Merci Odilon, tu serais étonnée de voir dans quelles conditions très anti-conviviales et limites à faire mourir à 47 ans de moyenne justement à trois jours de mes 47 ans, dans un sac de couchage donc, au bureau, un soir de Noël, des fois je me demande si je ne pousse pas un peu loin ma détestation des fêtes de fin d’année , je reçois et j’écoute ce film dont je connais la musique par coeur, et qui me soutient souvent je ne vais pas m’étaler, qu’on se rassure, mais c’est à mon garçon que je pense en écoutant ce disque qui a d’ailleurs la vertu de l’endormir le soir ce qui n’est pas une mince affaire alors là vraiment quel beau et vrai cadeau !
Je ne sais pas si tu connais l’interprétation que Glen Gould a faite des mêmes variations en 1955, c’est très étonnant de l’entendre quand on est habitué à celle de 1980 (celle que tu présentes ici), parce qu’il y joue à fond la caisse (je crois que la totalité des variations doit durer vingt minutes de moins) et pourtant chaque note est absolument détachée, autant que dans cette interprétation plus connue (que je préfère malgré tout et même si justement elle est historiquement et esthétiquement discutable, de toute façon rien que le piano pour ces variations est une hérésie).