• CrimethInc. : Germany: The Fight against the Tesla Gigafactory : Some Occupy the Forest, Some Shut Down the Power Grid
    https://fr.crimethinc.com/2024/03/08/germany-the-fight-against-the-tesla-gigafactory-some-occupy-the-fores

    For several years now, locals, anarchists, environmentalists, and others have been engaged in a struggle against a Tesla “gigafactory” in the small town of Grünheide, only five kilometers southeast of Berlin. This is the biggest factory producing electric cars for Tesla in all of Europe. Many important issues converge in this conflict: the struggle between global capitalism and local ecosystems, the question of what counts as “sustainable” and who gets to define it, the power that billionaires like Elon Musk have acquired and are using to reshape our society in line with their authoritarian vision.

    #zad #tesla #bagnole

  • Les SUV occupent-ils vraiment « 18 pages de pub » chaque jour dans la presse, comme le dit Marine Tondelier ?
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/les-suv-occupent-ils-vraiment-18-pages-de-pub-chaque-jour-dans-la-press

    Alors que la mairie de Paris va organiser un vote pour ou contre un stationnement plus cher pour les SUV, Marine Tondelier, la secrétaire nationale du parti Les Ecologistes estime qu’il faudrait aussi s’attaquer à la publicité : « J’ai un problème avec le fait qu’on glorifie ce type de véhicule dans la pub. Quand vous comptez la pub dans les journaux français, c’est l’équivalent chaque jour de 18 pages d’une édition nationale », a-t-elle déclaré jeudi 16 novembre sur Sud Radio.

    La réponse est OUI, évidemment.

  • « Qui a dit que l’électrification ne pouvait pas vous surprendre ? »

    Les SUV électriques menacent la transition énergétique, alerte le WWF
    https://www.ouest-france.fr/environnement/ecologie/transition-ecologique/les-suv-electriques-menacent-la-transition-energetique-alerte-le-wwf-31

    Les SUV électriques menacent la transition énergétique, alerte le WWF

    Il faut réduire de toute urgence la taille des voitures électriques sans quoi la France pourrait se retrouver en pénurie de métaux « critiques », alerte une étude de l’ONG World Wild Fund (WWF), qui réclame l’instauration d’un malus lié au poids, à l’instar d’autres associations écologistes.

    https://justpaste.it/6yq91

    #bagnole #SUV #trahison_énergétique #décarbonation

    Tous les bourges du bled se sont « reconvertis » aux SUV hybrides ou électriques. Je les soupçonne en outre de prendre toujours l’avion. Mangez bien vos grands morts, les gros blaireaux ...

    • Tesla augmentera sa production à Grünheide près der Berlin à un million de voitures par an. Une partie de cette production énorme seront des modèles de bas de gamme pour 25 mille Euros seulement - promis.
      https://www.berliner-zeitung.de/wirtschaft-verantwortung/tesla-chef-musk-kundigt-25-000-euro-auto-in-grunheide-an-li.2156814

      Tesla hat sein Werk in Grünheide im vergangenen Jahr eröffnet. Dort sind nach jüngsten Angaben des Unternehmens rund 11.000 Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter beschäftigt. Das angepeilte Ziel von 500.000 Autos pro Jahr ist noch nicht erreicht, es gibt aber bereits Pläne zum Ausbau der Fabrik auf eine Kapazität von eine Million Autos im Jahr. Das Land Brandenburg prüft noch den umweltrechtlichen Antrag für den ersten Teil des Ausbaus. Umweltverbände und Anwohner haben Bedenken, ein Teil des Geländes liegt in einem Wasserschutzgebiet.

      Musk hatte bei seinem Besuch in Grünheide auch höhere Löhne für seine Beschäftigten angekündigt. Nach einem Plus der Entgelte um bis zu 6 Prozent im vergangenen Jahr sollen sie dieses Jahr nochmals um 4 Prozent steigen. Die Jahresgehälter der Produktionsmitarbeiter werden zudem ab Februar 2024 um 2500 Euro erhöht. Die IG Metall hatte die geplante Lohnerhöhung begrüßt. Nach ihren Angaben bleibt die Bezahlung bei Tesla allerdings auch danach deutlich hinter dem branchenüblichen Niveau in der Autoindustrie in Deutschland zurück.

      Voilà le conseil de Jean de la Fontaine pour les industriels de l’automobile allemand.

      Le Lion

      Sultan Léopard autrefois
      Eut, ce dit-on, par mainte aubaine,
      Force bœufs dans ses prés, force Cerfs dans ses bois,
      Force moutons parmi la plaine.
      Il naquit un Lion dans la forêt prochaine.

      Apres les compliments et d’une et d’autre part,
      Comme entre grands il se pratique,
      Le Sultan fit venir son Vizir le Renard,
      Vieux routier et bon politique.
      Tu crains, ce lui dit-il, Lionceau mon voisin :
      Son père est mort, que peut-il faire ?
      Plains plutôt le pauvre orphelin.
      Il a chez lui plus d’une affaire ;
      Et devra beaucoup au destin
      S’il garde ce qu’il a sans tenter de conquête.

      Le Renard dit branlant la tête :
      Tels orphelins, Seigneur, ne me font point pitié :
      Il faut de celui-ci conserver l’amitié,
      Ou s’efforcer de le détruire,
      Avant que la griffe et la dent
      Lui soit crue, et qu’il soit en état de nous nuire :
      N’y perdez pas un seul moment.

      J’ai fait son horoscope : il croîtra par la guerre.
      Ce sera le meilleur Lion
      Pour ses amis qui soit sur terre,
      Tâchez donc d’en être, sinon
      Tâchez de l’affaiblir. La harangue fut vaine.
      Le Sultan dormait lors ; et dedans son domaine
      Chacun dormait aussi, bêtes, gens ; tant qu’enfin
      Le Lionceau devient vrai Lion. Le tocsin
      Sonne aussitôt sur lui ; l’alarme se promène
      De toutes parts ; et le Vizir,
      Consulté là-dessus dit avec un soupir :
      Pourquoi l’irritez-vous ? La chose est sans remède.
      En vain nous appelons mille gens à notre aide.
      Plus ils sont, plus il coûte ; et je ne les tiens bons
      Qu’à manger leur part des moutons.

      Apaisez le Lion : seul il passe en puissance
      Ce monde d’alliés vivant sur notre bien :
      Le Lion en a trois qui ne lui coûtent rien,
      Son courage, sa force, avec sa vigilance.
      Jetez-lui promptement sous la griffe un mouton :
      S’il n’en est pas content jetez-en davantage.
      Joignez-y quelque bœuf : choisissez pour ce don
      Tout le plus gras du pâturage.
      Sauvez le reste ainsi. Ce conseil ne plut pas,
      Il en prit mal, et force états
      Voisins du Sultan en pâtirent :
      Nul n’y gagna ; tous y perdirent.

      Quoi que fît ce monde ennemi,
      Celui qu’ils craignaient fut le maître.
      Proposez-vous d’avoir le Lion pour ami
      Si vous voulez le laisser craître.

      -- Jean de La Fontaine, Fables de La Fontaine, Le Lion, texte établi par Jean-Pierre Collinet, Fables, contes et nouvelles, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1991, p. 425

      Nous autres suivons plutôt l’exemple du renard.

      De par le Roi des Animaux,
      Qui dans son antre était malade,
      Fut fait savoir à ses Vassaux
      Que chaque espèce en ambassade
      Envoyât gens le visiter :
      Sous promesse de bien traiter
      Les Députés, eux et leur suite,
      Foi de Lion, très bien écrite,
      Bon passeport contre la dent ;
      Contre la griffe tout autant.
      L’édit du Prince s’exécute :
      De chaque espèce on lui députe.
      Les Renards gardant la maison,
      Un d’eux en dit cette raison :
      Les pas empreints sur la poussière
      Par ceux qui s’en vont faire au malade leur cour,
      Tous, sans exception, regardent sa tanière ;
      Pas un ne marque de retour.
      Cela nous met en méfiance.
      Que Sa Majesté nous dispense :
      Grand merci de son passeport .
      Je le crois bon ; mais dans cet antre
      Je vois fort bien comme l’on entre,
      Et ne vois pas comme on en sort.

  • Manu le #gilet_jaune
    http://carfree.fr/index.php/2023/09/26/manu-le-gilet-jaune

    On attendait (ou pas) depuis des mois un soi-disant projet de #planification écologique qui allait mettre enfin la France sur la voie d’une prise de conscience écologique et on obtient… Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #bagnole #carburant #critique #Emmanuel_Macron #humour #politique #subventions #transition_énergétique #voiture_électrique

    • J’ai d’ailleurs toujours été épaté par ce miracle du libéralisme : les riches qui contestent sans cesse les impôts sont les premiers à récupérer des milliers d’euros d’argent public sous forme de bonus automobile pour acheter leur deuxième ou troisième voiture électrique pour madame ou les enfants. Et tous ceux qui gagnent juste assez pour payer des impôts sont en général bien incapables de débourser les sommes monstrueuses demandées pour s’équiper d’une voiture électrique, même en comptant le bonus. En fait, la plupart des gens qui roulent en diesel payent des impôts pour que les professions libérales comme les chefs d’entreprise, les médecins, avocats, etc. s’achètent des voitures électriques grâce aux subventions publiques…

      Etonnant, non ? A une époque, l’impôt servait à prendre de l’argent aux riches pour le reverser aux pauvres. Aujourd’hui, on prend surtout aux pauvres pour financer le train de vie des riches… Mais bon, vous saviez déjà tout ça si vous avez vu la réception royale de Charles III à Versailles…

      C’est pourquoi, nous conseillons à « Manu le gilet jaune » de relire le texte magnifique d’André Gorz sur la bagnole écrit en 1973 et dont voici la première phrase : « Le vice profond des bagnoles, c’est qu’elles sont comme les châteaux ou les villa sur la Côte : des biens de luxe inventés pour le plaisir exclusif d’une minorité de très riches et que rien, dans leur conception et leur nature, ne destinait au peuple. »

  • Aux États-Unis, une grève historique se prépare
    https://www.frustrationmagazine.fr/greve-etats-unis

    Cent cinquante mille travailleurs du premier syndicat automobile américain (United Auto Workers – UAW), soit 40 % des employés du secteur, ont débuté une grève historique contre le “Big Three” (Ford, General Motors et Stellantis – ex Chrysler). Assumant une rhétorique de lutte des classes, l’UAW renoue avec la grève offensive portée par des revendications […]

  • C’est moi, ou cette minorité de gens qui sont passés à la propulsion électrique (alors qu’avant, des raisons les amenaient à se déplacer en voiture thermique), ont un sentiment de « faire leur part », de lutter activement ???

    Je tape sûrement un peu trop large, mais ce n’est pas agir à la source. Qu’ils questionnent plutôt leur distance habitation-travail, le type de ville où ils ont choisi de vivre, l’absence de transports publiques équivalents.

    Et surtout qu’ils retirent leurs oeillières sur le nucléaire, sur la situation énergétique de l’Allemagne, sur leur consommation de batteries lithium.

    J’ai l’impression qu’on aime bien déplacer le problème et faire croire politiquement, qu’on l’a résolu.

    • Je roule en petite voiture électrique depuis quelques années maintenant, et effectivement j’en suis extrêmement content, et j’ai un peu le sentiment de « faire ma part » comme tu dis, ou plus précisément, de faire du mieux que je peux avec mon contexte et mes connaissances.

      En partant du principe qu’un véhicule m’est actuellement requis (on en discutera plus loin), je vois ces intérêts :

      – pas de pollution sonore,
      – pas de pollution olfactive,
      – bien moins de pollution aux particules fines
      – recharge tranquille à la maison (pas d’attente en station)
      – quasiment pas d’entretien mécanique

      Au delà de l’intérêt individuel donc, les 3 premiers points montrent aussi qu’il y a un intérêt collectif aussi à ce que des propulsions électriques soient utilisées pour remplacer des propulsions thermiques. Rien que pour cela, substituer un véhicule thermique par un électrique vaut le coup à mon sens.

      Évidemment ça ne résout pas grand chose du reste des problèmes
      – occupation de l’espace urbain équivalente,
      – danger / accidents,
      – dépendances à des matières premières

      Cela étant dit, les études du bilan carbone, notamment dans un pays bas carbone (par exemple avec du nucléaire), montrent que l’emprunte est moindre. Cf par exemple cette vidéo de Le Réveilleur https://youtu.be/zjaUqUozwdc

      Par ailleurs, je ne partage pas (ou plus) ton point du vue sur le nucléaire. Si réduire ou enlever le nucléaire, amène à maintenir l’usage d’énergies fossiles, cela me semble un bien mauvais choix, en plus d’être plus compliqué de gérer un réseau, centralisé ou non, avec des énergies renouvelables intermittentes.

      Là encore sur la chaîne précédente (Le Réveilleur), il y a de nombreuses vidéos très pointues sur les différents mode de production et mix énergétiques, qui permettent aussi de se rendre compte de la difficulté de la chose.

      Effectivement si la sobriété énergétique (et pas qu’électrique) était désirée, mise en chantier réellement, peut être qu’il pourrait y avoir une baisse drastique du besoin énergétique, et donc du maintien / création de centrales… mais tel que c’est parti, tout le monde s’en fout et ne veut pas de contrainte, préfère la pensée positive absolutiste, fermer les yeux et continuer à dépenser…

      –---

      Enfin sur la distance à la ville, je vois au moins 2 points dans mon cas où j’ai cherché un logement

      – les parisiens et bordelais ont littéralement trusté les maisons
      – ce qui restait était à tout reconstruire, ou hors budget

      On se retrouve donc obligé de s’éloigner pour se loger, en dehors de la proche périphérie. Cela dit ça m’arrange aussi parce que j’ai du mal avec le bruit des scooters et autres pétaradeurs ou klaxons… Autant te dire que je préfèrerais largement que tout ça soit électrifié (et sans leur ajouter un son volontairement par dessus pour être bruyant comme avant !)

      Bref, je me retrouve à 50mn en vélo du centre ville, à 3km d’un arrêt de bus avec 2 ou 3 bus par jour, et sans commerce ni service autour. Et c’est le quotidien de nombreuses personnes.

      À aucun moment dans ces conditions tu n’envisages facilement une vie sans voiture, dans l’état actuel des choses. Et même en proche périphérie c’est difficile aussi.

      Alors en attendant une politique de la ville différente (et un peu illusoire dans un avenir proche), une ville apaisée remplie de transports en communs, de transports partagés, on fait les compromis qu’on peut. Il faut bien vivre quand même.

    • Quelques anecdotes personnelles.

      Petit rouleur citadin, qui n’a commencé à conduire qu’à 35 ans, au moment de choisir une nouvelle voiture il y a 2 ans, je ne me voyais pas prendre une autre voiture thermique. J’ai donc choisi une petite électrique, et ça correspond à mon besoin. Transporter des choses, aller voir les clients, déplacer la famille pour les courses ou les loisirs. L’autre voiture familiale est réservée au boulot de ma compagne, et pour les déplacements plus grands où l’efficacité énergétique est largement en faveur de ce diesel, dont on va devoir bientôt se passer, du fait que nos contrats de location professionnel ne sont que de 2 à 4 ans et que les catalogues de location ne proposent pour ainsi dire plus de diesel. Par contre, ces catalogues proposent des électriques de type SUV 2T, ce qui est absurde, nous sommes bien d’accord.

      Note que la voiture électrique ne sort pas tous les jours. La plupart du temps, pour aller au bureau, c’est à pied ou en vélo. J’ai cette chance d’avoir un boulot à proximité du domicile. La voiture est de plus garée dans un garage. Et elle est chargée au bureau, sur une des places de parking de la société, sur notre prise privée. A la maison, je n’ai pas encore décidé de faire installer la prise dans le garage souterrain, du fait qu’il n’y aurait que 3kW (vs 7kW au bureau), et du fait que dans la résidence, on est limité en disponibilité de phases, et que si un voisin achète une électrique, autant que ce soit lui qui utilise les disponibilités.

      Cette histoire de prise fait partie des sujets glissants, dans les habitats collectifs. Rien n’est prévu pour électrifier en masse, et les solutions ne sont pas simples à mettre en œuvre d’autant qu’elles imposent des décisions en assemblée générale des copropriétaires, et ce malgré le « droit à la prise », supposé débloquer toutes les situations. Dans les faits, ça enquiquine tout le monde, et ça fait passer des câbles électriques n’importe où, créant une certaine forme de chaos dans les armoires, et les fourreaux, à la façon de la fibre, mais avec des risques supérieurs, puisqu’on parle de 16 ou 32 ampères... Depuis 3 ans qu’on en parle dans la résidence, dans les faits, je suis le seul à avoir un véhicule électrique. Un second a un hybride branché dans son garage. Un 3ème a peut être lui aussi un hybride, mais il n’a pas encore fait le nécessaire pour ajouter sa prise, bien qu’il ait obtenu son droit à la prise en AG (pour son garage au sous-sol depuis son compteur au 4ème étage...). Et pour être complet, un 4ème a électrifié son garage, pour ses vélos. Sa moto thermique est dans le garage, avec les vélos. Et les deux voitures diesel du couple (dont un vieux SUV), sont garées sur les places visiteurs de la résidence. Allez savoir pourquoi, on n’est pas copains.

      Tout cela pour dire que l’engouement pour l’électrique n’est pas encore là, la majorité préfère le thermique.

      L’autre truc, c’est qu’on ne va quasiment plus en ville. On y va parfois à pied, 30 minutes aller, 45 retour, faut remonter la colline. Mais vraiment, on se déplace bien moins. Professionnellement aussi, les déplacements sont bien moindres. La visio, le téléphone, ça suffit, tout le monde y trouve son compte (dans mon cas en tout cas), et les gens qui veulent toujours voir tout le monde en face à face sont vraiment moins nombreux (dans mon milieu en tout cas).

    • Un avis bien différent ici, par deux doctorants : https://seenthis.net/messages/1019461

      C’est bien beau de parler du cycle de vie total, sauf que justement on dirait que ce n’est pas vraiment bien pris en compte comme il faut. En effet, on compare le cycle de vie total d’une voiture électrique neuve, avec celui d’une voiture thermique neuve. Ça a un sens pour une minorité des choix. Ce qu’il faut comparer c’est suivant l’âge de la machine !

      Or donc, qu’on interdise ou qu’on limite fortement la construction (et non pas l’utilisation !) de voitures thermiques, c’est une chose et c’est sûrement très bien. Mais par contre une vieille bagnole a déjà « amorti » depuis longtemps sa part de construction dans son cycle de vie, donc c’est incomparable tel quel. C’est ça qu’il faut comparer : la part « consommation seule + mise à la casse » d’une vieille bagnole d’occas avec la part « nouvelle construction + consommation + mise à la casse » d’une voiture électrique neuve !

      Quand on peut réutiliser des engins qui sont déjà en circulation depuis des années et des années (et continuer de les réparer, bricoler !) c’est donc à priori bien mieux.

      Qu’ensuite on passe à l’électrique quand on n’a plus de thermique sous la main, ça ok sûrement.

      Mais actuellement ce qui est fait c’est de sanctionner (et fortement, et méchamment) les gens qui roulent en thermique même quand c’est des vieilles bagnoles, pas juste quand on continue d’acheter une thermique neuve. Et du coup on pousse à mettre à la casse des engins qui roulent encore parfaitement, et on pousse à en fabriquer des millions de nouveaux… et des millions de nouveaux dont on sait, dont justement on nous dit pour les électriques que c’est leur fabrication qui est la plus grosse part dans leur pollution (et qui ne sera amorti que dans des plombes, cette pollution). Totalement incohérent donc (mais cohérent avec la relance de l’industrie auto).

  • Le lanceur d’alerte d’Orpea dénonce cette fois un #Ehpad_public à la dérive | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/190623/le-lanceur-d-alerte-d-orpea-denonce-cette-fois-un-ehpad-public-la-derive

    À force d’alertes sur des plaies et des chutes de résidents, l’agence régionale de santé d’Île-de-France a lancé une inspection de l’Ehpad de #Bagnolet. Laurent Garcia, lanceur d’alerte du scandale Orpea, y a travaillé avant de jeter l’éponge. Récit de la dégringolade d’un établissement modèle. [...]
    « Comment peut-on traiter nos parents de la sorte ? », s’est par exemple émue la présidente du conseil de la vie sociale, Christine Lienard, auprès de l’ARS, le 19 mai dernier, après avoir pris « connaissance de nouveaux éléments concernant l’Ehpad des Quatre-Saisons » : « Hormis le manque de respect et la maltraitance du personnel que nous connaissions déjà, les faits concernant les résidents m’ont horrifiée. »
    [...]
    « Tout à coup sont apparus des problèmes financiers, qui n’existaient pas auparavant. J’ai explosé un jour en réunion en remettant sur la table la question de la porte d’entrée cassée depuis des mois, et qu’on ne pouvait pas réparer, relate-t-il. Le président m’a convoqué le lendemain, et m’a hurlé dessus. Je lui ai dit : “Je démissionne.” Il ne m’a pas retenu, il était ravi. C’est le genre de personne qu’il ne faut jamais contrarier... »

    Les alertes qui lui remontent de l’Ehpad des Quatre-Saisons sont désespérantes pour le lanceur d’alerte : des économies sur la nourriture, l’hygiène, et surtout une dégradation de la qualité des soins aux résident·es. D’inquiétantes photos circulent entre personnels, anciens personnels et familles de résidents, de plaies des membres inférieurs. Elles sont fréquentes chez des personnes âgées trop affaiblies, qui n’ont plus de mobilité, et elles peuvent évoluer d’une manière dramatique, très rapidement.

    https://jpst.it/3gv1D

    #maltraitance

  • « Fluidifier le trafic » en construisant des routes : obsession du XXe siècle, fausse route du XXIe siècle - Le Temps
    https://www.letemps.ch/opinions/debats/fluidifier-trafic-construisant-routes-obsession-xxe-siecle-fausse-route-xxie

    A quelques jours d’intervalle, deux annonces ont fait couler beaucoup d’encre dans les médias suisses. Le Conseil fédéral a dit souhaiter l’élargissement de l’autoroute A1 à 6 voies, entre Genève et Lausanne et entre Berne et Zurich. Cette annonce s’ajoute à une autre très bonne nouvelle pour le trafic carboné : la suppression, par les CFF, de la ligne directe Genève-Neuchâtel, accompagnée de mesures dégradant la qualité de l’offre ferroviaire en Suisse romande. Tout cela alors que, pour réussir à atteindre le zéro carbone en 2050, nous sommes censés passer de 4,7 millions de voitures individuelles aujourd’hui à 3,6 millions en 2050.

    • En tant qu’historienne, je considère ces deux mesures comme tout à fait anachroniques.

      Car ce n’est plus l’apanage des écologistes que de tenter de réduire la dépendance automobile : il s’agit d’une tendance générale et essentielle face à l’enjeu du réchauffement climatique. Des villes, des Etats même, essaient de se défaire sinon de la « bagnole », du moins d’habitudes obsolètes du XXe siècle telles que le financement massif des autoroutes par les pouvoirs publics. Ce n’est pas chose aisée ! Comme l’analyse le chroniqueur québécois Stéphane Laporte au sujet de l’abandon du projet de tunnel entre Lévis et Québec (décidé par une ministre de centre droit) : « L’automobile est la cigarette de la prochaine décennie. On roule partout comme on fumait partout. Ça achève. Dans les villes, il y aura des sections autos, comme il y avait des sections fumeurs. Qui rétréciront jusqu’à disparaître. Pour le bien de tous. Il faut en faire notre deuil. [...] Ce ne sera pas facile, je sais. Notre char est beaucoup plus que notre char [...] Le char ne sera plus l’objet de nos désirs. Au contraire. Il sera l’objet de notre raison. »

      Certaines nations comme le Pays de Galles et les Pays-Bas ont récemment décidé le gel de tout (nouveau) projet de construction de route dédiée au transport motorisé pour soutenir le transfert modal et réduire les émissions de carbone. L’idée est simple et doit évidemment être accompagnée de mesures fortes en faveur des transports publics. Elle fait écho à un phénomène connu depuis les années 1960 : l’évaporation du trafic. Quand un axe est bloqué, parce qu’en travaux par exemple, les analystes de la mobilité constatent qu’un pourcentage important des déplacements réalisés en voiture « disparaît ». Une partie des pendulaires et des autres usagers de ces axes trouvent d’autres solutions (à la condition qu’elles existent !) : c’est le fameux report modal, si difficile à réaliser en temps normal. Certes, une partie des autos ont parfois sans doute pris une autre route, mais d’autres ont été tout bonnement laissées au garage. Récemment, la sociologue Pauline Hosotte mettait en évidence le grand potentiel de l’application de ce concept dans les politiques de mobilité et en faveur du transport modal. Ne pas planifier de nouvelles routes entre dans ce calcul pour autant, nous le répétons, que l’offre de transports en commun soit solide.

      Dans une démarche anachronique, en France et en Suisse, les pouvoirs publics soutiennent massivement des projets de construction d’autoroutes à rebours des objectifs climat. A69 Castres-Toulouse, A133-134 en Normandie, troisième voie sur l’A1 en Suisse : autant de projets d’un autre temps orientés vers la « solution » voiture. En France, plusieurs dizaines de groupes se battent contre des projets de routes inutiles et bien souvent « écocidaires ». « Inutiles » ? Oui, car ce n’est vraiment pas un scoop et on le sait depuis désormais depuis quelque cinquante ans : construire des routes ne « fluidifie » pas le trafic. Toutes les études le montrent : la disponibilité de nouvelles routes amène toujours plus de voitures qui surchargent à leur tour ces nouvelles voies. Un seul exemple parmi des milliers : l’autoroute de contournement de Genève devait décongestionner le pont du Mont-Blanc où passaient 60 000 voitures par jour en 1982. Aujourd’hui, on avoisine toujours les 60 000 passages par jour sur ce même pont.

      La Suisse, qui a déjà l’un des réseaux de routes et d’autoroutes les plus denses du monde, a annoncé le lancement d’extensions sur le réseau des routes nationales pour un montant avoisinant les 11,6 milliards de francs (!) d’ici à 2030. Dans un message qui s’apparente plus à un texte de 1963 que de 2023, le Conseil fédéral annonce qu’il entend ainsi « fluidifier le trafic » et dit souhaiter ainsi « accroître davantage la disponibilité et la sécurité des routes nationales ». Nous sommes en 2023, la maison brûle à cause du CO2. Sans même parler de toutes les autres nuisances liées à l’utilisation massive du transport motorisé individuel (qu’il soit à essence, hybride ou électrique) telles qu’embouteillages, consommation démesurée d’espace dans les villes, bruit, pollution atmosphérique, risques constants pour les piétons, etc., il est temps de se débarrasser des héritages néfastes du XXe siècle dont fait partie le financement massif des routes. Que la route semble longue.

      HISTORIENNE, SPÉCIALISTE DE L’HISTOIRE DE LA VOITURE, UNIDISTANCE SUISSE

    • L’automobile est la cigarette de la prochaine décennie. On roule partout comme on fumait partout. Ça achève. Dans les villes, il y aura des sections autos, comme il y avait des sections fumeurs. Qui rétréciront jusqu’à disparaître. Pour le bien de tous. Il faut en faire notre deuil.

    • On le sait depuis désormais quelque cinquante ans : construire des routes ne « fluidifie » pas le trafic. Toutes les études le montrent : la disponibilité de nouvelles routes amène toujours plus de voitures qui surchargent à leur tour ces nouvelles voies.

      Du coup, construire des routes, ça fluidifie le trafic d’argent vers les poches des vendeurs de voitures, de pétrole/gaz/électricité, d’accès aux autoroutes. Eux vont pas faire leur deuil de si tôt :-)

    • et donc, bien entendu, PAF, la même ou presque, tribune sur Libé :

      https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/mettons-les-projets-routiers-en-deroute-20230523_TXJVIDESXJD4NMQ7ESWQBIWL

      Pour respecter ses engagements climatiques et garantir à tous des transports à faibles coûts, l’Etat français doit abandonner tout projet autoroutier et investir dans des mobilités vertes, alerte un collectif d’associations écologistes soutenu par des personnalités politiques et des chercheurs.

      ça prétend qu’il y a une pétition, avec 10 000 signatures, mais ça dit pas où.

  • Contre les SUV en ville, la contestation enfle - mcInform ctions
    https://mcinformactions.net/Contre-les-SUV-en-ville-la-contestation-enfle

    Elle n’attire pas le regard, cette petite troupe joviale qui arpente, à la nuit glaciale tombée, les rues du 9e arrondissement parisien. On la dirait sortie d’un dîner de copines. Tout en sang-froid et en dextérité, les quatre jeunes femmes dégonflent pourtant, sur leur passage, les pneus des SUV stationnés. En deux heures, près d’une trentaine de gros véhicules « désarmés », selon la rhétorique de ces vingtenaires, qui opèrent dans la capitale au moins deux fois par semaine. (...)

    Un prospectus est glissé sous les essuie-glaces, pour éviter l’accident. « Nous avons dégonflé un pneu de ce véhicule qui représente une atteinte à l’environnement. Nous regrettons de devoir en arriver à des actions touchant les particuliers. Mais pour tenter de protéger notre avenir et celui de nos enfants, nous n’avons plus d’autre choix que la résistance civile. » (...) Framboise, Mélisse, Malau, Léa – autant de pseudonymes –, qui partagent un haut niveau d’études (deux doctorantes en biologie, une agrégée de physique-chimie, une experte en finances) et une vaine pratique des pétitions, manifestations, actions associatives variées.
    Sabotage temporaire

    Article du Monde #paywall
    https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2023/02/25/contre-les-suv-en-ville-la-contestation-enfle_6163261_4497916.html

    • Comme le suggère une phrase « ça va de pair avec l’augmentation des mobilités douces ». Là le pourcentage donné c’est une proportion par rapport au nombre de morts précédent cette période. Mais quel est le pourcentage de morts par rapport au nombre de cyclistes ? (il me semblait qu’il y avait eu une grosse augmentation du nombre de cyclistes pendant tout le covid, confinements etc, notamment en ville, non ?)
      Évidemment 0 ça serait mieux…

    • En dehors des données statistiques, il serait intéressant de connaître les circonstances de tels drames et de mettre en lumière ce qui pose problème dans les comportements respectifs des usagers de la #voie_publique mais aussi ce qui induit de tels comportement. Je pense aux conditions matérielles de la route : état du revêtement, visibilité, éclairage, etc.
      Peut-être aussi revoir la formation et insister sur la responsabilisation des conducteurs de véhicules motorisés. Dans la nuit du 28 au 29 janvier, deux accident mortels en Mayenne dans un secteur restreint (N 162 entre Château-Gontier et Laval).

      https://actu.fr/pays-de-la-loire/fromentieres_53101/en-mayenne-deux-accidents-mortels-ont-lieu-en-une-seule-nuit_56961156.html

      Pas de cyclistes parmi les victimes (heureusement) mais dans ce département, on s’aperçoit assez vite que l’attitude des jeunes conducteurs est problématique dans le rapport qu’ils entretiennent avec la #bagnole

    • Je sais pas si c’est lié mais depuis le covid je trouve les automobilistes beaucoup plus agressifs.
      Florilège pendant cette période :
      1 SUV qui s’amusait à me bloquer la route en klaxonant gaiement pour me narguer ;
      1 mome dans sa 206 qui faisait des coups de volants en mode je vais te renverser (bon ok lui on peut mettre ça sur le coup de la connerie de jeunesse) ;
      et ce matin...un mec qui reste avance délibérément sur la piste cyclable (en sens inverse) et qui donne un coup de volant au dernier moment pour m’éviter (hilare...)
      Avant le covid...j’ai quasi jamais eu de pbs

  • Daniel Moser : « 🚗 The Vicious Cycle of Autom… » - Framapiaf
    https://framapiaf.org/@dmoser@mastodon.social/109748469612404899

    The Vicious Cycle of Automobile Dependency 👇👇

    Unsustainable planning practices reinforce a cycle of increased automobile use, more automobile-oriented community redevelopment, and reduced mobility options.

  • L’idéologie sociale de la #bagnole - La Rotative - Archives
    https://larotative.info/l-ideologie-sociale-de-la-bagnole-3011.html

    Un texte d’André Gorz datant de 1973, qui invite à « ne jamais poser le problème du transport isolément, toujours le lier au problème de la ville, de la division sociale du travail et de la compartimentation que celle-ci a introduite entre les diverses dimensions de l’existence ».

  • « Madame la première ministre, donnez à la ville de Bagnolet les moyens de sauver l’Ilot Pêche d’Or-Bergerie ! »

    Dans une tribune (...), un collectif de mères habitant Bagnolet (Seine-Saint-Denis) exhorte Elisabeth Borne à sauvegarder la bergerie des Malassis, « endroit magique de rencontre avec la nature et le vivant », fréquenté en particulier par des femmes et des enfants. Le lieu est menacé par un projet de complexe scolaire géant.

    Madame la première ministre,

    Les travaux qui menacent l’îlot Pêche d’Or-Bergerie dans le quartier populaire des Malassis à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) sont imminents. Sans une intervention rapide de votre part, il sera trop tard dans quelques jours pour sauver ce lieu si important pour le quartier et en particulier pour nous, femmes et mères de ce quartier.
    A une époque où garantir une place juste et sûre aux femmes dans l’espace public émerge enfin comme un enjeu majeur, il serait aberrant de détruire un lieu public fréquenté majoritairement par des femmes de tous les âges, des mères de famille, des assistantes maternelles. Un lieu qu’elles plébiscitent.

    En effet, en tant que femmes et mères, nous trouvons à la bergerie des Malassis un havre de paix et de sécurité ouvert à toutes et tous. Depuis onze ans que des rencontres, des concerts, des festivités diverses amènent de la joie et de la convivialité dans notre quartier, nous n’avons jamais eu à déplorer de comportements déplacés, sexistes ou d’agressions sexuelles – pourtant si fréquents dans la plupart des rassemblements festifs. Pour des raisons qu’il serait bon de laisser aux sociologues le temps d’éclaircir, ce lieu est « safe ».

    Recoins, cabanes, chèvres et poules

    Pour nos enfants, qui grandissent à nos corps défendants dans le béton et le tout-numérique, c’est un endroit magique de rencontre avec la nature et le vivant. Le sol de fleurs et d’herbes hautes est le plus beau tapis d’éveil pour les bébés. Ici, celles qui allaitent le font sans gêne ni crainte : le lieu offre à chacune la possibilité de s’installer comme elle le souhaite, sans l’injonction à se cacher qui règne dans la majorité des espaces publics de notre pays.
    Nous y avons réappris le geste simple de cueillir avec parcimonie les framboises et les baies de cynorhodon pour nos enfants. Ces derniers y jouent ensemble avec délectation, trouvant dans les recoins et les cabanes du lieu des aires de jeux poétiques et mixtes. L’espace est fait de telle sorte qu’il est nécessairement partagé et ne peut être confisqué par une partie de ballon – qui ailleurs relègue bien souvent les filles aux marges des aires de jeux.

    Les chèvres et les poules les émerveillent inlassablement. Ici, les écrans n’existent pas : on n’y pense même pas. Dans la lutte menée depuis onze ans sous l’égide de l’association Sors de terre pour défendre ce lieu et dans les soutiens actifs de la bergerie des Malassis, ce n’est donc pas un hasard si on compte une grande majorité de femmes. Aux côtés du berger, qui est la voix et le visage de la bergerie pour le grand public, ce sont des femmes qui permettent à ce lieu d’exister.

    Le sentiment d’attachement collectif

    A l’image des tissages que la talentueuse artiste Matrupix réalise avec la laine des moutons de la bergerie, nous tissons des liens entre nous et avec le vivant qui nous entoure. S’il faut les prononcer, les mots « sororité » et « écoféminisme » trouvent ici leur parfaite illustration : mais ce sont des réalités que nous avons vécues avant de savoir qu’elles avaient un nom.

    Si l’îlot Pêche d’Or est rasé comme le prévoit le projet architectural, nous aurons face à nous un complexe scolaire géant et impersonnel, de béton et de verre. Nous aurons un jardin public ordinaire, où tout ce qui nous protégeait aura disparu : les arbres, les cabanes, la présence apaisante des animaux, le sentiment d’attachement collectif.

    Madame la première ministre, une association de citoyens et de citoyennes du quartier vous a récemment adressé un courrier, des citoyens et des citoyennes vont ont interpellée pour vous demander de donner les moyens à la ville de Bagnolet de sauver cet endroit. Nous appuyons cette demande de tout notre cœur.

    Les premières signataires de cette tribune sont : Nina Abou, psychologue, mère d’Elio, habitante du quartier ; Aïcha Bathily, étudiante, habitante du quartier ; Ginette Brulin, assistante administrative, habitante du quartier ; Mariama Camara, auxiliaire de vie, mère d’Aïcha, habitante du quartier ; Dienaba Djigo, cuisinière, habitante du quartier ; Nelly Fournet, épidémiologiste, mère de Diego, habitante du quartier ; Nathalie Gabaudan, habitante du quartier ; Nadia Hassani, étudiante, habitante du quartier ; Ndiaye Kebe, assistante bilingue juridique, mère de Tidjani, habitante du quartier ; Florence Robin, enseignante, mère de famille, habitante du quartier.

    Liste intégrale des signataires : https://sauvonslilotpechedorbergerie.fr/signataires-de-la-tribune-feministe-de-soutien-a-la-ber
    Collectif

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/07/11/madame-la-premiere-ministre-donnez-a-la-ville-de-bagnolet-les-moyens-de-sauv t

    edit

    Le quartier populaire des Malassis à Bagnolet (93) défend sa bergerie, 24 Juin 2021
    https://www.humanite.fr/videos/le-quartier-populaire-des-malassis-bagnolet-93-defend-sa-bergerie-712356

    Oui à la ferme-école de Bagnolet
    https://www.ouialafermeecoledebagnolet.fr/la-bergerie-des-malassis

    #Bagnolet #écoféminisme #enfance #écologie_urbaine #écologie_populaire

  • Felicity Ace † | Robin des Bois
    https://robindesbois.org/felicity-ace

    Dans son communiqué du 18 février 2022, Robin des Bois indiquait que l’incendie dans le Felicity Ace était livré à lui-même et qu’il était susceptible de se propager à tous les ponts-garages. L’ONG ajoutait que les incendies de ce type se terminent en général mal pour les cargaisons, les voituriers, et dans certains cas pour les fonds marins (1).

    C’est fait. Le Felicity Ace a coulé hier 1er mars à 09h, heure locale.


    Les témoins ont été d’une grande pudeur. Ils ont évité de diffuser les photos ultimes de cette grande carcasse calcinée et du magma de Porsche, de Lamborghini, de Bentley et d’Audi fondues dans le taudis de feu. Rendons grâce à MOL, l’armateur japonais, aux constructeurs automobiles et à l’Agence Européenne de Sécurité Maritime d’avoir ménagé les 3965 acquéreurs qui aux USA attendaient des nouvelles de leurs bijoux prestigieux et technologiques.

    Dans certains cas, la discrétion s’impose et le voyeurisme est de mauvais aloi. En France, le préfet maritime de l’Atlantique et la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs) l’avaient déjà bien compris. Ils ont refusé de communiquer à Robin des Bois les vidéos sous-marines de la carcasse du Grande America, cercueil incendié et huileux de quelques voitures dont des Porsche (déjà) destinées au Brésil et de centaines de bagnoles destinées à l’Afrique. Le Grande America a fait naufrage le 12 mars 2019 dans le golfe de Gascogne à l’intérieur de la Zone Economique Exclusive française.

    Pour le Felicity Ace, la traversée de l’Atlantique s’est arrêtée à mi-chemin.

    Après avoir étudié les dernières tendances du marché automobile et les ventes du groupe Volkswagen aux USA, Robin des Bois estime qu’au moins 400 voitures à bord du Felicity Ace étaient des véhicules électriques ou hybrides équipés de packs de batteries au lithium chargées au moment du départ de Hambourg à 75%. Les batteries au lithium méritent le prix Nobel de l’incendie ou de la magie. Elles sont capables de reprendre feu quelques semaines après avoir été éteintes, elles dégagent un flux thermique inégalable et une chaleur intense dépassant 1000 °C.

    Les dernières photos disponibles du Felicity Ace montrent une coque extérieure rongée par la fournaise et une perte de métal considérable. Le Felicity Ace avant de sombrer était une épave en tôle ondulée et aucun port n’aurait accepté de l’héberger. Il était en cours de remorquage vers nulle part. Il y repose par 3000 mètres de fond avec 1000 à 1500 tonnes de fuel de propulsion et avec sa concession sous-marine de voitures de luxe souillées par l’essence, les lubrifiants, les plastiques fondus, les Li-ions (lithium-ions) déchiquetés.

    Sur les lieux de la catastrophe, la Marine portugaise a seulement observé « quelques débris et une petite nappe de résidus huileux dispersés par les jets d’eau des remorqueurs. »

    La trajectoire du Bear en charge du remorquage du Felicity Ace démontre qu’en dernier ressort il a été décidé d’éloigner l’épave le plus possible de l’archipel des Açores. Le Felicity Ace est au fond de la mer, une soixantaine de kilomètres à l’extérieur de la Zone Economique Exclusive portugaise. Sauf si des boulettes d’hydrocarbures viennent s’échouer en quantité sur le littoral des Açores, on n’entendra plus guère parler du Felicity Ace.

    #poubelles #transport_maritime #Océan #Mer #pollution #catastrophe #assurances qui vont se faire un plaisir de nous faire payer ce #naufrage #bagnoles #voitures #sécurité #commerce #Allemagne #USA

  • Un nouveau méga garage en feu sur l’océan Robin des bois
    https://robindesbois.org/un-nouveau-mega-garage-en-feu-sur-locean

    10 février 2022. Le Felicity Ace quitte le port allemand d’Emden. Il transporte 3965 voitures, principalement des Volkswagen et des Porsche ainsi que 189 Bentley et des Audi. Il était attendu au port de Davisville, North Kingston (Rhodes Island, États-Unis) le 23 février. Il est exploité par l’armateur japonais Mitsui Osk Line (MOL).

    16 février. Le Felicity Ace vient de passer au sud ouest des Açores, quasiment au milieu de l’Atlantique. Un incendie se déclare. Le navire envoie un appel de détresse. Peu de temps après, le capitaine ordonne l’évacuation. Les 22 marins de l’équipage sont récupérés par le pétrolier de passage Oil Resilient puis évacués dans la journée par un hélicoptère de la Marine portugaise vers Horta (île de Faial, archipel des Açores).


    16 février 2022, Açores © Portuguese Navy

    Un remorqueur hollandais mandaté par l’armateur est attendu pour évaluation avant un éventuel remorquage. Le patrouilleur Setubal de la Marine portugaise reste sur zone pour assurer la sécurité sur cette autoroute maritime reliant l’Amérique et l’Europe.

    Pendant ce temps, le feu continue de progresser à bord du voiturier. Selon l’autorité maritime des Açores, le Felicity Ace reste stable et aucune pollution n’a été observée. Pour l’instant. Compte tenu de l’absence de moyens d’intervention, l’incendie est livré à lui-même. Il est possible qu’il se propage sur l’ensemble des ponts garages.

    Les incendies à bord des voituriers se terminent généralement mal, pour les cargaisons et les navires mais aussi dans certains cas pour les équipages et les fonds marins.

    
– 4 juin 2020. Hoegh Xiamen (OMI 9431848). A quai à Jacksonville (États-Unis). 2400 voitures d’occasion destinées à l’Afrique. Démoli à Aliaga.

    – 16 juin 2019. Diamond Highway (OMI 9293636). Mer de Chine méridionale, entre Singapour et Batangas (Philippines). L’équipage est évacué. Le navire est remorqué vers Batangas puis déclaré perte totale.

    – 10 mars 2019. Incendie du porte conteneurs roulier Grande America dans le golfe de Gascogne suivi de son naufrage. 2000 voitures dont des Porsche et des Audi pour le Brésil et des véhicules d’occasion pour l’Afrique.

    – 31 décembre 2018. Sincerity Ace (OMI 9519092) exploité pour le compte de MOL. Pacifique nord à mi chemin entre le Japon et Hawaï. 5 morts et disparus. Remorqué au Japon. Démoli en 2021 au Bangladesh.

    – 14 octobre 2018. Baltic Breeze (OMI 8312590). Mer du Nord, entre la Norvège et l’Allemagne. Remorqué pour démolition à Aliaga en février 2019.

    – 21 mai 2018. Auto Banner (OMI 8608066). A quai à Incheon (Corée du Sud). 2438 voitures destinées à la Libye. Démoli au Bangladesh en 2019.

    – 20 octobre 2016. Silver Sky (OMI 8519722). A quai à Anvers. Démoli en Turquie en 2018.

    – Juin 2015. Courage (OMI 8919922). Au large des côtes anglaises. Démoli en Turquie en 2016.


    24 juin 2019, Walsoorden (Pays-Bas). © Etienne Verberckmoes

    #poubelles #transport_maritime #Océan #Mer #pollution #catastrophe #assurances qui vont se faire un plaisir de nous faire payer ce #naufrage #bagnoles #voitures #sécurité #commerce #Allemagne #USA

  • Gaullisme architectural : Bruit, pollution, abandon… à l’entrée de Paris, la lente agonie de l’échangeur de Bagnolet

    La porte de Bagnolet est le pur produit d’une époque où l’Etat n’hésitait pas à modifier violemment le paysage. Au milieu des années 1960, il décide de construire l’autoroute A3, et de la relier au périphérique, quitte à couper en deux la ville de Bagnolet. Pour assurer la jonction, l’architecte Serge Lana, au retour d’un voyage d’études à Dallas, aux Etats-Unis, imagine ce nouveau quartier et dessine, avec les équipes de l’Etat, l’échangeur : « Un estuaire, avec une arrivée, un départ, et, au milieu, une île. »

    La scénographie est grandiose. Les tours Mercuriales et Gallieni 2 constituent les premières briques de la future « Défense » de l’Est parisien imaginée par la maire communiste de cette petite ville ouvrière. Elles doivent pouvoir être vues en roulant à 100 kilomètres par heure.Mais les financements manquent et, au début des années 1970, le projet s’arrête net, alors même que la RATP vient d’inaugurer la station Gallieni. La suite est une succession de projets inaboutis. Sur l’« île » centrale, le palais des sports de 10 000 places qui devait donner son âme au lieu tombe à l’eau. Même sort pour la patinoire, le vélodrome, la salle de rock, ou encore l’Aquaboulevard un temps envisagés. Pendant vingt ans, la dalle reste vide. A la fin des années 1980, Serge Lana arrive à faire accepter l’idée d’un centre commercial. Cela donnera au moins une raison d’utiliser le parking.
    Aujourd’hui, que faire de tout cela ? En 2019, les élus locaux ont commencé à cogiter sur la meilleure façon de réaménager le centre de la pieuvre après la faillite d’Eurolines. « Mais, très vite, on a compris que les infrastructures routières étouffaient tout, bloquaient tout, et qu’il fallait les repenser aussi », raconte l’architecte Clarel Zéphir. Pour chaque bretelle, chaque tentacule du monstre, les urbanistes s’interrogent alors : peut-on le supprimer ? « Puis, en 2021, on s’est dit : “Une restructuration a minima ne sera pas à la hauteur de l’enjeu.” Il faut revoir tout le quartier, en incluant les Mercuriales et Python-Duvernois », et même le quartier voisin de La Noue.

    [...]

    Les tours Mercuriales à la recherche d’un repreneur. « Le potentiel est là, mais il faut trouver un acquéreur qui croie vraiment au renouveau de l’Est parisien. »

    https://justpaste.it/5fryg

    comme l’échangeur de la Porte de Montreuil, ces endroits sont aussi un lieu de campement pour divers pauvres

    #Paris #Bagnolet #Est_parisien #automobile #urbanisme #le_fordisme_dans_la_joie #immobilier #rente

    • Depuis que j’ai habité à Saint-Ouen Garibaldi, je pense que dynamiter quelques piles du périph aérien et des autoroutes, pourrait permettre d’obtenir des enfouissements rapides

      https://twitter.com/PetitPalet/status/1488480188900024324
      𝖆𝖈𝖍𝖙 𝖚𝖍𝖗, @PetitPalet

      30 activistes de @Verdragon_, @FrontDeMeres et @alternatiba75 sont mobilisé•e•s aux abords de l’échangeur de l’A3 à Bagnolet, le plus pollué d’île-de-France. Il•elle•s déploient une banderole qui dit “Des mesures maintenant pas dans 20 ans”

      Les habitant•e•s des quartiers populaires sont trois fois plus impactés par la pollution de l’air que les habitants des quartiers aisés. 300000 voitures passent chaque jour sous les fenêtres des bagnoletais, la mairie doit agir maintenant pour la santé de ses habitant•e•s !

      Les Mairies de Bagnolet, Paris et la préfecture doivent se réunir prochainement pour signer un Plan Partenarial d’Aménagement.

      Ce plan permettra de mettre en place des financements pour rénover l’échangeur et réhabiliter le quartier à horizon 2035 en enfouissant l’échangeur.

      Couteux, lointain, à fort impact écologique, la promesse d’un enfouissement n’est pas suffisante !

      Nous demandons des mesures immédiates de réduction du trafic, végétalisation autour de l’échangeur et sécurisation des routes pour la santé et la sécurité des enfant de Bagnolet !

      Nous, militants et militantes à Verdragon, n’accepterons pas de la mairie un projet de renovation au rabais présentant l’enfouissement comme seule solution et oubliant toutes les mesures applicables immédiatement pour préserver le quartier et ses habitant•e•s.

      La mobilisation atour de du réaménagement de l’échangeur de Bagnolet ne fait que commencer.

      Rejoignez nous à Verdragon pour construire cette lutte ensemble et préserver notre ville

      https://twitter.com/Verdragon_/status/1488425421964201985

      Verdragon, Maison de l’Ecologie Populaire, @Verdragon_

      #écologie_populaire #luttes_collectives

  • #SeDéplacerMoinsPolluer
    http://carfree.fr/index.php/2022/01/06/sedeplacermoinspolluer

    Selon un arrêté publié au Journal officiel mercredi 29 décembre, les #publicités automobiles devront faire la promotion de la mobilité active, du covoiturage ou des transports en commun à partir Lire la suite...

    #Destruction_de_la_planète #Fin_de_l'automobile #Pollution_automobile #Réchauffement_climatique #alternatives #climat #CO2 #médias #pollution #santé

  • Anvers : 10 ans de travaux à venir sur le périphérique ! pour plus de bagnoles Eric Steffens -VRT
    https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2021/10/18/le-chantier-de-la-liaison-oosterweel-atteint-sa-vitesse-de-crois

    Le chantier de la liaison Oosterweel atteint sa vitesse de croisière à Anvers
    Ce lundi, l’échangeur de Merksem vers le ring d’Anvers sera fermé suite au chantier de la liaison Oosterweel. Les travaux dureront au moins 10 ans, jusqu’en 2030 si tout se passe comme prévu. Durant cette période, il ne sera plus possible d’emprunter le ring à Merksem en direction des Pays-Bas. Le projet Oosterweel atteint sa vitesse de croisière. Les travaux deviennent également visibles sur la rive droite de la ville.

    Au cours des dix prochaines années, les environs d’Anvers vont se métamorphoser : la circulation dans la métropole devrait être plus fluide et plus sûre et la ville doit être rendue plus vivable. Pour y parvenir, des chantiers sont lancés et ceux-ci entraînent des désagréments, même si des mesures sont prises pour les limiter. 
Le projet consiste à relier la rive gauche (Linkeroever) à la rive droite (Rechteroever) de l’Escaut au nord de la ville, notamment via un tunnel qui passera sous le fleuve (et d’autres qui passeront sous le canal Albert). L’idée est d’alléger le trafic de transit dans les zones résidentielles, tout en fluidifiant le trafic sur le ring. 
 
    Début des travaux sur le viaduc de Merksem
    Les personnes souhaitant se rendre aux Pays-Bas ne pourront plus emprunter le ring d’Anvers à Merksem. Une déviation via le complexe d’Ekeren est prévue car les deux bretelles de la Groenendaallaan seront fermées, le chantier devrait prendre pas moins de 10 ans. Pendant cette période, le viaduc de Merksem doit être démoli et remplacé par une tranchée partiellement couverte. Or, il s’agit de l’un des tronçons les plus fréquentés du périphérique d’Anvers, 160 000 véhicules l’empruntent chaque jour.

    Pour rendre la démolition possible et limiter les perturbations du trafic durant cette période, une rocade, (une autoroute temporaire), sera construite à côté du ring actuel. L’autoroute sera au même niveau que le périphérique du côté du Sportpaleis et comptera sept voies. Cela permettra d’éviter le trafic de transit dans les quartiers environnants et de garantir la sécurité de la circulation pendant les travaux.

    Début décembre et début 2022, trois parkings de dissuasion seront ouverts à la périphérie de la ville, offrant aux usagers de la route la possibilité de se tourner vers les transports en commun ou les vélos (partagés) pour parcourir facilement les derniers kilomètres jusqu’au centre-ville. L’objectif est que, d’ici 2030, la moitié des déplacements à Anvers soient effectués par d’autres moyens que la voiture.

    Les travaux sur la rive gauche et à Zwijndrecht achevés six mois plus tôt que prévu
    Entre-temps, les travaux sur la rive gauche et à Zwijndrecht avancent bien. À tel point qu’ils seront achevés six mois plus tôt que prévu : au second semestre 2024 au lieu du printemps 2025. C’est remarquable, car les travaux sur l’infrastructure autoroutière ont commencé en 2018 et les projets dits de qualité de vie, tels que des pistes cyclables supplémentaires, des murs antibruit et des accotements surélevés, n’ont débuté qu’un an plus tard.

    Grâce au confinement et à un planning entièrement revu, il a été possible de réaliser différentes parties en même temps, ce qui a permis de gagner beaucoup de temps. À la fin de ce mois, le revêtement renouvelé de la E17 dans les deux sens sera prêt et une deuxième série de murs antibruit sera placée le long de l’autoroute. En septembre, le nouvel échangeur à Waaslandhaven-Oost a été terminé.

    Qu’en est-il de la pollution au PFOS ?
    Lors des travaux sur la rive gauche, une contamination aux PFOS a été découverte dans le sol près du Palingbeek. Il provient de l’entreprise chimique 3M de Zwijndrecht qui a produit cette substance jusqu’en 2001. Le sol pollué a été partiellement traité dans le nouveau viaduc de l’échangeur de Waaslandhaven-Oost. Le sol le plus fortement contaminé se retrouvera probablement dans la berme de sécurité qui sera construite sur le site 3M. Mais cela fait l’objet d’un procès intenté par le collectif de citoyens Grondrecht et Greenpeace. Ils estiment que Lantis ne traite pas les sols pollués avec soin.

    L’abaissement de la norme relative aux SPFO à 3 microgrammes par kilogramme de matière sèche a également un impact sur le mouvement du sol dans d’autres parties du grand projet Oosterweel. Le début des travaux du tunnel de l’Escaut a été retardé de trois mois, de septembre à décembre. Et la construction du nœud d’Oosterweel (sur la rive droite) a également été retardée par la question des PFOS. Le montant exact n’est pas encore clair. Pour cela, il faut d’abord réaliser des études et des recherches supplémentaires.

    Vidéo mp4 : https://interactief.vrtnws.be/2021/animatie/animatie_oosterweel.mp4

    #voiture #alternatives_à_la_voiture #vélo #transport #travail #mobilité #camions #automobile #transports #urbanisme #pollution #Anvers #Belgique #bagnoles

  • Le parti technologiste : tant de rivaux pour un projet unique
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1519

    Déclaration d’intérêt - Renart n’a pas pris part aux votes des élections départementales et régionales des 20 et 27 juin 2021 ; de même, il n’a ni pleuré ni salué la défaite de l’équipe de France en huitième de finale de l’Euro. Les taux d’abstention sont-ils indexés sur les subventions aux industries automobile et électrique ? Autrement dit : à quoi bon user de son droit de vote quand les candidats sont d’accord sur le « projet de société » : la croissance, la puissance et l’emploi techno-industriels. Ainsi, E. Macron et X. Bertrand, concurrents aux prochaines Présidentielles, se bousculent pour s’attribuer leur commune victoire : la construction d’une deuxième usine de batteries pour voitures électriques dans les Hauts-de-France. Tous les candidats aux Régionales, vainqueur (Bertrand) et vaincus (K. (...)

    https://chez.renart.info/?Le-parti-technologiste-tant-de-rivaux-pour-un-projet-unique #Nécrotechnologies

  • A Bagnolet, la bergerie qui ne voulait pas transhumer | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/bagnolet-la-bergerie-qui-ne-voulait-pas-transhumer-711859

    Rien n’y fait : entre refus de se laisser apprivoiser et crainte de donner du ressort à la gentrification qui pèse sur la ville, les protagonistes s’accrochent à leur carré de ferme. « En dix ans notre sens critique sur la rénovation urbaine s’est aiguisé », reprend Gilles Amar. « Les projets de jardins partagés tels que les voient les villes visent tous le même modèle, productif, propret, squatté par quelques-uns », poursuit le jardinier. « Nous n’avons pas voulu de cela, mais d’un bordel constructif. Ici, c’est le jardin des habitants. Ici, c’est la branche jardinage du hip-hop. »

    Surtout, les plans de la nouvelle école, un bâtiment tout en verre et béton prévu sur trois étages, ne siéent ni au berger, ni aux parents d’élèves. « Rien n’est à la dimension d’une école maternelle », assure Sabrina, leur représentante. « L’infrastructure va coûter cher à entretenir et l’encadrement va manquer pour couvrir une telle surface. »

    Épaulée d’une architecte, Sors de Terre avance aujourd’hui un projet alternatif. Moins lourd et tout en bois, il serait plus ouvert sur la rue et jouerait avec l’existant plutôt que contre lui.

  • Confessions d’un automobiliste
    http://carfree.fr/index.php/2021/04/19/confessions-dun-automobiliste

    La #bagnole, ce n’est plus ce que c’était. Avant, j’étais bloqué dans les bouchons comme tout le monde. Maintenant, je suis toujours bloqué dans les bouchons, mais il y a Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Vélo #arnaque #cyclistes #humour #SUV #VAE #vélo-cargo #voiture_électrique