• FBI vs Apple : deux iPhone verrouillés et chiffrés sont au cœur d’un nouveau désaccord
    https://www.numerama.com/tech/598019-fbi-vs-apple-deux-iphone-verrouilles-et-chiffres-sont-au-coeur-dun-

    Si Apple a déjà fourni aux autorités certains éléments en sa possession dans le cadre d’une enquête sur un tireur ayant tué plusieurs personnes sur une base américaine, le FBI souhaite davantage. La police bute en effet sur deux iPhone verrouillés et chiffrés, ce qui l’empêche d’accéder à certaines données. Important sujet de tension entre Apple et le FBI en 2016 et 2017, le chiffrement de l’iPhone pourrait redevenir cette année une pomme de discorde entre le géant californien de la tech grand public et la (...)

    #Apple #FBI #backdoor #iPhone #smartphone #écoutes #cryptage #surveillance

    //c0.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2019/09/iphone-11-pro-shooting-10.jpg

  • F.B.I. Asks Apple to Help Unlock Two iPhones
    https://www.nytimes.com/2020/01/07/technology/apple-fbi-iphone-encryption.html

    The request could reignite a fight between the Silicon Valley giant and law enforcement over access to encrypted technology. The encryption debate between Apple and the F.B.I. might have found its new test case. The F.B.I. said on Tuesday that it had asked Apple for the data on two iPhones that belonged to the gunman in the shooting last month at a naval base in Pensacola, Fla., possibly setting up another showdown over law enforcement’s access to smartphones. Dana Boente, the F.B.I.’s (...)

    #Apple #backdoor #FBI #cryptage #smartphone #écoutes #surveillance

  • Emma Becker : « Le sexe est le dernier bastion d’apolitisme dans l’existence »

    https://www.franceculture.fr/emissions/signes-des-temps/emma-becker-pour-une-femme-la-jouissance-est-politique-et-cest-un-comb

    La maison close comme poste d’observation pour explorer les rapports hommes/femmes, un choix radical ?

    Emma Becker : Je voulais faire l’expérience de cette condition très schématique : une femme réduite à sa fonction la plus archaïque, celle de donner du plaisir aux hommes. N’être rien d’autre que cela. Il y avait une forme de bravade mais pas de courage, j’étais tellement fascinée, intriguée, j’avais envie d’écrire sur ce sujet c’est cela qui m’a aidée à pousser la porte du premier bordel.

    Quitte à nourrir une admiration presque naïve pour la figure de la prostituée, mythifiée , et pour ce milieu interdit en France ?

    Emma Becker : En effet, j’étais fascinée par les prostituées, par cette évidence avec laquelle elles se tiennent là, splendides, sanglées dans leur corset, objectivement faites pour être louées par des hommes, par cette paisible toute-puissance. Toute une part de la littérature en fait des figures mythologiques . J’avais besoin de les faire descendre de ce piédestal sur lequel je les avais mises, et au travers de ma propre expérience, soit de m’élever à leur niveau soit de les ramener au mien. En tout cas j’avais envie de les comprendre.

    Si l’on cherchera en vain dans La Maison une critique des rapports de domination et du patriarcat, Emma Becker - qui affirme clairement son engagement en faveur de la légalisation de la prostitution en France - livre en revanche une confession à la fois très littéraire et très intime sur ce que cette expérience a changé dans son rapport à son propre désir, pour aboutir à une revendication de la dimension "apolitique" de la sexualité :

    Emma Becker : Pour moi, le sexe est le dernier bastion d’apolitisme que l’on a dans l’existence. Il ne devrait pas y avoir de politique. Malheureusement, il y en a, on réfléchit beaucoup en ce moment à « Qui domine qui ? » « Qui est soumis à qui ? » Mais moi la question de l’égalité dans le sexe ne me fait pas bander. Ce que je trouve très excitant en revanche c’est à quel point la personne qui avait les rênes soudain les lâche, que l’on puisse se réinventer constamment. Que les hommes puissent assumer cette part de féminité dans le sexe, que les femmes accèdent à cette part de pouvoir, de masculinité, et qu’au fond, tout le monde s’en foute. Je pense que la porte de la chambre à coucher devrait rester fermée à toutes ces considérations hystérisées de domination et de soumission.

    Ah que c’est misogyne - toutes ces considérations hystérisées -
    J’ai toujours trouvé que les personnes se revendiquant de l’ #apolitisme sont en réalité des personnes dont les idées politiques sont à l’extrème droite. Maintenant que ce dessine un #extrême_centre il me semble que le discours tenu par Emma Becker est de ce bord là.

    Dans le discours faussement apolitique de Mme Becker on trouve un champ lexical de la domestication non-humaine (femmes sanglées, tenir et lâcher les reines). On retrouve la dialectique Hégelienne maitre-esclave, qui permet toutes les pirouettes inversives. Elle dit plusieurs fois que la prostitution est un myth mais n’as pas l’air de comprendre les mots qu’elle emploie.

    Cette écrivaine a reçu le prix Roman des étudiants France Culture-Télérama 2019, il y a une grosse médiatisation autour de son discours. Juste à coté d’articles dénonçant Epstein et Matzneff.

    Ce livre est promu sur l’e-monde.fr pour les fêtes de fin d’année, probablement pour renfloué les caisses des anciens propriétaires de cette femme http://www.leparisien.fr/faits-divers/mougins-la-femme-dont-le-corps-a-ete-decouvert-partiellement-brule-a-ete-

    C’est un bel exemple de #backlash contre le discours abolitionnistes et une réponse à l’affaire Epstein et des suites de #metoo
    Le discours de Mme Becker est assez limpide. La #prostitution c’est la réduction des #femmes à l’état d’objet. La sexualité ne peut être que de l’inégalité. Je dit sexualité mais son discours est en fait très hétérocentré, elle précise bien que la fonction des femmes est de donner du plaisir aux hommes et rien d’autre que cela.

    Je relève aussi la manière dont la qualité littéraire est utilisé pour faire passer l’intérêt (a)politique du bouquin.

    Je pense qu’une des clés de son discours se trouve ici ; « le sexe est le dernier bastion d’apolitisme que l’on a dans l’existence. » c’est enrober d’une belle couche d’hypocrisie, en fait elle dit que le sexe est le premier bastion de la politique que l’on a dans l’existence
    La lutte politique de Mme Becker c’est que les femmes ne soient que des objets et rien d’autre.

    #femme_de_droite #extrême_centre #proxenetisme #culture_du_viol

    • C’est curieux, parce que justement, c’est un des faits du féminisme de montrer que le sexe est politique. Construction en opposition à tout·es celleux qui œuvrent encore pour faire croire que le sexe est un espace apolitique. Pour les tenants de cette vision archaïque où derrière la porte tout est permis et surtout opacifié par le mot plaisir, il y a sciemment des omissions. Comment expliquer sans être ridicule que nos gestes, postures, productions et pensées, qu’ielles soient dans l’espace public ou dans l’intimité puissent échapper au capitalisme et au patriarcat. Comment réfuter si ce n’est par le #déni que le #sexe_est_politique et comment alors expliquer l’influence de l’industrie de la pornographie sur les taux de féminicides ?
      https://tradfem.wordpress.com/2019/12/24/il-est-temps-de-cesser-de-frequenter-les-hommes-consommateurs-de-

      La pornographie est profondément liée aux crimes sexuels, puisqu’on la trouve sur les lieux de 80 % des crimes sexuels violents ou aux domiciles des auteurs de ces crimes. Le département de police de l’État du Michigan a constaté que la pornographie est utilisée ou imitée dans 41 p. 100 des crimes sexuels sur lesquels il a fait enquête. Une étude réalisée en 2015 a révélé une forte corrélation entre l’augmentation de l’accès à Internet en Inde et les taux de viols de filles mineures ainsi que d’autres formes de violence sexuelle.

      #antiféminisme

  • Sur Reddit, la haine des femmes se radicalise
    https://korii.slate.fr/et-caetera/reddit-haine-femmes-radicalise-violence-incels-mgtow

    En quantifiant la haine, une étude confirme le durcissement des discours misogynes sur les subreddits antiféministes. On connaît bien la fachosphère, mais moins la « manosphère », bien que les deux aient partie liée. Ce terme désigne la communauté virtuelle des masculinistes, c’est-à-dire des militants antiféministes revendiquant ouvertement leurs haine des femmes et présents notamment sur Reddit. Plusieurs chapelles plus ou moins radicales coexistent, des MGTOW (Men Going Their Own Way, Les hommes en (...)

    #Reddit #YouTube #féminisme #racisme #sexisme #haine #harcèlement #LGBT

  • The Defense Department Says It Needs the Encryption the FBI Wants to Break
    https://www.vice.com/en_us/article/akwwn5/the-defense-department-says-it-needs-the-encryption-the-fbi-wants-to-break

    A bipartisan coalition of lawmakers this week worked overtime to vilify encryption, oblivious to the fact that weakening encryption standards will put the public, and the internet, at risk. Even the Defense Department is now pointing out that the government’s quest to weaken encryption lies somewhere between counterproductive and downright harmful. Attorney General Bill Barr and Senate Judiciary Committee Chair Lindsey Graham have been on a tear lately in a bid to undermine encryption (...)

    #Apple #FBI #USDepartmentOfDefense #Facebook #algorithme #cryptage #backdoor #smartphone #VPN #anti-terrorisme #écoutes (...)

    ##surveillance

  • Facebook tells US attorney general it won’t remove encryption from its messaging apps
    https://www.theverge.com/2019/12/10/21004873/facebook-whatsapp-bill-barr-justice-department-instagram-messenger

    Law enforcement is ticked off about Facebook’s privacy pivot Facebook executives told Attorney General William Barr that the company would not provide law enforcement with investigative access to its encrypted messaging products ahead of a senate hearing on encryption on Tuesday. In a letter, WhatsApp and Messenger heads Will Cathcart and Stan Chudnovsky, respectively, said that any “backdoor” access into Facebook’s products created for law enforcement could be used by bad actors for (...)

    #Facebook #Messenger #WhatsApp #cryptage #backdoor #écoutes #surveillance #web

  • The Latest Consequence Of #MeToo: Not Hiring Women
    https://www.forbes.com/sites/kimelsesser/2019/09/05/the-latest-consequence-of-metoo-not-hiring-women

    The unintended consequences of #MeToo just seem to get worse and worse. Initially, there was evidence that men were shying away from one-on-one interactions with women at work, including mentoring, one-on-one work meetings and socializing. Now, new research reveals women may be less likely to be hired for jobs where they are required to interact with men.

    The new study found a shocking 21% of men and 12% of women report they are personally more reluctant to hire women for jobs that require close interpersonal interaction with men, like business travel. And these are just the employees that are aware of their bias—there are likely more that are unconsciously biased in favor of men for these jobs.

    In addition, a bias against attractive women emerged. Almost one in five men, and about 6% of women report that as a result of #MeToo, they are less likely to hire attractive women. This research, soon to be published in the journal, Organizational Dynamics, is the first that has found that both men and women are altering their hiring behavior as a result of #MeToo.

    via crepegeorgette #backlash

  • Le complexe d’universalisation : révélateur du déni de l’oppression patriarcale
    https://blogs.mediapart.fr/aurex/blog/291119/le-complexe-d-universalisation-revelateur-du-deni-de-l-oppression-pa

    Une professeure de sociologie nous apprends en cours que lorsqu’elle fait des interventions sur les violences masculines, elle se trouve presque obligée de commencer par une phrase en introduction « Oui, les hommes aussi sont victimes de violence », sinon, quelqu’un dans la salle le lui fera remarquer. Plusieurs amies et collègues se mettant en couple avec un homme séparé m’ont fait part de la « perversité narcissique » de l’ex femme du compagnon, particulièrement folle et calculatrice, décidée à pourrir la vie de leur compagnon, et la leur, donc, indirectement. Quand bien même ce compagnon a un casier judiciaire pour violence sur cette ex-compagne. « Elle a menti, il lui a juste tenu les poignets parce qu’elle l’a poussé à bout ». Je retrouve ce discours chez des amies dont c’est le frère ou le beau frère qui est victime de cette « hystérisation » de l’ex-compagne. Enfin, lorsque l’affaire de l’assassinat d’Alexia Daval a fait surface, une amie m’a dit avoir calculé le temps que l’on met pour étrangler quelqu’un : 7 minutes, à ses yeux, la mari d’Alexia Daval mentait, cela ne pouvait pas être une réaction spontanée de violence sans prise de conscience de l’acte. Ouf, je me dis. Mais quelques minutes plus tard, l’argument de la femme castratrice revient timidement, comme circonstance atténuante, même si elle n’y croit pas vraiment.

    Dernier exemple : une actrice explique qu’elle a été victime de violence de la part d’un ex conjoint : il l’a strangulé et lui a frappé le visage pendant qu’elle était inconsciente : la mâchoire et le menton ont été fracturés, elle a perdu 8 dents. Mais dans son discours, elle a quand même placé « ce n’est pas contre les hommes, c’est contre quelques hommes, et je connais un homme qui a été battu par sa femme, c’est une question sur l’humain en général ».

    #masculinité #féminicide #hétérosexualité #couple #amour #assassinat #humanisme #hommerie #backlash

  • Au pays des Métis autoproclamés

    Depuis une douzaine d’années, un mouvement a explosé au Québec : celui de Blancs qui se proclament Métis – et revendiquent des droits ancestraux. La Presse a enquêté sur le phénomène.

    http://plus.lapresse.ca/screens/a6e6ff41-d443-4f63-b860-74f0b19bc7c1__7C___0.html

    #transracialisme #domination #appropriation #backlash
    #transgenrisme #autoproclamation #identité #autodeclaration #libéralisme

    • Les habits neufs de la suprématie blanche ! La lutte des classes nouvelle version...
      #auto-identification #MERI (Metis exclusive radical indigenous, c’est leur faute !) #appropriation_culturelle

      Ce n’est pas la faute des Cris, insistent-ils. Mais il faut bien le dire : depuis la signature de la Convention de la Baie-James, en 1975, les représentants de ce peuple autochtone ont montré qu’ils savaient négocier. Au fil des traités conclus avec le gouvernement, ils ont obtenu la plus grosse part du gâteau. « Nous autres, on subit », lâche Luc Michaud.

      Exclus de ces pourparlers historiques, ces hommes qui ont passé toute leur vie dans le Nord se considèrent aujourd’hui comme laissés-pour-compte. Il y a trois ans, ils ont décidé de se faire entendre… en créant de toute pièce une communauté autochtone à Chibougamau.

      « On voulait être du côté des gagnants. »

      -- Luc Michaud, chef des Métis autoproclamés de Chibougamau

      Le conseiller municipal de 59 ans, yeux bleus et visage rougeaud, est le chef de ces Métis autoproclamés. Il admet ne pas savoir précisément qui sont ses ancêtres autochtones. Cela ne l’a pas empêché de porter une imposante coiffe de chef lors d’une visite à Paris à l’été 2017.

      Les « Métis » de Chibougamau se sont joints à un mouvement qui a explosé au Québec depuis une douzaine d’années : celui de Blancs qui se proclament Métis – et revendiquent les droits et privilèges qui y sont rattachés – en invoquant des tests génétiques contestés ou de vagues ancêtres autochtones.

      Le nombre de Québécois qui se sont désignés comme Métis auprès de Statistique Canada en 2016 a bondi de 149 % par rapport à 2006 – une croissance plus rapide que partout ailleurs au pays.

      Le professeur Leroux a aussi découvert que l’origine du mouvement ne s’explique pas uniquement par une quête d’identité collective. Dans l’est du Québec, des groupes « métis » ont plutôt été créés en réaction aux revendications territoriales des Premières Nations.

      « C’est une stratégie politique pour s’opposer aux Micmacs et aux Innus. »

      -- Darryl Leroux, professeur à l’Université Saint Mary’s de Halifax

      Un exemple parmi d’autres : sur la Côte-Nord, un homme qui défendait autrefois les « droits des Blancs » au sein d’une organisation antiautochtone – et qui n’hésitait pas à traiter les Innus de « talibans rouges » dans les médias locaux – se présente aujourd’hui comme un… chef de clan métis !

      L’entreprise de forage des deux frères fait partie du paysage de la ville depuis plus de 50 ans. Jusque-là, ceux-ci n’avaient jamais évoqué de racine autochtone.

      Serge Larouche cultive un sentiment d’injustice évident face aux concessions faites au peuple cri par le gouvernement. « On n’a aucun droit. »

      En 2011, Robert Haché a écopé d’une peine de quatre ans de prison pour trafic de drogue. Au centre de réception de Sainte-Anne-des-Plaines, on lui a demandé s’il était autochtone – une question de routine pour les nouveaux détenus.

      Robert Haché se souvenait des discussions de ses oncles à propos du « sang indien » qui circulait dans la famille. Il a tenté sa chance.

      Au pénitencier de Cowansville, un intervenant lui a soumis une liste d’organismes prêts à le représenter. « J’ai pogné le premier du bord. » C’était la CPAC, qui n’est reconnue ni par Ottawa ni par l’Assemblée des Premières Nations. Son grand chef, Guillaume Carle, est largement considéré comme un usurpateur de l’identité autochtone, comme l’a révélé une enquête de La Presse en novembre.

      « La façon dont on détermine si un délinquant est autochtone se fonde sur le principe de l’autodéclaration », explique Kathleen Angus, administratrice régionale des Initiatives autochtones à Service correctionnel du Canada.

      C’est ainsi que Robert Haché a obtenu sa carte de membre de la CPAC – un document sans valeur juridique – au pénitencier.

      « Je suis tombé dans l’aile des Amérindiens. On avait pas mal plus d’avantages. »

      -- Robert Haché, Métis autoproclamé

      Du tabac. De la viande d’orignal. Mais surtout, une cellule à occupation simple.

      Pas moins de 550 des 7600 habitants de la ville ont payé 250 $ pour passer le test d’ADN, selon Luc Michaud. Aucun n’a été refusé au sein la communauté – pas même une immigrée irlandaise, dont le test a étrangement révélé que du sang autochtone coulait dans ses veines.

      Les échantillons de salive ont été analysés par Viaguard Accu-Metrics, un laboratoire de Toronto qui a aussi découvert, l’an dernier, des racines autochtones à des journalistes de la CBC d’origines russe et indienne. Le labo a même obtenu des résultats positifs à partir d’échantillons prélevés sur… des chiens !

      Enfant, Ron Simard a lui-même subi la violence, le racisme et la pauvreté. Le colosse de 40 ans se rappelle le logement de Chibougamau où les sept enfants de la famille dormaient dans une seule pièce, cordés les uns sur les autres. Il se rappelle les abus, l’alcool, l’anxiété, la colère.

      Il se rappelle tous ces maux, fréquents chez les autochtones, que le gouvernement cherche aujourd’hui à soulager en réparant les erreurs du passé. Ces maux dont n’ont jamais souffert les « Métis », qui réclament eux aussi divers privilèges « ancestraux ».

      L’opportunisme de ces demandes n’échappe pas à la mairesse de Chibougamau, Manon Cyr. « C’est assez paradoxal qu’en 2019 des gens revendiquent les mêmes droits que les autochtones, quand on connaît l’histoire des autochtones au Québec », laisse-t-elle tomber.

      Pour le chef « Métis » autoproclamé Luc Michaud, il suffit à un Québécois d’avoir parmi ses ancêtres une autochtone ayant vécu au XVIIe siècle pour se déclarer Métis et obtenir les droits qui en découlent. Jugement après jugement, les tribunaux du pays lui donnent tort. Voici l’état du droit sur la question.

      Les organisations québécoises qui se proclament métisses exploitent une confusion autour du terme « Métis » utilisé dans la Constitution. Ce mot « ne vise pas toutes les personnes d’ascendance mixte amérindienne et européenne, mais plutôt les peuples distincts qui, en plus de leur ascendance mixte, possèdent leurs propres coutumes, façons de vivre et identité collective reconnaissables et distinctes », précise la Cour suprême du Canada dans l’arrêt Powley.

      Dans une procédure en cours à Maniwaki, le juge Pierre Dallaire, de la Cour supérieure, a prévenu en 2016 qu’il serait « plus facile de clouer du Jell-O sur un mur » que de cerner les « allégations remarquablement vagues et insaisissables » qui lui ont été présentées pour prouver l’existence d’une communauté métisse historique en Outaouais.

      Une ancêtre au XVIIe siècle

      En consultant des forums de recherches généalogiques, Darryl Leroux a découvert que des milliers de « Métis » québécois se réclamaient des mêmes ancêtres autochtones, soit une poignée de femmes ayant vécu… au XVIIe siècle.

      Même reconnus, des Métis ne pourraient exercer leurs droits sur le territoire des Cris, fait remarquer le député fédéral Roméo Saganash. « Je peux chasser dans la région de la Baie-James parce que je suis cri et que c’est mon territoire traditionnel, explique-t-il. Je ne pourrais pas faire la même chose sur le territoire des Attikameks ou des Innus. Si je vais chasser en Gaspésie ou sur la Côte-Nord, je dois suivre les mêmes règles que tous les Québécois. » Quand Luc Michaud lui a raconté avoir une ancêtre autochtone aux États-Unis, Roméo Saganash lui a expliqué que c’est là-bas, et non à Chibougamau, qu’il devrait revendiquer des droits. « Je pense qu’il aurait dû comprendre. »

      Parce que non, c’est pas la fête du slip, c’est la reconnaissance de droits préexistants à la colonisation...

      Les propos tenus dans le passé par des « Métis » du Saguenay, de la Côte-Nord et de la Gaspésie révèlent l’opportunisme de leurs prétentions identitaires, voire l’hostilité manifestée par certains d’entre eux à l’égard des autochtones. En voici quatre exemples.

      « La communauté métisse est la seule porte de sortie pour contrer la démarche des Amérindiens, à l’heure actuelle, qui veulent ramasser tout le territoire », a-t-il expliqué en 2008 à un anthropologue du Collège universitaire de Saint-Boniface.

  • Un accès complet à toutes vos communications chiffrées : voilà le souhait d’Interpol
    https://www.numerama.com/politique/572870-un-acces-complet-a-toutes-vos-communications-chiffrees-voila-le-sou

    L’organisation Interpol a dans ses cartons une résolution réclamant un affaiblissement des systèmes de chiffrement, notamment ceux utilisés dans les messageries en ligne. Le texte est poussé par le FBI, qui se plaint régulièrement de « l’excès de cryptographie ». Haro sur le chiffrement des communications. Ce lundi 18 novembre devrait être publiée une résolution de l’organisation Interpol s’opposant à un trop haut niveau de protection pour le public, au motif que les dispositifs très perfectionnés nuisent à (...)

    #Interpol #FBI #cryptage #backdoor #écoutes #surveillance #web

    //c0.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2018/03/cadenas.jpg

  • Adele Haenel et après.
    https://www.crepegeorgette.com

    Je me souviens, dans ce lieu peu habitué aux discussions sur les droits des femmes, dont l’animatrice elle-même m’avait dit être mal à l’aise avec le sujet (parce que c’est aussi le sujet, quand les personnes de plus de 60 ans arriveront-elles à parler des violences sexuelles qu’elles ont subies, elles sont rares, le tabou est immense) de cette dame. Environ 60 ans. Elle n’avait sans doute jamais parlé en public et encore moins de cela. Elle n’avait pas les mots, pas l’aisance, pas l’attitude pour le faire (ce n’est en aucun cas un jugement, juste un constat). Et son témoignage était long parce qu’elle était émue, elle digressait. L’impatience grandissait dans la salle. Elle nous a dit les viols par son mari pendant des années. Mais ce n’était pas ca qu’elle voulait dire. Elle nous a dit – avec un ton si plein de fierté – que lors de la confrontation pour le divorce ; elle lui avait dit : « tu m’as violée ». Elle savait déjà qu’elle avait bien fait. Mais, il y avait cette voix, il y avait toujours cette petite voix, qui fait demander l’approbation ; ai-je bien fait de lui dire. Elle l’a répété plusieurs fois ; « je lui ai dit vous savez ». Et puis elle s’en est allée. Et moi j’avais envie de brûler ce monde où une femme doit se convaincre qu’elle a été violée car tout l’a poussée à penser que tout ceci est normal.
    Cette dame-là ne passera jamais à la radio, ou à la télé. Parce qu’elle n’a pas les codes pour le faire. Codes qu’a Adele Haenel. Ho je ne la critique pas un instant. En revanche je m’interroge sur tous ces gens qui mettent en avant sa force, son courage parce qu’elle correspond à peu près à leur stéréotype de leur « bonne victime ». Elle est jolie, elle s’exprime bien, elle est calme, elle n’a pas envie de cramer les couilles de son agresseur au fer à souder. Alors je me méfie. Je pense beaucoup à elle. J’attire l’attention sur le fait de ne pas en faire une icône qu’on finit toujours par brûler au moindre mot de travers. Icone à qui on va bien vite demander de signer toutes les pétitions, d’assister à toutes les manifs et de s’exprimer sur tous les viols dans le cinéma. Elle ne le fera pas, elle aura raison et il y aura bien quelqu’un pour lui reprocher.

    #culture_du_viol

  • Le « label bientraitance » du CNGOF : de la poudre aux yeux pour ne pas changer les pratiques
    http://marieaccouchela.net/index.php/2019/10/18/le-label-bientraitance-du-cngof-de-la-poudre-aux-yeux-pour-ne-pas-c

    Le CNGOF vient de sortir son « label bientraitance » pour les maternités, à grand renfort de communication dans la presse.

    Les gynécos auraient-ils compris les femmes, et prennent-il le taureau par les cornes pour changer de fond en comble les pratiques afin de respecter les accouchements ? Y aurait-il enfin une volonté de respecter les recommandations basées sur l’état de la science ? Les médecins se mettraient-il à appliquer la loi sur les droits des patients ?

    Au risque de vous surprendre, la réponse est non.

    Aujourd’hui, lorsqu’on examine le contenu des critères permettant d’obtenir ce label, se dégage un sentiment situé entre la stupéfaction de voir le piètre résultat de deux ans de travaux et le rire face au contenu de ces critères. Je vais vous les présenter.

    Cette idée de label de bientraitance implique que les maternités qui n’ont pas ce label sont par définition des lieux de maltraitance.
    #violences_gynécologiques #violences_médicales
    Sinon je remarque que le Syngof à changé de nom,

    • @mad_meg oui, bienvenue :)
      Je suis outrée que les avortements sans anesthésie de #Karman pratiqués avant la loi sur l’avortement ne soient pas enseignés et pratiqués dans les hopitaux : ce serait un gain pour tout le monde, à commencer par les patientes.

      Si on ne prend que l’avortement dans le suivi gynéco …

      D’abord les tests pratiqués avant l’avortement où le/la gynéco force à une échographie faite avec pénétration d’une sonde vaginale en forme de bite technologique et écran tourné parfois vers la patiente.
      Ensuite, si je ne m’abuse, il y a deux méthodes d’avortement pratiquées en hôpitaux publics ou privés : l’aspiration sous anesthésie ou les hormones dite RU.

      Deux terribles façons de montrer aux femmes qu’elles ne sont pas là pour qu’on prenne soin d’elles, il faut bannir le terme « soignées » de la gynécologie, prendre soin c’est accorder de l’importance à l’autre et là ce n’est vraiment pas le cas.

      Pour l’aspiration sous anesthésie, c’est un séjour à l’hôpital pour l’opération avec de la chimie injectée dans les veines et dans les poumons suivi d’un forçage de l’ouverture du col de l’utérus pour brancher un tuyau et aspirer les cellules indésirées. En plus du risque de se faire violer par des étudiants venus pratiqués le touché vaginale sans consentement pendant l’anesthésie.

      Pour l’IVG médica_menteur, ce sont des cachets d’hormones à haute dose : la mifépristone (ou RU486) et le misoprostol à prendre à plusieurs heures d’interval. Au moment de l’expulsion, c’est le plus souvent dans la solitude que la femme se retrouve devant le placenta et l’embryon, mais qu’importe « elle a eu ce qu’elle voulait » et elle peut retourner bosser.

      De cette technicité médical de l’avortement découle maltraitances et empoisonnement car ces hormones sont cancérigènes. Sans parler du risque létal de l’anesthésie.

      Donc, quelque part, d’avoir spolier et continuer d’ignorer que les femmes peuvent avorter en 20 minutes, sans anesthésie, en souriant, pour conserver ces méthodes barbares, je trouve que c’est dans la continuité de la souffrance infligée aux femmes parce qu’elles ont un utérus.

      Je viens de recevoir l’annonce de la fermeture du Planning Familial de l’Aude, il n’y a donc plus d’endroit dans ce département pour s’informer dignement.

      #karman

  • The truth about the #clitoris: why it’s not just built for pleasure | Life and style | The Guardian
    https://www.theguardian.com/lifeandstyle/shortcuts/2019/nov/06/the-truth-about-the-clitoris-why-its-not-just-built-for-pleasure

    The results are finally in – a study in Clinical Anatomy has found that the clitoris does play an important role in reproduction, activating a series of brain effects (taking as read, incidentally, that it is done right: so we are talking about a female orgasm, not about an ignored clitoris, sitting there, minding its own business). Those brain effects in brief: enhancement of vaginal blood flow, increased lubrication, oxygen and temperature, and an altered position of the cervix, which paradoxically slows down the sperm and improves their motility.

    • Article original :

      The Clitoris—An Appraisal of its Reproductive Function During the Fertile Years : Why Was It, and Still Is, Overlooked in Accounts of Female Sexual Arousal
      Roy Levin, Clinical Anatomy, le 5 novembre 2019
      https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/ca.23498

      It was a popular view in the 70s, that female orgasms were important to egg fertilisation, thanks to the suction effect of the muscle contractions, ensuring that sperm went in the right direction, and did not get distracted by, you know, open air. This was decreed false by the end of last century, and the debate took on the distinctive language of scientific scorn: it was a “zombie hypothesis”, according to the physiologist Roy Levin; it wasn’t live but it refused to die.

      Après une reprise en main, si j’ose dire, du clitoris par des scientifiques femmes, voici qu’un homme (Roy Levin) essaye de remettre au goût du jour la théorie sexiste (en un peu plus soft) que pour que la femme tombe enceinte, il faut qu’elle ait eu un orgasme, idée (d’un autre homme, Robert King) depuis longtemps abandonnée mais qui a longtemps culpabilisé les femmes victimes de viol mais tombées enceinte.

      Je rappelle ce que je croyais avoir déjà signalé ici, mais probablement dans un post qui a été effacé, que cette idée était encore professée dans MON #manuel_scolaire au lycée, donc au milieu des années 1980, en France...

      Je l’ajoute à ma compilation d’article sur la #sexualité animale et humaine :
      https://seenthis.net/messages/686795

      Voir aussi :
      Female Orgasms Don’t Help With Fertility. Here’s Why The Myth Persists
      Lauren Vinopal, Fatherly, le 28 août 2019
      https://www.fatherly.com/health-science/female-orgasms-conception-fertility-science

      #sexualité #sexe #clitoris #orgasme #sexisme #viols

    • Après une reprise en main, si j’ose dire, du clitoris par des scientifiques femmes, voici qu’un homme essaye de remettre au goût du jour la théorie sexiste (en un peu plus soft) que pour que la femme tombe enceinte, il faut qu’elle ait eu un orgasme, idée (d’un homme, Robert King) depuis longtemps abandonnée mais qui a longtemps culpabilisé les femmes victimes de viol mais tombées enceinte.

      D’accord avec toi @sinehebdo d’un premier abord je retrouve aussi cette vieille histoire de l’orgasme favorable à la procréation. Et j’ai bien envie d’en rester là avec mes tags
      #sexisme_bienveillant #paternalisme #male_gaze #backlash

      Mais je ne sais pas comment l’étude à été faite. Je n’ai pas été voire en détail et je n’ai pas les connaissance suffisantes pour en juger sérieusement. Peut être que c’est tout de même scientifiquement le cas. Peut être que l’orgasme féminin à réellement une fonction sur ce plan. Ca me semble pas inimaginable ni problématique.

      Par contre le fait que c’est instrumentalisé dans la #culture_du_viol c’est un autre problème. Imaginons que ca soit vrai, même dans ce cas, ce n ’est pas parce que les orgasmes favoriseraient la procréation qu’ils seraient nécessaire à toute procréation, car :
      – des femmes nombreuses ont été fécondés sans avoir d’orgasme,
      – l’orgasme n’est pas obligatoirement le signe de plaisir, en particulier en cas de viol et c’est valable pour les deux sexes.

      Pour la fécondation en cas de viol c’est une circonstance aggravante (ou ca devrait l’etre), puisque ca veut dire qu’en plus d’être violeur, l’agresseur est un empoisonneur par MST qui ajoute une grossesse forcée à ses autres crimes.

      Que l’orgasme des femmes ai un rapport avec leur capacité à être fécondée ou pas, les clichés que tu dénoncent peuvent être défaits. Je sais pas trop ce que ca changerait d’apprendre que les orgasmes féminins favorisent la fécondation ou pas. Merci @sinehebdo pour ton commentaire il m’a permis de ranger un peu mes idées et de porter mon attention sur le lien de @reka :)

    • La croyance historique selon laquelle la cyprine est un élément fécondant aussi nécessaire que le sperme avait pour avantage que le plaisir féminin était requis dans la relation et j’ai souvent entendu dire que ça avait valorisé les femmes et leur désir (sans mention de la question du viol).

    • @odilon J’ai pas vu que l’étude disait que les orgasmes disparaissent lors de la fin de la période de fécondité des femmes. Dire qu’il y a un lien ca veux pas dire que les deux sont nécessaires à l’un et à l’autre.

      @antonin1 j’ai vu aussi que c’était valorisé mais ce que je voulais dire c’est que même si c’etait pas valorisant pour les femmes je trouverait problématique de nier les faits au prétexte que ca ne nous conviens pas idéologiquement. C’est pas forcement le cas ici, ca me fait surtout pensé au discours trans.

      @sinehebdo Pour l’étude j’ai été voire un peu et j’ai pas trouvé sur combien de femmes à été faite l’expérience. Il y est plutot question d’histoire de la vision masculine des orgasmes féminins qu’autre chose.

    • D’un point de vue purement scientifique, @mad_meg , tu as parfaitement raison, ça n’est pas parce que ce n’est pas indispensable que ça ne joue pas un rôle.

      D’autre part, ça n’est pas si étonnant que le contexte psychologique joue un rôle aussi, et que ce rôle soit difficile à évaluer scientifiquement. En ce sens, cette théorie sert aussi à culpabiliser les femmes qui « n’arrivent pas à tomber enceinte » et qui seraient « frigides »...

      Après, ma méfiance s’est réveillée parce que 1) ça rappelait cette vieille théorie sexiste ; 2) ça venait d’un homme, juste au moment où l’étude du clitoris redevient à la mode grâce à des femmes...

    • En ce sens, cette théorie sert aussi à culpabiliser les femmes qui « n’arrivent pas à tomber enceinte » et qui seraient « frigides »...

      En effet, j’avais oublié ce stéréotype de mauvaises langues. Ca me surprend qu’on s’en serve pour culpabiliser les femmes et pas les hommes. La logique de ces stéréotype c’est de tenir le groupe dominé par la culpabilité. Les faits sur lesquels sont forgé cette culpabilisation ne sont qu’un prétexte.

      Pour ce que tu dit en 1) et 2) je suis tout à fait d’accord, je voulais complété avec d’autres hypothèses car j’écoute beaucoup de contenu sur l’esprit critique depuis un moment et ca commence à faire son chemin dans ma petite tête.

  • 5G : « Les États-Unis ont peur de perdre leur prééminence technologique »
    https://usbeketrica.com/article/5g-les-etats-unis-ont-peur-de-perdre-leur-preeminence-technologique

    Objet d’une rivalité exacerbée entre les États-Unis et la Chine depuis plusieurs mois, la technologie 5G se retrouve au cœur d’enjeux géopolitiques majeurs et parfois complexes à décrypter. À l’occasion des Assises de la Sécurité, rendez-vous annuel des experts de la cybersécurité qui s’est tenu du 9 au 12 octobre à Monaco, nous avons tenté de faire le point sur le sujet. « Les ennemis de mes ennemis sont mes amis. » Et si le célèbre adage était en passe de devenir une réalité stratégique pour les États-Unis (...)

    #Alcatel-Lucent #Bouygues #Cisco #Huawei #Nokia_Siemens #Orange #Sony #Verizon #backdoor #solutionnisme #domination #concurrence #ANSSI #SFR_Vivendi #KT (...)

    ##5G

  • Secret Court Rules That the FBI’s “Backdoor Searches” of Americans Violated the Fourth Amendment
    https://www.eff.org/deeplinks/2019/10/secret-court-rules-fbis-backdoor-searches-americans-violated-fourth-amendment

    But the Court Misses the Larger Problem : Section 702’s Mass Surveillance is Inherently Unconstitutional EFF has long maintained that it is impossible to conduct mass surveillance and still protect the privacy and constitutional rights of innocent Americans, much less the human rights of innocent people around the world. This week, we were once again proven right. We learned new and disturbing information about the FBI’s repeated and unjustified searches of Americans’ information contained (...)

    #FBI #backdoor #sécuritaire #surveillance #EFF

  • The Open Letter from the Governments of US, UK, and Australia to Facebook is An All-Out Attack on Encryption
    https://www.eff.org/deeplinks/2019/10/open-letter-governments-us-uk-and-australia-facebook-all-out-attack-encryption

    Top law enforcement officials in the United States, United Kingdom, and Australia told Facebook today that they want backdoor access to all encrypted messages sent on all its platforms. In an open letter, these governments called on Mark Zuckerberg to stop Facebook’s plan to introduce end-to-end encryption on all of the company’s messaging products and instead promise that it will “enable law enforcement to obtain lawful access to content in a readable and usable format.” This is a staggering (...)

    #Facebook #cryptage #écoutes #surveillance #web #EFF #backdoor

  • US, UK and Australia urge Facebook to create backdoor access to encrypted messages
    https://www.theguardian.com/technology/2019/oct/03/facebook-surveillance-us-uk-australia-backdoor-encryption

    Facebook says it opposes calls for backdoors that would ‘undermine the privacy and security of people everywhere’ The United States, United Kingdom and Australia plan to pressure Facebook to create a backdoor into its encrypted messaging apps that would allow governments to access the content of private communications, according to an open letter from top government officials to Mark Zuckerberg obtained by the Guardian. The open letter, dated 4 October, is jointly signed by the UK home (...)

    #Facebook #cryptage #backdoor #écoutes #surveillance #web

    https://i.guim.co.uk/img/media/00f9426c3ed6e564ba93857381153cbea83ffedb/0_0_3500_2100/master/3500.jpg

    • « Des dizaines de milliers de personnes de tous âges et de tous horizons. » Le lendemain matin, cruelle déception, France Culture m’apprend que seules 7 000 personnes ont défilé aux Invalides devant la dépouille de l’ancien président.

      #lol #Jacques_Chirac

      Depuis des jours que les télés nous saoulent avec son amour de la Corona, c’est forcément bouleversant de voir le président mis en bière.

      Quel exploit… Démagogie, clientélisme et passe-droits : le portrait du plus populaire des présidents français ne sera pas mieux brossé que par ses adorateurs.

      « C’est vrai que l’héritage économique de Chirac président n’est pas très conséquent », persifle l’économiste de TF1. Mais le président en question n’y est pour rien : « Il a subi une longue cohabitation avec Lionel Jospin… » Maudits socialo-communistes. « Et puis il a difficilement navigué entre explosions sociales (les grèves de 1995, les émeutes de 2015) et contraintes financières. » Si le social « explose », la finance « contraint ».

      « En réalité, c’est à Matignon que Chirac a marqué l’économie entre 1986 et 1988. Libération totale des prix pour favoriser le consommateur grâce à la concurrence. » Ah oui, cette fameuse concurrence qui, récemment, a vertigineusement fait chuter les prix de l’électricité. « Jusqu’alors, c’était l’Etat qui fixait le prix d’un café. » Souvenez-vous : sitôt son tarif libéré, le prix d’un café chutait de moitié.

      « Modernisation du marché du travail avec le développement du temps partiel… » Quoi de plus moderne que le temps partiel ? Sans parler des facilités accordées aux employeurs pour licencier et aux propriétaires pour augmenter les loyers, comme le rappelle l’historienne Ludivine Bantigny. « … Privatisation de soixante-cinq entreprises dans l’industrie et dans la banque… » Et dans le secteur de l’audiovisuel : Bouygues achète TF1 sous couvert de « mieux-disant culturel ». « … Baisse des impôts pour tous… » Sauf pour les plus modestes, exonérés de l’impôt sur le revenu. « … Et suppression de l’impôt sur les grandes fortunes. » Déjà ! Chirac avait trente ans d’avance.

      « Je voudrais qu’on réécoute les mots de Jacques Chirac en 2007 quand il quitte l’Elysée », propose la présentatrice. Extrait : « Ne composez jamais avec l’extrémisme, le racisme, l’antisémitisme ou le rejet de l’autre. Dans notre histoire, l’extrémisme a déjà failli nous conduire à l’abîme. C’est un poison. »

      #le_bruit_et_l'odeur, quoi
      So #80s ! #libéralisme #backlash_libéral
      J’ai beaucoup d’empathie pour ce monsieur qui s’oblige à regarder la télévision et voir toutes ces merdes...

    • Jacques Chirac, avec Bill Clinton, porte une lourde responsabilité dans le massacre de 8000 civils musulmans par les Serbes en Bosnie en 1995 :

      À la fin du mois de mai 1995, six semaines avant l’assaut sur Srebrenica, Bill Clinton et Jacques Chirac, respectivement présidents des États-Unis et de la France, ainsi que le
      Premier ministre britannique John Major se mettent d’accord pour suspendre les frappes aériennes de l’Otan contre les force serbes. Une décision majeure qu’ils ne transmettent pas aux autorités néerlandaises, et qui s’avère contraire à l’engagement qu’ils avaient pris de répliquer en cas d’attaque.

      « Le commandant néerlandais des forces de maintien de la paix à Srebrenica avait demandé une aide aérienne rapprochée à neuf reprises et on me l’avait par ailleurs promise. Mais rien ne s’est passé avant qu’il ne soit trop tard », confie à France 24 Joris Voorhoeve, ministre néerlandais de la Défense de l’époque. « J’ai découvert que derrière cette promesse, il y avait cet accord passé entre le Royaume-Uni, la France et les États-Unis de ne plus déclencher de frappes aériennes… Les trois alliés auraient dû discuter de cette décision avec les autorités des Pays-Bas. Nous avons été tenus dans l’ignorance », poursuit-il.

      C’est grâce à la déclassification de documents américains, il y a deux ans, que Voorhoeve peut aujourd’hui être aussi affirmatif. Dans ces notes, issues d’une réunion du 18 mai 1995 qui a réuni les principaux décideurs de l’administration Clinton, il est écrit : "L’administration a décidé de suspendre « discrètement » l’usage de frappes aériennes contre les Serbes dans un avenir proche, dans la mesure où les forces de maintien de la paix de l’ONU ont été trop exposées à la riposte serbe. Cette décision a reçu le soutien de Chirac et Major (comme ils en ont tous deux informé le président Clinton la veille)".

      Cette « vulnérabilité » des forces de l’ONU évoquée dans la note fait référence à la capture, quelques jours auparavant, de vingt-et-un casques bleus français et de treize observateurs militaires de l’ONU par les Serbes de Bosnie. Les otages avaient été déplacés et utilisés comme boucliers humains sur des sites stratégiques, afin de contraindre l’Otan à cesser ses frappes aériennes.

      https://www.france24.com/fr/20150710-nouveaux-documents-accusation-occidentaux-massacre-srebrenica-gue

      #Jacques-Chirac #Bosnie #Serbie #Epuration-ethnique

  • The New Patriarchy : How Trans Radicalism Hurts Women, Children—and Trans People Themselves - Quillette
    https://quillette.com/2018/12/04/the-new-patriarchy-how-trans-radicalism-hurts-women-children-and-trans-pe

    Important article que j’attire à l’attention de @tradfem. Et dont l’autrice Helen Joyce parle avec respect des femmes trans, ce qui ajoute à sa crédibilité. Il est question de #transidentité, de #détransition, d’un activisme misogyne orienté vers la définition de la #non-mixité aux dépens des femmes cis alors que les violences transphobes viennent d’ailleurs que des féministes radicales. Bref : #backlash post-moderne ?

    A simple declaration—“gender self-identification”—is all it takes to override biology.

    One consequence is a huge increase in the number of people who say they do not identify with their natal sex. In Britain, for example, since the GRA came into force, just 5,000 people have used its provisions. Now the government reckons that approximately 1% of the population is transgender—around 650,000 people.

    Another consequence relates to the question of who is permitted to use single-sex facilities. What Americans call the “bathroom wars”—between liberals, who have embraced gender self-ID, and conservatives, who have largely resisted it—in fact goes far beyond public toilets. Changing rooms, school residential trips, rape and domestic-violence refuges, and prisons are going self-ID. So are electoral shortlists and even sporting competitions.

    Redefining what it means to be a man or woman redefines what it means to be gay. Depending on how they identify, people with male bodies who prefer female sexual partners may regard themselves as either heterosexual men or lesbian women. It also affects women’s political activism, since defining womanhood as based on a feeling rather than anatomy is incompatible with the feminist position that women are oppressed because they are physically weaker than men and bear the entire burden of reproduction. And it affects education: Many schools now tell children that being a boy or girl is not a matter of what it says on their birth certificates, but what they feel like. Since that is a circular definition, lessons quickly degenerate into endorsing sex-stereotypes: If you like trains and trucks, maybe you’re a boy. If you like pink chiffon, a girl.

    This essay will trace the evolution of the notion of gender identity and how it has supplanted biological sex in law and practice. It will examine the consequences for four groups in particular: children, women, gays and lesbians, and trans people themselves.

    By the 1960s, male-to-female “sex changes” were available in many countries, including the United States. Surgeons generally required would-be patients to live as a member of the opposite sex for some time, and sought to screen out anyone likely to change their mind, or who was depressed, or psychotic, or had perverse reasons to transition—for example a man’s voyeuristic desire to gain access to women’s spaces or a pedophile’s to gain access to children.

    Some specialists thought the desire to transition had external causes, such as childhood abuse, which might lead someone to reject the body that had been violated. Others posited internal causes, such as a disorder of body image akin to anorexia, or autogynephilia, a paraphilia by which a heterosexual man finds the idea of himself as a woman erotic and seeks to give flesh to that notion.

    But alongside these varied theories ran two lines of thinking that originated in America in the 1950s and fused into a single, dominant narrative half a century later.

    By twists and turns, a dominant theory about cross-sex identities had emerged. It held that humans come equipped with an innate, gendered sense of who they are—not just those who wished to transition from one sex to another, but also “cis” people (those content with their natal sex) and people who are non-binary, genderqueer or dozens of similar terms. In 2007, Julia Serano, a trans woman (natal male), called this sense “subconscious sex”: a “profound, inexplicable, intrinsic self-knowing”—much like a spirit. Since then, in a borrowing of Stoller’s term, it has come to be known as “gender identity.”

    Though entirely at odds with the way most people live their lives and regard the society around them, this esoteric concept caught on—in part because it aligned with ideological trends on campus, and in part because those who disagreed with it didn’t see it as anything except harmless theorizing. “If the entire faculty believes something, and you never hear anyone discussing an alternative point of view, you come away believing it too,” says Michael Biggs of Oxford University, who studies social movements.

    Everything trans people had sought for decades, such as better treatment, more research into gender dysphoria and greater protection from harassment and discrimination, became absorbed into a single demand: instant, unfettered gender self-identification. The demand bears a superficial resemblance to a civil-rights movement, says Chetan Bhatt, a sociologist at the London School of Economics. But unlike grass-roots human-rights movements, its development has been top-down: It originated in elite institutions, including governments, universities, gender clinics and large charities, rather than community-based groups.

    The movement has been shockingly successful. In many American states, access to designated single-sex facilities is now governed by self-ID. New Zealand is planning to allow people to change the sex on their birth certificates by making a statutory declaration; some Australian states are considering removing sex from birth certificates altogether. In Britain, all the main political parties support gender self-ID.

    GIDS may prescribe drugs to delay puberty from around age 12, in order to give children time to reconsider without puberty changing their bodies irreversibly. It will not prescribe cross-sex hormones until age 16, or offer surgery until age 18.

    In America, by contrast, an increasing number of clinics take a “gender-affirmative” approach, quickly acquiescing to a child’s professed cross-sex identity. Therapists at UCSF’s Child and Adolescent Gender Centre in San Francisco have supported social transition (change of name, pronouns and clothing) for children as young as three.

    Privately, some experienced clinicians admit they are worried. One says she hears of people leaving the field more often than she used to, and sometimes fears that she is doing more harm than good. She thinks the wave of transitioning teenagers may be followed in a decade or two by another of “de-transitioners” reverting to their natal sex. Their bodies will have been irreversibly marked by cross-sex hormones and perhaps surgery. Some may sue, arguing that the adults around them should have known they could not fully comprehend what they were consenting to.

    Those who missed puberty in their own sex will probably be sterile—indeed, sexually functionless.

    Bish, a British website aimed at teenagers, encourages them to work out their “gender identities” by placing themselves on several “gender spectrums” with words like rational, tough, active and independent under “looks masculine,” and emotional, soft, passive and sharer under “looks feminine.”

    The stereotyping has even made it as far as materials intended for adults. The British Association for Counselling Practitioners, which licenses marriage counsellors and so on, recently produced a guide to “Gender, Sexual and Relationship Diversity” for its members. It defines a woman thus: “It is important not to assume…that being a woman necessarily involves being able to bear children, or having XX sex chromosomes, or breasts. Being a woman in a British cultural context often means adhering to social norms of femininity, such as being nurturing, caring, social, emotional, vulnerable, and concerned with appearance.”

    Eileen Fairweather (...) recalls “anguished, earnest” discussions with feminist friends about what they should write about it. “I did draft something, arguing that the existing age of consent was not ‘patriarchal’, but protected children,” she says. “But I never even dared show it to anyone.” No-one back then realized the extent and brutality of child-abuse. And the pedophile movement had so thoroughly hijacked the gay movement that, if you said you were against “child sexual liberation”—as, outrageously, they put it—you were branded “anti-gay.” She says she sees “the same intimidation and paralysis of intelligence” with the transgender debate, with people terrified to express legitimate concerns about infiltration and safeguarding.

    Far more women will be affected by the trend towards self-ID for single-sex spaces. For public toilets, gym changing rooms, women-only swimming sessions and the like, women who do not want to disrobe in mixed company may decide to opt out. Some have a strong preference for privacy; others have religious reasons. Rosa Freedman, a human-rights lawyer and Orthodox Jew, points out that her beliefs, and those of many Muslim women, mean she cannot use such spaces if the sexes mix.

    Others are fearful for their safety. Though no reasonable person thinks most trans women (or men for that matter) are violent or rapists, most violent crimes are committed by males. There is no evidence that simply identifying as a woman means a male should be regarded as lower-risk. Women therefore have reason to be wary of biological males, including trans women, in situations where they are vulnerable. Many women also worry that predatory men will profess to identify as women in order to gain access to spaces where women are exposed.

    Earlier this year Karen White, a self-identified trans woman with a record of sexual offences against women, was placed in a women’s prison in Britain—and promptly assaulted several other prisoners. In October, White was given a life sentence for these assaults and two previous rapes. The prosecution argued that White had used a “transgender persona” to gain access to vulnerable women to abuse.

    Most British rape-crisis centres and domestic-violence refuges admit self-identified trans women, even though the Equality Act of 2010 permits them to restrict their services to biological females. According to someone who has worked in the women’s sector for more than 20 years, those running such services sometimes truly believe that is reasonable. But far more have gone self-ID because they fear becoming targets of trans-activist campaigns and losing funding.

    Without single-sex services, vulnerable women will suffer, says Judith Green. In the 1980s, as a teenager, she suffered repeated sexual abuse, and eventually received help from a survivors’ group in Brighton that arranged self-help sessions and therapy. Participants had been traumatised at men’s hands and their recovery required them to rebuild trust, she says. For her, and many other women, that would have been impossible in a mixed-sex group, no matter how well-meaning or sympathetic the males.

    Since it is impossible to tell why someone might wish to use facilities designated for the opposite sex, such cases may mean service-providers in places where self-ID is mandatory end up designating all facilities mixed-sex. That would be a bad outcome for women. Figures gathered by the Times, a British newspaper, under freedom-of-information laws found that the minority of changing-rooms in sports centres that are mixed-sex were the site of 90% of reported sexual assaults in changing-rooms of all kinds.

    https://www.thetimes.co.uk/article/unisex-changing-rooms-put-women-in-danger-8lwbp8kgk

    JY, who uses a man’s name and whose profile picture is clearly male, asked if Ms Poyer did Brazilians (removal of pubic hair). “Not for men, sorry,” she replied. “I’m a woman, I transitioned last year,” JY replied. JY then made a complaint to British Columbia’s human-rights tribunal, alleging discrimination on the grounds of gender identity, seeking an apology and damages of C$2,500. (The tribunal has asked that JY be referred to only by those initials, rather than the full name, as would be usual for cases it hears.)

    The Justice Centre for Constitutional Freedoms, a Canadian non-profit libertarian group, offered to represent Ms. Poyer. It prepared two defences: that waxing male genitalia requires different training and equipment, which she does not possess, and that, as a woman, she, too, has protected rights, namely to privacy and safety.

    “This is a philosophy that agrees with the drunks on the Tube that I’m not a ‘real woman,’ ” says a young lesbian in London who gets her hair cut by a barber and wears suits from a men’s tailor. “We used to fight to smash open the pink and blue boxes of gender,” says a veteran of the fight to decriminalize homosexual relations. “Now they’re telling kids that if they don’t fit into one of those boxes, they must belong in the other one.” Both are among the growing number who think the doctrine of gender self-ID is a retrograde philosophy that relies on obsolete gender stereotypes and harms gay people.

    Some gay people think that organizations set up to fight for gay rights made a mistake in throwing their weight behind trans activism. In an open letter in the Times in October, some prominent gays and lesbians accuse Stonewall, Britain’s biggest LGBT charity, of “uncritically adopting a form of transgender politics which undermines…the concept of homosexuality itself.”

    https://www.ipetitions.com/petition/dear-stonewall-please-reconsider-your-approach

    Get the L Out, a small group of lesbians who insist that opposite-sex-attracted males cannot be lesbians whatever their gender identity, forced its way to the front of the Pride march in London this year, with banners reading “Transactivism erases lesbians” and “lesbian equals female homosexual.” Ms. Hunt called the group “transphobic” and said it was spreading “myths and lies.”

    Whether people are attracted to sexes or gender identities is an empirical question. A study published in the Journal of Personal and Social Relationships in the Spring suggests it is usually the former (though the authors have a different interpretation, namely endemic transphobia).

    https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0265407518779139

    Riley J. Dennis, a trans woman, attributes “preferences for women with vaginas over women with penises” to “cis-sexism”—anti-trans prejudice. “Look, it’s not like I require the women I date to be cool with having my dick inside them,” writes another trans woman, Avery Edison. “But being shut off from the very idea of it, not even considering that having my penis inside you is different from having a man’s penis inside you? That hurts.”

    But according to Charlie Montague, a young lesbian in Dunedin, New Zealand, both online dating sites and real-world meet-ups for lesbians now contain a fair share of males who have been through no sort of physical transition but describe themselves as lesbians. Some are predatory men who fantasize about sex with lesbians, she says; others genuinely regard themselves as same-sex attracted women. She and a few other “female lesbians” have set up a group, the Lesbian Rights Alliance Aotearoa. They have faced a barrage of abuse, both on- and offline. “When we say ‘no means no’, they regard that as transphobic,” she says. “They don’t like lesbians asserting firm boundaries.”

    The main social-media platforms are making it very hard for women to discuss these issues. Meghan Murphy, a Canadian feminist who runs a website, Feminist Current, has been kicked off Twitter for “hateful conduct”—that is, tweeting that “Men aren’t women” and “How are transwomen not men? What is the difference between a man and a transwoman?” Twitter also temporarily locked various women’s accounts for, inter alia, quoting remarks made by British parliamentarians in the debate over the Gender Recognition Act of 2004; for stating the British definition of rape (which can be committed only by a male, since it involves penetration by a penis); and for referring to JY of Brazilian-waxing fame as “he.” It even locked a trans woman’s account for self-describing as “male.”

    Women seeking to organize in person are being silenced, too. (...) WPUK has scheduled nearly 20 meetings around Britain to date, every one of them disrupted. Some venues cancelled bookings after trans activists claimed it was a far-right hate group.

    In Canada, even complaining can get a woman into trouble. In July, Kristi Hanna, a former resident at Palmerston House, a women’s shelter in Ontario, left after being assigned a transgender room-mate, who stomped around in combat boots, had facial and chest hair, and talked about a pregnant fiancée. All the residents found the situation intimidating, she says, and after two sleepless nights she complained and was told to “deal with it or leave.” But when she phoned Ontario’s human-rights legal helpline, she referred to the individual as a “man,” at which point the adviser said that her words and behaviour were potentially discriminatory and ended the call.

    “I can’t think of any genuine human-rights activism that demands attacks on the rights and protections of other civil-society groups, or advocates hateful language against them,” says Professor Bhatt. Trans activism is also unusual in that it gives men a chance to claim they are oppressed compared with women, and plenty of opportunity to tell women to shut up, says Ms. Gerlich. “It’s a postmodern patriarchal backlash.”

    The code of omertà extends to academia. After lobbying by trans activists, Brown University in Rhode Island withdrew a press release about Prof. Littman’s paper on ROGD, citing concerns that it might be used to “discredit efforts to support transgender youth and invalidate the perspectives of members of the transgender community.” Last year, Bath Spa University, in southwest England, rejected a proposal by James Caspian, a psychotherapist who specializes in transgender clients, to write a thesis on de-transitioning, explaining that the research might be criticised on social media and it would be “better not to offend people.” Kathleen Stock, a philosopher at Sussex University, wrote a Medium post in May about the lack of discussion of gender self-ID within academic philosophy. Trans-activists called for her to be sacked—and she received dozens of supportive emails from other academics, most saying they dared not speak out publicly.

    #censure #liberté_académique pour @cdb_77

    And the feisty British tabloid press has not shied away from covering rapists self-identifying themselves into women’s jails, boys allowed into Girlguiding and the like. The Daily Mail fought an injunction to be able to report on Jess Bradley, a trans woman suspended in July from the post of trans-rights officer at the National Union of Students because of allegations that she ran a blog named Exhibitionizm, where she posted pictures of her exposed penis, taken in public places and in her office.

    https://www.dailymail.co.uk/news/article-6003331/Britains-official-transgender-student-officer-suspended.html

    The singular focus on gender self-ID, along with the shutting down of academic work on trans issues, harms not only women, but trans people. Although trans activists’ ire is focused on women who object to self-ID, it is overwhelmingly men who commit violence against trans people, a problem that by comparison is ignored. And other causes that are important to trans people, such as more research on the causes and treatment of gender dysphoria and its links with other mental-health issues, not to mention the long-term effects of puberty blockers and cross-sex hormones, have become taboo.

    Overall, the push for gender self-ID does more harm than good to the interests of gender-dysphoric people whose main concern is to be accepted by members of the sex they wish they had been born into. And as we see more cases of people claiming transgender status in bad faith, we may see a backlash.

    • Who Are the Rich, White Men Institutionalizing Transgender Ideology?
      https://thefederalist.com/2018/02/20/rich-white-men-institutionalizing-transgender-ideology

      As an environmental activist who was deplatformed from a speaking venue by transactivists, in 2013 I developed curiosity about the power of this group to force this development. A year later, when Time magazine announced a transgender tipping point on its cover, I had already begun to examine the money behind the transgender project.

      I have watched as all-women’s safe spaces, universities, and sports opened their doors to any man who chose to identify as a woman. Whereas men who identify as transwomen are at the forefront of this project, women who identify as transmen seem silent and invisible. I was astonished that such a huge cultural change as the opening of sex-protected spaces was happening at such a meteoric pace and without consideration for women and girls’ safety, deliberation, or public debate.

    • https://twitter.com/LaraAdamsMille1/status/1169370302880669698

      A very incomplete list of wealthy, socially powerful men who now identify as women (and thus have a strong interest in keeping the transgender snowball growing):

      Theresa Sparks, 70, is the Executive Director of the San Francisco Human Rights Commission, the former president of the San Francisco Police Commission, & the former CEO of Good Vibrations (prominent sex shop). Pre-trans: Navy career, engineer, & private waste mgmt patent holder.

      Marci Bowers, 61, is one of the wealthiest working surgeons today, having performed over 3300 gender surgeries (at more than $17k a pop). Pre-trans: Navy helicopter pilot, medical school, Navy surgeon, private practice, wife, 3 kids. Has done a lot of TV and print stories.

      Jennifer Pritzker, GOP billionaire Hyatt hotel & industrial firm heir, founder/CEO private wealth management firm. One of the largest single donors to trans causes. Pre-trans: Army ’74-’79 82nd airborne sargeant, ’79, commissioned officer, Army reserve, 3 children by 2 ex-wives.

      Martine Rothblatt, 65, lawyer, entrepreneur, chairman and CEO of United Therapeutics. Net worth: $390 million. Pre-trans: UCLA law and MBA degrees, NASA, created Sirius Satellite Radio, ceo of Geostar, multiple satellite communication projects, wife, four kids.

      Caitlyn Jenner, 69, reality TV star, spokesmodel for H&M sports, Trump supporter. Net worth: $100 million. Pre-trans: college football player, Olympic decathlete, entrepreneur, auto racer, tv actor, celebrity endorser, 6 kids by 3 wives.

      Martine Rothblatt, 65, lawyer, entrepreneur, chairman and CEO of United Therapeutics. Net worth: $390 million. Pre-trans: UCLA law and MBA degrees, NASA, created Sirius Satellite Radio, ceo of Geostar, multiple satellite communication projects, wife, four kids.

      Lynn Conway, 81, computer scientist, inventor, trans activist. Pre-trans: Educated at MIT, Columbia, in engineering and applied science, recruited by IBM, wife, two kids. Holds five patents, many honors and awards, extensive involvement/investment in early computing.

      Les données sont intéressantes (des hommes de droite très conformistes ou réacs) et les hypothèses également mais le ton est assez dégueulasse, comme si toutes les femmes trans étaient anti-féministes, ce qui est loin d’être le cas.

      J’ai parlé de ça autour de moi et certaines personnes risquent l’hypothèse que ces femmes trans ont été des mecs parfaits (armée, hétérosexualité, misogynie ou conservatisme) pour compenser une identité féminine pas assumée. Cette autrice pense que ces personnes sont véritablement des misogynes qui ont entamé des transitions par #auto-gynophilie, mues par un désir pour les femmes et pour la femme en elles... En tout cas ce ne sont pas des camarades.

      https://twitter.com/LaraAdamsMille1/status/1169566532810104837

  • On the Irish border lanes of Fermanagh, the bad old days are returning | UK news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/uk-news/2019/aug/24/fermanagh-irish-border-lanes-bad-old-days-returning-no-deal-brexit-bomb

    Boris Johnson vowed to preserve peace in Northern Ireland during diplomatic forays to Germany and France last week, saying “under no circumstances” would the UK put checks and controls on the border.

    The prime minister’s reassurance did not reach the narrow lanes and hedgerows of County Fermanagh. Here it felt like the bad old days had already returned.

    A helicopter and surveillance aircraft criss-crossed grey skies over the village of Newtownbutler, while in the fields below police and soldiers fanned out in the grim, familiar choreography of securing a bomb scene.

    #irlande_du_nord

  • Féminismes adjectivés : TOUCHE PAS A MON PATRIARCAT ? – Révolution Féministe
    https://revolutionfeministe.wordpress.com/2019/06/09/feminismes-adjectives-touche-pas-a-mon-patriarcat

    DISCOURS ANTI-VICTIMAIRE

    Le discours anti-victimaire, central dans l’arsenal rhétorique masculiniste–les femmes exagèrent ou imaginent de toutes pièces les discriminations et violences qu’elles subissent, elles se complaisent dans le statut de victime—est repris largement par des féminismes adjectivés. Natasha Polony, proche du féminisme intégral, tranche : « les femmes sont-elles des victimes ? La réponse est non, mais il y a eu des problèmes spécifiques qui concernaient les femmes » (8). Notez l’emploi du passé : il y a eu des problèmes, mais il n’y en a plus, circulez, il n’y a rien à voir. Bell hooks insiste sur le fait que cette victimisation est surestimée, et que les femmes aussi sont violentes (9). Et le discours libfem typique, venant souvent de femmes de la classe moyenne qui ont réussi professionnellement et se voient de ce fait comme des winners, est « pourquoi toujours nous présenter comme des victimes, nous valons mieux que ça ».

    D’abord, ce qu’un tel énoncé implique, c’est que le fait d’être victime de violences, en particulier de violences sexuelles, est honteux : dans cette approche imprégnée de social-darwinisme, la victime est un loser, quelqu’un qui, par sa faiblesse ou sa stupidité, s’attire lui-même problèmes et agressions. Evidemment, cette réaction du « blame the victim » ne vise que les victimes d’agressions masculines : personne n’aurait l’idée de trouver honteux d’être victime de tsunami ou de braquage, personne n’aurait l’idée d’accuser une telle victime d’être responsable de ce qui lui arrive. Dans ce refus des féministes libérales d’accepter le « statut » de victime, il y a bien sûr un refus de l’humiliation sociale que cela représente—mais il y a aussi l’internalisation de la notion patriarcale que l’homme agresseur, en proie à des pulsions incontrôlables, n’est pas responsable de l’agression, et que la sexualité masculine étant naturellement et inévitablement violente et prédatrice, c’est aux femmes de s’en protéger et qu’il leur revient donc de choisir d’être ou de ne pas être violées. D’où les conseils donnés aux femmes pour éviter le viol. Mais les femmes n’ont pas le choix d’être ou de ne pas être violées, la décision ne dépend pas d’elles, c’est le violeur qui a le choix de violer ou de ne pas violer. On note ici que le féminisme libéral—et le néo-libéralisme en général—mettent l’accent sur les choix individuels—mais en fait c’est uniquement sur les choix individuels des dominé-es qu’est dirigé le projecteur. Les choix individuels des dominants—plus libres que ceux des dominé-es par définition—eux, sont laissés dans l’ombre.

    S’il n’y a pas de victimes, il n’y a pas d’agresseurs : en niant la réalité de la violence masculine, en affirmant qu’il dépend des femmes de ne pas être agressées, la critique libfem du « féminisme victimaire » les empêche d’identifier les hommes comme dangereux pour elles et renforce ainsi la contrainte sociale à l’hétérosexualité qu’elles subissent.

    #victimes #féminisme #backlash

  • Comment l’impératif écologique aliène les femmes | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/180714/ecologie-feminisme-alienation-charge-morale?amp

    L’écoféminisme tisse des liens entre l’oppression de la nature et celle des femmes, toutes deux exploitées et soumises par le patriarcat et le capitalisme. Cette double éthique revêt plusieurs formes à travers le monde : mouvement des femmes semencières dans le Sud, antinucléaires dans le Nord, spiritualistes, matérialistes, antispécistes…

    Concrètement, l’écoféminisme milite pour la réhabilitation de la place des femmes dans la société, la réappropriation de leur corps, de leur travail et la préservation de la nature. En 1992, la troisième Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement organisée à Rio de Janeiro adopte un texte dont voici le principe n°20 : « Les femmes ont un rôle vital dans la gestion de l’environnement et le développement. Leur pleine participation est donc essentielle à la réalisation d’un développement durable. »

    Dans les pays en développement, ce sont les femmes qui subissent de plein fouet les conséquences du changement climatique. En cas de catastrophe naturelle, « les décès chez les femmes sont jusqu’à quatorze fois plus élevés », relève Médiaterre.

    D’après le Programme des Nations unies pour l’environnement, parmi les 200.000 mort·e·s du tsunami de 2004 dans l’océan indien, 80% des victimes en Indonésie étaient des femmes, 73% en Inde et 65% au Sri Lanka. Tandis que les hommes se trouvaient en ville pour travailler, les femmes, elles, étaient restées en zone rurale « pour s’occuper de leur famille ou gagner leur vie, souvent en déchargeant les bateaux de pêche ». Des femmes dont « peu savaient nager ou pouvaient grimper aux arbres pour échapper à la montée des eaux ».

  • Idling LNG Tankers Hint at Increasing Appeal of Floating Storage – gCaptain
    https://gcaptain.com/idling-lng-tankers-hint-at-increasing-appeal-of-floating-storage

    Liquefied natural gas tankers are taking longer-than-usual journeys to deliver cargoes and spending more time idling at sea in a sign some traders are starting to use vessels for storage.
    […]
    It is saying one thing for sure: people are not too worried about shipping length,” said Jean-Christian Heintz, head of LNG broking at SCB Brokers SA in Nyon, Switzerland. “Whether they are waiting for a logistical or trading or pricing issue they do not worry about the time they spend at sea, meaning that there is no hurry in going back and loading the next cargo.

    #stockage_en_mer de #GNL, pourtant nettement plus onéreux du fait du coût énergétique du maintien du gaz à l’état liquide…

    et aussi le charme des termes techniques de la spéculation sur les #futures : #contango vs #backwardation