• Chris Marker
    http://constantvzw.org/site/Chris-Marker,2883.html

    “Silent Movie”, video installation by Chris Marker Selected Memories, film, video, cd-rom and videolibrary Sans Soleil, Chris Marker “Curieusement, ce n’est pas le passé immédiat qui nous propose des modèles de ce que pourrait être la navigation informatique sur le thème de la mémoire. Il est trop dominé par l’arrogance du récit classique et le positivisme de la biologie. “L’Art de la Mémoire” est en revanche une très ancienne discipline, tombée dans l’oubli à mesure que le divorce entre physiologie et (...)

    #Back_to_the_future

    http://constantvzw.org/site/IMG/pdf/chris_marker_constant_1997.pdf

  • U.S. Cyberweapons, Used Against Iran and North Korea, Are a Disappointment Against ISIS
    https://www.nytimes.com/2017/06/12/world/middleeast/isis-cyber.html

    The shortcomings of Glowing Symphony illustrated the challenges confronting the government as it seeks to cripple the Islamic State in cyberspace.

    The disruptions often require fighters to move to less secure communications, making them more vulnerable. Yet because the Islamic State fighters are so mobile, and their equipment relatively commonplace, reconstituting communications and putting material up on new servers are not difficult. Some of it has been encrypted and stored in the cloud, according to intelligence officials, meaning it can be downloaded in a new place.

    “There were folks working hard on this stuff, and there were some accomplishments that had an impact, but there was no steady stream of jaw-dropping stuff coming forward as some expected,” said Mr. Geltzer, who now teaches law at Georgetown University Law Center. “There was no sort of shining cybertool.”

    The Obama administration’s frustration with the lack of success against the Islamic State was one factor in its effort to oust Adm. Michael S. Rogers, the director of the N.S.A. and the commander of Cyber Command, according to several former administration officials. They complained that the organizations were too focused on traditional espionage and highly sophisticated efforts to use networks to blow up or incapacitate adversary facilities, like those in Iran and North Korea.

    #cyberwar #resilience #backup

  • Grèce : Trois #femmes sous l’#austérité
    http://www.cadtm.org/Grece-Trois-femmes-sous-l

    « Les cafés, les bars et les restaurants sont les seuls endroits où vous pouvez trouver du boulot actuellement. Mais les annonces sont humiliantes », explique Piereta. Parfois, les employeurs/euses indiquent rechercher une employée « jeune et attirante ». « Si une femme n’est ni jeune ni attirante aux yeux de l’employeur, elle aura beaucoup de difficultés à trouver du travail dans ce domaine », déplore-t-elle.

    "Si une femme n’est ni jeune ni attirante aux yeux de l’employeur, elle aura beaucoup de difficultés à trouver du travail comme serveuse."

    Cela fait maintenant trois ans que Piereta travaille comme serveuse : « Il y a un modèle standard que les patron•nes suivent, ici. On nous promet 300 euros par mois pour cinq jours de travail par semaine. Et puis ces cinq jours se transforment rapidement en six. Et puis on commence à parler des difficultés financières de l’établissement et on réduit petit à petit ton salaire. Un jour, tu atteins tes limites et tu t’en vas. Ils trouvent une autre fille. C’est un cercle sans fin. »

    #exploitation

    • Pourtant, dans les sociétés occidentales, l’oppression raciale nait du fonctionnement même du mode de production capitaliste (et des institutions qui l’accompagnent). C’est pour cela qu’on parle de « racisme institutionnel » : le #racisme sert à justifier et légitimer le traitement inégal et discriminatoire dont sont victimes différents groupes de personnes. Les mentalités, les préjugés et les représentations racistes sont la conséquence d’un traitement discriminatoire, en même temps qu’ils favorisent la reproduction de ces discriminations.

      #discrimination #domination #capitalisme

    • Oui, c’est marrant quand on regarde en arrière, le chemin qu’on a parcouru depuis « SOS racisme ».
      Là, je viens de claquer (discrètement) la porte d’un groupe fort innocent de Facebook portant sur les vieilles devantures françaises. J’aime bien les vieilles boutiques défraichies, surtout les art déco.

      Là, je voulais juste partager le fait que l’enseigne du « négre joyeux » allait enfin être déboulonnée. Faut dire qu’en plus plus du nom, il y a une délicate fresque qui souligne le propos d’une manière sans équivoque : le bon vieux temps des colonies et de l’esclavage.
      Je me disais que si j’étais noir⋅e et que je devais passer tous les jours devant cette chose, ça me ferait probablement quelque chose. Peut-être que si nous étions dans une société qui a tordu le cou au racisme, peut-être que cela ne serait que le rappel de ce que la civilisation occidentale a de plus pouilleux. Mais il se trouve que nous sommes dans une société où être noir⋅e, c’est encore se bouffer du racisme à la louche chaque jour de son existence… et donc, juste non !

      De toute manière, c’est dans ce sens que le déboulonnage de cette enseigne a été décidé.
      Quand j’ai lu les réactions des autres membres (et plus particulièrement l’absence de réaction de ceux qui auraient pu, éventuellement, partager ma sensibilité), je me suis rendue compte, que globalement, nous avons régressé depuis « Touche pas à mon pote » et que je n’ai plus rien envie de partager avec cette pensée moisie du #mépris et de la #domination, même pas le partage de photos de vieux magasins…

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Au_N%C3%A8gre_joyeux

    • Le pire, dans cette anecdote, c’est l’absence de réaction comme s’il était devenu honteux de défendre des thèses anti-racistes. Ou est-ce que la lepenisation des esprits commence à porter ses fruits ? On aurait donc peur de défendre des idées progressistes ? D’être un « blanc complexé » ? Vaudrait-il mieux être un supprémaciste décomplexé ?

      A propos de l’enseigne « Au Nègre joyeux »

      À la demande du groupe communiste, le 26 septembre 2017, le conseil de Paris décide de décrocher l’enseigne. Après restauration, elle est destinée à être conservée au musée Carnavalet, dédié à l’histoire de Paris.

      source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Au_N%C3%A8gre_joyeux

      Et c’est ce que méritait cette enseigne non pour y être cachée mais pour mettre en lumière toute la charge historique qu’elle véhicule.

    • @sombre , à tes hypothèses, j’aimerais en ajouter une autre, plus optimiste : ce qu’on voit est peut-être ce que les anglophones appellent le backlash (le ressac en français ?), le retour de manivelle, l’écho, la réaction, la rançon du succès...

      C’est peut-être parce que, petit à petit, ces opinions anti-racistes sortent des cercles spécialisés et sont de plus en plus exposées au grand public (même mal), dans les grand médias, que forcément, ce grand public peu habitué à se voir attaqué là dessus, se défend, et se défend mal en puisant de vieux arguments moisis facile à contrer.

      Si je suis optimiste, je vois ça comme les derniers soubresauts desespérés de personnes acculées qui ne savent pas comment s’en sortir, avant d’ici quelque temps (encore quelques années ? une génération ?) qu’elles reconnaissent qu’elles avaient tort...

      Je vois beaucoup ça en ce moment, avec l’ #appropriation_culturelle par exemple, ou avec les questions ayant trait au #genre : il faut accepter que ces idées ne sont pas évidentes au premier abord et qu’elles vont créer de la réaction avant, peut-être, de finir par être comprises...

      #backlash

    • C’est peut-être parce que, petit à petit, ces opinions anti-racistes sortent des cercles spécialisés et sont de plus en plus exposées au grand public (même mal) ...

      Ces idées et les polémiques qu’elles font naître sont surtout instrumentalisées par les politiques qui eux sont relayés par des médias aux ordres, politiques eux mêmes accrédités par les lobbies économiques qui ont vampirisé les médias. Alors dans ce cas, si on ne s’instruit pas un minimum sur la question en dehors des discussions de comptoirs virtuels (ou pas), c’est sûr, la fabrique de l’opinion a de beaux jours devant elle.

  • « #Avortement, les femmes décident ! » Un droit explosif !
    http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/avortement-les-femmes-decident-un-droit-explosif/7400584

    Les politiques néo-libérales sont une #misère pour les #corps des #femmes et se tournent contre leur autonomie ! Elles s’attaquent de manière globale à leur autodétermination de leur capacité reproductive, surtout par la désagrégation de l’État social et la #privatisation des services de santé.

    Avoir un enfant est devenu un privilège pour les riches dans la Grèce des mémoranda. Des dilemmes impossibles sont imposés aux parents par les mesures d’#austérité inhumaines imposées comme nous le savons, par la Commission Européenne et ses alliés.

    Beaucoup de femmes surtout pauvres, jeunes, immigrées, réfugiées… des femmes, même sans enfants, qui souhaiteraient rester enceintes au moins pour une première fois sont réellement forcées d’arrêter leur grossesse pour des raisons purement économiques.

    Réduction spectaculaire des naissances, augmentation du nombre d’avortements, parfois dans des conditions très précaires et dangereuses, (bien que officiellement l’avortement est légal depuis 1986) contrôle prénatal inadéquat, augmentation des embryons morts… voilà les conséquences tragiques de ces politiques de coupes des dépenses pour la santé. En plus, le démantèlement du système public de santé, la fermeture d’hôpitaux, la réduction du personnel (surtout féminin), tout cela combiné aux privatisations de ces services désormais payants, en rendent l’accès très difficile.

    En Grande-Bretagne, un autre exemple pernicieux de l’austérité : Une nouvelle législation a été adoptée qui ne permet l’attribution des prestations (à partir de 2017) qu’aux familles à seulement deux enfants. S’il y a un 3ème enfant, la seule façon d’accéder aux prestations sera de démontrer que l’enfant est né à cause d’un viol de la mère. C’est atroce ! La mère doit signaler le viol, faire face à un tribunal et avoir la preuve du viol pour accéder aux prestations. Il s’agit essentiellement d’une loi qui pénalise les femmes pauvres qui ont plus de 2 enfants.

  • James Damore, Google, and the YouTube radicalization of angry white men
    https://www.theguardian.com/technology/2017/aug/13/james-damore-google-memo-youtube-white-men-radicalization
    Damore became an ‘alt-right’ hero after Google fired him over his views on women. Did Google-owned YouTube play a role in reinforcing those ideas?

    cf. https://seenthis.net/messages/621798#message621942

    #genre #internet #jamesdamore #googlegendergate #backlash

  • Sur les campus américains, la lutte contre les agressions sexuelles vire à la paranoïa | Slate.fr
    http://m.slate.fr/story/148629/campus-americains-lutte-agressions-sexuelles

    Une centaine de procès de ce genre ont été initiés ces dernières années. En 2016, un étudiant de l’université Washington and Lee en Virginie a obtenu des dommages et intérêts de la part de sa fac apres avoir ete expulsé pour agression sexuelle. Une fille l’avait accusé de viol, mais le contexte était très ambigü : elle avait de nouveau couché avec lui après l’agression présumée, et leurs communications électroniques étaient restées amicales. La personne en charge de l’enquête pour le campus avait récemment fait un exposé sur ce qu’on appelle le « gray rape » (« viol gris ») : le concept controversé selon lequel un rapport sexuel que l’on regrette après coup, dont on n’est pas bien sûr qu’on voulait tout à fait, peut être considéré comme un viol.

    • Cet article en fait des tonnes pour deux ou trois cas qui sont j’en suis sur tres bien défendus par le systheme judiciaire américain. Il y a des cas de fausses accusation, mais il a aussi le fait que les agresseur.euse.s nient presque toujours les faits, y compris face aux preuves. L’article ne donne aucune statistique pour voire si cette paranoïa est justifié. Y a t’il vraiment une augmentation des dénonciations d’agression sexuelle dans les facs et dans leur répression par les facs ? Du coup le texte donne des armes aux masculinistes, agresseur.euse.s sexuels et dominant.e.s en propageant la notion de « gray rape » ou en faisant croire qu’il y aurait une augmentation des fausses accusations.
      #backlash #instrumentalisation #culture_du_viol #viol #université

    • Tu as raison, l’article est très superficiel dans sa présentation des faits.

      Je trouve intéressante cette possibilité pour les établissements américains de sanctionner sans attendre. Cela donne l’impression d’inverser l’injustice. Mais injustice toujours.

      Mais comme tu le dis, peu de données ni d’études pour étayer la réflexion.

    • Je pense pas que le viol ou les agressions sexuelles puissent être tolere dans le règlement d’une école ou n’importe quelle institution. En cas de viol, vu que c’est un crime et non un délit il doit y avoir à mon avis un proces obligatoirement mais pour les délits ( agressions sexuelles, vols, agression physique, harcelement...) il me semble que les établissement prennent leurs dispositions depuis toujours. Le droit américain doit être different mais Ca m’étonnerait qu’il ne fasse pas de distinction entre délits et crimes.
      Si on t’accuse d’un délit à tord et que tu es viré de la fac pour Ca tu peu contesté la décision au tribunal (aux USA en France ça m’étonnerait) mais Ca veux pas dire que c’est un probleme généralisé d’injustice. Aussi va savoir combien de ces hommes qui sont reconnus accusés a tords par les institutions sont juste des agresseurs avec de bons avocats qui sont parvenus à renversé la situation a leur aventage. A part Ca je trouve tout de même tres bien que les hommes se soucient enfin un peu de commetre des agressions sexuelles et des viols. jusqu’ici c’était uniquement aux femmes de faire avec la peur du viol, la peur d’être violé et de restreindre leurs libertés. Là peut être que dans certaines facs aux USA les hommes commences a avoir peur de violer, peur de commetre des viols et des agressions sexuelles. C’est tres bien que cette nouvelle peur s’installe chez les hommes et s’efface chez les femmes, pourvu que ça continue dans ce sens et que les hommes apprennent a respecte les limites posé par les femmes.

      Le probleme avec ces cas de prétendues fausses accusations, c’est que au lieu de focalisé les hommes sur la nécessité pour eux d’apprendre à ne pas violer et a ne pas agressé, ce qu’ils sont loin de savoir et de vouloir savoir, ce genre d’anecdote leur permet de se victimisé, de detruire les avancées pour les femmes et de retablir la domination masculine.

    • Je partage totalement ton point de vue.

      Je me souviens d’un film où toute l’intrigue reposait sur une fausse accusation de viol par une gamine, prise au sérieux par tout le monde, l’accusé ayant sa vie gâchée pour quelques années, jusqu’au dénouement où la gamine revient sur ce qu’elle a dit. Mais il s’agissait bien d’une fausse accusation, le film nous le montre dès le début. Et il s’agissait donc bien d’une erreur judiciaire. A l’époque, j’étais jeune, et j’étais totalement choqué par l’injustice. Avec le recul, je suis tout autant choqué par ce film, mais par le choix d’en faire une histoire et d’en faire des tonnes, au point de nous faire accepter que pour éviter de telles injustices, il faut évidemment systématiquement s’assurer que la parole des femmes est vraie, au prix de souffrances démultipliées pour toutes celles qui ont effectivement été violées. Les deux injustices sont insupportables.

      La difficulté du viol n’est pas totalement spécifique en terme de jugement par l’institution. Il s’agit très souvent de juger parole contre parole, et pour avoir été contraint de vivre de tels jugements, l’injustice n’est vraiment pas évidente à éviter. Ou en tout cas, ce sentiment de n’être qu’une montagne de viande baladée et soupesée par l’institution judiciaire... est vraiment difficile à vivre.

    • Il est connu (et même l’article en parle un peu) que le fait que des textos amicaux soient échangés, et même que des relations sexuelles soient répétées par la suite, n’empêche pas que le premier rapport ait été un viol. Pourtant ici c’est presque systématiquement utilise pour discréditer la victime...

  • The Handmaid’s Tale, la #série #politique de l’année
    http://lvsl.fr/the-handmaids-tale-serie-politique-de-lannee

    L’épisode 7 « The Other Side » où l’on suit l’épopée de Luke en fuite vers le Canada est l’occasion d’aborder un autre thème d’actualité : celui des #réfugiés. L’épisode nous fait retracer tout le parcours d’un réfugié : les motifs du départ, l’inquiétude pour ses proches, les multiples dangers, les passeurs, la terreur… jusqu’à l’arrivée. On ne souhaite alors qu’une chose à Luke : qu’il soit effectivement accueilli. On comprend alors que l’unique différence entre ces héros et ceux que l’on brutalise dans la réalité, chez nous, est que les premiers sont originaires des Etats-Unis. En plein débat sur l’accueil, cette plongée dans la vie d’un réfugié est salutaire, elle permet de rappeler le type d’horreurs que ces gens fuient. Lorsque Moira parvient elle aussi à rejoindre le Canada (épisode 10), Bruce Miller paraît esquisser ce à quoi devrait ressembler une politique d’accueil digne dans un pays développé : gentillesse, nourriture, douche, papiers, téléphone prépayé, quelques centaines de dollars, carte d’assurance maladie, habits…

    #patriarcat

  • Faut-il dire non pour se faire aimer ? - Libération.fr
    http://sexes.blogs.liberation.fr/2017/08/02/relation-amoureuse-vous-la-preferez-chaude-ou-serieuse
    Le grand bond en arrière

    Enjoignant aux lectrices de réprimer leurs envies, les deux « expertes matrimoniales » insistent : non seulement il faut s’abstenir de baiser avec l’homme qu’on « vise » (qu’on aime), mais il faut exiger de lui des dons matériels –cadeaux, invitations au restaurant, taxis– bref, se conduire en cocotte de luxe et reproduire le schémas classique de l’inégalité. Faut-il le rappeler ? L’inégalité des sexes est entièrement basé sur cet échange disparate –du plaisir en échange d’une bague– entre la femme qui « monnaye » sa sexualité (faisant l’impasse sur son plaisir) et l’homme qui devient, de fait, son « employeur ». Pour l’anthropologue féministe Paola Tabet, les femmes qui se croient gagnantes à ce petit jeu sont en réalité les premières victimes de ce que la chercheuse nomme « La grande arnaque ». Car, sous couvert d’avoir un mari, qu’obtiennent-elles d’autres que le droit de se taire ? « Sois belle et plais-moi ». La grande arnaque, dit Paola, c’est qu’au lieu d’avoir du plaisir en échange de plaisir, la femme obtient une rétribution en échange d’un travail : la voilà « prestataire de services ». « L’échange est inégal », souligne Paola, car il contraint la femme à réprimer ses désirs.

    #inégalités #nuptialité

  • Un #téléphone mobile sans batterie qui fonctionne à l’#énergie ambiante
    http://www.futura-sciences.com/tech/actualites/smartphone-telephone-mobile-batterie-fonctionne-energie-ambiante-67

    Des chercheurs ont créé le premier téléphone mobile sans batterie qui ne consomme que quelques microwatts récoltés via des signaux radio ou de la lumière ambiante.
    Des essais d’appel Skype ont été menés avec succès.
    La prochaine étape va consister à intégrer un écran à encre électronique.

  • Perspectives on Human Trafficking and Modern Forms of Slavery

    Siddharth Kara
    Editorial | Social Inclusion | Publication date: 23 June 2017
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    Freedom, Commerce, Bodies, Harm: The Case of #Backpage.com
    Elizabeth Swanson
    Article | Social Inclusion | Publication date: 23 June 2017
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    The UK’s Modern Slavery Legislation: An Early Assessment of Progress
    Gary Craig
    Article | Social Inclusion | Publication date: 23 June 2017
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    Trafficking and Syrian Refugee #Smuggling: Evidence from the Balkan Route
    Danilo Mandic
    Article | Social Inclusion | Publication date: 23 June 2017
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    International Human Trafficking: Measuring Clandestinity by the Structural Equation Approach
    Alexandra Rudolph and Friedrich Schneider
    Article | Social Inclusion | Publication date: 23 June 2017
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    Child Labor Trafficking in the United States: A Hidden Crime
    Katherine Kaufka Walts
    Article | Social Inclusion | Publication date: 23 June 2017
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    Identifying Victims of Human Trafficking at Hotspots by Focusing on People Smuggled to Europe
    Matilde Ventrella
    Article | Social Inclusion | Publication date: 23 June 2017
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    Entrepreneurship and Innovation in the Fight Against Human Trafficking
    Christina Bain
    Commentary | Social Inclusion | Publication date: 23 June 2017

    http://www.cogitatiopress.com/socialinclusion/issue/view/63
    #traite #trafic_d'êtres_humains #revue #esclavage #néo-esclavage #route_des_balkans #asile #migrations #réfugiés #réfugiés_syriens #passeurs #smugglers #enfants #enfance #UK #USA #Etats-Unis #travail #exploitation #hotspots #esclavage_moderne

  • Report: Western Balkans route not closed, just diverted via Bulgaria

    A report by a German think tank reveals the deficiencies of the deal with Turkey to stem the flow of refugees to Europe. Migration is on the menu of the two-day summit starting today (22 June).

    https://www.euractiv.com/section/justice-home-affairs/news/report-western-balkans-route-not-closed-just-diverted-via-bulgaria
    #route_des_balkans #asile #migrations #réfugiés #routes_migratoires #Bulgarie #rapport #refoulements #push-back #statistiques #chiffres

    Lien vers le rapport:
    The EU-Turkey Refugee Deal and the Not Quite Closed Balkan Route


    http://library.fes.de/pdf-files/bueros/sarajevo/13436.pdf
    #accord_UE-Turquie #Turquie #Grèce #nouvelle_route_des_balkans
    cc @i_s_

    • Bloqués en Serbie : les réfugiés perdus de la « route des Balkans »

      Malgré sa fermeture officielle, il y a bientôt deux ans, la « route des Balkans » est toujours active. Environ 5 000 réfugiés sont bloqués en Serbie qui, de pays de transit, s’est brutalement transformée en cul-de-sac. D’autres exilés continuent d’arriver, via la Turquie, la Grèce, puis la Macédoine ou la Bulgarie.

      Certains ont déjà essayé dix fois, quinze fois, de passer en #Hongrie, la porte d’entrée de l’espace Schengen. « La nuit, nous jetons des tissus sur les barrières de barbelés », poursuit Rauf. Ces tentatives répétées, les migrants ont fini par leur donner un nom : « #le_jeu ». Celui du chat et de la souris avec les forces de police qui patrouillent nuit et jour de l’autre côté de l’immense mur qui ceinture la frontière. La plupart se font vite rattraper. Au programme : prise d’identité et renvoi en Serbie, non sans un tabassage quasi systématique.
      #murs #barrières_frontalières #frontières

      C’est une ferme abandonnée, cachée derrière un bois touffu, au milieu de la plaine de Voïvodine, tout au nord de la Serbie, à quelques centaines de mètres de la frontière hongroise. Une cinquantaine de jeunes hommes vivent ici, s’entassant dans des pièces aux fenêtres depuis longtemps disparues. L’hiver, les températures descendent la nuit sous les – 10 °C.
      Pour se réchauffer, les migrants font brûler du bois et de vieux plastiques et entassent autant de couvertures qu’ils le peuvent. Rauf, originaire du Pendjab, n’a que 15 ans, mais cela fait plus d’un an qu’il est sur la route. « J’ai traversé le Pakistan, l’Iran, la Turquie, la Grèce, la Macédoine, la Serbie », explique-t-il. Son objectif ? Rejoindre Paris, où son père est installé.

      « Depuis plus d’un an, nos médecins et nos infirmières entendent les mêmes histoires décrivant des hommes battus et humiliés », détaille Stéphane Moissaing, le directeur de la mission de Médecins sans frontières (MSF) en Serbie. « La Hongrie, la Croatie, mais aussi la Bulgarie utilisent intentionnellement la #violence pour dissuader les migrants de demander l’asile dans l’Union européenne. Cela ne les décourage pas, mais cela leur cause de sérieux dégâts physiques, les rendant plus vulnérables encore », s’indigne-t-il.
      #vulnérabilité

      Une équipe mobile de MSF passe une fois par semaine dans les bois proches de la frontière. « Nous soignons des grippes, des infections respiratoires et intestinales, des maladies de peau dues aux mauvaises conditions d’hygiène, mais aussi les blessures provoquées par les coups et les morsures des chiens et des policiers », explique Iva, la doctoresse serbe de l’équipe. Autour de #Subotica, entre #Horgoš et #Bački_Vinogradi, ils sont plusieurs centaines à survivre dans les carcasses d’anciennes fermes, se regroupant par nationalités.
      Ce matin ensoleillé de janvier, l’ambiance est pourtant détendue. L’ONG allemande Rigardu a installé un camion-douche et un « salon de beauté », permettant aux migrants de se raser ou de se couper les cheveux. Au sol, des téléphones sont en train de se recharger, branchés sur le groupe électrogène apporté par les volontaires. Pour franchir la frontière, il est essentiel de compter sur les #passeurs : deux sont présents, négociant sans se cacher leurs services avec ceux qui ont un peu d’argent. Ils demandent 300 à 400 euros par personne, largement redistribués en pourboire à des policiers hongrois de connivence. En revanche, la police serbe est invisible et tolère le campement de migrants, à l’écart des villes.
      #violences_policières

      Selon Stéphane Moissaing, 1 000 à 1 500 migrants pénétreraient chaque mois en Serbie, majoritairement depuis la Macédoine et la Bulgarie, et autant en sortiraient. Depuis la fermeture officielle de la « route des Balkans », en mars 2016, les voies de passage demeurent globalement les mêmes, malgré le renforcement des moyens des polices locales et de ceux de #Frontex. En 2015 et 2017, le budget de l’agence européenne a été multiplié par deux, passant de 143 à plus de 280 millions d’euros.
      Pour déjouer ces mesures de sécurité, certains migrants tentent alors d’ouvrir de nouvelles routes. En 2017, 735 personnes en situation irrégulière ont été interpellées en #Bosnie-Herzégovine, huit fois plus que l’année précédente, dont la moitié à proximité de la frontière avec la Serbie. Et la tendance semble s’accélérer : plus du quart de ces arrestations ont eu lieu en décembre. « Ce sont les plus pauvres, ceux qui n’ont plus les moyens de se payer des passeurs, qui essaient de contourner l’obstacle hongrois par le sud, continue Stéphane Moissaing. Le phénomène reste pour l’instant marginal, mais l’on ne sait pas ce qu’il adviendra au printemps, quand les flux repartiront à la hausse. »
      Selon les données du Haut-Commissariat aux réfugiés, 4000 autres personnes sont hébergées dans des camps gérés par le gouvernement serbe, un chiffre stable depuis des mois. Celui d’#Obrenovac, dans la grande banlieue de Belgrade, n’accueille que des hommes seuls, dont 17 mineurs. Au dernier comptage, ils étaient 737, dont 235 Afghans et 395 Pakistanais, suivis par un impressionnant patchwork de nationalités : Algériens, Marocains, Népalais, Indiens, Somaliens, etc.
      À Obrenovac, les responsables du centre font visiter la salle de sport, le foyer, la petite école, qui offre des cours d’anglais, de serbe et de mathématiques aux mineurs. Les résidents peuvent circuler librement, se rendre en ville en déclarant leur sortie. Les conditions sont correctes, mais la promiscuité qui se prolonge finit par exaspérer. En novembre dernier, le camp a été le théâtre d’une bataille rangée impliquant plusieurs centaines de personnes, principalement des Afghans et des Pakistanais. Une autre bagarre a éclaté le 23 janvier. Miloš, un employé du Commissariat serbe aux réfugiés, résume le problème à une histoire « d’excès d’hormones entre jeunes adultes ». La très grande majorité de ces hommes ont entre 20 et 30 ans.
      Certains sont bloqués depuis plus de deux ans.
      #attente

      Beaucoup de migrants refusent de loger dans le centre, par peur d’être identifiés et de devoir donner leurs empreintes digitales. « Ceux-là, s’ils veulent bénéficier des services du centre, il faut qu’ils s’enregistrent », poursuit le jeune homme, qui a déjà travaillé dans d’autres camps, « plus calmes, où il y a des familles ». C’est aux abords du centre que les passeurs concluent leurs affaires, et la police s’accommode des allers-retours fréquents avec les squats permettant le passage clandestin de la frontière.
      Milica, également employée par le Commissariat serbe, s’occupe surtout des mineurs. « Certains restent prostrés. Ils ont tous essayé de franchir la frontière de nombreuses fois, ils ont été battus, refoulés. Beaucoup ont été renvoyés de Hongrie ou de Croatie. Ils ont perdu tout #espoir, et la perspective d’un retour au pays serait la fin de leur rêve, la reconnaissance de leur échec. » Pour les volontaires des ONG, le principal problème reste le désœuvrement. « Ils reçoivent trois repas par jour et prennent des douches chaudes, mais ne font rien de leur journée. Comment vivre comme cela durant des mois ? », s’interroge l’un d’eux.
      Idriss, 23 ans, étudiait le droit à Alger. Il a décidé de prendre la route voilà 18 mois à cause de « problèmes » qu’il ne préfère pas détailler. Il a d’abord gagné la Turquie, où il a brièvement travaillé, avant de s’engager sur la route des Balkans. Le jeune homme passe l’hiver à Obrenovac pour reprendre des forces. La poursuite du voyage dépendra de sa capacité de rassembler assez d’argent pour traiter avec les passeurs.
      À la frontière avec la Croatie, près de #Šid, environ 150 personnes vivent dans les bois qui jouxtent le Centre d’accueil, certaines depuis plus d’un an. Ils sont algériens pour la plupart, mais il y a aussi des Afghans et des Marocains. Ces jeunes hommes préfèrent rester dans la « #jungle », considérant que faute d’être syriens ou irakiens, ils n’ont aucune chance d’obtenir l’asile en Serbie et qu’un séjour dans un camp officiel ne ferait que retarder leur objectif : rejoindre un pays riche de l’Union européenne.
      #campement

      Sava, un autre employé du Commissariat, lui-même réfugié serbe chassé de la Krajina croate en 1995, lance : « Nous, les Serbes, savons ce qu’être réfugié veut dire. Nous considérons les migrants comme des êtres humains, ils sont bien mieux traités chez nous que chez vous, à Calais. » Sa supérieure surenchérit : « Tous les problèmes viennent des camps sauvages que dressent des anarchistes payés par l’Union européenne… Ils manipulent les migrants, alors que leur seul but est de récupérer des subventions ! » Les 25 et 26 décembre dernier, plusieurs dizaines de migrants ont entrepris un sit-in dans les champs qui séparent Serbie et Croatie, aux abords de la localité de #Tovarnik, avant d’être évacués par la police serbe, qui les a conduits vers des camps, comme celui d’Obrenovac.

      En 2018, la Serbie devrait toucher 16 millions d’euros de l’Union européenne pour financer les centres d’accueil. En ajoutant les moyens mis à disposition par les ONG, cela représente un budget annuel de près de 4 000 euros par réfugié, plus élevé que les revenus de nombreux Serbes. « La route des Balkans fonctionne toujours », explique Stéphane Moissaing. « L’UE s’accommode de ces flux, pourvu qu’ils restent discrets. » Les chiffres restent en effet bien éloignés de ceux de 2015. « Pour sa part, ajoute l’humanitaire, Belgrade essaie de concentrer les gens dans les #camps, alors que certaines familles sont bloquées dans le pays depuis deux ans. »

      En ce moment, MSF tente de mettre sur pied un programme de relogement dans des appartements vides, mais les autorités serbes ne cachent pas leurs réticences. L’inscription de quelques enfants de réfugiés dans des écoles de la banlieue de Belgrade à l’automne dernier relevait avant tout d’une bonne opération de communication. Et deux demandes d’asile seulement ont été acceptées par les autorités serbes en 2017. Même les migrants employés par les ONG présentes en Serbie ne parviennent pas à l’obtenir.
      Pour les autorités serbes, le calcul est gagnant de tout point de vue. Belgrade démontre son empressement à jouer le rôle de gardien des frontières européennes. Cela sert de monnaie d’échange au président Aleksandar Vučić, tout en lui assurant un joli pactole. Quant au flux minime de ceux que les passeurs parviennent à faire pénétrer en Hongrie ou en Croatie, il ne sert qu’à faire tenir l’ensemble du système.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/260218/bloques-en-serbie-les-refugies-perdus-de-la-route-des-balkans

      Je copie-colle ici un passage de l’article, qui met en avant le #business de l’#accueil des réfugiés :

      En 2018, la Serbie devrait toucher 16 millions d’euros de l’Union européenne pour financer les centres d’accueil. En ajoutant les moyens mis à disposition par les ONG, cela représente un budget annuel de près de 4 000 euros par réfugié, plus élevé que les revenus de nombreux Serbes.

    • ON THE BALKAN ROUTE : PERNICIOUS EFFECTS OF E.U. ANTI-MIGRATION POLICIES

      The “Balkan route” refers to a migration route that links Turkey to Western Europe. In 2015, Hungary, Macedonia and Croatia unilaterally closed their borders, while in 2016 the EU signed an agreement with Turkey aimed at putting an end to migrant crossings of the Aegean Sea. These uncoordinated migration and containment policies led to an encampment situation in Greece and Serbia.


      http://www.noria-research.com/balkan-route-pernicious-effects-e-u-anti-migration-policies
      #encampement

      Et le reportage photo :


      http://www.noria-research.com/on-the-balkan-route
      #photographie

    • Réfugiés : la Bulgarie veut fermer les frontières des Balkans

      Le projet a été révélé mardi par Reuters. En pleine préparation du sommet européen des 28-29 juin, l’UE envisagerait la création de « hotspots » installés dans les pays à ses frontières. Les Balkans, qui font face à une forte hausse des arrivées, sont en première ligne, et le Premier ministre bulgare, Boïko Borissov, réclame la fermeture des frontières.

      Une semaine après la polémique de l’Aquarius, voilà qui risque de susciter de vifs débats, d’autant que le nombre de passes irréguliers est en forte hausse depuis le printemps. Cette information qui a fuité vient en tout cas confirmer les propos tenus un peu plus tôt par le Premier ministre bulgare, dont le pays tient la présidence tournante de l’UE jusqu’au 30 juin. Boïko Borissov a appelé les États membres à « fermer [leurs] frontières » à tous ceux qui ne passent pas par les postes de contrôle autorisés.

      « La Bulgarie a traversé (la crise des réfugiés, NDLR) ; sans trop parler, sans trop se plaindre. Nous avons sécurisé notre frontière avec la Turquie en posant (dès la fin 2013, NDLR) des grillages (https://www.courrierdesbalkans.fr/bulgarie-des-grillages-et-des-barbeles-pour-arreter-les-migrants), en déployant des forces de police supplémentaires et des gardes-côtes. Je vais donc recommander un compromis au Conseil européen : de la prévention, incluant la fermeture de toutes les frontières de l’UE », a-t-il déclaré. « Pourquoi l’Europe doit-elle être un terrain sans clôture ? », a-t-il ajouté, prenant les États-Unis comme exemple.

      Si Boïko Borissov vante sa politique vis-à-vis des migrants, Amnesty International rappelle dans son dernier rapport de février 2018 qu’elle a été mise en œuvre au prix de « nombreux recours excessifs à la force et de vols par la police aux frontières ».

      La déclaration du Premier ministre bulgare s’inscrit dans la lignée de la position du Chancelier autrichien Sebastian Kurz, dont le pays va reprendre la présidence tournante de l’UE après la Bulgarie le 1er juillet prochain. Il a fait du « combat contre l’immigration illégale » sa priorité.

      Elle s’inscrit également dans le contexte où la route des migrants jusqu’à l’UE passe de plus en plus par les Balkans, via l’Albanie, la Bosnie et le Monténégro, qui s’apprête à demander un « accord de statut » auprès de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) pour bénéficier de son aide dans la gestion de ses frontières.

      Mais c’est en Bosnie-Herzégovine que la situation est particulièrement tendue. Lundi après-midi, plus de 200 migrants qui étaient basés à Velika Kladuša ont tenté collectivement de franchir la frontière croate. Ils ont été bloqués par la police au poste de Maljevac. Cet épisode fait suite à l’agression au couteau qui a provoqué la mort d’un ressortissant marocain vendredi 15 juin à Velika Kladuša. Les migrants s’estiment en danger et demandent à pouvoir passer en Croatie.

      Depuis janvier 2018, plus de 6000 personnes ont traversé la Bosnie-Herzégovine. La semaine dernière, le directeur du Service des étrangers de Bosnie, Slobodan Ujić, a mis en garde que si l’Autriche et la Slovénie fermaient leurs frontières aux migrants, la Bosnie-Herzégovine serait forcée de fermer ses propres frontières avec la Serbie et le Monténégro.

      https://www.courrierdesbalkans.fr/Migrants-Pourquoi-l-Europe-doit-elle-etre-un-terrain-sans-cloture

  • Les États-Unis auraient tenté de corrompre les développeurs de Telegram
    http://www.numerama.com/politique/267403-les-etats-unis-auraient-tente-de-corrompre-les-developpeurs-de-tele

    Le fondateur de Telegram, Pavel Durov, affirme que lui et son équipe ont subi l’an dernier des pressions de la part des agences de renseignement américaines ainsi que du FBI pour tenter d’affaiblir l’application de messagerie sécurisée. Dans la galaxie des messageries chiffrées, Telegram occupe une place à part : créé par Pavel Durov, un Russe libertarien aujourd’hui en exil, à qui l’on doit également Vkontakte, le « Facebook slave », le logiciel traîne en effet une réputation sulfureuse. Après les (...)

    #RSA #NSA #Telegram #cryptage #backdoor #web #surveillance

  • George Brandis’s salvo in cryptowars could blow a hole in architecture of the internet
    https://www.theguardian.com/technology/2017/jun/12/george-brandiss-salvo-in-cryptowars-could-blow-a-hole-in-architecture-o

    Attorney general isn’t just proposing a backdoor into encrypted communications – it’s a giant sinkhole your backdoor fell into In 1993 the US president Bill Clinton’s administration introduced the “Clipper chip” into America’s digital and consumer electronics. It was one of the earliest attempts to enforce a backdoor into digital products, and the first in what is known as the cryptowars, when the US government fought to control and regulate strong encryption. The Clipper chip was a catastrophic (...)

    #backdoor #malware #surveillance #Five_Eyes #web #cryptage

  • Le Royaume-Uni veut espionner 6.500 personnes à la fois
    http://www.clubic.com/antivirus-securite-informatique/actualite-829774-royaume-uni-espionner-6-500-personnes.html

    Un document confidentiel repéré par le site britannique The Register le 4 mai 2017 pose les bases des nouveaux droits des autorités du pays concernant la surveillance des citoyens et, en particulier, de leurs communications électroniques. Il s’agit d’un premier jet pour la nouvelle réglementation, qui pourrait entrer en vigueur en 2017. Selon le site, seuls quelques opérateurs ont eu en main le document qui a par ailleurs été validé par le Technical Advisory Board, qui comprend des représentants des (...)

    #MI5 #MI6 #écoutes #surveillance #backdoor #web

  • Leaked : The UK’s secret blueprint with telcos for mass spying on internet, phones – and backdoors
    http://www.theregister.co.uk/2017/05/04/uk_bulk_surveillance_powers_draft

    Real-time full-blown snooping with breakable encryption The UK government has secretly drawn up more details of its new bulk surveillance powers – awarding itself the ability to monitor Brits’ live communications, and insert encryption backdoors by the backdoor. In its draft technical capability notices paper [PDF], all communications companies – including phone networks and ISPs – will be obliged to provide real-time access to the full content of any named individual within one working day, (...)

    #MI5 #MI6 #backdoor #écoutes #surveillance #web

  • The Heart of Whiteness : Ijeoma Oluo Interviews Rachel Dolezal, the White Woman Who Identifies as Black

    Je poste peu ces derniers temps. Je suis attelée à des tâches de longue haleine, que j’espère mener à bien et qui souffrent du papillonnage. (cf. https://seenthis.net/messages/591091)

    Cependant jour off forcé, je démarre par une revue de presse matinale qui, hasards de la sérendipité, me voit tomber et soupirer sur un article à propos de Rachel Dolezal (pour ceux qui ont oublié cette histoire https://en.wikipedia.org/wiki/Rachel_Dolezal). Rachel - qui a changé son nom récemment pour Nkechi Amare Diallo . Cette histoire de #Dolezal me laisse perplexe depuis ses prémisses. Sur le coup, je me suis dit : quel est le problème qu’une femme blanche dirige un chapitre de la #NACCP(https://fr.wikipedia.org/wiki/National_Association_for_the_Advancement_of_Colored_People) : l’association a été fondée par des #afro-américains mais a toujours eu des membres de différentes complexions et communautés.

    Et puis, plus les articles défilaient, plus la perplexité tournait à un questionnement : pourquoi autant s’attarder sur une histoire qui relève - je vais aller vite en disant ça - d’un désordre individuel ou disons de la santé mentale (je ne sais pas quel est le terme qui conviendrait vraiment).

    Les commentaires se déchaînent et puis pause. On l’oublie.

    Et cet article, qui je trouve évoque bien les troubles liés à cette affaire : l’attention qu’elle suscite, le malaise qu’elle provoque et selon moi, une empathie malaise pour cette femme particulièrement étrange jusque dans son choix de nom. Et cette impression perturbante qu’elle confond complètement classe sociale et la « race » comme catégorie sociale.

    On évoque beaucoup dans les milieux militants #anti-racistes, "féministes, #LGBT etc... ces derniers temps les identités choisies, le fait de s’identifier à tel ou tel genre, tel ou tel groupe - j’ai déjà eu une conversation à la Ionesco avec une jeune femme libanaise qui s’identifiait comme africaine (noire) malgré ses yeux bleus et sa peau beige clair - comme outil anti-essentialiste, pour dépasser les dominations institutionnelles et sociales.

    Pourtant, il y a toujours un moment où ça bloque, et mais c’est une impression, pas une étude scientifique, ce moment où tu vois le serpent se mordre la queue, le propos revenir à la case départ en passant par la prison essentialiste. En bout d’échange, quelqu’un revient toujours au fait que l’identification c’est bien gentil, mais qu’au final ce n’est pas la même chose , qu’on ne peut pas être et ne pas être, surtout face aux discriminations institutionnelles, racistes aux violences policières etc. D’où apparition de ces barbarismes comme personnes racisés . C’est comme dire "je m’identifie aux pauvres" mais que tu n’as jamais de problème pour payer tes factures. Ça nous fait une putain de belle jambe. You feel me ?

    D’une certaine manière, Rachel Dolezal pousse l’identification à son paroxysme non ?

    Also, even if there were 50 Nkechi Amare Diallos in Spokane—trust me, as someone named Ijeoma Oluo who grew up in the white Seattle suburb of Lynnwood—you’d have a much better chance of getting a job interview if you changed your name to Sarah.

    (...)

    I am nothing if not stubborn, so I clarify my question: “I mean, if you were walking down a street in New York, just as an anonymous person, to a lot of people you would appear as a white woman. There’s a function of privilege to that, right? The way in which you would be able to walk through the street, how people would interact with you, the level of services you would receive, your ability to get a cab, all of that would be impacted. Does that privilege factor into your identity?”

    Dolezal looks at me as if my question is completely ludicrous: “Well, I understand your question, but once again, that’s not what I experience. I don’t experience people treating me as a white woman in New York or elsewhere, an anonymous white woman. That’s what I’m trying to explain. People either treat me like a freak because I’m the white woman that pretended to be black in their eyes or treat me as a light-skinned black woman. That’s how people see me.”

    Il n’y a pas de conclusion à ce post, c’est normal, je ne voulais que faire part de ma perplexité.

    http://www.thestranger.com/features/2017/04/19/25082450/the-heart-of-whiteness-ijeoma-oluo-interviews-rachel-dolezal-the-white-

  • L’essai de récupération de Chimamanda Ngozi Adichie par la Troisième vague est tout sauf intersectionnel | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/04/13/lessai-de-recuperation-de-chimamanda-ngozi-adi
    https://secure.gravatar.com/blavatar/a3b1cc5dc5733d7f4309d47eda4caf8d?s=200&ts=1492441242

    « Je pense que tout le problème du genre dans le monde tient à nos expériences. Il ne s’agit pas de la façon dont nous coiffons ou d’avoir un vagin ou un pénis. Il s’agit de la façon dont le monde nous traite, et je pense que si vous avez vécu dans le monde en tant qu’homme, avec les privilèges que le monde accorde aux hommes, et que vous changez ensuite pour ainsi dire de genre, il est difficile pour moi d’accepter que nous puissions alors assimiler votre expérience à celle d’une femme qui a toujours vécu dans le monde en tant que femme et qui ne s’est pas vu accorder ces privilèges dont disposent les hommes. Ce que je dis, c’est que le genre ne relève pas de la biologie, le genre relève de la sociologie. »

    L’intensité de la réaction hostile à ses propos a amené Adichie à publier une réponse plus détaillée, qui manifeste à ses critiques beaucoup plus d’empathie et de réflexion qu’eux-mêmes lui en avaient accordée. Elle a expliqué que reconnaître le privilège masculin « ne signifie pas que les transfemmes n’ont pas subi des difficultés en tant que garçons. Mais elles n’ont pas subi ces difficultés particulières au fait d’être nées de sexe féminin, et cela importe parce que ces expériences façonnent la façon dont les femmes adultes nées de sexe féminin interagissent avec le monde. »

    Mais pourquoi le mouvement de ressac contre Adichie a-t-il été aussi immédiat ? Pourquoi dépeint-on ses opinions comme outrancières et « phobiques » quand elles sont tout sauf cela ? Je crois que c’est parce qu’elle avait été élevée sur un piédestal par des progressistes et, qu’en exprimant une opinion impopulaire, elle a dévié de la pensée de groupe dont le féminisme de la troisième vague a fait une ligne de parti. Pire encore, elle avait exprimé des points de vue partagés par la deuxième vague, celle des féministes radicales.

    Le féminisme de la troisième vague aux États-Unis prétend en effet qu’avant lui, le mouvement des femmes avait complètement ignoré la diversité des vies et des expériences des femmes. Cette thèse est du pipeau. En tant que femme dominicaine qui a étudié l’histoire du mouvement féministe, dans mon propre pays ainsi qu’en Amérique latine et aux Antilles, cette lecture me semble à courte vue et, de façon prévisible, centrée sur les États-Unis. Le mouvement pour les droits des femmes existe depuis plus d’un siècle, ancré dans une foule de pays et d’époques. Il est inexact de tenir pour acquis que jusqu’à l’apparition aux États-Unis de l’expression « féminisme intersectionnel », le mouvement des femmes ne s’est soucié que des besoins et des préoccupations des femmes blanches, occidentales et de classe supérieure.

    Hélas, d’une manière que reconnaîtra quiconque a déjà été instrumentalisé-e sur la base de son identité, dès le moment où cette femme brillante, puissante et réfléchie a émis une idée qui s’avérait impopulaire, elle a été traînée en position de n’être que juste une autre privilégiée qui ne sait pas ce dont elle parle et doit être « éduquée ». Elle a été qualifiée de « TERF » et de « féministe blanche » elle-même, et ses opinions présentées comme non seulement erronées, mais toxiques.

    Ceci démontre, à tout le moins, que le label de « féminisme blanc » n’a jamais été conçu comme une analyse des vecteurs de race ou de classe. Il a toujours été destiné à diffamer et à diviser les femmes entre les catégories de « féministes éveillées (Woke feminists) » et de féministes non éveillées. Comme l’expression « cis », analysée par Rebecca Reilly-Cooper, c’est un outil linguistique destiné à « garantir que nous les femmes n’ayons aucun moyen de nous décrire qui ne nous dépeigne pas comme oppresseures ».

    par Raquel Rosario Sanchez

    Raquel Rosario Sanchez est une activiste et défenderesse des droits, originaire de la République dominicaine. Son travail porte sur la violence envers les femmes et les filles, la traite des personnes et l’abolition de la peine de mort. Elle poursuit en Oregon un diplôme de master en Études sur les femmes, le genre et la sexualité.

    #féminisme #dogmatisme

  • Il y a deux ans, #Rachel_Dolezal, la présidente du NAACP (National Association for the Advancement of Colored People), a été outée comme étant blanche, en dépit de son auto-identification comme noire, et contrainte à la démission. @aude_v en avait parlé ici :
    https://seenthis.net/messages/383197
    https://seenthis.net/messages/384296

    Entre temps, elle change de nom (Nkechi Diallo), publie un livre (In Full Color : Finding My Place in a Black and White World), et donne une conférence TEDx pour raconter sa vie, donner sa version des faits et sa façon de voir les choses. Peut-on être #transracial ?

    Rachel Dolezal memoir to explore ’discrimination while living as black’
    Alan Yuhas, The Guardian, le 31 octobre 2016
    https://www.theguardian.com/us-news/2016/oct/31/rachel-dolezal-memoir-in-full-color-race-black-white

    La chaîne officielle des TED Talks avait hésité avant de diffuser cette conférence (les TEDx sont organisées de façon indépendantes), mais elle a fini par le faire :

    Rachel Dolezal’s TEDx Talk
    Le 2 novembre 2016
    http://blog.ted.com/rachel-dolezals-tedx-talk

    #Claire_Hynes n’est pas convaincue et fait, bien entendu, le lien avec le transféminisme :

    Rachel Dolezal’s pick-your-race policy works brilliantly – as long as you’re white
    Claire Hynes, The Guardian, le 27 mars 2017
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/mar/27/rachel-dolezal-race-white

    Commentaire personnel : au delà de la transition blanche-noire qui peut se discuter, elle aurait pu éviter de postuler à la présidence du NAACP qui était non seulement exagérée, mais en plus volait le poste à un.e « vraie » personne identifiée comme noire...

    Ceci rappelle et renvoie à un autre débat récent :
    https://seenthis.net/messages/579254

    #Racisme #Race #Identité #Backlash #Femmes #Transfemmes #Féminismes #Intersectionnalité
    #recension

  • #Raquel_Rosario_Sanchez : L’essai de récupération de Chimamanda Ngozi Adichie par la Troisième vague est tout sauf intersectionnel
    http://tradfem.wordpress.com/2017/03/21/lessai-de-recuperation-de-chimamanda-ngozi-adichie-par-la-troisie

    « Comment a-t-elle pu dire pareille chose ?! » Chaque réaction de ce genre exprimée à propos des remarques récentes de Chimamanda Ngozi Adichie sur les transfemmes (transwomen) véhiculait le message que les gens étaient non seulement indignés par la romancière nigériane et féministe, mais également déçus par elle. Dans le Los Angeles Times, Michael Schaub a écrit qu’elle avait « irrité » la communauté transgenre. Paper Magazine a expliqué que « les gens ne réagissent pas bien » à ses commentaires. Dans The Root, Raquel Willis a déclaré qu’Adichie avait « manipulé (gaslighted) » les personnes transgenres pour finalement « les dépouiller de leur condition féminine (womanhood) ». Le blogue Unapologetic Feminism a dit des commentaires d’Adichie qu’ils révélaient son « manque de raffinement » comme théoricienne. (Le problème ne pouvait pas être qu’elle avait une opinion valable, quoique différente, sur la condition féminine : il fallait qu’elle soit confuse ou stupide.)

    La plupart des tribuns qui ont dénoncé les commentaires d’Adichie ont fait preuve de malhonnêteté dans leur portrait du conflit, reproduisant presque exclusivement les opinions défavorables à son égard. En excluant le soutien et la solidarité remarquables qu’Adichie a reçus de nombreux hommes et femmes, son opinion a été présentée comme une aberration (et donc plus condamnable) et plus isolée qu’elle ne l’est en réalité.

    Et qu’est-ce qu’une écrivaine féministe renommée a dit pour provoquer une telle indignation (alléguée) ?

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2017/03/20/third-waves-tokenization-chimamanda-ngozi-adichie-anything-intersec

    Raquel Rosario Sanchez est une activiste et défenderesse des droits, originaire de la République dominicaine. Son travail porte sur la violence envers les femmes et les filles, la traite des personnes et l’abolition de la peine de mort. Elle poursuit en Oregon un diplôme de master en Études sur les femmes, le genre et la sexualité.

    #Chimamanda_Ngozi_Adichie #transfemme #féminisme_intersectionnalité #féminisme_blanc #Kimberlé_Crenshaw