• Antibiotic resistance : World on cusp of ’post-antibiotic era’
    http://www.bbc.com/news/health-34857015

    [scientists] identified bacteria able to shrug off the drug of last resort - colistin - in patients and livestock in China.

    They said that resistance would spread around the world and raised the spectre of untreatable infections.

    It is likely resistance emerged after colistin was overused in farm animals.

    Bacteria becoming completely resistant to treatment - also known as the antibiotic apocalypse - could plunge medicine back into the dark ages.

    [...]

    Prof Laura Piddock, from the campaign group Antibiotic Action, said the same antibiotics “should not be used in veterinary and human medicine”.

    #Antibiotiques : Un gène de #résistance alarme les chercheurs - Savoir : Sciences - tdg.ch
    http://www.tdg.ch/savoirs/sciences/gene-resistance-alarme-chercheurs/story/28167389

    Un gène rendant certaines #bactéries résistantes à une famille d’antibiotiques, dits « de dernier recours », a été retrouvé sur des animaux et des patients chinois. Des chercheurs appellent à restreindre l’utilisation de ces antibiotiques en médecine vétérinaire.

    #santé

  • Does YOUR gut contain an entirely new form of life? Scientists say mystery ’fourth domain’ may be lurking inside us all
    http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-3317569/Does-gut-contain-entirely-new-form-life-Scientists-say-mystery-fourth-d

    Scientists from Marie Curie University in Paris and the University of Montreal in Canada sampled DNA from 86 unusual gene families in the human gut.
    Further analysis traced found that some sequences in these families shared 60 percent or less DNA with any known gene sequences.

    This suggests, but does not conclude, that there may be a new domain of life.
    Current classifications account for three groups of life: eukaryotes, bacteria, and archaea.

    These mysterious #microbes may fall outside of these categories and into a fourth domain.

    #microbiote

  • À l’attention des malheureux non-lecteurs de Bidoche | Planète sans visa
    http://fabrice-nicolino.com/?p=2088

    C’est bien là que l’histoire bascule. Point de départ : Lee Harding. L’homme est un colosse de 1,85 m pour 100 kilos, et, en ce 11 juillet 1997, quand il est pris de crampes abdominales, il ne s’affole pas. Il a tort. Atteint de #diarrhées sanglantes, il pense qu’il va mourir et passe plusieurs journées d’enfer. On résume : des analyses montrent la présence dans ses selles d’une #bactérie affreuse, Escherichia coli O157:H7. En 1982, à la suite de deux épidémies de colite hémorragique aux États-Unis (dans l’Oregon puis dans le Michigan), les services sanitaires avaient trouvé le responsable : des hamburgers insuffisamment cuits vendus dans un fast-food. Par la suite, une souche d’Escherichia coli d’un nouveau type, le O157:H7, avait été isolée. Lee Harding a été frappé par cette bactérie singulière. La piste mène à l’usine de Colombus de l’entreprise Hudson Foods, qui prend peur et rappelle la bagatelle de 11 300 tonnes de bœuf.

    La vérité commande de dire que l’événement est banal. Car, selon des estimations officielles rapportées par le journaliste américain Eric Schlosser dans un best-seller[2], 200 000 Américains sont chaque jour contaminés par des bactéries présentes dans la #nourriture. Par jour ! En un an, plus d’un quart de la population souffre d’une intoxication alimentaire. Chaque jour, 900 personnes sont hospitalisées et 14 meurent. Chaque jour !

    #nourriture #alimentation #sécurité

  • Plus de 12 000 morts par an : la résistance aux antibiotiques devient automatique ; elle sera bientôt catastrophique | Journalisme et Santé Publique sur WordPress.com
    http://jeanyvesnau.com/2015/10/10/plus-de-12-000-morts-par-an-la-resistance-aux-antibiotiques-devient-aut

    "Aujourd’hui, la résistance bactérienne aux antibiotiques est un grave problème de santé publique mondial qui progresse très rapidement. Malgré la mobilisation de l’Organisation mondiale de la santé, le nombre de victimes (mortalité, morbidité) ne cesse d’augmenter, avec des prévisions de plus en plus pessimistes."(Permalink)

    #santépublique #médicament

  • Des bactéries intestinales du nourrisson protégeraient contre l’asthme
    http://www.topsante.com/maman-et-enfant/enfants/sante-des-enfants/des-bacteries-intestinales-du-nourrisson-protegeraient-contre-l-asthme-606

    Certaines pathologies respiratoires comme l’#asthme se jouent dès l’enfance. Il se pourrait même que les dés soient jetés tout bébé. Brett Finlay, professeur de #microbiologie à l’Université de Colombie-Britannique au Canada, suggère que la présence de certaines #bactéries intestinales chez le nouveau-né influencerait la survenue ou non de l’asthme.

    Les travaux publiés dans la revue médicale américaine Science Translational Medicine avancent que les trois premiers mois de la vie pourraient être décisifs pour être immunisé toute sa vie contre le risque asthmatique. Autrement dit, il suffirait que quatre types de bactéries soient présents chez les nouveaux-nés dans le premier trimestre d’existence pour être protégé.

    « Cette étude montre que quatre types de bactéries intestinales jouent un rôle dans la prévention de l’asthme mais seulement très tôt dans la vie, au moment de la formation du système immunitaire du nouveau-né », précise Brett Finlay, cité par l’AFP.

    Ce constat a été réalisé à partir de l’analyse des prélèvements de matière fécale chez 319 enfants. Celle-ci a montré que les enfants de trois mois plus exposés au risque de souffrir d’asthme affichaient une déficience de quatre types de bactéries intestinales. En revanche, chez les enfants âgés d’un an, la #flore_intestinale montrait moins de différences, ce qui tend à suggérer que les trois premiers mois sont déterminants face au risque de déclarer plus tard l’#allergie respiratoire.

    ’Good bacteria’ key to stopping asthma
    http://www.bbc.com/news/health-34392522

    One of the researchers, Dr Stuart Turvey, said: "Our longer-term vision would be that children in early life could be supplemented with Flvr [Faecalibacterium, Lachnospira, Veillonella, and Rothia] to look to prevent the ultimate development of asthma

    “I want to emphasise that we are not ready for that yet, we know very little about these bacteria, [but] our ultimate vision of the future would be to prevent this disease.”

    #asthme #santé

  • Les #antibiotiques redeviennent automatiques - Libération
    http://www.liberation.fr/politiques/2015/09/28/les-antibiotiques-redeviennent-automatiques_1392435

    La semaine dernière, le Dr Jean Carlet a ainsi rendu public les résultats de sa mission sur ce sujet. Et ils sont alarmants. Surtout, la situation ne s’améliore pas. « La résistance bactérienne aux antibiotiques est devenue un grave problème de santé publique qui progresse très rapidement. » En France, chaque année, ce sont plus de 150 000 patients qui développent une infection liée à une #bactérie_multirésistante, et plus de 12 500 personnes en meurent. A ce coût humain s’ajoute bien sûr un coût économique, porté par la #surconsommation française d’antibiotiques : cancre européen, la France dépense 71 millions d’euros de plus que ses voisins en #antibiothérapie en ville (par rapport à la moyenne européenne), et même 441 millions de plus que la moyenne des pays les plus vertueux.

    #santé

  • Meet the electric life forms that live on pure energy - New Scientist
    https://www.newscientist.com/article/dn25894-meet-the-electric-life-forms-that-live-on-pure-energy

    Nealson’s team is one of a handful that is now growing these bacteria directly on electrodes, keeping them alive with electricity and nothing else – neither sugars nor any other kind of nutrient. The highly dangerous equivalent in humans, he says, would be for us to power up by shoving our fingers in a DC electrical socket.

    #bactérie

  • New insights into the production of antibiotics by bacteria
    http://phys.org/news/2015-07-insights-production-antibiotics-bacteria.html

    Bacteria use antibiotics as a weapon and even produce more antibiotics if there are competing strains nearby. This is a fundamental insight that can help find new antibiotics. Leiden scientists Daniel Rozen and Gilles van Wezel published their research results in the authoritative Proceedings of the National Academy of Sciences USA on 28 July 2015.

    #bactérie #antibiotiques

  • Resolving Social Conflict Is Key to Survival of Bacterial Communities
    http://scienceblog.com/79423/resolving-social-conflict-key-survival-bacterial-communities

    The conflict is essentially this: Bacteria at the outer edges of the biofilm are the most vulnerable within their community to chemical and antibiotic attacks. At the same time, they also provide protection to the interior cells. But the bacteria at the outer edge are the closest to nutrients necessary for growth. So if they grow unchecked, they can consume all the food and starve the sheltered interior cells.

    But that doesn’t happen, because the biofilm develops an ingenious solution to this problem that the scientists call “metabolic codependence.” Essentially, the interior cells produce a metabolite necessary for the growth of the bacteria on the outside. This provides the inner cells with the ability to periodically put the brakes on the growth of outer cells, which otherwise would consume all the food and starve the cells they are protecting from attack. By periodically preventing the growth on the periphery, inner cells ensure that they have sufficient access to nutrients. By keeping the protected inner cells alive, the biofilm has a much higher chance of surviving antibiotic treatment.

    #microbiologie #bactérie #resistance #antibiotique

  • Découverte d’importantes zones mortes dans l’océan Atlantique Nord - notre-planete.info
    http://www.notre-planete.info/actualites/4269-zones-mortes-ocean

    « Avant notre étude, on pensait que les eaux libres, loin des côtes, de l’Atlantique Nord avaient des concentrations minimales en oxygène d’environ 40 micromoles par litre d’eau de mer, ou encore 1 millilitre d’oxygène dissous par litre d’eau de mer » explique l’auteur principal de l’étude, Johannes Karstensen, un chercheur à GEOMAR, au Helmholtz Centre for Ocean Research Kiel, (Kiel, Allemagne). Si cette concentration en oxygène est faible, elle est suffisante pour assurer la survie de la plupart des poissons.

    Carte des zones mortes. Les cercles rouges localisent et donnent la taille de la plupart des zones mortes. Les points noirs localisent des zones mortes dont la taille n’est pas connue

    #Zone_morte — Wikipédia
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_morte

    Une zone morte est une zone hypoxique (déficitaire en oxygène dissous) située dans un environnement aquatique (mers, océans, estuaires, grands lacs, mares, etc.).

    [...]

    La plupart des formes de vie consommant de l’oxygène disparaissent alors au profit de #bactéries et d’organismes fongiques.

    [...]

    Le nombre et la taille de ces zones augmentent chaque décennie au moins depuis les années 1970 et plus particulièrement depuis la fin des années 19904. Les scientifiques en comptaient en 2003 près de 150 majeures sur la planète, chacune traduisant très probablement des phénomènes graves de dystrophisation marine. Dans certains cas, comme en mer Baltique, en quelques dizaines d’années, toutes les formes de vie supérieure ont disparu, au profit de bactéries très primitives proches de celles qui vivaient il y a plusieurs milliards d’années, avant l’apparition de la vie sur les terres émergées.

    [...]

    Dans un premier rapport pour l’ONU, les experts ont identifié comme première cause les apports de #fertilisants agricoles et les apports de nutriments et de matière organique induits par la dégradation et l’#érosion croissante des #sols agricoles ou déboisés, dans un contexte d’#agriculture de plus en plus intensive. Le rapport OSPAR 2002 sur l’état de #santé des #écosystèmes pointe plus particulièrement l’#azote comme responsable.

    [...]

    Divers facteurs aggravent ces effets :
    – pollutions diverses, principalement industrielles, urbaines et automobiles.
    – Le manque de réseaux de collecte et d’épuration des eaux usées dans les régions densément peuplées participe sans doute aussi au phénomène, mais ne peut expliquer à lui seul la répartition de ces zones.
    – Dans certaines régions du monde, les taux d’azote dissous dans les pluies augmentent également fortement (notamment depuis l’usage de l’épandage d’engrais azotés liquides sur les champs). De même, les pluies acides solubilisent plus de nutriments, qui sont emportés à la mer ou dans les lacs. Les grandes inondations sont également plus fréquentes, souvent pour des causes humaines (pratiques agricoles, remembrements, perte de matière organique des sols et imperméabilisation croissante des surfaces habitées). La combinaison de ces trois phénomènes accélèrent les apports de matières eutrophisantes en mer.
    – La turbidité augmente alors, au point d’empêcher les rayons solaires de pénétrer l’eau. La photosynthèse planctonique est inhibée et ni les rayons ultra-violets solaires, ni l’oxygène ne jouent plus leur rôle de « désinfectant » naturel.
    – Diverses #pollutions, par les #pesticides, par les métaux lourds, par les hydrocarbures et localement par des polluants chimiques issus de l’immersion de déchets, peuvent exacerber le phénomène en inhibant également la photosynthèse et/ou en tuant un grand nombre de plantes ou d’autres organismes.
    – Localement, un lien possible avec l’impact de fermes marines aquacoles a été évoqué.
    – L’utilisation de boules d’amorces riches en matière organique par les pêcheurs en eau douce fermée ou à courant lent est également une cause majeure d’eutrophisation et d’anoxie des eaux non superficielles ;
    – Enfin, une cause possible ou additionnelle, non citée par le rapport de l’ONU, mais décrite par la Commission OSPAR pourrait être explorée, en Baltique notamment ; il s’agit de possibles impacts différés de l’immersion massive dans le passé de #munitions conventionnelles et chimiques.

  • Péril en #Croatie : la #xylella_fastidiosa à l’assaut des #oliviers

    La bactérie xylella fastidiosa sème la terreur en Italie. Originaire d’Amérique et apparue en 2013 en Europe, elle assèche irrémédiablement les plants d’olivier. Pour faire face au fléau, une seule mesure : l’abattage des arbres. Alors que le mal est concentré dans la région de Lecce, sur la côte italienne des Pouilles, la #bactérie va-t-elle franchir l’Adriatique ? Comment la Croatie se prépare-t-elle ?

    http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/panique-chez-les-oleiculteurs-croates-si-la-bacterie-italienne-ar
    #Xyllela

    cc @odilon

  • Enquête ouverte après l’identification de la bactérie tueuse d’oliviers à Rungis
    http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2015/04/16/une-enquete-ouverte-apres-l-identification-de-la-bacterie-xylella-fastidiosa

    La menace de la bactérie tueuse #Xylella_fastidiosa se précise. Mercredi 15 avril, le ministère de l’agriculture a annoncé avoir « identifié un plan de caféier porteur de la bactérie chez un revendeur de Rungis », le plus grand marché de produits alimentaires et végétaux d’Europe. Selon le ministère, ces plants seraient originaires d’Amérique centrale et « ont été introduits dans l’Union européenne via les Pays-Bas ».

    Cette #bactérie qui sévit notamment depuis 2010 en Italie et a détruit des milliers d’oliviers, essentiellement dans la région des Pouilles, dans le sud, est particulièrement dangereuse. Elle est transmise aux végétaux par de minuscules insectes vecteurs, les cicadelles ou encore le cercope des prés. Le danger principal de Xylella fastidiosa est le nombre très élevé de plantes hôtes susceptibles d’être contaminées : #oliviers, chênes, châtaigniers, lauriers roses, tous les #agrumes (citrons, oranges, clémentines…), la vigne, les mimosas, ou encore la myrte ou le romarin…

  • U.S. meat industry buying more human antibiotics -FDA | Reuters
    http://www.reuters.com/article/2015/04/10/food-health-antibiotics-idUSL2N0X713K20150410

    (Reuters) - Sales of medically important antibiotics in the United States for use in livestock jumped by 20 percent between 2009 and 2013, federal regulators reported on Friday, data that is sure to feed the national debate about the growth of drug-resistant bacteria.

    (...)

    In 2013, the #FDA released guidelines for drug makers and agricultural companies to voluntarily phase out antibiotic use as a growth enhancer in livestock. The agency said those guidelines were an effort to stem the surge in resistance to certain antibiotics.

    #bacteries #antibiotiques #résistance_aux_antibiotiques #bétail #agro_industrie #Etats-Unis

  • Will we soon see an anti-obesity drug?
    http://m.digitaljournal.com/science/can-an-anti-obesity-drug-be-developed/article/429003

    The big drawback in running human studies is if the appetite-suppressing bacteria enter the general environment (such as being passed on from person-to-person.) For someone who is young or elderly, then having such bacteria in their body could make them very ill through not eating enough food.

    #santé #obésité #bactérie

  • #Tuberculose : histoire évolutive et #bactérie zombie

    Giulia Manina, Institut de recherche en infectiologie de l’EPFL. Longtemps considérée comme une #maladie du passé, la tuberculose est de nos jours la deuxième maladie la plus mortelle au monde après le sida. On revient sur l’histoire de la bactérie de la tuberculose et présente deux recherches récemment publiées sur cette maladie.

    http://ht.ly/J7ARJ

    #santé

  • #Tourisme et #antibiotiques, mauvais cocktail - Journal de l’environnement
    http://www.journaldelenvironnement.net/article/tourisme-et-antibiotiques-mauvais-cocktail,54664?xtor=EPR-9

    L’explication en est simple : notre flore intestinale constitue la meilleure barrière contre la colonisation par des #bactéries extérieures, dont les entérobactéries BSLE ["entérobactéries productrices de bêta-lactamases à spectre étendu"]. Et tout élément perturbant son équilibre, dont la #diarrhée et la prise d’antibiotiques, favorise cette implantation.

    Un risque individuel, collectif, mondial
    Selon les chercheurs, les conséquences sont certes individuelles, avec une hausse du risque ultérieur d’être infecté par une souche résistante, une fois celle-ci ancrée dans l’intestin. Elles sont aussi collectives, en affectant le niveau de résistance dans le pays d’origine, mais aussi mondiales, ces germes pouvant de nouveau voyager vers d’autres pays.

    Les touristes ne devraient utiliser leurs antibiotiques qu’en cas de diarrhée sévère, et non dans les formes légères à modérées, préconisent les chercheurs. Plus facile à dire qu’à faire respecter, commentent deux experts dans un éditorial : face aux médicaments contrefaits et au problème récurrent des seringues usagées, il sera difficile de raisonner les touristes sur la base d’un risque bien réel, mais intangible.

  • From a Pile of Dirt, Hope for a Powerful New Antibiotic
    http://www.nytimes.com/2015/01/08/health/from-a-pile-of-dirt-hope-for-a-powerful-new-antibiotic.html

    The method, which extracts drugs from bacteria that live in dirt, has yielded a powerful new antibiotic, researchers reported in the journal Nature on Wednesday. The new drug, teixobactin, was tested in mice and easily cured severe infections, with no side effects.

    Better still, the researchers said, the drug works in a way that makes it very unlikely that bacteria will become resistant to it. And the method developed to produce the drug has the potential to unlock a trove of natural compounds to fight infections and cancer — molecules that were previously beyond scientists’ reach because the microbes that produce them could not be grown in the laboratory.

    Teixobactin has not yet been tested in humans, so its safety and effectiveness are not known. Studies in people will not begin for about two years, according to Kim Lewis, the senior author of the article and director of the Antimicrobial Discovery Center at Northeastern University in Boston. Those studies will take several years, so even if the drug passes all the required tests, it still will not be available for five or six years, he said during a telephone news conference on Tuesday. If it is approved, he said, it will probably have to be injected, not taken by mouth.

    (...)

    The new research is based on the premise that everything on earth — plants, soil, people, animals — is teeming with microbes that compete fiercely to survive. Trying to keep one another in check, the microbes secrete biological weapons: antibiotics.

    “The way bacteria multiply, if there weren’t natural mechanisms to limit their growth, they would have covered the planet and eaten us all eons ago,” Dr. Schaffner said.

    Scientists and drug companies have for decades exploited the microbes’ natural arsenal, often by mining soil samples, and discovered lifesaving antibiotics like penicillin, streptomycin and tetracycline, as well as some powerful chemotherapy drugs for cancer. But disease-causing organisms have become resistant to many existing drugs, and there has been a major obstacle to finding replacements, Dr. Lewis said: About 99 percent of the microbial species in the environment are bacteria that do not grow under usual laboratory conditions.

    Dr. Lewis and his colleagues found a way to grow them. The process involves diluting a soil sample — the one that yielded teixobactin came from “a grassy field in Maine” — and placing it on specialized equipment. Then, the secret to success is putting the equipment into a box full of the same soil that the sample came from.

    “Essentially, we’re tricking the bacteria,” Dr. Lewis said. Back in their native dirt, they divide and grow into colonies. Once the colonies form, Dr. Lewis said, the bacteria are “domesticated,” and researchers can scoop them up and start growing them in petri dishes in the laboratory.

    The research was paid for by the National Institutes of Health and the German government (some co-authors work at the University of Bonn). Northeastern University holds a patent on the method of producing drugs and licensed the patent to a private company, NovoBiotic Pharmaceuticals, in Cambridge, Mass., which owns the rights to any compounds produced. Dr. Lewis is a paid consultant to the company.

    #santé #antibiotiques #bactéries #cancer #argent #public #privé

    • Un nouvel antibiotique enthousiasme le monde de la recherche : Allodocteurs.fr
      http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-un-nouvel-antibiotique-enthousiasme-le-monde-de-la-rech

      Depuis le début des années 2000, de nombreuses équipes de par le monde expérimentent de nouveaux facteurs de croissance sur ces bactéries. Ces dernières années, plusieurs protocoles favorisant la sécrétion de molécules efficaces contre le développement de diverses bactéries(1) ont été publiés dans la littérature scientifique.

      Rétrospectivement, l’avancée la plus significative dans ce domaine de recherche se révèle être la description, en 2010, d’un dispositif de culture du nom d’#iChip.

      Imaginé par des chercheurs de la Northeastern University de Boston, cet iChip consiste en une superposition de petites plaques de plastique hydrophobe, le tout percé de trous. Les bactéries sont ensuite introduites dans les trous de la plaque supérieure, avec quelques éléments nutritifs.

      L’ensemble est enfin mis en incubation dans l’environnement naturel des bactéries. Celles-ci se multiplient alors rapidement, en colonisant les niches des plaques inférieures. Les biologistes peuvent alors recueillir les cultures, plaque par plaque.

      Une équipe de biologistes étasuniens, allemands et britanniques ont utilisé l’iChip pour cultiver des milliers de bactéries méconnues.

    • Espoir avec la découverte d’un nouvel antibiotique
      http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/01/08/espoir-avec-la-decouverte-d-un-nouvel-antibiotique_4551731_3244.html

      La mise au point d’antibiotiques a reposé jusqu’ici sur l’identification de substances produites naturellement par des micro-organismes présents dans le sol. Ces substances permettent de se défendre contre des bactéries. La pénicilline est ainsi à l’origine fabriquée par une moisissure. Les substances naturelles présentent l’avantage d’être le fruit d’une longue évolution qui leur permet de pénétrer dans les bactéries ciblées bien mieux que des produits de synthèse.

      Mais la contrainte est qu’il était nécessaire de se limiter aux micro-organismes cultivables en laboratoire. Or « on avait fait le tour des composés obtenus par ce procédé susceptibles d’avoir une activité antibiotique », constate le professeur Jean-Michel Molina, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Louis, à Paris. C’est précisément là que l’équipe américano-allemande a réalisé une percée, grâce à l’utilisation d’un dispositif miniaturisé très innovant, l’iChip : une puce multicanaux.

  • A quoi ressemblerait la Terre sans #microbes ?
    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/12/21/a-quoi-ressemblerait-la-terre-sans-microbes

    En l’absence des #procaryotes, toute la #chaîne_alimentaire imploserait.

    Commençons par le bas. Sans les #bactéries, qui jouent un rôle essentiel dans la fixation de l’#azote par les #plantes, la #photosynthèse cesserait dans l’année qui suivrait. L’humanité pourrait néanmoins parer le coup en nourrissant ses cultures avec des engrais azotés que l’on sait produire à bas coût. Mais pourrait-on également apporter ces compléments à toutes les grandes zones végétales sauvages du monde, à toutes les #forêts tropicales, à la #taïga, à la #savane, etc. ? On en doute. Passons à l’étage supérieur, celui des #herbivores et en particulier des ruminants qui nous fournissent leur #viande et leur #lait. Si nous ne voulons pas dire « adieu, veaux, vaches, moutons, chèvres », il faudra là encore, expliquent Gilbert et Neufeld, avoir recours au talent des chimistes humains pour que ces animaux se passent des services des bactéries et archées qui aident notre bétail à digérer la #cellulose des plantes.

    Ce n’est là que le début des problèmes. Il faudrait par exemple penser à donner à tous les animaux du monde (et notamment au #phytoplancton) de la vitamine B12 qui nous est fournie grâce à l’activité bactérienne. Cette dernière joue aussi un rôle important dans le recyclage de la biomasse. Ainsi, sans les bactéries, le #phosphore qui existe en quantité limitée à la surface de la planète et qui est contenu dans les êtres vivants, ne pourrait plus, une fois ceux-ci passés de vie à trépas, être restitué à la nature et viendrait progressivement à manquer, en particulier dans les #océans qui cesseraient de produire de la vie en quelques décennies, sauf à se dire que nos chimistes joueraient de nouveau les pompiers et ensemençant toutes les mers du globe en phosphore...

    Même en imaginant que nous puissions, par notre chimie, empêcher la chaîne alimentaire de s’effondrer complètement, il est un domaine où l’absence de bactéries finirait par se faire cruellement sentir : celui de l’#oxygène que nous respirons. Sa production serait déjà bien entamée par la disparition prévisible d’une bonne partie des écosystèmes végétaux, terrestres ou marins, mais le phénomène serait aggravé parce qu’une partie de cet oxygène provient directement des #cyanobactéries ! Nous pourrions vivre sur les réserves probablement pendant plusieurs centaines de millénaires, calculent nos deux biologistes, mais celles-ci finiraient par s’épuiser.

    Il est de toute manière fort probable qu’avant d’arriver à l’asphyxie finale, l’humanité n’aura pas survécu à des périodes prolongées de famine et de guerres pour la nourriture dignes de certaines fictions apocalyptiques. Les auteurs soulignent que, même si la disparition subite des bactéries n’entraînait pas dans la foulée celle des plantes et animaux, « la survie à long terme des eucaryotes serait douteuse ». Bel euphémisme. Cette expérience de pensée a le mérite, en décortiquant la multitude de processus dans lesquels les #micro-organismes sont impliqués, de mettre en lumière à quel point ces minuscules êtres, que l’on regroupe un peu par dédain sous le terme de « microbes », sont en réalité les véritables maîtres de la #vie sur #Terre.

  • Le #microbiote participe à la protection antipalustre
    http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/recherche-sciences/le-microbiote-participe-la-protection-antipalustre

    En induisant la production de certains #anticorps naturels, le microbiote stimule une défense naturelle de l’organisme très efficace contre le #paludisme, selon une équipe portugaise de l’Instituto Gulbenkian de Ciencia. L’équipe dirigée par Miguel Soares a montré chez la souris que des taux élevés d’#anticorps #anti-alpha-gal sont capables de neutraliser le #parasite immédiatement après inoculation par le #moustique et de bloquer ainsi la transmission de l’#infection. Ces résultats ouvrent la voie à un nouveau type de #vaccin, notamment à visée des #enfants, sachant que les moins de 3 ans ont encore peu d’anticorps naturels anti-alpha-gal et présentent une plus grande vulnérabilité à l’infection palustre.

    Certaines #bactéries du microbiote, dont des souches spécifiques d’#E._coli, expriment à leur surface des saccharides, de type glycanes. Ces derniers sont reconnus par le système immunitaire et entraînent la production de taux élevés d’anticorps naturels circulants chez les adultes. À partir de là, les scientifiques portugais ont émis l’hypothèse que ces mêmes anticorps pourraient reconnaître des molécules similaires exprimées à la surface du pathogène.

    Bahtiyar Yilmaz, l’un des chercheurs, a découvert que le #Plasmodium présente des molécules de surface appelées alpha-gal, qui sont aussi exprimées à la surface des E. coli du microbiote. Dans une série d’expériences chez la souris, ces alpha-gal bactériens étaient suffisants pour induire la production d’anticorps naturels, ceux-ci étant capables par ailleurs de reconnaître la même molécule exprimée à la surface du parasite. Le jeune chercheur ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il a montré ensuite que la liaison de ces anticorps anti-alpha-gal avait lieu immédiatement après l’inoculation par le moustique et déclenchait une réaction du système immunitaire via la cascade du complément. La destruction du parasite a lieu au niveau de la peau, avant même que le parasite n’ait pu gagner la circulation générale.

    Seule une petite fraction des adultes exposés aux piqûres de moustiques contracte le paludisme tandis que les enfants de moins de 3-5 ans sont bien plus susceptibles à contracter la parasitose. Cet état de fait suggère qu’il existe un mécanisme naturel de défense chez les adultes. En analysant les données d’une population en zone d’endémie au Mali, les chercheurs portugais en collaboration avec des confrères américains et maliens ont mis en évidence une susceptibilité accrue à l’infection chez les individus ayant des taux faibles et a contrario une susceptibilité moindre chez ceux ayant des taux élevés. Les enfants ont une production encore insuffisante d’anticorps circulants, ce qui pourrait expliquer leur plus grande vulnérabilité.

    Ces résultats ouvrent la voie à une nouvelle piste vaccinale. Chez la souris, le #vaccin qui s’est avéré de production relativement facile a pu générer des taux élevés d’anticorps anti-alpha-gal très protecteurs contre le Plasmodium. Il reste à savoir si le phénomène se vérifie chez l’homme, en particulier chez les jeunes enfants. Selon les estimations de l’OMS en 2012, environ 460 000 enfants africains meurent du paludisme avant leur 5e anniversaire.

    #santé

  • Ces #biohackers qui « jouent aux #Lego » avec l’#ADN des #bactéries
    http://tempsreel.nouvelobs.com/sciences/20141114.OBS5090/ces-biohackers-qui-jouent-aux-lego-avec-l-adn-des-bacteries.htm

    Ces chercheurs en herbe affluent des quatre coins du monde pour disputer la prestigieuse compétition internationale de machines génétiquement modifiées, ou iGEM (International Genetically Engineered Machine Competition). Des jeux Olympiques de la biologie synthétique, au cours desquels chaque groupe interdisciplinaire de 8 à 16 membres (étudiants en génétique, en biologie moléculaire, en bioinformatique, en mathématiques, en design) explique comment il a « joué aux Lego » avec l’ADN bactérien

    (...)

    Pour Venter, cependant, aucune surrégulation ne doit venir freiner la science, car « les conséquences de l’inaction peuvent être plus dangereuses que l’usage incorrect de la technologie ». Un avis très largement partagé à Boston. Ce qui fait dire à Philippe Marlière, chercheur français et membre de Synbiosafe, premier projet européen de recherche sur la sécurité et l’éthique de la biologie synthétique :

    L’iGEM est à double tranchant : c’est un très bon exercice pédagogique pour les étudiants. Mais la culture américaine du ’tout est possible’ donne à ces jeunes une ivresse de toute-puissance, qui n’est pas encadrée par de véritables limites morales ou philosophiques."

    C’est qu’aux Etats-Unis la biologie synthétique est aussi une promesse de big #business : « Un jour, peut-être, vous vous achèterez un jet privé ! », a lancé Randy Rettberg à ses « iGEMers ».

  • A possible alternative to antibiotics
    http://phys.org/news/2014-11-alternative-antibiotics.html

    A team of international scientists has tested a novel substance, which has been developed by Eduard Babiychuk and Annette Draeger from the Institute of Anatomy, University of Bern in Switzerland. This compound constitutes a novel approach for the treatment of bacterial infections: the scientists engineered artificial nanoparticles made of lipids, “#liposomes” that closely resemble the membrane of host cells. These liposomes act as decoys for bacterial toxins and so are able to sequester and neutralize them. Without toxins, the bacteria are rendered defenseless and can be eliminated by the cells of the host’s own immune system. The study will be published in Nature Biotechnology Nov 2.

    Artificial bait for bacterial toxins
    In clinical medicine, liposomes are used to deliver specific medication into the body of patients. Here, the Bernese scientists have created liposomes which attract bacterial toxins and so protect host cells from a dangerous toxin attack.

    “We have made an irresistible bait for bacterial toxins. The toxins are fatally attracted to the liposomes, and once they are attached, they can be eliminated easily without danger for the host cells”, says Eduard Babiychuk who directed the study.

    “Since the bacteria are not targeted directly, the liposomes do not promote the development of bacterial resistance”, adds Annette Draeger. Mice which were treated with the liposomes after experimental, fatal septicemia survived without additional antibiotic therapy.

    #antibiotiques #résistance_aux_antibiotiques #bactéries #nanoparticules #santé

  • Le premier zoo à microbes ouvre à Amsterdam
    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/09/30/le-premier-zoo-a-microbes-ouvre-a-amsterdam_4498179_1650684.html

    Un #zoo sans lion ni loutre a ouvert ses portes mardi 30 septembre à Amsterdam. Les #virus, #mycètes et #bactéries ont pris la place des macaques et autres pandas stars dans ce premier « zoo interactif à #microbes ».

    La vaste collection de microbes a été imaginée par le directeur du zoo royal d’Amsterdam, Artis. Douze ans et 10 millions d’euros après la naissance de l’idée, c’est à côté d’Artis que « Micropia » a été installé.

    « Les zoos ont tendance à ne montrer qu’une partie de la nature, à savoir les grands animaux, explique à Haig Balian, directeur du zoo Artis. Aujourd’hui, nous voulons montrer la micro-nature. »

  • Notre #vagin est une fabrique d’#antibiotique
    http://m.slate.fr/story/92089/vagin-antibiotique

    Notre vagin peut nous soigner. Oui. Une étude repérée par Jezebel et publiée dans la revue Cell montre que le vagin contient une multitude de #bactéries qui produisent des molécules dont on pourrait se servir pour fabriquer des produits pharmaceutiques utiles.

    Le biologiste Michael Fischbach, qui fait partie de l’équipe qui a mené l’étude, interviewé par The Huffington Post, est enthousiaste :
    « Nous avons l’habitude de penser que les médicaments sont découverts par des compagnies pharmaceutiques, approuvés par la FDA [l’équivalent américain de l’Agence du médicament], puis qu’ils nous sont prescrits par des médecins. Ce que ces recherches prouvent, c’est que les bactéries qui vivent sur et en nous peuvent court-circuiter le processus. »

    En d’autres termes plus scientifiques, « les #bactéries_commensales produiraient des centaines de molécules ayant des caractéristiques génétiques susceptibles de servir de base à de nouveaux #médicaments », comme l’explique Le Quotidien du Médecin.

    L’étude menée par les chercheurs de l’université de Californie s’intéresse particulièrement à « une bactérie commensale du vagin, le #Lactobacillus gasseri, qui produit l’antibiotique #lactocilline très proche d’autres utilisés en pharmaceutique », contre des infections vaginales précise encore le site médical. Avec un avantage : alors que les antibiotiques « traditionnels » s’attaquent à toutes les bactéries (un effet « terre brûlée » selon l’image utilisée par The Huffington Post), l’antibiotique « naturel », lui, n’éliminerait que les pathogènes.

    Vaginal #microbe yields novel antibiotic
    Drug is one of thousands that may be produced by the human #microbiome
    http://www.nature.com/news/vaginal-microbe-yields-novel-antibiotic-1.15900

    ...Fischbach doesn’t plan to develop the antibiotic that he has discovered into a drug. Instead, he wants to find novel types of molecule that are made by the microbiome. Studying these molecules might help researchers to understand how the microbiome influences our susceptibility to disease, he says.