• Au Mexique, des manifestants enfoncent la porte du palais présidentiel
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/06/au-mexique-des-manifestants-enfoncent-la-porte-du-palais-presidentiel_622049

    Plusieurs dizaines de personnes, qui manifestaient mercredi 6 mars contre l’enlèvement et la disparition en 2014 de #43 étudiants de l’école normale d’#Ayotzinapa, ont enfoncé une des portes du palais présidentiel à Mexico, selon des images de la chaîne Milenio. Sur ces images, on voit les manifestants utiliser un pick-up pour enfoncer la porte avant que certains d’entre eux, le visage masqué, ne pénètrent dans le palais.
    [...]
    Des manifestants avaient déjà tenté d’attaquer les portes du Palais national, siège de la présidence depuis 2018, mais c’est la première fois qu’ils atteignent leur but. Les proches des 43 disparus, accompagnés de leurs avocats, de militants et d’étudiants, manifestent régulièrement dans le centre de Mexico, surtout à l’approche de la date anniversaire du drame. Un campement à la mémoire des disparus est installé sur la principale artère du centre de la capitale, face au Palais national.
    Le président a assuré que les manifestants seraient écoutés par un membre du ministère de l’intérieur. Il a estimé que les avocats et les activistes qui accompagnent les parents étaient motivés par des « objectifs politiques ».

    #Disparitions_forcées #manifestation

  • #PortesDisparus : au Sénégal, un journaliste rend un nom et un visage à ceux qui sont partis

    Au #Sénégal, alors que chaque semaine les drames de l’émigration clandestine continuent de faire l’actualité, un journaliste, #Ayoba_Faye, a lancé un hashtag « #portés_disparus » pour aider les familles de migrants partis par la mer à avoir des informations sur leur enfant et éviter qu’ils ne tombent dans l’oubli.

    « Ousseynou Ndiaye : disparu depuis 20 jours. Point de départ inconnu », peut-on lire sur le compte X du journaliste sénégalais Ayoba Faye. Depuis une semaine, le rédacteur en chef du média en ligne PressAfrik a listé une dizaine de noms déjà de Sénégalais portés disparus après avoir tenté la traversée par la mer vers l’Espagne.

    https://twitter.com/autruicomoi/status/1727428904036762101

    Une démarche entreprise après que de nombreuses familles l’ont contacté, nous explique Ayoba Faye. « Les parents qui entrent en contact avec moi sont dans le désarroi total. Certains sont restés plus d’un mois sans avoir de nouvelles de leurs enfants. Ils n’ont aucune structure étatique vers qui se tourner. C’est alors que j’ai décidé d’utiliser le peu d’influence que j’ai sur les réseaux sociaux pour aider à mettre un visage sur chaque porté disparu parmi les centaines, voire les milliers, depuis le début des vagues migratoires de cette année 2023. Ce n’étaient pas des personnes anonymes ces jeunes qui ont disparu en mer, ils avaient une vie, ils avaient des rêves, ils avaient une histoire, qui méritent d’être connus. »

    https://twitter.com/autruicomoi/status/1725276632338801028

    À chaque nom listé par le journaliste est associée une photo. Avec ses 34 000 followers, Ayoba Faye espère ainsi aider à retrouver des personnes potentiellement décédées lors de cette traversée extrêmement dangereuse. Une façon aussi de les sortir de l’anonymat et de l’oubli alors que plusieurs acteurs de la société civile sénégalaise demandent l’instauration d’une journée de deuil national pour les migrants.

    https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231124-portesdisparus-au-s%C3%A9n%C3%A9gal-un-journaliste-rend-un-nom-et-un-vi

    #hashtag #celleux_qui_restent #asile #migrations #missing #réfugiés #frontières #morts_aux_frontières #mourir_aux_frontière #recherche

  • Pegasus, Israël et un massacre d’étudiants mexicains
    Jean-Pierre Filiu - 22 janvier 2023
    https://www.lemonde.fr/un-si-proche-orient/article/2023/01/22/pegasus-israel-et-un-massacre-d-etudiants-mexicains_6158842_6116995.html

    L’exposition « Top Secret », que consacre la Cinémathèque française aux films d’espionnage jusqu’au 21 mai, se conclut par une présentation où la réalité dépasse à bien des égards la fiction. Il s’agit de trois vidéos réalisées par le groupe de recherche Forensic Architecture, avec le soutien de l’ONG Amnesty International et de la plate-forme Citizen Lab, sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus, entre autres à l’encontre des journalistes et des défenseurs des droits humains.

    Une de ces vidéos traite du cas du Mexique, et plus précisément de la « disparition » de quarante-trois étudiants, dans le sud-ouest du pays, en septembre 2014. Il est en effet avéré que l’ancien juge Tomas Zeron, dont le rôle avait déjà été essentiel dans l’acquisition de Pegasus par les autorités mexicaines, a tout fait pour saboter l’enquête sur ce crime de masse, le logiciel ciblant les familles et les défenseurs des victimes pour mieux les espionner. Malgré un mandat d’arrêt international, M. Zeron a pu trouver refuge en Israël, dont le gouvernement refuse de l’extrader vers le Mexique.
    Cibler les victimes plutôt que les coupables

    Le Monde a été associé à quinze autres rédactions dans le cadre du « Projet Pegasus », une vaste enquête sur l’utilisation de ce logiciel mis au point et commercialisé par la société israélienne NSO. Il en ressort que « le Mexique a été le premier pays du monde à acheter le logiciel Pegasus », dès 2011, devenant « une sorte de laboratoire pour cette technologie d’espionnage ».

    Les deux premiers clients officiels de NSO au Mexique ont été deux agences de renseignement, opérant hors de tout contrôle judiciaire. Mais l’acquisition de Pegasus par le bureau du procureur général de la République, Jesus Murillo Karam, banalise l’utilisation de ce logiciel, avec quelque 15 000 personnes espionnées de 2014 à 2017. L’homme-clé dans cette judiciarisation de Pegasus est M. Zeron, nommé en 2013 par M. Murillo Karam à la tête de la toute nouvelle Agence d’investigation criminelle (AIC).

    #Pegasus #IsraelMexique

    • En septembre 2014, quarante-trois étudiants de l’école normale d’#Ayotzinapa, partis en autobus manifester à Mexico, « disparaissent » après avoir été attaqués par la police locale. M. Zeron est chargé, au nom de l’AIC, de faire toute la lumière sur ce drame qui suscite une immense émotion au Mexique. Il affirme que des policiers véreux auraient livré les étudiants à une bande de narcotrafiquants qui, les prenant pour des membres d’un cartel rival, les auraient massacrés, avant d’incinérer leur dépouille dans une décharge municipale. Telle est la version officielle de ce carnage, que M. Zeron répète sous le nom de « vérité historique ».

      Tous ceux qui osent la contester se retrouvent visés par le logiciel Pegasus, qu’il s’agisse de proches des victimes, de journalistes d’investigation ou de militants associatifs. Cet espionnage s’étend aux experts internationaux dont la contre-enquête, mandatée par la Commission interaméricaine des droits de l’homme, est accablante pour les autorités mexicaines. M. Zeron, explicitement mis en cause, quitte l’AIC pour être rattaché au cabinet du président Peña Nieto, ce qui lui assure l’impunité.

      Une demande d’asile politique en Israël

      En décembre 2018, Andres Manuel Lopez Obrador, qui avait lui-même été espionné par le biais de Pegasus, devient président de la République. M. Zeron, dont les protections haut placées disparaissent avec cette alternance politique, ne tarde pas à fuir son pays vers le Canada, puis Israël. En juin 2020, Interpol émet, à la demande du Mexique, un mandat d’arrêt international contre M. Zeron, accusé de dissimulation de preuves, de modification de lieu du crime, de torture et de disparition forcée.

      Peu après, la découverte des restes de l’une des victimes porte le coup de grâce à la « vérité historique » du magistrat déchu. En août 2022, c’est son ancien supérieur, M. Murillo Karam, qui est poursuivi pour « disparitions forcées, torture et obstruction à la justice ». Se précise la piste d’un crime d’Etat, avec collusion entre militaires et narcotrafiquants. M. Zeron, toute honte bue, dépose une demande d’asile politique en Israël.

      Le site israélien Calcalist affirme que M. Zeron réside dans un quartier huppé de Tel-Aviv, avec le soutien d’un homme d’affaires en vue dans le secteur de la cybersécurité et de la géolocalisation. Le Mexique a multiplié depuis deux ans ses démarches pour qu’Israël lui livre M. Zeron, même en l’absence d’un traité d’extradition entre les deux pays.

      Selon le New York Times, Israël refuse de donner suite aux demandes mexicaines afin de sanctionner le soutien de Mexico à une commission d’enquête de l’ONU sur les violences dans les territoires palestiniens occupés. Le blocage est tel que des émissaires mexicains se rendent à Tel-Aviv et tentent en vain de négocier avec M. Zeron lui-même son retour au pays. Cette situation provoque l’indignation des familles des victimes d’Ayotzinapa, qui accusent « Israël de protéger Tomas Zeron, malgré ses violations des droits humains et sa torture de détenus ».

      Il y a trois semaines, le Mexique a encore voté à l’ONU en faveur d’une saisine de la Cour internationale de justice sur l’occupation israélienne des territoires palestiniens. M. Zeron a sans doute toutes les raisons de se croire intouchable dans son exil doré à Tel-Aviv.

      https://justpaste.it/5j7gh

      #disparitions_forcée #Mexique #crime_d’Etat #Israël

  • Indigenous group defends uncontacted relatives from cattle onslaught in the #Gran_Chaco

    In the dwindling #Dry_Chaco, an Indigenous group fights for land titles to protect uncontacted relatives and some of the last remaining wild lands in #Paraguay.

    - The Gran Chaco, a dry forest that stretches across Paraguay, Bolivia, and Argentina, is one of the fastest-disappearing ecosystems on the planet, having lost 20% of forest cover between 2000 and 2019, according to a recent study.
    – The Chaco is home to the #Ayoreo-Totobiegosode, one of the only known “uncontacted” Indigenous groups in South America outside of the Amazon; in early 2021, members of this group approached a camp of their contacted relatives to express their concerns about escalating forest destruction.
    - The contacted Ayoreo-Totobiegosode have been engaged in a legal battle for their traditional homelands for nearly 30 years, and although Paraguay designated this region as a protected area in 2001, several cattle-ranching companies have obtained land titles within the region, with deforestation continuing.
    – Last month, the tribe made further appeals to the Inter-American Commission on Human Rights requesting the official title to their traditional lands.

    https://www.youtube.com/watch?v=1lUrhyAS_F4&feature=emb_logo

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=xlum11PrDjg&feature=emb_logo

    https://news.mongabay.com/2022/05/indigenous-group-fights-cattle-onslaught-defends-uncontacted-relative

    #peuples_autochtones #forêt #Chaco #déforestation #résistance

    • Artist statement : ’#Artes _Vivas’ Indigenous collective

      #Osvaldo_Pitoe, #Jorge_Carema, #Efacio_Álvarez, #Marcos_Ortiz and #Esteban_Klassen, a collective of indigenous artists from the Chaco, are part of the project ’Collection, Mission, Colonisation: Encounters and entangled Histories from the Chaco’. Find out more about their creative perspectives in this statement.

      Photographs of the artefacts collected by missionaries Seymour Hawtrey and Wilfrid Barbrooke Grubb in the late 19th century inspired artists from the indigenous collective “Artes Vivas” to create new works. From the interaction with the collection emerged a series of drawings in which the artists recall the historical ways of being in the world of their people, and simultaneously speak of the contemporary life of Nivacle and Guaraní communities in the Chaco. Through reflections and observations they are creating a dialogue between historical artefacts and contemporary expressions. The drawings express and reflect processes of transformation caused by colonisation and evangelisation in the 20th century.

      In a non-verbal way, the drawings communicate the dispossession of their territories and the loss of autonomy. They tell of the modification of their subsistence practices, of wage labour, and the re-settlement on mission stations, circumstances which determine their present precarious living conditions. They refer to processes of conversion and forced assimilation and to the continuous experience of discrimination and exclusion.

      However, the drawings also witness the strength and resilience of indigenous ways of living. They show that relationships with the forest and the beings that inhabit it, as well as their ethics of coexistence and sharing, are still important for the Nivacle and Guaraní.

      The artist collective was initiated and established through a close, long-term collaboration between indigenous artists and anthropologists Verena and Ursula Regehr. Following a proposal from the Nivacle community, they organised a drawing contest in 1998 where the drawings made with black pen on paper by Jorge Carema and Osvaldo Pitoe stood out. The black and white contrasts allude to that of women’s wool textiles in the region. Over the years Clemente Juliuz, Esteban Klassen, Marcos Ortiz, and Efacio Álvarez joined the collective and developed their own motifs and styles. All the artists are self-taught and have only had a few years of formal education. They belong to the Nivacle and Guaraní linguistic groups and live in the Cayin ô Clim and Yiclôcat missions on the periphery of the Neuland Mennonite colony in the Paraguayan Chaco.

      They have participated in several exhibitions and publications, including “Bosques vivos”, Bienal Sur and Centro Cultural La Moneda, Santiago de Chile (2022); “Trees”, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris (2019); “Reconfigurations: Chaco life in transition”, Museo del Barro, Asunción (2018); “symmetry/asymmetry: imagination and art in the Chaco”, Manzana de la Rivera Cultural Centre, Asunción and Colonia Neuland Cultural Centre (2011); “We, people of Cayin ô Clim”, Manzana de la Rivera Cultural Centre, Asunción and Colonia Neuland Cultural Centre (2004).

      Quelques oeuvre à découvrir sur le site web :

      https://www.sdcelarbritishmuseum.org/blog/artist-statement-living-arts-indigenous-collective
      #art #colonisation

  • Pour construire des résistances antipatriarcales
    Déclaration de la Rencontre nationale de femmes
    du Congrès national indigène, Mexico, les 6 et 7 mars

    CNI

    https://lavoiedujaguar.net/Pour-construire-des-resistances-antipatriarcales-Declaration-de-la-R

    Le 8 mars 2021

    Se sont réunies 96 femmes indigènes et métisses de la campagne et de la ville, des peuples originaires Binnizá’, Ñuu savi, Mazahua, Nahua, Nhönhö/Otomi et Totonaco, des États de Veracruz, Ville de Mexico, État de Mexico, Hidalgo, Quérétaro, Oaxaca, Jalisco, Puebla, Morelos et Chiapas, ainsi que des compañeras du Brésil et du Kurdistan.

    Depuis l’occupation de l’INPI (Institut national des peuples indigènes), espace de résistance et de rébellion où les traîtres des peuples indigènes ont voulu faire croire qu’ils voulaient nous écouter et nous aider, nous nous joignons à la lutte de nos compañeras otomis qui sont fatiguées de frapper aux portes des gouvernements en place, particulièrement l’actuel, qui a tellement trompé et menti, et de souffrir tant de discrimination et de répression :

    Nous nous déclarons contre la guerre faite à nos frères et sœurs de l’EZLN, contre les assassinats des défenseurs de notre Terre mère comme notre frère Samir, contre les mégaprojets et autres « trains de la mort », au lieu de construire des hôpitaux, des écoles, des marchés et des logements dont nous avons besoin en tant que peuples, et non de ces centres commerciaux et touristiques comme ceux qu’ils ont construits à Santiago Mexquititlán dans l’État de Quérétaro, village natal de nos compañeras otomis qui actuellement résistent par l’occupation de l’INPI. (...)

    #Mexique #femmes #peuples_originaires #rencontre #résistances #antipatriarcales #EZLN #Samir_Flores #Ayotzinapa

  • Au #Niger, contrôler les flux de migrants

    Le Niger, deuxième pays le plus pauvre du monde, est au cœur de la région du Sahel en Afrique. Il accueille aujourd’hui quelque 300 000 réfugiés et personnes déplacées de pays voisins qui fuient les attaques terroristes. Beaucoup tentent de partir d’ici pour rejoindre l’Europe. Pour contrer cette migration, des fonds européens sont destinés à faire de ce pays de transit un lieu de réinstallation temporaire de certains migrants qui se trouvaient en Libye. Si ce programme, qui vise à répartir les migrants, a du mal à décoller, le flux migratoire s’est déjà tari : en 2016, l’Organisation internationale pour les migrations comptaient 333 891personnes traversant la frontière du Niger, principalement vers la Libye. En 2017, le nombre a chuté à 17 634.


    https://www.mediapart.fr/studio/portfolios/au-niger-controler-les-flux-de-migrants

    #Agadez #portfolio #photographie #migrations #asile #réfugiés #frontières #réinstallation #Libye #externalisation #OIM #IOM #FMP #Flow_monitoring_points #Tillabéri #Ayorou #Tabarey-barey #camps_de_réfugiés #HCR #Niamey #ETM #mécanisme_d'évacuation_d'urgence #passeurs

    ping @rhoumour @_kg_ @karine4 @isskein

  • Une #plaque pour commémorer les #victimes de l’#incendie du foyer des #Tattes, à #Genève... 5 ans déjà...

    #Suisse #asile #réfugiés #migrations #mémoire

    Et pour celleux qui ont envie d’en savoir un peu plus, un texte que j’avais écrit quand on a essayé d’expulser une des victimes de l’incendie, #Ayop :
    https://asile.ch/2015/03/27/ayop-se-leve-tot-heureusement

    Sur seenthis avec le tag #incendie_des_tattes :
    https://seenthis.net/tag/incendie_des_tattes

    ping @isskein

  • Les quatorze ans de la Communauté
    indigène et populaire Empereur Cuauhtémoc

    Traba

    https://lavoiedujaguar.net/Les-quatorze-ans-de-la-Communaute-indigene-et-populaire-Empereur-Cua

    Décembre 2014, nous tombons nez à nez sur la Communauté indigène et populaire Empereur Cuauhtémoc (CIPEC). Une rencontre placée sous le signe d’Ayotzinapa. Une amitié due au hasard du voyage. Je suis convaincue, depuis bien longtemps déjà, qu’« il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous », comme le dit si joliment Paul Valéry. Mille fois, le Mexique nous a offert des purs moments de grâce et bien évidemment, la rencontre avec la CIPEC en fait partie. Alors dès qu’on a su qu’ils allaient fêter leur quatorzième anniversaire, on a décidé d’y participer. Qui peut refuser une fête placée sous le signe de l’amitié… et du mezcal. Sûrement pas nous !!!

    La communauté est toujours accrochée à sa colline. Mais toujours pas de maison bleue. Par contre, sa pente est encore plus raide que dans mes souvenirs et mérite bien que je l’appelle la subida de la muerte. ¡Caray !

    Dans les amitiés lointaines, il y a toujours un peu d’appréhension à revoir les gens. Peur que la distance ait fait son travail de sape, peur de ne plus savoir quoi se dire. Mais il suffit de voir le sourire de Clara nous accueillir et son abrazo contre son cœur qui dit mille fois plus de choses qu’un simple salut. (...)

    #Mexique #Guerrero #Ayotzinapa #communauté #festivités #danse #mezcal

  • Suite mexicaine (VI)

    Georges Lapierre

    https://lavoiedujaguar.net/Suite-mexicaine-VI

    La guerre sociale au Mexique
    Deuxième partie : les résistances
    En el corazón de la montaña

    Durant le mois d’août de l’année 2019, je me suis rendu à Tlapa, ville de l’État du Guerrero qui se trouve au cœur de la montagne tlapanèque. Le Centre des droits humains Tlachinollan fêtait son vingt-cinquième anniversaire. Pendant un quart de siècle, le Centre Tlachinollan a inlassablement défendu la population victime des abus commis par les forces de l’État, armée ou police. J’ai connu son directeur, Abel Barrera, il y a vingt ans, en 1999. Depuis je m’efforce de le rencontrer au moins une fois tous les ans par sympathie.

    C’est un long voyage, presque initiatique, dans l’État du Guerrero où se mêlent dans un réseau inextricable des forces et des courants contraires : les séquelles d’une guérilla qui a connu une forte présence et une forte activité dans les années 1970 avec Lucio Cabañas et le Partido de los Pobres (Parti des pauvres), mais qui est loin d’être réduite au silence, dans le jeu de massacre auquel se livre sans aucune retenue le pouvoir (...)

    #Mexique #Guerrero #Ayotzinapa #Lucio_Cabañas #Genaro_Vázquez #guérilla #armée #narcotrafic #État

  • « Montrez la photo de mon corps » : des lycéens américains s’engagent contre les armes à feu
    https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2019/09/03/montrez-la-photo-de-mon-corps-des-lyceens-americains-s-engagent-contre-les-a

    Après les fusillades perpétrées en août, le mouvement #mylastshot, lancé par des étudiantes de Columbine, a connu un regain d’intérêt. Son objectif : choquer l’opinion avec des clichés montrant la réalité de ces meurtres pour provoquer un sursaut.
    […]
    Début 2019, face aux atermoiements des élus américains, Kaylee Tyner, 17 ans, et d’autres étudiantes du lycée de Columbine, dans le Colorado, hantées par la fusillade survenue vingt ans plus tôt, ont décidé de s’engager à leur tour pour réclamer un encadrement des ventes d’armes. En février, elles ont lancé une campagne autour d’un mot-clé #mylastshot (« ma dernière photo »), accompagnés d’un compte Twitter, d’une page Facebook, d’un compte Instagram et d’un site Web.

    L’idée de ces jeunes filles, nées avec les réseaux sociaux, est simple : il faut choquer l’opinion, en diffusant des images dures, et provoquer un sursaut. Elles appellent à se procurer un autocollant, à le mettre sur son permis de conduire ou sur la coque de son téléphone, sur cet lequel est écrit : « Au cas où je mourrais dans une fusillade, s’il vous plaît, publiez la photo de mon corps. #mylastshot  »

    « Le progrès ne se fait pas par la censure », écrivent ces étudiants, accusant les médias, d’occulter la réalité des fusillades, par respect pour les familles et pour le public. Cette réalité, « ce sont des fragments d’os, des blessures par balle mesurant 3 pouces [7,62 cm], des uniformes ensanglantés ».

    • Dans une vidéo, les étudiantes de Columbine rappellent qu’une photo peut provoquer un électrochoc dans l’opinion publique, que le cliché du corps massacré d’Emmett Till, en 1955, a été l’un des principaux événements à l’origine de la création du mouvement des droits civiques, qui a abouti à l’abolition de la ségrégation raciale. La diffusion du cliché de David Jackson a bouleversé l’Amérique et fait prendre conscience de la brutalité et de l’horreur du racisme aux Etats-Unis.

      (attention, images dures)
      https://www.youtube.com/watch?v=4V6ffUUEvaM

    • Au #Mexique, l’habitude est de montrer des photos très très très dure. Je me rappelle d’un double portait d’un jeune père de famille et son visage écorché (littéralement : sans peau) côte à côte en Une lorsque je suis arrivée, c’était horrible. C’était le premier corps trouvé après la disparition des 43 de #Ayotzinapa. Pour autant j’ai pas l’impression que ça ait baissé le nombre de #meurtres...

  • WhatsApp, faille que vaille
    https://www.liberation.fr/futurs/2019/08/01/whatsapp-faille-que-vaille_1743216

    Fake news, contrôle des données, cyberguerre... Retour sur la face sombre de nos vies numériques. Aujourd’hui, Facebook dépassé par un logiciel espion. Sur votre téléphone intelligent, ouvrez l’application WhatsApp. La messagerie qui appartient à Facebook revendiquant un milliard et demi d’utilisateurs dans le monde, il y a de fortes chances que vous l’ayez installée. Commencez une nouvelle conversation et observez ce message : « Les messages envoyés dans cette discussion et les appels sont désormais (...)

    #NSO #NSA #WhatsApp #Facebook #malware #Pegasus #smartphone #écoutes #exportation #activisme #sécuritaire #hacking #surveillance #journalisme #Amnesty (...)

    ##CitizenLab

  • 24 jours . 24 nuits . Sans . Steve... Emparez-vous de la question, PARTOUT ! #OùEstSteve ?
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/48296530076

    Flickr

    Le jour où a été publiée cette photo était le 25ème jour de la 25ème nuit...

    ValK. a posté une photo :
    #OùEstSteve @johanna_rolland ?
    #OùEstSteve @nantesfr ?
    #OùEstSteve @Prefet44 ?
    #OuEstSteve @PoliceNat44 ?
    #OùEstSteve @loireatlantique ?
    #OùEstSteve @nantes_metropole ?
    #OùEstSteve @paysdelaloire ?
    #OùEstSteve @christophe_castaner ?
    #OùEstSteve @policenationale ?
    #OùEstSteve @ministere_interieur ?
    #OùEstSteve @edouardphilippepm ?
    #OùEstSteve @emmanuelmacron ?
    #OùEstSteve @gouvernementfr ? ...

    #où_est_steve #violencespolicieres #maintien_de_l'ordre #morts_de_la_police

  • Invitation au rassemblement contre le renvoi d’Ayop - Vendredi 19 octobre, 18h aux canons

    #Ayop_Aziz, une des nombreuses victimes de l’#incendie meurtrier des #Tattes a été arrêté dimanche 7 octobre, jugé pour séjour illégal et condamné à 6 mois de détention administrative dans l’attente de son renvoi.

    Pour s’opposer à ce nouvel acte ignoble des autorités genevoises, et dans l’espoir qu’une forte mobilisation puisse conduire à sa libération et sa régularisation, Perce-Frontières appelle à un rassemblement ce vendredi 19 octobre à 18h, au canons devant l’Hôtel de Ville.

    Voici le texte diffusé par Perce-Frontières le 15.10.2018 :
    Ni détention ni renvoi, Ayop restera !

    Les autorités genevoises s’enfoncent dans leur déni de #responsabilité, de #justice et d’humanité.
    Ayop Aziz, l’une des victimes de l’incendie meurtrier des Tattes de 2014 a été arrêté dimanche 7 octobre et condamné dans la foulée à 6 mois de détention administrative dans l’attente de son renvoi au Nigeria. Les autorités genevoises sont donc prêtes à éliminer les derniers témoins de cette tragédie dont ils portent la responsabilité, et cela alors même que l’enquête traîne depuis 5 ans et que les victimes n’ont jamais reçu la moindre reconnaissance ni indemnisation.
    Dans la nuit du 16 au 17 novembre 2014, un incendie se déclare au foyer des Tattes, le plus grand lieu d’hébergement pour requérant.e.s d’asile de Suisse. Une personne y trouve la mort et des dizaines d’autres, sont gravement blessées, et en garderont les séquelles à vie.
    Ayop Aziz est l’une de ces victimes. En se défenestrant pour échapper aux flammes, il s’est fracturé le crâne et en garde une longue cicatrice sur le front. Les conséquences de cette blessure sont notamment des céphalées très graves qui exigent un suivi médical important et l’empêchent encore totalement de travailler.
    À l’automne 2015, une première tentative de renvoi avait été évitée grâce à une forte mobilisation. Après plusieurs rassemblement en ville et à l’aéroport, Pierre Maudet avait suspendu la procédure afin qu’Ayop puisse poursuivre ses soins. Dimanche 9 octobre, Ayop a de nouveau été arrêté puis jugé jeudi, et condamé à 6 mois de détention administrative dans l’attente de son renvoi au Nigeria, alors qu’il est originaire du Tchad. Il est enfermé au centre de détention de Frambois.
    La machine à expulser prend dans ce cas un visage stratégique. Cinq ans après l’incendie, l’enquête du Ministère public n’est toujours pas parvenue à son terme, et aucune des victimes, dont de nombreuses ont déjà été expulsées, n’a reçu la moindre reconnaissance ni indemnisation. La responsabilité de l’Hospice général et de l’État a été pourtant largement démontrée.
    L’état de délabrement du foyer comme des structures d’hébergement en général ainsi que la surpopulation virant à l’entassement des habitant.e.s est largement en cause. Suite à une expertise indépendante, un rapport a été publié en mai 2017 qui confirmait la défaillance du système de protection incendie du bâtiment. Il pointait également le verrouillage des voies de secours qui ont contraint les personnes piégées par les flammes à sauter de leurs fenêtres en même temps qu’elles empêchaient l’intervention des pompiers.
    Le renvoi d’Ayop s’inscrit donc dans la suite d’un long déni de responsabilité des autorités genevoises face à cette tragédie et à ses conséquences mortelles, d’un déni de justice à l’égard des victimes, et d’un déni d’humanité dans les moyens qu’elles mettent en œuvre pour éliminer les derniers témoins du drame. Mauro Poggia, qui était en charge de l’Hospice général au moment de l’incendie et dont la responsabilité est donc directement engagée est aujourd’hui chef de la police. Il aura donc la lourde responsabilité de mettre en œuvre un renvoi ordonné par l’OCPM, toujours aux mains de Pierre Maudet, et de porter le poids de cette abjection. Seule une forte mobilisation peut maintenant faire plier les autorités, et nous sommes déterminé.e.s à la mener !
    Nous exigeons :
    – La libération immédiate d’Ayop et sa régularisation, ainsi que celle des autres victimes de l’incendie.
    – La reconnaissance par les autorités de leurs responsabilité et l’indemnisation des victimes de l’incendie des Tattes.
    Contre le mépris des autorités et leurs politiques ignobles !
    Contre tous les renvois !
    Contre les centres de détention et le futur centre fédéral !
    Ayop restera !

    #Genève #Suisse #détention_administrative #rétention #asile #migrations #réfugiés #renvoi #expulsion #incendie_des_tattes

    • A l’époque de l’incendie, j’avais écrit ce texte, qui a été publié sur le site de @vivre :
      Ayop se lève tôt, heureusement…

      Ayop est un lève-tôt, dit son avocat. Heureusement pour lui. Car ce n’est que grâce à cela que la police ne l’a pas trouvé, quand elle est venue le chercher tôt ce matin du 26 mars 2015.

      Mais la Déesse de la Fortune n’est à vos côtés qu’une fois, généralement. Ayop, ce n’est que ce matin très tôt que la Déesse l’a protégé. Elle n’était pas là, à ses côtés, quand la nuit du 16 au 17 novembre il a dû se défenestrer du troisième étage du centre pour demandeurs d’asile des Tattes, à Genève, pour échapper aux flammes.

      En se jetant de la fenêtre, Ayop s’est grièvement blessé. Lui comme une quarantaine d’autres personnes. Un jeune érythréen, lui, a eu moins de chance. Il y a perdu la vie. Cela ne faisait que quelques mois qu’il était en Suisse. Il a survécu à la Méditerranée. Pas à la Suisse.

      Ayop est sous traitement médical pour les suites de l’incendie.

      Ayop est entré en Europe en passant par l’Espagne. Le Règlement Dublin dit : c’est en Espagne qu’Ayop doit voir sa demande d’asile traitée. La Suisse a jusqu’à lundi prochain pour exécuter son renvoi vers l’Espagne. Elle peut aussi y renoncer, selon le règlement Dublin. Genève pourrait s’opposer à l’exécution de ce renvoi. Genève a le devoir de s’y opposer. Mais Genève a préféré le silence, la non-réponse aux 2’200 signatures de citoyennes et citoyens qui ont été choqués d’apprendre que le Département dirigé par M. Maudet voulait le renvoyer. C’est moi qui ai centralisé la récolte des signatures. J’attendais tous les jours une réponse du Conseil d’Etat. Une réponse qui n’est jamais arrivée. Car peut-être, en sourdine, on préparait la meilleure stratégie pour arrêter Ayop.

      Ayop est un demandeur d’asile dont le dossier devrait être traité par l’Espagne. Mais Ayop est aussi une victime de ce terrible incendie survenu peu avant Noël. C’est pour cela qu’à 10 heures il devait se rendre au Ministère public. Pour être entendu comme témoin. C’est là que son avocat l’attendait.

      Là où Ayop n’est jamais arrivé.

      Car Ayop, entre-temps, a été arrêté par la police. Quand la Déesse de la Fortune l’a abandonné à son sort. Ayop se lève tôt, et a très tôt quitté son lieu d’hébergement. Mais aujourd’hui il aurait dû se rendre au Ministère public. C’est pour cela qu’à 9 heures il retourne aux Tattes. Toutes les victimes ont décidé de se donner rendez-vous aux Tattes pour aller ensemble au Ministère public.

      Tous y étaient. Sauf Ayop.

      Un agent de sécurité le reconnaît, quand Ayop retourne aux Tattes. Il appelle la police. La police répond présent. Ayop est arrêté et amené dans un poste de police. Il sera interrogé, sans avocat. Son avocat, lui, est en train d’écouter les auditions au Ministère public.

      Des citoyens se mobilisent, vont à l’aéroport. Ils seront arrêtés, mais vite relâchés. Ayop, lui, sera amené jusqu’à l’avion. Il résiste. Le comandant de bord refuse de l’embarquer. Sursit. Ce n’est pas sur ce vol qu’Ayop sera envoyé en Espagne.

      Les auditions continuent au Ministère public. Ayop ne pourra pas témoigner. Pourtant, ce sont les témoignages comme celui d’Ayop qui permettront de savoir ce qui s’est réellement passé lors de l’incendie des Tattes. D’établir les responsabilités. L’Etat de Genève est aussi incriminé dans cette affaire. Car le rapport des pompiers dit clairement qu’aux Tattes “des problèmes techniques ont été constatés”, que les “fenêtres étaient condamnés par des vis” et “les exutoires de fumées sous-dimensionnés”.

      Ayop a le droit d’être entendu. A le droit de rester à Genève tant que la justice ne fait toute la lumière sur cet événement tragique. Il a aussi le droit d’être indemnisé correctement pour le tort subi. L’Etat a le devoir de s’occuper de son état de santé. Délai Dublin ou pas.

      L’avocat d’Ayop expose à la presse et aux personnes venues en nombre pour crier “Stop renvois. Ayop restera” que demain Ayop pourra être mis sur un autre avion au départ de l’Espagne. Ou alors qu’il pourra être détenu à Champ-Dollon, car il n’a pas collaboré avec les forces de l’ordre lors de son renvoi, ce qui lui vaut une sanction pénale. Ou être mis en détention administrative, en attente d’un renvoi, par vol ordinaire, ou par vol spécial.

      L’avion qui emportera Ayop en Espagne n’emportera pas seulement un jeune homme. Il emportera aussi une victime et un témoin. L’Etat de Genève pense ainsi pouvoir se décharger de toute responsabilité. Dans son aveuglement, il ne voit pas que les habitantes et habitants de Genève sont toujours plus nombreuses et nombreux à se mobiliser. Pour des conditions d’hébergement dignes. Contre les bunkers. Contre le renvoi d’Ayop.

      Si la Déesse de la Fortune devait ne plus être aux côtés d’Ayop, des citoyens en colère le seront. Pour que justice soit faite.

      https://asile.ch/2015/03/27/ayop-se-leve-tot-heureusement

  • AYOTZINAPA
    Una cartografía de la violencia

    http://www.forensic-architecture.org/case/ayotzinapa
    https://cdn01.theintercept.com/wp-uploads/sites

    On the night of 26-27 September 2014, students from the Rural Normal School of Ayotzinapa were attacked in the town of Iguala, Guerrero, by local police in collusion with criminal organisations. Numerous other branches of the Mexican security apparatus either participated in or witnessed the events, including state and federal police and the military. Six people were murdered – including three students – forty wounded, and 43 students were forcibly disappeared.

    The whereabouts of the students remains unknown, and their status as ‘disappeared’ persists to this day. Instead of attempting to solve this historic crime, the Mexican state has failed the victims, and the rest of Mexican society, by constructing a fraudulent and inconsistent narrative of the events of that night.

    Forensic Architecture was commissioned by and worked in collaboration with the Equipo Argentino de Antropologia Forense (EAAF) and Centro de Derechos Humanos Miguel Agustín Pro Juárez (Centro Prodh) to conceive of an interactive cartographic platform to map out and examine the different narratives of this event. The project aims to reconstruct, for the first time, the entirety of the known events that took place that night in and around Iguala and to provide a forensic tool for researchers to further the investigation.

    The data on which the platform is based draws from publicly available investigations, videos, media stories, photographs and phone logs. We transposed the accounts presented across these sources into thousands of data points, each of which has been located in space and time and plotted within the platform in order to map the incidents and the complex relationships between them. This demonstrates, in a clear graphic and cartographic form, the level of collusion and coordination between state agencies and organised crime throughout the night.

    In 2014, 43 students were massacred. Can digital forensics help solve the crime?
    http://www.wired.co.uk/article/forensic-architecture-iguala-massacre-2014
    https://wi-images.condecdn.net/image/dnwaZZQ0YNv/crop/810

    The project relied on information compiled by the two reports of the International Group of Independent Experts (GIEI) and oral accounts recorded a month after the attack by investigative journalist John Gibler. “What is important is that we have not necessarily found new information. We have visualised the reports, which were actually incredibly inaccessible to anyone who doesn’t have six months to read through it, break it down and understand it,” Laxness says.

    “What you start to see immediately is that attacks happen at different parts of town at the same time and the act of forced disappearing actually happens at two different parts of town with a half an hour window, so almost identical, and the thing is being able to see that movement and see the data points on a map. The platform makes clear that all government forces are communicating by central communication system, everybody is either there perpetuating violence or an observer of violence.”


    THREE YEARS AFTER 43 STUDENTS DISAPPEARED IN MEXICO, A NEW VISUALIZATION REVEALS THE CRACKS IN THE GOVERNMENT’S STORY

    https://theintercept.com/2017/09/07/three-years-after-43-students-disappeared-in-mexico-a-new-visualizatio

    THE MEXICAN GOVERNMENT’S story goes like this: On the night of September 26, 2014, roughly 100 students from Ayotzinapa, a rural teaching college, clashed with municipal police in the city of Iguala, in the southern state of Guerrero. Rocks were thrown, shots were fired, and 43 students were snatched up by the authorities and handed over to a local drug gang. The students were then driven to a garbage dump where they were murdered, burned to ash, and tossed into a river, never to be seen again. This, Mexico’s attorney general once said, was “the historical truth.”

    Horrific as it sounds, this “truth” is a hollow and misleading narrative, which has been debunked and exploded by independent inquiries. With the third anniversary of the tragedy approaching, a new project by an international team of investigators has taken the most damning of those inquiries and visualized them, offering a means of seeing the night of September 26 for what it truly was: a coordinated, lethal assault on the students involving Mexican security forces at every level, and grave violations of international law.

    The interactive platform, constructed by the research agency Forensic Architecture at Goldsmiths, University of London, and shared with The Intercept in advance of its public release, pulls from a voluminous body of investigations into the crime. In addition to utilizing the most credible evidence available to illustrate how the night unfolded, the platform highlights inconsistencies in the government’s account of the events and tracks individual actors throughout the ordeal.

  • La nuit d’Iguala

    Georges Lapierre

    http://lavoiedujaguar.net/La-nuit-d-Iguala

    Au sujet de la disparition forcée des 43 élèves de l’école normale rurale Rául Isidro Burgos d’Ayotzinapa, le gouvernement mexicain revient à sa thèse initiale : les 43 élèves ont été assassinés par les hommes de main du cartel Los Guerreros Unidos puis incinérés dans la décharge publique de Cocula, leurs cendres ayant ensuite été jetées dans la rivière qui passe à proximité, le río San Juan. Cette version des faits, présentée comme définitive le 27 janvier 2015 lors d’une conférence de presse par le procureur de la République d’alors, Murillo Karam, ne tient pas la route. Et la « Vérité historique » est bel et bien un « Mensonge historique », avec toujours une majuscule.

    Dès le début, elle avait été critiquée par un professeur de l’Université nationale, puis par l’Équipe argentine d’anthropologie légiste, agissant, depuis le 5 octobre 2014, en tant que groupe d’experts indépendants reconnu par les familles, enfin par le docteur José Toredo, professeur de l’université de Queensland en Australie, expert en feu, désigné par le Groupe interdisciplinaire d’experts indépendants (...)

    #Mexique #Ayotzinapa #43_disparus #crime_d'État

  • Mais non, mais non, mais non, les G36 ne tirent pas de travers

    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/03/03/non-les-fusils-d-assaut-livres-a-la-bac-ne-tirent-pas-de-travers_4876262_435

    Roh, il y a toujours ces raleurs anti autoritaires du Point pour gâcher la fête alors que la BAC déballe ces nouveau joujoux....
    http://www.lepoint.fr/monde/les-futurs-fusils-des-brigades-anti-criminalite-tirent-de-travers-01-03-2016

    La preuve, qu’ils ne tirent pas de traviolle, au mexique, à Ayotzinapa très précisément, ces fusils ont très bien fait leur boulot :

    http://www.bbc.com/mundo/noticias/2016/02/160205_mexico_como_armas_alemania_terminaron_masacre_iguala_ayotzinapa_lv

    http://www.taz.de/!5023308

    #G36 #43 #Ayotzinapa

  • #Mexique : aux sombres héros...
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/25092395235/in/album-72157649266895817

    Flickr

    La visite du #pape au Mexique coïncide avec la semaine de Résistances à #Nantes.

    A l’occasion de cette semaine, une soirée est consacrée aux luttes du Mexique et il sera présenté un film sur l’un des multiples #GPII du pays : #Istmeño, le Vent de la Révolte, autour de l’implantation de parcs éoliens entrainant le déplacement forcé de populations indigènes, toujours paupérisées depuis notre invasion.

    J’en profiterai pour faire, autour du film et du débat, une projection de photos que j’ai ramenées des six mois passés là-bas, alors que j’étais partie pour six semaines avec la délégation de représentation de la ZAD au Festival Mondial des Résistances et Rébellions contre le Capitalisme, co-organisé par #EZLN et le #CNI

    Pendant ces six mois, j’ai appris à mieux comprendre les termes #corrupción, #desalojo #clandestino, #desaparecido, #feminicidio... mais aussi #RABIA, #GRIETA y #LUCHA !

    Parler du Mexique sans parler de l’imprégnation catholique est impossible. Ou, plus précisément, sans évoquer son #syncrétisme. Mais ce qui me trouble c’est que le pape, en même temps qu’il confirme la nécessaire reconnaissance des natifs de ce pays par sa présence appuyée au #Chiapas, refuse de parler du massacre de #Ayotzinapa et des “disparitions forcées” (expression-euphémisme pour parler des massacres afin que les enquêtes ne soient pas clôturées par la mort) des milliers d’opposant-e-s, de journalistes... Sans doute est-ce lié à un accord passé avec le gouvernement, mais hélas il va dans le sens de la récupération des luttes (les gouvernements locaux ont enfin compris comment contrer le #zapatisme en achetant la population à coup d’aides sociales) et de la dissimulation de la corruption pratiquée à tous les niveau sur quasi tous les sièges du pouvoir.

    Bref, en attendant demain, je vous conseille l’excellent article de TV5 monde : http://information.tv5monde.com/info/violence-corruption-que-peut-faire-le-pape-francois-pour-le-me

    Pas mal d’infos aussi sur les sites ressource
    – GRIETA : http://www.grieta.org.mx
    – Espoir Chiapas : http://espoirchiapas.blogspot.fr
    – Le Serpent à Plumes : http://www.le-serpent-a-plumes.antifa-net.fr
    – La Voie du Jaguar : http://lavoiedujaguar.net

    #MEXIQUE, dans la semaine de Résistances à 19H00 demain, jeudi 28 février 2016, aux ATELIERS DE BITCHE (3 rue de Bitche) à Nantes
    https://nantes.indymedia.org/events/33316

  • 20150126_175729 - #Mexico #Chiapas #San_Christobal_de_las_Casas marcha por #Ayotzinapa
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/25092395235

    Flickr

    ValK. a posté une photo :

    Rendez-vous le 18/02/16 à 19H00 @ les Ateliers de Bitche à #Nantes dans le cadre de la Semaine de Résistances (www.semainederesistances.com/) et parler des luttes au ‪#MEXIQUE‬ www.facebook.com/notes/valk-photos/mexique-aux-sombres-h%...

    @/" projection « Istmeño, Le Vent de la Révolte » documentaire sur une lutte anti-spoliation des communautés indigènes de l’Isthme de Tehuantepec contre des multinationales qui veulent transformer la région en parc éolien

    @/" projection photos que j’ai faite lors du voyage de la délégation ZAD au Mexique www.flickr.com/photos/valkphotos/collections/721576518107...

    @/" débat et discussion passionnante avec des invités autour de... @/"... boissons et restauration sur place, mais s’il vous reste des saveurs du Mexique à partager, n’hésitez pas (...)

  • Hipsters Dont Dance Top World Carnival Collabs of 2015
    http://africasacountry.com/2015/12/hipsters-dont-dance-top-world-carnival-collabs-of-2015

    After doing a year of monthly roundups for the best in the World Carnival sound in 2015, we have noticed that #Afropop in particular has had a stellar year. Perhaps most.....

    #MUSIC_PAGE #South_Africa #Nigeria #Ghana #Giggs #Wizkid #Wande_Coal #UK #edanos #timaya #frenchy_le_boss #patoranking #ayo_jay #leriq #runtown #kwamz_and_flava #r2bees #fetty_wap