• ’What can we say to make it look like Israel is not committing war crimes?’: Dutch prime minister
    25 January 2024 | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/what-can-we-say-make-it-look-israel-not-committing-war-crimes-dutch

    The outgoing Dutch Prime Minister Mark Rutte asked the country’s legal affairs ministry: “What can we say to make it look like Israel is not committing war crimes?”

    The revelations have only recently come to light and were reported by NRC, the newspaper of record in the Netherlands.

    A group of government officials and diplomats has submitted evidence to The Hague regarding comments made by the Dutch prime minister.

    In November last year, the Netherlands decided to continue deliveries of parts for Israeli fighter jets despite official warnings that Israel may be committing “serious violations of humanitarian law of war”.

    According to NRC, Rutte’s intervention in support of Israel is driven by his own political ambitions and the need to appeal to the US administration, in the hope that he succeeds Jens Stoltenberg as secretary general of Nato next summer.

    #Complice_génocide

  • Unrwa : « Cette campagne doit aussi se comprendre comme une forme de punition collective de l’agence »
    RFI – Publié le : 28/01/2024
    La polémique autour de l’Unrwa ne faiblit pas. L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens est dans la tourmente, depuis qu’elle a annoncé vendredi 26 janvier avoir licencié neuf de ses salariés, accusés par Israël d’avoir participé aux attaques du 7-Octobre. Plusieurs pays, États-Unis en tête, ont annoncé la suspension de leurs financements à cette agence dans l’attente des conclusions d’une enquête. L’affaire a éclaté juste après que la Cour internationale de justice a rendu son avis sur Gaza, stipulant qu’il y existait un risque de génocide et ordonnant que plus d’aide humanitaire puisse accéder à l’enclave assiégée. Johann Soufi, ancien directeur du bureau juridique de l’Unrwa dans la bande de Gaza, fait en tout cas le lien. Entretien.

    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240128-unrwa-cette-campagne-doit-aussi-se-comprendre-comme-une-forme-de-puniti

    RFI : L’annonce des sanctions de l’Unrwa contre ses employés est survenue vendredi, sur la base d’informations transmises à l’Unrwa par Israël. Vendredi, c’est également le jour où la Cour internationale de justice rendait ses mesures conservatoires face au risque de génocide à Gaza. Cette concomitance est-elle un hasard du calendrier ?

    Johann Soufi : Je pense qu’il faut faire plus que s’interroger sur cette concomitance. Il faut la noter et relever que le jour où il y a une décision qui reconnaît judiciairement le risque de génocide à Gaza, eh bien, il y a ce contre-feu qui est allumé pour, j’ai l’impression, d’une certaine manière, faire diversion et amener dans le débat public un sujet autre que celui des crimes commis dans la bande de Gaza.

    L’Unrwa est la cible fréquente de critiques de la part d’Israël et celles-ci ont été nombreuses depuis les attaques du 7-Octobre et le début des opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza.

    Oui, mais parce qu’elles s’inscrivent dans un projet politique plus large, qui est d’éloigner au maximum, voire de déporter une partie ou la totalité des habitants de la bande de Gaza. Et comme l’ont dit plusieurs responsables israéliens, ce projet passe nécessairement par la neutralisation ou la disparition de l’Unrwa. Ces attaques, qui sont décuplées depuis quelques semaines, s’inscrivent clairement dans ce projet politique.

    Je pense totalement qu’aujourd’hui ça s’inscrit dans une double stratégie. La première, c’est de décrédibiliser une institution qui, jusqu’à présent, était la source principale d’information des médias internationaux, puisqu’il n’y a pas d’agence de presse autorisée à rentrer ou d’enquêteurs internationaux autorisés à rentrer dans la bande de Gaza.

    Également, je pense que le fait que la Cour internationale de justice ait, dans son ordonnance, utilisée de manière si importante les déclarations de l’agence et de son commissaire général a joué un rôle important dans la décision de s’attaquer de manière, peut-être cette fois définitive, à l’Unrwa. Et donc oui, je n’ai absolument aucun doute sur le fait que cette campagne doit aussi se comprendre comme une forme de punition collective de l’agence et de tentative de dissuasion de l’agence. (...)

    #UNRWA

    • L’Unrwa dans la tourmente : réactions dans le camp de réfugiés de Qalandya, en Cisjordanie
      28 janvier 2024 - 20h30 -RFI
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240128-en-direct-gaza-onu-exhorte-%C3%A0-garantir-la-poursuite-op%C3%A9rations

      L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, au cœur de l’aide humanitaire à Gaza, a annoncé vendredi s’être séparée de plusieurs employés accusés d’être impliqués dans l’attaque du 7 octobre 2023. Depuis, des pays ont annoncé la suspension de leurs financements à l’agence, la mettant directement en péril, ainsi que ses bénéficiaires.

      Notre correspondante à Ramallah, Alice Froussard, revient du camp de réfugiés de Qalandya, coincé derrière le mur de séparation entre Jérusalem et Ramallah, en Cisjordanie. Pour la plupart des réfugiés, explique-t-elle, cette annonce a fait l’effet d’une douche froide. L’Unrwa est une bouée de secours, alors que nous sommes déjà sous occupation, que nos ancêtres ont été chassés de chez eux, voilà ce que disent la plupart des Palestiniens rencontrés.

      Sur place, à l’entrée du camp, on aperçoit les écoles bleues et blanches, gérées par l’agence des Nations unies. C’est elle qui est en charge de l’éducation, mais aussi du système de santé, de l’aide d’urgence, des services sociaux, des infrastructures ou encore de la micro-finance pour les réfugiés palestiniens.

      Dans les ruelles minuscules, un habitant, Khaled, la cinquantaine, montre sa carte de réfugié, un statut qui se transmet de générations en générations. L’homme parle de l’office onusien comme de la seule structure qui peut lui garantir un possible droit au retour. Si l’agence vient à disparaitre, c’est ce statut qui pourrait être menacé.

      Mais ce qui revient le plus, chez les habitants de Qalandya, ce sont leurs pensées aux Gazaouis : comment vont-ils s’en sortir sans l’Unrwa ?, demandent-ils. Dans cette bande de terre sous blocus, ravagée par la guerre, l’organisme des Nations unies est en effet le principal acteur humanitaire.

    • Précision : la France n’a pas annoncé suspendre ses versements. Elle a fait un communiqué ambigüe qui dit qu’elle a déjà versé sa subvention du semestre en cours et qu’elle n’avait pas prévu d’autre versement d’ici la deuxième moitié de l’année.

      Le compte UNRWA Parners salue d’ailleurs l’annonce de la France :
      https://twitter.com/UNRWAPartners/status/1751631361557881050

      Nous accueillons positivement la décision de @francediplo de ne pas suspendre son soutien à @UNRWA

      Nous nous tenons prêts à l’informer, comme tous nos partenaires, des efforts soutenus menés par l’Agence afin de respecter les principes humanitaires de neutralité et transparence🇫🇷

      (Le compte UNRWA Parners n’a pas de check bleu de vérification, mais il est suivi par le compte officiel de l’UNRWA, je suppose donc que c’est un compte légitime.)

      Par contre, vu ce qui se raconte massivement sur les réseaux, France Diplo aurait tout de même intérêt à produire un communiqué clarifiant sa position.

  • De plus en plus de voix soulignent que les pays qui ont coupé leur financement à l’UNRWA le lendemain même de l’ordonnance de la cour internationale sont certainement en train de participer elles-mêmes au crime de génocide.

    J’aurais même tendance à penser que c’est là la réponse des amis d’Israël à l’ordonnance de la cour. C’est plus qu’un « contrefeu » destiné à détourner l’attention : au contraire, c’est ce qu’en anglais on nomme « power move » (An aggressive action taken to demonstrate power and dominance.) Montrer que la décision de la cour non seulement n’aura aucun effet pratique pour les Palestiniens (les médias ne cessent déjà de répéter que l’ordonnance est inutile, parce qu’elle sera sans effet), mais qu’au contraire plus on ira dans sur cette voie (de la justice internationale) et plus les Palestiniens souffriront.

  • UNRWA’s lifesaving aid may end due to funding suspension
    27 January 2024 | UNRWA
    From Philippe Lazzarini, UNRWA Commissioner General
    https://www.unrwa.org/newsroom/official-statements/unrwa%E2%80%99s-lifesaving-aid-may-end-due-funding-suspension

    AMMAN, 27 January 2024- “Nine countries have as of today temporarily suspended their funding to UNRWA. These decisions threaten our ongoing humanitarian work across the region including and especially in the Gaza Strip.  

    “It is shocking to see a suspension of funds to the Agency in reaction to allegations against a small group of staff, especially given the immediate action that UNRWA took by terminating their contracts and asking for a transparent independent investigation. The United Nations Office of Internal Oversight Services (OIOS), the highest investigative authority in the UN system, has already been seized of this very serious matter.  

    “UNRWA is the primary humanitarian agency in Gaza, with over 2 million people depending on it for their sheer survival.   Many are hungry as the clock is ticking towards a looming famine. The Agency runs shelters for over 1 million people and provides food and primary healthcare even at the height of the hostilities. 

    “In its ruling yesterday, the International Court of Justice ordered that “Israel must take immediate and effective measures to enable the provision of urgently needed basic services and humanitarian assistance to address the adverse conditions of life faced by Palestinians in the Gaza Strip”. These measures are aimed at preventing irreparable damage to the rights of Palestinians. (...)

    #UNRWA

  • Middle East Eye sur X : https://twitter.com/MiddleEastEye/status/1751314781368365197

    The following 𝐬𝐞𝐯𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐮𝐧𝐭𝐫𝐢𝐞𝐬 have suspended Unrwa funding based on Israeli claims that 12 of the agency’s 30,000 employees took part in Hamas attacks:
    🇺🇸 US
    🇨🇦 Canada
    🇬🇧 UK
    🇫🇮 Finland
    🇦🇺 Australia
    🇮🇹 Italy
    🇳🇱 Netherlands

    🇳🇴 Norway and 🇮🇪 Ireland said they would not follow suit.

    Switzerland said no decision till accusations are clarified.

    𝐔𝐧𝐫𝐰𝐚 𝐟𝐚𝐜𝐭𝐬:

    • It has 30,000 employees, 13,000 of which are in Gaza.

    • Most of them are Palestine refugees and a small number of international staff.

    • In Gaza, it runs 183 schools, 22 health facilities and seven women’s centres, among several other facilities.

    • Its schools are attended by 286,645 students in Gaza, while its medical facilities have 3.4 million average visits per year, according to UN data

    #complices #génocide

  • Série Le projet Nellie Bly - Axelle Mag
    https://www.axellemag.be/serie/le-projet-nellie-bly

    Le #projet_Nellie_Bly, développé par #axelle, souhaite outiller les journalistes, les étudiant·es et toutes les personnes intéressées par le traitement médiatique des #violences_envers_les_femmes.

    Comment raconter les multiples violences dont les femmes sont victimes ?
    Quel vocabulaire, quelles pratiques, entre journalistes, avec associations de terrain, avec les femmes ?
    Comment mettre un terme à la maltraitance médiatique des violences envers les femmes et comment utiliser, enfin, des mots justes ?

    Femmes journalistes face au #sexisme

    https://soundcloud.com/axellemag/femmes-journalistes-face-au-sexisme

    Le premier webinaire, « Vie ma vie de femme journaliste », organisé dans le cadre du projet Nellie Bly, a été préparé et animé par Camille Wernaers, journaliste et formatrice à axelle magazine, le 27 avril 2021.

    Nous y interrogeons le sexisme que subissent de nombreuses femmes journalistes, les stratégies qu’elles ont trouvé pour y faire face ... et pour le pulvériser. Deux femmes passionnantes dressent pour nous des constats et pointent des outils de résistance précieux. #pulvériser_le_sexisme

    Nos invitées sont :
    • Lise Ménalque, doctorante à l’Université Libre de Bruxelles et assistante à l’école universitaire de journalisme de Bruxelles. Elle travaille sur les #rapports_sociaux_de_genre dans les processus de #féminisation de la profession de journaliste en Belgique francophone.
    • Sarah Frères, journaliste, spécialiste des thématiques Nord-Sud et des migrations. Elle travaille pour le magazine Imagine Demain le monde.

  • « Le généticien Axel Kahn n’avait pas de PCR de moins de 72h en revenant de Bruxelles à Paris comme c’est la loi, selon le Canard. "Je m’en fous", a lancé le professeur au policier qui l’a laissé passer. Les règles, c’est pour les autres ! »
    #COVID19france #PCR

    Toujours la même chose "Faites ce que je dis pas ce que je fais"

    « La caste. Elle vous méprise, elle vous malmène, elle vous exploite. Elle est l’ennemie. »
    https://twitter.com/MFrippon/status/1387113509306224640

    • « c’est plus des casseroles, c’est une batterie de cuisine... »
      https://twitter.com/paul_denton/status/1387113300589154308
      Don de corps à la science : un charnier au coeur de Paris : qui savait ?

      https://www.franceinter.fr/scandale-du-centre-du-don-des-corps-de-paris-qui-savait

      Axel Kahn

      Généticien de renom, ancien membre éminent du Conseil national d’éthique, Axel Kahn a présidé l’université Paris-Descartes entre 2007 et 2011.

      Le professeur Alexandre Mignon, qui a cofondé avec le Pr Tesnière le laboratoire de simulation chirurgicale Ilumens dans les locaux du Centre du don des corps en 2012, certifie à la cellule investigation de Radio France avoir prévenu Axel Kahn, dont il est proche, de dysfonctionnements majeurs qu’il avait constatés au CDC au cours de l’année 2011. « J’ai dit à Axel Kahn que j’avais vu des corps conservés dans des conditions catastrophiques, déplorables. Et que j’avais été témoin de sorties de corps à l’extérieur de l’université [pour du trafic], ce qui est extrêmement choquant », affirme Alexandre Mignon.

      Au sujet des déclarations du Pr Mignon, Axel Kahn est formel et nous répond par mail, le 12 mars 2020 : « Tel n’est pas le cas, dans mon souvenir. Alexandre Mignon m’a longuement téléphoné le 8 mars. Je lui ai confirmé que je n’avais eu aucune information, même de sa part, sur ce sujet. Compte tenu de ma sensibilité aux problèmes éthiques (…), il apparaît invraisemblable que j’ai ’oublié’ une telle info. »

      Quelques jours plus tôt, le 27 février, #Axel_Kahn nous avait affirmé au téléphone n’avoir jamais été alerté sur la situation du Centre du don des corps si ce n’est une fois, pour « un problème d’émanations de formol ». Par ailleurs, Axel Kahn soutient n’avoir jamais visité le CDC durant son mandat de président de Paris-Descartes. « L’Université s’étend sur 275 000 m², je ne suis pas allé partout », dit-il. Le généticien nous a expliqué que le Centre du don des corps n’avait « pas un grand intérêt pour l’enseignement (…). C’est assez ésotérique pour moi qu’il y ait de la recherche anatomique. L’anatomie n’a plus vraiment d’intérêt. Je regardais ça de loin… ».

      https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/don-de-corps-a-la-science-un-charnier-au-coeur-de-paris_2108389.html

    • Après la découverte de la conservation indigne des dépouilles à l’université Paris-Descartes, une enquête administrative a été diligentée. « Libération » a pu consulter le rapport de 90 pages dans son intégralité, dévoilant les entorses à l’éthique des préparateurs et une guerre de pouvoir au sein de la faculté.

      Dans les lieux désormais déserts, les stigmates d’un passé maudit se nichent dans chaque recoin : les carreaux fêlés, quelques traces rougeâtres sur le sol usé, des coulées qui suintent le long d’une canalisation ou l’usure qui grignote les murs. Les tables de dissection sont recouvertes de linceuls bleus. Un squelette hante toujours le débarras et des os sont stockés dans de vieilles boîtes en carton. Le Centre du don des corps (CDC) de Paris-Descartes, dans le VIe arrondissement de la capitale, a fermé ses portes en novembre 2019 après que l’Express a révélé « un charnier » entre les murs : des dépouilles entremêlées sur des chariots, des têtes moisies, des membres putréfiés et d’autres abîmés par des rongeurs… Ces descriptions ont mis fin à des années d’omerta dans le « temple de l’anatomie…

      https://www.liberation.fr/societe/police-justice/scandale-du-don-des-corps-autopsie-des-responsabilites-20210428_FH5OS5A56

  • La santé mentale est un enjeu crucial des migrations contemporaines

    Si la migration est source d’espoirs liés à la découverte de nouveaux horizons, de nouveaux contextes sociaux et de nouvelles perspectives économiques, elle est également à des degrés divers un moment de rupture sociale et identitaire qui n’est pas sans conséquence sur la santé mentale.

    #Abdelmalek_Sayad, l’un des sociologues des migrations les plus influents de ces dernières décennies, a défini la condition du migrant comme étant suspendu entre deux mondes parallèles. #Sayad nous dit que le migrant est doublement absent, à son lieu d’origine et son lieu d’arrivée.

    Il est, en tant qu’émigrant, projeté dans une condition faite de perspectives et, très souvent, d’illusions qui l’éloignent de son lieu d’origine. Mais le migrant est tout aussi absent dans sa #condition ^_d’immigré, dans les processus d’#adaptation à un contexte nouveau et souvent hostile, source de nombreuses #souffrances.

    Quelles sont les conséquences de cette #double_absence et plus largement de cette transition de vie dans la santé mentale des migrants ?

    Migrer implique une perte de #capital_social

    Migrer, c’est quitter un #univers_social pour un autre. Les #contacts, les #échanges et les #relations_interpersonnelles qui soutiennent chacun de nous sont perturbés, fragmentés ou même rompus durant cette transition.

    Si pour certains la migration implique un renforcement du capital social (ou économique), dans la plupart des cas elle mène à une perte de capital social. Dans un entretien mené en 2015, un demandeur d’asile afghan souligne cette #rupture_sociale et la difficulté de maintenir des liens avec son pays d’origine :

    « C’est très difficile de quitter son pays parce que ce n’est pas seulement ta terre que tu quittes, mais toute ta vie, ta famille. J’ai des contacts avec ma famille de temps en temps, mais c’est difficile parce que les talibans détruisent souvent les lignes de téléphone, et donc, c’est difficile de les joindre. »

    Pour contrer ou éviter cette perte de capital social, de nombreux #réseaux_transnationaux et organisations d’immigrants dans les pays d’accueil sont créés et jouent dans la vie des migrants un rôle primordial.

    À titre d’exemple, la migration italienne d’après-guerre s’est caractérisée par une forte structuration en #communautés. Ils ont créé d’importants organisations et réseaux, notamment des organisations politiques et syndicales, des centres catholiques et culturels, dont certains sont encore actifs dans les pays de la #diaspora italienne.

    L’#environnement_social et la manière dont les sociétés d’arrivée vont accueillir et inclure les migrants, vont être donc des éléments clés dans la #résilience de ces populations face aux défis posés par leur trajectoire de vie et par leur #parcours_migratoire. Les migrants peuvent en effet rencontrer des situations qui mettent en danger leur #santé physique et mentale dans leur lieu d’origine, pendant leur transit et à leur destination finale.

    Cela est particulièrement vrai pour les migrants forcés qui sont souvent confrontés à des expériences de #détention, de #violence et d’#exploitation susceptibles de provoquer des #troubles_post-traumatiques, dépressifs et anxieux. C’est le cas des centaines de milliers de réfugiés qui fuient les #conflits_armés depuis 2015, principalement dans les régions de la Syrie et de l’Afrique subsaharienne.

    Ces migrants subissent des #violences tout au long de leur parcours, y compris la violence des lois de l’asile dans nos sociétés.

    L’environnement social est une des clés de la santé mentale

    Dans son document d’orientation « Mental health promotion and mental health care in refugees and migrants », l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique l’#intégration_sociale comme l’un des domaines d’intervention les plus importants pour combattre les problèmes de santé mentale dans les populations migrantes.

    Pour l’OMS, la lutte contre l’#isolement et la promotion de l’#intégration sont des facteurs clés, tout comme les interventions visant à faciliter le relations entre les migrants et les services de soins, et à améliorer les pratiques et les traitements cliniques.

    Cependant, l’appartenance à des réseaux dans un environnement social donné est une condition essentielle pour le bien-être mental de l’individu, mais elle n’est pas suffisante.

    Le philosophe allemand #Axel_Honneth souligne notamment que la #confiance_en_soi, l’#estime_de_soi et la capacité à s’ouvrir à la société trouvent leurs origines dans le concept de #reconnaissance. Chaque individu est mu par le besoin que son environnement social et la société, dans laquelle il ou elle vit, valorisent ses #identités et lui accordent une place comme #sujet_de_droit.

    Les identités des migrants doivent être reconnues par la société

    À cet égard, se construire de nouvelles identités sociales et maintenir une #continuité_identitaire entre l’avant et l’après-migration permet aux migrants de diminuer les risques de #détresse_psychologique.

    https://www.youtube.com/watch?v=oNC4C4OqomI&feature=emb_logo

    Être discriminé, exclu ou ostracisé du fait de ses appartenances et son identité affecte profondément la santé mentale. En réaction à ce sentiment d’#exclusion ou de #discrimination, maintenir une estime de soi positive et un #équilibre_psychosocial passe souvent parla prise de distance par rapport à la société discriminante et le #repli vers d’autres groupes plus soutenants.

    La #reconnaissance_juridique, un élément central

    Or ce principe de reconnaissance s’articule tant au niveau de la sphère sociale qu’au niveau juridique. Dans les sociétés d’accueil, les migrants doivent être reconnus comme porteurs de droits civils, sociaux et politiques.

    Au-delà des enjeux pragmatiques liés à l’accès à des services, à une protection ou au #marché_de_l’emploi, l’obtention de droits et d’un #statut_juridique permet de retrouver une forme de contrôle sur la poursuite de sa vie.

    Certaines catégories de migrants vivant soit en procédure pour faire reconnaître leurs droits, comme les demandeurs d’asile, soit en situation irrégulière, comme les « #sans-papiers », doivent souvent faire face à des situations psychologiquement compliquées.

    À cet égard, les sans-papiers sont presque totalement exclus, privés de leurs #droits_fondamentaux et criminalisés par la justice. Les demandeurs d’asile sont quant à eux souvent pris dans la #bureaucratie du système d’accueil durant des périodes déraisonnablement longues, vivant dans des conditions psychologiques difficiles et parfois dans un profond #isolement_social. Cela est bien exprimé par un jeune migrant kenyan que nous avions interviewé en 2018 dans une structure d’accueil belge :

    « Je suis arrivé quand ils ont ouvert le [centre d’accueil], et je suis toujours là ! Cela fait presque trois ans maintenant ! Ma première demande a été rejetée et maintenant, si c’est un “non”, je vais devoir quitter le territoire. […] Tous ces jours, les mois d’attente, pour quoi faire ? Pour rien avoir ? Pour devenir un sans-papiers ? Je vais devenir fou, je préfère me tuer. »

    Être dans l’#attente d’une décision sur son statut ou être dénié de droits plonge l’individu dans l’#insécurité et dans une situation où toute #projection est rendue compliquée, voire impossible.

    Nous avons souligné ailleurs que la lourdeur des procédures et le sentiment de #déshumanisation dans l’examen des demandes d’asile causent d’importantes #frustrations chez les migrants, et peuvent avoir un impact sur leur #bien-être et leur santé mentale.

    La migration est un moment de nombreuses #ruptures sociales et identitaires face auxquelles les individus vont (ré)agir et mobiliser les ressources disponibles dans leur environnement. Donner, alimenter et construire ces ressources autour et avec les migrants les plus vulnérables constitue dès lors un enjeu de #santé_publique.

    https://theconversation.com/la-sante-mentale-est-un-enjeu-crucial-des-migrations-contemporaines

    #santé_mentale #asile #migrations #réfugiés

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  • Kurz und Seehofer setzen auf die „Achse der Willigen“

    Beim Treffen von Kanzler Kurz mit dem deutschen Innenminister Seehofer betonte man erneut die Priorität des EU-Außengrenzschutzes. In Italien dürfte man einen neuen Partner gefunden haben.

    Man war sich einig. Echten Widerspruch zwischen diesen beiden Herren gab es nicht. Bundeskanzler Sebastian Kurz (ÖVP) kam am Mittwoch in Berlin mit Deutschlands Innenminister Horst Seehofer (CSU) zusammen. Hauptthemen waren die Bereiche Migration und Zuwanderungspolitik. Seehofer und Kurz betonten bei ihrem Presse-Statement zu Mittag die langjährige gute Zusammenarbeit - schon in verschiedenen Funktionen zuvor.

    Der deutsche Innenminister sicherte Kurz zu, das österreichische Bemühen um einen stärkeren EU-Außengrenzschutz zu unterstützen. Österreich wolle während der anstehenden Ratspräsidentschaft bei diesem Thema „aufs Tempo drücken“, wie Kurz meinte.

    Gemeinsam habe man auch über die immer stärker frequentierte Migrationsroute über Albanien gesprochen. Sowohl Österreich als auch Deutschland wollen mit weiteren Polizeibeamten helfen, damit „diese Länder diese große Aufgabe wahrnehmen können“, wie Seehofer meinte. Es sei wichtig, nicht wie im Jahr 2015 zu warten, bis die Katastrophe vorhanden ist, sondern rechtzeitig gegenzusteuern, ergänzte Kurz.
    Neue Achse Berlin-Wien-Rom

    In Italien scheint man einen Verbündeten in den gemeinsamen Zielen in der Migrationspolitik gefunden zu haben. Man sei an einer Achse Rom-Wien-Berlin durchaus interessiert. Das sei der Wunsch des neuen italienischen Außenminister Matteo Salvini, berichtete Seehofer von einem Telefonat mit dem rechten Lega-Politiker. Man wolle auf EU-Ebene intensiver zusammenarbeiten. Auch Kurz freue sich über die wachsende „Achse der Willigen“ und bemühte erneut die Flüchtlingskrise 2015/2016, als er sich noch relativ einsam als Gegner offener Grenzen sah.

    Italien will mit Österreich und Deutschland eine Initiative zur Reform des Dubliner Asylabkommens starten, das betonte der italienische Innenminister Matteo Salvini bei seiner Rede zur Flüchtlingsthematik am Mittwoch im Senat in Rom. „Das Dubliner Asylabkommen muss überwunden werden. Man hat versucht, uns Regeln aufzuzwingen, die Italiens Situation noch mehr erschwert hätte. Mit den Österreichern und den Deutschen werden wir der EU eine eigene Initiative vorschlagen“, kündigte Salvini, Chef der rechten Lega, in Rom an.
    Seehofer sieht sich ungerecht behandelt

    In Berlin war freilich auch der Konflikt innerhalb der Unionsparteien Gesprächsthema, auch wenn Seehofer auf den Streit mit Kanzlerin Merkel (CDU) über seinen Masterplan Migration ursprünglich nicht eingehen wollte. Er erklärte schließlich, innerhalb einer Woche eine Lösung finden zu wollen. Streitpunkt ist die mögliche Abschiebung von Migranten an der deutschen Grenze, die Seehofer fordert. Merkel ist hier zurückhaltender. Seine Abwesenheit beim heutigen Migrationsgipfel im Berliner Kanzleramt begründete der Innenminister mit einem Artikel einer Teilnehmerin, die seine Politik in die Nähe des Nationalsozialismus’ rücke. Das sei für Seehofer nicht hinnehmbar. Er habe schon vor langer Zeit bei der Kanzlerin deshalb angekündigt, dem Treffen fernbleiben zu wollen. Seehofer verwies auf seine Leistungen als Ministerpräsident in Bayern, wo er laut eigenen Angaben mehr Geld als die anderen Bundesländer zur Integration von Migranten und Flüchtlingen in die Hand genommen habe.

    Kurz betonte erneut, sich nicht in innenpolitische Fragen einmischen zu wollen. Selbst wenn Deutschland plane, Migranten an der Grenze zu Österreich abweisen zu wollen, werde man auf partnerschaftlicher Ebene eine Lösung finden. Schließlich praktiziere Österreich schon länger Teile jener Pläne, die in Deutschland gerade diskutiert werden.
    Kein Treffen mit US-Botschaft in Berlin

    Ein mit dem umstrittenen US-Botschafter Richard Grenell im Anschluss an das Treffen mit Seehofer geplantes Mittagessen wurde aus Termingründen abgesagt, wie es aus der Botschaft hieß. Grenell hatte durch ein Interview mit der rechtskonservativen US-Internetseite Breitbart scharfe Kritik in Deutschland ausgelöst. Darin betonte er, dass er andere Konservative in ganz Europa stärken wolle - was als Einmischung empfunden wurde. Auch die Einladung zum Mittagessen für den Kanzler hatte in Deutschland für Befremden gesorgt. Grenell hatte sich auf Breitbart als „Fan“ von Kurz bezeichnet.

    Am Dienstag hatte Kurz bereits mit Deutschlands Bundeskanzlerin Angela Merkel (CDU) im Kanzleramt gesprochen. Dabei ging es ebenfalls unter anderem um die bevorstehende EU-Ratspräsidentschaft Österreichs, die am 1. Juli beginnt und Migrationsthemen.

    https://www.diepresse.com/5446156/kurz-und-seehofer-setzen-auf-die-achse-der-willigen

    #axe #axe_de_la_volonté (?) #migrations #réfugiés #frontières #Italie #Allemagne #Autriche #anti-migrations #anti-réfugiés #Sebastian_Kurz #Horst_Seehofer

    ping @isskein @karine4

  • Covid-19 : Axel Kahn dénonce « la brochette d’abrutis qui disent que rien ne se passe »
    https://www.franceculture.fr/sciences/covid-19-axel-kahn-denonce-la-brochette-dabrutis-qui-disent-que-rien-n

    Ce mardi matin, vous avez dénoncé sur Twitter « la brochette d’abrutis qui se répand sur les plateaux pour affirmer qu’il n’y a pas de reprise épidémique ». Pourquoi ce coup de gueule aujourd’hui ? Et qui visez-vous en particulier ?

    D’abord, je vise la brochette d’abrutis qui disent que rien ne se passe, alors que le nombre de morts a été multiplié par 6 à 7 depuis deux mois, que le pourcentage des personnes contaminées a été multiplié par trois et que les réanimations dans toute la France, en moyenne, sont remplies à entre 25 et 40% à Marseille et 25% à Paris de malades atteints de la Covid.

    Il s’agit donc d’une évidence. Après, on peut tout discuter. Mais discuter qu’il y a un phénomène de reprise épidémique qui a provoqué ces paramètres totalement indiscutables ne peut être le résultat d’un certain degré d’abrutissement. Mon propos n’est pas si méchant que cela.

    alors dénonciation sur @seenthis aussi !

    #Axel_Kahn #abrutis #Covid-19

  • NAMEN FÜR DIE WISSMANNSTRASSE - taz.de
    https://taz.de/Diskussion-um-Strassennamen/!5713124

    Eigentlich ist es für alle ein gut sichtbarer und erhellender Kontrast und macht die angestrebte Straßenumbenennung zur kontraproduktiven Zeitverschwendung. Die grossartige Werkstatt der Kulturen, Ort der Begegnung und Völkerverständigung, wo sich gemeinsam an Musik und anderen Kulturereignissen gefreut wird, befindet sich in einer Strasse, die nach einem kaiserzeitlichen Kolonialverbrecher heißt. Diese NIcht-Zufälligkeit öffnet Verstand und Herzen schon beim Lesen der Adresse und sollte beibehalten werden.

    Anderswo kann eine Straßenumbenennug durchaus Sinn ergeben. Als im Jahr 2008 ein Teil der alten #Kochstraße im historischen Berliner Zeitungsviertel in #Rudi-Dutschke-Straße umbenannt wurde, entstand ein ähnlich erhellender Widerspruch, denn auf einmal befand sich die Adresse des Axel-Springer-Verlags in der nach ihrem größten Widersacher benannten Straße, für dessen zu frühen Tod die Hetze des Verlags mit verantwortlich ist. Durch umfangreiche Baumaßnahmen wurde der Haupteingang des Verlags dann technisch an die Zimmerstraße und postalisch an den bereits 1996 nach #Axel-Springer-Straße umbenannten Teil der Kreuzberger #Lindenstraße verlegt.

    Der Axel-Springer-Verlag hat die Geschichte damit in eine für Berlin typische Stadtposse verwandelt, wie sie Klein-Kleckersdorf nicht besser hinbekommen hätte. Auf diese gefährlich kleingeistige Ebene begeben sich die Verfechter einer Wissmannstraßenumbenennung und riskieren, voll guten Glaubens und ehrlicher Absichten da zu landen, wo die Mohrenstraßenbekämpfer bereits angekommen sind.

    Alle streiten vereint im Kampf gegen die Flügel von ihnen selbst errichteter Windmühlen. Das ist nicht schlimm, aber ein wenig traurig kann einen die verlorene Zeit schon stimmen, auf deren Suche sich in späteren Jahren die weniger bornierten und dann aus Erfahrung klug gewordenen Freiheitskämpfer begeben werden.

    NAMEN FÜR DIE WISSMANNSTRASSE

    30. 9. 2020 - Die Vorauswahl Im Zuge der Umbenennung der Neuköllner Wissmannstraße hat die Jury am Montagabend drei Namen präsentiert, die sie aus mehr als 400 eingereichten Vorschlägen ausgewählt hat. Nduna Mkomanile (?–1906) war eine Widerstandkämpferin im Maji-Maji-Aufstand (heutiges Tansania), sie wurdeWissmannstraße von den deutschen Kolonialisten als einzige Frau gehängt. Lucy Lameck (1934–1993) war die erste Frau im tansanischen Regierungskabinett. Fasia Jansen (1929–1997) war eine afrodeutsche Liedermacherin und Friedensaktivistin.

    Die Jury Zur Jury gehören drei AnwohnerInnen der Straße, der Leiter des Museums Neukölln, Udo Gößwald, der Kulturwissenschaftler Bernd Kessinger sowie Mnyaka Sururu Mboro vom Verein Berlin Postkolonial und Anette Heit von Oyoun (Ex-Werkstatt der Kulturen). Die Namensvorschläge werden nun den Mitgliedern des Bildungsausschusses vorgestellt. (sum)

    #Berlin #Neukölln #Wissmannstraße #Straßenumbenennung

  • Écologiser les conseils municipaux
    https://topophile.net/savoir/ecologiser-les-conseils-municipaux

    Tribune. Suite à l’élection de maires écologistes dans plusieurs grandes villes de France comme Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Grenoble, Tours, Poitiers, etc. le philosophe Thierry Paquot appelle à écologiser les conseils municipaux et à repenser l’organigramme autour de prérogatives transversales : l’urbanité, le bien vivre, l’hospitalité, le quotidien urbain, l’entraide, etc. La victoire des écologistes aux municipales... Voir l’article

    • Oui, un maire à son deuxième mandat et qui a des visées plus hautes désormais...
      C’était des bruits, ça devient petit à petit plus concret...
      Ici une rencontre récente de Piolle avec Mélenchon...

      Merci @JLMelenchon pour l’accueil. Notre pays doit relever d’immenses défis. Identifions nos convergences, travaillons. Notre objectif est commun : gagner et changer la vie, pour la justice sociale et climatique. Notre adversaire est commun : Macron et la droite.

      https://twitter.com/EricPiolle/status/1296845806478282755

      #Piolle #Eric_Piolle #France_insoumise #Mélenchon #EELV #Verts #Les_Verts

    • Éric Piolle, maire EELV de Grenoble, présenté par les médias comme l’adversaire de la ligne libérale de Yannick Jadot chez les Verts. Lui et Jean-Luc Mélenchon ont déambulé à travers les stands avant de monter ensemble sur scène. Le député de Marseille a réaffirmé le combat des insoumis contre la loi du marché. Le tribun a aussi rappelé que les insoumis n’étaient pas seulement « contre » un système. Mais bien également « pour » un programme. Le leader des insoumis a aussi rappelé que l’écologie populaire portait la défense des biens communs : l’air, l’eau, la science, etc., et que ces combats rassemblaient largement le peuple. Il a enfin redit l’attachement des insoumis aux concepts de République et de Nation.

      Éric Piolle a affirmé un même attachement à ces deux concepts et a rappelé qu’il avait été un soutien engagé de Jean-Luc Mélenchon lors de l’élection présidentielle de 2017. Le maire de Grenoble a expliqué vouloir rassembler un arc humaniste tout en affirmant très clairement : « Si nous voulons transformer le pays, nous le transformerons pas avec les 10% d’en haut (…) mais pas non plus juste avec ceux qui sont bien installés, qui viennent me voir et qui me disent : « Ok Éric, on comprend ton projet politique, tu es radical, ok, on est d’accord pour y aller, mais qu’est-ce que tu fais là avec l’extrême gauche, c’est quoi le problème ? ». Et moi je leur dis : « Les amis, c’est juste que je ne changerai pas le monde avec vous. Voilà. Nous changerons le monde ensemble, avec ceux qui sont insoumis, avec ceux qui s’indignent, avec ceux qui ont dans leurs tripes l’envie et le désir de changer le monde. » Le message a sans doutes été bien reçu chez les insoumis.

      https://linsoumission.fr/2020/08/21/piolle-eelv-aux-amfis-nous-changerons-le-pays-avec-ceux-qui-sont-insou

    • #Mélenchon et Piolle s’affichent ensemble pour plaider le dialogue entre LFI et EELV

      Le chef de file de LFI et le maire EELV de Grenoble ne veulent pas se voir comme des concurrents et évoquent un rapprochement

      Ne pas se voir comme des « concurrents ». Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, et le maire EELV de Grenoble, Eric Piolle, ont ensemble plaidé le dialogue, vendredi aux Amphis d’été des Insoumis à Châteauneuf-sur-Isère (Drôme).

      Les deux hommes se sont entretenus en privé à l’arrivée de l’écologiste avant de traverser ensemble les stands de l’événement et de prendre la parole sur scène, devant les militants Insoumis.
      « Savourer ce sur quoi on est d’accord »

      Jean-Luc Mélenchon a salué en Eric Piolle un « ami » et « l’un des porte-parole les plus notoires » d’EELV, déclarant que « sa présence ici a une signification » : « Il faut aller à l’essentiel, certes discuter sur les désaccords mais aussi savourer ce sur quoi on est d’accord ».

      EELV a remporté plusieurs grandes villes aux élections municipales en juin, tandis que le poids de LFI, très discrète dans la campagne, a été faible. Jean-Luc Mélenchon a cependant envoyé plusieurs signaux, ces dernières semaines, sur une probable candidature à la présidentielle de 2022.

      Eric Piolle, un contrepoids aux ambitions de l’eurodéputé Yannick Jadot

      Très applaudi à son arrivée, Eric Piolle, dont la majorité est composée d’Insoumis, a quant à lui rappelé : « si nous avons gagné à Grenoble en 2014, c’est que nous avions la conviction que l’envie de faire ensemble dépassait tout ». « Ce poids, je veux aujourd’hui le mettre au service d’une ambition collective qui aille encore plus loin que ce que tu as fait en 2017 » (lorsque le leader Insoumis avait récolté 19,58 % des voix), a lancé l’édile grenoblois.

      « Si nous voulons transformer le pays, nous le ferons » avec les « foules qui se sont alors levées », a plaidé Eric Piolle. Celui-ci multiplie les apparitions médiatiques depuis quelques mois, apportant un contrepoids au sein d’EELV aux ambitions de l’eurodéputé Yannick Jadot, jugé trop libéral par LFI.
      Une alliance dans au moins quatre régions pour les élections de 2021 ?

      Jean-Luc Mélenchon a affirmé que les Insoumis seraient importants dans les prochaines échéances : « On a besoin de leur capacité d’indignation ». « Certes, nous avons une dette à l’égard du courant historique de l’écologie politique, mais de votre côté, vous ne pouvez pas faire comme si tout vous était réservé », a-t-il insisté.

      Eric Piolle a proposé qu’EELV et LFI « fassent la démonstration qu’ensemble on peut gagner » en s’alliant dans quatre régions pour les élections de 2021. « Piolle est la seule personne (à EELV) qui dit que c’est possible », s’est réjoui Jean-Luc Mélenchon, qui veut cependant aller plus loin : « Il y a 13 régions, nous sommes pour que ce soit la même chose partout ».

      https://www.20minutes.fr/politique/2843939-20200821-melenchon-piolle-affichent-ensemble-plaider-dialogue-entr

    • Pendant ce temps là, à droite, Bruno Retailleau sera candidat à une primaire dans la course à la présidentielle.
      https://twitter.com/BrunoRetailleau/status/1297116992265244674
      Xavier Bertrand se prépare aussi à l’élection présidentielle de 2022 mais, lui, se refuse à l’idée de se plier à une quelconque primaire. selon le Canard il a dit dans « Corse-Matin » 10/08 : « Je ne veux plus de filtre entre le peuple et moi, et je ne me soumettrai pas à des règles fixées par les partis politiques. » Xavier et Jean-Luc, c’est un peu kif-kif bourricot.
      #dans_les_starting_bloks

    • Xavier et Jean-Luc, c’est un peu kif-kif bourricot

      J’essaie, mais j’y arrive pas.
      Je bute par exemple, c’est juste pour illustrer et pour dire qu’il y a des choses qui font que j’y arrive pas au « kif-kif », et donc par exemple, d’un côté, t’as un type qui a été au pouvoir, et qui a démontré sa capacité de nuisance, de l’autre, il a eu des postes de pouvoir et il n’a pas démontré de telle capacité. D’un côté, il y en a un qui explique qu’il veut un programme de droite, privatisation des profits, socialisation des pertes. De l’autre, un type qui parle collectif et progrès humain.

      Après, je comprends. Il y a un cadre institutionnel, et si tu souhaites prendre le pouvoir, t’es bien obligé de t’y soumettre... et de faire avec ses contraintes.

    • Et cet article du Figaro...

      Les folies des nouveaux maires écolos : leurs obsessions, leur idéologie, leurs dégâts

      Élus en juin avec des taux d’abstention records, ils se sont empressés d’imprimer leur marque sur la vie quotidienne de leurs administrés. #Transports, #urbanisme, #alimentation, #rapports_hommes-femmes : pas un domaine n’échappe à leur ardeur réformatrice. Florilège.

      Vite, vite, vite ! Les nouveaux maires estampillés #EELV (Europe Écologie Les Verts) de #Lyon, #Bordeaux, #Strasbourg ou #Besançon, mais aussi leurs collègues de gauche écolo-compatibles de #Marseille ou de #Rennes n’ont pas perdu une minute pour engager le « changement de modèle » dont ils rêvent. Malgré ou parfois grâce à la crise sanitaire, à l’instar d’Anne Hidalgo qui a chassé les voitures de plusieurs grands axes parisiens au nom de la lutte contre le coronavirus, ils ont profité de leurs premières semaines de mandat pour modifier la physionomie de leur ville. C’est que le temps presse : quand on caresse des projets aussi ambitieux que, par exemple, l’autosuffisance énergétique et alimentaire - l’objectif d’Anne Vignot pour Besançon - six ans risquent de ne pas suffire.

      La politique est d’abord affaire de messages. La maire de Paris y avait déclaré l’ « état d’urgence climatique » en 2019. Pierre Hurmic, à Bordeaux, et Jeanne Barseghian, à Strasbourg, l’ont imitée dès leur prise de fonction, et la plupart de leurs collègues écolos ont suivi. Le concept ne repose sur aucune base juridique. Il vise simplement à légitimer une restriction des libertés individuelles au nom d’un intérêt proclamé supérieur. « Défendre une limitation des libertés au nom du changement climatique n’est pas liberticide », a résumé, fin août, devant les Verts, Manon Aubry, ex-tête de liste aux européennes d’une France insoumise qui rivalise de zèle écologiste avec EELV. Le secrétaire national du parti écolo David Cormand a approuvé.

      “Assemblées citoyennes”

      Mais rien n’énerve plus les écologistes que d’être traités de « Khmers verts » . Ne sont-ils pas des apôtres de la « démocratie participative » ? Dans les municipalités qu’ils ont conquises, il n’est question que d’ « assises du pouvoir partagé » (Bordeaux), d’ « assemblées citoyennes » (Besançon) et de « codécision » (Poitiers), de référendums et de « droit de pétition » ou d’ « interpellation citoyenne » . En plus de cette panoplie, Anne Vignot va doter Besançon d’un conseil de scientifiques et d’experts, sur le modèle du Giec (Groupement intergouvernemental d’experts sur les évolutions du climat), appelé à se prononcer sur « tous les projets de la ville » . Elle compte notamment sur lui pour mener à bien le projet d’écoquartier qui doit remplacer les jardins des Vaîtes. Elle le portait déjà au sein de la majorité précédente en tant qu’adjointe à l’environnement, mais il est contesté par… plus écolo qu’elle ! L’avis des experts primera car, a prévenu la maire, « ça serait quand même aberrant que l’on prenne des décisions justes parce que l’on aime bien avoir des jardins autour de soi ! »

      À Tours, Emmanuel Denis n’a consulté personne quand il a interdit les voitures, mi-août, sur le pont Wilson, qui enjambe la Loire dans le centre-ville. Tollé de l’opposition, que le nouveau maire a traitée par le mépris : « C’est le vieux monde qui résiste ! » L’arrêté a été pris pour trois mois, à titre expérimental, mais Emmanuel Denis envisage déjà d’y installer les villages du marché de Noël cet hiver. Des mesures comparables ont été prises cet été dans toutes les villes écolos, sans concertation véritable.

      Quand les commerçants ont protesté, on leur a répondu « expérimentation » ! Et l’expérience n’en finit jamais, comme à Annecy, où le maire écolo sans étiquette François Astorg vient de prolonger la période-test pour des pistes cyclables, au grand dam des ambulanciers qui dénoncent des ralentissements préjudiciables à leurs patients. La méthode Piolle fait des émules. Seul maire écolo d’une ville de plus de 120.000 habitants élu dès 2014, Éric Piolle a déployé à Grenoble des « autoroutes à vélo » à un rythme à faire pâlir de jalousie Anne Hidalgo avec ses « corona pistes » .

      Les maires écologistes ont beau se revendiquer champions du « pluralisme » , ils répugnent à partager les vrais leviers de pouvoir, au niveau de la municipalité comme de la métropole quand ils y sont majoritaires. Pierre Hurmic à Bordeaux, Grégory Doucet à Lyon ou, encore, Jeanne Barseghian à Strasbourg n’ont attribué qu’à des proches les postes de décision stratégiques, notamment les délégations des intercommunalités. Ils ont aussi revisité les attributions de leurs adjoints et, surtout, leurs intitulés. Pour changer la réalité, changeons les mots ! Éric Piolle avait lancé le mouvement en se dotant notamment d’une « adjointe à la tranquillité publique et au temps de la ville » en lieu et place d’une adjointe à la sécurité. Ses émules l’ont parfois dépassé : « transition écologique » , « résilience » et « inclusion » sont partout à l’honneur.

      “Résilience alimentaire”

      À Marseille, où Michèle Rubirola a été élue grâce à un accord tardif avec EELV, l’organigramme municipal a des accents orwelliens : le premier adjoint est « en charge de l’action municipale pour une ville plus juste, plus verte et plus démocratique » et le portefeuille de la culture devient celui de « la culture pour tous et toutes » , entre autres exemples. À Strasbourg, la « ville résiliente » et la « ville inclusive » ont chacune leur adjointe. À Poitiers, Léonore Moncond’huy a une adjointe « à l’économie circulaire et à l’économie de proximité » . Bordeaux annonce la couleur avec une première adjointe « en charge des finances, du défi climatique et de l’égalité entre les femmes et les hommes » , une autre « chargée de la démocratie permanente, de la vie associative et de la gouvernance par l’intelligence collective » , un adjoint à « l’urbanisme résilient » , des conseillers municipaux délégués à la « sobriété du numérique » et la « résilience alimentaire » , à l’ « économie circulaire » , au « zéro déchet » et au développement d’une « monnaie locale ». À Annecy, François Astorg a lui aussi décidé de développer une monnaie locale « complémentaire et solidaire » .

      En attendant de donner de la consistance à leurs ambitions, les élus écolos se sont empressés de faire un grand ménage dans les projets de leurs prédécesseurs. Si ce n’est pas de la « décroissance » , concept difficile à vendre à une population qui voit venir l’explosion du chômage, ça y ressemble fort. À Lyon, le projet de bouclage du périphérique et le développement de l’aéroport de Saint-Exupéry sont officiellement abandonnés. Grégory Doucet l’a dit à la Tribune de Lyon avant même de s’installer dans son fauteuil de maire : « Ce que je souhaite, c’est qu’on puisse avoir en valeur absolue beaucoup moins de gens qui viennent à Lyon en avion. » Y compris la clientèle d’affaires internationale, qu’il assume de voir baisser. Plus question, donc, d’ouvrir les lignes prévues avec Montréal et Dubaï. Le nouveau maire aurait aussi voulu en finir avec le projet de LGV Lyon-Turin, qui doit permettre de supprimer des poids lourds au profit du rail, mais il n’en a pas le pouvoir. En revanche, il lui a suffi d’un trait de plume pour annuler le projet de construction de tours à la Part-Dieu de Gérard Collomb. Pierre Hurmic, lui, est allé jusqu’à décréter le gel de tous les programmes immobiliers. À Grenoble, la politique mise en œuvre par Éric Piolle s’est traduite par une dégringolade de près de 40 % des permis de construire des logements depuis 2014.

      À Tours, Emmanuel Denis a promis de ne pas renouveler le contrat qui lie la municipalité à la compagnie Ryanair et qui s’achève en 2021. Des militants de Greenpeace et d’Extinction Rebellion avaient bloqué l’accès à l’aéroport début juillet pour exiger l’arrêt des subventions « écocides » au transport aérien. À Besançon, Anne Vignot a pris position contre le projet de dédoublement de la RN57, qui contourne la ville. Elle entend « travailler avec le préfet » pour trouver des solutions alternatives, au premier rang desquelles « désynchroniser les heures de travail » . Y a qu’à… Toutes les villes « verdies » ont décrété un gel, plus ou moins rigoureux, de l’artificialisation des sols et un moratoire sur l’installation de grandes surfaces sur des terrains non bâtis.

      Haro contre la 5G

      L’objectif général est d’emmener les entreprises sur le chemin de la vertu environnementale, en alternant incitations et contrainte. À Strasbourg, Jeanne Barseghian va flécher sur la rénovation thermique et énergétique l’essentiel des 350 millions d’euros d’emprunt qu’elle a annoncés. À Lyon, Grégory Doucet réservera les aides de la ville aux entreprises qui réduiront leur empreinte carbone. Tous ces maires veulent choyer « l’économie sociale et solidaire » , que le programme de Pierre Hurmic, « Bordeaux respire ! » , promeut en tant qu’ « alternative à la privatisation des profits » .

      Tous, aussi, crient haro contre la 5G, cette technologie « qui sert à regarder du porno en HD dans les ascenseurs » selon Éric Piolle. Le plus virulent sur le sujet est aussi Pierre Hurmic. « Il y a des dangers de la 5G » , a-t-il affirmé à plusieurs reprises, sans s’appuyer sur la moindre donnée scientifique. Et pour cause : il n’en existe pas. Ce qui n’empêche pas le maire de Bordeaux de promettre un moratoire, le temps que la population ait « un vrai débat » sur le passage à la 5G dans sa ville, où l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a autorisé des entreprises à l’expérimenter. Pierre Hurmic est un adepte du « low-tech » (par opposition au high-tech), autrement dit d’un progrès technique économe en énergie, peu coûteux et qui produit des outils que des non-spécialistes peuvent réparer, voire construire eux-mêmes. Il a même confié un poste de conseiller municipal délégué à l’un des fondateurs de l’association Low-tech Bordeaux.

      Réélue à Nantes grâce à un accord avec la liste verte, la socialiste Johanna Rolland a dû se rallier elle aussi à la demande d’un moratoire sur la 5G, également réclamé par Anne Vignot à Besançon. Cette campagne a bien peu de chances d’aboutir, puisque le Conseil d’État, saisi, a déjà précisé que les maires ne disposent pas du pouvoir de « réglementer l’installation des antennes relais sur le territoire de leur commune » , qui relève d’ « une compétence exclusive » des « autorités de l’État » . Emmanuel Denis, tout aussi remonté contre la 5G, mais plus pessimiste que ses collègues sur l’issue du bras de fer, a promis aux Tourangeaux de « créer des logements protégés pour les personnes électrosensibles » . Rappelons que si l’OMS a bien identifié une « hypersensibilité électromagnétique » , personne n’a encore réussi à établir un lien entre ces ondes et la liste de symptômes divers et variés que présentent les personnes qui s’en plaignent. Le maire de Tours, lui, est convaincu de la nocivité de la 5G. Il faut dire qu’il a longtemps milité au sein de l’association Robin des toits, qui lutte contre l’expansion du téléphone portable et les installations d’antennes relais…

      De tous les aspects de la vie quotidienne, il en est un qui passionne beaucoup moins les nouveaux élus : la sécurité. Éric Piolle n’a pas réagi la semaine dernière aux vidéos d’autopromotion diffusées par les dealers locaux, mais il a regretté l’opération de police qui s’est ensuivie en parlant de « coup de com’ » du gouvernement. Le maire de Grenoble, où le niveau de délinquance était déjà supérieur de 53 % à celui enregistré en moyenne dans les agglomérations de même taille en 2018 (notre enquête dans Le Figaro Magazine du 17 février 2020), ne s’est pas non plus ému outre mesure des sept fusillades, dont trois mortelles, qui se sont produites dans sa ville depuis fin juin. Son réflexe est toujours le même : pointer les défaillances de l’État. « Nous avons demandé des effectifs supplémentaires au début du confinement parce que nous savions que ça allait créer des tensions, a-t-il affirmé sur BFMTV. Nous n’avons pas eu de réponse. » Ausitôt, Gérald Darmanin a publié le courrier sanglant qu’il lui a envoyé pour lui rappeler que l’État s’est mobilisé mais que la ville, elle, se distingue par « un niveau particulièrement bas d’investissement dans la sécurité » .

      À Lyon, où un policier municipal s’est fait rouer de coups par une bande début juillet, Grégory Doucet envisage d’augmenter les effectifs d’une vingtaine d’agents seulement (ils sont actuellement 335) pendant son mandat. Pendant la campagne, il avait estimé que « la première sécurité des Lyonnaises et des Lyonnais, c’est d’être en bonne santé, d’avoir accès aux soins, mais aussi de ne pas tomber malade du fait des conditions environnementales » car « les incivilités ne forment pas le seul enjeu qui conditionne la paix dans la cité » . Pour améliorer la « tranquillité publique de tous » , il avait parlé de créer un « budget sensible au genre » .

      Conseillère voilée

      À Bordeaux en revanche, Amine Smihi, l’adjoint chargé de la sécurité, espère doubler les effectifs municipaux sur le terrain d’ici à la fin du mandat de Pierre Hurmic. Des « faits graves » dus essentiellement à des « conflits de territoire entre dealers » se sont produits « de façon quasi quotidienne entre le 28 juin et le 28 juillet » dans les quartiers bordelais les plus sensibles, rapporte-t-il. Très sévère pour le bilan du juppéiste Nicolas Florian sous la mandature précédente, où il affirme que « la police municipale était l’un des services les moins dotés » , il s’insurge contre la « caricature des écolos en beatniks » indifférents à la délinquance. « La sécurité est évidemment une préoccupation pour nous, mais pas un étendard » , corrige-t-il. Même s’il juge nécessaire dans certains cas une « réponse sociale » , il reconnaît volontiers que « ce ne sont pas des médiateurs qui vont régler les problèmes de trafic de drogue ! » Pour autant, il n’envisage pas d’armer les policiers municipaux, ni de multiplier les caméras dans les rues « comme Christian Estrosi à Nice » . « Je ne parle pas de vidéosurveillance mais de vidéoprotection, et la nuance sémantique est importante, précise Amine Smihi. Les caméras ont un outil au service d’une police de proximité et d’îlotage que nous souhaitons développer. S’il s’avère qu’il faut les augmenter dans ce but, aucun souci, d’autant que dans le cadre de notre plan “Bordeaux marchable”, la vidéoverbalisation aura toute sa place » . Problème : la Commission nationale informatique et liberté a déjà rappelé àl’ordre plusieurs communes qui abusaient de la vidéoverbalisation par reconnaissance des plaques d’immatriculation, autorisée seulement en cas d’infractions au stationnement payant.

      Selon l’adjoint à la sécurité, les problèmes de radicalisation islamiste, eux, sont « de loin le sujet le moins préoccupant à Bordeaux » . « Nous sommes relativement épargnés, mis à part quelques problèmes très localisés » , affirme-t-il. En matière de communautarisme, sujet connexe, les écolos sont en général très accommodants, surtout quand ils sont alliés à La France insoumise. Les Grenoblois avaient pu apprécier l’embarras et les contorsions d’Éric Piolle sur le port du burkini dans les piscines municipales. Ce défenseur autoproclamé de l’égalité des sexes n’a aucune opinion sur les symboles de la soumission de la femme dans l’islam. Jeanne Barseghian, elle, a été plus claire : les Strasbourgeois ont désormais une conseillère municipale voilée. On peut encore voir sur les réseaux sociaux une vidéo, tournée pendant la campagne, où un soutien de la candidate EELV vante au pied d’une cité « la seule liste avec une daronne voilée » . Comble de l’ironie : il se fait rembarrer par les habitants présents, choqués qu’il utilise le voile comme argument électoral.

      Dans ce domaine comme dans d’autres, les élus écolos ne peuvent encore donner leur pleine mesure, puisqu’ils sont obligés de faire avec les budgets votés par leurs prédécesseurs. Rendez-vous l’an prochain !

      Élucubrations vertes

      • « Dégenrer » les cours de récréation. C’est l’un des grands chantiers lancés cet été par Éric Piolle à Grenoble. Il estime que les cours d’écoles sont « trop réservées aux pratiques des garçons » . Mais au fait, dire que les jeux de ballon sont des jeux de garçon, ce ne serait pas un stéréotype sexiste ?

      • Interdire la voiture en ville. Ils en rêvent tous, mais Pierre Hurmic a commis la maladresse de le dire tout haut, en précisant que sa stratégie consisterait à « dégoûter progressivement l’automobiliste » de circuler à Bordeaux.

      • Réquisitionner les logements vides. Sur ce sujet-là aussi, Pierre Hurmic s’est montré le plus directif, en pointant du doigt les odieux spéculateurs : « Quand vous êtes investisseur, même un logement vide rapporte de l’argent » , a-t-il affirmé.

      • Le Tour de France indésirable. Officiellement, c’est pour des raisons financières que la maire PS de Rennes a refusé d’accueillir le départ du Tour, mais ses alliés écolos lui reprochent de polluer et de dégrader l’image de la femme. En revanche, la Cyclonudista naturiste et écologiste programmée le 13 septembre est la bienvenue.

      • Lyon zone interdite pour la Patrouille de France. Les Alpha Jet devaient survoler Lyon le 13 juillet avant de participer au défilé le lendemain à Paris, mais Grégory Doucet a décidé de priver les Lyonnais du spectacle, pour ne pas provoquer d’attroupement en période de crise sanitaire. Quand le coronavirus sert d’alibi à l’antimilitarisme.

      • Généraliser l’écriture inclusive. Pourtant dénoncée comme un « péril mortel » pour notre langue par l’Académie française, l’écriture inclusive s’est imposée à tous les étages dans les villes écolos. Les « électeur·rice·s » leur en seront sûrement reconnaissants.

      https://www.lefigaro.fr/politique/les-folies-des-nouveaux-maires-ecolos-leurs-obsessions-leurs-ideologies-leu

    • La vague verte a des reflets bleus
      http://cqfd-journal.org/La-vague-verte-a-des-reflets-bleus

      Les nouveaux maires Europe Écologie-Les Verts mettront-ils fin à la surenchère technosécuritaire à l’échelle locale ? L’analyse de leurs programmes, déclarations et premières décisions ne laisse augurer aucun changement majeur. En termes de vidéosurveillance, comme d’armement ou d’effectifs des polices municipales, la désescalade attendra.

      paru dans CQFD n°190 (septembre 2020), par Tom Vieillefond, illustré par Gautier Ducatez

  • Springer-Verlag vor massivem Konzern-Umbau
    https://www.berliner-zeitung.de/wirtschaft-verantwortung/springer-verlag-vor-massivem-konzern-umbau-li.76197

    Les éditions Axel-Springer-Verlag sont un spécimen idéal d’une structure impérialiste transatlantique. La transformation de son modèle d’affaires étant terminée s’annonce une restructuration qui vise à conserver ses derniers journaux en les séparant des activités rentables qui seront incorporées dans le portfolio d’un groupe étatsunien

    16.2.2020 von Kai-Hinrich Renner -
    Der Springer-Verlag steht vor radikalen Veränderungen. Der Umbau könnte zu einer Aufteilung des Konzerns führen
    Der Axel-Springer in seiner heutigen Form könnte schon bald Geschichte sein. Erst kürzlich ist der US-Finanzinvestor KKR bei Springer eingestiegen. Nach Informationen der Berliner Zeitung könnte der Konzern in zwei Teile aufgespalten werden. Ein Bereich soll die Zeitungen „Bild“ und „Welt“ betreffen, der andere die Wachstumssparte mit den digitalen Rubrikenmärkten.

    „Am Ende wird es nur noch den Unternehmensbereich Publizistik und die hoch profitablen digitalen Rubrikenmärkte geben“, sagt eine mit dem Konzernumbau vertraute Person, die wegen der Sensibilität der Materie nicht namentlich genannt werden möchte, der Berliner Zeitung: „Die publizistischen Objekte kommen in eine Stiftung, die mit KKR nichts zu tun hat. Die Rubrikenmärkte wandern in eine von den Amerikanern geführte Aktiengesellschaft mit der neugegründeten Stiftung als Juniorpartner. Die Anwälte arbeiten bereits die Verträge aus.“ Eine zweite Quelle bestätigt die Pläne. Der Springer-Verlag ließ auf Anfrage einen Sprecher erklären: „Solche Pläne gibt es nicht.“

    Der Springer-Konzern fährt aktuell ein weitreichendes Personal-Abbau-Programm. Die Springer-Aktie wird von der Börse genommen. Für Beobachter ist auch der Wechsel des langjährigen Vorstands, Andreas Wiele, zu KKR ein Hinweis auf die weitere Entwicklung. Wiele gilt als Top-Experte für den digitalen Rubrikenmarkt und hat diesen zu einem hochprofitablen Bereich entwickelt.

    Als Stiftungsvorstand für die Zeitungen sei der jetzige Vorstand Mathias Döpfner „gesetzt“, sagte eine Quelle der Berliner Zeitung. Die „Welt“ kämpft gegen hohe Verluste. Die „Bild“ musste in den vergangenen Jahren starke Auflagenverluste hinnehmen und konnte das traditionelle Anzeigengeschäft nicht im Internet substituieren.

    #Allemagne #presse #médias #Axel-Springer-Verlag #monopoles

  • [Les Promesses de l’Aube] Féminismes en mouvement : faire monde commun
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/feminismes-en-mouvement-faire-monde-commun

    Ce mercredi, les Prommesses de l’Aube accueilleront Manon Legrand et Camille Wernaers pour présenter le Hors Série Spécial du magazine #Axelle, consacré aux féminismes.

    Il sera question de précarité et d’oppression, d’inégalités et de #domination, de #corps mutilés et multiples et mais surtout de la possibilité de faire monde commun, de diversité, de #bienveillance et de #luttes.

    #féminisme #diversité #féminisme,luttes,corps,diversité,Axelle,bienveillance,domination
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/feminismes-en-mouvement-faire-monde-commun_08072__1.mp3

  • [Les Promesses de l’Aube] La #bricoleuse
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/la-bricoleuse

    Ce mercredi nous avons reçu la Bricoleuse, qui chaque mois nous propose une fiche #bricolage dans le magazine #Axelle.

    En compagnie de Sabine Panet, rédactrice en chef du magazine, elle nous explique comment l’idée leur est venue, les retours que font les lectrices et l’empowerment que les femmes retirent de ces réappropriation du Bricolage.

    #féminisme #empowerment #féminisme,Axelle,bricoleuse,bricolage,empowerment
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/la-bricoleuse_07965__1.mp3

    • (PDF) Alerte orange sur l’Europe bleue-brune.pdf | Michel Feher - Academia.edu
      https://www.academia.edu/38228371/Alerte_orange_sur_lEurope_bleue-brune.pdf

      Leur appauvrissement a certes empêché les Européens du Sud de remplir la fonction d’importateurs des produits du Nord qui leur était jusque-là dévolue. Pour autant, le gouvernement de Berlin et ses affidés au sein des institutions européennes n’ont pas hésité à sacrifier le pouvoir d’achat de leurs anciens clients. C’est qu’avant même le début de la crise financière, les exportateurs allemands s’étaient déjà redéployés vers la Chine et les États-Unis. Délivrés de leur dépendance à l’égard du marché intérieur de l’#UE, ils ont en outre bénéficié du #chômage créé par les politiques d’#austérité : celles-ci leur ont en effet permis de s’octroyer les services des jeunes #diplômés espagnols, italiens, grecs ou portugais contraints à l’#exode par l’absence de perspectives chez eux.

      Les programmes de consolidation budgétaire imposés par les dirigeants du Nord – grâce à l’appui de leurs collègues de l’Est et à la diligence des « gouvernements d’experts » du Sud – ne manqueront pas de répandre la #colère et le #dépit au sein des populations qu’elle affectent. Soucieux d’orienter les griefs de leurs mandants vers des cibles moins inconvenantes que les bailleurs de fonds dont ils exaucent les souhaits, les élus européens vont alors s’efforcer de promouvoir les thèmes favoris de l’#extrême_droite – à savoir le coût réputé exorbitant de l’#immigration et le mépris essuyé par les gens ordinaires qui s’en émeuvent – quitte à reprocher aux partis #populistes de prôner des solutions excessives au réel « malaise #identitaire » dont ils se font l’écho.

      [...]

      Si le trompe l’œil qu’a constitué la victoire d’Emmanuel Macron sur Marine Le Pen a pu brièvement faire illusion, c’est bien à partir de 2017 que la stratégie consistant à intégrer les discours et les pratiques de l’extrême droite tout en usant de leurs représentants comme de commodes #épouvantails a cédé le pas à un processus d’#alliance plus ou moins formalisé.

      En témoignent la participation ou le soutien des partis bruns aux gouvernements italien, autrichien, finlandais, belge, bulgare slovaque et danois, le quitus donné par Angela Merkel à la droite bavaroise pour la création d’un « #axe » (sic) entre Berlin, Rome et Vienne destiné à lutter contre l’immigration illégale et les concessions sans fin des institutions communautaires aux ubuesques animateurs du « groupe de Visegrad ». On peut aussi relever le dispositif inspiré du Portrait de Dorian Gray à l’œuvre en #France, où la vérité politique du gendre idéal de l’Élysée s’inscrit dans le masque grimaçant qui sert de visage à son ministre de l’Intérieur.

  • Recension de COÏTS dans la revue féministe #AXELLE : Rapport sexuel, rapport de domination ?
    http://tradfem.wordpress.com/2019/05/08/rapport-sexuel-rapport-de-domination

    Sorti début février aux Éditions Syllepse et aux Éditions du remue-ménage, Coïts commence par passer au crible des personnages de la littérature ou historiques, en neuf chapitres comme autant de clés de lecture et de compréhension. Exemple ? « Répugnance ». Porte d’entrée : « La sonate à Kreutzer » de l’écrivain russe Léon Tolstoï, terrifiante histoire d’un mari qui confie les raisons pour lesquelles il a fini par assassiner sa femme. L’autrice souligne l’angoisse, la douleur de l’assassin devant la possibilité de perdre l’objet de sa haine.
    (...) Le rapport sexuel subit une déconstruction systématique : il ne reste rien de caché d’un acte considéré par la société comme « normal », voire « naturel », mais en réalité régi par un nombre incalculable de règles et de lois implicites et explicites. Dworkin livre au passage une comparaison de la haine des femmes et du racisme : comme les hommes avec les femmes, les Blanc·hes, pour inférioriser les Noir·es, se coupent de leur capacité à ressentir. en société patriarcale, le coït décrit un homme qui « possède » la femme en la pénétrant, la possède par la baise. en société patriarcale, l’homme manifeste sa puissance, montre sa virilité par le coït.

    la revue Axelle : https://www.axellemag.be
    #andrea_dworkin #sexualité #domination_masculine

  • JOURNÉE DE LA FEMME
    http://www.radiopanik.org/emissions/radiografi/journee-de-la-femme

    Invités de l’Oncle Kinch : #Julie_Delvaux (Dites NON à la drogue Belgique) / #Bibiane_Mokeni (Impulse asbl) / #Omer_Mbikayi (Axe Belgo-Congolais)

    La Première Dame de la RDC Mme Denise Nyakeru Tshisekedi , a présidé la célébration de la journée internationale de la femme, sous le thème : “Ensemble, promouvoir la paix, la sécurité et le genre par l’accès aux services publique de qualité”.

    "Dites NON à la drogue Belgique"

    Une association qui apporte aux jeunes et aux adultes des informations factuelles sur les drogues pour qu’ils puissent décider, en toute connaissance de cause, de mener une vie sans drogue. Personne, surtout pas un adolescent, n’aime recevoir de leçon ni s’entendre dire ce qu’il devrait faire. Ainsi, nous fournissons les faits qui permettent aux jeunes de choisir de ne pas prendre de drogue (...)

    #radio_panik #studio1bis #radiografi #Oncle_Kinch #Axe_Belgo-Congolais #Impulse_asbl #Dites_NON_à_la_drogue_Belgique #radio_panik,studio1bis,radiografi,Oncle_Kinch,Bibiane_Mokeni,Axe_Belgo-Congolais,Impulse_asbl,Julie_Delvaux,Omer_Mbikayi,Dites_NON_à_la_drogue_Belgique
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/radiografi/journee-de-la-femme_06332__1.mp3