courant 1972, le militantisme change d’échelle et prend une nouvelle forme pour accélérer le changement de la loi de 1920 interdisant l’avortement : à travers le pays, des groupes réunissant des femmes, des hommes, des étudiants en médecine ou des médecins s’organisent pour avorter eux-mêmes sous la bannière de mouvements comme le MLAC (Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception), Choisir, le GIS (Groupe Information Santé) ou le Planning Familial. Beaucoup se forment à une méthode dite Karman du nom du psychologue californien Harvey Karman venu faire une démonstration en France à l’été 1972. Plus sûre, plus rapide, elle repose sur l’usage d’une canule souple avec un moindre risque d’hémorragie et de perforation de la paroi utérine. Ces groupes accompagnent la diffusion de cette technique médicale d’un dispositif d’accompagnement des #femmes venues avorter : entretiens individuels ou en groupe, explications sur la procédure médicale, informations sur la sexualité et la contraception etc. Deux ans plus tard, les mots de la ministre de la Santé d’alors, Simone Veil, résonnent dans l’Assemblée nationale jusqu’à la loi du 17 janvier 1975 encadrant la pratique légale de l’avortement.

    #IVG #méthode_karman #droit_des_femmes

    • J’ai découvert l’existence de la méthode Karman il y a un an ou deux et je ne décolère toujours pas.
      Toutes les copines qui ont dû passer par l’anesthésie générale pour une aspiration (et qui ont peut-être été violées par des étudiant·es qui pratiquaient le toucher vaginale pendant qu’elles étaient inconscientes) Toutes les copines qui se sont retrouvées avec des douleurs abominables parce que leur col de l’utérus avait été forcé. Toutes les copines à qui ont à fait prendre des doses élevées d’hormones (R.U), parce que c’était mieux que l’aspiration, et qui sont reparties chez elles seules pour avorter avec le médicament pour expulser et la balance cancer un peu plus penchée. Toutes les copines qui ont subies ces maltraitances alors que la méthode Karman existait et se pratiquait en 10mn sans anesthésie, sans douleur et avec bienveillance.
      Je ne décolère pas, c’est tout simplement criminel.

  • Italie : une vague féministe contre un congrès mondial anti-avortement

    Du 29 au 31 mars, la ville de #Vérone, dans le nord de l’Italie accueillait le #Congrès_mondial_de_la_famille. Représentants politiques d’extrême droite et membres d’organisations ultra-conservatrices se sont retrouvés autour de leur vision de la #famille. En réponse, le mouvement #Non_Una_Di_Meno (« Pas Une De Moins ») a réuni plusieurs milliers de personnes dans les rues de la ville. Une #mobilisation d’une ampleur inédite.


    https://radioparleur.net/2019/04/04/italie-verone-feministe-avortement-2
    #IVG #droits_des_femmes #avortement #résistance #Italie #femmes #manifestation

  • « Les opposants à la “théorie du genre” disposent de relais politiques puissants » (David Paternotte, Le Monde, 29.03.2019)
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/03/29/david-paternotte-les-opposants-a-la-theorie-du-genre-disposent-de-relais-pol

    Depuis le début des années 1990, le Saint-Siège, la droite populiste et l’extrême droite affirment que le concept de #genre déconstruit l’ordre des sexes. Entretien avec un sociologue de l’Université libre de Belgique qui a dirigé un ouvrage collectif sur les campagnes #antigenre en Europe.

    Ils s’attaquent principalement aux #droits à la #reproduction, au #mariage et à la #parentalité des #homosexuels, #lesbiennes et #bisexuels, ainsi qu’aux droits sexuels et reproductifs des #femmes. En de nombreux endroits, ils ont aussi remis en cause l’#éducation_sexuelle ainsi que l’éducation contre les #stéréotypes de genre. S’est ensuite greffée à ces combats la remise en cause de la légitimité des études de genre à l’université.
    Les militants des campagnes antigenre se présentent souvent comme des sauveurs de la démocratie : ils disent lutter contre le totalitarisme moderne de la #pensée_unique et du #politiquement_correct. Ils affirment se battre pour la #liberté_religieuse, mais aussi la #liberté_d’expression, limitée selon eux par la jurisprudence en matière de discours de #haine. En Europe, il serait, à les croire, de plus en plus difficile d’être chrétien et d’invoquer sa conscience pour refuser de marier des homosexuels ou de pratiquer des #avortements.

    #PayWall

  • Religieuses abusées, l’autre scandale de l’église une enquête glaçante sur le dernier tabou du Vatican, au moment où le pape vient de reconnaître des agressions sexuelles de religieuses par des prêtres. | Pressroom Arte
    http://servicepresse.arte.tv/religieuses-abusees/?u=81f866d48221c2941e3da4d687da4c61&scrtk=c71c9bdb433dcd26217c18d

    J’écoute la réalisatrice sur FC, le comble de l’hypocrisie est que les religieuses qui se retrouvent enceintes suite aux #viols par les prêtres (protégés par la hiérarchie) se voient avortées par l’institution, institution opposée à l’#avortement.

    Depuis des décennies, des #religieuses de tous les continents sont abusées sexuellement par des #prêtres prédateurs. ARTE propose une #enquête glaçante sur le dernier scandale de l’Église catholique au moment où le pape François vient de reconnaitre ces #violences_sexuelles au sein de l’institution.

    Visionnez le documentaire dans son intégralité sur ARTE Magazine (après inscription).

    #religion #catholicisme

    • Véronique Margon France Culture - N’importe quelle organisation ne peut pas faire pire ! => Vidéo.
      https://www.franceculture.fr/religion-et-spiritualite/abus-sexuels-dans-leglise-des-religieuses-egalement-victimes-de-pretre

      N’importe quelle organisation criminelle ne fait pas pire. De plus, voir que ceci est fait sous couvert de la religion, du vœu d’obéissance...

      L’obéissance dans la vie chrétienne est faite pour rendre libre et non esclave.

      Il y a un sentiment d’impunité semblable à celui que l’on retrouve dans les crimes commis contre les enfants, c’est effrayant.

      C’est une sorte de tabou à l’intérieur du tabou, on ne sait même plus à quel niveau du tabou tout cela se trouve. . . . .

      Véronique Margon est la présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France.

    • Je relève l’usage de l’expression « abus » et « abusées » qui est un euphémisme pour ne pas nommer la violence. @odilon je sais que tu as copié les expressions utilisées dans la presse et je ne te met pas en cause. j’ecrit ceci pour organiser mes idées en vue d’un prochain dessin sur parchemin sur ces sujets là.

      Un abus ca implique que l’agresseur avais un accès autorisés au corps de ces femmes et qu’il a seulement été un peu trop loin outre le droit qu’il avait. Comme le droit de boire implique parfois un abus de boisson. Or il y a pas de droit d’accès au corps des autres, alors l’abus sexuel n’existe pas, il s’agit d’agression. Dans le contexte des violences sexuelles et morales infligées par le clergé catholique, cette expression est presque systématique et ca me semble en dire très long sur l’hypocrisie des français·es vis a vis de cette institution dégeulasse qu’est l’église catholique. Honte à tou·tes les catholique de se soumette à l’autorité de cette clique de banquiers violophiles.

      Le catholicisme est opposé à toute notion de consentement.
      Les curés te baptisent de force, à la naissance et te refusent le débaptème.
      Pour eux le sexe est obligatoire dans le mariage. Et obligatoirement fécondant. C’est le seul motif d’annulation de mariage reconnu par l’Eglise. Il y a un commandement contre l’adultère mais aucun contre le viol. Le dernier commandement laisse les femmes qui n’appartiennent pas à des hommes (époux ou père) à la totale merci des viols.

      L’Eglise refusent le consentement à la grossesse. Pas d’IVG, pas de contraception. Papa dans maman pour tous et que les autres aillent rôtir en enfer, le consentement n’est pas pour elleux non plus.
      Ils te refusent aussi le consentement à la mort. Il te faudra déguster chaque seconde de souffrance et d’agonie que leur dieu pervers t’offre de son amour toxique.
      Amour auquel tu n’a pas le droit de consentir, car leur dieu il t’aime de force dans ton petit cœur de créature avec laquelle il fait joujou. Si il te pose des épreuve, c’est pas amourrrr pour toi. Et bien sur il respecte ta liberté qu’ils disent, leur dieu il te laisse libre de « choisir » l’enfer si tu te transforme pas en paillasson/pondeuse/tiroir-caisse.

      Les dieux et déesses qui acceptent qu’on se prosterne et qu’on se sacrifie pour elleux sont toxiques, qu’on en fasse des torche-culs c’est tout ce qu’illes méritent.

  • Les droits des femmes ne sont jamais acquis
    L’Allemagne a encore du mal avec l’interruption volontaire de grossesse.


    En 2017, la médecin Kristina Hänel a été condamnée pour avoir informé sur son site internet des IVG qu’elle pratiquait, ce qui a été assimilé à de la « publicité ». Un projet de loi visant l’assouplissement du paragraphe 219a du code pénal (une loi de 1933 !) qui permet cela prévoit à présent que les médecins puissent signaler leur pratique de l’IVG, mais sans donner d’informations...

    Die politischen Auseinandersetzungen um den Strafrechtsparagraphen 219 a gehen in die nächste Runde. Nachdem CDU/CSU und SPD sich in der letzten Woche auf einen Kompromiss zum sogenannten Werbeverbot für Schwangerschaftsabbrüche geeinigt hatten, wollen FDP, Linksfraktion und Bündnis 90/Die Grünen nun offenbar vor dem Bundesverfassungsgericht gegen den ergangenen Bundestagsbeschluss zur Neufassung des besagten Paragraphen klagen.

    Zwar hatte die Koalitionsmehrheit von CDU/CSU und SPD beschlossen, dass Ärztinnen und Ärzte fortan darüber informieren dürfen, wenn sie Abtreibungen vornehmen, den demokratischen Oppositionsfraktionen des Bundestages geht diese Regelung jedoch nicht weit genug. Sie fordern die komplette Streichung des Strafrechtsparagraphen, der ursprünglich auf die Nazizeit zurückgeht. So stand das sogenannte »Werben« für Schwangerschaftsabbrüche seit 1933 unter Strafe (jW berichtete).
    Obwohl auch nicht wenige Sozialdemokratinnen und Sozialdemokraten den umstrittenen Paragraphen gänzlich streichen wollten, hatten sie sich in der vergangenen Woche einmal mehr der Koalitionsdisziplin gebeugt. Dies hatte vor allem bei Linken und Grünen für scharfe Kritik gesorgt.

    Unter Federführung der Liberalen soll nun ein Gutachten erstellt werden, welches die Erfolgschancen für eine Klage auslotet, wie der stellvertretende Vorsitzende der FDP-Bundestagsfraktion, Stephan Thomae, laut Redaktionsnetzwerk Deutschland am Freitag sagte. Das Gutachten solle, Medienberichten zufolge, vom Gießener Rechtswissenschaftler Arthur Kreuzer erstellt werden.

    https://www.jungewelt.de/artikel/350148.schwangerschaftsabbruch-klage-f%C3%BCr-selbstbestimmung.html

    #IVG #droits #femmes #Allemagne

  • Argentine : une césarienne sur une enfant de 11 ans relance le débat sur l’avortement
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/27/argentine-une-cesarienne-sur-une-enfant-de-11-ans-relance-le-debat-sur-l-avo

    La césarienne pratiquée sur une fillette de 11 ans violée par le compagnon de sa grand-mère a relancé le débat sur l’avortement en Argentine, où l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) reste très limité. « Je veux que vous m’enleviez ce que le vieux m’a mis dans le ventre », avait réclamé la fillette dans sa plainte auprès de la justice de la province de Tucuman (nord). La fillette et sa mère avaient formulé une demande d’avortement alors que la grossesse datait de 19 semaines.

    Mais la procédure a tardé près de sept semaines de plus, des médecins invoquant l’objection de conscience et le Service provincial de santé (Siprosa) demandant à l’hôpital de tenter de « sauver les deux vies », un slogan des militants #antichoix. Il est fréquent en #Argentine que les autorités fassent traîner les dossiers jusqu’à ce que l’avancement dans la grossesse soit tel qu’il rende impossible un avortement. A 23 semaines de #grossesse, les médecins ont jugé que la fillette était en danger et qu’il fallait pratiquer non pas un #avortement, mais une césarienne, alors que les #IVG tardives sont possibles.

    #viol #pédocriminalité #maltraitance_féminine

  • #femmes* en #grève/ Vrouwen* Staking (2/3)
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/-femmes-en-greve-vrouwen-staking-2-3-

    Une Grève des Femmes*/ Grève Féministe se prépare pour le 8 mars prochain, à l’initiative du Collecti.e.f 8 maars.

    Le Collecti.e.f 8 maars, indépendant des partis et syndicats, rassemble des femmes de tous horizons dans la volonté commune d’organiser une grève des femmes* en Belgique le 8 mars 2019, journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

    Depuis septembre 2018, des assemblées nationales réunissent tous les mois plus d’une centaine de femmes pour organiser cette journée d’action conçue comme une première étape pour obtenir des avancées concrètes.

    Toutes les femmes du pays sont invitées à – rendre visibles leurs réalités et les différentes oppressions qui s’y mêlent, leurs colères et leurs envies et en parler autour d’elles (télécharger matériel de #mobilisation ici) – se rencontrer pour (...)

    #féminisme #avortement #campagne #Espagne #FMinistes #international #FMinistesnistes #Iran #Argentine #grève,féminisme,avortement,campagne,femmes,mobilisation,Espagne,FMinistes,international,FMinistesnistes,Iran,Argentine
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/-femmes-en-greve-vrouwen-staking-2-3-_06268__1.mp3

  • Strasbourg à propos du respect du #droit_à_l’avortement en l’Italie : « Les femmes et les médecins qui pratiquent l’avortement sont discriminé.e.s »

    Le Conseil de l’Europe fustige à nouveau le gouvernement italien pour les disparités dans les services offerts en matière d’IGV et demande que des mesures soient prises d’ici octobre 2019.

    Le Conseil de l’Europe a fustigé une nouvelle fois l’Italie en raison des entraves liées à l’application de la loi 194/1978 qui garantit l’avortement légal sous contrôle médical jusqu’à la fin du troisième mois de grossesse. Le rapport met en évidence les nombreuses restrictions d’accès aux soins, les inégalités régionales et les discriminations subies par les femmes comme par les médecins pratiquant l’avortement qui sont exposé.e.s à des actes de harcèlement.

    Le comité européen des droits sociaux de Strasbourg a rendu public ses conclusions suite à des interpellations collectives pour violations de la Charte sociale européenne dans huit États membres de l’Union. Dans le cas de l’Italie, l’interpellation collective de la Confédération générale italienne du travail (CGIL) et d’autres organisations avait dénoncé l’application insatisfaisante de la loi 194/1978 quarante ans après son entrée en vigueur.

    Déjà en 2014 et en 2016, suite aux recours de la CGIL et d’autres organisations, le Conseil d’Europe avait adressé un avertissement à l’Italie en raison du nombre croissant de médecins « objecteurs de conscience » donc opposés à l’avortement, et de l’absence d’un nombre suffisant de médecins non-objecteurs. Cela rend toujours aussi difficile aux femmes la possibilité d’interrompre une grossesse et les oblige parfois à envisager des solutions comportant des risques pour leur santé, ou de devoir se rendre dans d’autres pays pour pouvoir avorter.

    Pour Strasbourg la situation italienne n’est pas conforme aux règles internationales. Non seulement le droit à la santé des femmes est nié mais il y a aussi de nombreuses discriminations à l’encontre des médecins qui pratiquent l’avortement.

    L’ Europe exige de l’Italie des mesures concrètes d’ici octobre pour supprimer, ou pour le moins réduire, les disparités régionales de fonctionnement des structures publiques à travers une répartition plus homogène de médecins acceptant de pratiquer l’avortement sur le territoire, la lutte contre les discriminations et par la prise en compte du harcèlement subi par le personnel sanitaire. Par ailleurs, il y a quelques jours seulement, dans son intervention annuelle au Parlement, le Ministère de la Santé a rendu public des données plus récentes, navrantes, sur le nombre de personnels de santé refusant de pratiquer ou de participer à un avortement :68,4% des gynécologues ; 45,6% des anesthésistes ; 38,9% parmi le personnel non médical.

    Résumé d’un article de Eleonora Martini paru le 25 janvier 2019 dans le quotidien italien « Il Manifesto ».https://ilmanifesto.it/strasburgo-boccia-litalia-aborto-discriminati-donne-e-medici-non-obietto


    https://cerclelabreche.wordpress.com/2019/02/03/strasbourg-a-propos-du-respect-du-droit-a-lavortement-en-l

    #avortement #IVG #Italie #femmes #droits_des_femmes

  • Presa Diretta ha smascherato il #ddl Pillon

    Una grande prova di servizio pubblico quello della puntata intitolata Dio, Patria e Famiglia, che ha mostrato chiaramente l’intenzione del governo di ristabilire un nuovo Medioevo per donne e bambini.
    No divorzio, no aborto, no diritti civili alle persone omosessuali. Questo il disegno che si cela dietro il #ddl_Pillon, attualmente in discussione al Senato, presentato astutamente come un provvedimento volto a equilibrare l’affido condiviso in caso di separazioni ma che nasconde invece, riga dopo riga, molto altro.

    In questi mesi abbiamo visto in tivù e in pubbliche occasioni il senatore Pillon esporre il suo disegno millantando interesse per il bene dei minori, parlando di diritto alla bigenitorialità, concetto su cui chiunque è d’accordo e che è già possibile con le leggi che abbiamo per i padri che responsabilmente vivono il loro ruolo con amore e impegno anche dopo la separazione. Ma la giornalista Giulia Bosetti durante la puntata del 28 gennaio di Presa Diretta (Rai Tre) ci ha dato la possibilità di spogliare il disegno del vestito della festa, raccontandoci come è nato, da chi è stato scritto, quali intenti nasconde, contro le donne e la loro libertà. Ci ha svelato la sua grande ipocrisia. Nelle sue interviste ha raccolto i valori e gli intenti di dei vari co-autori e sostenitori del disegno di legge Pillon che di fronte a domande semplici hanno dovuto dare risposte chiare, riassumibili in pochi punti:

    –Il femminicidio non esiste;

    –La violenza domestica ha le chiavi di casa e porta i tacchi a spillo;

    –L’eutanasia va vietata;

    –La famiglia è solo quella con mamma e papà;

    –L’aborto è più grave dello stupro;

    –L’aborto va vietato per la salvaguardia della specie;

    –La famiglia ha finalità procreativi e ci stiamo riempendo di musulmani, rischiamo l’estinzione;

    –Da quando le donne hanno acquisito il diritto di divorziare non sono più realizzate e felici di prima;

    –Le donne stanno meglio a casa ad accudire i figli. Bisogna alzare gli stipendi agli uomini così che le donne possano smettere di andare al lavoro;

    –Le donne valide anche nel mondo della politica sono poche, la maggior parte sono carrieriste;

    –Il matrimonio non è basato sull’amore;

    –Se uno si vuole separare non sono fatti suoi;

    –Il divorzio va vietato perché la famiglia non è una questione privata ma un fatto sociale;

    –Oggi siamo più forti perché al governo abbiamo il ministro Fontana e abbiamo la Lega;

    (Se tutto questo vi sembra impossibile andate su Raiplay a rivedere la puntata: https://www.raiplay.it/video/2019/01/Presa-diretta-Dio-Patria-Famiglia-dac69806-544d-4729-893c-92f3b6faf437.html).

    #it_has_begun #femmes #Italie #régression #droits_des_femmes #droits #lois (futures lois... propositions) #disegno_di_legge #divorce #avortement #IVG #homophobie #LGBT #homosexualité #famille #viol
    ping @isskein @albertocampiphoto

    • Il medioevo prossimo venturo (se non facciamo qualcosa)

      Il disegno di legge “Pillon” sulle “norme in materia di affido condiviso, mantenimento diretto e garanzia di bigenitorialità” porta il nome del senatore Simone Pillon, eletto il 4 marzo 2018 e membro in parlamento della Lega. Avvocato e mediatore familiare, è anche membro fondatore del Comitato “Family Day”. Il ddl Pillon è stato presentato il 1° agosto ed è in corso di esame in Commissione giustizia al Senato.

      Ieri sera la trasmissione di Riccardo Iacona, #PresaDiretta , ha trasmesso un’eccellente inchiesta di Giulia Bosetti dal titolo “Dio, Patria e Famiglia”. Quello che segue è un breve campionario delle affermazioni deliranti e misogine fatte da esponenti di primo piano dell’arcipelago neo-oscurantista di varie associazioni che premono per l’approvazione del #ddlPillon(inclusi i fascisti di Forza Nuova):

      1. ” Il feticcio più evocato dall’estremismo femminista è la violenza in famiglia. Ma solo quella declinata al maschile. Ma nel contesto separativo quasi sempre la violenza ha le chiavi di casa e porta i tacchi a spillo “ , Vincenzo Spavone, presidente di GESEF (Genitori Separati dai Figli);

      2. “[ …] Non trovate strano che in Italia le donne siano soggette a una violenza che non esiste negli altri paesi?” , Vittorio Vezzetti, pediatra, fondatore dell’associazione “Figli per sempre”;

      3. ” L’interesse dei minori sarebbe che i genitori non si separassero. La famiglia non è un affare privatistico, ma un fatto sociale. Da quando le donne hanno acquisito il diritto di separarsi sono diventate più libere e più felici? No. Bisogna fornire delle questioni oggettive per separarsi. Il matrimonio non è basato sull’amore, anzi, è qualcosa di diverso da una semplice consacrazione dell’amore. ” , Massimiliano Fiorin, avvocato e saggista, già candidato con Il Popolo della Famiglia;

      4. “L’aborto è più grave dello stupro perché è la soppressione del concepito e lo stato non lo tutela semplicemente perché il concepito non può votare.”, Pietro Guerini, Fondatore comitato referendario ” No194″;

      5. “Bisogna convincere la donna a non abortire. Informare la donna e farle capire che la vita è un grande valore. Perché non lo sa. Le donne hanno tutto il diritto di emergere nella società ma una donna non deve far carriera per forza. In politica quelle brave si contano sulle dita di una mano, la maggior parte sono carrieriste “, Alberto Zelgher, Consigliere Comunale di Verona (Lega);

      6. ““Il suo ambito [della donna n.d.r] è quello domestico, familiare e degli affetti privati da cui non è bene che venga strappata. Secondo me sarebbe meglio se si favorisse, attraverso lo stipendio del marito o del padre, la possibilità di un mantenimento più dignitoso della famiglia.” , Maurizio Ruggero Presidente del” Sacrum Romanum Imperium”;

      7- ” Le femministe vogliono sovvertire il diritto naturale. La donna è prima di tutto moglie e madre. “ , Matteo Castagna fondatore del circolo” Cristus Rex “;

      8. “Facciamo entrare i musulmani. Che stiano a casa loro. Vogliono riempirci idi musulmani e uccidere i bambini italiani. Le nostre preghiere hanno fatto arrivare Fontana e Pillon, questa è la grazia le preghiere”, Sostenitore pro-life, membro del comitato referendario No194-

      A pagina 24 del “Contratto per il governo del #cambiamento“ firmato dal M5S e Lega, sotto il titolo “Diritto di famiglia” c’è questa roba qui: “Nell’ambito di una rivisitazione dell’istituto dell’affidamento condiviso dei figli, l’interesse materiale e morale del figlio minorenne non può essere perseguito se non si realizza un autentico equilibrio tra entrambe le figure genitoriali, nel rapporto con la prole. Pertanto sarà necessario assicurare la permanenza del figlio con tempi paritari tra i genitori, rivalutando anche il mantenimento in forma diretta senza alcun automatismo circa la corresponsione di un assegno di sostentamento e valutando l’introduzione di norme volte al contrasto del grave fenomeno dell’alienazione parentale. È necessario riorganizzare e semplificare il sistema delle adozioni nazionali e internazionali. “. Unire i puntini e trovare la relazione, ovvero, il medioevo prossimo venturo, se non facciamo qualcosa prima.

      Solo ad una lettura superficiale può sfuggire il fatto che il punto caduta di tutto il ragionamento contenuto nella parte citata del “contatto di governo” di M5S e Lega dedicata al “diritto di famiglia” è il riferimento che si fa alla fine del paragrafo alla d nozione di “alienazione parentale” che coincide esattamente con quella di “Sindrome da alienazione genitoriale” teorizzata da un certo Richard Gardner. Ma cos’è la “Sindrome da alienazione genitoriale”? Meglio conosciuta meglio con l’acronimo inglese PAS (Parental Alienation Syndrome), la sindrome da alienazione parentale è una presunta malattia psichiatrica di cui soffrirebbero i figli delle coppie separate.

      Secondo l’Organizzazione Mondiale della Sanità(OMS) ed il Ministero della Sanità, la PAS non esiste. Invece, secondo i suoi teorici, la PAS è quella sindrome che durante le cause di divorzio e di separazione, viene causata generalmente dalla madre al/la figlio/a per motivi di vendetta, di gelosia o per altro, al fine di estraniarlo dall’altra figura genitoriale. La sindrome si manifesterebbe ogni volta che il/la figlio/a minore manifesti rifiuto, alienazione o estraniazione con riguardo ad uno dei due genitori.

      Una sentenza della Cassazione del 2013 ha stabilito che la “sindrome di alienazione parentale” non esiste dal punto di vista scientifico e quindi non può essere usata dal CTU [1] . Va detto, tuttavia, che il fatto che la PAS non sia considerata scientificamente una malattia non significa che non esistano genitori che spingono i figli ad odiare l’ex partner. Nelle separazioni conflittuali spesso i figli vengono usati come un’ “arma” per ferire l’ex coniuge. Nel 2016 la stessa Cassazione ha poi affermato che non è compito della medesima stabilire o meno la validità scientifica di qualsiasi teoria. Ma a queste giravolte siamo abituati.

      Il principale sostenitore dell’esistenza della PAS è stato il dottor Richard A. Gardner[2] che la “inventò” nel 1985 e che definiva la PAS come un “disturbo” che nasce quando, durante le separazioni uno dei genitori, inizia un’opera sistematica di denigrazione nei confronti dell’altro genitore e come una forma di indottrinamento e/o lavaggio del cervello del figlio. Ma perché vi sia “PAS” anche il figlio deve contribuire attivamente all’attività di “alienazione”. In ogni caso la PAS, in questi 30 anni, non è stata mai dimostrata. Gardner, che si presentava come professore di psichiatria infantile presso la Columbia University, pur essendo solo un “volontario non retribuito”, nel suo libro L’isteria collettiva dell’abuso sessuale[3] sostiene che le donne provano piacere ad essere picchiate e violentate e che “ la pedofilia può aumentare la sopravvivenza della specie umana avendo finalità procreative” arrivando, addirittura, a giustificarla perché si “fa così in molte culture”.

      In un altro testo scritto da Gardner dal titolo inquietante True and False Accusations of Child Sex Abuse”[4] questi scrive che “bisogna dire ai bambini che in fondo gli abusi sessuali sono una cosa normale perché normalmente praticate in altre società e culture”. Da consulente tecnico di parte nei tribunali; Richard A. Gardner ha lavorato assai di frequente alla difesa di genitori accusati di pedofilia e di abusi sui figli.

      Il trucco è che nel ddl Pillon non si parla di PAS ma di “ Alienazioni “ e di “ estraneazioni”. Poi, però, vai a leggere e ritrovi pari pari le teorie di Richard Gardner. Quelle teorie tradiscono posizioni apertamente misogine ed il Disegno di Legge Pillon è certamente ispirato ed orientato decisamente da una volontà punitiva nei confronti delle donne dal momento che non tiene conto, in alcun modo, né dei dati, quantitativi e qualitativi, che le vedono enormemente svantaggiate sia sul piano sociale che su quello reddituale, né di quelli relativi alle violenze domestiche da parte dei padri e di cui sono vittime sia le donne che i figli, presumibilmente “alienati”, i quali, secondo quanto previsto dal ddl Pillon, per “guarire dall’alienazione”, devono essere presi con la forza e rinchiusi in una casa famiglia per essere sottoposti ad un “recupero comportamentale” che gli faccia “accettare” il genitore “alienato”.

      Nell’ottobre del 2012, davanti alla scuola elementare di Cittadella, nel padovano, un bambino di dieci anni venne prelevato con la forza dagli agenti di polizia, tra le urla dei presenti che chiedevano di lasciare stare il bimbo e di ascoltarlo. Le forze dell’ordine stava dando così esecuzione ad un’Ordinanza della sezione Minori della Corte d’Appello di Venezia che aveva accolto, per l’appunto, la tesi dell’ “alienazione parentale”. La madre riprese il tutto con il proprio smartphone, mentre urlava di lasciare stare il figlio. Tre minuti in cui il piccolo venne strattonato, infilato nell’auto di servizio, piegato e tenuto con la forza. Il tutto mentre urlava disperato : “Non respiro, zia, aiutami!”. Tre minuti in cui il bambino tentò di divincolarsi dalla stretta di un uomo che lo teneva per le spalle e di un altro che gli stringeva le caviglie. Alla fine di questo strazio, la zia del bambino rivolse alcune domande ad una donna che aveva partecipato al prelevamento e che le rispose di essere un ispettore e di non essere tenuta a darle spiegazioni: “Sono un ispettore di polizia. Lei non è nessuno”.

      1] Consulente Tecnico d’Ufficio e si riferisce a quella figura di perito che lavora al fianco del Giudice (art.61 del Codice di Procedura Civile) e presta la sua opera di consulenza sulla base di precise competenze stabilite dal Codice di Procedura Civile..

      [2] Richard Alan Gardner ( New York , 28 aprile 1931 – Tenafly , 25 maggio 2003 ) è stato uno psichiatra forense statunitense , ideatore della controversia Sindrome da alienazione genitoriale

      [3] Richard Alan Gardner, Hysteria sugli abusi sessuali: Revisioni di Streghe di Salem rivisitate , Cresskill (NJ), Terapeutici creativi, 1990

      [4] Richard Alan Gardner, Vere e false accuse di abusi sessuali su minori: valutazione e causa , Cresskill (NJ), terapie creative, 1992.

      http://contropiano.org/interventi/2019/01/30/il-medioevo-prossimo-venturose-non-facciamo-qualcosa-0111896

  • Stärnechind

    Our association Stärnechind produces clothes for miscarried and silent born children and provides a memory box for the affected parents.

    With our memory box we want to lighten the period of mourning a bit for the parents. At the hospital / clinic, the grieving parents receive a memory box with a two-piece heart necklace made of clay (a heart can be given to the child on his/her last trip), an angel made of feathers with an additional feather for the child, a pair of owls or butterflies and a lantern.

    The box can be used by the parents to store personal things that they can bring in connection to the short but valuable time with their child.

    We provide the hospitals with free of charge dresses, little caps, wrapping cloths and farewell boxes to allow the parents a worthy farewell of her dead child.

    All members are volunteers. All donations will go to 100% into our project Stärnechind.


    http://www.staernechind.ch/en/foundation

    #avortement #deuil #maternité #association #étoile

  • Italian cities ’turn back the clock’ on women’s reproductive rights
    https://www.pri.org/stories/2018-10-15/italian-cities-turn-back-clock-women-s-reproductive-rights

    Late on Oct. 4, Verona’s local council approved a motion “to prevent abortion and sustain maternity,” which allows the use of public money to fund anti-abortion Catholic organizations and encourages doctors to dissuade women from aborting. The coalition of center-right councilors also tried and failed to present a motion that would require all aborted fetuses to be buried in a cemetery, even without the consent of the woman involved.

    #Italie #avortement #Vérone #catholiques

  • Le pape compare l’avortement au recours à un « tueur à gages » reuters/yor - 10 Octobre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/monde/9908034-le-pape-compare-l-avortement-au-recours-a-un-tueur-a-gages-.html

    Le pape François a comparé mercredi l’interruption volontaire de grossesse au recours à « un tueur à gages », lors de sa traditionnelle audience sur la place Saint-Pierre au Vatican.
    Lors de son audience générale hebdomadaire place Saint-Pierre, le chef de l’Eglise catholique a dénoncé devant des dizaines de milliers de fidèles les lois qui autorisent « la suppression d’une vie humaine au nom de la sauvegarde d’autres droits ».

    « Interrompre une grossesse c’est comme éliminer quelqu’un », a lancé le pape François. « Comment un acte qui supprime une vie innocente peut-il être thérapeutique, civil ou tout simplement humain ? », a-t-il ajouté. « Je vous le demande : est-il juste d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ? Qu’en pensez-vous ? Est-ce juste oui ou non ? ». De nombreuses personnes dans la foule ont crié : « Non ! »

    « Engager un tueur à gages »
    « Est-ce juste d’engager un tueur à gages pour résoudre un problème ? », a ensuite demandé le pape François. « On ne peut pas le faire, ce n’est pas juste de tuer un être humain, aussi petit soit-il, pour résoudre un problème », a-t-il alors martelé.


    Le pape François lors de son audience sur la place Saint-Pierre, le 10 octobre 2018.

    #pape #religion #catholicisme plus vrai que vrai #femmes #avortement #sexisme #IVG

  • Le ministère de la Famille italien déclare la guerre aux femmes. - Da Vinci Post
    http://davincipost.info/fr/2018/09/ministere-de-famille-italien-declare-guerre-aux-femmes

    Contre l’avortement, contre le mariage gay, contre le divorce et contre les pensions alimentaires. Le sénateur Pillon de la Ligue est le nouveau Torquemada des #femmes italiennes. Et c’est lui qui va signer le nouveau décret de loi destiné à reformer le droit de la famille.

    Si Léa Salamé a vécu un « moment de grâce » lors de la démission en direct à la radio du ministre de l’Ecologie Nicolas Hulot, on ne peut pas en dire autant pour Vittorio Zucconi, éditorialiste de Repubblica, qui sur la radio italienne Radio Capital essayait d’interviewer le sénateur Pillon.

    Le gouvernement Ligue-5 Etoiles lui a confié la réforme d’une partie du droit de la famille, en particulier la partie concernant la garde des enfants en cas de séparation.

    Le journaliste a voulu a plusieurs reprises l’interroger sur ses positions sur l’avortement, et le sénateur a refusé catégoriquement d’y répondre, en accusant l’éditorialiste de vouloir le discréditer et en précisant que l’objet de l’interview devait être la réforme du droit de la famille et rien d’autre.

    Mais pourquoi Vittorio Zucconi s’entêtait à lui poser ces questions ?

    Et pourquoi il a coupé soudainement l’appel téléphonique, en explosant en une série de jurons ?

    « Le sénateur est payé par nous, les citoyens, il a le devoir de répondre aux questions qu’on lui pose ! Ce n’est pas moi qui a inventé ses déclarations sur l’avortement ».

    En effet.

    Il faut dire que Monsieur Pillon a énormément des choses en commun avec le ministre de la Famille nommé par le gouvernement, Monsieur Fontana.

    Les deux partagent la même vision de la morale, de la société et de la famille, une vision qu’on peut qualifier de manière euphémique de moyen-âgeuse.

    Et oui, Monsieur Pillon a donné une interview au quotidien La Stampa où il s’opposait au droit à l’IVG, jusqu’à dire qu’il fallait « grâce à des indemnisations importantes » (vous avez bien lu, pour lui, c’est une question d’argent) aider les femmes qui décideraient de ne pas avorter et qu’« on les forcerait à garder les enfants » au cas où ces filles rebelles voudraient vraiment, mais alors vraiment avorter.

    De quelle manière « on va les forcer » il ne l’a pas spécifié.

    J’avais déjà parlé ici de la situation italienne en ce qui concerne le droit à l’ #IVG menacé par la présence grandissante de médecins objecteurs de conscience – jusqu’à 95% des gynécologues dans certaines régions J’ai eu l’occasion d’en reparler aussi samedi 15 septembre dernier dans l’émission La France Vue d’ailleurs, sur CNews, suite à la déclaration aberrante du Docteur Rochambeau président du syndicat national des gynécologues, qui qualifie l’IVG d’homicide. Les intentions affichées par le sénateur Pillon et le ministre Fontana pourraient encore aggraver un tableau déjà sombre en Italie.

    Si l’avis du sénateur peut vous paraitre surréaliste, détrompez vous, car ce n’est pas fini.

    Notre cher élu n’est pas seulement contre le droit à l’ #avortement -on suspecte son intime désir de vouloir voir bruler toutes les féministes comme de sorcières- mais il est aussi contre le droit au mariage gay et – cerise sur le gâteau pourri – contre le droit au divorce.

    Ah le bon vieux temps où le mariage, selon les mots du sénateur, se devait d’être « indissoluble » . Et c’est ce monsieur qui va signer le décret qui reformera les droit de la famille sur les couples divorcés et la garde des enfants.

    Ce décret, se révèle par une lecture attentive en une énième déclaration de guerre que l’Etat italien fait aux femmes.

    L’objectif, à la base juste et compréhensible, est celui de donner plus d’espace aux pères dans le cas d’une séparation. Actuellement en Italie, la garde partagée est très rare et dans la grand majorité des divorces, la mère garde les enfants, obtient une pension alimentaire et le papa retrouve sa progéniture un week-end sur deux.

    Si des mesures pour rendre plus proches les pères séparés et leurs enfants rencontrent le soutien de la majorité de la population, la façon dont est conçu ce décret pénalise les femmes et les enfants de façon inouïe et provoque déjà un tollé de protestations.

    La solution souhaité par messieurs Pillon et Fontana est celle d’appliquer d’office la garde partagée, en annulant la pension alimentaire et en imposant aux enfants de changer de domicile tous les quinze jours.

    Dans un pays où le chômage féminin touche des sommets inquiétants, où les services pour la petite enfance sont quasi inexistant (manque de crèches, manque d’assistantes maternelles, très peu d’aides aux mères célibataires ), dans un pays où les grossesses sont bien souvent la cause de licenciements, dans un pays où une grande partie des femmes sacrifie sa vie professionnelle pour se dédier aux enfants (pour les raisons énumérées ci-dessus ) comment rendre réalisable cette mesure sans mettre la population féminine en grande difficulté ?

    Cela est sans oublier que le décret, de façon invraisemblable, ne prend pas en compte l’âge des enfants, leur droits ou leurs avis. Et encore, rien est précisé pour le cas où la cause de la séparation soit due à des violences domestiques.

    Est-il sérieux et tout simplement humain d’enlever quinze jours par mois à la mère un enfant de quelques mois encore allaité ?

    Est-il normal de ne pas considérer l’avis des enfants en âge d’exprimer une préférence ?

    En cas de violence, alors que l’Italie connait un triste record de « femminicidi » (meurtres de femmes perpétrés par le mari, le compagnon, ou l’ex) le décret semble partir du principe qu’il y a des abus de la part des femmes et des déclarations mensongères qui pénaliseraient les pères. Les procédures judiciaires pour reconnaitre un père violent sont longues, et en Italie elles peuvent être TRES longues, prendre des années, et pendant ce temps, des enfants innocents feraient des va-et-vient tous les deux semaines dans le domicile d’un père qui les frappe, qui abusait de leur mère, ou qui impose la terreur à la maison.

    Le sénateur Pillon est contre l’avortement, contre le mariage gay, contre les unions civiles, contre le #divorce .

    Nous on est juste contre le fait que quelqu’un comme lui puisse légiférer dans un Etat (pour l’instant ) démocratique et moderne.

    #catholicisme

    • @mad_meg Tes propos sans concession m’ont ouvert l’esprit. Grace à toi (et d’autres ici) j’ai pu apercevoir le non-dit derrière le consensus.
      J’espère que tu pourra continuer à nous livrer quelques analyses radicales (qui parfois m’agacent je le reconnais - ben oui ça gratte, ça pique !) sur cette plateforme de partage qu’est Seenthis.

    • Merci @vazi je suis très touchée et très contente d’etre agacante puisque c’est un bon signe du point de vue mégèriste. ^^
      Pour les propos de Pillon et le poids des catholiques actuellement qui menace tout le monde sauf les pedocriminels et violeurs, c’est exactement ce que le docu sur Arte « les croisés de l’avortement » avait annoncé :
      attaque coordonnée contre le droit à l’IVG
      attaque du droit à la contraception
      attaque du droit au divorce
      https://seenthis.net/messages/674520

      Du coup ca m’a motivé pour demandé mon débaptème ou apostasie. J’encourage toutes les personnes qui se sont faite trempés dans la flotte de cette secte des adorateurs du viol à demandé son débaptème.
      Du coup je leur fait des versions améliorés de leurs prières pour leur faire plaisir.
      –---

      Votre Père est odieux,
      Que son nom soit conspué,
      Que son règne s’en aille,
      Que sa volonté ne soit pas faite sur la terre comme au ciel.
      Ne me donnez pas ce pain dégueulasse qui pue le foutre de curés.
      Lâchez moi avec votre homophobie de merde.
      Assez de vos pardons aux violeurs et de vos gémonies aux avortées.
      Je délivrerais mes entrailles comme je l’ai décidée.
      Et choisirais avec qui je veux baiser ainsi que l’heure de ma mort.

      Amène moi l’apostasie.

      –---

      Pour l’apostasie je vous conseil cet excellent générateur : http://apostasiepourtous.fr

  • En Andorre, l’avortement est interdit même en cas de viol ou de danger pour la santé - Sud Ouest.fr
    https://www.sudouest.fr/2018/09/28/en-andorre-l-avortement-est-interdit-meme-en-cas-de-viol-ou-de-danger-pour-

    Andorre, 85 500 habitants, est moins connue pour un triste record. La petite principauté pyrénéenne située entre la France et l’Espagne est l’un des derniers États européens – avec Malte, Saint-Marin et le Vatican – à interdire totalement l’avortement, même en cas de viol, inceste, maladie du fœtus ou danger de mort pour la mère. Un délit passible de 6 mois de prison.

  • IVG : « A l’hôpital, j’ai été immédiatement jugée » - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2018/09/27/ivg-a-l-hopital-j-ai-ete-immediatement-jugee_1681710

    Invoquée par ceux qui refusent de pratiquer des avortements, une clause prévue par la loi Veil fait débat. Libération a recueilli les témoignages de quatre femmes qui se sont heurtées à des refus d’IVG.

    Emilie, 33 ans (travaille dans la communication à Paris) : « Elle m’a dit que je devais changer d’avis »

    « En novembre 2015, j’ai appris que j’étais enceinte. J’avais déjà avorté une fois à 18 ans. Comme je suis hyperfertile, je tombe enceinte même sous pilule. Je suis allée voir ma #gynécologue habituelle, que je consultais depuis environ quatre-cinq ans. Pendant vingt minutes, elle m’a expliqué que j’étais folle et qu’on n’avortait pas à mon âge. Je pleurais et elle me disait que c’était bien la preuve que ma décision n’était pas prise, alors que j’étais juste perdue et abasourdie. Elle m’a demandé - je m’en souviendrai toujours - : "Vous pensez qu’on fait des enfants avec des gens qu’on aime ?" J’étais dans les délais pour faire une interruption volontaire de grossesse médicamenteuse, mais elle n’a pas voulu le faire, m’a dit qu’il fallait que je réfléchisse. Ma décision était prise, mais elle m’a dit que je devais changer d’avis, que je devais en parler à mes parents… Alors que j’avais 30 ans ! Elle m’a donné les coordonnées d’un centre à la Pitié-Salpêtrière, où j’ai finalement fait une IVG sous anesthésie locale. Je ne suis plus retournée la voir. Maintenant, je consulte une généraliste, car je ne sais pas chez quel gynécologue aller. »

    Nadège, 46 ans (travaille dans le milieu de la santé à la Réunion) : « Il a jeté le comprimé sur la table »

    « En 2014, je suis allée voir un gynécologue à l’hôpital pour avorter. J’ai été immédiatement jugée. Il m’a fait une échographie et m’a obligée à regarder l’écran. Il a mis le volume à fond pour que je puisse écouter le cœur. Il m’a dit que je devais le garder. Je l’ai très mal vécu, je me suis sentie jugée comme si j’étais devant un tribunal. Je me suis sentie coupable. C’était ma troisième interruption volontaire de grossesse. Je lui en ai parlé d’une seule, mais pas des deux précédentes, par peur d’être montrée du doigt. La porte était entrouverte, il parlait fort, les autres patientes pouvaient entendre depuis la salle d’attente. Il me disait que je devais avoir honte. Puis il a jeté le comprimé [qui est utilisé pour l’IVG médicamenteuse, ndlr] sur la table. Quand je l’ai revu après l’avortement, il m’a dit "Vous avez bien saigné, ça vous a bien fait mal" ? J’y suis retournée quinze jours après pour faire un contrôle. Dans son cabinet, il y avait des photographies en 3D de fœtus accrochées sur le mur. Il m’a dit qu’il était très croyant. Il le faisait à contrecœur, il se foutait complètement du bien-être de la femme. Je suis sortie en larmes. »

    Audrey, 25 ans (esthéticienne en Guadeloupe) : « Elle a dit « les préservatifs, c’est pas pour les chiens ! » »

    « C’était il y a trois ans et demi. A l’époque, je travaillais dans l’Essonne. J’avais zappé une ou deux pilules et je m’en suis rendu compte trop tard. J’ai cherché un Planning familial près de chez moi. L’infirmière, très gentille, m’a fait voir le médecin, une dame d’une cinquantaine d’années. Elle ne m’a même pas dit bonjour. Elle m’a dit "les préservatifs, c’est pas pour les chiens !" sans même demander comment j’étais tombée enceinte. Au rendez-vous suivant, je lui ai présenté l’échographie qui montrait que j’étais enceinte de six semaines et demie. Elle m’a dit que c’était trop tard pour avorter, alors que je savais qu’une interruption volontaire de grossesse médicamenteuse était possible à trois ou quatre jours près. C’était mon quatrième avortement, mais la médecin ne connaissait pas mes antécédents. Elle m’a dit "vous n’avez qu’à assumer" et elle est partie. Je suis restée dix minutes seule. Elle est finalement revenue et m’a balancé les médicaments sur la table. Elle a bien insisté sur le fait qu’elle n’était pas d’accord. La secrétaire m’a vue pleurer, je lui ai demandé pourquoi le Planning familial travaillait avec des gens comme ça et elle a haussé les épaules. »

    Céline, 33 ans (ingénieure à Paris) : « J’ai finalement avorté à Amsterdam »

    « A 29 ans, j’ai fait un déni de grossesse qui a duré trois mois. Ma gynéco n’a pas vu que j’étais enceinte. Quand je m’en suis rendu compte, j’ai foncé la voir le soir même. Elle m’a prescrit une prise de sang, qui ne s’est pas révélée "assez concluante" selon elle, puis une échographie. J’ai prévenu le praticien que j’étais là pour savoir à combien de semaines j’en étais pour une IVG et que je ne voulais pas voir l’écran. Contre mon souhait, il m’a décrit le #fœtus, en me précisant le sexe. Il m’a dit "Oh là là, mais il est trop gros, vous êtes obligée de le garder." Le cauchemar a continué quand ma gynéco m’a annoncé le lendemain qu’elle "ne pouvait rien faire pour moi". J’ai dû me tourner vers un autre spécialiste, qui m’a confirmé qu’il était trop tard pour faire une #IVG légale en France depuis… la veille. Tout s’est joué à quelques jours. Je suis rentrée chez moi démolie. Ma gynéco a fait un tas d’examens pour ralentir le processus, malgré l’urgence. J’ai finalement avorté à Amsterdam. J’ai envoyé une lettre à ma gynécologue pour la mettre face à ses responsabilités et pour qu’elle me rembourse les consultations. Je n’ai jamais eu de réponse. »
    Juliette Deborde , Anaïs Moran

    L’histoire avec le planning familial est sidérante !

    #avortement #femmes #sexisme #clause_de_conscience #maltraitance #violences

  • La libéralisation de l’avortement promulguée en Irlande
    https://www.francetvinfo.fr/societe/ivg/la-liberalisation-de-l-avortement-promulguee-en-irlande_2946497.html

    Le président irlandais Michael Higgins a annoncé mardi 18 septembre avoir promulgué la #loi_constitutionnelle légalisant l’#avortement en #Irlande, à la suite d’un référendum historique en mai abrogeant l’interdiction constitutionnelle de l’#IVG dans ce pays catholique. Le ministre irlandais de la #Santé a indiqué sur Twitter qu’il soumettrait une législation visant à mettre en œuvre le droit à l’IVG dès « la semaine prochaine » au gouvernement, en vue de son examen parlementaire à partir d’octobre.

    #femmes #droit_des_femmes