• Le passe vaccinal détruit l’avenir des adolescents

    « Tu veux retourner au ciné ? Aller en soirée ? Pense à te faire vacciner. » Le bout de papier date de cet été, mais il est déjà un peu jauni. Je l’ai accroché sur le mur de la cuisine, pour mémoire. C’est un flyer pour les adolescents qui fait la promotion d’un vaccinodrome ouvert dans la salle polyvalente du coin, avec les logos de la préfecture, de l’Agence régionale de santé et de l’hôpital. Dans une petite bulle, au-dessus d’un dessin représentant une infirmière et un enfant avec une seringue sur le bras, il est même écrit : « 1 entrée offerte à la base de loisirs pour toute personne vaccinée lors de cette opération. »

    Au moment où ce flyer a atterri dans ma cuisine, on savait depuis longtemps que les adolescents en bonne santé ne couraient qu’un très faible risque d’être atteints d’une forme grave de Sars-Cov-2, comme l’a constaté la Haute autorité de santé. En juin 2021, le Conseil consultatif national d’éthique (CCNE) rendait son avis au ministère de la Santé sur l’extension de la vaccination aux 12-18 ans. Il rappelait que « les formes graves de l’infection par la Covid-19 sont très rares chez les moins de 18 ans » et que « le recul existant ne permet pas d’assurer la pleine sécurité de ces nouveaux vaccins chez l’adolescent ». Selon le CCNE, les adolescents n’auraient donc aucun bénéfice médical à être vaccinés et ne le feraient que pour contribuer à un bénéfice collectif, celui de renforcer l’immunité au sein de la population. Aussi, « il semble souhaitable […] d’accepter de vacciner contre la Covid-19 les adolescents qui le demandent, mais après avoir reçu une information claire et adaptée à cette tranche d’âge sur les incertitudes liées à la maladie, au vaccin lui-même et à son efficacité à moyen et long terme. Avec cette mise en garde : « Si la vaccination leur était présentée comme leur seule chance de retour à une vie normale, cette pression effective poserait la question de la validité de leur #consentement. »

    Consentement extorqué

    Un mois après l’avis du CCNE, le gouvernement a annoncé l’entrée en vigueur du passe sanitaire : les #adolescents #non_vacciné s sont interdits de sport, de bibliothèque, de piscine, de cinéma, de musée, de train, de concerts, de café et de restaurant. Sur la base des informations fournies par les entreprises pharmaceutiques, on a martelé que les vaccins sont sans risques. Le gouvernement a méprisé les recommandations éthiques les plus élémentaires et bafoué le consentement des adolescents.

    Six mois plus tard, en pleine vague Omicron, on constate que les vaccins disponibles n’offrent pas une immunité durable et n’ont qu’une efficacité modérée sur la contagion. Pour les jeunes sans comorbidité, la balance #bénéfice-risque est devenue très discutable. Il n’y a pas de retour à la vie normale. Et il semblerait qu’en plus d’avoir extorqué leur consentement par la culpabilisation et le chantage au passe sanitaire, on ait exposé la santé de près de 3,8 millions d’adolescents (76,6 % des 12-17 ans sont vaccinés [1]). Impossible de savoir quelles répercussions ces deux doses pourraient avoir sur leur santé. Peut-être aucune, espérons-le. Sinon, il y a de fortes chances pour que personne n’en endosse jamais la responsabilité.

    [...]

    Peut-être avons-nous tellement refoulé notre impuissance et notre culpabilité face à ce futur impensable que nous n’arrivons plus à défendre quoi que ce soit au présent. Mais nous ne pouvons assumer la responsabilité du présent que si nous réussissons à nous ressaisir de notre responsabilité vis-à-vis de l’avenir. Si nous voulons trouver la force de lutter contre ce que le quotidien offre de décisions ineptes et injustes, nous sommes obligés d’affronter les perspectives les plus sombres et de construire, face à elles, de vraies alternatives politiques, sensées et concrètes.

    https://reporterre.net/Le-passe-vaccinal-detruit-l-avenir-des-adolescents

    #Celia_Izoard #Reporterre

    • #Belgique : Rentrée particulière pour des centaines d’élèves : « On n’a plus eu cours depuis un mois et demi »
      https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_rentree-particuliere-pour-des-centaines-d-eleves-on-n-a-plus-eu-cours-de

      C’est la conséquence d’un concours de circonstances fâcheux : plusieurs centaines d’élèves en Fédération Wallonie-Bruxelles n’ont plus eu cours depuis six semaines.

      A l’école communale Pascal Hoyaux, à Manage, dès le début du mois de décembre, des classes ont dû être fermées pour cause de cas positifs. Malgré ces fermetures, la flambée des contaminations s’est poursuivie, contraignant l’établissement à fermer entièrement ses portes durant dix jours, à partir du 7 décembre. A ce moment-là, une cinquantaine d’enfants étaient positifs au coronavirus, sur 438 élèves.

      Fermetures et congés en cascade
      L’école devait donc rouvrir le 17 décembre. Mais c’était sans compter sur la semaine de congés anticipés dans tout le pays, décidée par le Codeco en raison de la situation sanitaire. Les cours ont donc été suspendus une semaine de plus, avant le début des vacances de Noël.

      Ce lundi 10 janvier signe donc enfin la reprise pour ces élèves, après un mois et demi de congés forcés. . . . . . . .