• In 2002, I grew annoyed with not finding the obscure technical information I was looking for, so I started #Gmane, the #mailing_list_archive. All technical discussion took place on mailing lists those days, and archiving those were, at best, spotty and with horrible web interfaces.

    The past few weeks, the Gmane machines (and more importantly, the company I work for, who are graciously hosting the servers) have been the target of a number of distributed denial of service attacks. Our upstream have been good about helping us filter out the DDoS traffic, but it’s meant serious downtime where we’ve been completely off the Internet.

    Of course, there are ways to try to mitigate all this: I’m moving the Gmane servers off of my employer’s net, and I’m putting Cloudflare in front of the Gmane web servers.

    But I ask myself: Is this fun any more?
    I’m thinking about ending Gmane, at least as a web site. Perhaps continue running the SMTP-to-NNTP bridge? Perhaps not? I don’t want to make 20-30K mailing lists start having bouncing addresses, but I could just funnel all incoming mail to /dev/null, I guess…

    I’m open to ideas here. If somebody else wants to take over the concept, I can FedEx you a disk containing the archive (as an NNTP spool). I’ve written a lot of software for Gmane, but it’s all quite site specific and un-documented. And the web interface was written in, like, 2004, so it’s way way way un-Web 2.0-ey and shiny. You’re probably better off implementing this stuff from scratch.

    https://lars.ingebrigtsen.no/2016/07/28/the-end-of-gmane

    /me sad...

  • Le lucratif marché de l’aide aux réfugiés

    L’agence de voyages #Projects_Abroad propose à ses clients de venir en aide aux migrants débarqués sur la côte italienne. Au programme du séjour à 2000 euros : recensement et check-up sanitaire des infortunés.
    Une manière de surfer sur l’actualité que dénonce Pierre de Hanscutter, directeur de l’organisme à but non lucratif belge Service Volontaire International (SVI) qui propose également des séjours humanitaires. « La stratégie de Projects Abroad consiste à repérer la catastrophe la plus attrayante, celle qui génère le plus de sympathie, puis à capitaliser dessus pour en tirer profit », critique-t-il. Une semaine après le tremblement de terre au Népal d’avril 2015, l’entreprise proposait déjà à ses volontaires des projets de reconstruction.

    https://www.letemps.ch/economie/2016/07/22/lucratif-marche-laide-aux-refugies
    #tourisme #tourisme_humanitaire #business #bénévolat #disneylandisation #réfugiés #migrations #Calabre #Italie #volontourisme #Beech_View
    cc @reka

  • De discrets appartements pour accueillir les femmes victimes de violences sexistes ou familiales
    http://www.bastamag.net/De-discrets-appartements-pour-accueillir-les-femmes-victimes-de-violences

    En France, 200 000 femmes se déclarent chaque année victimes de violences conjugales. Tous les deux jours, en moyenne, l’une d’entre elles en meurt. Pour celles qui se retrouvent à la rue après ces violences, comment retrouver un semblant de sérénité, et reprendre le cours d’une vie normale ? Créée il y a douze ans à Fontenay-sous-Bois, l’association HOME propose à ces femmes de reprendre pied en occupant, à plusieurs, des appartements-relais dans le Val-de-Marne et en Essonne. Combinant hébergement, (...)

    #Inventer

    / #Féminisme, #Inégalités, #Île-de-France, #Reportages, Medias de proximité, A la une

    #Medias_de_proximité

  • Geographical Perspectives on the European ‘Migration and Refugee Crisis’

    Guest Editors: Russell King and Michael Collyer, University of Sussex

    Narrating Europe’s Migration and Refugee ‘Crisis’

    Michael Collyer and Russell King

    Managing the Unmanageable? Understanding Europe’s Response to the Migration ‘Crisis’

    Heaven Crawley

    Guests, Asylum-Seekers, Refugees or Transit Migrants? Syrians in Turkey in ‘Purgatory’

    Jade Cemre Erciyes

    ‘They Won’t Let Us Come, They Won’t Let Us Stay, They Won’t Let Us Leave’. Liminality in the Aegean Borderscape: The Case of Irregular Migrants, Volunteers and Locals on Lesvos

    Ioanna Tsoni

    ‘My Uncle Cannot Say “No” if I Reach Libya’: Unpacking the Social Dynamics of Border-Crossing Among Eritreans Heading to Europe

    Milena Belloni

    ‘Leaving Afghanistan! Are You Sure?’ European Efforts to Deter Potential Migrants Through Information Campaigns

    Ceri Oeppen

    Slovenia: Post-Socialist and Neoliberal Landscapes in Response to the European Refugee Crisis

    Toby Martin Applegate

    Asylum in Germany: The Making of the ‘Crisis’ and the Role of Civil Society

    Sophie Hinger

    Meanings of Independence and Manifestations of Neoliberal Nationalism during the ‘Refugee Crisis’ in Central and Eastern Europe

    Aija Lulle

    Returning and Deporting Irregular Migrants: Not a Solution to the ‘Refugee Crisis’

    Daniela DeBono

    https://hugeog.com/human-geography-92
    #revue #migrations #asile #réfugiés #crise #réfugiés_syriens #Turquie #Lesbos #Lesvos #Grèce #bénévolat #bénévoles #réfugiés_érythréens #campagne #réfugiés_afghans #Slovénie #Allemagne #renvoi #expulsion

  • #réfugiés : comment aider ?
    https://www.mediapart.fr/journal/france/260516/refugies-comment-aider

    Près de 55 000 réfugiés en transit en Grèce, plus d’un million de personnes arrivées en Allemagne en 2015, plusieurs dizaines de milliers en Autriche... Ici et là sur le continent, les besoins pour accueillir cette population sont énormes et des collectifs se sont mis en place. En #France aussi, des initatives se développent. Recension des pistes pour aider.

    #association #bénévolat #collectif #engagement #europe #immigrés #ONG #solidarités

  • Le ’Bénévolat valorisé’ | Soutenir Framasoft
    https://soutenir.framasoft.org/node/add/benevalo

    il est capital pour l’association de rendre compte de l’activité des bénévoles et de pouvoir chiffrer cette activité en équivalence financière.
    Cela permet de confirmer que Framasoft, malgré un secteur lucratif important (ventes sur EnVenteLibre, prestations…), reste bien une association majoritairement non lucrative.

    Pour nos bilans moraux et financiers annuels, nous avons besoin de calculer ce bénévolat valorisé.

    Pour cela, le formulaire ci-dessous doit être rempli par tous les bénévoles chaque fois qu’ils terminent une tâche pour l’association (ou au moins de manière régulière).

    Il n’est pas nécessaire d’être hyper précis, vous pouvez notez vos heures à la louche . Mais les informations saisies doivent être – autant que possible – correctes et vérifiables (inutile de « gonfler » les chiffres).

    Il faut juste indiquer :

    – votre pseudo + email (vous pouvez créer un compte pour aller plus vite et pouvoir rectifier si besoin)
    – quand vous avez effectué cette tâche ? combien d’heures ça vous a pris ?
    – quel type de tâche ? pour quel projet ? (éventuellement à détailler en bas du formulaire : URL, commentaire…)
    – quelle qualification vous estimez qu’il faut avoir ? (quel « salaire » vous auriez trouvé juste de recevoir : expert=18€/h ; qualifié=13€/h ; non-qualifié ou je ne sais pas=9€/h)

    #bénévolat #valorisation #bénévalo #temps #attention #soin

  • Volunteer stories: ’I will never forget how cold the little boy’s body was I carried that day’

    From burying the dead in Lesbos to saving desperate refugees from traffickers in Budapest, volunteers share their stories of responding to one of Europe’s worst humanitarian crises


    http://www.theguardian.com/voluntary-sector-network/2016/apr/22/volunteer-stories-refugee-crisis-lesbos-budapest?CMP=share_btn_tw

    #bénévolat #solidarité #asile #migrations #réfugiés

  • A #Berlin, les citoyens se mobilisent tous azimuts pour les #réfugiés
    https://www.mediapart.fr/journal/international/120216/berlin-les-citoyens-se-mobilisent-tous-azimuts-pour-les-refugies

    En dépit des questions soulevées par les agressions de Cologne, la société allemande reste très active pour accueillir les réfugiés, en dehors de tout cadre institutionnel. Reportage dans une société qui bouge.

    #International ##OpenEurope #Afghans #Allemagne #asile #bénévolat #dons #Erythréens #europe #Iraniens #migrants #musée #solidarité #Syriens

  • Après « territoire zéro chômeur », « territoire tous bénévoles » ou comment légaliser l’esclavage sans que personne ne s’en émeuve.
    Dans le Haut-Rhin, le versement du #RSA conditionné à des heures de bénévolat
    http://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2016/02/05/dans-le-haut-rhin-le-versement-du-rsa-conditionne-a-des-heures-de-benevolat_

    donc comme je disais ça attaque gentiment tous les pauvres et ça te les colle au taf gratos. ça va les bourges, chaud au cul un peu ?
    #dumping_social, traduction : je mets les pauvres au taf gratos et après jte rappelle que des gens font ton boulot gratos et tu la boucles.
    tu vas voir mon bichon ça va être lol. dans les pauvres rsastes y’a des cadres. sisi ! c’est là que ça devient comique. tu verras.
    non parce que là tu fais le malin le cul au chaud à ton bureau mais tu sais nous quand on nous foutra à laver les chiottes on n’oubliera pas de signaler nos compétences en compta et autres joies pour échapper à la merde, hein. tant qu’à être forcé autant que ça soit propre.
    hou magie : "On va peut-être détecter un certain nombre de bénéficiaires qui seront en incapacité d’effectuer une activité bénévole
    Dans ce cas, ils relèvent de l’invalidité, qui est prise en charge par la Sécurité sociale, et pas du RSA. "
    l’#AAH vit ses dernières heures.
    depuis le temps qu’on hurle à prévenir, ce coup là c’est fini plié tiens on y est. wolololo....et vous vous réveillez toujours pas ? pffff.
    hou la vache il a blindé en plus. il invoque article 72 Constitution, « qui stipule la libre administration des collectivités locales ».
    et comme le gouvernement prévoit de supprimer (pardon, "simplifier", lol) les #minima_sociaux de sorte que ce qui est valide et pas en retraite ->rsa...
    et bin ça va passer crème. et bin enjoy. plus d’allocs #chômage dans pas tard, au rsa, et bénévoles. tous à 500 balles comme jte disais.
    c’est plié, plié, plié de chez bien plié emballé posté toussa...c’est juste blindé béton inattaquable...bah chapeau l’artiste.
    farpaitement légal. farpaitement dans l’axe politique du moment, garanti sans opposition. nous sommes somptueusement baisés tralalère.

    shorter : après avoir trié le rsaste apte de l’inapte on arrivera à la situation handicap d’outre manche, cad triage des handis aptes au taf, et quand ils auront bien fini de se refourguer les pauvres on se retrouvera avec des "non indemnisés de rien du tout" (qui n’avaient qu’à mériter de bénévoler car jugés aptes) (et qui donc mourront gentiment sans bruit sans mm un gros nombre, au compte goutte)
    tout ceci tant parfaitement légal eu égard à la délégation de gestion autonome des collectivités locales et à la délégation de jugements d’aptitude à la sécu, nonobstant la réforme de l’allocation chômage blabla, nous l’avons in the anus mit le gravier. cheers !
    lol. "est ce que c’est pour concurrencer la chine ?" je ne pense pas non, en revanche un modèle social à bas salaires et 0 protection sociale ça a le mérite d’être "compétitif" comme ils disent sans réduire les profits de certains. pourquoi partager quand on peut spolier, hein.
    note positive : ces initiatives pour nous faire bosser à l’oeil prouvent bien que c’est pas le boulot qui manque mais la volonté de le payer le monsieur du haut rhin le dit lui même texto il ne pense pas qu’il aura du mal à caser ses rsastes tout le monde manque de bras
    il n’y a PAS de pénurie de #travail il y a en revanche, et ils ne s’en cachent même plus, une volonté massive de NE PAS PAYER LE TRAVAIL.
    2016 on te dit texto dans Le Monde qu’on a pléthore de tafs à pourvoir mais on veut PAS les payer. hop là. sans honte aucune. et ça passe.
    il faut quand même kiffer la beauté de la chose. grand art. sous les bravos du public médusé.
    ne critiquez plus nos écoles d’élite. il me semble qu’elles viennent de démontrer la qualité de leurs élèves.
    la beauté c’est kamême qu’on arrive à foutre en associatif bénévole de force des gens qui : sont bénéficiaires desdites assos. et oui car tout de même les assos c’est beaucoup de la délégation de gestion des pauvres hin. note artistique du procédé : 10/10.

    relevé sur twitter https://twitter.com/feeskellepeut/status/695711876789874688
    #guerre_aux_pauvres #esclavage

    • C’est une première en France. Le conseil départemental du Haut-Rhin, à majorité de droite, a décidé vendredi 5 février de conditionner le versement du revenu de solidarité active (RSA) à l’accomplissement de sept heures de bénévolat par semaine. « Il ne s’agit surtout pas de #stigmatiser les bénéficiaires, a expliqué Eric Straumann, député Les Républicains (LR) et président du département. On espère plutôt mettre le pied à l’étrier aux gens, pour qu’ils se resocialisent et sortent de l’isolement. »
      Concrètement, les allocataires du RSA devront présenter tous les trois mois une attestation prouvant qu’ils ont bien effectué les sept heures de bénévolat. A défaut, le versement des allocations sera suspendu. Une plate-forme numérique sera créée pour mettre en relation les profils des allocataires avec les besoins des associations, maisons de retraite, collectivités locales ou autres établissements publics. « Sept heures par semaine, ce n’est pas énorme. Je suis sûr qu’on ne me manquera pas d’activités, il y a plein d’associations qui manquent de bras », a commenté M. Straumann.

      La légalité de la mesure en question
      La mesure a été adoptée à l’unanimité du groupe majoritaire — la gauche ne comptant à Colmar qu’une élue sur trente-quatre conseillers départementaux. Les conseils départementaux sont chargés du versement du RSA, mais n’en fixent ni le montant ni les modalités d’attribution. « Au titre de la libre administration des collectivités locales, le conseil départemental entend prendre ses responsabilités dans le champ qui lui incombe, celui de l’accompagnement des bénéficiaires du RSA », a écrit la collectivité dans un communiqué.
      Cette mesure est-elle légale ? « Si le préfet attaque cette décision devant le tribunal administratif, on verra bien, a réagi M. Straumann. Mais je déposerai une question prioritaire de constitutionnalité » pour demander si le dispositif actuel du RSA n’est pas en contradiction avec l’article 72 de la Constitution, « qui stipule la libre administration des collectivités locales ».
      « On va peut-être détecter un certain nombre de bénéficiaires qui seront en incapacité d’effectuer une activité bénévole, a ajouté le président du département. Dans ce cas, ils relèvent de l’invalidité, qui est prise en charge par la Sécurité sociale, et pas du RSA. Cela pourrait être des pistes d’économies immédiates » pour le département.

      #Bénévolat_forcé #travail-forcé
      Comme si les Maisons Départementales des Personnes Handicapées, forts restrictives dans les attributions, allait filer l’AAH (c’est à dire une augmentation) à ces RSAstes évincés.
      Le député envisage pas une seconde une procédure initiée par des RSAstes, à suivre.

    • notre insertion contre la leur ! Cargo
      http://www.vacarme.org/article104.html

      Le 19 septembre [1999] à Perpignan, une manifestation organisée à l’initiative d’AC ! s’est achevée par une tentative d’occupation du #Conseil_général des Pyrénées-Orientales, peu avant d’être dispersée par la police. Le Président socialiste du Conseil général, Christian Bourquin, avait en effet annoncé vouloir imposer aux #allocataires du RMI du département des heures de travail non rémunérées.

      #travail_non_rémunéré

    • TOUS les dispositifs de flicages des chômeur-se-s/gens qui touchent le RSA reposent sur l’idée qu’on est pauvre par choix.
      Ya env. 500 000 offres d’emplois pour +de 5 millions de personnes. Ya mathématiquement pas de taf. Mais on flique les gens.
      La culpabilité est retournée contre la personne qui vit la précarité au lieu du système qui crée la précarité.
      Des gens qui n’ont jamais vécu la pauvreté, typiquement les politiques, t’expliquent très gentiment qu’il suffit juste de faire + d’efforts.
      On dit aux gens des trucs complètement ahurissants du type, bah pourquoi vous montez pas votre entreprise ? <- DÉCONNEXION TOTALE
      On trouve tous les prétextes pour radier les gens des services et ensuite on se réjouit qu’il y ait moins d’allocataires. Juste hallucinant
      Ya 10 fois + de demandeurs d’emplois que d’offres mais Hollande te parle de formations. MAIS POUR QUELS EMPLOIS
      Si on peut pas tou-te-s avoir 1 emploi, il faut forcément des solutions structurelles, réduire le #temps_de_travail, revenu universel, lancement du chantier de la #transition écologique dont on nous parle tant...
      A la place Hollande fait des cadeaux aux entreprises pour les « inciter » à créer des emplois et flique les pauvres. DÉGAGE LE PS
      Toutes les « solutions » au chômage des politiques, il suffit d’avoir fait qqs heures de d’#économie pour savoir que c’est absurde.

      https://twitter.com/clemence_h_/status/695941816382840834

    • on parle de 7h par semaine on est donc tous d’accord que ça fait grosso modo une journée de travail. bien.
      imaginons que demain on demande aux retraités de travailler gratos une journée par semaine pour mériter de pas crever dans le caniveau.
      on est bien d’accord qu’il n’y a AUCUN GAIN juste le maintient d’une ressource qui était préalablement un DROIT. changeons de situation.
      imaginons maintenant qu’on VOUS demande à vous travailleurs d’ores et déjà rémunérés, UNE JOURNEE DE PLUS PAR SEMAINE pour pas une thune de+
      en gros on vous refout à 42h hebdos pour le mm prix on appelle ça « bénévolat contraint » pareil. est ce que vous appelez toujours ça TRAVAIL ?
      à quel moment vous commencez à penser ESCLAVAGE si c’est pas quand on exige DU TRAVAIL contre STRICTEMENT RIEN DE PLUS QU AVANT ?
      il me semble que quand il s’agissait de vous et des heures sup non payées vous n’hésitiez pas sur les mots, pourtant.

      ya 15 ans l’évocation de ce délire de travail forcé avait fait des manifs d’ampleur. aujourd’hui ça fait juste gueuler un peu au dumping. :/
      serait temps de vous secouer les français et de réaliser l’ampleur de la haine des pauvres que vous avez développée.
      pas la peine de chouiner que le fascisme arrive vous avez djà les deux pieds dedans mes pov bichons.
      le fascisme c’est comme la boue. ça vient lentement au fur et à mesure de l’abattage des arbres et du crachin tu tretrouves les pieds dedans
      et quand on te propose les bottes tu dis oui parce que t’en as déjà jusqu’au mollet.
      on vous tend les paires de bottes et vous dites merci. faites gaffe c’est comme ça qu’on finit à lire des bouquins de survivants en couinant
      c’est pas parce que ça s’appelle « bénévolat » (sic) et que ça concerne la « bonne causse » associative (re sic) que c’est pas ce que c’est hein

      https://twitter.com/feeskellepeut/status/696340605656551424

  • #RSA et #bénévolat, la Drôme innove : Pour ou Contre ?
    http://www.actuchomage.org/2015092926992/Social-economie-et-politique/rsa-et-benevolat-la-drome-innove.html

    Fort de ces constats, l’objectif est clair : inciter les bénéficiaires à s’engager dans une association, les accompagner pour valoriser cette implication citoyenne, les aider à retrouver une insertion sociale, à construire un réseau, et dans le même temps soutenir l’activité des associations qui œuvrent pour la collectivité. La démarche reste, bien entendu, basée sur le volontariat.

    Mais voilà, comme je le soulignais il y a deux semaines ici http://seenthis.net/messages/406959, la mention du bénévolat semble carrément dissuasive pour un employeur potentiel, que ce soit sur le CV ou lors de l’entretien.

    Et de toute manière, j’en avais moi-même fait l’expérience au bled : le fait d’être engagée, présente, investie n’ouvre absolument aucune perspective d’emploi, car à quoi bon payer quelqu’un qui fait déjà tant pour que dalle ?
    http://blog.monolecte.fr/post/2008/09/03/benevole

    • Tiens, @aude_v, je viens de relire mon commentaire de l’époque : je pense que j’étais déjà prête pour le concept de revenu universel :

      L’État n’est pas tout : élus locaux, chefs d’entreprises petites et grandes, tous les acteurs économiques et politiques du coin ont forcément eu affaire à Michèle et ses talents à un moment ou un autre… et rien. Nada.

      Quand j’ai vu que je n’arrivais pas à me sortir du chômage, j’ai aussi tenté la voie de l’engagement dans les collectivités locales et les associations : j’ai montré ma tête partout, j’ai montré partout ce que je savais faire, j’ai demandé franchement du travail et j’ai beaucoup donné de moi et de mon temps. Se faire connaître, monter un réseau, être en amont des décisions pour pouvoir saisir les opportunités de travail : j’ai vraiment joué le jeu. Avant de comprendre que le bénévolat ça arrange un tas de personnes qui, de leur côté, ne ratent jamais une occasion d’ajouter une indemnité à leur mille-feuilles d’indemnités : « bénévole, bénévole, mon ami, du moment que tu me laisses recueillir le fruit des tes efforts ». Bénévole, comme le benêt que l’on vole.

      Des pans entiers de notre société tiennent grâce au travail gratuit de millions d’entre nous. Je ne pense pas que cela n’ait rien à voir avec notre fort chômage. Travail gratuit contre jobs de merde, les précaires au milieu, et au-dessus de la mêlée, ceux qui ne foutent pas grand chose d’autre que de féliciter les premiers tout en stigmatisant les seconds et en ramassant la part du lion au final.

      Il ne s’agit pas de condamner le bénévolat, mais de l’interroger sur le sens du travail, du revenu, de l’activité…

    • Contradictoirement, ce qu’ils appellent « bénévolat » est aussi l’un des seul moyen éventuel de ne pas être relégué dans l’isolement, coupé de tout moyen d’agir, hors relation (l’association, la #coopération nécessitent des #objets communs) c’est-à-dire pour le coup déshumanisé, voire convaincu de son « inutilité au monde ». Ce qui est en question, outre le #travail qui y est exploité et l’impasse que le bénévolat peut constituer, c’est d’en finir avec cette domination, cette hégémonie de « l’#emploi pour objectif » qui est la meilleure manière de subordonner et de contrôler, jusqu’aux affects.
      Dans leurs propagande active, ils se servent d’un constat qui fut vrai, il y a, ou plutôt, il y eut moyen de convertir une expérience hors emploi (militante, bénévole) en en louant ensuite une partie valorisable sur le marché du travail. Regardez même des exemples de dominants pur jus, à la Cambadélis, Cohn Bendit, Serge July, voire Rosanvallon, etc. mais c’est aussi le cas d’innombrables sans grades que d’avoir négocié sur le marché ce qui a pu se constituer sous la forme d’externalité positive, comme disent les économistes. Cette possibilité se réduit dans la raréfaction de « l’emploi digne », dans la #précarisation générale.

    • @aude_v le bénévolat c’est du travail qui est du non emploi. Et oui, le travail, c’est aussi désocialisant donc, si l’on veut déshumanisant (pas besoin de travailler à la chaine pour en faire l’expérience, une asso peut suffire comme tu le dis).
      Sinon, lorsque j’évoquais l’emploi dégradé, je causais de celui qui est éventuellement accessible au plus grand nombre avant pendant ou après le bénévolat. Bien avant l’instauration des VAE, J’ai vu pas mal de camarades arriver à faire valoir des savoirs inventés/acquis dans la militance dans le cadre de l’emploi (devenir maquettiste, libraire, profs, chercheurs, vendeurs). Il me semble que si c’est plus dur aujourd’hui c’est que la réalité de l’emploi est plus dure pour l’immense majorité. Suffit de se souvenir, par exemple, que la durée moyenne des CDD a chuté de plus de deux mois à 3 semaines, que c’est 85% des embauches ; que c’est le SMIC horaire a remplacé le SMIC mensuel comme norme minimale pas toujours appliquée, cf "stages, etc.) du salaire.

      On peut bien pester contre un « revenu garanti », c’est sur cette base (RMI, RSA ou autre, à moins d’être rentier) même misérable, même si loin du compte que l’on peut ou pas faire le « bénévole », sur cette même base que l’on peut chercher à employer ton temps selon une logique singulière, quitte à expérimenter, c’est à dire se planter (par ex se faire rouler par des carriéristes des Verts, mais il y en a bien d’autres).

      Il n’y a aucun endroit, avec cadre (l’emploi, l’asso Chiche ou une autre), ou sans (et ce sont là d’autres difficultés), où l’on puisse être assuré d’une vie non mutilée. Et oui, dans les collectifs, les « je n’ai pas le temps je travaille » sont régulièrement opposés aux chômeurs et autres assistés supposés disponibles à priori pour faire vivre et tenir les projets « communs ».

      Enfin, pour ce qui est de mettre la man à pâte, si le statut d’autoentrepreneur « fonctionne » c’est pas seulement à cause de la nécessité impérative de trouver du fric pour survivre, c’est aussi de reprendre/capter (et souvent renverser, cf sous traitance et subordination de fait au client, au donneur d’ordre) une aspiration à ce que les patrons nomment « liberté du travail » et qui relève d’une autre nécessité, celle de jouir d’une #capacité_à_agir. Cela nécessite des supports sociaux. Juste un souci, la manière dont ce qui en tient lieu actuellement est fabriqué, hiérarchisé, segmenté, arbitraire est martyrisante.

  • La ville de Dijon veut instaurer le #bénévolat en échange d’une #bourse
    https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/la-ville-de-dijon-veut-instaurer-le-benevolat-en-echange-d-une-bourse-144

    Quelques heures bénévolat pour une bourse, c’est la #contre_partie que va exiger la ville de Dijon aux étudiants qu’elle aidera financièrement cette année. C’est une première que s’apprête à voter le conseil municipal.

    Environ 250 #étudiants devraient bénéficier d’une bourse versée par la ville de Dijon cette année. Pour y avoir droit, il faut résider à Dijon depuis 5 ans, avoir des revenus modestes et être inscrit dans une école d’enseignement supérieur de la ville. Jusqu’ici, c’est plutôt classique. Ce qui l’est moins en revanche c’est qu’en échange de cette aide municipale allant de 600 à 1000 euros, les étudiants devront donner un peu de leur temps à l’association de leur choix.

    « On démarre modestement avec une demande de huit heures de bénévolat » explique l’adjoint au maire, délégué à la jeunesse et à l’enseignement supérieur, Hamid el Hassouni. « Le principe c’est la souplesse avec une journée ou une demie journée voir plusieurs séances »

    L’idée n’est pas de contraindre mais de créer des passerelles

    « ça permet d’échanger, de créer du lien, l’idée c’est de se confronter au monde réel notamment quand à un moment donné, on est à l’entrée d’un magasin pour récolter des pâtes ou des boites de conserves, on est aussi face à la réalité » selon cet élu.

    Le dressage au « pas de droit sans devoir » continue.

    #Rebsamen

  • Les conditions de travail dans le monde associatif. Ou comment être fier d’être content de se faire auto-exploiter... (ou l’inverse)

    http://upbordeaux.fr/Les-conditions-de-travail-dans-le

    La diversité des statuts qu’on y retrouve (bénévoles, volontaires, salariés, administrateurs, stagiaires...) brouille les frontières entre salariat et travail gratuit, faisant du monde associatif le terreau d’une nouvelle précarité. De petites structures, partiellement professionnelles, se voient confier par l’État la charge de ses politiques publiques d’action sociale sans pour autant bénéficier des financements pérennes et des moyens dont disposait auparavant le service public... et dont dispose aujourd’hui le secteur privé marchand.

    Quelles sont les conséquences de ces nouvelles règles du jeu sur les conditions de travail dans le monde associatif ? Quelles concessions les associations ont-elles faites pour maintenir leurs activités ? Ont-elles encore les moyens de constituer une alternative au secteur marchand ? Quelles marges de manœuvre sont les nôtres aujourd’hui pour mêler « vocation professionnelle » et « salariat digne » ?

    https://www.youtube.com/watch?v=p-2yEywQ1zY

    Tous petits extraits de la conférence de Pauline et Yohann sur le monde associatif (le bénévolat, les salariés, le service civique).

    La conférence est évidemment plus drôle que les extraits. :D

    Spéciale dédicace à @aude_v, si tu as l’occasion de les voir… ou de les faire venir. :)

    #conférence_gesticulée #UPB #association #travail #bénévolat #service_civique #exploitation #auto-exploitation #reconnaissance

  • Partir ou ne pas partir : l’impasse d’un sans emploi - Échos du monde
    http://steaves.mondoblog.org/societe/partir-ou-ne-pas-partir-limpasse-dun-sans-emploi

    Un beau poste dans une bonne entreprise. Cadre de travail agréable. Salaire, logement, bureau… Tout est impeccable. On dirait que je suis en train de réaliser mon rêve. Tout le monde me félicite. Mais quand on me demande si je suis heureux, je réponds : « pas vraiment » !

    • J’ai pas envie de compter des années ou raconter les épisodes malheureux que j’ai du connaître en tant que #chômeur. Ça fait bien longtemps que je suis sans #emploi… Que je cours derrière un job, sans succès… Je suis sans emploi, tout simplement parce que je le veux… Oui, je le veux parce que ce dont on m’a proposé jusqu’à présent, n’était pas conforme à mes attentes. On ne m’a proposé que du pire et du mauvais. On m’a proposé de payer pour travailler. J’ai des principes et je ne compte les échanger avec rien au monde. Alors je me suis conformé à vivre ainsi. #Sans_emploi.

      Il y a 7 ans, je quittais la fac. Je voulais travailler. Travailler pour commencer enfin ma vie. Je postulais trois fois par jour, surfais sur tous les sites d’offres d »emploi, téléchargeait la moindre application pour m’aider à #postuler et distribuait des #CV à tous ceux qui pouvaient m’aider. J’ai même fait un #stage de recherche active d’emploi, une #formation en langue, du #bénévolat, de l’internship, mais sans succès. Ma liste de CV envoyés et #lettres_de_motivation ne cessait de s’allonger. Par contre, le nombre d’#entretiens décrochés tenait sur une demi-main.

      Sur LinkedIn, j’ai vu tous mes amis modifier leur #profil.

  • Entour’âge : un réseau au service des aînés - 10/03/2015 - LaDepeche.fr
    http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/10/2063415-entour-age-un-reseau-au-service-des-aines.html
    Bonne #analyse des problèmes de #mobilité des #vieux en #ruralité, par contre, la solution du #bénévolat...

    Ainsi, les personnes âgées installées dans les territoires ruraux peuvent constituer une population fragilisée du fait notamment de moyens de transports qui se font plus rares, d’un tissu social qui est moins dense. Ces insuffisances, encore plus préjudiciables aux personnes qui ne peuvent se déplacer par leurs propres moyens, provoquent des situations d’isolement et de perte de lien.

  • Flüchtlinge helfen am Bahngleis
    –-> #réfugiés aident sur les quais de la gare de #Gmünder (#Allemagne)

    Vor drei Wochen hat Oberbürgermeister Richard Arnold versprochen, er wolle sich der Probleme am Gmünder Bahnhof annehmen. Denn die provisorische Überführung zu den Gleisen zwei und vier macht Fahrgästen mit Gepäck immer wieder zu schaffen. Jetzt begrüßte er mit Landrat Klaus Pavel neun Flüchtlinge, die Reisenden mit schwerem Gepäck helfen.

    –-> il y a 3 semaines le maire de Gmünder a voulu résoudre le problème dans sa gare. Car le pont provisoire pour arriver aux quais 2 et 4 rend l’accès difficile pour des voyageurs avec des valises. Maintenant, 9 réfugiés aident à porter les valises...
    Question : gratuitement ?

    http://www.gmuender-tagespost.de/680639

    #porte-valise #travail #bénévolat

    • It’s over!!!

      One Euro Job: German Rail Scraps Refugee Work Project

      Deutsche Bahn has canceled a controversial project at a train station in southern Germany. On Monday, asylum seekers began assisting passengers with their luggage for €1.05 per hour, the federally mandated maximum. On Thursday, the refugees were disappointed to be out of a job.

      http://www.spiegel.de/international/germany/refugee-project-deutsche-bahn-cancels-asylum-seeker-1-euro-job-a-913054.html

    • Izbeglice nose kofere za jedan evro

      http://www.dw.de/izbeglice-nose-kofere-za-jedan-evro/a-16986325

      Traduction d’un article de Deutsche Welle (depuis le serbo-croate). Il s’agit d’une discussion sur la mise au travail de réfugiés pour 1 euro/heure. D. Grcic.

      Les réfugiés portent les bagages pour un euro

      Les demandeurs d’asile d’Afrique portent les valises et reçoivent pour cela 1,05 euro. Cette information parue dans la presse a suscité de vives polémiques en Allemagne. La discussion a aussi montré l’image réelle de la situation des réfugiés en Allemagne.

      La ville de Schwäbisch Gmünd avec ses 70.000 habitants, dans le Baden-Württemberg, n’a jamais attiré autant l’attention. Les réfugiés de la maison où vivent les demandeurs d’asile portent les valises des voyageurs qui prennent le train, et ils reçoivent 1,05 euro/heure. Les réactions sur les réseaux sociaux, les commentaires des lecteurs de la presse locale et les emails affluent chez le maire de Schwäbisch Gmünd. De l’accusation de racisme à celle de néocolonialisme – il y a de tout.

      Le maire Richard Arnold (CDU) entendait résoudre deux problèmes par une seule mesure. La gare est en rénovation. Les voyageurs ne peuvent passer sur les voies que grâce à de grandes poutrelles en acier qu’il faut emprunter par des escaliers. Ceux qui ont de grosses valises trouvent cela trop difficile. C’est pour cela que Arnold en est venu à l’idée que les réfugiés puissent porter leurs bagages. Ils entrent ainsi en contact avec les habitants et ils ont quelque chose à faire. Il y a déjà 10 réfugiés volontaires de différents pays d’Afrique, Afghanistan et Pakistan. Le salaire est de 1,05 euro par heure – la loi n’autorise pas plus.

      Porter des valises comme projet d’intégration

      Cela a été signalé dans la presse locale et des photographies ont paru, où l’on voit le maire en chemise blanche, posant à côté d’un demandeur d’asile, avec sur la tête une chapeau de paille. « Ça, avec le chapeau, ce n’était pas nécessaire » , reconnaît Arnold dans une interview avec DW. Malgré tout, il soutient l’idée initiale du projet : « L’intention est que tous ceux qui vivent à Schwäbisch Gmünd y participent. Et c’est le cas de nos réfugiés ».

      Après que cette action ait provoqué de vives réactions dans toute l’Allemagne, la compagnie des Chemins de Fer allemands (Deutsche Bahn) s’est retirée du projet. « Les conditions de travail ne nous sont connues que maintenant », a fait savoir la compagnie dan un communiqué.

      Dipak Sing regrette l’existence de telles polémiques. Il craint que, à l’avenir, d’autres personnes qui veulent venir en aide aux réfugiés, n’y renoncent. L’Indien a dû fuir son pays. Son père était persécuté pour des motifs politiques, et il est mort en prison. Le demandeur d’asile de 32 ans est arrivé en 2011 à Schwäbisch Gmünd.

      Sept personnes dans une pièce

      Il sait ce que signifie de vivre sans emploi dans une habitation réduite : « Nous vivions à 7 personnes dans une pièce. Ce n’était pas facile. Certains allaient dormir à deux heures du matin, d’autres voulaient fumer dans la pièce, et je suis non-fumeur », raconte-t-il lors d’une interview à DW. « Mais le plus difficile, c’est de se sentir sans aucune utilité et que vous ne pouvez rien faire », raconte Dipak Sing. Vivre sans emploi, sans contacts sociaux et habiter à plusieurs kilomètres du centre ville. C’est la réalité de beaucoup de maisons de réfugiés, dans toute l’Allemagne.

      Mais Dipak Sing a eu de la chance. Manfred Kenlajn, fondateur de l’initiative locale pour l’aide aux réfugiés, le Groupe de travail Asile, lui a proposé après quelques mois de travailler pour une institution d’aide aux personnes handicapées – pour conduire les malades chez le médecin, pour discuter et aller se promener avec les gens. Cinq fois par semaine, cinq heures par jour – pour 1,05 euro de l’heure.

      « Grâce à ce travail, aujourd’hui, j’ai tout ; un permis de séjour, des amis et la connaissance de la langue allemande. C’était vraiment très important », raconte Sing en se rappelant cette époque. Aujourd’hui, il travaille comme jardinier [baštovan] et suit des cours du soir au Gymnasium. Son intention est de reprendre des études par la suite.

      Les réfugiés ne peuvent travailler 9 mois

      Les demandeurs d’asile ne peuvent travailler 9 mois : les activités professionnelles, par exemple le transport de valises, ne peuvent dépasser 1,05 euros par heure – c’est la loi.

      Bernd Mešović, de l’organisation de défense des droits fondamentaux Pro Asyl, a demandé la suppression de cette loi, qu’il considère discriminatoire. De plus, le temps pendant lequel les demandeurs d’asile ne peuvent rien faire, la société perd des ressources importantes : « Quelqu’un qui vient aujourd’hui, on ne peut l’isoler deux ans et puis lui dire : Maintenant, partez. La vie humaine, cela ne se gère pas comme un parking ». Sa proposition : des mesures d’intégration pour les demandeurs d’asile, afin qu’ils ne perdent pas leurs qualifications.

      Le maire souhaite un débat sur la co-existence

      Le maire Arnold, malgré les emails négatifs, ne veut pas renoncer, ni son parti, la conservative Union chrétienne-démocrate (CDU), et il cherche des demandes inhabituelles. « Nous avons besoin d’une nouvelle politique d’immigration. » Mais la CDU ne veut pas entendre parler d’un élargissement des droits au travail des réfugiés en Allemagne. Et la demande d’Arnold de supprimer les maisons de réfugiés et de loger les réfugiés dans des appartements privés du centre ville, n’appartient pas au programme de la CDU.

      Tant qu’il n’y aura pas de modification de la loi, les habitants de Schwäbisch Gmünd agiront en fonction de ce qui est possible. Quant à l’attention que la ville a actuellement suscitée, cela contribue au lancement d’un débat sur la coexistence des réfugiés et des habitants de la ville, ce qui sera très bon, affirme le maire.

      Source : Greta Haman et Ivana Ivanović, Izbeglice nose kofere za jedan evro, Deutsche Welle, 30 juillet 2013. Traduction libre depuis le serbo-croate : D. Grcic.

  • Avec ses douches mobiles, Ranzika redonne un peu de dignité aux #SDF | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/05/30/douches-mobiles-ranzika-redonne-peu-dignite-sdf-242827

    Depuis un an, la quadragénaire et les bénévoles de l’association Mobil’douche partent tous les dimanches soirs à la rencontre des SDF du Sud parisien afin de leur proposer des services sanitaires mobiles. Douches, savons, vêtements, rasoirs, déodorants, parfums… tout est prévu pour redonner aux habitants de la rue une part de leur dignité.

    A l’intérieur du Mobil’douche, un salon où les personnes accueillies boivent un café, grignotent et discutent a été aménagé. A l’arrière, une partie complètement privatisée avec deux toilettes, deux douches (dont une accessible aux fauteuils roulants) et de la musique.

    Mais en un an, seules dix-sept femmes sont montées à bord de la Mobil’douche. La conséquence, selon Ranzika, de leur vulnérabilité dans la rue, qui les pousse à développer une agressivité de défense :

    « Il faut un moment pour qu’elles posent cette agressivité et qu’elles s’aperçoivent qu’avec moi, elles ne risquent rien, que je ne leur demande rien. » Ranzika décrit aussi cette « culture de l’invisibilité » qui pousse les femmes sans-abri à se cacher sous plusieurs couches de vêtements larges

    #bénévolat #solidarité #hygiène

  • Camille, bénévole en prison | Bondy Blog
    http://www.bondyblog.fr/201302140001/camille-benevole-en-prison

    Se rendre utile et comprendre le monde qui l’entoure, ce sont ces raisons qui ont poussé Camille, 21 ans, à emprunter la voie du bénévolat. Une voie qui l’a conduite en 2009 tout droit entre les murs de la prison de Fleury-Mérogis, lorsqu’elle décide de rejoindre le Groupement Étudiant National d’Enseignement aux Personnes Incarcérées. Communément appelée Génépi, cette association sans affiliation politique ni religieuse, créée en 1976, regroupe 1 300 étudiants bénévoles qui interviennent chaque semaine dans plus de 80 établissements pénitentiaires.

    Ainsi avec le Génepi, Camille a donné des cours de théâtre à une dizaine de détenus et a chapoté des ateliers d’écriture pour les détenus mineurs au sein de la prison de Fleury-Mérogis. Puis, elle a rejoint le centre de semi-liberté de Villejuif pour enseigner l’anglais. Durant ces trois dernières années, cette étudiante en droit à Sciences-Po, qui aimerait, « par amour pour une justice juste », embrasser une carrière de juge au lieu de celle d’avocat, découvre un visage « plus humain » de la prison et de ses pensionnaires « attentionnés, qui ne lui feront jamais de mal car ils respectent assez bien les femmes ». La prison, qui était un lieu intrigant et mystérieux pour elle, devient alors un lieu familier. « Avant mon adhésion au Génépi, la prison était un mystère pour moi. Puis j’y ai mis les pieds et je me suis rendu compte que ces gens à qui on a pris la liberté un jour, sont des personnes comme vous et moi, c’est-à-dire normales. D’ailleurs, il y a des détenus qui me font penser à mes potes. »

    #prison #genepi #benevolat #bondy_blg

  • S’initier à l’agroécologie : mode d’emploi | Agnès Rousseaux et Ivan du Roy (Basta !)
    http://www.bastamag.net/article2556.html

    Avis aux jardiniers en herbe, aux paysans et aux citoyens curieux : cet été, Basta ! vous initie à l’agroécologie. Ou comment apprendre à se passer de pesticides, à dépenser beaucoup moins d’eau, à planter en hiver sans chauffer ses serres, à semer sans payer de redevances à l’agrobusiness, tout en produisant ce que l’on souhaite pour se nourrir. Visitez avec nous la ferme expérimentale de l’association Terre et Humanisme, installée au cœur de l’Ardèche, véritable laboratoire des techniques agroécologiques. Reportage et vidéos. Source : Basta !

    • Une réponse à cet article que n’avait peut-être pas encore assez de recul sur l’arnaque aux bénévoles qu’il induit :
      « TERRE ET HUMANISME » :
      NOTRE VISITE CHEZ DES AGROECOLOGUES ARDECHOIS

      http://afis-ardeche.blogspot.fr/2012/09/humanisme-notre-visite-chez-des.html?m=1

      Le 19 juillet 2012, le site Bastamag publiait un article d’Agnès Rousseaux et d’Ivan Du Roy, intitulé : « s’initier à l’agroécologie : mode d’emploi ».
      Cet article fait l’éloge d’une ferme expérimentale, le mas de Beaulieu, de l’association « Terre et Humanisme », situé en Ardèche sur la commune de Lablachère et qui existe depuis 1998.

      Au total, quel bilan tirer de cette petite visite fort instructive, en tous cas beaucoup plus que l’article de Bastamag qui, nous le savons désormais, présentait une vision complètement fantasmée de la réalité ?

      Ce sont manifestement l’amateurisme et l’idéologie qui prévalent en ces lieux, avec une petite touche de croyances ésotériques pour finir de décrédibiliser l’entreprise.
      Dans la présentation initiale qui nous a été faite par le chargé de communication, la ferme agroécologique se présentait comme étant à la fois un lieu de production et d’expérimentation :

      - en termes de production, le résultat nous a semblé plutôt désastreux. Au point que la présentation initiale , qui évoquait le rapport De Schutter18

      - et la possibilité de nourrir la planète avec les méthodes de l’agroécologie, nous est apparue rétrospectivement d’une prétention frisant l’indécence.

      - en termes d’expérimentation, le résultat est là aussi confondant, voire désarmant, puisque les animateurs n’ont tout simplement aucune notion de la moindre procédure expérimentale rigoureuse qui leur permettrait de valider quelque expérimentation que ce soit.
      Après avoir constaté sur place la réalité de la situation, on en est que d’autant plus sidérés de retrouver en ligne sur le site de l’Express une interview du "directeur" de Terre et Humanisme, qui ose prétendre que "nous avons de bons résultats avec nos potagers." ,et que "les agricultures bio et biodynamique donnent de meilleurs résultats que l’agriculture conventionnelle." 19
      Au Mas de Beaulieu, l’ image donnée est celle d’une aspiration à l’autosuffisance alimentaire, avec même l’ambition de nourrir la planète avec ces méthodes. En réalité, il n’en est rien, et le centre expérimental n’arrive à afficher ses très maigres résultats que sur la base d’un apport massif d’aide extérieure, que ce soit sous forme d’argent [stagiaires, donateurs, souscripteurs], de recours systématique et généralisé à du travail gratuit, et d’intrants venus de l’extérieur. Ces derniers sont soit achetés avec les deniers des donateurs — en ce qui concerne la fameuse paille, omniprésente et le terreau de semis pour préparer tous les jeunes plants qu’ils utilisent dans les jardins, mais aussi qu’ils vendent —, soit offerts par d’autres agriculteurs – en ce qui concerne le fumier-. Avant de nourrir la planète, il faudrait donc que Terre et Humanisme soit déjà un minimum capable de se nourrir par elle-même avec ses propres efforts, ce qui est très très loin d’être le cas.

      Par contre le Mas de Beaulieu est assez rationnel si l’on considère qu’il n’est pas une « ferme », mais un outil de communication. Il faut le considérer comme une vitrine de l’association. S’il était bien agencé, si en 10 ans T&H en avait fait un terrain d’expérience agronomique cohérent avec les contraintes que cela implique, ils perdraient certainement leur fond de commerce et leurs bénévoles.
      Or, là, le Mas représente exactement ce que le « curieux » vient chercher. Une pseudo modernité (écolo-filtration et récupération d’eau…), et la nature dans un bordel bien organisé.... enfin, "bien" n’est pas le bon mot ! Et en plus, on peut y voir ou faire des expériences.
      Si l’on prend « expérience » dans le sens de ce qu’un gamin expérimente en salle de classe, et si "production" veut dire que les graines germées ont fait des pousses.

      L’article est vraiment très long et très étayé...

      #écologie #agroécologie #agriculture et #arnaque au #bénévolat #Pierre_Rhabi

  • L’aide aux migrants, une affaire de femmes | Dunkerque, la route des dunes
    http://dunkerque.blog.lemonde.fr/2012/06/01/laide-aux-migrants-une-affaire-de-femmes/#xtor=RSS-3208

    Il y a le docteur Brigitte Marc, 68 ans, de Médecins du Monde. Marie-Jo Westrelin, 65 ans, de l’association AMiS (Aide migrants solidarité). Marie, 61 ans et Gillette, bientôt 80 ans, de l’association Salam. L’une prodigue des soins, les autres conduisent les migrants aux douches ou préparent et distribuent des repas. A travers elles, c’est de plusieurs dizaines d’autres bénévoles dont il est question, en grande majorité des femmes, souvent à la retraite.

    Certains mardis en fin de matinée, elles se croisent au bord du lac de Téteghem où séjournent en permanence entre 20 et 40 migrants. Des Afghans, des Iraniens, des Irakiens, quelques Vietnamiens aussi, qui passent ici quelques semaines, « rarement plus », en attendant de trouver le bon camion pour l’Angleterre. « Et quand ça traîne trop, ils vont vers Calais. »

    #migrations #bénévolat

  • Cent millions de bénévoles en Europe - LeMonde.fr
    http://lemonde.fr/societe/article/2011/10/26/susana-szabo-les-problemes-sont-les-memes-partout-en-europe_1593916_3224.htm

    Susana Szabo a travaillé à l’Organisation mondiale des guides et des éclaireuses avant de rejoindre le Conseil économique et social, où elle fut attachée au groupe Associations pendant trente ans. Depuis sa retraite, en 2008, elle est responsable de l’international à France Bénévolat et fait partie du comité de direction du Centre européen du volontariat (CEV). Elle a initié l’Année européenne du bénévolat - qui s’achève - en France.

    #bénévolat

  • Moine-reporter: le bénévolat comme business model » OWNI, News, Augmented
    http://owni.fr/2011/05/19/moine-reporter-le-benevolat-comme-business-model

    C’est un petit encadré de rien du tout dans le magazine de l’Association suisse des journalistes (Edito), qui m’a fait d’abord tousser, puis réfléchir. “ITHAQUE”, un journal foutraque et gonzo que l’on s’apprête à lancer entre amis (pros ou non), y est épinglé au titre que ses rédacteurs ne sont pas rémunérés. “L’avenir dira si le bénévolat est lucratif pour un journal – pour le métier de journaliste, c’est plutôt la mort !- Et si ça fonctionne longtemps !”, conclut l’article. Guts ! Passons rapidement sur le fait qu’une publication qui tire à 3.000 exemplaires quatre fois par an puisse faire tiquer à ce point la profession et concentrons nous sur l’essentiel : derrière cette critique du #bénévolat, il y a quelque chose de fondamental. Un vieux réflexe corporatiste qui me froisse horriblement. Parce que je ne me paie pas, je serais donc incapable de produire un travail journalistique de qualité ? Et en prime j’aurais la mort de toute une profession sur le dos ? Passées les premières crispations engendrées par la lecture du petit article, je me suis demandé comment je pouvais illustrer et expliquer simplement mon mode de fonctionnement. C’est ainsi que l’image du moine-reporter m’est apparue. Une vision, quoi.

    #journalisme