• C’est très subjectif : mon Top 10 des pubs grande conso | Olivier Dauvers
    http://www.olivierdauvers.fr/2015/04/28/cest-tres-subjectif-mon-top-10-des-pubs-grande-conso


    Je suis Olivier depuis une conférence qu’il avait tenu sur les différentes révolutions commerciales. Gros expert de la #consommation, de la #publicité et de la #grande_distribution.
    Faut connaître son ennemi. Bon niveau d’#analyse avec, ici, le #décryptage des tendances en #image #marketing.
    ❝Je dois vous confesser un travers : acheter toutes les semaines un tas de magazines en fonction uniquement du volume publicitaire grande conso que j’espère y trouver. Le but ? « Piger » ces visuels de publicité et les archiver, qu’il s’agisse d’enseignes (alimentaires ou non-alimentaires) ou de marques. Pour 2014, j’en ai plus de 700 en stock. C’est certes loin de l’exhaustivité que visent les sociétés d’études mais c’est pas nul non plus ! En tous les cas, c’est largement suffisant pour établir mon Top 10 des pubs préférées. Très subjectif, je l’admets. Mais argumenté quand même. ❝
    http://www.olivierdauvers.fr/wp-content/uploads/2015/04/DGC-Top-10-Pub.pdf

  • Colère en Angleterre contre un pub sexiste | France info
    http://www.franceinfo.fr/emission/france-info-numerique/2014-2015/colere-en-angleterre-contre-un-pub-sexiste-27-04-2015-22-10

    « Votre corps est-il prêt pour la plage ? ». Avec cette accroche provoc, une firme de produits minceur s’est attirée les foudres des internautes britanniques.

    Les Londoniens l’ont découverte dans le métro, et ont déversé leur colère à son encontre sur le net, suivant le processus désormais classique de l’indignation 2.0. La campagne de la marque de produits minceur Protein World, où un mannequin interroge crânement les passants, leur demandant si leur corps est « beach ready » ("prêt pour la plage") sont au coeur d’une polémique qui enfle Outre-Manche. Accusée de culpabiliser les femmes en jouant sur des stéréotypes sexistes éculés, la campagne est désormais la cible de graffeurs amateurs qui postent sur les réseaux les résultats de leurs coups de marqueurs.

    #sexisme #bad_market

  • Comment réglementer la #manipulation - Journal of Behavioral Marketing
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/117069799487

    Cass Sustein (@casssunstein, Wikipédia), le père de l’économie comportementale (voir notre dossier) vient de publier un intéressant article de recherche intitulé “50 nuances de manipulation”. En plus d’être une réponse aux accusations de manipulation qui accablent l’économie comportementale, l’article tente de distinguer ce qui relève de la manipulation et ce qui n’en relève pas et surtout interroge le rôle et la place de la réglementation de la manipulation, pour l’instant quasiment inexistante. Si le système légal sait gérer le mensonge et la tromperie, il est souvent plus démuni quand il est confronté à d’autres formes de manipulation douce, comme quand quelqu’un utilise des arguments relatifs à l’aversion aux pertes pour vous inciter à faire quelque chose ou simplement son ton de voix, ses (...)

    #économie_comportementale

  • Le pire n’est jamais certain : La « méthode Val » : arrogance, caricatures, amalgames, mensonges
    http://resisteralairdutemps.blogspot.fr/2015/04/la-methode-val-arrogance-caricatures.html

    par Julien Salingue

    #Val #Zemmour #néocon #suicide_français #Charlie

    Philippe Val a commis un livre.

    Le titre, c’est Malaise dans l’inculture.

    Le pitch, c’est que Philippe Val est très en colère contre la « bien-pensance ».

    Comme je suis en vacances, j’ai décidé de le lire, entre le dernier Maxime Chattam et un vieil Agatha Christie.

    Erreur.

    Car quand on lit un pareil texte, difficile de garder son calme, a fortiori quand dans le même temps on subit la tournée médiatique triomphale de Philippe Val, invité partout pour pérorer à propos de ce livre.

    D’où cette réaction, qui sera divisée en deux parties. Dans ce premier texte, on s’intéressera à la « méthode Val » : arrogance, caricature, mensonges, amalgames, indignations à géométrie variable. Dans un second texte, on essaiera de comprendre la « pensée Val », qui s’approche de plus en plus de celle d’Éric Zemmour.

    Philippe Val aime beaucoup Philippe Val

    La première chose qui frappe dans le livre est la modestie de son auteur.

    Ainsi, dès l’ « avertissement au lecteur », rédigé après les tueries de janvier 2015, on apprend ce qui suit : « Son épouse Véronique, Cabu et moi ne nous sommes guère quittés depuis [les années 1970]. Difficile de ne pas évoquer Montaigne, dont il sera beaucoup question dans ce livre, lorsqu’il cherche un peu vainement à expliquer le lien qui l’unissait à La Boëtie : "Parce que c’était lui, parce que c’était moi" »[1]. Ou comment se comparer, l’air de rien, à l’auteur des Essais.

    Avant d’oser une autre comparaison, toujours l’air de rien, dans les dernières lignes de l’introduction de l’ouvrage : « Entre notre ancêtre Lucy et nous, il y eut, il y a vingt-cinq siècles, deux Athéniens qui marchaient de long en large sur l’agora. Ils préféraient la discussion à la conversation. Les chapitres qui suivent n’ont qu’un but : que ce miracle ne cesse de se reproduire »[2]. Socrate, Platon, Val, même combat.

    Les titres des trois premiers chapitres du livre confirment cette tendance à l’humilité : « Discours sur l’origine et les fondements du sociologisme » ; « Malaise dans la civilisation » ; « Traité sociologico-politique ». Soit trois références à peine voilées (que Philippe Val nous pardonne ce terme) à trois monuments de la pensée : Rousseau, Freud et Spinoza. Dans le premier cas, il s’agit de s’attaquer (péniblement) audit monument. Dans les deux autres, il s’agit d’établir une filiation théorique. Rien que ça…

    On comprend dès lors pourquoi Philippe Val ne peut s’empêcher de nous rappeler, régulièrement, sa grandeur et sa hauteur de vue. Par exemple[3] : « J’ai toujours été à la lisière de tous les mouvements qui ont cru voir en moi, un jour ou l’autre, un possible porte-parole. Et quand on a voulu me pousser vers l’intérieur d’un groupe, je me suis senti tellement entravé que j’ai vite repris ma position apatride ». Il se murmure dans certaines rédactions parisiennes que BHL envisagerait de porter plainte pour plagiat…

    On comprend aussi pourquoi Philippe Val aime illustrer ses propos à l’aide d’anecdotes personnelles. Car la vie de Philippe Val cristallise, à l’instar de celle de ses prédécesseurs Socrate, Spinoza et Freud, les dynamiques sociales et politiques de son temps. On peut ainsi lire[4] cette jolie (et modeste) formule, destinée à introduire le récit d’un épisode de la vie de l’ex-patron de France Inter : « Une anecdote personnelle illustre bien la profondeur du phénomène ». Philippe Val, une vie profonde et phénoménale.

    Et, au fur et à mesure que l’on avance dans le livre, Philippe Val ne s’encombre plus de détails, et c’est de manière implicite qu’il fait référence à son propre génie : « Si, par exemple, dans la rédaction d’un organe d’information, il n’y a que des bons journalistes et un mauvais directeur, le journal ne sera jamais bon. Une rédaction constituée de journalistes moyens, mais dotée d’un très bon directeur, produira au contraire un bon journal, et les journalistes progresseront. L’idéal, bien sûr, étant d’avoir de bons journalistes et un bon directeur »[5]. Comme Philippe Val ?

    Philippe Val n’aime pas les sociologues, d’ailleurs il ne les a pas lus

    Mais venons-en au cœur de l’ouvrage et à la « thèse » de Baruch Philippe Val. Elle est exposée dans l’introduction[6] :

    « Longtemps, le représentant du bien a été le "bon chrétien". Désormais, c’est le "bon" sociologue, celui qui, devant chaque misère, accuse "le système", celui qui incarne sans partage le bien (…). Pour s’arroger l’exclusivité du bien, la gauche antiréformiste de la seconde partie du XXè siècle s’est forgée un outil : je l’appellerai "sociologisme". Il est cette dérive de la sociologie qui s’est donné pour mission de restaurer idéologiquement un mur de Berlin que le dégoût de l’oppression avait pourtant fini par faire tomber ».

    Ce « sociologisme » serait devenu, insidieusement, la pensée dominante : « Qu’il s’agisse de la réintroduction des ours, d’un licenciement à la Poste ou du meurtre de Juifs perpétrés par un jihadiste dans une école, c’est le sociologisme qui, immanquablement, dit le bien et le mal, repris par les rédactions, les chroniqueurs, les humoristes, les parlementaires, sous les yeux de plus en plus indifférents des citoyens désespérés »[7]. Un « mur de Berlin » idéologique auquel Philippe Val promet de s’attaquer sans faire de prisonniers : « Face à ce mur derrière lequel agonise le débat démocratique, Malaise dans l’inculture propose la réhabilitation du marteau-piqueur »[8].

    Mais de toute évidence, l’auteur a confondu marteau-piqueur et pistolet à bouchons. On s’attend en effet, devant de telles promesses, à un examen, voire même à une analyse rigoureuse et argumentée (Philippe Val n’est-il pas le Spinoza de 2015 ?) des « dérives de la sociologie ». Mais il n’en est rien. Car si les pages sur Rousseau sont nombreuses, celles sur les sociologues le sont beaucoup moins. Sauf erreur de notre part, Philippe Val ne se réfère à aucun ouvrage de sociologie, n’évoque les noms que de quatre sociologues[9] (Pierre Bourdieu (à trois reprises), Loïc Wacquant (une fois) et le couple Pinçon-Charlot (à trois reprises)) et ne propose, comme nous le verrons, aucune lecture critique de leurs travaux.

    Peut-être l’explication se trouve-t-elle dans l’introduction : « Pour ce qui concerne la lecture, j’obéis à une sévère discipline. N’étant pas immortel [ah bon ?], je n’ai pas de temps à perdre avec des auteurs qui ne m’inspirent pas la gratitude accompagnant une bonne lecture »[10]. Ceci explique peut-être cela : Philippe Val s’attaque au « sociologisme » sans connaître la sociologie, et s’en prend aux « sociologues » sans se référer aux travaux d’un seul d’entre eux, probablement parce qu’il ne les connaît pas, faute de les avoir lus. « Malaise dans l’inculture », qu’il disait…

    Philippe Val ne dessine pas mais il aime quand même les caricatures

    Difficile, dès lors, de critiquer avec rigueur et honnêteté les « dérives de la sociologie ». Philippe Val a donc recours à un procédé qui, s’il a fait ses preuves dans le dessin de presse, est beaucoup moins heureux lorsque l’on prétend faire œuvre de connaissance et marcher sur les pas de Socrate et Platon : la caricature.

    Après avoir minutieusement épluché l’ouvrage du successeur de Montaigne, nous n’avons trouvé qu’une seule définition synthétique (au cours d’un développement consacré au… rap) de ce que serait la « sociologie » à laquelle Philippe Val prétend s’attaquer. Et attention, ça décoiffe : « "Le système est pourri, et c’est l’argent qui pourrit tout", c’est le discours sociologique dominant »[11]. Tout simplement.

    Cette formule caricaturale n’est pas un accident. En témoigne ce passage, qui illustre non seulement la profondeur d’esprit de Philippe Val mais aussi sa grande connaissance des travaux sociologiques qu’il « critique » : « La vulgate sociologique, telle qu’elle nourrit le discours des sociologues médiatiques comme les Pinçon-Charlot – qui consacrent leur vie à convaincre leur public que l’habitant des beaux quartiers aurait davantage sa place dans un camp de travail – témoigne d’un mouvement de fond dénonciateur, complotiste et intellectuellement paralysé par un endoctrinement confortable et simpliste ».

    Contrairement à Philippe Val, qui ne fait jamais dans le « simplisme ».

    Surtout pas quand il compare Edgar Morin à… Joseph Staline. Non ? Si : « Au nom des intérêts du peuple, Staline aurait prononcé cette phrase plus profonde qu’il n’y paraît : "Pas d’hommes, pas de problèmes". C’est ce que développe Edgar Morin – encore lui – en termes plus choisis, quand il fait l’éloge de Rousseau (…) »[12]. Ou encore[13], lorsqu’il compare Pierre Bourdieu à… Mao Zedong (« quarante millions de morts ») et aux Khmers Rouges (« [qui] ont assassiné deux millions de leurs concitoyens »), avec lesquels le sociologue français partagerait « cette idée que la culture enchaîne et corrompt ».

  • Super hUmiliation

    En Ariège comme ailleurs, le Conseil Général délivre des bons alimentaires aux familles en difficulté.
    Un bon alimentaire, c’est 100 à 200 euros une à deux fois par an octroyés par l’ASE (aide sociale à l’enfance). Pour les obtenir, il faut rencontrer un travailleur social et monter un dossier justifiant des faibles ressources de la famille. Le dossier est ensuite examiné par une commission qui donne, ou non, son accord. Ces aides sont utilisées par des travailleurs précaires, des chômeurs ou toute famille ponctuellement en difficulté. Ces bons excluent seulement l’alcool, les vêtements et les produits ménagers. Mais le Super U des Bordes sur Arize s’est donné le rôle de redresseur de caddie de précaires.

    C’est ainsi qu’un samedi matin, devant l’ensemble des clients, une famille s’est vue humiliée et jugée sur le contenu de ses achats. Des pâtes et du riz bio de marque super U, jugez l’outrage !

    « Quand on crève la dalle, on n’achète pas du bio [...] moi je travaille et je mange pas bio. » Se sont-ils entendu dire. En plus de vendre de l’alimentaire, Super U offre une leçon de gestion de budget sur simple présentation d’un bon du Conseil Général.

    Les bons pauvres, y compris les caissières, doivent manger de la merde discount (peu importe si la différence de prix est en réalité négligeable sur les pâtes et le riz).

    Après cette scène nauséabonde, la famille sera finalement « autorisée » à quitter le magasin avec ses achats.

    Quelques semaines plus tard, ce même magasin informe le Conseil Général qu’il refuse désormais les bons alimentaires.
    Super U punit ainsi l’ensemble des familles en difficulté en les obligeant à faire plusieurs dizaines de kilomètres pour utiliser ces aides dans un autre supermarché.
    Quand on est un client pauvre de Super U, on doit accepter d’être contrôlé, humilié en public et devant ses enfants sous peine de se voir exclu.
    Pauvres, passez votre chemin !

    Reçu par mail du C.A.F.C.A.
    #humiliation #bad_market #pauvreté #classes #domination #alimentation #exclusion #compétition

    • déjà là
      http://seenthis.net/messages/357815

      C’est évidemment illégal, ces bons d’achat excluent « seulement » l’alcool, les vêtements et les produits ménagers.
      Il y avait une cinquantaine de personnes au rassemblement sur le parking du Super U ce samedi.

      Pour mémoire sur le dressage et le #contrôle des pauvres en Ariège (tout fait laboratoire pour le capitalisme) : Un conseil général socialiste supprime le RSA à des centaines de personnes, et le revendique
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6332

      #conjuration_contre_les_pauvres

    • Désolée @colporteur, j’étais passée à côté.
      Mais ça ne fait de pas mal d’en rajouter une couche !

      Après, je pense qu’il y a beaucoup de cette haine sociale entre déclassés histoire de savoir qui ne sera pas le dernier. La caissière est dressée à avoir la haine contre les miséreux : pendant ce temps-là, elle ne lutte pas contre son patron pour avoir un salaire suffisant dans des conditions de travail acceptables pour mener une vie décente !

    • Soit pas désolée ! @monolecte (ai ajouté un article de La Dépêche sur la page citée).
      Tout à fait dac avec toi sur la manière dont on fait endosser aux dominés les rôles et positions les plus terribles pour qu’ils contribuent à policer juste en dessous d’eux, juste à côté. Je cite sans doute trop souvent l’exemple de Jospin répondant aux mouvement de chômeurs en 1997/98 "je préfère une société de travail à l’assistance" , mais c’est parce qu’il me parait emblématique de la réaction politique dont nous subissons les menées dévastatrices depuis quelques décennies déjà. Cette gauche a changé de paradigme. C’était avant le travailler plus de N.S... mais après les « faux #chômeurs » dénoncés par le 1er ministre Pierre Mauroy.
      On se pose contre toute logique de solidarité (supposée avoir fondée la gauche, voire la République) et on excite la jalousie du travailleur pauvre employé contre le #travailleur pauvre sans emploi (ou sans emploi stable). Voilà comment on façonne des #subjectivités... utiles.
      Mécanique de la #domination dont on sait qu’elle nous laisse bien démunis, qu’elle corrompt partout dans le « sauve qui peut », individu par individu, chacun contre tous, strate par strates, chacune excitée contre l’autre (le poujadisme des post rédigés par les lecteurs de la presse sur internet en témoigne à l’envi). Toutes les situations concrètes doivent relever de ce traitement sans qu’aucune logique collective émancipatrice puisse ne serait -ce qu’être dicible, et moins encore jouable. Le #darwinisme_social est une forme de #police, de #contrôle social.

      La seule « #dette sacrée » que ces gens veulent abolir c’est celle de l’#assistance due par « la société » à ses membres. Le mot est devenue injure, terme péjoratif. Tuant en nous l’expérience du bébé néoténique dont la survie dépend de l’autre, le malade, le fragile, l’appétence à simplement être avec. Il ne doit plus y avoir des « individus sociaux ». L’heure est à un type d’"homme nouveau" imprévu, dividu socialisé à la #concurrence, cette cage (son théâtre et ses cirques, plus ou moins cruels) dont on forge quotidiennement les barreaux. Du « marché du travail » à l’intime.

      #imaginaires_corrompus #précarité

  • “Sharing lies”: five lies about the Sharing Economy

    "3 The “sharing economy” is a new mode of production. That’s a lie. To present the P2P production as part of the “sharing economy” is to confuse things by equating ways of creating wealth that are very different and erasing what P2P really represents.P2P production is centered on the creation of the commons. That’s what transforms the nature of capital and the market. But is that the way it really is in the thousands of “Ubers” that enter the risk-capital market? Does Airbnb create anything resembling a commons? Obviously not. And to confuse things only leads to the things that matter most losing meaning."

    http://blog.p2pfoundation.net/sharing-lies-five-lies-about-the-sharing-economy/2015/04/03

    #communs #économie #économie_collaborative

  • De quoi Airbnb et Uber sont-ils le nom ?

    Sommaire
    - Introduction
    - Disruption et désynchronisation : un défi pour la régulation économique
    - Réguler autrement : libérer les initiatives citoyennes, encadrer l’économie marchande du partage

    Introduction

    Airbnb et Uber symbolisent le gigantisme marchand de l’économie collaborative, et plus particulièrement ce qu’il convient d’appeler « l’économie du partage ». Celle-ci désigne un modèle économique à vocation marchande ou citoyenne où l’usage d’un bien ou d’un service prédomine sur sa propriété. L’économie du partage c’est la location ou le prêt entre particuliers, des initiatives de partage de véhicule, d’habitats, d’outils, etc. Il s’agit de la branche la plus « chargée », et la plus rentable, de l’arbre de l’économie collaborative. Quelques chiffres peuvent en témoigner : le chiffre d’affaire mondial de l’économie du partage s’élevait à 3,5 milliards d’€ pour l’année 2013, et peut se prévaloir, en ces temps de crise, d’une croissance annuelle de 25% [1]. La société Airbnb – cette start-up au développement fulgurant qui permet la location de logements entre particuliers – est valorisée à plus de 40 milliards de $ . Crée en 2007, Airbnb vaut désormais plus cher que la chaîne d’hotels Hyatt fondée 50 ans plus tôt… Uber Technologies Inc., la célébrissime plate-forme de « véhicules de tourisme avec chauffeur », fait encore mieux : elle pesait 18,3 milliards de $ en mai 2014 ; déjà plus que Hertz et Avis réunis (les « classiques » de la location de voitures) qui valent respectivement 12,5 et 5,2 milliards de $. Depuis juin 2014, Uber vaut près de 40 milliards de $ devenant ainsi la start-up technologique américaine la plus chère [2].

    Article complet :
    http://www.etopia.be/spip.php?article2844

    #Airbnb #Uber #économie

  • Rennes : enfants qui pleurent, parents qui râlent... la chasse aux oeufs tourne au psychodrame - Société - MYTF1News

    http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/enfants-qui-pleurent-parents-qui-ralent-une-chasse-aux-oeufs-8590008.html

    ha ha ha ! Fashion victims ! Les parents encore plus obscènes que les mecs de la com de Lego et leur grosse opération du pub

    A l’occasion de Pâques, une chasse aux figurines Lego, cachées dans oeufs, a été organisée dans les rues de Rennes. Mais ce qui devait être un moment de plaisir s’est transformé en cauchemar : vols avant le coup d’envoi, trop grande affluence, enfants déçus... Les parents s’insurgent sur les réseaux sociaux.

    #lego #ninjago #rennes 20 km pour des pleurs et une organisation lamentable...extremement déçus par la marque.
    — Valérie Blanchet (@valecoco) 4 Avril 2015

    #lego la marque qui faisait volontairement pleurer les petits enfants #rennes #ninjago #boycottlego
    — Valérie Blanchet (@valecoco) 4 Avril 2015

    Félicitations #Lego pour votre #Ninjago. Un gros bordel, tous les enfants pleurent, beaucoup de déçus à #Rennes. pic.twitter.com/gDp0BlpJmC
    — Antoine Guilbert (@antoineguilbert) 4 Avril 2015

    #lego #fashion_victims #bad_market #consommation

  • Extrait de vie sans gloire.
    Hier après-midi, je suis dans un grand magasin avec ma fille et pour nous c’est comme la visite d’un musée vivant, on commente les produits et surtout, on se marre. Par exemple, on tente d’imaginer qui achètera la poêle à 300€ alors que très certainement ceux là iront plus souvent au resto tandis que la poêle à 10€ empoisonnée au tefal servira quotidiennement chez les fauchés. On s’enquiert de couteaux qui tuent mieux que la dernière fois, mais impossible d’essayer. On cherche dans les instruments de cuisine un truc basique, le presse purée manuel , ils sont tous désignés et étiquettés près de 15€, miracle, un est à 5€ mais c’est un écrase patates et de plus en plastique ! Au dernier rayon des esclafferies, on s’offusque des étalages gigantesques pour des dosettes à café polluantes qui prennent une place disproportionnée comparée à l’étagère des cafetières italiennes. Finalement, après avoir hésité à prendre un pack complet de ménage où balai, pelle, sont décorées de fleurs artificielles aux couleurs discos, on reflue vers la sortie les mains vides.
    À une caisse, j’interpelle gentiment un monsieur qui s’apprête à acheter la fameuse machine à faire du café en dosettes qui polluent. Avec un grand sourire je m’approche de lui :
    – Oh oh, vous vous apprêtez à acheter un produit très polluant
    – Visiblement très mécontent et hautain : Ah bon, et polluant pour qui ?
    – Pour l’environnement, les océans, la terre, vous savez bien, tous ces éléments indispensables à la vie
    – Eh bien sachez que je suis médecin et que je prescris des antibiotiques toute l’année à mes patients pour qu’ils polluent les rivières
    – C’est bien triste ce que vous dîtes
    – Oui mais je préfère que mes enfants aillent à l’école
    – Pourriez vous m’expliquer le lien entre l’école de vos enfants et les dosettes en plastiques ?
    – De quoi vous mêlez vous, je fais ce que je veux, adieu madame.

    J’avoue être restée coite de ce vilain raccourci, j’espère avoir mal compris le rapport qu’il avait avec la civilisation des dosettes en plastique, puis j’ai éclaté de rire en voyant la tête hébétée de la vendeuse.

    • Rien ne pourra être résolu si l’enjeu du rapport à la nature reste ignoré, s’il continue à être balayé comme un sentimentalisme coupable avec lequel il faudrait en finir. Hors, pour le moment, jusque dans les conversations courantes, tout est fait pour l’éluder. Le sujet provoque même des réactions d’une remarquable agressivité. Celui qui ose remettre en cause notre manière de produire de l’énergie en encombrant la planète de déchets radioactifs, de cultiver la terre à grands renforts de pesticides, de nous abrutir de médicaments, s’attire aussitôt sarcasmes et invectives : on le traîte de naïf et de passéiste, on le suspecte d’obscurantisme, on en déduit aussi sec qu’il veut ramener l’humanité à l’âge de pierre ou l’obliger à s’éclairer à la bougie. On l’assimile à l’un de ces baba-cools attardés pour qui tout ce qui fait Mère-Nature est intrinsèquement bon et ne doit pas être touché. S’il prétend contester un tant soit peu les pratiques actuelles, alors on le somme de renoncer aussi aux vaccins ou à l’accouchement sans douleur, et on le prévient déjà que si la famine réapparaît en Occident, ce sera de sa faute : comme si la seule alternative était entre un intégrisme et un autre, comme s’il fallait absolument se punir de la jouissance de la nature ou de celle des sciences et des techniques en s’infligeant les fléaux nés de leur idolâtrie exclusive. À voir avec quelle virulence on rembarre celui qui, refusant de comprendre que c’est de l’histoire ancienne, ose la ramener avec la nature, il semblerait presque qu’il représente une menace, comme s’il ranimait au fond des consciences la terreur de tous les périls immémoriaux dont l’être humain s’est effectivement extrait avec le progrès technique et scientifique. Ce n’est pourtant pas un excès de naturel, mais bien le rapport chaotique des sociétés humaines à leur milieu qui met actuellement en danger notre survie.

      @mona, “La Tyrannie de la Réalité”, http://www.peripheries.net/article15.html

    • @touti le mec s’en fout comme la plupart des gens : les #pollueurs sont toujours les autres.
      Par contre, faire toucher du doigt l’idiotie du modèle économique pour le consommateur qui a l’air de trouver que 13€/kg pour du café, c’est vraiment pas assez cher et qu’il préfère payer 5 fois plus... au moins.
      http://www.chacunsoncafe.fr/PBCPPlayer.asp?ID=1001122
      http://rue89.nouvelobs.com/2009/03/31/nespresso-cest-cher-dur-a-trouver-et-ca-marche

    • @koldobika oui ! merci pour l texte de @mona, c’est exactement l’agression que j’ai ressentie, tout en me disant qu’au moins si ma question engendrait une réaction violente, c’était signe d’une gêne, voire, avec un peu d’espoir, de requestionnement. Parce que comme ajoutait ma fille « Ses enfants n’iront pas longtemps à l’école si il continue à polluer les rivières et à s’en foutre. »

      et on le prévient déjà que si la famine réapparaît en Occident, ce sera de sa faute : comme si la seule alternative était entre un intégrisme et un autre, comme s’il fallait absolument se punir de la jouissance de la nature ou de celle des sciences et des techniques en s’infligeant les fléaux nés de leur idolâtrie exclusive.

      Et dans ma série #militer_en_solo pour l’#écologie j’attrape aussi aux caisses les personnes qui achètent des déboucheurs d’éviers ultra polluants qui me regardent avec des yeux de poissons frits dans l’huile de vidange en me disant que « si l’Etat en autorise la vente c’est que ça ne doit pas être toxique »

    • bel exemple de #bad_market et de complicité inconsciente

      c’est amusant dans la réaction du monsieur le fait de brandir son statut social pour se disculper : je suis respectable car je suis médecin (genre tu sais à qui tu as affaire ?) et je suis bon car je soigne les gens.

      Sur la méthode, j’admire ton courage mais je suis dubitatif sur ce que le gars en retirera : son orgueil en a pris un coup, ça va être pour lui du poil à gratter pour trois jours, son sentiment de culpabilité va l’habiter plus longtemps encore, mais ce gars va-t-il évoluer ? pas sûr..
      Les jugements nous infantilisent, nous « braquent », combien contribuent à nous faire réellement grandir ? Quand notre orgueil est touché, on est très fort pour s’auto-disculper et se cramponner dans le déni.
      Je retiens cette maxime « pour aider quelqu’un à évoluer, souviens toi qu’il n’a pas besoin de conseil, mais d’exemple »

    • Et ta poubelle y’a rien marqué dessus je suppose ?
       ;-)

      Avec la sagesse acquise, j’essaierai de faire digérer ça par des bactérie et champignons, même si des litres sont en train d’être déversés dans les toilettes au moment où on parle (un point de plus pour les toilettes sèches)

    • Cela démontre surtout un manque de courage politique qui ne surtaxe pas les produits polluants, voire les interdire.
      Avec une bonne information, pourtant, les choses se mettent en place car chacunE prend conscience de ce que polluer veut dire si les médias font partie des mesures d’accompagnements.
      Pas tout le monde regarde les bons documentaires ARTE sur l’environnement et préfère des émissions complètement abrutissantes, entrecoupées de publicités débiles toutes les demi-heures.

      Je crois qu’il faudra encore quelques catastrophes pour que peut-être, les homo sapiens ne sont pas tout seul à diriger la planète et qu’entrer en duel avec la nature est quelque chose de complètement stupide et suicidaire...

  • Le « tartine-gate », un modèle de discussion sur le #sexisme - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/03/25/tartine-gate-modele-discussion-sexisme-258366


    http://rue89.nouvelobs.com/sites/news/files/styles/asset_img_full/public/assets/image/2015/03/hom_0.jpeg

    J’explique posément en quoi je considère que ces dénominations portent un message sexiste et dégradant, insistant sur des injonctions tristement banales (les femmes doivent s’occuper de leur physique et maigrir, les hommes doivent bander et performer).

    Mon interlocuteur se retranche – j’ai envie d’écrire bien évidemment – derrière l’#humour, que je ne comprends pas, et le second degré, que je ne possède pas non plus d’après lui.

    #régression #domination #bad_market #genre #image

    • Décidément, la communication de crise pour les entreprises engluées dans des messages genrés n’est vraiment pas maîtrisée :

      Rue Traversette a toujours eu pour ambition de se faire connaitre par la seule qualité de son travail et non par l’emploi de procédés marketing provoquants ou sujets à polémique. Dans ce cadre, et contrairement à ce qu’indiqué dans l’article, la société n’entend pas véhiculer de message particulier ni revendiquer l’appropriation du genre, qu’il soit sexué, régional ou psychologique. Les supports de communication et le discours de l’entreprise n’ont jamais contenu de message en ce sens.

      La culture Rue Traversette s’inscrit en revanche clairement dans un esprit ludique, parfois décalé, en recourant s’il le faut au second degré. Cela fait partie de son ADN. Dans cette mouvance, la majorité des produits de la société, comme les produits décriés, porte des appellations à connotation humoristique. L’entreprise assume ainsi totalement l’esprit décalé de ses créations, dont les fameuses Tartines, qui se veut un réel parti pris dans sa démarche. Elle revendique également le droit à sa liberté d’expression, dans le respect des droits de chacun, ce qui va de soi.

      L’article ne tient donc aucunement compte du contenu des produits, de leur mode de commercialisation, ni de la philosophie de l’entreprise. Il relève plus d’un procès d’intention empreint d’une subjectivité totale, d’une forme de « tartine bashing » à la mode, que d’une véritable analyse objective et contradictoire.

      Rue Traversette est une entreprise originale qui veut penser la gastronomie autrement. Au-delà de ces seuls constats, toute polémique relative aux intentions de l’entreprise relève d’une interprétation personnelle de l’auteur, qui n’engage que lui et ne repose sur aucun élément tangible.

      http://rue89.nouvelobs.com/2015/05/24/tartine-gate-tartine-bashing-259356
      #communication_de_crise

  • « En fait dans chaque non il y a un oui quelque part », dit une femme dans une pub radio en Belgique pour vendre des sacs à main. Message irresponsable, juge le Jury d’éthique publicitaire.

    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/cafouillage/66-sexisme-ordinaire/4285-non-veut-pas-forcement-dire-non-spot-radio-irresponsable-en-be

    « Quand je dis non, ça ne veut pas forcément dire non ». C’est ce que faisait dire à une femme la marque de distribution belge Veritas, pour vendre des sacs à main, dans un spot publicitaire à la radio. Qui se poursuivait ainsi : « Par exemple : est-ce que j’ai besoin d’un nouveau sac-à-main ? Non. Mais est-ce que j’en veux un ? Oui. En fait dans chaque non il y a un oui quelque part. Vous comprenez ? ».

    Ce spot ne doit plus être diffusé en l’état, a tranché le Jury d’éthique publicitaire (JEP), mardi 17 mars. Car le message « ne témoigne pas d’un juste sens de la responsabilité sociale ». Un des plaignants qui avaient saisi le gendarme belge de la pub dirige un service d’aide aux jeunes et, dans ce cadre, explique aux jeunes que quand une fille dit non, c’est non. « Emettre des doutes par rapport à ça, peu importe le contexte, est très dangereux (pensons aux viols) », faisait-il valoir.

    Sans compter que le spot débute par cette sentence : « La logique des femmes, c’est tellement, euh… logique. ». De quoi renforcer un peu plus les clichés sexistes (dans la veine du « Téléchargez aussi vite que votre femme change d’avis » de Numéricable, épinglé par le gendarme français de la pub voilà un an).

    L’annonceur plaidait que son spot se limitait au « contexte du shopping ». Mais pour le JEP le texte de la publicité est sans ambiguïté : « Le spot véhicule bien le message général qu’un simple ’non’ d’une femme ne signifie pas toujours ’non’ ». Le Jury souligne qu’il a « également tenu compte du contexte de la lutte contre les violences envers les femmes, où des associations tentent justement de faire passer un autre message. »

    En France, la marque de chocolats Suchard avait fait scandale en 1996 avec un slogan similaire : « Vous avez beau dire non, on entend oui » s’affichait en lettres capitales à côté de la photo d’une femme nue.

    #bad_market #culture_du_viol #misogynie #sexisme

    • La conversation ressemble à de la PUA (de la part de Ava), donc typiquement commercial. Même si les questions sont trop fermées, c’est orienté connaissance de l’autre, déstabilisation et récompense.

      Sinon, pourquoi l’innocence attire le journaliste ? Les hommes vers les femmes ? C’est pas un peu pervers ?
      #PUA #manipulation

  • Les Clickbaits (sites à #buzz / clic) expliqués à ma maman | blog.Natas.fr
    http://blog.natas.fr/2015/03/03/clickbaits-sites-a-buzz-clic

    Ces sites existent pour générer de l’argent à court terme. Je ne vois aucune autre raison de poster compulsivement et à longueur de journée des articles de 8 lignes, déjà publiés sur 15 autres sites et écrits — ou souvent traduits — par des stagiaires et avec le fion.

    Alors j’ose croire que la crasse générée n’est qu’un dommage collatéral et que les mecs ne font pas ça uniquement pour le plaisir de salir #Internet.

    #bad_market

  • Le #covoiturage de proximité blablacarisé - Ardes
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/112588281520

    Intéressant témoignage sur Ardes, le site de l’économie solidaire en Basse-Normandie, qui rapporte que l’offre de covoiturage de proximité initié par plusieurs acteurs publics dans cette région (covoiturage-basse-normandie) a été remplacé par l’offre de Comuto, propriétaire de Blablacar, le leader du covoiturage. Les cinq associations de Basse-Normandie qui avait pour tâche de rencontrer et sensibiliser entreprises, administrations, collectivités et citoyens par la diffusion de supports de communication, l’organisation de réunions, d’ateliers, de stands d’information… La bascule du site local au service national aurait pu passer inaperçu sir les services proposés par la société Comuto étaient les mêmes que ceux assurés par les associations locales. Mais ce n’est pas le cas, dénonce l’Ardes. “Les sites de (...)

    #politiques_publiques

  • Faux marché provençal pour vrais Chinois - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
    http://cqfd-journal.org/Faux-marche-provencal-pour-vrais

    « Une dizaine de producteurs locaux étaient présents, et nous étions une quinzaine derrière les étals. Attention, on ne vendait rien, les touristes pouvaient goûter, on leur offrait les produits », précise Guillaume. Dans les allées, les vacanciers flânaient du maraîcher au producteur d’huile d’olive ou de savon de Marseille, puis allaient faire un tour en calèche. « Avant l’arrivée des bus, les organisateurs ont fait une revue des troupes, voir si la scénographie était bonne  ! C’était comme pour un spectacle. » Il paraît que les clients pouvaient se faire presser un jus de fruit frais, qu’un boulanger faisait cuire du pain dans un four à bois et que de la lavande était distillée en direct. « Et il y avait même un drone qui prenait des photos ! », se souvient Guillaume.

    #bad_market

  • Angelina, 8 ans.

    Gloomy Sunday - Angelina Jordan
    https://www.youtube.com/watch?v=BBhUss-5Vr8

    Angelina Jordan - Fly Me To The Moon - The View 2014
    https://www.youtube.com/watch?v=nBGMQ9Kx9iI

    Wow! Angelina Jordan (8): “What a Difference a Day Make”
    https://www.youtube.com/watch?v=ZSfgCIGd7k4&index=6&list=RDBkuwjMpp69I

    Angelina Jordan - I’m A Fool To Want You
    https://www.youtube.com/watch?v=LXknLZDoRVQ

    Angelina Jordan - I’ll Be There - 2014
    https://www.youtube.com/watch?v=BkuwjMpp69I

    Angelina Jordan - I Who Have Nothing - Uncut
    https://www.youtube.com/watch?v=RjQZKBpVaes

    Angelina Jordan - I Saw Mommy Kissing Santa Claus
    https://www.youtube.com/watch?v=dMOJ7qFFYNc

    Angelina Jordan on Lilyhammer

    https://www.youtube.com/watch?v=Vlrbci8Xqtw


    #jazz #debut #prodige

    • Oui la situation des #enfants_prodiges est problématique. Mais je crois dans ce cas, son talent dépasse sa mise en scène.
      Espérons que ses parents sauront la protéger.

      Mais attention quand même aux réactions épidermiques. Pour discuter #musique c’est peut-être mieux d’écouter de quoi il s’agit, et quant au maquillage, c’est assez répandu dans le monde du spectacle. Enfin, il y a également des cas de garçons prodiges, comme Michael Jackson par exemple, qui en effet a subi une médiatisation déstabilisatrice pour un enfant, avec le résultat qu’on a vu, mais qui était aussi l’un des artistes importants du 20e siècle.

      Pas simple...

    • Vous ne voyez pas de différence de nature entre un concours de #mini-miss et Angélina Jordan qui chante du Jazz habillée en poupée dans des spectacles grands public. C’est intéressant comme réflexion mais il me semble que c’est un peu extrême.

      Est-ce qu’on ne devrait avoir aucun spectacle avec des enfants ? Que dire des petits rats de l’opéra ?

      Est-ce que la mise en scène kitch (robe blanche, joues roses, couronne de fleurs) d’une enfant de huit ans qui à un talent pour le chant est vraiment assimilable à de la maltraitance sexuelle ?

    • Où il est fort « Borat » c’est quand il expose le caractère sexualisé d’événements et de comportements qui sont considérés comme anodins par la plupart des gens. D’où cette vidéo en commentaire. C’est vrai, faillait le dire.
      Il y a une scène dans un de ses films (que je n’ai pas trouvé sur Youtube) dans laquelle il fait semblant d’être un agent de casting qui pousse les parents à accepter que leurs enfants risquent leur leur vie tellement ils veulent que les petits fassent une carrière devant les caméras. C’est plus direct encore.

  • Surfaces commerciales : une plaie sociale, économique, écologique...
    http://www.amisdelaterre.org/Surfaces-commerciales-une-plaie.html

    L’Institut pour la #ville et le #commerce estime que la filière de l’#immobilier commercial est rentrée dans une #bulle spéculative. Selon lui, l’ensemble des acteurs de la filière de production de ces surfaces (distributeurs, investisseurs et collectivités) est dans une incapacité croissante à s’autoréguler. Les prix, qu’il s’agisse des valeurs locatives, des valeurs d’actifs ou des valeurs foncières, apparaissent de plus en plus déconnectés de leur fondement économique et ne jouent plus leur rôle d’ajustement dans les rapports d’échanges. Les collectivités sont exposées à un effondrement de la rente commerciale sur leur #territoire et au développement d’un phénomène de vacances structurelles, aussi bien dans le cœur urbain qu’en périphérie. L’Institut plaide pour un retour au premier plan des collectivités dans la régulation de la filière. Leur arme principale : la planification urbaine et le foncier, premier intrant de la filière de production de surfaces commerciales."

    #économie #spéculation #bad_market

  • La Scandinavian Airline @sas déteste les enfants et elle le fait savoir... par le système de tarification :

    C’est assez marrant les règles marketings quand on achète un billet d’avion sur internet :

    Un voyage aller retour Norvège Paris pour deux personnes adultes, prix par personne : 1216 NoK aller et 1060 NoK retour

    Un voyage aller retour Norvège Paris mêmes -jours mêmes horaires pour deux personnes adultes accompagnés de leurs trois charmants enfants bien élevés et tout et tout, prix par personne : 1411 aller et 1375 retour

    Avec les compagnies aérienne, en fait ils aiment tellement pas les mômes que plus t’en a, plus ils augmentent le prix

    #bad_marketing :) #merveilles_d_internet #etc...

    • Ha! It’s a super popular wealthy, Western, intellectual stance to be opposed to all aspects of globalization. It’s so easy to just sit there and say that the spread of corporate power is bad, the indigenous culture is good, and the monobloc is an example of this cheap throwaway culture that’s destroying the local culture. But I’ve spent a good chunk of my professional life in the developing world and a lot of people there are really excited about having access to the material culture that people in the West have. I just think it’s insanely paternalistic to just sit there and say that poor people can’t have monobloc chairs because it’s bad for their culture. I think there are aspects of that which are probably true. It’s probably quite bad for local furniture businesses when the monobloc takes hold. But I think this sort of notion that this is a virus and it should be fought fails to recognize that people in the developing world have a choice as to what they want to spend their resources on. I think it’s condescending to the extreme. It’s not that Walmart is churning these things out—it’s actually people in the developing world making these. It doesn’t feel like an obliteration of culture. It feels like poor people getting the chance to buy goods as representation of their aspirations.

      #condescendance #mondialisation #paternalisme #bad_market

  • CSP : Le sang des #pauvres
    http://www.cspinyourface.com/2015/02/le-sang-des-pauvres_7.html

    Il suffit d’un rapide survol de ce qui se pratique dans les pays qui rémunèrent le don de sang pour en avoir un début de malaise : en substance, venez tel jour à telle heure et votre don sera rémunéré environ 50 euros. Et 50 boules en des temps de crise systémique et de #chômage de masse, ce n’est pas rien. De là à tout de suite voir que ça pourrait donner l’idée d’un complément de revenus trop bas, il n y a qu’un pas que le paupérisme obligera beaucoup à franchir.
    Car qui seront les premiers à vendre leur fluides ? Les pauvres. Les crevards. Les fins de droits, les mères célibataires qui galèrent seules pour s’en sortir. Ceux qui souffrent le plus. 50€ et une collation gratuite ? Dans un pays à plus de 8 millions de personnes en dessous du seuil de #pauvreté, on est certain de renouveler très vite les stocks. Mettons les sottes considérations éthiques de côté et extrayons des crevards jusqu’à la dernière goutte, dans le sens le plus littéral du terme. Pendant qu’on papotait avec l’infirmière qui me faisait la piqûre, celle-ci disait à demi-mot qu’ils commençaient déjà à voir des gens venir faire un don rien que pour manger ensuite. Oui, on en est là, en France, en 2015, dans un pays censé être une puissance mondiale. Des gens commencent à venir donner leur sang parce que ensuite on peut manger gratuitement. Et parti comme on est, ça va encore empirer.

    #exploitation #capitalisme #bad_market

    • Oui, on en est là, en France, en 2015, dans un pays censé être une puissance mondiale.

      Etre LA puissance mondiale, c’est surtout avoir les inégalités les plus fortes. Sans inégalités, ta puissance, elle n’est que « rétrograde », à la façon dont certains évoquent « l’état providence ».

  • A l’encontre » France. « Les ouvertures tardives des magasins, un leurre »
    http://alencontre.org/europe/france/france-les-ouvertures-tardives-des-magasins-un-leurre.html

    Cette stagnation de la demande primaire a conduit la grande distribution à mettre en place un nouveau modèle commercial. Ce dernier privilégie les volumes au détriment du prix et de la qualité d’où une course effrénée au discount avec, en parallèle, la mise en place d’horaires d’ouverture extensibles pour permettre aux enseignes de rester concurrentielles sur un marché déjà saturé. Mais cette recette ne fait pas de miracles comme le montre l’exemple d’IKEA dont certains magasins ouvrent les dimanches et proposent des nocturnes les jeudis et vendredis soirs mais qui enregistre pourtant un recul de 4,3% de son chiffre d’affaires sur son exercice clos au 30 septembre 2013 ainsi qu’une baisse de fréquentation de ses magasins qui est passée de 52 millions à 50 millions de visiteurs sur le même exercice. Pour la plupart des grandes enseignes, la situation n’est guère meilleure et les expertises que nous menons régulièrement dans le secteur du commerce attestent d’une situation préoccupante marquée par : 1° l’érosion de la fréquentation des magasins ; 2° le recul des tickets moyens de passage en caisse ; 3° une baisse du chiffre d’affaires par magasin ? ; 4° la course frénétique à la baisse des prix pour conserver ses parts de marché.? La question des ouvertures tardives n’est donc qu’un leurre qui masque le vrai problème, celui du pouvoir d’achat des ménages.

  • Un concours de photographies ouvert à tous sur la fête en Europe | c’est moche, la photographie, surtout quand ça consiste à organiser des concours qui s’assoient complètement sur les droits d’auteurs et la propriété intellectuelle des photographes pour se faire une opération de com’ et un fond photographique à pas cher ! Le règlement est affligeant, mais je ne sais pas, hélas, s’il est illégal.
    http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/28/2038301-concours-photographies-ouvert-tous-fete-europe.html

    Une exposition valorisera les 30 meilleurs clichés sur la place de la Libération du 4 au 17 mai 2015 puis dans d’autres lieux du département. Car la « fête en Europe », çà se partage avec le plus grand nombre, via ses plus belles images !

    #communication #bad_market

    • Cela dit, ce type d’accusation n’est pas une première pour Persson qui en 2012 avait déjà été a épinglé par des ouvriers d’une usine de sous-traitants, déjà au Cambodge, au cours d’un reportage sur lé télévision suédoise. Ce à quoi Persson avait répondu « C’est entièrement faux », au quotidien suédois Expressen. Déjà là il affirmait « Nous voulons que l’ensemble des travailleurs obtiennent des salaires plus élevés et pour cela nous collaborons avec la classe politique pour faire relever le salaire minimum de sorte qu’ils leur permettent de vivre. Ensuite, nous pouvons aussi suivre le dossier lors d’inspections dans les usines ».

      Je ne vois pas pourquoi H&M « milite » pour l’augmentation du salaire minimum au Cambodge. Comme son nom n’indique, ce n’est pas le salaire maximum et H&M est tout à fait libre de commencer par augmenter les salaires de ses salariés cambodgiens pour améliorer immédiatement leurs conditions de vie.
      #hypocrites #bad_market

  • Pour mémoire, la phrase de Georges Bush (20 septembre 2001) :

    Either you are with us, or you are with the terrorists.

    http://georgewbush-whitehouse.archives.gov/news/releases/2001/09/20010920-8.html
    est une citation quasi directe du Nouveau testament (Matthieu 12:30, Luc 11:23) :

    Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse.

    Voir aussi les références à l’Ancien testament :
    http://saintebible.com/matthew/12-30.htm

    Et puis bon, comme disait aussi Djizouss : « Celui qui n’est pas Charlie est contre Charlie. »