• Syrie : les premiers combattants formés par les Etats-Unis pour combattre l’EI entrent en action - Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2015/07/17/syrie-les-premiers-combattants-formes-par-les-etats-unis-pour-combattre-l

    Un convoi d’une trentaine de véhicules a franchi la semaine dernière la frontière turque.

    Leur destination, c’est la Syrie. Et pour s’y rendre, ils conduisent les mêmes véhicules que les jihadistes de l’Etat islamique (EI), des pick-up Toyota Hilux, qui se suivent en file indienne. Eux aussi sont puissamment armés. La comparaison s’arrête là. Ces 54 combattants syriens qui ont franchi dernièrement la frontière turque étaient les premiers volontaires de « la Nouvelle Force syrienne », une unité entièrement créée, armée et entraînée par les forces américaines. Leur mission est d’affronter l’organisation d’Abou Bakr al-Baghdadi.

    Magnifique Jean-Pierre Perrin, lyrique devant les 54 mercenaires US payés à prix d’or qui vont faire chuter l’Etat islamique. Je vois dans sa notice Wikipédia qu’il a soutenu Mélanchon, ce qui est un détail amusant pour quelqu’un qui s’extasie devant les nouveaux « contras » US, bénéficiant de la complicité de cet autre régime démocratique qu’est le régime turc. J’espère pour lui qu’il est payé cher pour pondre ce genre de prose.

    #bêtise_abyssale #syrie

    • Oh oui, très joli. Ça me rappelle le genre poétique de la libération d’Alep par Florence Aubenas et ses gentils rebelles en tongues :
      http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/07/23/a-alep-en-syrie-mais-c-est-la-revolution_1737028_3218.html

      Autour, les enfants font une haie d’honneur, éblouis, tellement transis d’admiration qu’ils n’osent plus approcher ces hommes, qui, il y a quelques instants encore, étaient leur père, leur frère ou leur cousin.

      Alep est à moins de 20 km mais on roule pendant plus d’une heure dans la nuit pour y entrer, convoi fragile de combattants, tout juste munis de quelques pauvres armes antichars et rien contre les hélicoptères.

      […] Elle [la révolution] avance à petits pas, en claquettes et tee-shirt, façon camouflage troué, de succès modestes en débandades cuisantes, portée par la certitude inébranlable en sa victoire.