#b117

  • B.1.617, le variant « double mutant » qui effraie l’Inde et se propage déjà dans le monde | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/207503/b1617-variant-double-mutant-covid-19-inde

    Ce drôle de nom sorti tout droit d’un film de science-fiction, le B.1.617 le doit à une caractéristique particulière. « Ce variant contient deux mutations spécifiques, appelées E484Q et L452R », décrit dans The Wire Gautam I. Menon, professeur à l’Université Ashoka de Sonipat et à l’Institut des sciences mathématiques de Chennai. Ce sont donc deux mutations du virus qui se rejoignent en une, pour former un nouveau variant du coronavirus. Et ce n’est pas une bonne nouvelle.

    D’un côté, la mutation L452R, détectée dans le variant californien, rend le virus plus transmissible tout en étant davantage résistant aux #vaccins. De l’autre, la mutation E484Q, qui serait similaire à la mutation E484K observée dans les variants sud-africain et brésilien et qui pourrait également réduire l’efficacité des vaccins (des études sont en cours). D’après le ministère de la Santé indien, ces mutations réunies pour la première fois confèrent au variant B.1.617 « un échappement immunitaire et une infectivité accrue ». Bref, c’est du costaud.

    Autre inquiétude sur la détectabilité de ce recombinant : selon L’Obs, un grand nombre de cas ne sont plus décelés par les tests PCR et nécessitent des scans. Le saignement du nez serait un signe d’infection.

    Responsable de la seconde vague ?

    Le terme de seconde vague est presque un euphémisme : c’est un véritable tsunami qui s’abat sur l’#Inde en ce moment. Les cas de Covid-19 flambent dans presque tous les États du pays et plus de 150.000 nouveaux cas par jour en moyenne ont été recensés cette dernière semaine. À titre de comparaison, au pic de la première vague, le pays comptabilisait un peu moins de 100.000 nouveaux cas par jour. Avec un total de près de 13,9 millions d’infections au Covid-19, l’Inde compte désormais le deuxième plus grand nombre de cas au monde, devant le Brésil.

    De multiples facteurs expliquent cette résurgence du virus en Inde depuis le mois de janvier. Outre un relâchement notable des gestes barrières combiné à la réouverture de tous les magasins et lieux publics, les nouveaux variants seraient les principaux fautifs. « Que la circulation des nouveaux variants potentiellement plus infectieux soit responsable du pic de cas après janvier 2021 semble de plus en plus incontournable », estime le professeur Gautam I. Menon.

    Le « double mutant » serait en cause. Le 24 mars, le ministère de la Santé du pays rapportait que 15 à 20% des PCR réalisés dans l’État du Maharashtra concernent le variant indien, B.1.617. Ce dernier serait ainsi responsable de l’augmentation de 55% des cas dans cet État où se trouve la ville de Mumbai, qui vient tout juste de se confiner pour quinze jours.
    En plus du « double mutant », plusieurs nouvelles souches du virus se propagent sur le territoire, notamment le variant du Kent. Le « scénario catastrophe » qu’a exposé Gautam I. Menon il y a quelques jours, soit « la combinaison de réinfections étendues avec une ou plusieurs nouvelles souches se propageant plus rapidement », semble peu à peu se profiler.

    #covid-19 #B.1.617 #B1617

  • le choix le plus criminellement irresponsable de sa gestion épidémique par @Minimaliste13
    https://twitter.com/Minimaliste13/status/1374756379626455042

    Fin février 2020, Emmanuel Macron est prévenu de la gravité de l’épidémie. Il a attendu jusqu’au 17 mars pour confiner, ce qui a multiplié par 4 le nombre de victimes de la première vague. Ce n’est pas le choix le plus criminellement irresponsable de sa gestion épidémique.

    Toujours fin février, et bien qu’informé par la cellule de crise dédiée à ce problème de la pénurie, il a choisi de nier la nécessité des masques, sans craindre le ridicule le plus grotesque. Ce n’est pas le choix le plus criminellement irresponsable de sa gestion épidémique.

    Fin juillet 2020 et après une quasi-suppression de la circulation du virus dans l’hexagone, celui-ci a entamé une dynamique de croissance exponentielle avec R=1,3. Emmanuel Macron a alors choisi de ne prendre aucune mesure pour casser cette dynamique.

    Au contraire, il a encouragé une rentrée de septembre normale, aussi bien sur le plan professionnel que sur le plan scolaire. Aucune mesure n’enrayera la circulation de Sars-CoV-2 jusqu’à mi-octobre, ce qui a multiplié par 60 le nombre de victimes de la seconde vague.

    Ce n’est pas le choix le plus criminellement irresponsable de sa gestion épidémique.

    Mi-décembre, il a choisi un déconfinement prématuré, avec un niveau de circulation encore bien supérieur à ce que la capacité de traçage permettait de suivre, au lieu de profiter des vacances. Ce n’est pas le choix le plus criminellement irresponsable de sa gestion épidémique.

    Lorsque fin décembre 2020, il est devenu clair 1) que #B117 et #B1351 étaient nettement plus contagieux , particulièrement chez les jeunes et 2) qu’ils étaient présents en France, il a décidé de les laisser circuler pendant 13 semaines.

    Ceci multipliera le nombre de victimes de la vague #B117 par 60 à 100. Ce n’est pas le choix le plus criminellement irresponsable de sa gestion épidémique.

    Cela fait maintenant 15 mois que Sans-CoV-2 est connu, 13 que l’épidémie fait rage en France. Pendant ces 15 mois, Emmanuel Macron a décidé - j’insiste : décidé - que la France ne conduirait aucune réflexion sur les adaptations nécessaires causées par l’épidémie.

    Il a décidé qu’il n’y aurait aucune réflexion sur comment travailler, enseigner, maintenir les liens familiaux, soigner, se cultiver, voyager, étudier, voter... pendant l’épidémie.

    (Si des bots LREM me lisent, c’est le moment de justifier vos 50 centimes et de dresser la liste exhaustive des plans mis en place depuis 1 an sur l’un quelconque de ces sujets, on attend tous avec impatience)

    15 mois, et nous en sommes exactement au même point qu’au tout premier jour : choisir entre tout interdire, ou faire comme si de rien n’était, compter les morts, les poumons détruits, les opérations annulées, les Covids longs, les arrêts-maladies, et finalement tout interdire.

    Aucune réflexion, toujours au même point. Vous ne voulez qu’un exemple ? Les élections. Calendrier connu et parfaitement fixe, événement ponctuel, fonction essentielle, organisation sinon triviale du moins facile. Mais il faut organiser quelque chose. Faire quelque chose.

    Et ? Et, un Président roi-enfant qui s’amuse à agiter un report, peut-être un report après les présidentielles, mais surtout : rien. Alors on les repousse de mars à juin. De quel droit ? Et on parle de les repousser encore. Qui se rend bien compte de ce que cela signifie ?

    L’exécutif d’une économie majeure, ayant à sa disposition des centaines de milliers d’agents de la fonction publique, s’est jugé incapable d’organiser un roulement de quelques centaines de personnes le long d’une journée pour préserver l’une des bases de notre démocratie.

    Mieux vaut jeter l’éponge, et repousser. Il faut reconnaître qu’ils avaient seulement un an pour se préparer. Un an pour se préparer...

    Cela fait un an que nous sommes des milliers à poser quelques questions évidentes ("comment organisera-t-on la cantine ? comment on fait voter les gens ?") et ce n’est pas seulement qu’il n’y a aucune réponse : nos réponses ont été systématiquement disqualifiées. Hors sujet.

    Ce n’est pas une question d’être débordé, de faire de son mieux, de parer au plus pressé : toutes les initiatives locales ou mêmes individuelles ont été systématiquement rejetées par l’exécutif. C’est un choix, celui d’Emmanuel Macron.

    Le gouvernement est prêt. Des mesures seront prises. Des solutions individuelles seront proposées. Il y aura un plan massif de ceci ou de cela, comme l’a annoncé le Président de la République. La liste exhaustive de ce que l’exécutif a préparé : rien.

    Un an que l’épidémie fait rage, 100000 morts, 100000 séquelles de réanimation, 300000 #LongCovid, 8% de récession, la culture, l’éducation et le tourisme pulvérisés. Des souffrances inimaginables. Pour rien. Le choix le plus criminellement irresponsable de sa gestion épidémique.

  • Negligible impact of #SARS-CoV-2 variants on CD4+ and CD8+ T cell reactivity in COVID-19 exposed donors and vaccinees | bioRxiv
    https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2021.02.27.433180v1

    Le Doc sur Twitter : « Il n’y a pas que des mauvaise nouvelles ! #COVID19 L’’#immunité liée aux lymphocytes T (CD4/CD8) est peu affectée par les mutations du SARS-CoV-2 #B117 🇬🇧 #B1351🇿🇦 #P1🇧🇷 et #Cal20C🇺🇸 L’immunité ne se réduit pas aux anticorps, et c’est en l’occurence une chance et un espoir » / Twitter
    https://twitter.com/Le___Doc/status/1371232273845125127

    #immunité_cellulaire