• Tech Workers at Every Level Can Organize to Build Power
    https://jacobinmag.com/2021/02/tech-workers-organizing-class-position

    Tech workers occupy a contradictory location in the American class structure. On the one hand, many are well paid and identify both as professionals and with management. On the other, the proletarianized aspects of their work can offer opportunities to seize for organizing as workers. While the COVID-19 pandemic has ravaged the US economy, the tech industry remains its most profitable sector. While government institutions responded clumsily to the crisis, tech companies, large and small, (...)

    #domination #bénéfices #GAFAM #lutte #GigEconomy #travail

  • Les grands gagnants de « l’économie du confinement »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/02/06/covid-19-les-grands-gagnants-de-l-economie-du-confinement_6068977_3234.html

    La crise planétaire a détruit des emplois et asséché des secteurs entiers. Mais elle en a aussi dopé d’autres, enrichissant les actionnaires de multinationales comme Apple, Netflix et Amazon.

    Non, le nouveau coronavirus n’a pas tout asséché ni appauvri. La crise économique est sans nul doute planétaire et historique. L’économie française a plongé de 8,3 % en 2020, selon l’Insee. De surcroît, la récession a détruit 255 millions d’emplois dans le monde, d’après l’Organisation internationale du travail. Le marché de l’automobile est exsangue, et accuse un recul de 15 % aux Etats-Unis et de 25,5 % en France. Les avions sont immobilisés au sol, les salles de restaurant et de cinéma, vides.

    Toutefois, l’année 2020 aura aussi été celle d’une boulimie de dépenses de loisirs numériques et d’une fièvre acheteuse en ligne, à la suite de profonds « changements de modes de consommation », observe Simon Borel, chargé de recherches à l’ObSoCo, société d’études et de conseil en stratégie. Cela tient d’abord aux modes de vie casaniers, à cette injonction de rester à la maison, dans ce « refuge » qui préserve et protège. « L’ultime champ de repli » où nos concitoyens « ont pu agir », relève le sociologue.

    Le domicile est devenu un bureau, une école, un gymnase, une salle de cinéma, mais aussi un restaurant ouvert matin, midi et soir. Partout, le télétravail a dopé les ventes d’ordinateurs (+ 4,8 % en 2020, soit la plus forte croissance annuelle depuis dix ans dans le monde) et asséché les stocks de fauteuils de bureau chez Ikea.

    Les hypermarchés ont été pris d’assaut. Cela a été « une année exceptionnelle », marquée par « une accélération inédite », reconnaît Didier Duhaupand, président du groupement Les Mousquetaires, à la tête d’Intermarché. Dans l’Hexagone, la vente de produits de grande consommation a progressé de 7,7 %, selon Kantar Worldpanel. Du jamais-vu.

    Car la crise a mis hommes et femmes aux fourneaux. Ils ont confectionné des gâteaux et des pains (+ 57 % pour les ventes de levure), à l’aide d’un robot flambant neuf (+ 34 % pour les ventes de modèles multifonctions), et investi dans une boîte Pyrex (+ 30 %) pour transporter leur « gamelle » au bureau. Privés de salles de spectacles, les ménages se sont rabattus sur les téléviseurs. Des grands formats, surtout. Aux Etats-Unis, leurs ventes ont bondi de 19 %.

    Le désœuvrement a aussi été le meilleur ami des éditeurs de bande dessinée (+ 9 % en France), de puzzles (+ 63 % entre janvier et novembre 2020 dans l’Hexagone), des fabricants de skateboard (+ 31 % aux Etats-Unis) et de consoles de jeux. Entre avril et décembre 2020, Nintendo a écoulé 24,1 millions de sa Switch et 31 millions d’exemplaires du jeu Animal Crossing : New Horizons, exutoire favori de nombreux confinés.Retour ligne automatique
    Marchés dopés

    Les adultes se sont, eux aussi, offert de nouveaux jouets. Les ventes de machines à coudre se sont envolées de 70 % chez Singer, atteignant 380 000 unités en France, fin 2020. Black & Decker a également profité de cette petite victoire du « C’est moi qui l’ai fait pendant le confinement » : le chiffre d’affaires du spécialiste de la perceuse était en hausse de 19 % au quatrième trimestre 2020.

    ManoMano, plate-forme de vente de produits de bricolage, a généré 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires l’an passé, soit 20 % de plus que prévu. Les enseignes de bricolage (+ 4,8 %) et les jardineries (+ 8,1 %) ont bénéficié du « repli sur soi », analyse Laurence Paganini, présidente de la fédération du commerce spécialisé, Procos.

    Les consommateurs ont passé plus de temps sur leur smartphone. Pour trouver l’amour (les revenus de Match Group, propriétaire de Tinder et de Meetic, ont crû de 17 % en 2020), prendre des nouvelles et rire, en dépit de l’actualité. Plus de 2,6 milliards de personnes utilisent quotidiennement Facebook, WhatsApp et Instagram, soit 15 % de plus que fin 2019. L’activité du groupe de Mark Zuckerberg a augmenté de 33 % de septembre à décembre.

    En ville, la crainte d’être contaminé dans un métro ou un bus a soutenu les ventes de vélo, électriques surtout (+ 20 % prévus en 2020)

    Le confinement, la peur, l’angoisse d’être emporté par la pandémie de Covid-19 ont dopé nombre de marchés. A l’automne, 1,7 million de traitements supplémentaires d’anxiolytiques ont été prescrits par rapport aux prévisions initiales, d’après le rapport Epi-Phare en France rendu public à la mi-décembre 2020.

    La mysophobie (crainte extrême de la saleté et des microbes) a, quant à elle, accéléré l’usage du sans-contact lors des paiements par carte bancaire et… les ventes de détergent et lessive chez Procter & Gamble (+ 12 %). En ville, la crainte d’être contaminé dans un métro ou un bus a soutenu les ventes de vélo, électriques surtout (+ 20 % prévus en 2020).

    « Le développement était déjà exponentiel, rappelle Virgile Caillet, délégué général de l’Union Sport & Cycle. La pandémie a accéléré la transition. » Car notre mode de vie à l’ère du Covid-19 a validé des marchés déjà jugés prometteurs.

    Les jeux de hasard en ligne progressent de 40 %, note la Française des Jeux. Et la livraison de repas à domicile aurait « gagné deux à trois ans de développement sur ses plans de marche initiaux », d’après Just Eat en France.Retour ligne automatique
    Plusieurs valeurs boursières battent des records

    Le commerce en ligne a aussi été placé sur orbite. Faute de pouvoir faire du lèche-vitrines, les consommateurs se sont rués sur Internet. En France, le Web représente désormais 13,4 % des ventes, rapporte la Fédération du e-commerce et de la vente à distance, grâce au bond de 32 % des achats de produits physiques. Soit 112 milliards d’euros au total.

    La Toile a recruté partout de nouveaux adeptes : au Brésil (+ 66 %), au Mexique (+ 54 %), en Russie (+ 45 %), mais aussi en Inde (+ 28 %), observe Euromonitor International. Les transporteurs, les fabricants de carton et, bien sûr, Amazon en ont fait leur miel. Pour la première fois depuis sa création, en 1994, le site de Jeff Bezos a généré plus de 100 milliards de dollars de chiffre d’affaires au cours d’un trimestre. L’américain a clos l’exercice 2020 sur 320 milliards d’euros de ventes (+ 38 % par rapport à 2019).

    Les mesures de confinement ont fait « tomber des barrières » sur le marché de la visioconférence, juge Gilles Bertaux, cofondateur de Livestorm, le spécialiste français. Ce média s’est imposé aux employeurs, aux salariés, aux écoliers et aux étudiants. Résultat : la société organise 40 000 événements par mois. Son concurrent, Zoom, revendique près de 400 000 entreprises clientes de plus de dix employés. Son chiffre d’affaires devrait quadrupler, à plus 2 milliards d’euros en 2021.

    La « visio » payante entre aussi dans les mœurs, pour un cours de yoga ou une consultation médicale. Pas moins de 19 millions d’actes réalisés en téléconsultation ont été remboursés par la Sécurité sociale en 2020, dont 8 millions par le biais de Doctolib. Le verrou psychologique de l’abonnement en ligne à un service a sauté.

    Apple revendique désormais 620 millions d’abonnements, soit 140 millions de plus que fin 2019. Netflix, lui, en affiche plus de 200 millions dans le monde (+ 31 % en un an), avec des revenus avoisinant 25 milliards de dollars (20,8 milliards d’euros, + 24 %). Vingt-trois ans après sa création, le site de films et séries approche du seuil de rentabilité.

    Aucun de ces phénomènes n’a échappé à la Bourse. En dépit de la crise économique, plusieurs valeurs, soutenues par la politique très accommodante des banques centrales, battent des records. A commencer par Apple. L’américain a réalisé le plus gros bénéfice trimestriel jamais enregistré par une entreprise privée : 23,8 milliards d’euros fin 2020. La firme pèse dorénavant 2 300 milliards de dollars en Bourse.Retour ligne automatique
    De nombreux investisseurs se sont enrichis

    Le contexte pandémique n’a pas non plus empêché les levées de fonds. Fin 2020, Livestorm a levé 25 millions d’euros. Chez Deliveroo, le montant est encore plus spectaculaire : après avoir bouclé un tour de table de 180 millions de dollars mi-janvier 2021, le britannique vaut désormais 7 milliards de dollars. La plate-forme de livraison se délecte de la fermeture des restaurants : elle a décroché le référencement de 46 000 restaurants, dont la plupart ont été privés d’activité. L’entreprise qui fait rouler 110 000 livreurs file tout droit vers une entrée en Bourse, dès avril. Ce sera au bénéfice de ses actionnaires, des fonds d’investissements, surtout, et… d’Amazon.

    Les sociétés pharmaceutiques ont tiré le meilleur parti de 2020. Du moins celles qui se sont positionnées avec succès sur le vaccin contre le Covid-19

    De fait, la crise a déjà enrichi moult investisseurs, à l’image des actionnaires de Spotify. La capitalisation boursière du champion du streaming musical a doublé, pour atteindre 65 milliards de dollars, à la faveur de la hausse du nombre d’abonnés (+ 24 %, à 155 millions).

    DocuSign fait aussi partie des gagnants. Le leader mondial de la signature électronique (solution sécurisée lors de la conclusion de contrats à distance) a vu son activité franchir le cap du milliard de dollars. Son cours de Bourse a explosé : + 188 % en un an.

    Sans surprise, les sociétés pharmaceutiques ont également tiré le meilleur parti de l’année écoulée. Du moins celles qui se sont positionnées avec succès sur le vaccin contre le Covid-19. Moderna, dont le vaccin est autorisé dans l’Union européenne depuis le 6 janvier, dépasse les 60 milliards de dollars de capitalisation boursière. Lonza, son sous-traitant suisse, en profite : son bénéfice net a connu une hausse d’environ 35 % en 2020.

    Au fil de l’année, le cours de la firme allemande BioNTech, qui a développé avec Pfizer un vaccin à ARN messager, a bondi de 250 %. La fortune de son PDG, Ugur Sahin, s’élève aujourd’hui à plus de 5 milliards de dollars, à en croire Bloomberg. Albert Bourla, directeur général de Pfizer, s’est aussi largement enrichi, lors de la vente de 5,6 millions de dollars d’actions du laboratoire, le 9 novembre 2020, jour de l’annonce de bons résultats préliminaires de son vaccin. Depuis, le groupe estime que celui-ci devrait générer 15 milliards de dollars de ventes en 2021.Retour ligne automatique
    Décryptage : Les 90 % d’efficacité du vaccin de Pfizer, un « résultat extraordinaire » qui pose des questions

    Si les actionnaires de ces entreprises se frottent les mains, qu’en est-il de leurs salariés ? Ont-ils aussi bénéficié de la crise ? Chez Black & Decker, le PDG a adressé un message de remerciement à « chacun » des 53 000 employés pour leur « performance héroïque » et leur a accordé… un jour de congé, lundi 1er février. « On l’a pris », déclare Pierre Rousseau, représentant CFDT au comité européen du groupe, et délégué central des usines françaises, en soulignant qu’« il est certain que les salariés auraient préféré une prime ou une augmentation de salaire ». Un sentiment largement partagé, après une année si particulière.Retour ligne automatique
    Multiples controverses

    Car les représentants du personnel sonnent régulièrement l’alarme. En entrepôt, par exemple, les cadences ont été infernales. Le syndicat SUD note combien les postiers ont été « rincés » par l’explosion du nombre de livraisons assurées par La Poste fin 2020, avec près de 4 millions de colis par jour en France. Depuis l’irruption de la pandémie, l’emballement de la « gig economy », cette économie de petits boulots précaires que symbolisent les livreurs Deliveroo ou Uber Eats, soulève de multiples controverses.

    Just Eat, qui jure prôner un modèle social plus responsable, annonce vouloir recruter 4 500 livreurs en CDI en 2021 dans l’Hexagone. Amazon veille aussi à son image. Accusé au printemps 2020 de ne pas avoir suffisamment protégé ses employés, le site américain a augmenté leur salaire de 2 euros de l’heure, d’avril à juin, puis distribué une prime d’été de 500 à 1 000 euros, et, enfin, reconduit une prime de fin d’année liée au pic d’activité des fêtes.

    Chez Seb, la prime dite Macron a été versée en deux fois à près de 3 900 des 6 000 employés français. Et pour faire face à la hausse d’activité dans ses usines hexagonales et l’envolée de la demande de yaourtières (+ 26 %) et de machines à pain (+ 39 %), le groupe a accordé une prime de 15 euros par jour à ses salariés, entre mars et juin 2020. Au premier trimestre 2021, une « centaine d’intérimaires seront embauchés en contrat à durée indéterminée », précise son directeur des ressources humaines, Dan Abergel.

    Le secteur de la vente en ligne embauche aussi à tour de bras. En France, ManoMano va signer 350 recrutements en 2021, après 200 en 2020. Fin 2021, le site emploiera plus de 1 000 personnes. Amazon, lui, a déjà recruté 400 000 personnes entre janvier et octobre 2020, soit plus de 1 300 par jour en moyenne, dans le monde. L’e-commerçant, qui fait travailler 1,15 million de salariés, figure parmi les premiers employeurs des Etats-Unis, aux côtés de Walmart (2,2 millions). Signe que le Covid-19 n’a pas fini de bousculer le monde de l’entreprise.

    #Apple #Match #Nintendo #Amazon #Deliveroo #Doctolib #Facebook #Instagram #JustEat #Meetic #Netflix #Tinder #WhatsApp #bénéfices #BigPharma #consommation #COVID-19 #FoodTech #santé #télétravail #travail #visioconférence #CFDT #SUDSolidaires (...)

    ##santé ##GigEconomy

  • How Amazon Swindled Its Own Drivers, Got Caught, and Ended Up Richer
    https://onezero.medium.com/how-amazon-swindled-its-own-drivers-got-caught-and-ended-up-richer-e

    The company’s $62 million FTC settlement shows ‘corporate crime pays’ One of the world’s richest companies was accused of systematically shortchanging some of its lowest-paid, most precarious workers. It got sued by the U.S. government. It eventually agreed to pay back the money it had pocketed. And it came out billions richer in the end. That’s the ugly bottom line of Tuesday’s news that Amazon has agreed to pay $62 million to the Federal Trade Commission (FTC) to settle charges that it (...)

    #Amazon #procès #fraude #bénéfices #GigEconomy #travail #FTC

  • Facebook ‘still making money from anti-vax sites’
    https://www.theguardian.com/technology/2021/jan/30/facebook-letting-fake-news-spreaders-profit-investigators-claim

    Social network allowing dangerous Covid theories to be shared, says Bureau of Investigative Journalism Facebook is allowing users to profit from the spread of potentially dangerous false theories and misinformation about the pandemic and vaccines, including deploying money-raising tools on pages with content flagged up by the social media giant’s own factcheckers. An investigation has found 430 pages – followed by 45 million people – using Facebook’s tools, including virtual “shops” and fan (...)

    #Facebook #YouTube #manipulation #modération #bénéfices #COVID-19 #extrême-droite #santé

    ##santé
    https://i.guim.co.uk/img/media/4beb1f16abf99e29377b80e30271e7362418c068/0_408_4973_2985/master/4973.jpg

  • Opinion | Facebook and the Surveillance Society : The Other Coup
    https://www.nytimes.com/2021/01/29/opinion/sunday/facebook-surveillance-society-technology.html

    We can have democracy, or we can have a surveillance society, but we cannot have both. Two decades ago, the American government left democracy’s front door open to California’s fledgling internet companies, a cozy fire lit in welcome. In the years that followed, a surveillance society flourished in those rooms, a social vision born in the distinct but reciprocal needs of public intelligence agencies and private internet companies, both spellbound by a dream of total information awareness. (...)

    #Facebook #manipulation #domination #bénéfices #BigData #GAFAM #microtargeting #SocialNetwork (...)

    ##surveillance

    • Est-ce que quelqu’un a étudié l’évolution de l’iconographie des articles consacrés à Facebook et surtout à Mark Zuckerberg ?

      Parce que je trouve qu’il y a une évolution impressionnante. Il y a quelques années, on montrait un jeune homme un peu adolescent, toujours souriant, cheveux bouclés, t-shirt ou sweat. Maintenant on ne représente plus que cette espèce de robot inquiétant, costard-cravate, jamais de sourire, toujours un rictus bizarre.

      Et cette coupe de cheveux, mon dieu c’est quoi cette coupe de cheveux ?

      Je ne sais pas si c’est lui qui est désormais comme ça, si c’est l’image qu’il a décidé de se donner, ou s’il y a un choix systématique des journaux de le représenter de cette façon. Mais l’image de ce type est passée d’un mec-next-door (fausse évidemment), sympa et accessible (faux évidemment), à cette espèce d’incarnation d’un dictateur de dystopie transhumaniste.

  • Les Tchèques n’utilisent pas Amazon, mais Amazon utilise les Tchèques
    https://www.mediapart.fr/journal/international/310121/les-tcheques-n-utilisent-pas-amazon-mais-amazon-utilise-les-tcheques

    Amazon n’a pas de site internet pour la République tchèque, mais l’entreprise a créé un centre de distribution dans ce pays afin de traiter les commandes des clients allemands. Face à la contestation et à la syndicalisation, elle déplace sa production. La pandémie de 2020 a été synonyme de croissance record pour Amazon. Le troisième trimestre, par exemple, a été son plus grand succès à ce jour : l’entreprise a annoncé une augmentation de ses ventes de 37 % par rapport à la même période l’année dernière. (...)

    #Amazon #bénéfices #consommation #COVID-19 #GigEconomy #santé #travail

    ##santé

  • Palantir COO on company’s success : Pandemic has been ‘a real accelerant’ for us
    https://finance.yahoo.com/video/palantir-coo-companys-success-pandemic-160651056.html?guccounter=1&gu

    Palantir COO Shyam Shankar joins Yahoo Finance Live to break down the tech company’s success amid pandemic and discuss what’s next for Palantir in 2021 and beyond. Video Transcript BRIAN SOZZI : Palantir shares have been on a tear this year, up 52% in part because investors are getting a little more comfortable with the software company’s business and outlook. Since Palantir debuted via direct listing on September 30, the stock has gained an impressive 268%. Let’s dive into Palantir now with (...)

    #Palantir #NHS #FDA #données #bénéfices #santé #COVID-19 #surveillance

    ##santé
    https://s.yimg.com/ny/api/res/1.2/btTvKS7jUnMi73v75.kSDw--/YXBwaWQ9aGlnaGxhbmRlcjt3PTIwMDA7aD0xMTI3/https://s.yimg.com/os/creatr-uploaded-images/2021-01/e2abc7f0-624b-11eb-9be7-702d1069757b

  • Robinhood : tout comprendre à l’app de trading au cœur de la polémique entre Reddit et Wall Street
    https://www.numerama.com/business/685643-robinhood-tout-comprendre-a-lapp-de-trading-au-coeur-de-la-polemiqu

    Alors que l’affaire entre Reddit, GameStop et Wall Street se répand sur la place publique, une application mobile fait l’objet de vives critiques, car elle est partie prenante de la controverse. Cette application, c’est Robinhood. C’est une affaire dans l’affaire. Ces derniers jours, il a beaucoup été question du cours de l’action de GameStop, une chaîne américaine de magasins de jeux vidéo, semblable à Micromania en France. Alors qu’il devrait refléter normalement les difficultés de la société face à (...)

    #algorithme #manipulation #bénéfices #finance #Robinhood

    //c0.lestechnophiles.com/www.numerama.com/wp-content/uploads/2021/01/robinhood-app.jpg

  • Apple records most profitable quarter ever as sales soar amid pandemic
    https://www.theguardian.com/technology/2021/jan/27/apple-profits-latest-quarter-surge-pandemic

    Company announces sales for last three months of 2020 totalled $111.4bn, fueled largely by release of latest iPhones Apple finished 2020 with its most profitable quarter ever as sales of its high end iPhones, tablets and laptops soared amid the pandemic. The company announced that sales for the three months ending on 26 December 2020 totalled $111.4bn and it had made a profit of $28.7bn, 29% higher than the same period last year. The holiday period is a crucial time for Apple, accounting (...)

    #Apple #iPhone #smartphone #bénéfices

    https://i.guim.co.uk/img/media/b702a7309cb2e1e1143d77765c34483730d90fe6/0_0_3340_2004/master/3340.jpg

  • Apple dépasse pour la première fois 100 milliards de dollars de revenus trimestriels
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/01/27/apple-depasse-pour-la-premiere-fois-les-100-milliards-de-dollars-de-revenus-

    Le fabricant d’iPhone a dégagé un bénéfice net de 28,7 milliards de dollars au premier trimestre de son exercice décalé 2020-2021, soit une hausse de plus de 29 % sur un an. Apple a fait part, mercredi 27 janvier, d’une forte progression de ses profits trimestriels ainsi que d’un chiffre d’affaires record, pour la première fois supérieur à 100 milliards de dollars (82,5 milliards d’euros). Le fabricant d’iPhone a dégagé un bénéfice net de 28,7 milliards de dollars au premier trimestre de son exercice (...)

    #bénéfices #5G #smartphone #iPhone #Apple

    • Intéressant (pour les gens qui fabriquent des sites Web) :

      Les autres produits-phares d’Apple ont également vu leurs ventes dopées, notamment l’iPad (+ 41 %, à 8,4 milliards de dollars)

      Ça pourrait être un effet Covid. Par exemple : terminal supplémentaire pour Netflix en confinement, support pour la visio scolaire…

      Mais c’est assez surprenant, parce que la part des tablettes dans les visites des sites Web ne cesse de se réduire comme peau de chagrin d’année en année (c’est assez frustrant, parce que souvent c’est un très joli format d’affichage quand on fabrique un site Web).

    • Juste pour l’anecdote, cela faisait presque 10 ans qu’on avait un iPad pour la consultation de sites web à la maison... Et cette année, on est passé à une tablette Android, parce que naviguer sur le web avec Apple est devenu un calvaire... entre Safari qui plante, et les bloqueurs de pub défaillants... c’était devenu inutilisable.

  • How Facebook Profits from the Insurrection
    https://www.techtransparencyproject.org/articles/how-facebook-profits-insurrection

    Facebook suspended President Trump and announced other actions after the U.S. Capitol riot. But it continued to push ads for military gear next to insurrection posts. Facebook has been serving up ads for weapons accessories and body armor alongside election misinformation and insurrection talk in “patriot” and militia groups, according to research by the Tech Transparency Project (TTP), revealing an alarming blind spot in Facebook’s moderation efforts just days before an inauguration (...)

    #Facebook #algorithme #manipulation #élections #arme #bénéfices #extrême-droite #modération

  • L’Inde, nouveau terrain de bataille des GAFA
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/10/18/l-inde-nouveau-terrain-de-bataille-des-gafa_6056501_3234.html

    Les patrons des géants du Net américains, Google, Apple, Facebook et Amazon, investissent des sommes colossales dans les entreprises high-tech indiennes, le plus gros marché du monde hors de Chine. Mais cette conquête ne va pas toujours de soi.

    « La plus grande communauté d’utilisateurs de Facebook et de WhatsApp est en Inde. » Quand on lui demande pourquoi son entreprise investit dans le sous-continent, Ajit Mohan, le vice-président et directeur général de Facebook Inde, pose ce simple constat. Avec 328 millions d’utilisateurs actifs par mois pour Facebook et plus de 400 millions pour WhatsApp, l’Inde dépasse les Etats-Unis. Pour sa filiale Instagram, le pays se classe deuxième avec 100 millions d’utilisateurs environ.

    Il y a « un autre signe de l’importance de l’Inde pour Facebook », ajoute M. Mohan : « C’est le seul pays dont la direction est rattachée directement au siège de Menlo Park, en Californie », explique cet ancien PDG d’un grand réseau de chaînes câblées indien, qui a fait ses études à Singapour et aux Etats-Unis.

    Un pays à l’avant-garde

    En Inde, Facebook veut jouer les premiers rôles dans la vidéo, dans la numérisation des PME, dans les paiements… Et le pays est parfois à l’avant-garde, comme un laboratoire, s’enorgueillit M. Mohan : Reels, le nouveau format de vidéo lancé par Instagram pour contrer son rival, TikTok, y a été déployé très tôt et un vaste test de paiement en ligne est en cours dans WhatsApp.

    Surtout, l’entreprise de Mark Zuckerberg vient de frapper les esprits en annonçant la deuxième plus grosse acquisition de son histoire : en avril, Facebook a acheté, pour 5,7 milliards d’euros, 9,9 % de Jio Platforms, le portail créé par l’opérateur téléphonique Jio, qui a conquis 400 millions d’abonnés en quatre ans. Cette filiale du conglomérat Reliance Industries Limited, leader du commerce physique, est partie à l’assaut de la vente en ligne avec sa plate-forme JioMart. Facebook veut l’aider à y associer les millions de commerces de quartier indiens, appelés kiranas. « A leur entrée, vous voyez parfois déjà un panneau vert avec un numéro pour les joindre sur WhatsApp. Nous voulons les aider à être plus visibles en ligne, à numériser leur catalogue et même à recevoir des paiements », explique M. Mohan.

    Sundar Pichai, PDG de Google, voit grand

    Un eldorado, l’Inde ? Facebook n’est pas seul à le penser. Dès juillet, Google a investi 4,5 milliards de dollars (3,8 milliards d’euros) dans… Jio Platforms. Le but : « Développer un smartphone d’entrée de gamme », avec un univers Google adapté aux capacités limitées des appareils et des réseaux. Présent depuis 2004, Google a des arguments : avec 90 % de part de marché, son système d’exploitation mobile Android a plus d’utilisateurs en Inde qu’aux Etats-Unis. Le groupe est leader des moteurs de recherche, des navigateurs avec Chrome, de la cartographie avec Maps, de la vidéo avec YouTube et même du paiement en ligne. Son PDG, Sundar Pichai, d’origine indienne, voit grand : il a annoncé, en juillet, vouloir investir dix milliards de dollars.

    Le regain d’agressivité de Facebook et de Google bouscule un autre grand de la tech : Amazon. Avec 650 000 vendeurs et cinquante entrepôts, l’entreprise de Jeff Bezos revendique en Inde la « plus grande » place de marché d’e-commerce. Et se vante de livrer jusque dans le Ladakh. Elle capte environ 30 % du marché, comme Flipkart, un acteur local racheté, en 2018, par l’américain Walmart. Et compte aussi accélérer : en 2019, Amazon a ouvert, à Hyderabad, son deuxième plus gros campus dans le monde. En janvier 2020, lors d’un voyage, Jeff Bezos a promis d’injecter en Inde 1 milliard de dollars, en plus des 5,5 milliards déjà investis. Vêtu d’une chemise traditionnelle, il a même prédit : « Le XXIe siècle sera indien. »

    Les deux champions de l’e-commerce

    Amazon mise, comme JioMart, sur les kiranas. Le groupe a enrôlé dans son programme Amazon Easy « plusieurs dizaines de milliers » de ces échoppes familiales, pour aider les clients à commander, puis à réceptionner leurs colis. Les deux champions de l’e-commerce semblent mêmes proches de la collision : Amazon a pris, fin 2019, une participation dans une filiale d’un groupe de commerces physiques, Future Retail, mais ce dernier a été racheté en août par… Reliance Industries, maison mère de JioMart. En riposte, la firme américaine a envoyé une lettre de rupture de contrat à son ex-partenaire, accusé d’avoir ignoré son droit de premier regard avant l’entrée de nouveaux investisseurs. Ambiance.

    En comparaison, Apple est loin de ce choc des titans. iOS, l’environnement qui équipe ses smartphones haut de gamme, n’aurait que 3 % de part de marché. Mais la firme multiplie aussi les annonces inédites : le magasin en ligne Apple Store a ouvert en Inde fin septembre. Et deux premières boutiques physiques devraient voir le jour en 2021. Deux nouveautés rendues possibles par un assouplissement des règles sur les investissements étrangers. Le gouvernement a aussi voté une loi allégeant les taxes sur les appareils fabriqués dans le pays. Pour en bénéficier, les sous-traitants d’Apple, comme Foxconn ou Pegatron, viennent d’annoncer qu’ils construiraient beaucoup plus d’iPhone sur le sol indien.

    Il faut dire que, malgré l’épidémie de Covid-19 et plus 60 millions de personnes contaminées, l’Inde et son 1,38 milliard d’habitants conservent un gigantesque potentiel d’attraction. Avec la démocratisation de la 4G, le pays a gagné plus de 400 millions d’abonnés à Internet depuis 2017. « Le rythme du changement est plus spectaculaire que celui qu’a vécu la Chine », résume M. Mohan. Favorisé par le long confinement, l’e-commerce pourrait surpasser le marché américain en 2024, d’après la fondation Indian Brand Equity.

    « C’est à cause de ces chiffres étourdissants que les GAFA ont tous l’œil rivé sur l’Inde. D’ici cinq ans, 500 millions d’Indiens supplémentaires vont se connecter à Internet. Une telle possibilité n’existe dans aucun autre pays », observe Tarun Pathak, analyste au cabinet Counterpoint Research. De plus, les deux tiers de la population ont entre 18 et 35 ans. Et l’économie indienne apparaît plus ouverte que sa voisine chinoise. « Comme les GAFA se voient fermer les portes de la Chine, ils n’ont pas d’autre choix que de travailler avec l’Inde ! », résume Sumeet Anand, du cabinet de conseil en stratégie IndSight Growth Partners. Bien implantée en Chine, Apple est pour sa part poussé à réduire sa dépendance, en raison des tensions commerciales entre Pékin et Washington.

    Par ailleurs, le premier ministre nationaliste, Narendra Modi, a récemment bloqué en Inde 177 applications chinoises, dont les très populaires TikTok et WeChat. Le but affiché est de bâtir un pays « autosuffisant ». Mais la décision arrange les concurrents américains.

    Défis structurels

    La conquête de l’Inde par les GAFA ne va toutefois pas de soi. Comment va-t-elle évoluer après le Covid-19, alors que son produit intérieur brut (PIB) va chuter de 10 % en 2020 ? Le sous-continent pose aussi toujours des défis structurels. Et forme en fait plusieurs marchés. « New Delhi a 25 millions d’habitants, Bombay 21 millions… Chaque métropole représente l’équivalent d’un pays d’Asie du Sud-Est ou d’Afrique », souligne M. Pathak.

    S’y ajoute la question des langues : vingt-deux officielles, mais, en réalité, environ deux cent soixante-dix. « L’anglais ne permet l’accès qu’à 25 % des Indiens », calcule M. Anand. A ce jour, iOS d’Apple intègre vingt-deux langues d’Inde, Google.com douze, Facebook, WhatsApp et Instagram dix, Amazon six… Comme l’entreprise de Jeff Bezos avec Alexa, Google a investi sur la voix, son assistant vocal a appris dix langues locales. Mais il reste du travail.

    Il faut aussi compter avec les faiblesses des réseaux routier et électrique. Et les lourdeurs du droit de la propriété foncière ou de la fiscalité, malgré l’uniformisation de la TVA en 2017.

    Enfin, et surtout, le pouvoir indien a une longue tradition protectionniste. Elu en 2014, le gouvernement nationaliste de M. Modi la perpétue, malgré son inspiration libérale en matière économique. Facebook l’a constaté en 2016, puis en 2018. Les autorités ont barré la route à Free Basics, son offre d’accès à Internet gratuit mais limité, puis à Aquila, son projet de connecter les campagnes avec des drones à énergie solaire.

    Elan de souverainisme

    Récemment, l’exécutif a connu un élan de souverainisme. Fin 2018, une loi sur l’e-commerce a renforcé les règles pour les plates-formes étrangères comme Amazon ou Flipkart, leur interdisant de vendre des produits de sociétés dont elles détiennent plus de 25 %. Depuis, Jeff Bezos a vu son groupe visé par une enquête antitrust. Et il a été accueilli en janvier par une manifestation d’une fédération de petits commerçants l’accusant de casser les prix. Malgré cela, Amazon refuse de se dire victime d’un traitement de défaveur et assure que le gouvernement juge son rôle positif pour l’emploi, les PME et les exportations.Retour ligne automatique
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Après la téléphonie et Internet, le milliardaire indien Mukesh Ambani s’attaque à l’e-commerce

    De son côté, Facebook a vu, en 2019, une loi indienne interdire les cryptomonnaies, comme son projet de monnaie numérique libra. Et l’entreprise attend toujours l’autorisation pour généraliser le paiement en test sur WhatsApp. Une loi a de plus imposé la localisation des données de paiement en Inde. Facebook l’a appliquée, tout en s’opposant, au nom de la vie privée, aux projets de réformes qui accorderaient aux autorités un accès aux contenus des messages chiffrés sur WhatsApp.

    L’entreprise de Mark Zuckerberg est par ailleurs taxée de laxisme envers les discours de haine et les infox. En 2018, à la suite de lynchages encouragés par la circulation sur WhatsApp de rumeurs d’enlèvements d’enfants, Facebook a limité le transfert des messages à cinq personnes par utilisateur. Mais, en 2020, le groupe a été accusé d’être trop proche du gouvernement Modi et d’agir trop lentement contre les appels à la haine antimusulmans, notamment de membres du parti au pouvoir. En réponse, M. Mohan martèle qu’il n’y a « pas de place pour les discours de haine » sur Facebook et WhatsApp, qui se veulent « neutres ». Mais cela ne l’a pas empêché d’être convoqué devant le Parlement, le 2 septembre.

    Dans un autre domaine, cent cinquante entreprises indiennes se sont plaintes de Google auprès du gouvernement. Leur cible : la généralisation de la commission de 30 % sur les transactions générées via le magasin d’applications Google Play.

    Les mastodontes du Web américains, fascinés par le marché indien, vont peut-être y favoriser l’essor de grands champions nationaux

    Dans cet environnement politique complexe, les GAFA s’adaptent. Les partenariats de Facebook et Google avec Jio Platforms ne sont-ils pas une façon de bénéficier de la proximité de son fondateur, Mukesh Ambani, avec le gouvernement ? « En Inde, aucun média ne se demande si on peut réussir ici sans s’allier à Reliance Industries. C’est pourtant une excellente question !, dit ironiquement M. Patakh. Les Américains ont compris qu’il valait mieux avancer avec un partenaire local qu’en solo. » En réponse, Facebook défend un « choix industriel » logique, vu le succès de l’opérateur Jio dans lequel il a investi trois mois avant Google. Il est rare de trouver les deux rivaux présents ainsi dans une même entreprise.

    Autre particularité locale, l’inclusion des petits commerces est un moyen de résoudre le défi logistique de la livraison dans l’Inde rurale, mais aussi de s’associer à une corporation vue comme un vivier électoral du parti au pouvoir.

    Malgré ces alliances tactiques, Facebook, comme Google, assure que ces investissements seront suivis d’autres partenariats. Tous deux continuent aussi à développer leur propre activité d’e-commerce.

    Qui sortira gagnant de ces chassés-croisés ? Pour M. Anand, « il est prématuré » de savoir si JioMart va s’arroger le marché de l’e-commerce, encore jeune – le conglomérat Tata vient d’ailleurs d’y faire son entrée. Pour M. Pathak, « M. Modi est en train de comprendre que les entreprises indiennes ne pourront pas atteindre des tailles critiques sur le marché mondial sans l’aide des grandes enseignes internationale ». On pourrait, à l’inverse, arguer que les mastodontes du Web américains, fascinés par le marché indien, vont peut-être y favoriser l’essor de grands champions nationaux. A l’instar des géants chinois Tencent ou Alibaba, qui jettent une ombre sur leur suprématie mondiale.

    Alexandre Piquard et Guillaume Delacroix(Bombay, correspondance)

    #Apple #Google #Reliance #Jio #Amazon #Facebook #Instagram #WhatsApp #payement #domination #bénéfices #consommation #GAFAM (...)

    ##lutte

  • Comment Facebook veut rentabiliser WhatsApp en changeant sa politique de données personnelles
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/01/13/comment-facebook-veut-rentabiliser-whatsapp_6066166_3234.html

    Les utilisateurs de l’application ont jusqu’au 8 février pour accepter les nouvelles conditions d’utilisation, qui font craindre pour le respect de la vie privée.

    WhatsApp est bien connu des familles pour garder le contact, des ados pour discuter en jouant en ligne sans épuiser leur forfait téléphonique, des collègues pour communiquer de façon sécurisée et des citoyens français, indiens ou brésiliens pour échanger facilement des photos ou des vidéos. Mais, depuis l’annonce, le 6 janvier, de sa nouvelle politique de données personnelles, la messagerie est pointée du doigt pour un aspect moins souvent mis en avant : son lien avec Facebook et ses efforts pour rentabiliser la plate-forme.

    C’est peu de dire que le message demandant aux utilisateurs de WhatsApp d’accepter les nouvelles clauses avant le 8 février a suscité des réactions négatives. Certains ont eu l’impression que l’application, connue pour ses messages chiffrés et son respect de la vie privée, avait décidé de partager toutes ses données avec Facebook, le géant de la publicité ciblée qui l’a rachetée en 2014. D’ailleurs, l’affaire a fait bondir les téléchargements de Signal, encouragés par un Tweet du fondateur de Tesla Elon Musk, vantant cette messagerie concurrente. Or, Signal a justement été créé en 2018 par le fondateur de WhatsApp Brian Acton, qui avait claqué la porte de Facebook pour désaccord sur la stratégie de « monétisation ».

    Depuis, Facebook s’est employé à éteindre l’incendie en assurant que son annonce a été mal comprise. « La mise à jour de notre politique n’a aucune incidence sur la confidentialité de vos messages avec vos amis ou votre famille », a insisté l’entreprise. WhatsApp ne connaît toujours pas le contenu de vos messages et de vos appels privés, ne conserve pas la liste de vos interlocuteurs et ne partage pas vos contacts avec Facebook. Le seul changement concerne « l’envoi de messages à une entreprise » : si vous communiquez sur WhatsApp avec une société, le contenu de ces échanges, ainsi que vos éventuels achats, pourra être utilisé, notamment pour personnaliser des publicités sur Facebook ou Instagram.

    Ecosystème unifié

    Si le changement est limité, c’est aussi parce qu’en réalité WhatsApp partage déjà des infos avec Facebook depuis 2016 : votre numéro de téléphone, votre temps d’usage, votre appareil… Soit bien plus que WhatsApp à ses origines ou que Signal.

    Malgré la polémique, Facebook se veut serein : la semaine suivant l’annonce, Signal, qui avait une vingtaine de millions d’utilisateurs selon App Annie, a été téléchargé 8,8 millions de fois, selon l’institut d’études Sensor Tower. Son concurrent Telegram, prisé des partisans de Trump bannis de réseaux sociaux, a été installé 11,9 millions de fois. Certes, le nombre de téléchargements de WhatsApp a baissé de 4 %, mais il est resté à 9,7 millions. Et le réseau affiche au total 2 milliards d’utilisateurs…

    « Facebook et Instagram sont les vitrines, WhatsApp, c’est la caisse » Matt Idema, un des dirigeants de WhatsApp

    L’affaire met surtout en lumière la volonté de Facebook de rentabiliser WhatsApp. La société n’avait pratiquement aucun revenu lors de son rachat pour 19 milliards de dollars. Et son abonnement à 1 dollar par an pour les gros utilisateurs a été abandonné par Facebook en 2016. Mais, depuis 2019, Mark Zuckerberg cherche à l’intégrer, avec Facebook et Instagram, dans un écosystème unifié par une messagerie compatible. Pour les PME, Facebook et Instagram resteront des vecteurs de publicité et WhatsApp vendra des services de relation client, sous le nom de WhatsApp Business : envois de messages, exposition de catalogues, ventes en ligne… « Facebook et Instagram sont les vitrines, WhatsApp, c’est la caisse », a résumé un des dirigeants de WhatsApp, Matt Idema, à Forbes. Ainsi, 175 millions d’utilisateurs enverraient des messages à un compte WhatsApp Business chaque jour.

    Fin 2020, Facebook a aussi racheté, pour 1 milliard de dollars, Kustomer, une start-up spécialisée dans la relation client et le service après-vente. Et créé Facebook Shop, pour que les commerçants mettent en ligne leur catalogue. Autre projet : le paiement. Novi, le porte-monnaie électronique de la devise numérique diem (ex-libra), lancée par Facebook, sera intégré aux réseaux maison. Et le paiement en ligne a été autorisé en Inde sur WhatsApp, qui cible aussi le Brésil. Et tous les pays émergents.

    « Une petite bosse sur la route »

    « WhatsApp pourrait devenir un pilier de la stratégie économique de Facebook, si le groupe s’y prend bien. La plate-forme pourrait apporter d’autres couches de services aux PME, qui sont les premiers annonceurs du groupe », estime l’analyste financier Brent Thill, de Jefferies, pour qui la polémique récente ne serait « qu’une petite bosse sur la route ».

    Facebook devra quand même affronter les autorités, notamment aux Etats-Unis, où deux plaintes antitrust l’accusent d’avoir racheté WhatsApp et Instagram pour éliminer des concurrents. Menacé de démantèlement, Facebook rétorque que les autorités avaient autorisé ces rachats. Mais, a rappelé sur Twitter la juriste opposée aux monopoles numériques Lina Khan, Zuckerberg avait promis de « ne rien changer à la façon dont WhatsApp utilise les données ». Sa récente annonce est un « énorme bras d’honneur aux autorités antitrust », a tweeté Roger McNamee, un investisseur critique du réseau social. Aux yeux des juges, l’intégration de WhatsApp à l’univers de Facebook pourrait être un obstacle à un démantèlement. Ou une provocation.

    Alexandre Piquard

    #Facebook #Instagram #WhatsApp #données #bénéfices

    • Je les entends encore les tenants du « WhatsApp » ça chiffre tes données, c’est sécure... La première partie de la phrase est vraie...
      Oui, mais c’est possédé par un géant du web (GAFAM).

      Ou encore « t’as pas whatsapp, mais allo ».

      Bon alors, vous l’installez Signal ou Silence ?

  • FANG and Faust : Reimagining Capitalism For a Stake in Our Data Profits
    https://www.bloomberg.com/opinion/articles/2020-12-27/fang-and-faust-reimagining-capitalism-for-a-stake-in-our-data-profits

    There’s a Faustian bargain to make from Covid-19 that could increase our ownership of the 21st century. From interest rates to fashion, pandemics in the past — like the Black Death in the 14th century — have left deep imprints on economic life. This time may be no different. In the aftermath of the coronavirus, governments can reimagine capitalism by giving all of us a stake in the most valuable byproduct of our day-to-day living : data. But make no mistake. It will still be a Faustian (...)

    #FANG #Alibaba #Apple #Baidu #Google #MasterCard #Samsung #Tencent #Visa #Xiaomi #Amazon #Netflix #Paypal #Facebook #payement #consommation #consentement #domination #bénéfices #BHATX #BigData #COVID-19 #GAFAM #santé (...)

    ##santé ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##Jio

  • Subprime Attention Crisis - Tim Hwang
    https://us.macmillan.com/books/9780374538651

    In Subprime Attention Crisis, Tim Hwang investigates the way big tech financializes attention. In the process, he shows us how digital advertising—the beating heart of the internet—is at risk of collapsing, and that its potential demise bears an uncanny resemblance to the housing crisis of 2008. From the unreliability of advertising numbers and the unregulated automation of advertising bidding wars, to the simple fact that online ads mostly fail to work, Hwang demonstrates that while (...)

    #algorithme #technologisme #addiction #bénéfices #publicité

    ##publicité

  • All I want for 2021 is to see Mark Zuckerberg up in court
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2021/jan/02/all-i-want-for-2021-is-to-see-mark-zuckerberg-up-in-court

    The tech giants’ law-free bonanza is coming to an end on both sides of the Atlantic, but let’s speed up the process It’s always risky making predictions about the tech industry, but this year looks like being different, at least in the sense that there are two safe bets. One is that the attempts to regulate the tech giants that began last year will intensify ; the second that we will be increasingly deluged by sanctimonious cant from Facebook & co as they seek to avoid democratic curbing (...)

    #Alphabet #Apple #Google #Amazon #Facebook #procès #criminalité #domination #fraude (...)

    ##criminalité ##bénéfices
    https://i.guim.co.uk/img/media/dd3bdd381f1340402fc8024d39e0e846c116faea/0_143_4281_2569/master/4281.jpg

  • Inside China’s unexpected quest to protect data privacy
    https://www.technologyreview.com/2020/08/19/1006441/china-data-privacy-hong-yanqing-gdpr

    A new privacy law would look a lot like Europe’s GDPR—but will it restrict state surveillance?

    Late in the summer of 2016, Xu Yuyu received a call that promised to change her life. Her college entrance examination scores, she was told, had won her admission to the English department of the Nanjing University of Posts and Telecommunications. Xu lived in the city of Linyi in Shandong, a coastal province in China, southeast of Beijing. She came from a poor family, singularly reliant on her father’s meager income. But her parents had painstakingly saved for her tuition; very few of her relatives had ever been to college.

    A few days later, Xu received another call telling her she had also been awarded a scholarship. To collect the 2,600 yuan ($370), she needed to first deposit a 9,900 yuan “activation fee” into her university account. Having applied for financial aid only days before, she wired the money to the number the caller gave her. That night, the family rushed to the police to report that they had been defrauded. Xu’s father later said his greatest regret was asking the officer whether they might still get their money back. The answer—“Likely not”—only exacerbated Xu’s devastation. On the way home she suffered a heart attack. She died in a hospital two days later.

    An investigation determined that while the first call had been genuine, the second had come from scammers who’d paid a hacker for Xu’s number, admissions status, and request for financial aid.

    For Chinese consumers all too familiar with having their data stolen, Xu became an emblem. Her death sparked a national outcry for greater data privacy protections. Only months before, the European Union had adopted the General Data Protection Regulation (GDPR), an attempt to give European citizens control over how their personal data is used. Meanwhile, Donald Trump was about to win the American presidential election, fueled in part by a campaign that relied extensively on voter data. That data included details on 87 million Facebook accounts, illicitly obtained by the consulting firm Cambridge Analytica. Chinese regulators and legal scholars followed these events closely.

    In the West, it’s widely believed that neither the Chinese government nor Chinese people care about privacy. US tech giants wield this supposed indifference to argue that onerous privacy laws would put them at a competitive disadvantage to Chinese firms. In his 2018 Senate testimony after the Cambridge Analytica scandal, Facebook’s CEO, Mark Zuckerberg, urged regulators not to clamp down too hard on technologies like face recognition. “We still need to make it so that American companies can innovate in those areas,” he said, “or else we’re going to fall behind Chinese competitors and others around the world.”

    In reality, this picture of Chinese attitudes to privacy is out of date. Over the last few years the Chinese government, seeking to strengthen consumers’ trust and participation in the digital economy, has begun to implement privacy protections that in many respects resemble those in America and Europe today.

    Even as the government has strengthened consumer privacy, however, it has ramped up state surveillance. It uses DNA samples and other biometrics, like face and fingerprint recognition, to monitor citizens throughout the country. It has tightened internet censorship and developed a “social credit” system, which punishes behaviors the authorities say weaken social stability. During the pandemic, it deployed a system of “health code” apps to dictate who could travel, based on their risk of carrying the coronavirus. And it has used a slew of invasive surveillance technologies in its harsh repression of Muslim Uighurs in the northwestern region of Xinjiang.

    This paradox has become a defining feature of China’s emerging data privacy regime, says Samm Sacks, a leading China scholar at Yale and New America, a think tank in Washington, DC. It raises a question: Can a system endure with strong protections for consumer privacy, but almost none against government snooping? The answer doesn’t affect only China. Its technology companies have an increasingly global footprint, and regulators around the world are watching its policy decisions.

    November 2000 arguably marks the birth of the modern Chinese surveillance state. That month, the Ministry of Public Security, the government agency that oversees daily law enforcement, announced a new project at a trade show in Beijing. The agency envisioned a centralized national system that would integrate both physical and digital surveillance using the latest technology. It was named Golden Shield.

    Eager to cash in, Western companies including American conglomerate Cisco, Finnish telecom giant Nokia, and Canada’s Nortel Networks worked with the agency on different parts of the project. They helped construct a nationwide database for storing information on all Chinese adults, and developed a sophisticated system for controlling information flow on the internet—what would eventually become the Great Firewall. Much of the equipment involved had in fact already been standardized to make surveillance easier in the US—a consequence of the Communications Assistance for Law Enforcement Act of 1994.

    Despite the standardized equipment, the Golden Shield project was hampered by data silos and turf wars within the Chinese government. Over time, the ministry’s pursuit of a singular, unified system devolved into two separate operations: a surveillance and database system, devoted to gathering and storing information, and the social-credit system, which some 40 government departments participate in. When people repeatedly do things that aren’t allowed—from jaywalking to engaging in business corruption—their social-credit score falls and they can be blocked from things like buying train and plane tickets or applying for a mortgage.

    In the same year the Ministry of Public Security announced Golden Shield, Hong Yanqing entered the ministry’s police university in Beijing. But after seven years of training, having received his bachelor’s and master’s degrees, Hong began to have second thoughts about becoming a policeman. He applied instead to study abroad. By the fall of 2007, he had moved to the Netherlands to begin a PhD in international human rights law, approved and subsidized by the Chinese government.

    Over the next four years, he familiarized himself with the Western practice of law through his PhD research and a series of internships at international organizations. He worked at the International Labor Organization on global workplace discrimination law and the World Health Organization on road safety in China. “It’s a very legalistic culture in the West—that really strikes me. People seem to go to court a lot,” he says. “For example, for human rights law, most of the textbooks are about the significant cases in court resolving human rights issues.”

    Hong found this to be strangely inefficient. He saw going to court as a final resort for patching up the law’s inadequacies, not a principal tool for establishing it in the first place. Legislation crafted more comprehensively and with greater forethought, he believed, would achieve better outcomes than a system patched together through a haphazard accumulation of case law, as in the US.

    After graduating, he carried these ideas back to Beijing in 2012, on the eve of Xi Jinping’s ascent to the presidency. Hong worked at the UN Development Program and then as a journalist for the People’s Daily, the largest newspaper in China, which is owned by the government.

    Xi began to rapidly expand the scope of government censorship. Influential commentators, or “Big Vs”—named for their verified accounts on social media—had grown comfortable criticizing and ridiculing the Chinese Communist Party. In the fall of 2013, the party arrested hundreds of microbloggers for what it described as “malicious rumor-mongering” and paraded a particularly influential one on national television to make an example of him.

    The moment marked the beginning of a new era of censorship. The following year, the Cyberspace Administration of China was founded. The new central agency was responsible for everything involved in internet regulation, including national security, media and speech censorship, and data protection. Hong left the People’s Daily and joined the agency’s department of international affairs. He represented it at the UN and other global bodies and worked on cybersecurity cooperation with other governments.

    By July 2015, the Cyberspace Administration had released a draft of its first law. The Cybersecurity Law, which entered into force in June of 2017, required that companies obtain consent from people to collect their personal information. At the same time, it tightened internet censorship by banning anonymous users—a provision enforced by regular government inspections of data from internet service providers.

    In the spring of 2016, Hong sought to return to academia, but the agency asked him to stay. The Cybersecurity Law had purposely left the regulation of personal data protection vague, but consumer data breaches and theft had reached unbearable levels. A 2016 study by the Internet Society of China found that 84% of those surveyed had suffered some leak of their data, including phone numbers, addresses, and bank account details. This was spurring a growing distrust of digital service providers that required access to personal information, such as ride-hailing, food-delivery, and financial apps. Xu Yuyu’s death poured oil on the flames.

    The government worried that such sentiments would weaken participation in the digital economy, which had become a central part of its strategy for shoring up the country’s slowing economic growth. The advent of GDPR also made the government realize that Chinese tech giants would need to meet global privacy norms in order to expand abroad.

    Hong was put in charge of a new task force that would write a Personal Information Protection Specification (PIPS) to help solve these challenges. The document, though nonbinding, would tell companies how regulators intended to implement the Cybersecurity Law. In the process, the government hoped, it would nudge them to adopt new norms for data protection by themselves.

    Hong’s task force set about translating every relevant document they could find into Chinese. They translated the privacy guidelines put out by the Organization for Economic Cooperation and Development and by its counterpart, the Asia-Pacific Economic Cooperation; they translated GDPR and the California Consumer Privacy Act. They even translated the 2012 White House Consumer Privacy Bill of Rights, introduced by the Obama administration but never made into law. All the while, Hong met regularly with European and American data protection regulators and scholars.

    Bit by bit, from the documents and consultations, a general choice emerged. “People were saying, in very simplistic terms, ‘We have a European model and the US model,’” Hong recalls. The two approaches diverged substantially in philosophy and implementation. Which one to follow became the task force’s first debate.

    At the core of the European model is the idea that people have a fundamental right to have their data protected. GDPR places the burden of proof on data collectors, such as companies, to demonstrate why they need the data. By contrast, the US model privileges industry over consumers. Businesses define for themselves what constitutes reasonable data collection; consumers only get to choose whether to use that business. The laws on data protection are also far more piecemeal than in Europe, divvied up among sectoral regulators and specific states.

    At the time, without a central law or single agency in charge of data protection, China’s model more closely resembled the American one. The task force, however, found the European approach compelling. “The European rule structure, the whole system, is more clear,” Hong says.

    But most of the task force members were representatives from Chinese tech giants, like Baidu, Alibaba, and Huawei, and they felt that GDPR was too restrictive. So they adopted its broad strokes—including its limits on data collection and its requirements on data storage and data deletion—and then loosened some of its language. GDPR’s principle of data minimization, for example, maintains that only necessary data should be collected in exchange for a service. PIPS allows room for other data collection relevant to the service provided.

    PIPS took effect in May 2018, the same month that GDPR finally took effect. But as Chinese officials watched the US upheaval over the Facebook and Cambridge Analytica scandal, they realized that a nonbinding agreement would not be enough. The Cybersecurity Law didn’t have a strong mechanism for enforcing data protection. Regulators could only fine violators up to 1,000,000 yuan ($140,000), an inconsequential amount for large companies. Soon after, the National People’s Congress, China’s top legislative body, voted to begin drafting a Personal Information Protection Law within its current five-year legislative period, which ends in 2023. It would strengthen data protection provisions, provide for tougher penalties, and potentially create a new enforcement agency.

    After Cambridge Analytica, says Hong, “the government agency understood, ‘Okay, if you don’t really implement or enforce those privacy rules, then you could have a major scandal, even affecting political things.’”

    The local police investigation of Xu Yuyu’s death eventually identified the scammers who had called her. It had been a gang of seven who’d cheated many other victims out of more than 560,000 yuan using illegally obtained personal information. The court ruled that Xu’s death had been a direct result of the stress of losing her family’s savings. Because of this, and his role in orchestrating tens of thousands of other calls, the ringleader, Chen Wenhui, 22, was sentenced to life in prison. The others received sentences between three and 15 years.Retour ligne automatique
    xu yuyu

    Emboldened, Chinese media and consumers began more openly criticizing privacy violations. In March 2018, internet search giant Baidu’s CEO, Robin Li, sparked social-media outrage after suggesting that Chinese consumers were willing to “exchange privacy for safety, convenience, or efficiency.” “Nonsense,” wrote a social-media user, later quoted by the People’s Daily. “It’s more accurate to say [it is] impossible to defend [our privacy] effectively.”

    In late October 2019, social-media users once again expressed anger after photos began circulating of a school’s students wearing brainwave-monitoring headbands, supposedly to improve their focus and learning. The local educational authority eventually stepped in and told the school to stop using the headbands because they violated students’ privacy. A week later, a Chinese law professor sued a Hangzhou wildlife zoo for replacing its fingerprint-based entry system with face recognition, saying the zoo had failed to obtain his consent for storing his image.

    But the public’s growing sensitivity to infringements of consumer privacy has not led to many limits on state surveillance, nor even much scrutiny of it. As Maya Wang, a researcher at Human Rights Watch, points out, this is in part because most Chinese citizens don’t know the scale or scope of the government’s operations. In China, as in the US and Europe, there are broad public and national security exemptions to data privacy laws. The Cybersecurity Law, for example, allows the government to demand data from private actors to assist in criminal legal investigations. The Ministry of Public Security also accumulates massive amounts of data on individuals directly. As a result, data privacy in industry can be strengthened without significantly limiting the state’s access to information.

    The onset of the pandemic, however, has disturbed this uneasy balance.

    On February 11, Ant Financial, a financial technology giant headquartered in Hangzhou, a city southwest of Shanghai, released an app-building platform called AliPay Health Code. The same day, the Hangzhou government released an app it had built using the platform. The Hangzhou app asked people to self-report their travel and health information, and then gave them a color code of red, yellow, or green. Suddenly Hangzhou’s 10 million residents were all required to show a green code to take the subway, shop for groceries, or enter a mall. Within a week, local governments in over 100 cities had used AliPay Health Code to develop their own apps. Rival tech giant Tencent quickly followed with its own platform for building them.

    The apps made visible a worrying level of state surveillance and sparked a new wave of public debate. In March, Hu Yong, a journalism professor at Beijing University and an influential blogger on Weibo, argued that the government’s pandemic data collection had crossed a line. Not only had it led to instances of information being stolen, he wrote, but it had also opened the door to such data being used beyond its original purpose. “Has history ever shown that once the government has surveillance tools, it will maintain modesty and caution when using them?” he asked.

    Indeed, in late May, leaked documents revealed plans from the Hangzhou government to make a more permanent health-code app that would score citizens on behaviors like exercising, smoking, and sleeping. After a public outcry, city officials canceled the project. That state-run media had also published stories criticizing the app likely helped.

    The debate quickly made its way to the central government. That month, the National People’s Congress announced it intended to fast-track the Personal Information Protection Law. The scale of the data collected during the pandemic had made strong enforcement more urgent, delegates said, and highlighted the need to clarify the scope of the government’s data collection and data deletion procedures during special emergencies. By July, the legislative body had proposed a new “strict approval” process for government authorities to undergo before collecting data from private-sector platforms. The language again remains vague, to be fleshed out later—perhaps through another nonbinding document—but this move “could mark a step toward limiting the broad scope” of existing government exemptions for national security, wrote Sacks and fellow China scholars at New America.

    Hong similarly believes the discrepancy between rules governing industry and government data collection won’t last, and the government will soon begin to limit its own scope. “We cannot simply address one actor while leaving the other out,” he says. “That wouldn’t be a very scientific approach.”

    Other observers disagree. The government could easily make superficial efforts to address public backlash against visible data collection without really touching the core of the Ministry of Public Security’s national operations, says Wang, of Human Rights Watch. She adds that any laws would likely be enforced unevenly: “In Xinjiang, Turkic Muslims have no say whatsoever in how they’re treated.”

    Still, Hong remains an optimist. In July, he started a job teaching law at Beijing University, and he now maintains a blog on cybersecurity and data issues. Monthly, he meets with a budding community of data protection officers in China, who carefully watch how data governance is evolving around the world.

    #criminalité #Nokia_Siemens #fraude #Huawei #payement #Cisco #CambridgeAnalytica/Emerdata #Baidu #Alibaba #domination #bénéfices #BHATX #BigData #lutte #publicité (...)

    ##criminalité ##CambridgeAnalytica/Emerdata ##publicité ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##Nortel_Networks ##Facebook ##biométrie ##consommation ##génétique ##consentement ##facial ##reconnaissance ##empreintes ##Islam ##SocialCreditSystem ##surveillance ##TheGreatFirewallofChina ##HumanRightsWatch

  • Plus de chargeur pour les produits apple, afin d’augmenter la marge. L’écologie a bon dos.
    https://www.lefigaro.fr/medias/pour-moins-polluer-les-marques-suppriment-les-chargeurs-20201228

    apple a donné le la. Lors du lancement de ses derniers iPhone 12, en octobre, la marque a annoncé qu’ils seraient livrés sans bloc de charge dans la boîte, ni écouteurs (sauf en France). . . . .

    Lisa Jackson, vice-présidente chargée du développement durable chez Apple, avait alors expliqué que les consommateurs étaient déjà largement équipés. « Plus de 2 milliards de chargeurs sont déjà en circulation dans le monde, avait-elle expliqué.En ne les produisant pas, nous allons économiser 2 millions de tonnes d’émission de CO2. C’est comme si nous avions retiré de la circulation 450.000 voitures ». Sans chargeur, les boîtes en carton sont plus petites, et donc les coûts de transport réduits.
    . . . . . .

    #apple #bénéfices #marge #smartphone #iphone #gafam #mac #prétexte #écologique

  • Facebook to close Irish holding companies at centre of tax dispute
    https://www.theguardian.com/technology/2020/dec/27/facebook-to-close-controversial-irish-holding-companies?CMP=Share_iOSAp

    Intellectual property to be repatriated to the US after tax authorities claimed it owed $9bn Facebook is winding up Irish holding companies it has used to channel hundreds of billions of profits to avoid paying taxes in the US, the UK and hundreds of other countries. The company’s main Irish subsidiary paid $101m (£75m) in tax while recording profits of more than $15bn in 2018, the last year for which records are available. Facebook companies around the world paid the Irish holding company (...)

    #Facebook #fiscalité #bénéfices

    ##fiscalité
    https://i.guim.co.uk/img/media/0db271e5dc14924b47c0a232e0449fff877e4ada/0_229_3500_2100/master/3500.jpg

  • Ten billionaires reap $400bn boost to wealth during pandemic
    https://www.theguardian.com/technology/2020/dec/19/ten-billionaires-reap-400bn-boost-to-wealth-during-pandemic

    Covid-19 pushed many into poverty but brought huge benefits for some of the wealthiest, renewing calls for fairer taxes Ten of the richest people in the world have boosted their already vast wealth by more than $400bn (£296bn) since the coronavirus pandemic began as their businesses were boosted by lockdowns and financial crises across the globe. The extra wealth accumulated by the 10 men – approximately $450bn, using Forbes figures – over the past nine months is more than the £284bn the (...)

    #Google #LVMH #Microsoft #Oracle #Tesla #Amazon #Facebook #bénéfices #COVID-19 #pauvreté #santé (...)

    ##pauvreté ##santé ##Oxfam
    https://i.guim.co.uk/img/media/c3f6e8d52b1e34b762c28a9dd46eb387ee18d73b/0_313_4896_2937/master/4896.jpg

  • Amazon Wins Without Even Trying
    https://www.nytimes.com/2020/07/31/technology/amazon-earnings.html?auth=login-email&campaign_id=158&emc=edit_ot_20201217&

    Three months ago, the Amazon chief executive Jeff Bezos effectively declared that his company would try to lose money. Instead, Amazon declared on Thursday the largest profit in its history.

    It was a bit awkward.

    Companies are supposed to make money, for sure. But this comes at a moment when politicians and the public are wondering if America’s digital superstars are so powerful — and perhaps, tilt the game to their advantage — that they simply can’t be beaten.

    A company like Amazon planning to lose money and instead making billions of dollars in profit is a pretty compelling sign of dominance.

    This week in technology made me think of that old line about a once dominant car company: What’s good for the United States was good for General Motors, and what was good for GM was good for the country. (There’s a debate about what the GM executive meant by this, but it’s still a good line. Stay with me.)

    The bosses of four of America’s tech giants, dragged (virtually) in front of Congress this week, said some version of that old saw. They said that their successes are uniquely American, and that their companies enrich the country and the lives of people who live in it.

    That’s true. It is, however, hard to ignore that the fortunes of the country and its leading corporate citizens are currently going in opposite directions.

    We learned on Thursday that the United States wiped out five years of economic growth in a matter of months, as my colleague Ben Casselman put it. During that period, Amazon, Apple, Google and Facebook mostly raked in money hand over fist.

    Mostly, this makes sense. During a pandemic, we have needed the products and services these companies provide. That does not, however, guarantee them financial success.

    (Read more: Last year, my colleague Kashmir Hill wrote about trying and mostly failing to cut the five big U.S. technology companies out of her life. Now, Kash is reflecting on what she learned from that experiment.)

    Facebook’s Mark Zuckerberg said a few months ago that the way his company makes money — selling ads to a local bakery or an online luggage maker — tends to naturally rise and fall in tune with the economy. That’s generally true, but not right now. The economy is tanking at its worst rate in many decades. Facebook’s advertising sales are fine.

    What has been bad for the United States hasn’t yet been bad for Big Tech. Is, then, what’s good for Big Tech good for the country? I’m not sure.

    There’s an axiom in technology that change happens gradually, then suddenly. Tech companies can seem unbeatable until they aren’t — often because of some rapid evolutionary change. It happened to Nokia and Sun Microsystems — whose old headquarters was taken over by Facebook in a symbol of one empire replacing a crumbled one.

    So could there be a Fall of Rome moment for today’s tech superpowers? Yes, in theory, and we might never see it coming. Right now, though, despite broader economic pains and a growing backlash to their power, these four American tech superpowers appear to be as close to invulnerable as you can get.

    #Apple #Google #GeneralMotors-GM #Amazon #Facebook #domination #bénéfices

  • The Pandemic Could Obliterate a Last Frontier in Our Privacy : Our Biological Selves
    https://www.newsweek.com/biological-privacy-big-tech-tracing-coronavirus-1517576

    The world of biotech was already blossoming before murmurings of an untreatable mystery virus started to circulate at the end of last year. There are now countless companies offering everything from personalized fitness plans based on your genes to dietary advice based on the bacteria in your gut. These companies and the VC firms that back them believe there is a huge, untapped market for selling AI-driven insights based on health data. Big Tech also wants in. If these dynamics were (...)

    #23andMe #Fitbit #Google #Microsoft #Palantir #Amazon #algorithme #génétique #BigData #bénéfices #COVID-19 #microtargeting (...)

    ##santé

  • L’aliénation du télétravail c’est aussi celle de nos données, Emma Kraak
    https://gsara.tv/teletravailler/alienation-donnees

    Beaucoup d’encre aura coulé sur les aléas du télétravail depuis le début de la crise sanitaire. Il est tantôt brandi par les employeurs comme une agilité numérique désirable, tantôt revendiqué par les travailleurs eux-mêmes. D’autres, à distance, soulignent les problématiques du management invasif et de l’atomisation des travailleurs, pour culminer dans une série de considérations physiologiques (il y a une différence, à la longue, entre l’ergonomie d’une chaise de bureau et le confort traître d’un canapé), (...)

    #Apple #Google #Microsoft #Amazon #Facebook #algorithme #technologisme #BigData #GAFAM #microtargeting #santé #surveillance #travail #bénéfices (...)

    ##santé ##profiling

  • Les seigneurs du numérique et la crise du capitalisme
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/291120/les-seigneurs-du-numerique-et-la-crise-du-capitalisme

    Entretien avec Cédric Durand, auteur de Techno-féodalisme, autour de la relation entre la crise actuelle du néolibéralisme et l’évolution du numérique. Le deuxième confinement a donné lieu à d’étranges choix de la part du gouvernement. Décidant de fermer les commerces qu’il juge « non essentiels », il a fait barricader certains rayons des supermarchés pour ne pas entraver la concurrence. Désormais, avec le soutien de l’État, qui a prévu un fonds de soutien à la numérisation des PME, la solution s’appelle « (...)

    #domination #bénéfices #COVID-19 #GAFAM #santé

    ##santé