• Me trompe-je sur la définition ?
      #IDEX :
      Les Initiatives d’excellence font partie des « investissements d’avenir », programmes d’investissement de l’État français dont le but est de créer en France des ensembles pluridisciplinaires d’enseignement supérieur et de recherche qui soient de rang mondial.

      Une vingtaine de sites font partie des IDEX (pour Initiative D’EXcellence) ou I-SITE (pour Initiative Science-Innovation-Territoires-Économie), dont certains en période probatoire ou interrompue.

    • Non, @touti tu ne te trompes pas....
      Mais... il faut voir la fabrique de tous ces « ex »...
      Je sais de quoi je parle, car Grenoble capte beaucoup d’ex...
      IDEX, mais aussi #Labex (laboratoires d’#excellence)...

      Je ne vais pas en dire plus. Mais il y aurait BEAUCOUP de choses à dire.

      Pour la petite histoire, la Myriam citée dans le billet d’academia c’est une collègue, Myriam Houssay-Holzschuch...

  • #LaPrécaritéTue ? Ne pas taire la précarité.
    Mail à un assistant parlementaire d’une sénatrice socialiste, mais aussi lettre ouverte aux politiques qui prétendent combattre la précarité.

    Il y a quelques jours j’ai trouvé dans une boite mail que je consulte peu une « demande » pour utiliser une de mes photos sur le blog d’une sénatrice. Sans avoir attendu ma réponse, ladite photo a été publiée pour illustrer un article sur les ravages de la précarité et une manœuvre sénatoriale pour y remédier... J’ai fait le choix de ne pas porter plainte mais de rendre publique ma réponse, des fois que ça puisse faire avancer un peu la question des droits et du précariat entretenu par celleux qui prétendent le combattre.

    Bonjour.

    Je relève peu cette adresse google, ayant désormais un autre mail principal, *@riseup.net, il faudrait que je mette mes coordonnées de contact à jour. Je vous présente donc mes excuses pour le délai de réponse.

    Pour autant, je dois vous avouer être un tantinet « gênée » par votre publication de ma photo bien que, techniquement, dans votre monde, vous penserez n’avoir sans doute rien à vous reprocher. D’autant que, fait très rare et malgré une date de péremption extrêmement courte, vous m’avez « demandé » l’autorisation quelques minutes (?) heure (?) avant son utilisation !

    Donc, dans un premier temps, je vous demande de retirer cette photo du blog de la sénatrice X ici :
    http://***

    Mais venons-en au fond. Et bien que je ne me fasse guère d’illusion, je rêve que ce qui va suivre vous fasse prendre conscience que vous, non pas l’assistant parlementaire qui a peut-être fait une bourde (je m’attends tellement à cette excuse !) mais VOUS, les "socialistes" qui avez plein de choix incohérents avec ce que vous prétendez défendre, vous pérennisez la précarité et, pire, vous l’exploitez.

    Vous utilisez une photo en #creatives_commons pour une publication politique dans le cadre de votre #travail de documentation du travail d’une sénatrice en fonction, sur son site web. Selon vous, c’est « non commercial ».
    En êtes-vous sûr ?

    Déjà, que signifie « #non_commercial » côté creative commons ?
    Utilisation non commerciale signifie que l’utilisation n’a pas principalement pour but ou pour objectif d’obtenir un avantage commercial ou une compensation financière. L’échange de l’Œuvre sous licence avec d’autres œuvres soumises aux Droit d’auteur et droits connexes par voie de partage de fichiers numériques ou autres moyens analogues constitue une Utilisation non commerciale à condition qu’il n’y ait aucun avantage commercial ni aucune compensation financière en relation avec la transaction.
    Et que signifie le « sa » de la licence que j’ai choisie ? Il signifie que la publication doit se faire dans les mêmes conditions, toutes les conditions, le rapport à la #rétribution aussi : si je suis bénévole, vous êtes bénévole !
    Vous ne pouvez pas proposer ou imposer des termes ou des conditions supplémentaires ou différents ou appliquer des Mesures techniques efficaces à l’Œuvre dérivée qui seraient de nature à restreindre l’exercice des Droits accordés par la Licence d’Œuvre dérivée que Vous appliquez.
    source : https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/legalcode.fr

    Madame X est payée pour sa fonction de sénatrice. Son blog a une visée politique professionnelle puisqu’il rend compte de son travail, de ses opinions politiques et qu’il est alimenté par l’équipe parlementaire dont vous, assistant parlementaire, rémunéré (et d’autres, d’après ce que j’ai vu). Nous sommes donc dans le cadre d’un commerce de pensée, absolument pas bénévole, et même si la « morale » capitaliste vous a donné l’absolution en estimant « non-commercial » le fait d’être rétribué pour un travail de politique publique, il y a bien des compensations financières à toutes ces activités. Les vendeurs d’information mainstream pensent d’ailleurs la même chose que vous, ce qui explique grandement l’extrême #précarité des métiers de l’illustration... à une époque où l’image règne en maitresse de nos sens, voilà un bien cruel paradoxe !
    Il se trouve que je suis au #RSA. Il se trouve que j’ai le droit à de réguliers contrôles, intrusifs, sur le fait de ne pas avoir « d’activité », ou sur, ô mon dieu, 200€ de cadeau qui arrivent sur mon compte à Noël et que j’aurai dû déclarer (si si, vérifiez, c’est passé, même les étrennes de Noël doivent être déclarées et sont retirées à 100% de la solidarité sociale !)
    Bref, vous ne m’avez pas « emprunté » une photo libre de droit mais vous m’avez forcée à être bénévole pour le Parti Socialiste.
    Et ça n’est pas du tout pareil.

    Après plusieurs jours de réflexion, je fais le choix de ne pas perdre de l’énergie en une procédure judiciaire, que je remporterai sans nul doute, les Creatives Commons étant certes désormais reconnues par la loi française, mais en tant que complément, le droit moral étant inaliénable :
    Toute oeuvre, dès sa matérialisation, est automatiquement (en France) protégée par le droit d’auteur. Les licences Creative Commons viennent en complément du droit applicable, elles ne se substituent pas au droit, l’auteur n’abandonne pas ses droits, il précise par le choix d’une licence CC la manière dont il souhaite les exercer. Le droit d’auteur qui s’applique par défaut requiert de devoir donner son accord par contrat pour toute exploitation. Avec une licence CC, l’auteur autorise à l’avance certaines utilisations de son oeuvre alors que certains autres droits restent réservés et soumis à l’autorisation de l’auteur.
    source : https://creativecommons.fr/faqs

    Je me permets d’ailleurs de vous faire remarquer le choix que j’ai dû faire sur le site où vous êtes allé télécharger la photo, nom du fichier faisant foi : https://www.flickr.com/photos/valkphotos/49054916252/in/album-72157711750301397

    Flickr
     : hé oui, juste en dessous on lit « tous droits réservés » assorti du logo © #copyright ! Le vol d’une photo par #Causeurs il y a des années m’avait incitée à, hélas, faire ce non-choix, devant la méconnaissance et parfois la mauvaise foi crasse des pilleurs d’images... ce qui n’a pas empêché le #JDD d’en faire autant il y a deux ans (https://twitter.com/ValKphotos/status/942791427691614208 & https://seenthis.net/messages/653494 )

    J’en profite pour souligner que vous n’avez pas choisi une photo brute et live d’une personne proche de Madame X mais bien une #œuvre pour laquelle j’ai prévisualisé un résultat, j’ai pris du temps à choisir une vitesse très lente, une ouverture de diaphragme minimale, fait de multiples essais en retenant mon souffle, puis procédé à un traitement précis en noir et blanc très contrasté pour obtenir ce résultat et, si vous allez voir plus loin, dans les métadonnées (ce qu’on appelle exif), vous trouverez de multiples renseignements allant bien au delà de la simple date de la prise de vue... Cela n’a strictement aucune importance dans le cadre juridique qui nous concerne mais c’est juste pour faire taire ces petites voix régulières sur l’absence de travail d’un-e #photographe, ou d’inféoder le #professionnalisme à la seule rémunération...

    Je tente donc par ce mail, une énième fois, d’alerter des personnes qui pensent faire de la politique « #sociale » afin qu’elles comprennent à quel point elles se sont corrompues en acceptant les règles absolument amorales du #capitalisme et de la course professionnelle aux voix politiques afin de prendre le pouvoir (au lieu de le rendre). J’aimerai tellement apprendre que, désormais, tous les blogs et sites de tou-te-s les élu-e-s alloueront un réel budget à l’illustration,feront appel en priorité à des travaux de professionnel-le-s, attendront le #CONSENTEMENT (bah ouai) avant de faire quoi que ce soit et, pour les cas de réel #bénévolat ou réellement libres de tous droits, que ce budget non-utilisé ne soit pas considéré comme une « économie » gagnée mais ira à des caisses de #solidarité pour les plus précaires... Voilà qui serait cohérent plutôt qu’utiliser la précarité pour illustrer... le drame de la précarité ! Franchement, vous vous rendez-compte de la violence du sentiment que j’ai ressenti là ?! Et je ne parle même pas de la politique « #socialiste » qui dérive années après années, qui transforme #Nantes en nécropole à force de choix faits essentiellement par des hommes blancs trentenaires et valides, ni du rapport de la Ville aux tags politiques : c’est à hurler !

    Afin que tout ceci ne soit pas lettre morte, car pour écrire un tel mail il me faut plusieurs heures qui elles non plus ne sont pas rémunérées, je vais faire comme vous : je vous préviens que ce mail sera publié publiquement mais je n’attends pas votre accord. Cet éventuel accord, je vous le demande pour avoir l’autorisation de révéler vos identités... ce qui vous grandirait ! Et si, à ma grande surprise, cela donnait lieu à un mea culpa et une réponse politique, je n’aurai pas fait tout ce travail d’explication pour rien ! Voire, je pourrai même l’ajouter au billet publié (n’en attendez aucune gloire, bien que pas mal suivie sur les réseaux, ce ne sera qu’un grain de poussière dans le bruit ambiant)

    Enfin, s’il vous venait l’envie de vous racheter ou de rémunérer mon #travail, j’ai mis en place non pas une cagnotte de soutien mais un compte rémunérateur pour mes multiples activités : sociales, d’information, d’illustration /.../ la plupart du temps bénévoles par défaut : https://liberapay.com/ValK : surtout n’hésitez pas à y laisser un peu de compensation ;)

    « Bien cordialement »

    ValK.

    +-+->
    photos : http://frama.link/valk
    audios : https://archive.org/details/@karacole
    infos : https://twitter.com/karacole__
    repos : https://www.instagram.com/kolavalk
    pot commun : https://liberapay.com/ValK

    • Merci @monolecte ! J’ai reçu une réponse dudit assistant. Je laisse reposer mon énervement cette nuit et verrai demain si j’ai envie d’en causer (est-ce qu’il a évolué ? est-ce qu’il va y avoir un changement de comportement ? spoïler : non ! est-ce que je suis injuste ? spoïler : oui ! )

      A sa demande cependant, je publie ici sa demande initiale :

      J’ai bien noté la publication de votre texte sur vos réseaux. Je note également que vous y reproduisez votre réponse sans mon courriel initial, ce qui élude une partie de mes précautions (la demande d’autorisation, précisément, dans le respect de votre droit moral)…

      Le mar. 19 nov. 2019 à 10:46, xxx a écrit :

      Bonjour,

      Je tiens à vous faire savoir que j’envisage d’utiliser une de vos photos (rassemblement précarité étudiante au Tertre le 12/11) pour illustrer un article (article publié il y a qq minutes mais non diffusé pour l’instant), cet article étant sur le site web de la sénatrice socialiste de la Loire-Atlantique X (pas d’utilisation commerciale).

      Comme à l’accoutumée sur ce site, j’ai mentionné les crédits Commons, vous ai attribué la photo et l’ai reliée à votre compte flickr.

      Si toutefois vous ne souhaitiez pas être associée au contenu de l’article, merci de m’en faire part, je trouverai une autre illustration, mais moins bonne.

      Bien cordialement,

      Vous êtes libre d’intégrer cette réponse à votre article mais je ne tiens pas à ce que mon identité, celle de mon employeure ni mes coordonnées soient dévoilées.

      Je reste à votre disposition pour échanger plus en détail sur la question de la rémunération de la création artistique, par téléphone ou autour d’un café.

      Bien sincèrement,
      xxx

  • Bénévalibre : libérez vos bénévoles de la #StartupNation – Framablog
    https://framablog.org/2019/10/31/benevalibre-liberez-vos-benevoles-de-la-startupnation/#tldr

    Le #bénévolat d’une association est un des indicateurs de son dynamisme et de sa portée ;
    La « loi travail » prévoit un (futur) Compte d’Engagement Citoyen où l’on peut déclarer et « valoriser » ses activités bénévoles, par exemple pour ouvrir des droits à la formation ;
    Valoriser le bénévolat pose un problème politique :

    Cela induit une vision comptable, marchande et contrôlée d’un don de soi à la société ;
    Cela rend techniquement possible la surveillance étatique dans les actions de la société civile ;
    L’outil utilisé pour compter ses heures est central, il doit émanciper et non soumettre (ni exploiter les données et donc les vies de) les bénévoles ;
    Seul un logiciel libre conçu comme un commun en conscience de sa portée politique peut garantir que la société civile garde le contrôle de l’outil et donc sa puissance d’agir.

    Bénévalibre est né de la volonté de ne pas laisser la #StartupNation comptabiliser nos heures de bénévolat (et en exploiter nos données) ;
    Il est le fruit de 3 ans de travail collaboratif entre associations, fondations, et chercheur·euses ;
    Ce logiciel laisse, à de multiples niveaux, le choix et le contrôle dans son utilisation ;
    Laurent Costy, alias Provençal le Gaulois, présente comment la contribution collégiale autour d’un Commun a donné naissance à Bénévalibre (à coups de table ronde).

  • Les conclusions de la mission commune d’information sur le #sauvetage_en_mer et la #sécurité_maritime - Sénat
    http://www.senat.fr/presse/cp20191023.html

    Créée le 19 juin 2019, la mission commune d’information du Sénat sur le sauvetage en mer et la sécurité maritime a adopté son rapport le 22 octobre.

    Elle formule trente propositions [1] concrètes avec comme objectif principal de replacer les bénévoles au cœur de la décision afin d’assurer l’avenir du système français de sauvetage en mer.

    Sur la question du financement du sauvetage en mer, elle souhaite la mise en place d’une programmation physique et financière à long terme, concertée avec l’État et les collectivités locales et régulièrement révisée, pour faire face au nécessaire renouvellement de la flotte.

    Elle demande que soit mis fin à l’obligation pour les bénévoles des stations locales de payer 25 % du prix de leurs canots (particulièrement les canots tous temps) ainsi que les dépenses de gros entretien. L’État doit assumer cette charge d’investissement, au titre de la mission de service public confiée à la Société nationale de sauvetage en mer (#SNSM).

    La mission relève deux urgences en matière de gouvernance : remettre de la démocratie dans le fonctionnement de la SNSM dont le siège national ne fait pas de place aux bénévoles et décentraliser la prise de décision en matière de gestion courante, notamment des équipements. Pour cela, elle recommande que la SNSM se transforme en une fédération d’associations départementales, à l’exemple de la #Protection_civile.

    Enfin, elle considère que tout doit être fait pour inviter l’ensemble des Français au soutien des Sauveteurs en mer. Pour cela, il serait contreproductif de créer de nouvelles taxes. Elle se prononce pour des actions de solidarité et de sensibilisation : renforcement des obligations d’assurance des bateaux et engins nautiques, contribution volontaire à l’achat de ces équipements par les particuliers, réaffectation de taxes existantes.

    [1] http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/redaction_multimedia/2019/2019-Documents_pdf/20191023_MCI_Sauvetage_mer_Liste_propositions.pdf

    #bénévolat #secourisme #AASC

  • É.-U. : près de 1700 #prêtres et membres du #clergé #criminels sous le radar
    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201910/06/01-5244286-e-u-pres-de-1700-pretres-et-membres-du-clerge-criminels-sous-le-

    Ces prêtres, diacres, #moines et laïcs enseignent maintenant les mathématiques au collège. Ils conseillent les survivants d’agression sexuelle. Ils travaillent en tant qu’infirmiers et font du #bénévolat dans des organisations à but non lucratif visant à aider les enfants à risque. Ils habitent à côté des terrains de jeux et des crèches. Ils adoptent et s’occupent d’#enfants.

    Et depuis qu’ils ont quitté l’église, des dizaines de ces personnes ont commis des #crimes, dont des agressions sexuelles et des crimes reliés à la possession de pornographie juvénile, selon l’enquête de l’Associated Press.

  • #WISH (Welcome, Integration & Support Hub for Refugees and Asylum Seekers in Europe)

    WISH (Welcome, Integration & Support Hub for Refugees and Asylum Seekers in Europe) is a ESC project launched in October 2018 after the CEV General Assembly. The aim of the project is to create an online platform (WISH) mapping the initiatives that offer support to migrants in Europe. This will enable refugees and asylum seekers to find sources of support and assistance, and will help the various European volunteering initiatives to provide better information and to facilitate communication between themselves and the people they wish to help.


    https://www.europeanvolunteercentre.org/wish

    #cartographie #solidarité #asile #migrations #réfugiés #Europe #bénévolat

    ajouté à cette métaliste sur la cartographie des initiatives en solidarité aux migrants :
    https://seenthis.net/messages/797864

  • #Journalisme : une tribune importante mais que je n’ai pas pu signer, je m’en explique à la fin :

    "Nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler" : plus de 350 #médias, #journalistes, #photographes, #vidéastes, indépendants ou appartenant à des rédactions dénoncent, dans une tribune publiée sur franceinfo.fr, les violences policières subies par leur profession depuis le début du mouvement. Ils alertent sur la précarisation de leurs conditions de travail et les agressions physiques et psychologiques vécues sur le terrain. Ils revendiquent leur droit à informer et la liberté de la presse.

    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/tribune-nous-assistons-a-une-volonte-deliberee-de-nous-empecher-de-trav


    photo : Niclas Messyasz

    Cette tribune est doublement importante. Évidemment elle l’est car elle dénonce enfin, clairement et massivement, la volonté flagrante de mutiler les témoins de la répression.

    Il n’y a pas eu de manifestations ou de rassemblements ces derniers mois sans qu’un·e journaliste n’ait été violenté·e physiquement et ou verbalement par les forces de l’ordre.

    Par violence, nous entendons : mépris, tutoiement quasi systématique, intimidations, menaces, insultes. Mais également : tentatives de destruction ou de saisie du matériel, effacement des cartes mémoires, coups de matraque, gazages volontaires et ciblés, tirs tendus de lacrymogènes, tirs de LBD, jets de grenades de désencerclement, etc. En amont des manifestations, il arrive même que l’on nous confisque notre matériel de protection (masque, casque, lunettes) en dépit du fait que nous déclinions notre identité professionnelle.

    Toutes ces formes de violences ont des conséquences physiques (blessures), psychiques (psychotraumatismes) ou financières (matériel cassé ou confisqué). Nous sommes personnellement et professionnellement dénigré·e·s et criminalisé·e·s.

    Plus récemment, un cap répressif a été franchi. Plusieurs confrères ont été interpellés et placés en garde à vue pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations », alors même que nous nous déclarons comme journalistes. Par ces faits, la police et la justice ne nous laissent ainsi que deux options :
    – venir et subir une répression physique et ou judiciaire ;
    – ne plus venir et ainsi renoncer à la liberté d’information.

    Cela fait des années qu’on le sait, qu’on le dit, un premier acte de solidarité avait été avorté en 2014 suite à la manif pour la #zad de Notre-Dame-des-Landes du 22 février à Nantes, suite à laquelle #Yves_Monteil et #Gaspard_Glanz avaient porté plainte, en vain, dans un silence assourdissant face au rouleau compresseur de la communication parlant uniquement d’une ville « dévastée » (image faussée à laquelle, ironie du sort, ce dernier avait contribué en parlant de guerre). Voir l’article de @bastamag à l’époque : Silence médiatique sur les dizaines de manifestants et de journalistes blessés à Nantes : https://www.bastamag.net/Silence-mediatique-sur-les

    Depuis, ça n’a fait que s’aggraver, forçant certain-e-s à bosser groupé-e-s sans être libres de suivre leur inspiration, forçant les autres à prendre de gros risques. Et pour témoigner de manière indépendante il ne reste que deux solutions : la première consiste à ne jamais aller au front, ce qui était mon cas, mais désormais le front est partout et des traumatismes en 2018 m’ont fait définitivement quitter le terrain des manifs. L’autre consiste à s’infiltrer dans le black-bloc, voire à faire du « #gonzo », au risque de devenir aussi la cible de celles et ceux qui, légitimement, veillent à l’anonymat des personnes présentes. De très nombreuses images de ces angles différents ayant permis aux flics de faire des « triangulations » et mettre en taule un paquet de militant-e-s, souvent avec des preuves très bancales et la complicité de la justice...

    Cette tribune est aussi importante car elle souligne, en ce #1er_mai, la précarité de la profession, allant jusqu’à entraîner parfois un asservissement volontaire et souvent des distorsions cognitives chez les candidat-e-s aux métiers du journalisme. C’est difficile sur le terrain mais c’est aussi difficile ensuite. Après le dérushage et le travail / indexage des images, il faut se battre pour vendre. A des tarifs de misère particulièrement en photo. 15€ en PQR, 150€ en presse nationale... Ça ne permet que rarement de vivre et d’avoir les moyens de continuer. Et, à quelques exceptions près, l’esprit de concurrence prime sur tout. Écouter les interviews croisées de #NnoMan_Cadoret, #Adèle_Löffler, #Martin_Noda et #Maxime_Reynié qui n’ont pas tou-te-s de carte de presse délivrée par la Commission de la Carte d’Identité des Journalistes Professionnels. Et qui, pourtant, font vraiment le métier de journalistes...
    https://radioparleur.net/2019/04/30/photojournalistes-independants-violences-policieres

    J’en viens à la raison qui m’a empêchée de signer cette tribune.
    D’une part je ne me considère pas comme journaliste, mais comme photographe-illustratrice , ou photographe #auteure, comme on dit. Pour ça, je ne dois pas viser le fait de vendre, mais de faire, d’œuvrer. Être oeuvrière comme le dit justement Lubat. Faire sens. Et donc de ne pas quitter le chemin de ce qui m’inspire, de refuser beaucoup de compromis et n’accepter que ce qui va dans le sens de ce que je fais. Évidemment, être payée pour illustrer articles et livres est une joie et j’espère le faire de plus en plus ... et pour être franche, mon matériel photo en a grave besoin ! Même si franchement, la méconnaissance de ce travail et les contrôles incessants de la CAF ne motivent pas... Mais le #bénévolat est logique pour illustrer les #médias_libres et les luttes auxquelles je participe ; à contrario la recherche de vente à tout prix tait / tue mon travail. Être considéré-e comme professionnel-le est certes beaucoup trop inféodé à l’argent et pas suffisamment à la pratique mais cette tribune ne parle hélas pas des autres professions de l’information, de l’illustration, ni du bénévolat. J’ai donc posé la question de l’exclusion des autres photographes, craignant que nous nous retrouvions à définir une nouvelle norme qui allait de toute façon en laisser beaucoup sur le carreau.

    Je sais pas trop comment exprimer ça mais s’engouffrer dans ce truc de carte de presse je le perçois comme le même piège que la signature des conventions pour la zad : c’est déléguer sur [nous] la norme et le tri alors que le problème n’est pas là. Quid des hors-normes ?
    Le véritable problème c’est la répression, les violences policières et judiciaires, le mépris d’un Castaner accompagné d’une « christalisation » dangereuse autour de Gaspard Glanz dont lui-même ne veut pas, qui tendrait à faire croire qu’il existe un modèle de « bavure » inacceptable
    Macron base toute sa politique sur une communication orwellienne. Tout le monde le sait, même, et surtout, son fan club mediatique, qui se mord les lèvres entre hilarité face à l’insolence et désir de lui ressembler. Refuser et contrer cette stratégie est un devoir.
    Je me garderai bien d’évoquer une solution car pour moi seule la diversité des réponses ALLIÉES peut faire effet. Et on est loin du compte, surtout si face à chaque attaque nous choisissons ce qui nous trie et nous affaibli...
    https://twitter.com/ValKphotos/status/1121714579350929408

    Autre questionnement, encore plus important à mes yeux : quid de tou-te-s les autres témoins ? De toutes les personnes qui, enfin, légitimement, et souvent en tremblant, lèvent leurs smartphones face aux violences policières ? N’exiger le respect de l’acte de « reporter » que pour les « professionnel-le-s » et pas pour tout-e-s, n’est-ce pas la brèche qu’attendent les censeurs pour revenir sur le décret qui permet à toute personne de témoigner et l’usage qui permet à bien des personnes d’être journalistes bénévoles ou à temps choisi ?

    Et quid des témoins des #violences_policières dans les quartiers et cités ? Il y a deux ans l’arrestation de #Amal_Bentounsi avait d’ailleurs relancé pour la énième fois le sujet de l’autorisation de filmer les forces de l’ordre : https://www.bondyblog.fr/reportages/au-poste/amal-bentounsi-arretee-et-placee-en-garde-a-vue-pour-diffusion-dimages-de- D’ailleurs un policier avait fait une note assez complète sur le sujet : https://blog.francetvinfo.fr/police/2017/06/19/le-policier-et-le-droit-a-son-image.html
    En proie régulièrement aux mêmes problèmes, #Taranis avait fait un dossier très complet dont le 1er chapitre revient sur ce droit que j’espère inaliénable avec un pdf vers la circulaire de police rappelant la loi, ainsi qu’un mémo :

    « Les policiers ne bénéficient pas de protection particulière en matière de droit à l’image, hormis lorsqu’ils sont affectés dans les services d’intervention, de lutte anti-terroriste et de contre-espionnage spécifiquement énumérés dans un arrêté ministériel [comme le GIGN, le GIPN, la BRI …] et hormis les cas de publications d’une diffamation ou d’une injure à raison de leurs fonction ou de leur qualité. ».

    http://taranis.news/2017/04/classic-manuel-de-survie-du-journaliste-reporter

    Lorsque j’ai posé ces deux questions il était, m’a-t-on dit, trop tard pour modifier le texte : il y avait effectivement déjà une centaine de signataires. L’initiateur ne m’a pas répondu mais d’autres ont tenté d’apporter le débat de l’intérieur. Hélas dans le même temps ils ont dû faire face à une levée de boucliers de professionnels inquiets pour leurs privilèges et refusant l’idée d’un plus grand accès à la carte de presse... La question a été posée sur twitter, je vous laisse vous délecter des réponses : https://twitter.com/gchampeau/status/1123485761842626562

    Je sais qu’une partie des signataires sera attentive à ne pas faire de cette tribune la brèche qui permettra de trier qui a le droit ou non de témoigner en image de la répression et plus généralement des dérives actuelles. Mais j’avoue ne pas être optimiste du tout...

    • Je n’avais pas vu ton mot, @aude_v : nous sommes d’accord. Après, pour avoir pas mal discuté avec une des personnes qui ont fait cette tribune, iels n’ont absolument pas anticipé les risques que ça induisait pour les autres. Je crois que ce qui s’est passé avec l’arrestation de Gaspard a été le signal déclencheur d’un trop plein et de la nécessité de se rassembler pour être plus fort-e-s. Et c’est ce qui a fait que j’ai réellement hésité à la signer, moi aussi, jusqu’au dernier moment, car je comprends vraiment le fond.

      L’autre truc ballot c’est de l’avoir sortie au matin du 1er mai alors qu’on savait que d’une manière ou d’une autre ça allait être une grosse journée. Du coup elle a été noyée sous la lacrymo et le reste. En fait c’est aujourd’hui, « _Journée De La #Liberté De La #Presse_ » qu’il aurait fallu sortir cette tribune. Mais quand je vois comment l’intox #Pitié_Salpetrière a été démontée, je suis encore plus convaincue par les raisons que j’ai privilégiées pour ne pas l’avoir signée : ce sont clairement les anonymes qui ont fait le « reportage » et les journalistes sans cartes (comme @davduf ) qui ont fait le job d’alerter tout le monde.

      Je continue à ne pas savoir comment me définir, où me situer là dedans... mais je ne peux appeler ce que je fais comme ici https://seenthis.net/messages/778352, là https://seenthis.net/messages/653494 / https://seenthis.net/messages/744712 ou ce 1er mai ici https://seenthis.net/messages/778352 , ou encore avec @karacole ici ou comme transmission de flux ailleurs, ou pour #demosphere aussi, comme du journalisme. Même si, pourtant, c’est ma motivation journalière, clairement. Faire passer l’info depuis les sources, et parfois mettre en perspective, décrypter, pour que le plus grand nombre ait la possibilité d’un accès direct et se fasse sa propre opinion...
      Vivement qu’on foute les riches dans des camps de redressements et qu’on puise, mondialement, avoir le choix du toit et du couvert, et ne se consacrer qu’à ce qui nous fait vibrer, pour le bien du plus grand nombre !
      :D

  • Le prix du gratuit (2/4) : Travail gratuit : la valeur de l’exploitation
    https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/le-prix-du-gratuit-24-le-prix-de-la-democratie



    C’est maintenant, où il est question du #travail des #femmes, de sorcières (Sylvia Federici), de #féminisme

    Travail #domestique, #bénévolat, digital labor, stage, #service_civique, voilà autant de formes historiques et contemporaines du #travail_gratuit. Bien qu’originellement motivé par des valeurs d’amour ou d’engagement, ce travail ne signifierait-il pas aussi exploitation ?

    Maud Simonet
    chargée de recherche en sociologie au CNRSà l’IDHE.S et directrice adjointe à l’IDHE.S-Nanterre

  • Quali sono i numeri del volontariato in Europa?

    I dati dell’indagine di #Eurostat sulla partecipazione sociale e sull’integrazione dei cittadini europei.
    Lo studio di Eurostat si è concentrato innanzitutto sulla percentuale di popolazione coinvolta in attività di volontariato formale - cioè svolto presso organizzazioni di ispirazione sociale, religiosa, politica, ecc. - e informale. Come mostra la figura 1, la media europea per il volontariato informale si attesta al 22,2% e per quello formale al 19,3%. Quasi dappertutto - anche se con significative eccezioni - il volontariato organizzato tende ad essere meno diffuso; le differenze variano significativamente da Paese a Paese rispecchiando concezioni culturali e sociali differenti del volontariato.


    https://www.secondowelfare.it/terzo-settore/volontariato/quali-sono-i-numeri-del-volontariato-in-europa.html
    #bénévolat #volontariat #Europe #statistiques #chiffres

  • Je suis une femme de 30 ans et je n’ai jamais agi ... Témoignage d’une gilet jaune de Bourgogne
    https://tendanceclaire.org/article.php?id=1506

    Je suis une femme de 30 ans et je n’ai jamais agi pour la France, mises à part quelques manifestions, toujours entraînée par mes proches. Jamais je n’ai fait quelque chose de moi-même. Mais j’ai pris conscience. A 30 ans, il s’en passe des choses, on fait, malgré soit, un bilan. Et après 13 ans de bons et loyaux services à l’usine, à la caisse d’un supermarché, dans des brasseries, chez des personnes âgées à faire le ménage... J’ai pris conscience, que moi, comme beaucoup d’autres, je serai probablement toujours au smic car je n’ai aucune évolution possible. Et le #smic, il sert à survivre, mais il ne permet pas de vivre dignement. Je pense que depuis que je suis maman, il n’y a pas un seul jour où je ne rêve pas à plus d’argent. Bien sur qu’il y a pire, en France et ailleurs, j’ai un travail, j’ai un toit, j’ai mangé du foie gras à Noël. Mais parce qu’il y a pire on ne peut pas rêver à mieux ? Et cet éventuel mieux ne permettrait pas d’aider aussi les autres, les plus démunis ? J’ai toujours demandé de l’aide, partout où j’allais, pour tenter de vivre dignement. Mais j’ai aussi toujours apporté la mienne. J’ai toujours donné une pièce à un SDF dans la rue, j’ai travaillé bénévolement dans des foyers d’enfants en difficulté, je suis allée faire la toilette de dames âgées qui ne pouvaient plus le faire elles même. Et tout ça juste pour aider.

    Les présentations faites, j’en viens à mon message, le vrai.

    Nous (ou plutôt vous) avez commencé ce mouvement en réponse à la hausse du prix du carburant, noble cause quand on sait que de nos jours, nous sommes tous obligés de prendre notre véhicule pour aller travailler. Bien sur, si on peut se déplacer à pieds ou à vélo, parfait, mais nous sommes une minorité à pouvoir le faire. Avec toute la meilleure volonté du monde, je ne peux pas aller travailler à 15 kilomètres à vélo avec un enfant de 7 ans. Une fois, une fille que je connais m’a dit « moi je m’en fous du prix de l’essence, quand je vais à la pompe je mets 50 euros à chaque fois donc je ne m’en rends pas compte ». Ok, très bien.

    Depuis le début de ce mouvement, nous nous sommes tous éparpillés, et à juste titre. Nous avons abordé de nombreux sujets qui fâchent, qui nous fâchent. Nous nous sommes éloignés de notre idée de base, et je trouve ça bien, nous nous sommes tous réveillés, à notre niveau. Nous ne sommes pas tous agacés pour les mêmes choses et c’est ce qui fait notre force. Notre différence. Nous sommes de gauche, de droite, nous sommes des extrêmes, nous sommes parents, nous sommes célibataires, nous avons 17 ans, nous avons 35 ans, nous avons 60 ans, nous sommes actifs, nous sommes retraités, nous sommes SDF, nous vivons en appartement ou en maison, nous habitons au nord, au sud, nous habitons à la capitale, nous habitons dans des petits villages méconnus. Nous sommes là, ensemble, et nous nous fichons les uns et les autres de qui nous sommes. Restons unis.

    On nous prend pour des idiots à la télé, 12 000 personnes samedi 29/12/18 ? Qui peut encore croire à ce mensonge ignoble ? Pour qui veut-on nous faire passer ? Des crétins ignorants qui déambulent dans les rues faute de mieux ? Toutes les pages facebook à elles seules, toutes les vidéos postées prouvent le contraire. Nous n’étions pas 12 000 samedi dernier, nous étions beaucoup plus et vous le savez. Ne nous laissons plus prendre pour des imbéciles, ne nous laissons par traiter de menteurs par des gens qui l’ont décidé. Ces pseudo journalistes qui bavent leurs conneries à la télé me font vomir. Quand tu as décidé d’être journaliste c’est ça que tu voulais faire ? Parler du nouvel album de Jennifer, d’une année sans Johnny, des vacances de Macron à Saint Trop ? Tu voulais nous faire croire, à nous, le peuple, que lorsque les premières neiges arrivent en France alors le reste du monde ne souffre plus, que lorsque les soldes d’été commencent il n’y a plus de famine, que la sortie du dernier film avec Kev Adams était plus importante que le réchauffement climatique ?

    TU VOULAIS NOUS FAIRE CROIRE A NOUS, QU’ON ETAIT VIOLENT ?

    Tu voulais nous faire passer pour des monstres, des casseurs, des voleurs, des menteurs ? Tu voulais nous faire croire qu’on était 12 000 ce samedi ? C’est ça que tu voulais quand tu as fait ton école, tu voulais divulguer de la merde à la France, à la terre entière ? Tu voulais nous faire croire qu’à cause de nous les magasins perdaient de l’argent ? Tu voulais nous faire croire que Auchan était en souffrance par notre faute ? Sais tu combien d’entre nous peuvent encore faire leurs courses à Auchan ? Tu as voulu obéir, tu as voulu t’écraser, tu as voulu être sûr de bien toucher ton salaire à la fin du mois en nous faisant passer pour des terroristes, très bien, reste bien caché derrière ton bureau.

    Car les journalistes, ce sont nous, et nous n’avons pas fait d’école pour ça. Nous sommes allés sur le terrain, le vrai, nous sommes allés au bon endroit et nous avons vu, nous avons entendu et nous avons filmé. Mais ne prends pas nos vidéos qui montrent le vrai visage des gens et des choses. Ne montre pas nos chants, nos danses, nos mots, nos gestes, nos marches pacifiques. Ne montre pas ça tu as raison. Nous avons des yeux et ils n’ont pas besoin de regarder la télé. Pour la première fois depuis des décennies, l’argent que nous avons mis dans nos téléphones nous servent à filmer la réalité de la France.

    Car nous avons vu, nous qui étions dehors, comment on traite les femmes, les enfants dans ce pays. Et bien sur les hommes ne sont pas en reste.

    Alors je suis allée dehors, moi, la timide, la peureuse, la nerveuse, la stressée de la vie, celle qui trouve toujours autre chose à faire que quelque chose d’important, et j’ai vu. Dijon est une petite ville et nous étions près de 5000 le 15 décembre, un groupe soudé, léger, dans la bonne humeur et la légèreté, à marcher tranquillement. Nous nous sommes trouvés face à des rues entières complètement bouchées, bloquées par des voitures de police et des hommes en uniforme, bloquées par des grillages, bloquées par des hommes casqués, armés, armurés. Nous n’avons pas pu avancer, nous avons été traités de terroristes, les « badauds » ont été enfermés dans les magasins et les restaurants pour que nous ne leur fassions pas de mal. Nous avons rebroussé chemin, dans le calme, avec pour ambiance une mini fanfare et des gens costumés. Nous sommes arrivés à la place de la République, les forces de l’ordre suivaient chacun de nos mouvements. Nous étions là, dehors, debout, à discuter, à observer quand les premières grenades ont été lancées, nous enfumant tous. Alors forcément, moi, comme de nombreuses personnes présentes, nous ne connaissions pas cette sensation d’étouffer, nous ne savions pas ce que ça faisait de ne plus pouvoir respirer, d’avoir les yeux qui brûlent. Et pourtant je voulais rester, je voulais voir, je voulais sentir, je voulais observer. Les gaz en partie évacués, nous nous sommes ressoudés mais les jets ont été de plus en plus nombreux. Personne n’avait chargé, personne n’avait crié, personne n’avait d’arme, personne n’avait pris aucun équipement de la ville pour faire de barricades, de feu ou que sais-je encore. LES GENS ETAIENT JUSTE DEBOUT DANS LA RUE. Et nous avons été chassés, nous citoyens. L’homme est libre d’aller et venir là où bon lui semble et nous avons été privés de ce droit. Nous avons dû fuir contre les forces de l’ordre qui avaient été missionnées et envoyées pour nous faire fuir.

    #Gilets_Jaunes

    • @davduf :

      Nous n’avons pas pu avancer, nous avons été traités de terroristes, les « badauds » ont été enfermés dans les magasins et les restaurants pour que nous ne leur fassions pas de mal. Nous avons rebroussé chemin, dans le calme, avec pour ambiance une mini fanfare et des gens costumés. Nous sommes arrivés à la place de la République, les forces de l’ordre suivaient chacun de nos mouvements. Nous étions là, dehors, debout, à discuter, à observer quand les premières grenades ont été lancées, nous enfumant tous. Alors forcément, moi, comme de nombreuses personnes présentes, nous ne connaissions pas cette sensation d’étouffer, nous ne savions pas ce que ça faisait de ne plus pouvoir respirer, d’avoir les yeux qui brûlent. Et pourtant je voulais rester, je voulais voir, je voulais sentir, je voulais observer. Les gaz en partie évacués, nous nous sommes ressoudés mais les jets ont été de plus en plus nombreux. Personne n’avait chargé, personne n’avait crié, personne n’avait d’arme, personne n’avait pris aucun équipement de la ville pour faire de barricades, de feu ou que sais-je encore. LES GENS ETAIENT JUSTE DEBOUT DANS LA RUE. Et nous avons été chassés, nous citoyens. L’homme est libre d’aller et venir là où bon lui semble et nous avons été privés de ce droit. Nous avons dû fuir contre les forces de l’ordre qui avaient été missionnées et envoyées pour nous faire fuir.

  • * Les collaborateurs des députés disent à leur tour leur « ras-le-bol » Le Figaro - 7 Décembre 2018
    Apparitions des stagiaires et apprentis, et des collaborateurs bénévoles
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/12/06/01016-20181206LIVWWW00029-en-direct-gilets-jaunes-blocages-edouard-philippe

    Les collaborateurs des députés ont dit ce jeudi à leur tour, au travers de leurs syndicats, leur « ras-le-bol » des conditions de travail, et réclamé « justice et équité ». « Nous alertons depuis des mois les représentants des députés-employeurs sur le profond malaise qui touche nos collègues, on ne compte plus les fins de contrats anticipées, les burn-out ou les cas de harcèlement moral », souligne une intersyndicale CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, SNCP-FO, Solidaires et Unsa dans un communiqué.

    En outre, « le bureau de l’Assemblée nationale et le collège des questeurs [députés chargés de la gestion de l’institution] ont décidé unilatéralement, sans même une concertation avec les députés-employeurs, une série de mesures nous concernant et qui mettent le feu aux poudres ». Les questeurs ont décidé de permettre aux députés de rémunérer leurs stagiaires et apprentis avec l’enveloppe dédiée à la rémunération de leurs collaborateurs professionnels. De plus, il est désormais possible pour les députés de reporter d’une année à l’autre le reliquat d’enveloppe non utilisé, au détriment des collaborateurs, selon leurs représentants.

    Par ailleurs, le bureau de l’Assemblée, plus haute instance collégiale, a autorisé récemment la prise en charge des frais de transport, de repas et d’hébergement des « collaborateurs bénévoles », sur l’avance mensuelle pour frais de mandat des députés. Les syndicats s’inquiètent de ces « collaborateurs bénévoles », catégorie qui n’existait pas jusqu’alors.

    #Travail #Gratuit #stagiaires #stage #exploitation #apprentis_sorciers #apprentis #apprentissage #bénévolat #députés #assemblée_nationale #collaborateurs

  • « Volontourisme » : le juteux business de l’humanitaire sur catalogue

    Les « missions de volontariat » que vendent certaines sociétés sont largement critiquées : la démarche, d’abord commerciale, peut affecter les populations locales.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/06/24/volontourisme-le-juteux-business-de-l-humanitaire-sur-catalogue_5320317_3232
    #Volontourisme #tourisme #bénévolat #humanitaire #tourisme_humanitaire #business

  • Le Conseil d’Etat estime que du bénévolat peut être demandé en échange du RSA
    https://www.lemonde.fr/emploi/article/2018/06/16/le-conseil-d-etat-estime-que-du-benevolat-peut-etre-demande-en-echange-du-rs

    Saisie par le conseil départemental du Haut-Rhin, la plus haute juridiction administrative française a considéré vendredi 15 juin que si le contrat conclu entre le département et le bénéficiaire du RSA est « élaboré de façon personnalisée », il peut « prévoir légalement des actions de bénévolat à condition qu’elles puissent contribuer à une meilleure insertion professionnelle du bénéficiaire et restent compatibles avec la recherche d’un emploi ».

    Faire sept heures de bénévolat par semaine au risque de se voir priver de l’allocation du RSA, telle était la mesure polémique décidée en février 2016 par le conseil départemental du Haut-Rhin pour une application à partir de début 2017.

    Exemples de postes pour ce (faux) bénévolat

    Nul doute que d’autres départements vont foncer dans la brèche...

    #RSA #bénévolat #travail_forcé

    • Rions un peu en attendant la mort
      https://journaldemonchom.blogspot.com/2018/06/rions-un-peu-en-attendant-la-mort.html

      Le Conseil d’Etat vient de considérer qu’un département a le droit de demander des heures de bénévolat aux bénéficiaires du RSA.
      Ce quinquennat jupitérien, c’est vraiment la porte ouverte à toutes les fenêtres !
      Y’a un site qui répertorie dans le Haut-Rhin, les missions bénévoles du dispositif RSA/Bénévolat. On trouve beaucoup d’animations pour les séniors ou des ateliers informatiques. Plus intéressant encore, il y a de nombreuses missions destinées directement... aux EHPAD. Distribution de repas, animations, accompagnement de sorties. Ben qu’on est cons aussi ! Voilà la solution pour que ces structures aient davantage de personnels et éviter la maltraitance de nos vieux. Faisons les fonctionner avec des bénévoles ! Faudrait pas léser les propriétaires d’EHPAD qui sont en bonne position dans le dernier classement Challenges « des plus grosses fortunes de France. »
      Putain, pourquoi se faire chier après tout !
      Et plus loin, y’a quoi ? De l’aide à la sonorisation et de la confection de décors pour un théâtre, des offres de surveillance et sécurisation d’aires de jeux, ou encore des participations et de l’encadrement en cantine et périscolaire...
      Avant ces « missions » étaient des emplois. Puis, petit à petit, ces emplois sont devenus des emplois aidés. Des emplois aidés qui ont finalement été supprimés. Pour devenir des services civiques et du bénévolat.
      Mais quelle idée de génie !!!
      Plus de cotisations. Pas de droit au chômage ni à la retraite.
      Décidément, le cancer de l’assistanat a de beaux jours devant lui. Que la start-up nation ne se fasse pas de bile, ce cancer c’est nous qu’il va tuer à petit feu.

  • Un travail sans qualité - Mon blog sur l’écologie politique
    http://blog.ecologie-politique.eu/post/Un-travail-sans-qualite

    Pour tenir ensemble, apprenais-je à mes dépens, il faut un sort commun, une nécessité partagée. Il peut s’agir d’un squat ou d’un boulot mais rarement d’une activité où l’on s’investit trois heures par semaine et dont la disparition ne modifierait pas fondamentalement son existence. Ainsi l’animatrice de groupe décroissance, l’organisatrice communautaire que j’étais découvrait que ses efforts ne contribuaient pas à une communauté humaine bâtie sur des obligations réciproques mais à une convergence de désirs instables. Finalement, cette liberté essentielle à nos activités collectives et celle dont je jouissais à titre personnel ont été très ambivalentes. L’absence de nécessité ou de contrainte font un monde social insécurisant, dans lequel j’ai appris à me soumettre au désir des autres par crainte de leur défection et où j’ai découvert ce dont en tant que femme je n’aurais jamais dû me croire à l’abri : le fait d’être un paillasson. Alors que des collègues de travail sont tenu·es de se supporter et que cette contrainte (pénible) permet d’inclure chacun·e avec plus ou moins de succès, les groupes de bénévoles se reconfigurent constamment au gré des désirs individuels et le moindre conflit peut donner lieu à des ruptures définitives. Ce qui en fait, malgré les belles intentions, un monde au moins aussi violent que l’autre.

    #travail #bénévolat #association #lien_social #revenu_garanti

  • FOCUS / Top 8 des raisons de préférer aller en concert dans des petites salles !
    http://www.infoconcert.com/news/focus--top-8-des-raisons-de-preferer-aller-en-concert-dans-des-petites-

    Elle est en bas de chez vous, à quelques pas ou trois stations de métro. Elle s’appelle le Bikini, la Paloma, le Fil, l’Aéronef, la Maroquinerie ou encore la Laiterie, organisant plusieurs concerts par semaine, jusqu’à 300 à l’année pour certaines. Ce sont les salles de concerts de moyenne capacité (500 à 2000 places), souvent labellisées SMAC (Salle de Musiques Actuelles). On en parle aujourd’hui parce qu’en cette fin de mois de septembre elle font pour la plupart leur rentrée.

    Plus convivial qu’un Zénith, moins cher qu’un Stade de France, si vous n’êtes pas encore adeptes, voici notre Top 8 des raisons d’aller en concert dans une petite salle près de chez vous.

    1 - Vous êtes au plus près de l’artiste.
    C’est beaucoup plus agréable que de plisser les yeux quand vous êtes debout à 200 mètres d’un écran géant non ?

    2 - On peut y découvrir les talents de demain
    Le point commun entre Stromae, Christine & The Queens ou The XX ? ils sont tous passés par ces salles. Avouez que pouvoir dire « J’ai vu Ed Sheeran à La Maroquinerie » ça a de la gueule non ?

    3- Parce que c’est vraiment moins cher
    Au delà du prix des places qui reste toujours accessible, vous pourrez très souvent profiter d’un bar de qualité et de restauration pour trois fois rien, mention spéciale à l’Aéronef de Lille qui propose également un espace d’exposition et des flippers vintage dans un espace magnifique !

    4 - Parce qu’elles sont à côté de chez vous
    On y va et on en repart à pied, à vélo ou en transports en commun donc plus besoin de nommer un Sam, de payer le parking, de faire de la route : la seule chose à faire c’est profiter !

    5 - Parce qu’on y croise des équipes en or.
    De nombreuses salles fonctionnent essentiellement grâce à leurs équipes de bénévoles (mention spéciale aux bénévoles du Grand Mix de Tourcoing qu’on adore). Si vous êtes passionné de musique et disponible pourquoi ne pas vous investir dans la salle la plus proche de chez vous ? Ambiance et convivialité garantie. Au delà des bénévoles, les techniciens, équipes de direction sont toujours accessibles et passionnées : rien que de l’amour.

    6 - Une programmation digne de ce nom
    En proposant régulièrement des plateaux à plusieurs artistes vous aurez trois concerts pour le prix d’un et l’occasion de découvrir des nouveaux artistes et de futurs coups de coeur !

    7 - Parce qu’on peut s’y abonner
    s’abonner à sa salle de concert c’est profiter de tarifs encore plus accessibles et d’invitations pour de nombreux concerts toute l’année tout en soutenant économiquement les lieux de culture locaux !

    8 - Parce que vous soutenez l’exception culturelle française.
    Le réseau de salles de concerts Français est quasiment unique au monde. Aujourd’hui les pouvoirs publics se désengagent et des salles ferment chaque année dans l’Hexagone. Ces lieux permettent l’émergence de jeunes artistes, offrent des résidences pour favoriser la création et programme de nombreux groupes parfois peu connus mais qui forgent la richesse du paysage musical français. . Parce que la culture contribue sept fois plus au PIB que l’automobile, aller en concert c’est plus que de la musique, c’est soutenir tout un pan de l’économie !

    • En effet, ce compte Seenthis n’est pas géré par la salle mais les bénévoles de la salle, j’ai donc changé le no vu qu’il semble qu’il y ait incompréhension. Quant à la publicité, en effet, elle permet d’alimenter le site http://www.benevolat-grandmix.info/-Revue-de-Presse-?lang=fr . Tu n’es pas obligé de lire si cela ne t’intéresse pas. J’avoue ne pas comprendre ta remarque taille de la salle / nombre de salariés / nombre de bénévoles.

    • Je ne suis pas obligé, mais malheureusement vos articles, ainsi que ceux de la voix du nord et nord éclair, s’imposent à ma vue.

      Pour le reste, on avance, on avance.

      Donc SeenThis vous sert à rétribuer vos bénévoles, en les autorisant à s’auto congratuler en permanence, en citant le nom du grand mix.
      Ça n’a aucun intérêt, sauf de compliquer la lecture sur le site et de répandre un idée de la culture plus que douteuse.

      Tourcoing (la grande ville concurrente de Roubaix au titre de ville française la plus pauvre) est un laboratoire de la pauvreté, et de la ségrégation entre le 1% et les esclaves (Cf Sociologie de Lille, La Découverte).

      Rappelons, par exemple, les expérimentations sur les conditions de travail (d’esclavage) auchan_city Tourcoing.
      Le travail gratuit, le béné volat récompensé par des articles dans les feuilles de choux locales, que les travailleurs gratuits peuvent citer sur le web, une autre expérimentation.

      Le bénévolat, je pense que pas mal de SeenThisien(es) le pratiquent, sans s’auto congratuler en permanence et faire la publicité de ceux qui vivent sur leur dos.

      Les bénévoles du Grand Mix ne trouveront jamais de travail avec un salaire correct. Tout au plus pourront ils postuler à être bénévole à SaintSo. Bon, ils s’occupent, vous les conditionnez pour leur futur.
      Il est vrai que quand ils se promènent à Tourcoing, la pauvreté qui suinte des murs de la plupart des quartiers les horrifie (quand ils ont le courage de sortir de chez leurs parents).
      Visiter aussi Wattrelos, Lens, Hénin Beaumont . . .

      Suis passé ce week end au Septentrion de Bondues (Art Travers Bois 2017 au Grenier des Arts du Septentrion - Entrée gratuite).
      http://legrenierdesarts.over-blog.com
      Des artistes (locaux) super ! Impossible pour eux d’exposer dans les structures culturelles régionales. Explication : ce n’est pas de lard content pour rien, car ils ne font pas dans le gigantisme morbide.
      Le Septentrion de Bondues, pour dire que je ne suis pas sectaire

    • Ah on en est là ! Je ne savais pas qu’on pouvait dire autant de bêtise sur quelque chose qu’on rejette sans même avoir cherché à connaître. Passe à la salle un de ces jours, je te raconterai mon métier, mon salaire tout à fait indécent et pourquoi je suis bénévole au Grand Mix. Intéresse toi au volet action culturelle pour comprendre à quel point tu te trompes, à quel point au final on suit à peu prêt la même idée mais sans dénigrement, au contraire, en mettant en avant ceux qui font en vrai, pas juste un post agressif et anonyme sur un site internet. Peut-être comprendras tu alors que les actions dans les écoles, les hôpitaux, les prisons, les quartiers de la Ville, n’ont qu’un but, amener un peu de culture (en général, pas que la musique) à Tourcoing. Alors oui, il y a 14 salariés inconscients qui donnent leur vie et se démènent pour cela. Et non, on n’a pas les moyens de faire des événements gratuits si facilement. Maintenant, j’insiste, si tu ne veux pas lire les articles que je poste ici dans un unique but technique (flux RSS de Seenthis), tu n’es vraiment pas obligé. Surtout si tu qualifie cela de publicité. N’hésite pas à masquer ton fil de nouvelle comme dans d’autres réseaux sociaux. Pour ma part, je crois te l’avoir dit assez, je souhaitais échanger avec toi, mais tu m’obliges à passer outre désormais. Ce qui est fort dommage, car à une époque j’appréciais tes commentaires sur une autre page Seenthis que j’administre. Mais là, vraiment, je ne comprends décidément pas pourquoi tu n’arrives pas à retrouver une attitude calme et courtoise pour que l’on puisse échanger. Je te rappelle mon mail <daffyduke AT lautre.net>. Je ne te répondrai plus ici si tu ne changes pas le ton. Passe une bonne soirée. Daffy.

  • Thousands of refugees on Greek islands risk losing vital services as charities prepare to withdraw

    ’Who’s going to do child protection services on the island? Who’s going to do education? Who’s going to do the food?’

    http://www.independent.co.uk/news/refugees-latest-greek-islands-government-unhcr-humanitarian-crisis-fe
    #île #Grèce #asile #migrations #réfugiés #accueil #hotspots #financement #sous-financement #bénévolat #aide

  • Il decreto Minniti-Orlando sull’immigrazione è legge - Annalisa Camilli - Internazionale

    Il 12 aprile la camera ha approvato il decreto Minniti-Orlando sull’immigrazione con 240 voti a favore, 176 voti contrari e 12 astenuti. Il governo di Paolo Gentiloni ha blindato il decreto ponendo la mozione di fiducia, che è stata approvata con larga maggioranza l’11 aprile. Il decreto, presentato dall’esecutivo lo scorso febbraio, era già stato approvato dal senato, sempre con un voto di fiducia, il 29 marzo. Il termine per trasformare il decreto in legge sarebbe scaduto la prossima settimana, ma con la fiducia le opposizioni non sono potute intervenire sul testo della legge né proporre emendamenti e questo ha accelerato l’approvazione della misura.

    Cosa prevede la legge
    Il decreto porta il nome del ministro dell’interno Marco Minniti e del ministro della giustizia Andrea Orlando e contiene “Disposizioni urgenti per l’accelerazione dei procedimenti in materia di protezione internazionale, nonché misure per il contrasto dell’immigrazione illegale”. Secondo le dichiarazioni degli stessi ministri, il decreto nasce dall’esigenza del governo di accelerare le procedure per l’esame dei ricorsi sulle domande d’asilo, che nell’ultimo anno sono aumentati e hanno intasato i tribunali. Dall’altra parte il governo vuole aumentare il tasso delle espulsioni di migranti irregolari.

    I punti principali del decreto sono quattro: l’abolizione del secondo grado di giudizio per i richiedenti asilo che hanno fatto ricorso contro un diniego, l’abolizione dell’udienza, l’estensione della rete dei centri di detenzione per i migranti irregolari e l’introduzione del lavoro volontario per i migranti. Nel primo grado di giudizio l’attuale “rito sommario di cognizione” sarà sostituito con un rito camerale senza udienza, nel quale il giudice prenderà visione della videoregistrazione del colloquio del richiedente asilo davanti alla commissione territoriale. Senza contraddittorio e senza che il giudice possa rivolgere domande al richiedente asilo che ha presentato il ricorso.

    Il piano prevede inoltre un allargamento della rete dei centri per il rimpatrio, gli attuali #Cie si chiameranno #Cpr (Centri permanenti per il rimpatrio). Si passerà da quattro a venti centri, uno in ogni regione, per un totale di 1.600 posti. Di fronte alle preoccupazioni espresse da numerose organizzazioni impegnate per la difesa dei diritti umani, il ministro dell’interno Minniti ha assicurato che i nuovi centri saranno piccoli, con una capienza di cento persone al massimo, sorgeranno lontano dalle città e vicino agli aeroporti e soprattutto saranno “tutt’altra cosa rispetto ai Cie”.

    Le critiche delle associazioni
    L’11 aprile mentre l’aula di Montecitorio dava la fiducia al governo, numerose associazioni e partiti hanno formato un presidio davanti al parlamento per contestare la nuova legge. Arci, Acli, Fondazione Migrantes, Baobab, Asgi, Medici senza frontiere, Cgil, A buon diritto, Radicali italiani, Sinistra italiana tra i promotori del sit-in contro la nuova legge. “Noi abbiamo già un’esperienza dei Cie e abbiamo visto che ogni volta che ne è stata estesa la capienza si sono moltiplicate le violazioni dei diritti umani”, afferma Patrizio Gonnella presidente dell’Associazione Antigone, tra gli organizzatori della protesta. “Possibile che non riusciamo a immaginare nessun altro metodo per le persone che sono in attesa di un’espulsione?”, chiede Gonnella. “Se il problema è aumentare i rimpatri, non potremmo pensare di estendere i programmi di rimpatrio volontario? Se invece questi centri servono a recludere i presunti terroristi in attesa di espulsione allora stiamo sbagliando perché per i presunti terroristi ci sono le carceri”.

    Dello stesso parere Valentina Brinis dell’associazione A buon diritto che definisce il decreto Minniti “un balzo indietro di dieci anni”. Le associazioni per la tutela dei diritti umani denunciano da anni l’inefficacia e la disumanità dei centri di detenzione per i migranti irregolari che sono “i peggiori centri che abbiamo in Italia”, afferma Brinis. “Questi posti li visitiamo settimanalmente e vediamo quali sono le condizioni delle persone lì dentro: non possono portare nemmeno un libro, una penna, prendono psicofarmaci perché non riescono a dormire”.

    “Si ripropongono vecchie soluzioni securitarie, che già sappiamo non funzioneranno invece di mettere mano a una pessima legge sull’immigrazione: la legge Bossi-Fini”, afferma Riccardo Magi dei Radicali italiani, che insieme ad altre associazioni e gruppi impegnati nell’assistenza di migranti come il Centro Astalli, l’Arci, l’Asgi il 12 aprile ha lanciato una raccolta firme per una legge di iniziativa popolare che porti a una riforma del Testo unico sull’immigrazione. “Per rispondere alla richiesta di sicurezza che viene dai cittadini bisogna creare dei canali legali per l’immigrazione nel nostro paese, la possibilità di ottenere un visto per lavoro, o la regolarizzazione delle persone che già lavorano in Italia”, conclude Magi. Per Grazia Naletto di Lunaria “il problema è l’idea alla base del decreto: la correlazione tra immigrazione e sicurezza”. È un approccio che presta il fianco a “una strumentalizzazione razzista e xenofoba dell’immigrazione”, dice Naletto.

    A criticare il decreto anche un gruppo di operatori sociali che si è riunito a Roma l’8 aprile per fondare la Rete degli operatori sociali contro i decreti Minniti-Orlando. Secondo gli operatori la nuova legge costringe chi lavora nelle strutture di assistenza a comportarsi come un pubblico ufficiale, minando il rapporto di fiducia con le persone assistite. “Dove si identifica l’operatore sociale con la figura del pubblico ufficiale che deve sovraintendere alla richiesta d’asilo si fa un passo molto grave e rischioso”, spiega Naletto che conferma la volontà degli operatori di fare rete e organizzare delle azioni di protesta coordinate contro le nuove disposizioni.

    Le accuse di incostituzionalità
    Molti giuristi hanno sostenuto che il decreto Minniti-Orando non è in linea con la costituzione italiana e con la Convenzione europea sui diritti dell’uomo. In particolare violerebbe l’articolo 111 della costituzione (il diritto a un giusto processo), l’articolo 24 (il diritto di difesa), e l’articolo 6 della Convenzione europea sui diritti umani (diritto al contraddittorio). I punti più contestati sono l’abolizione del secondo grado di giudizio per i richiedenti asilo e la cancellazione dell’udienza. L’Associazione studi giuridici sull’immigrazione ha criticato, inoltre, il ricorso stesso allo strumento del decreto legge: “Una misura che si applica solo in condizioni di urgenza” e che però in questo caso verrà applicata “sui processi in vigore tra 180 giorni”.

    #Gianfranco_Schiavone, vicepresidente dell’Asgi e presidente del Consorzio italiano di solidarietà-Ufficio rifugiati onlus, di Trieste, spiega che la proposta più grave è quella di annullare l’udienza, cioè la possibilità del giudice di primo grado di ascoltare di persona il richiedente asilo. “Questa proposta è in contrasto con quello che è previsto dal nostro ordinamento per quando riguarda il ruolo del giudice nell’accertare la violazione di un diritto soggettivo”. Secondo Schiavone, la proposta collide anche con la direttiva europea sulle procedure (art. 46, 32/2013). “Assicurare un ricorso effettivo ex nunc comporta che il giudice debba ascoltare il richiedente asilo, fargli delle domande e andarsi ad ascoltare le fonti: cioè esaminare tutti gli elementi di fatto e di diritto, non solo una videoregistrazione”, spiega Schiavone.

    Anche l’Associazione nazionale magistrati (Anm) ha espresso “un fermo e allarmato dissenso” rispetto alla nuova legge perché produce “l’effetto di una tendenziale esclusione del contatto diretto tra il ricorrente e il giudice nell’intero arco del giudizio di impugnazione delle decisioni adottate dalle Commissioni territoriali in materia di riconoscimento della protezione internazionale”. Preoccupazione condivisa anche dal presidente della cassazione Giovanni Canzio che ha detto: “Pretendere la semplificazione e razionalizzazione delle procedure non può significare soppressione delle garanzie. In alcuni casi non c’è neppure il contraddittorio come si può pensare allora al ruolo di terzietà del giudice?”.

    Su questi punti è intervenuto lo stesso ministro della giustizia Andrea Orlando dicendo: “Voglio rassicurare sul fatto che il giudice di primo grado sarà tenuto a fissare l’udienza quando valuterà la necessità di sentire personalmente il richiedente asilo, quando riterrà indispensabile che le parti diano chiarimenti. Il richiedente asilo potrà inoltre chiedere al giudice di essere sentito, e spetterà a quest’ultimo valutare se l’ascolto diretto sarà o meno necessario”. Tuttavia questo aspetto, secondo gli analisti, accentua la discrezionalità con cui si potrà godere di un diritto.

    http://www.internazionale.it/notizie/annalisa-camilli/2017/04/12/decreto-minniti-orlando-legge

    #migration #italie #decreto_Minniti @cdb_77

  • Le Haut-Rhin a décidé d’assortir la distribution du #RSA à une peine de #bénévolat ! - La cgt
    http://www.cgt.fr/Le-Haut-Rhin-a-decide-d-assortir.html

    Faisant fi de tous les principes liés à l’aide sociale et déjà retoqué par le tribunal administratif de Strasbourg en 2016, le conseil départemental n’en démord pas : les bénéficiaires du RSA seraient responsables de la situation d’inactivité dans laquelle ils se trouvent. Il ne faudrait pas qu’ils s’y complaisent. C’est pourquoi un contrat d’engagement réciproque (CER) va leur être proposé assorti d’action(s) de bénévolat ; les manquements pouvant conduire à #sanctions : suspension de l’allocation voire radiation du dispositif.

    La protection des personnes vulnérables est un droit constitutionnel. Les personnes inscrites dans la grande #pauvreté le sont souvent pour des facteurs multiples : ruptures dans leur vie personnelle, sociale, avec le monde du travail, les enfermant dans un processus d’#exclusion les marginalisant un peu plus. Le contrat du RSA est avant tout conçu comme un support au service de l’insertion socio-professionnelle du bénéficiaire.

    Dévoyant le principe même du bénévolat basé sur le don et le contre-don, voilà un dispositif qui va à nouveau permettre d’utiliser des travailleurs gratuitement. L’#esclavage n’est pas mort, il s’est juste modernisé sous les oripeaux d’une conception de l’intérêt général fondée sur une #politique de la #discrimination.

    Le bénévolat conclu dans le CER constitue l’étape ultime à l’ubérisation du travail, sans compter évidemment l’occupation de postes de #travail en substitution des salariés et un effet domino possible sur le #chômage. Le patronat en rêvait, le conseil départemental du Haut-Rhin l’a réalisée : la #gratuité du travail.

    #exploitation #guerre_aux_pauvres @aude_v

  • #RSA contre #bénévolat, le #Haut-Rhin s’obstine
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070217/rsa-contre-benevolat-le-haut-rhin-s-obstine

    Un temps freiné par une décision du tribunal, le conseil départemental du Haut-Rhin a finalement réussi à imposer son objectif : conditionner le versement du RSA (revenu de solidarité active) à des heures de bénévolat hebdomadaires. Mercredi 8 février, le programme doit officiellement démarrer : il pourra s’appliquer aux 20 000 allocataires que compte le département. Une première en #France, avec, possiblement, un effet boule de neige dans d’autres départements.

    #Fil_d'actualités #argent_public #ATD_Quart_Monde #collectivités_territoriales #conseils_départementaux #Fnars #sanctions #social

  • Combiner #RSA et #bénévolat, c’est arrivé pendant l’Euro 2016 à Lyon
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/270117/combiner-rsa-et-benevolat-cest-arrive-pendant-l-euro-2016-lyon

    Place Bellecour, « fan zone » de Lyon © Reuters Lors de l’Euro 2016, la métropole du #Grand_Lyon, présidée par le socialiste #Gérard_Collomb, a poussé des allocataires du RSA triés sur le volet à devenir bénévoles sur la « fan zone » de la place Bellecour. Une initiative qui a fait grincer des dents dans le secteur associatif et qui illustre le virage pris par l’insertion dans sa version Grand Lyon.

    #Economie #Euro_2016 #insertion #pauvreté #social #Travail #UEFA

  • Comparative analysis: Voluntary and citizens’ initiatives before and after 2015

    In 2015, thousands of ordinary people in all EU Member States have spontaneously welcomed newcomers and provided emergency front-line humanitarian assistance, through food, clothing and emergency shelters. As newcomers get into asylum procedures and integration programmes, many volunteers are trying to support their long-term integration and open up the public to diversity.

    https://ec.europa.eu/migrant-integration/index.cfm?action=furl.go&go=/images?uuid=756A7912-97D8-6B4F-58DA431724FFBC17&w=514&h=637
    https://ec.europa.eu/migrant-integration/intdossier/comparative-analysis-voluntary-and-citizens-initiatives-before-and-after-2
    #solidarité #volontariat #bénévolat #asile #migrations #réfugiés #Europe

  • #RSA contre #bénévolat, le tribunal juge l’initiative du Haut-Rhin illégale
    https://www.mediapart.fr/journal/france/051016/rsa-contre-benevolat-le-tribunal-juge-l-initiative-du-haut-rhin-illegale

    Bénévolat contre RSA ? Le tribunal administratif de Strasbourg juge illégale la décision du conseil départemental du Haut-Rhin qui a adopté en février dernier une disposition permettant d’obliger les bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité) à travailler « bénévolement » sept heures par semaine, sous peine de se voir retirer leur allocation. La bataille idéologique est pourtant loin d’être achevée.

    #France #Assistanat #pauvreté #précarité #Travail

  • #RSA contre #bénévolat, le tribunal juge l’initiative du Haut-Rhin illégale
    https://www.mediapart.fr/journal/france/051016/rsa-contre-benevolat-le-tribunal-juge-linitiative-du-haut-rhin-illegale

    Bénévolat contre RSA ? Le tribunal administratif de Strasbourg juge illégale la décision du conseil départemental du Haut-Rhin qui a adopté en février dernier une disposition permettant d’obliger les bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité) à travailler « bénévolement » sept heures par semaine, sous peine de se voir retirer leur allocation. La bataille idéologique est pourtant loin d’être achevée.

    #France #Assistanat #pauvreté #précarité #Travail

  • ON FAIT LE POINT - Crowdfunding trilogie Noob - Bilan final - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=nxutdsHYZ8I

    C’est vraiment une très bonne synthèse du projet de film (et trilogie finalement) Noob suite au crowdfunding (qui avait eu le record d’Europe, avec ~ 680000€). Les 2 films sont sortis, le 3è est sur le point.

    Ici, le bilan est fait sur les différents coûts / investissement du projet, les différents bénévolats, les problèmes survenus, le côté humain, et les différentes accusations dont ils ont été victimes sur Internet sur ce projet (notamment par des professionnels dans ce milieu, et autres).

    La vie sur Internet n’est pas facile…

    #noob #fabien_fournier #olydri #bénévolat #crowdfunding #beau_bilan