• PHP : Constantes pré-définies - Manual
    https://www.php.net/manual/fr/json.constants.php#115783

    Valeurs numériques des constantes utilisées comme flags en 2ème paramètre de la fonction json_encode()
    en SPIP il ne semble pas possible d’utiliser la forme chaîne de caractères de la constante (JSON_NUMERIC_CHECK par ex) lorsqu’on passe json_encode en filtre d’une #BALISE. En revanche la forme numérique de cette constante est OK

    Exemple : pour forcer le retour d’une valeur numérique (int) à la place de :

    [(#PATATE|json_encode{JSON_NUMERIC_CHECK})]

    on utilisera :

    [(#PATATE|json_encode{32})]

    #json_encode #SPIP #PHP #JSON #FLAGS #valeur_numérique

  • #SONIC_HERITAGE

    Sonic Heritage is the first collection of the sounds of the world’s most famous sights.

    The project presents the sounds of 270 UNESCO World Heritage sites and items of intangible heritage – all reimagined by artists from around the world to create a brand new way of experiencing these spaces.

    Explore the heritage sounds in the interactive map and sound player below.

    https://citiesandmemory.com/heritage
    https://citiesandmemory.com
    #patrimoine #héritage #sons #audio #monde #base_de_données #cartographie_interactive #cartographie #cartographie_participative

  • La Libye, dernière escale avant l’Europe pour les migrants du Bangladesh
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/06/11/la-libye-derniere-escale-avant-l-europe-pour-les-migrants-du-bangladesh_6612

    La Libye, dernière escale avant l’Europe pour les migrants du Bangladesh
    Par Mustapha Kessous
    Bangladesh-Libye-Italie. Ce trajet, long de près de 8 000 km, est aujourd’hui l’itinéraire le plus emprunté par les migrants bangladais souhaitant rallier l’Europe. Du 1er janvier au 9 juin, sur les 57 222 exilés arrivés sur le Vieux Continent – principalement par voie maritime (bassin méditerranéen et océan Atlantique) –, 5 840 personnes sont originaires de ce pays d’Asie du Sud, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), faisant d’elles le premier contingent de migrants clandestins à entrer en Europe.
    Ces ressortissants bangladais débarquent sur les côtes italiennes, à Lampedusa ou à Naples, après avoir transité par la Libye. Au premier semestre 2025, ils représentent 37 % des 22 734 migrants partis de ce pays d’Afrique du Nord, loin devant les Erythréens (1 748) et les Pakistanais (1 705). Comme en 2024 : sur les 66 617 arrivées en Italie, 14 284 personnes, soit environ 21 %, venaient de ce pays lointain.« Il ne s’agit pas d’un flux [migratoire] nouveau, mais il prend de l’importance d’année en année », précise Flavio Di Giacomo, un porte-parole de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Les Bangladais représentaient 14,5 % des arrivées en Italie en 2022, autour de 12 % en 2020 et en 2021, seulement 3,3 % en 2015.
    La raison de ce périple compliqué est simple : si les conditions de vie imposées aux migrants en Libye sont souvent inhumaines, « il est très facile de se rendre là-bas. Un visa touriste ou un permis de travail suffit », relate Shahanur Islam, président de The Justice Makers Bangladesh in France, une association basée en banlieue parisienne qui documente les violations des droits de migrants bangladais et les accompagne dans leurs démarches juridiques et administratives.
    « Dans les faits, la Libye est facilement accessible. Ce ne sont pas des visas mais des papiers ou des passeurs qu’on achète. Rien ne semble dissuader d’aller en Libye », ajoute Didier Leschi, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). « Les gens partent aussi à cause de la misère et de la récente crise politique », explique par ailleurs Shahanur Islam.
    En août 2024, le régime de la première ministre Sheikh Hasina – critiquée pour sa dérive autocratique – a été renversé, après quinze ans passés au pouvoir, par un mouvement d’étudiants, confrontés au chômage de masse. Dix-huit millions de Bangladais âgés de 15 à 24 ans sont sans emploi. « Partir est donc une solution et tout un système existe pour quitter le pays », souligne le juriste.
    Les autorités du Bangladesh encouragent depuis des années la migration de sa main-d’œuvre pour soutenir la croissance de ce pays de 171 millions d’habitants. Selon l’OIM, chaque année, quelque 500 000 personnes partent travailler à l’étranger, notamment dans le golfe Persique. Plus de 11 millions de Bangladais résident hors de leurs frontières et les fonds envoyés par cette diaspora sont conséquents pour l’économie nationale. En 2023, les transferts d’argent s’élevaient à près de 22 milliards de dollars (19 milliards d’euros), soit 5 % du PIB national, selon la Banque mondiale.
    Ce « système » s’appuie sur un réseau d’agences de recrutement, dont plus de 1 700 opèrent au Bangladesh, certaines de manière officieuse. « C’est alors que tout commence », indique Shahanur Islam. Des intermédiaires, appelés dalals – courtiers en bengali –, recrutent des candidats au départ pour ces agences. « Ils promettent un bon travail dans le bâtiment ou dans le nettoyage et de s’occuper des démarches administratives », précise-t-il. « Un réseau de passeurs sophistiqué les aide à obtenir des visas et des billets d’avion », ajoute Chris Borowski, porte-parole de l’agence européenne des frontières, Frontex.
    Il en coûtera entre 3 000 et 4 500 euros aux candidats au voyage pour se rendre en Libye, qui pour financer leur départ « doivent vendre leurs biens ou contracter des prêts qui deviennent excessifs, les menant à une situation de servitude pour dettes [une forme de travail forcé assimilée à de l’esclavage] », notait Felipe Gonzalez Morales, alors rapporteur spécial des Nations unies sur les droits humains des migrants, après sa visite effectuée au Bangladesh en janvier 2023.
    C’est donc par avion, souvent avec une escale en Turquie ou aux Emirats arabes unis, que ceux-ci rejoignent la Libye, où les réseaux de passeurs prospèrent notamment du fait de la rivalité entre deux autorités concurrentes. L’une basée à Tripoli, reconnue par l’ONU, et l’autre à Benghazi, dans l’est du pays, sous l’égide du maréchal Khalifa Haftar. Dans un rapport publié le 3 juin, Frontex s’inquiète ainsi que « la Libye orientale demeure un carrefour essentiel pour les migrants » et que « l’aéroport Benina de Benghazi y joue un rôle crucial ».
    Selon Adala for All, une ONG basée en France, qui promeut l’accès à la justice et les droits humains en Afrique du Nord, Berniq Airways, compagnie liée au clan Haftar, faciliterait l’entrée des migrants bangladais en Libye grâce à une liaison aérienne Dubaï- Benghazi, ouverte depuis avril 2024. « A leur arrivée, ces migrants se voient accorder des visas d’entrée », précise l’organisation.
    Mais une fois sur place, nombre d’entre eux ne trouvent pas le travail qu’ils attendaient. Certains migrants sont enlevés, torturés puis rançonnés par des policiers, des militaires ou des groupes armés, et contraints d’appeler leurs proches pour leur demander de l’argent en échange de leur libération, comme a pu le rapporter l’ONG Human Rights Watch (HRW). Une fois relâchés, il faut trouver un travail, de l’argent pour payer la traversée de la Méditerranée qui peut coûter jusqu’à 4 000 euros. Selon l’OIM, en 2024, un peu plus de 21 000 Bangladais, âgés de 20 à 39 ans, sur les quelque 800 000 migrants, vivaient en Libye.
    « Il y a une particularité complexe avec les migrants bangladais : tous ne veulent pas venir en Europe, soutient Flavio Di Giacomo. Beaucoup auraient préféré rester travailler en Libye, mais la façon dont ils sont traités les pousse à traverser la Méditerranée. » Ce constat rejoint celui de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) qui, après une mission au Bangladesh en 2023, notait : « La frontière entre migration légale et illégale est floue et, du fait de la prévalence de la corruption et de la vulnérabilité des candidats au départ, un parcours migratoire à l’origine légal peut facilement basculer dans l’illégal, voire dans l’exploitation. »
    A leur arrivée en Italie, les Bangladais cherchent à s’y établir ou se dirigent en France pour obtenir l’asile, constituant ainsi la deuxième nationalité la plus représentée parmi les demandeurs. En 2023, sur les 8 568 dossiers présentés à l’Ofpra, 520 ont obtenu le statut de réfugié. « Malgré les dangers, ils continueront à partir », répète le juriste Shahanur Islam. Par la Libye ou ailleurs. « On commence à voir des Bangladais traverser l’Atlantique, rien de massif, quelques centaines, relate Chris Borowski, de Frontex. Les réseaux sont capables d’organiser des voyages jusqu’aux Canaries. »

    #Covid-19#migrant#migration#libye#bangladesh#routemigratoire#migrationirreguliere#trafic#sante#asile

  • La Banque mondiale va soutenir des projets nucléaires « pour la première fois depuis des décennies »
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/la-banque-mondiale-va-soutenir-des-projets-nucleaires-pour-

    Connaissance des Énergies avec AFP parue le 11 juin 2025

    La #Banque_mondiale (#BM) va soutenir des projets de production d’#énergie à partir du #nucléaire « pour la première fois depuis des décennies », a annoncé mercredi le président de l’institution, Ajay Banga, au personnel dans un courrier que l’AFP a pu consulter.

    Cela passera par un soutien « aux efforts de prolongement des #réacteurs existants dans les pays qui en ont déjà, à l’amélioration des réseaux et infrastructures. Nous allons également travailler à l’accélération du potentiel des petits réacteurs modulaires (#PRM) qui offriront une option viable à plus de pays à long terme », a expliqué dans son mail le président de la BM.

    #SMR

    A fond dans l’mur. Apparemment, l’argent magique existe.

  • Balouchistan : Question nationale

    Le Balouchistan n’entre dans l’esprit du Pakistan continental que lorsque quelque chose de spectaculaire se produit. Le détournement de centaines de passagers du Jaffar Express par des militants séparatistes, et la longue confrontation violente qui a suivi, confirme que le fossé est devenu très large.

    Bien que le cas baloutche soit certainement unique en raison de la profondeur de l’aliénation d’une large partie de la formation sociale baloutche, et de l’attrait croissant du militantisme pour les jeunes, les tensions entre les autres nations ethniques et l’État pakistanais s’intensifient également. Le fait que la question nationale soit devenue si épineuse exige une réflexion sérieuse, plutôt que les réactions instinctives qui suivent un incident comme le détournement du train. La crise d’hégémonie dans les différentes régions géographiques du Pakistan ne fera que s’approfondir si la répression et l’accaparement des ressources se poursuivent.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/06/07/balouchistan-question-nationale

    #international #balouchistan

  • Reims : le départ de feu de l’incendie ayant fait quatre morts a été causé par une trottinette électrique
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/06/07/reims-le-depart-de-feu-de-l-incendie-ayant-fait-quatre-morts-a-ete-cause-par

    L’incendie ayant fait quatre morts dans la nuit de jeudi à vendredi dans un immeuble d’habitations à loyer modéré (HLM) à Reims a été causé par une #trottinette_électrique, qui a pris feu dans un appartement, a déclaré samedi 7 juin le procureur de la République de Reims, François Schneider.
    « Les incendies qui sont provoqués par ce type de #batteries (…) sont extrêmement difficiles à éteindre, puisque les cellules ont tendance à s’autoentretenir lorsqu’elles brûlent, ce qui explique la violence et la rapidité de propagation de l’incendie », a précisé M. Schneider lors d’un point de presse au tribunal de Reims. « C’est manifestement strictement accidentel », a-t-il dit.

    #incendie #incendie_d'immeuble_habité

    • By Phate Zhang - 2025-06-05

      A car carrier sailing from China with electric vehicles (EVs) onboard was abandoned after catching fire in the middle of the Pacific Ocean on Tuesday, highlighting one of the risks involved in transporting such vehicles.

      The cargo ship, named Morning Midas, was loaded with about 3,000 vehicles, including 800 EVs, when it caught fire off the coast of Alaska, Reuters reported overnight, citing the ship’s management company, Zodiac Maritime.

      Smoke was initially seen rising from a deck loaded with EVs, Zodiac said. It remains unclear what brands of vehicles were on board, Reuters’ report noted.

      The Morning Midas is a 46,800-ton car carrier built by China’s Xiamen Shipbuilding Industry in 2006, according to ship-tracking data compiled by Bloomberg.

      The demand for #lithium-ion #batteries, including those used in EVs, is introducing new risks to the global shipping industry, especially given the value of vehicles on large car carriers, Bloomberg reported overnight, citing a report released last month by insurance giant Allianz.

      Fires caused by EVs are typically harder to extinguish and more dangerous to tackle, potentially requiring up to 8,000 gallons of water to cool lithium-ion batteries, the report noted.

      Over the past few years, as China’s EV industry has rapidly developed, some domestic automakers have established their own car carrier fleets.

      SAIC Motor currently has the largest fleet of car carriers among Chinese automakers, with its Anji Logistics fleet already comprising dozens of vessels.

      BYD (HKG: 1211, OTCMKTS: BYDDY) is also rapidly increasing its maritime transport capacity, with its seventh car carrier launched last month.

    • https://fr.businessam.be/un-cargo-est-en-feu-depuis-une-semaine-ce-qui-accroit-les-inquietudes-

      Le cargo ‘Morning Midas’, avec 3 000 véhicules à bord, est en feu dans le Pacifique depuis plus d’une semaine.

      L’incendie s’est déclaré sur un pont abritant des véhicules électriques et serait dû à des batteries lithium-ion.

      La multiplication des incendies de véhicules électriques en mer suscite des inquiétudes en matière de sécurité et fait augmenter les primes d’assurance transport.

    • entendu cette nuit sur france koultoure. "Ma cité, mon cocon : jeunes filles entre elles et entre soi "
      https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/ma-cite-mon-cocon-jeunes-filles-entre-elles-et-entre-soi-2006-6301124

      A l’écoute des jeunes filles d’une cité de Champigny-sur-Marne, « Ma cité, mon cocon : jeunes filles entre elles et entre soi » , un #documentaire issu de l’émission Terrains sensibles (2006).
      Leila, Kenza, Alexandra : elles ont 20 ans et vivent dans la cité des Mordacs de Champigny-sur-Marne. Elles décrivent leur quotidien, la solidarité, l’amitié, leur vision du futur, leur avenir professionnel. Se tenant loin des clichés véhiculés par « Ni putes ni soumises », elles évoquent les conventions pour se faire respecter des garçons mais s’interrogent en même temps sur les préjugés ou encore les relations entre les hommes et les femmes musulmans.

      Elles refusent le terme « communautarisme », mais soulignent que leurs amis sont tous issus de leur communauté d’origine. Les relations avec leurs parents sont essentielles et déterminantes dans leur vie.

  • Bangladesh : Conférence sur l’agriculture et la réforme agraire

    Aujourd’hui, 29 mai 2025, une conférence sur l’agriculture et la réforme agraire s’est tenue à la salle Jahur Hossain Chowdhury du Club national de la presse à Dhaka.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/05/30/declaration-de-la-mmf-bangladesh/#comment-67336

    #international #bangladesh

  • Civic, “Chrome Dipped” | Bandcamp Daily
    https://daily.bandcamp.com/album-of-the-day/civic-chrome-dipped

    First-time CIVIC producer Kirin J. Callinan has guided the band towards a sharper, more space-filled sound, stripping back the furious drumming of previous releases to a dry, precise cracking, and cutting way back on guitar pyrotechnics. You can hear the difference right away on lead-off track “The Fool,” where whiplash chords are set off by white space and you can hear every drum thwack separately and without blurring. This cleaner sound makes room for melody, as on the title track, where singer Jim McCullough sings rather than shouts or growls or harangues. He floats a mournful melody over guitar cacophony, and the sound breaks for choruses that drift like smoke. It’s not that they’ve softened the music—the guitar sound still swells in frenetic, obliterating waves—but now there’s room in it, somehow, for languid, trance-y tunefulness.

    Poison tracks 8 de l’album édité chez ATO records
    https://atorecords.bandcamp.com
    https://civicivic.bandcamp.com/track/poison


    https://atorecords.com/artists/civic
    2 dates en france cet été : 25/7 Supersonic à Paris et au BFBF le 26&27.
    https://lanefdfous.fr/la-programmation-2025
    #protopunk

  • Meghna Alam : reine de beauté et militante sociale au Bangladesh

    Les engagements de Meghna Alam et la bataille juridique à laquelle elle fait face, présentés par son père Badrul Alam, qui appelle à la solidarité.

    Enfance et entrée dans le monde des concours de beauté

    Meghna Alam est originaire du Bangladesh, où elle a commencé sa carrière de mannequin, gagnant en popularité grâce à son élégance, son charme et son engagement. Elle s’est lancée dans le monde très compétitif des concours de beauté afin de représenter son pays sur la scène internationale.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/05/30/declaration-de-la-mmf-bangladesh/#comment-67333

    #international #bangladesh

  • Bangladesh : Journée internationale de commémoration des luttes des travailleurs

    Aujourd’hui, le 1er mai 2025, la Bangladesh Sangjukto Building and Wood Workers Federation [Fédération des travailleurs du bâtiment et du bois du Bangladesh] (BSBWWF) a organisé une réunion-débat pour commémorer le grand 1er mai, Journée internationale de la solidarité des travailleurs, dans ses locaux de Dhaka. Présidée par le président par intérim de la BSBWWF, le camarade Badrul Alam, la réunion a été animée par le secrétaire général de la BSBWWF, AKM Shadul Alam Faruq, et le coordinateur du Progotisheel Krishok Sangram Parishad, Sultan Ahmed Biswas, entre autres.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/01/18/il-nous-faut-definir-clairement-ce-que-nous-entendons-par-un-bangladesh-sans-discrimination/#comment-67332

    #international #bangladesh

  • #Bloody_borders

    The Bloody Borders project is an initiative aimed at shedding light on the illegal pushbacks and violence that people on the move experience at Europe’s borders, with the ultimate goal of demanding accountability, and transforming the current border regime into one that prioritizes humane policies, safe pathways, and legal protections.

    Over the last period, migration patterns have changed significantly due to various factors, including armed conflicts, economic injustice, and the alarming level of securitization to prevent any informal move. As people move in search of safety and better opportunities, they often encounter racism, discrimination, cruelty, and violence.

    While many governments adopt a deterrence approach of implementing aggressive measures to prevent entry, countless human rights activists monitor and report these abuses, which are particularly evident in the practice of pushbacks.

    https://bloodyborders.org
    #données #témoignage #violence #migrations #réfugiés # #base_de_données #push-backs #refoulements #border_violence #No_Name_Kitchen

    ping @reka

  • #Magdalena. Femmes du fleuve

    Magdalena. Femmes du fleuve est un #roman_graphique issu d’un processus de #recherche-création sur la vie des paysannes habitant sur les rives du fleuve Magdalena en Colombie. Le #livre part de la source dans les #montagnes andines et suit le cours du fleuve jusqu’à son embouchure dans la mer des Caraïbes. Il parcourt les histoires de huit femmes et les récits qu’elles tissent en relation avec les gens du fleuve, l’eau, la #faune, la #flore. Le roman montre également les résistances de ces femmes face aux projets d’aménagement et extractifs qui interrompent le cours de l’eau, ainsi que les voies parallèles de réexistence pour réinventer la vie après certaines conséquences irréparables. L’objectif de ce livre, au croisement de la recherche scientifique en géographie et de la création artistique, est de mettre en lumière des #histoires_de_vie qui ne sont pas souvent racontées, des réalités invisibilisées par des récits sur le fleuve essentiellement utilitaristes ou portés par des voix masculines. Magdalena souhaite faire exister non seulement les pluralités de formes selon lesquelles les femmes vivent sur et avec le fleuve Magdalena, ainsi que les continuités écologiques et culturelles qui unissent ce grand territoire de terre et d’eau.

    https://www.ateliermele.com/projets/magdalena-femmes-du-fleuve
    #fleuve #eau #Colombie #récit #femmes #histoires #lutte #résistance #Andes
    #BD #bande-dessinée

  • Déclaration de la MMF Bangladesh

    La violence à l’égard des femmes est souvent qualifiée de violence fondée sur le genre. En juillet 2024, le Bangladesh a connu un intense mouvement de réforme des quotas, au cours duquel le gouvernement a dû démissionner. Par la suite, la situation s’est aggravée et les femmes ont été confrontées à la violence, ce qui a affecté leurs déplacements réguliers et leurs revenus. Elles souffrent donc d’une crise financière de la sécurité sociale. L’activisme fondamentaliste s’est aggravé de jour en jour. Ils s’opposent aux femmes. Le groupe fondamentaliste veut contrôler le corps et la vie des femmes.

    Une commission de réforme des affaires féminines a été mise en place pour réformer la loi et la discrimination à l’égard des femmes dans ce domaine. La commission a remis son rapport au conseiller principal, le professeur Muhammad Yunus, le 19 avril, recommandant des mesures pour éliminer la discrimination à l’égard des femmes et parvenir à l’égalité avec les hommes. Si les objectifs généraux de la commission sont admirables, plusieurs de ses recommandations semblent en décalage avec le contexte socio-économique et religieux du Bangladesh, ce qui les rend controversées et difficiles à mettre en œuvre.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/05/30/declaration-de-la-mmf-bangladesh

    #feminisme #bangladesh

  • Human Rights Watch appelle l’UE et le Royaume-Uni à ne pas traiter les Balkans comme un « entrepôt à migrants  » - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64806/human-rights-watch-appelle-lue-et-le-royaumeuni-a-ne-pas-traiter-les-b
    https://scd.infomigrants.net/media/resize/my_image_small/69dada4893e965989b45a8ec5a7db74e1f1ebcc1.jpe

    Human Rights Watch appelle l’UE et le Royaume-Uni à ne pas traiter les Balkans comme un « entrepôt à migrants  »
    Par Clémence Cluzel Publié le : 27/05/2025 Dernière modification : 28/05/2025
    Lundi, Human Rights Watch a mis en garde l’Union européenne et le Royaume-Uni sur leurs projets d’implantation de « centres de retour » pour les demandeurs d’asile qui transformeraient les Balkans en « un entrepôt à migrants ». L’ONG appelle à cesser cette externalisation de la gestion des exilés à des pays tiers tels que la Bosnie. La situation des migrants et demandeurs d’asile risquerait de s’y aggraver.
    "L’Union européenne et le Royaume-Uni devraient cesser de traiter les Balkans "comme un entrepôt à migrants" et s’interroger sur leurs projets d’en faire des pays tiers où envoyer les demandeurs d’asile", a averti, lundi 26 mai, Human Rights Watch (HRW).Une mise en garde qui survient à la suite d’une proposition de la Commission européenne, à la mi-mars, d’établir des « centres de retour » pour migrants hors de ses frontières. L’objectif serait de faciliter le retour de migrants dont la demande d’asile aurait été refusée et qui feraient face à une obligation de quitter le territoire. Le dispositif permettrait également aux États membres d’ouvrir des centres dans des pays tiers désignés comme « sûrs » pour y envoyer des demandeurs d’asile en attente du traitement de leur dossier.
    Lors d’une visite en Albanie en mai dernier, le Premier ministre britannique Keir Starmer avait annoncé avoir entamé des discussions « avec un certain nombre de pays » pour la mise en place de « centres de retour » hors du Royaume-Uni pour les demandeurs d’asile déboutés. Parmi eux, les Balkans sont particulièrement ciblés. La Bosnie-Herzégovine, ainsi que la Serbie, et l’Albanie ont été proposés par les autorités britanniques comme sites potentiels pour accueillir ces plateformes de retour. La Macédoine du Nord pourrait également être concernée et le Kosovo s’est également dit prêt à ouvrir des négociations.
    Mais le Premier ministre albanais, Edi Rama, avait rapidement rejeté cette idée. L’Albanie accueille déjà deux centres de rétention italiens pour migrants en situation irrégulière. « L’externalisation de la responsabilité des migrants et des demandeurs d’asile est intrinsèquement problématique » a déclaré Human Rights Watch (HRW) qui craint une exacerbation des violations des droits des migrants dans les pays tiers. À rebours des récentes annonces, HWR encourage l’UE et le Royaume-Uni à jouer un « rôle important en soutenant le développement de systèmes d’asile fonctionnels ».
    Déjà inquiétante, la situation des migrants risque de s’aggraver en Bosnie
    L’ONG s’est concentrée sur la situation en Bosnie-Herzégovine. Ce pays pauvre du Sud-Est de l’Europe est situé sur la route migratoire des Balkans, très empruntée par les migrants désireux de rejoindre l’Europe du Nord ou de l’Ouest. « Le traitement réservé par la Bosnie-Herzégovine aux migrants détenus devrait inquiéter les gouvernements qui envisagent d’envoyer de nouveaux migrants dans le pays », a déclaré HWR. La communauté internationale devrait aider ce pays « à améliorer ce qui existe déjà pour protéger les demandeurs d’asile et les migrants, et non pas l’encourager à prendre des mesures qui ne feront qu’empirer les choses », indique l’ONG.
    Si la loi sur l’asile prévoit un délai de traitement de six mois des demandes, dans la réalité, obtenir une décision peut prendre jusqu’à 344 jours, renseigne le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) en Bosnie. La lenteur des traitements des demandes d’asile, y compris celles permettant la réadmission dans l’UE, prive les migrants de leurs droits et les empêche de travailler durant neuf mois après leur enregistrement.
    « L’ajout de demandeurs d’asile déboutés du Royaume-Uni, ou potentiellement de l’UE, au système de détention déjà troublant de la Bosnie ne ferait qu’exacerber les problèmes existants et aggraver les abus », s’est inquiété Hugh Williamson, directeur pour l’Europe et l’Asie centrale à Human Rights Watch. L’ONG craint une hausse des risques de violation des droits des migrants du fait de « détentions prolongées », certaines s’étendant jusqu’à 18 mois.D’après des fonctionnaires du Service des affaires étrangères, qui gère les centres de détention de l’immigration en Bosnie, les migrants et demandeurs d’asile sont généralement détenus pour des raison de sécurité nationale, certains pour des accusations criminelles. Ou bien encore quand les chances de rapatriement forcé ou de réadmission dans le pays d’entrée (souvent la Serbie) sont élevées. Dans tous les cas, les détails des accusations ne sont jamais communiqués aux détenus ou à leurs avocats, surtout lorsqu’il s’agit d’une menace présumée pour la sécurité nationale.
    Alors que les personnes placées en centre de détention devraient pouvoir bénéficier de conseils juridiques gratuits, l’organisation d’aide juridique Vasa Prava BiH déplore la restriction de l’accès aux centres par le personnel. La Bosnie fait partie des Balkans, qui constituent la route migratoire la plus active pour gagner l’Europe. Des milliers de personnes en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient l’ont empruntée lors de « la crise des réfugiés » en 2015. Suite à l’accord conclu entre l’UE et la Turquie en 2016, la route avait officiellement été fermée. Avec le renforcement des contrôles aux frontières, les itinéraires vers l’UE se sont déplacés vers la Bosnie-Herzégovine, au départ de la Serbie ou d’Albanie, en passant par le Monténégro.
    La Bosnie est ainsi devenu un point de transit et un foyer temporaire pour les migrants et demandeurs d’asile originaires principalement d’Ukraine, de Serbie, du Kosovo, de Turquie, de Syrie et d’Afghanistan, du Pakistan, d’Iran. Depuis des années, de nombreux refoulements violents ont lieu à la frontière entre la Bosnie et la Croatie, bien qu’ils soient interdits dans l’UE. « La Bosnie est déjà utilisée comme un dépotoir pour les personnes qui transitent par elle pour se rendre dans l’UE », a déclaré M. Williamson. Plus de 4 000 ressortissants de pays tiers ont été renvoyés en Bosnie en 2023 par des États membres de l’UE dans le cadre d’accords de réadmission, qui facilitent le retour des personnes dans le pays par lequel elles ont transité.
    Les autorités bosniaques ont transféré 298 personnes dans le cadre d’accords de réadmission, la plupart vers la Serbie, en 2023. De son côté, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a aidé au « retour volontaire » de 96 personnes dans leur pays d’origine, et les autorités bosniaques ont aidé au retour volontaire de 381 personnes, majoritairement des ressortissants turcs. Seules quatre personnes ont obtenu le statut de réfugié en 2023 en Bosnie, sur les 147 dossiers déposés. L’année précédente, les autorités l’avait accordé à 349 demandeurs d’asile. En 2023, les autorités bosniaques ont pris 683 décisions de détention et 79 décisions d’expulsion sans que l’on sache combien ont réellement été exécutées.

    #Covid-19#migrant#migrant#balkans#UE#OIM#bosnieherzegovine#bosnie#centrederetour#sante#droit#kosovo

  • La detenzione dei migranti per conto terzi in Bosnia ed Erzegovina

    Il piano del governo del Regno Unito di realizzare nei Balcani degli hub di rimpatrio dei richiedenti asilo che hanno visto respinta la propria domanda di protezione ha sollevato anche le critiche di Human rights watch. “L’esternalizzazione delle responsabilità pone le persone migranti e richiedenti asilo in una situazione di grave rischio”, spiega Michael Garcia Bochenek, consulente della divisione dei diritti dell’infanzia dell’organizzazione

    Nel marzo di quest’anno il governo del Regno Unito ha proposto di istituire in Bosnia ed Erzegovina -oltre che in Serbia, Albania e Macedonia del Nord- un centro per il rimpatrio in cui detenere i richiedenti asilo che hanno visto respinta la propria domanda di protezione in territorio britannico.

    Secondo il piano avanzato dalla ministra dell’Interno #Yvette_Cooper, le persone verrebbero inviate in queste strutture in attesa di essere rimpatriate nei loro Paesi di origine o in altri Paesi terzi. La proposta del Regno Unito si allinea alla visione della Commissione europea, che vorrebbe introdurre un Sistema europeo comune di rimpatrio con la possibilità, tra le altre cose, “di rimpatriare in un Paese terzo persone il cui soggiorno nell’Ue è irregolare che sono destinatarie di una decisione definitiva di rimpatrio”.

    Facendo riferimento ai Balcani a prendere posizione contro questo progetto è anche Human rights watch (Hrw), che ad aprile ha trascorso due settimane proprio in Bosnia per indagare la condizione delle persone migranti e richiedenti asilo.

    Secondo Michael Garcia Bochenek, consulente senior della divisione dei diritti dell’infanzia dell’organizzazione, “è una pessima strategia, anche solo considerando che si tratta di un Paese che già fatica a gestire il fenomeno migratorio già presente sul suo territorio”. Bochenek ha partecipato all’ispezione del centro di detenzione di Lukavica, nei pressi della capitale Sarajevo, rilevando “ritardi nell’esecuzione dei rimpatri dei richiedenti asilo respinti, oltre a coloro detenuti per motivi di sicurezza nazionale o penali, che in alcuni casi portano a reclusioni prolungate, fino a un massimo di 18 mesi”.

    Inoltre in occasione del monitoraggio i membri di Hrw non hanno potuto parlare in privato con le persone detenute a causa della presenza costante del personale della struttura. Tuttavia, spiega Bochenek ad Altreconomia, “Vaša Prava BiH -organizzazione bosniaca che ha il mandato di fornire consulenza legale gratuita alle persone trattenute- ha registrato diverse denunce da parte dei detenuti circa le condizioni di vita all’interno della struttura detentiva”.

    L’organizzazione che si occupa di diritti civili in Bosnia ed Erzegovina ha riferito che il servizio per gli Affari stranieri è solito non comunicare i dettagli delle accuse né ai detenuti né ai loro avvocati, soprattutto nei casi che riguardano minacce alla sicurezza nazionale. “Nel centro poi non sono previsti nemmeno servizi di supporto psicologico per le persone che presentano problematiche di salute mentale”, aggiunge Bochenek. Secondo quanto riportato da Hrw, l’Alto commissariato delle Nazioni Unite per i rifugiati (Unhcr) in Bosnia avrebbe esplicitato le proprie preoccupazioni circa la trasparenza e la responsabilità nei centri di detenzione presso l’ufficio del Difensore civico del Paese, sollecitandolo a produrre un rapporto ufficiale sulle loro condizioni. Ad oggi però non è stata ancora pubblicata alcuna indagine.

    Volgendo poi l’attenzione al sistema di asilo della Bosnia ed Erzegovina nel suo complesso, il consulente senior di Human Rights Watch denuncia “l’assenza di un’adeguata protezione dei richiedenti asilo, tempi lunghissimi per lo svolgimento delle procedure, accesso limitato alla consulenza legale e preoccupazioni per le condizioni e l’accesso ai servizi”. Secondo i dati del ministero della Sicurezza del Paese, nel 2023 -ultimo anno per cui sono stati resi disponibili dati completi- la Bosnia ha registrato appena 147 domande di asilo. Di queste, solo quattro persone hanno ottenuto il riconoscimento dello status di rifugiato e 63 la protezione sussidiaria.

    Nel report del dicembre 2024 dedicato alla Bosnia ed Erzegovina, l’Unhcr ha rilevato poi che i tempi per l’esame della richiesta di protezione sono estremamente lunghi: sebbene la legge preveda la valutazione delle domande entro sei mesi, infatti, spesso ne trascorrono altrettanti solo per la prima audizione e fino a 344 giorni per la notifica della decisione. Bochenek precisa che “in questo lasso di tempo, i richiedenti asilo sono essenzialmente privi di diritti e possono legalmente cercare lavoro solo dopo nove mesi dalla registrazione”.

    Va detto poi che per le persone in cerca di protezione la Bosnia resta principalmente un Paese di transito verso l’Unione europea. Nel 2023 oltre quattromila cittadini di Paesi terzi sono stati riammessi in Bosnia dagli Stati membri dell’Ue in base ad accordi di riammissione. A loro volta, sulla base di questi accordi, le autorità bosniache hanno trasferito 298 persone, principalmente verso la Serbia. Sono stati invece 683 i provvedimenti di detenzione e 79 quelli di espulsione. A questo proposito però Bochenek puntualizza che “a causa della formulazione vaga del rapporto annuale sulle migrazioni del ministero della Sicurezza, non è chiaro quante di queste decisioni siano state effettivamente eseguite”. È bene ricordare, come fa il rappresentante di Hrw, che “la mancanza di accesso alla protezione e i rischi di una detenzione prolungata senza adeguate garanzie di tutela portano molti cittadini di Paesi terzi riammessi in Bosnia a tentare di varcare nuovamente i confini dell’Unione europea, principalmente attraverso la Croazia”.

    Di fronte a questa realtà fatta di ritardi nelle procedure, accesso limitato all’assistenza legale e gravi carenze circa le condizioni e l’accesso ai servizi delle persone migranti, Human rights watch non ha dubbi sui percorsi che Ue e Regno Unito dovrebbero intraprendere in collaborazione con la Bosnia ed Erzegovina e gli altri Paesi della regione. “Bisognerebbe smettere di puntare sull’esternalizzazione delle frontiere e ora anche dei rimpatri -conclude Michael Garcia Bochenek-. I partner internazionali dovrebbero dare il loro contributo per rafforzare i sistemi di protezione per richiedenti asilo e migranti in Bosnia e non solo. Cambiare strada è ancora possibile, si tratta ‛solo’ di una questione di volontà politica”.

    https://altreconomia.it/la-detenzione-dei-migranti-per-conto-terzi-in-bosnia-ed-erzegovina
    #Bosnie-Herzégovine #migrations #réfugiés #détention #route_des_Balkans #Balkans #externalisation #UK #Angleterre #Serbie #Macédoine_du_Nord #Albanie #renvois #expulsions #hubs #hub_d'expulsion #déboutés #Lukavica

  • Bande de Gaza : affamée, la foule se rue sur un centre de distribution d’aide de la GHF
    https://rfi.my/BhwX

    Des milliers de personnes se sont ruées mardi 27 mai sur un nouveau centre de distribution d’aide d’une fondation soutenue par Israël et les États-Unis dans le sud de la bande de #Gaza, provoquant des scènes de chaos.

    https://seenthis.net/messages/1117194
    Gaza : le plan d’Israël pour contourner l’ONU passe par l’organisation américaine GHS
    https://www.humanite.fr/monde/armee-israelienne/gaza-le-plan-disrael-pour-contourner

    Sous prétexte d’aide humanitaire, Tel-Aviv, avec l’accord des États-Unis, veut substituer aux Nations unies des compagnies privées. Un projet concocté par un groupe unissant des hommes politiques, des militaires et des financiers, comme l’a révélé le New York Times.

    #barbouzerie

  • Bande dessinée : protection des enfants contre liberté de la création, la justice se penche sur le cas de l’auteur Bastien Vivès – Libération
    https://www.liberation.fr/culture/bande-dessinee-protection-des-enfants-contre-liberte-de-la-creation-la-ju

    L’auteur et ses éditeurs comparaissent devant le tribunal judiciaire de Nanterre mardi et mercredi pour fixation et diffusion d’images à caractère pornographique de mineurs dans deux de ses albums. Un procès inédit à plus d’un titre.

    Procès Bastien Vivès : derrière les associations de protection de l’enfance, le soupçon d’une instrumentalisation d’extrême droite – Libération
    https://www.liberation.fr/culture/proces-bastien-vives-derriere-les-associations-de-protection-de-lenfance-

    La lutte contre la pédocriminalité serait devenue le cache-sexe de la droite identitaire, passée maître dans les attaques d’artistes devant la justice. Des amalgames « infondés » selon les organisations concernées.

  • 90 - Looking Back at Eight Years of Municipalist Government in Barcelona
    https://urbanpolitical.podigee.io/90-looking-back-at-eight-years-of-municipalist-government-in-

    In this episode, we reflect on the rise, evolution, and legacy of Barcelona en Comú, the emblematic movement-party that governed the city of Barcelona from 2015 to 2023. Joined by long-time activist and former political advisor Elia Gran, as well as researchers Silke van Dyk and Luzie Gerstenhöfer (University of Jena), the conversation explores the key ambitions, successes, and tensions of this bold experiment in municipalist governance. The episode draws from the sociological research project „Public Politics and the Future of the Commons“ to unpack strategic shifts in areas like housing, municipalization of public services as well as social and economic policies. Together, the guests consider what can be learned from the Comuns’ experience, how the party related to social movements and (...)

    #Barcelona,Government,Municipalism,Activism
    https://audio.podigee-cdn.net/1944100-m-876516671f90bcfbc15675d4e5dd4575.m4a?source=feed

  • Sanctions Shift in Syria Could Unlock Lebanon’s Energy Imports
    https://en.al-akhbar.com/news/sanctions-shift-in-syria-could-unlock-lebanon-s-energy-impor
    Le Liban pourrait il bénéficier de la levée des sanctions américaines contre la Syrie pour enfin pouvoir importer du gaz naturel pour ses centrales et de l’électricité de Jordanie ?
    A priori pas de pb majeur pour l’électricité jordanienne sauf que la Syrie elle même va vouloir en importer et que la capacité de transit aux points d’interconnexion est limitée - il faut voir si les lignes haute tension en Syrie sont en état ou ont besoin de réparation.

    Furthermore, the plan involves routing Egyptian gas through the Arab Gas Pipeline, which passes through Syria and Jordan, all the way to northern Lebanon. This would enable the Deir Ammar power plant to produce an additional 450 megawatts, together with 450 megawatts from the Zahrani power plant, adding up to roughly 8 extra hours of daily electricity combined.

    Mais pour le gaz égyptien, il est de notoriété publique que les Egyptiens préfèrent l’exporter en Europe et qu’ils achètent du gaz israélien. Tout gaz venant par ce gazoduc a de forte chances d’être en fait israélien et non égyptien. Cela sera t il possible pour l’opinion publique libanaise ? Ce serait une forme de normalisation...
    De même les Jordaniens qui sont obligés d’importer trop de gza israéliens pourraient proposer d’en réexporter vers le Liban ? Mais est ce possible selon leur contrat avec Israël ? Et les Libanais accepteraient ils ?
    #énergie #Liban #Jordanie #Syrie #Israël #Egypte #Gaz #électricité #banque_mondiale

  • Intempéries dans le Var : « Ce ne sont pas des images de guerre, mais de bêtises urbanistiques »

    Alors que des #pluies_torrentielles ont causé mardi 20 mai la mort de trois personnes dans le Var, l’urbaniste Amandine Richaud-Crambes estime que ces #événements_extrêmes dévoilent les lacunes en matière d’#adaptation du pays ainsi qu’une perte de mémoire du risque naturel.

    Près de 250 millimètres (mm) d’#eau tombés en une heure. Le 20 mai, #Le_Lavandou, station balnéaire varoise, a été frappé par des pluies torrentielles à la suite d’un violent épisode orageux. Les #précipitations dans le département ont provoqué des #inondations puissantes qui ont conduit à la destruction d’#infrastructures publiques – station d’épuration, ponts, routes – ainsi qu’à la mort de trois octogénaires, dont les corps ont été retrouvés au Lavandou et à Vidauban.

    Le pourtour méditerranéen est devenu une des régions mondiales les plus touchées par le réchauffement planétaire, comme l’a précisé le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Les scientifiques estiment que ce bassin océanique se réchauffe 20 % plus vite que le reste du globe.

    Urbaniste et ingénieure en environnement, Amandine Richaud-Crambes, experte des #risques_naturels en région méditerranéenne, revient sur cet événement extrême qui a frappé le Var. Elle rappelle les dangers de l’#artificialisation_des_sols à tous crins, la nécessaire adaptation au réchauffement planétaire et les besoins d’inculquer une culture de la #prévention_des_risques à l’heure du #chaos_climatique.

    Mediapart : L’épisode orageux violent qui a frappé le 20 mai Le Lavandou est-il un phénomène exceptionnel ?

    Amandine Richaud-Crambes : Ce n’est pas un événement rare. Le problème est qu’il n’est pas normal que ce type de phénomène se déroule au printemps. Les épisodes méditerranéens sont très fréquents, surtout sur cette partie du Var. Et, malheureusement, ce n’est pas la première fois qu’il y a des morts à la suite d’intempéries aussi violentes.

    Sauf que ces événements catastrophiques sont accentués par deux facteurs. Tout d’abord, le changement climatique : habituellement, les épisodes méditerranéens se déroulent en automne et jusqu’à décembre. Mais à cause de chaleurs printanières anormales, la mer Méditerranée se réchauffe déjà, ce qui conduit à des dépressions météorologiques et donc à des précipitations importantes. À cela s’ajoutent des températures au sol très chaudes sur le littoral du Var, intensifiant la violence de l’épisode orageux.

    Le Lavandou a enregistré près de 250 mm de précipitations en une heure.

    C’est ce qui se passe normalement pour un épisode méditerranéen. Ce sont d’énormes volumes d’eau qui peuvent tomber entre une heure et vingt-quatre heures. Dans la région, on a observé encore cet hiver des épisodes méditerranéens de cette envergure-là.

    Concernant Le Lavandou, on se retrouve donc sur un territoire où il a fait très chaud mais aussi avec une commune qui a dans son dos le massif des Maures, qui va bloquer les nuages – un peu comme durant ce qu’on appelle les #épisodes_cévenols. C’est pour cela que les #orages et les pluies intenses se sont concentrés à un endroit très précis.

    Et ce qui s’est passé, c’est qu’un des #cours_d’eau locaux qui va jusqu’au Lavandou, la #Môle, est très urbanisé, très canalisé, comme presque toutes les #rivières en France. Particulièrement artificialisées, elles représentent ce qu’on appelle des #lits_secondaires qui originellement jouaient le rôle de #bassins_de_débordement des eaux.

    En conséquence, non seulement l’#urbanisation de ces rivières empêche l’#infiltration des pluies dans les sols, mais accélère aussi les flux d’eau. Associé à la #topographie du Lavandou, un événement pluvieux important devient alors très violent. Ces mêmes éléments – des précipitations fortes et stationnaires, une topographie particulière, l’artificialisation des rivières – ont été à l’origine des inondations meurtrières à Valence, en Espagne, à l’automne dernier.

    Les messages d’urgence type #FR-Alert qui ont été envoyés sur les téléphones portables de la population pour rappeler les consignes de sécurité sont-ils selon vous suffisants ?

    Les #systèmes_d’alerte qui existent actuellement sont multiples et déjà très efficaces. Il faut savoir les respecter. Une #alerte orange avait été émise pour le Var, ce qui appelle déjà à de nombreuses mesures de prévention. Et les services de l’État, la sécurité civile, les pompiers étaient prêts à intervenir.

    Mais il faut avoir en tête que, dès que l’alerte est orange, on ne va pas chercher sa voiture, on ne sort pas, on évite les zones à risque. C’est là que nous avons un souci, parce que malheureusement un couple est mort au Lavandou parce qu’ils sont sortis de leur appartement inondé, non loin du bassin de crue. Le troisième décès est celui d’une femme à Vidauban qui était dans son véhicule durant les pluies. 90 % des morts durant ces catastrophes sont dues à des #erreurs_humaines de non-prise en compte du #risque. Nos systèmes d’alerte sont bons, ce qu’il manque aujourd’hui c’est travailler toujours plus sur la #prévention.

    Le Var, un département où les habitants sont habitués aux grosses inondations, attire par ailleurs des personnes pas forcément originaires de la région qui ont moins cette histoire et cette mémoire du risque. Les élus locaux ont tout de suite qualifié les dégâts provoqués par les orages d’« images de guerre », mais ce sont des images de bêtises urbanistiques, de changement climatique.

    Le réchauffement planétaire nous rappelle ici qu’il faut désormais privilégier l’#habitation et l’#adaptation, plutôt que le #tourisme et l’#économie à tout-va.

    L’#adaptation_urbanistique pourra-t-elle répondre aux impacts du changement climatique, qui ne cesse de s’intensifier ?

    L’urbanisme ne peut pas tout régler face au #climat, mais rappelons qu’aujourd’hui, nous ne faisons quasiment pas d’adaptation. Les quelques nouveaux #aménagements_urbains réalisés avec des systèmes d’infiltration des eaux ne vont pas du jour au lendemain changer trois décennies de #bétonisation des sols.

    Aujourd’hui, 80 % du territoire français est artificialisé. Alors l’urbanisme ne peut pas tout, mais l’urbanisme peut encore beaucoup. Et malheureusement, avec le changement climatique, dans les endroits peu bétonnés, on se retrouve par exemple dans le sud de la France avec des #sols déjà très secs qui absorbent mal les eaux.

    À l’échelle d’une mairie ou même d’une communauté de communes, pour s’adapter aux événements climatiques extrêmes, faut-il réviser chaque #plan_local_d’urbanisme (#PLU) ?

    Il faut certainement les réviser à l’aune du changement climatique, parce que nombre de PLU datent déjà de plusieurs années. Très peu de ces plans d’aménagement urbain intègrent l’adaptation, notamment dans le sud.

    Le maire de Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes) m’a assuré encore l’hiver dernier qu’on ne peut pas à la fois demander à construire des logements sociaux, de faire du « zéro artificialisation nette » tout en réduisant les risques naturels. C’est faux. Il faut que certaines zones soient plus constructibles. Mais aussi déplacer, et c’est très dur, les populations qui habitent dans des zones à risque. Ou encore, désendiguer les bassins de rivière, c’est-à-dire relaisser de la place à la nature. Toutes ces mesures difficiles sont possibles à déployer avec le PLU.

    En attendant, nombre d’élus bataillent pour détricoter voire supprimer la loi « #zéro_artificialisation_nette ». Mais en tant qu’experte des #risques_naturels en Méditerranée, et venant du Sud, où j’ai grandi avec ces risques inondation, je vois l’artificialisation s’aggraver et surtout, une perte de #mémoire du risque.

    Nous oublions les grandes crues qui se sont déroulées il y a vingt voire cinquante ans, et nous pensons que ça ne va plus revenir. Mais le changement climatique nous rappelle aujourd’hui à la réalité naturelle de nos territoires.

    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/220525/intemperies-dans-le-var-ce-ne-sont-pas-des-images-de-guerre-mais-de-betise
    #urbanisme #aménagement_du_territoire #intempéries #changement_climatique #pluie #oubli #ressources_pédagogiques