• Les #SaudiCables révèlent comment l’#Arabie_Saoudite a vécu le soulèvement de #Bahreïn en 2011 · Global Voices en Français
    http://fr.globalvoicesonline.org/2015/06/22/187294

    Ce n’est pas un secret que le gouvernment saoudien a soutenu sans faiblir le régime bahreïhni et a envoyé les forces du Bouclier de la Péninsule écraser le soulèvement populaire de 2011.

    Le mouvement de protestation contre le régime avait envahi les rues de Bahreïn le 14 février 2011, appelant à une démocratisation et plus de libertés. La contestation a hérissé le pouvoir bahreïni et le voisin saoudien, qui ont agi rapidement et d’une main de fer, déjà instruits des leçons du Printemps Arabe ailleurs dans la région

    #saudileaks

  • AUTOMNE ARABE II – Bahreïn
    https://lundi.am/AUTOMNE-ARABE-II-Bahrein

    Le saviez-vous ?

    Aujourd’hui la police utilise massivement des gaz lacrymogènes lors de la moindre manifestation, tirant parfois dans les maisons des quartiers chiites. Au moins 39 personnes sont mortes des suites d’une exposition prolongée à ces gaz. Ceux-ci sont d’ailleurs vendus par la France, et des CRS français sont régulièrement envoyés au Bahreïn afin de former les forces de sécurité locales

  • Une poétesse libanaise interdite de conférence à #Bahreïn - Libération
    http://www.liberation.fr/culture/2015/03/20/une-poetesse-libanaise-interdite-de-conference-a-bahrein_1224935

    La poétesse a un nom bordel #Joumana_Haddad

    « J’ai été invitée il y a un mois par la ministre de la Culture elle-même, pour un événement autour de la poésie, raconte à Libération la poétesse. Mais dès lors que l’événement a été annoncé, il y a trois ou quatre jours, j’ai été l’objet d’une campagne sur Twitter à l’aide d’un hashtag indiquant "les athées ne sont pas les bienvenus à Bahreïn". Je sais également que mon attachement à prôner l’égalité hommes femmes n’a pas simplifié les choses, et on m’a enfin reproché de défendre les droits des homosexuels. Tout cela a fait boule de neige. Des députés islamistes s’y sont mis. Finalement, le Premier ministre a fini par capituler, et la ministre de la Culture m’a appelée pour m’informer que j’étais interdite d’entrée à Bahreïn. »

    Le principal parti salafiste du pays, Al Asalah, a en effet protesté avec virulence contre sa venue : « Nous réclamons qu’elle ne soit pas autorisée à entrer sur notre territoire sous quelque prétexte que ce soit parce que notre religion, notre morale et notre peuple ne l’acceptent pas, et ne le permettent pas. »

    #féminisme #LGBT #athéisme

    • Malgré son image elle semble avoir quelques compétences

      Joumana Haddad est responsable des pages culturelles du quotidien libanais An Nahar1. Elle enseigne à l’université libano-américaine de Beyrouth3, et elle est par ailleurs la rédactrice en chef de Jasad, une revue en langue arabe spécialisée dans la littérature et les arts du Corps4. Elle fut l’administratrice de l’IPAF5 ou Booker arabe, un prix littéraire récompensant un roman arabe1, de 2007 à 2011, et elle est à présent membre du comité qui gère le prix.

      Elle a déjà publié plusieurs recueils1. Ses livres ont été traduits et publiés en divers pays1. Parlant sept langues, elle a aussi publié plusieurs ouvrages de traduction, dont une anthologie de la poésie libanaise moderne en espagnol, parue en Espagne comme dans divers pays d’Amérique latine1, ainsi qu’une anthologie de 150 poètes s’étant suicidés au XXe siècle.

      Pour son livre En compagnie des voleurs de feu, elle a interviewé un grand nombre d’écrivains parmi lesquels Umberto Eco, Paul Auster, Yves Bonnefoy, Peter Handke, Elfriede Jelinek.

      Joumana Haddad fait partie du comité6 des directeurs de DOT Lebanon (une NGO qui vise à l’autonomisation économique des femmes dans les zones rurales), ainsi que du comité7 des conseillers de MARCH Lebanon (une NGO qui lutte pour laliberté d’expression au Liban).
      Joumana Haddad sur le tournage du film Qu’est ce qui se passe ? en 2009.

      En 2009, elle a coécrit et joué dans un film de la réalisatrice libanaise Jocelyne Saab (Qu’est ce qui se passe ?8). Elle a aussi participé à un documentaire du réalisateur Nasri Hajjaj, sur le poète palestinien Mahmoud Darwish.

      Elle a obtenu le prix du journalisme arabe en 20069,10.

      En octobre 2009, elle a été sélectionnée parmi les trente-neuf auteurs arabes de moins de 39 ans considérés comme les plus intéressants11.

      En novembre 2009, elle a reçu le Prix international Nord-Sud de la Fondation italienne Pescarabruzzo dans la catégorie poésie12.

      En février 2010, elle a reçu le Prix de la fondation Métropolis Bleu pour la littérature arabe à Montréal13.

      En août 2010, elle a reçu le Prix Rodolfo Gentili à Porto Recanati, Italie14.

      En novembre 2012, elle a reçu le Prix Cutuli pour le journalisme à Catania, Italie15

      En juillet 2013, elle est nommée ambassadrice honoraire de la culture et des droits de l’homme de la ville de Naples dans la Méditerranée par le maire Luigi de Magistris16.

      En février 2014, elle a reçu le Prix17 de la Carrière Poétique décerné par la fondation Archicultura en Italie.

      Joumana Haddad réalise aussi des collages d’art18.

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Joumana_Haddad

      Et puis c’est bien connu, « nul·le n’est prophète en son pays ». Le fait de ne pas être reconnue dans son pays natal ne signifie pas pour autant qu’elle soit médiocre.

    • Pour aller dans le sens de @gonzo :
      Joumana Haddad and non-suspecting Western journalists
      http://angryarab.blogspot.fr/2012/06/joumana-haddad-and-non-suspecting.html

      Typically, another ignorant Western article about a fraud from Lebanon, known as Joumana Haddad. Haddad is not even acknowledged as a feminist by Lebanese feminists but Western reporters (who can’t read Arabic and judge) insist that she is a symbol of Arab feminists. Don’t get me wrong: what Haddad lacks in literary talents she compensates with skills (and funds) of self-promotion. I have written about her anti-feminism before in Al-Akhbar and here is an English translation.

      Et un long démontage :
      http://angryarab.blogspot.fr/2008/01/saja-kindly-translated-my-last-al.html

      Il y aussi par exemple un échange entre elle et Pierre Abi Saab sur Twitter, lequel ne lui laisse pas grand chose. En particulier : elle ne fait que ressortir les vieux stéréotypes orientalistes, dont le rôle est justement de maintenir les systèmes de domination.
      https://twitter.com/Joumana333/status/344125810648694784

    • Pierre Abi Saab sur Facebook :
      https://www.facebook.com/pierre.abisaab.1/posts/1599676540274925

      C’est triste à dire mon cher @nidal_loubnan, mais @odilon a raison, Joumana Haddad a toute sa « légitimité ». C’est la passionnaria de la révolution sexuelle. Il faut dire qu’au Liban, on a ce qu’on mérite. Le système politico - médiatico - culturel se tient après tout. Notre système bidon rend tout possible, dans une république bananière, où on (ne) manque (pas) de règles, de critères de références... La complaisance et la naïveté de l’homme blanc faisant le reste. On est capable de tout de n’importe quoi, entre 2 guerres civiles, 3 malentendus et quelques petites falsifications, le tout bien entretenu par le paternalisme assassin d’un Occident post-colonial creux, en mal d’exotisme révolutionnaire, et qui cherche désespérément sa Shéhérazade... Eh bien merci Liberation bravo @odilon, vous la tenez votre Shéhérazade. Vive la révolte de la femme arabe ! Bonne nuit !

      En plus pour accepter de répondre à une visite officielle à Bahreïn aujourd’hui, puis s’offusquer d’y avoir être rejetée par les autorités... faut être Shéhérazade pour le faire...

    • Alors là, c’est carrément une interprétation mensongère, je n’ai jamais prétendu quoi que se soit sur Jouman Haddad, j’ai simplement référencé un article de libé. Il faudra apprendre à lire. Ce qui était reproché à @gonzo était d’asséner des assertions sans apporter d’élément. Ne connaissant pas cette femme, j’ai regardé sur wiki, c’est tout. @nidal je trouve la méthode douteuse ! D’autant que je n’ai rien opposé au fait qu’on apporte la contradiction, au contraire, toute info est est la bienvenue. Alors il faudrait voir à ne me prêter des propos qui ne sont pas les miens !

    • Braves Seenthissiens, pour moi, la page Joumana Haddad ne mérite même pas d’être ouverte.
      @odilon : pour se faire une idée de la qualité de l’article de LIbé, tu cliques le nom de la personne qui l’a écrit et tu verras le type d’article « politique » qu’elle rédige d’ordinaire. http://www.liberation.fr/auteur/15181-johanna-luyssen. Ce qui, au passage, oblige à s’interroger sur les motivations d’un tel « portrait » par cette « plume » (rien de macho dans cette métaphore !) dans cet organe (aucune allusion sexuelle dans ce dernier mot !!!)

    • @odilon : difficile de parler de méthode, je crois surtout qu’il est difficile de mener une discussion entre personnes qui ne se connaissent pas en utilisant 3 réseaux sociaux différents… (Il est déjà difficile de ne pas se vexer avec un seul réseau, alors…) :-)

      Je me suis permis d’introduire les remarques de Pierre et de As‘ad parce que ce sont à la fois d’excellents spécialistes de culture et de poésie, et des progressistes qui traitent les questions politiques et sociales de la région avec un accent particulier sur les questions LGBT (pas seulement les femmes), mais aussi des interventions régulières sur la liberté de penser et sur la liberté d’expression – ce qui n’est pas plus courant au Liban qu’en France. Leurs contributions explicitent clairement ce qu’a indiqué rapidement @gonzo.

      Après, c’est typiquement le sujet propre à provoquer des frictions. Pour toutes sortes de raisons (notamment le risque d’orientalisme, et sa version modernisée, le « féminisme de l’OTAN » – façon Afghanistan, où les Américains ont dans le même temps façonné la montée des radicaux islamistes avec leurs amis Séoudiens et Pakistanais, pour ensuite envahir le pays en utilisant l’alibi de la « libération des femmes »), et aussi parce que la très médiatisée Joumana Haddad se pose en victime de la censure – malgré ses responsabilités dans un grand quotidien réactionnaire – tout en participant à occulter les profonds mouvements militants des femmes au Liban.

    • @nidal Il serait bon toutefois que tu fasse un petit rectificatif auprès de tes amis de tous les réseaux sociaux que tu veux, comme quoi que je n’ai jamais repris à mon compte le contenu de l’article. Pas plus que je ne fais de cette femme un modèle. Je trouve problématique cette façon de déformer la réalité et malhonnête.

    • #Amanda_baggs est américaine, d’où peut-être la moindre culture psychanalitique, quoique qu’elle connaisse bien l’anti-psy (qui est d’ailleurs un truc plutôt anglais non ?), je crois... Quand j’avais essayé de comprendre tout ce machin d’"autosupport" et d’activisme autie, l’ennemi c’était souvent #Bruno_Bettleheim et effectivement l’équation psychotique = autisme qui vient de la psychanalyse classique (freud etc), si je ne m’abuse. Le truc neuro a peut-être aidé à la création d’un « spectre » autistique et donc d’une definition plus souple, qui permet peut-être même l’auto-définition... J’avoue que le sujet est affreusement ardu et que je manque d’outils pour vraiment piger... Mais Baggs et sa bande déboîtent, quoique je ne sache plus trop où ils en sont aujourd’hui... J’ai posté ça aussi, traduit du site autistics.org http://seenthis.net/messages/347391 qui est bien marrant... et si tu ne l’as pas vu, diable, on avait fait une trad de ce magnifique film de Baggs again, huge classic https://www.youtube.com/watch?v=1EvvotxGq4k

    • ah et pour la voix... je crois que j’avais fait ça sur un site internet de voix synthétique, pas direct de l’ordi. Tu tapais une phrase, et le machin te sortais un petit mp3 à télécharger...

    • Voir aussi : http://seenthis.net/messages/213211

      Je copie ici la lettre de Quartz du week-end pour mémoire :

      “You guys,” a friend tweeted on Thursday, “today was what the Internet used to be like ALL THE TIME.”

      He was talking, of course, about “the dress“—the image of a garment that looked white and gold to some people and blue and black to others, or even looked different to the same people at different times of day, and drove what seemed like the entire internet crazy. BuzzFeed said its coverage of the dress garnered 41 million views in less than a day.

      But the tweet might as well have been talking about that day’s decision by the US Federal Communications Commission to adopt strict “#net_neutrality” rules that treat the internet as a public utility. Both were expressions of the internet in its purest, most democratic form—the way its idealistic pioneers imagined.

      (…) The dress was just an optical illusion. It became #TheDress because everyone could see it, and wanted to know what other people were seeing, and could find out, and tell each other, instantly. While websites vied to profit from their curiosity (and some succeeded hugely), they were just riding the wave. The wave itself was hundreds of millions of moments of direct, unmediated communication, the raw collective power of a society talking to itself—the internet as the ultimate public square.

      This is the internet that net neutrality is designed to protect. It would, of course, be wonderful if as many people used it to try to solve poverty or global warming as went apeshit over a dress. But we’re glad we have it, all the same. — Gideon Lichfield

  • Taking Advantage of Regional Conflicts, Bahraini Regime Cracks Down on Opposition
    http://english.al-akhbar.com/node/23259

    The crisis in #Bahrain is headed back towards escalation. The al-Khalifa regime has decided to take advantage of the regional situation, with the major players preoccupied with other threats, to step up its crackdown on the opposition, and unsettle the climate of de-escalation that prevailed in the country since the opposition agreed to dialogue.

    #Abdel-Nabi_Salman #Al-Wefaq #Articles #Iain_Lindsay #Jamil_Kazim #Manama #National_Democratic_Action_Society #Progressive_Democratic_Forum #Sheikh_Ali_Salman #UK #US #Mideast_&_North_Africa

  • #Bahrain Summons #Lebanon Ambassador over Nasrallah Remarks
    http://english.al-akhbar.com/content/bahrain-summons-lebanon-ambassador-over-nasrallahs-pro-opposition

    Bahraini men take part in a protest against the arrest of #Sheikh_Ali_Salman, head of the opposition movement al-Wefaq on January 9, 2015 in the village of Karzakan, South of Manama. AFP/Mohammed al-Shaikh

    The #Bahraini_regime on Sunday summoned Lebanon’s ambassador to Manama over remarks made by #Hezbollah Secretary General #Sayyed_Hassan_Nasrallah regarding the arrest of a prominent Bahraini opposition leader. In a speech on Friday, Nasrallah criticized the Bahraini authorities for detaining Sheikh Ali Salman, head of al-Wefaq opposition movement, and accused al-Khalifa ruling family of “systematic naturalization of foreigners” in a bid to alter demographic balance. read (...)

    #Bahrain_Uprising

  • Bahraini police clash with protesters demanding release of opposition leader
    http://english.al-akhbar.com/content/bahraini-police-clash-protesters-demanding-release-opposition-lea

    A Bahraini child takes part in a protest against the arrest of Sheikh #Ali_Salman (on the posters), head of the opposition #Al-Wefaq movement on January 9, 2015 in the village of Karzakan, South of Manama. Photo: AFP / Mohammed al-Shaikh

    Dozens of Bahraini protesters clashed with security forces who fired birdshot and tear gas to disperse them during an anti-government rally on Friday over the detention of a main opposition leader, a Reuters witness said. The discontent has worsened since the arrest on December 28 of Sheikh Ali Salman, a cleric who heads the al-Wefaq opposition party. Salman was arrested after he led a peaceful rally near the capital Manama to protest November’s general elections – which the opposition boycotted – and call for the dismissal of (...)

    #Bahrain

  • « Sloop John B. » est une #chanson_de_marin traditionnelle des #Bahamas. Elle est surtout connue par l’interprétation des Beach Boys (reprise ici par les Fendertones https://www.youtube.com/watch?v=GmJ6e06eYcM

    Une version très... bizarre par #Tom_Jones (les marins noteront que le bateau dans le clip n’est pas un sloop) https://www.youtube.com/watch?v=fyQeHavCfPg

    Par le #Kingston_Trio https://www.youtube.com/watch?v=hkCwY9kdgDg

    Et ma préférée, un chœur d’hommes (#Fisherman's_Friend), avec des chanteurs qui ressemblent à des marins https://www.youtube.com/watch?v=KyQ_qZeO5JA

    #Sloop_John_B

  • Le #Royaume-Uni va installer une nouvelle #base_militaire au #Bahreïn
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20141206-royaume-uni-nouvelle-base-militaire-bahrein-etat-islamique-golfe-persiq

    Et aux frais du roitelet s’il vous plaît.

    Le Bahreïn devrait payer une grosse partie des 15 millions de livres nécessaire pour construire la base, soit un peu plus de 19 millions d’euros. (...)

    Le secrétaire à la Défense, Michael Fallon, a déclaré que cette nouvelle base « permettra de dépêcher des bâtiments plus importants et en plus grand nombre pour renforcer la #stabilité du #Golfe ». (...)

    « #nos_valeurs »

  • Specter of ISIL haunts Bahrain’s elections
    http://america.aljazeera.com/opinions/2014/11/bahrain-electiondemocracyisisextremism.html

    On Nov. 9, Bahrain will host an international conference aimed at combating the Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL). The location is an ironic choice, since the regime has fueled the sort of dangerous sectarianism that launched ISIL over the last few years. Bahrain’s top Cabinet posts and security forces are drawn almost exclusively from the Sunni branch of Islam, and government supporters portray legitimate demands for democratic reform as Iranian-inspired Shia agitation.

    […]

    Sectarianism has deepened, and the kingdom is now more polarized than it was in 2011. Human rights activists continue to be targeted and jailed. Authorities increasingly criminalize all forms of dissent. Prominent human rights activist Nabeel Rajab is on trial for tweeting, “Many #Bahrain men who joined #terrorism & #ISIS came from security institutions and those institutions were the first ideological incubator.” His verdict is due on Jan. 20, and he could be sentenced to six years in prison.

  • PressTV - Bahrain court adjourns top activist’s trial
    http://www.presstv.ir/detail/2014/10/29/384106/bahrain-keeps-activist-behind-bars

    The Bahraini regime has decided to keep prominent rights activist, Nabeel Rajab, behind bars for a longer time by adjourning his trial.

    On Wednesday, a court in the capital Manamah adjourned Rajab’s trial and set a new hearing for Sunday.

    Many rights activists and organizations have called on the Al Khalifa regime to release the activist, who is also the director of the Bahrain Center for Human Rights (BCHR).

    In a tweet shared in early October, Rajab said the Bahrainis that join the ISIL Takfiri terrorists in Syria and Iraq are actually members of security agencies belonging to the Persian Gulf monarchy.

    “Many #Bahrain men who joined #terrorism & #ISIS came from security institutions and those institutions were the first ideological incubator,” Rajab tweeted, using another abbreviation for the ISIL.

  • Bahraini deportation of nationality-stripped citizens “unfair": Amnesty
    http://english.al-akhbar.com/content/bahrain-deportation-individuals-arbitrarily-stripped-nationality-

    A Bahraini women wearing a headband reading “Freedom” poses for a picture during a protest against Israel’s ongoing military offensive in the Gaza Strip, on August 4, 2014 in the village Diraz, west of the capital Manama. (Photo: AFP - Mohammed al-Shaikh) A Bahraini women wearing a headband reading “Freedom” poses for a picture during a protest against Israel’s ongoing military offensive in the Gaza Strip, on August 4, 2014 in the village Diraz, west of the capital Manama. (Photo: AFP - Mohammed al-Shaikh)

    A Bahraini court issued a decision to deport 10 people who were already stripped of their Bahraini nationality, according to a report by Amnesty International. The convicted 10 are among 31 people whose nationality was (...)

    #Bahrain #Bahrain_Uprising #dictatorship

  • Ça fait peur : une seule dose d’antidépresseur impacte le cerveau entier
    http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-ca-fait-peur-seule-dose-antidepresseur-impacte-cerveau-ent

    Dans nos sociétés, rares sont ceux qui n’ont jamais eu recours à un antidépresseur…

    Ok, on est combien, ici à n’avoir jamais pris d’antidépresseurs, même pas une dose ?
    1. Ma pomme.

    • Désolé de ne pas pouvoir ajouté ma touche personnelle à ce cocktail fruité. Je serai plutôt tenté de vous répondre par une partie charnue de mon anatomie car ça fait dix ans que j’en prends + une autre cochonnerie appelé thymorégulateur. Diagnostiqué bipolaire par une homéopathe nutritionniste (ça vous la coupe, hein ?), elle m’a orienté vers un psychiatre qui « maniait bien les drogues ». Effectivement, la combinaison des deux molécules a sensiblement amélioré mon état bien que le seul remède vraiment efficace ait été de me soustraire du milieu du travail. (congé longue durée + mise à la retraite pour invalidité).
      L’article de Marie-Céline Jacquier tendrait à prouver que les effets du « médicament » sont quasi immédiats (quelques heures de temps de réponse) alors que les médecins prétendent qu’un anti-dépresseur ne commence à agir qu’au bout de deux semaines. Peut-être faut-il ajouter « à agir de façon bénéfique » car en ce qui me concerne, les effets sont assez rapides surtout les effets indésirables. Un anti-dépresseur utilisé seul n’était pour moi qu’un cataplasme sur une jambe de bois. Il a fallu au moins vingt ans d’errance thérapeutique avant que cette homéopathe me l’explique clairement, les autres médecins spécialistes ou non de la question se contentant d’expérimenter des molécules variées aux effets vraiment « indésirables » et n’ayant pour seul bienfait que de me permettre de traîner de rechute en rechute.
      Quant à me passer de traitement, je l’envisage toujours comme un but lointain à atteindre mais le psychiatre qui me suit ne me laisse guère d’illusion. Parfois, il s’autorise à baisser l’anti-dépresseur quand je lui dis que je suis en « surchauffe », la fameuse phase « maniaque » que connait fatalement toute personne atteinte de ce trouble. On est bien peu de chose.
      #pharmaco-dépendance

    • Thérapie de groupe ? Pourquoi pas, si l’on s’efforce de penser et de parler librement, cad de ne pas ânonner ce que nous souffle l’idéologie.
      Trouver le « bon » psy est chose difficile. Il se reconnait d’abord à sa réticence devant les antidépresseurs. Parler vaut mieux que bouffer des saloperies. Du moins les réduire à minima. Hermano je suis avec toi.

    • Bande de rigolos, #excellent !
      Ce n’est pas parce qu’on ne prend pas d’antidépresseur qu’on n’est pas nihiliste, déprimé et pessimiste sur l’épaisseur du mur à traverser. Dans les périodes où c’est trop lourd à porter, je vous recommande ces petits remèdes de sorcières :
      – Arrêter de travailler
      – Écouter
      – Apprendre à se mettre en colère sociale sans se faire de mal
      – Arrêter de lire le diplo
      – Reprendre les promenades en forêt
      – Boire Millepertuis, Eau de mer et Nigari, un trio de choc !

    • – Arrêter de travailler (ça c’est fait)
      – Écouter (oui et prendre son temps pour le faire)
      – Apprendre à se mettre en colère sociale sans se faire de mal (encore très difficile)
      – Arrêter de lire le diplo (argl ! j’ai rechuté ...)
      – Reprendre les promenades en forêt (ça c’est fait)
      – Boire Millepertuis, Eau de mer et Nigari, un trio de choc ! (hmmm ... ?)
      – jardiner (ça c’est fait).
      – lire les adversaires intelligents (pas faciles à trouver)

      Concernant les psys, il y en a de toute catégorie. L’homéopathe m’en avait conseillé deux : un pour les drogues et un autre pour « soigner l’âme » (c’était bien la 1ère fois que j’entendais un médecin dire ça ...). C’est ce que j’ai fait pendant un an mais ma chère mutuelle a objecté que le second était de trop donc plus de remboursement, déjà que c’était sur la base d’une consult’ généraliste. Moralité, l’assurance maladie et ses affidés préfèrent que l’on carbure aux drogues psycho-chimiques plutôt que nous suivions une psychothérapie. Étonnant, non ?

    • En fait, pour être remboursé par la sécu, il faut trouver un psychiatre (qui à le droit d’ordonner des drogues) qui soit aussi psy +chologue ou +analyste, vu qu’il est médecin et prescrit des médicaments il est remboursable (de bourse -> couille ou la vie -> de banquier). Tiens, va falloir parler de l’argent et du patriarcat maintenant.

    • En plus, si tu bénéficies de l’ALD (affection longue durée), tu peux consulter ton dealer assermenté et te fournir en produits sans « bourse délier ». Merci qui ?
      Ceci dit, les produits que je consomme sont quasiment tombés dans le domaine public vu que les molécules de « nouvelle génération » ne marchent pas avec moi. Et hop, DTC l’industrie pharmaceutique !...

    • Rôh, j’y crois pas : vous oubliez l’essentiel dans votre liste de remèdes positivants !

      – faire l’amour, des câlins, des sourires !

      Ça a aussi des effets sur le cerveau et ça rend le monde plus chouette à vivre :)

      #MakeLoveNotWar

    • Et il n’y a pas que le cerveau qui est immédiatement modifié : le système digestif l’est aussi, de même qu’une ribambelle d’autres fonctionnements corporels décrits dans les effets indésirables.

      En revanche, comme le note @sombre, les effets positifs, eux, ne se voient qu’au bout d’une à deux semaines.

      Quant à l’efficacité des anti-dépresseurs dans le cadre de la dépression (ou des états dépressifs en général), une phase dépressive se soigne en moyenne en six à neuf mois sans médicaments ; de l’ordre de trois mois avec un anti-dépresseur. Encore faut-il trouver la bonne molécule et la bonne posologie.

      Quant aux bipolaires, qui enchaînement au cours de leur vie plusieurs dépressions (et la plupart du temps des phases dites « expansives »), ils savent mieux que n’importe qui qu’on ne peut pas se sortir d’une phase dépressive par une pensée magique.

      (@sombre, on ne guérit jamais d’un trouble bipolaire. Quand on va mieux, on parle de rémission, pas de guérison. Les anti-dépresseurs et/ou thymorégulateurs sont pris à vie. Il est exceptionnel, et sous strict contrôle médical, après des décennies de traitement sans rechute, qu’on puisse arrêter la médication sans nouvelle rechute.)

    • @aude_v Disons que les effets indésirables sont ceux qui ne correspondent pas à ceux escomptés.

      En tant que patient, je suis ravi d’avoir diverses molécules pour soigner mes bobos. Toutefois, je ne peux que regretter les innombrables effets indésirables qui vont avec.

      Pour ce qui est des anti-dépresseurs dans le cadre du traitement de la dépression, ils ciblent tout au plus quelques cm3 du cerveau. Cependant, la molécule bombarde tout le corps, soit plus de dix mille fois plus que nécessaire. C’est comme vouloir éradiquer un moustique au napalm. Forcément, ça fait des dégâts ailleurs. Et des dégâts parfois contre-productifs.

      Comme tu le notes, certains anti-dépresseurs peuvent être utilisés pour baisser la libido pour soigner l’éjaculation précoce. Or, un dépressif voit déjà une baisse de sa libido. Qui plus est, un symptôme typique de la dépression est l’anhédonie, à savoir l’incapacité à ressentir du plaisir. En baissant encore la libido, on réduit d’autant une source potentielle de plaisir. Aggravant du coup la dépression.

      Je rêve de la médecine du futur qui saura cibler précisément les cellules auxquelles on souhaite s’adresser, et aucune autre. Que ce soit par la nanotechnologie ou par les manipulations génétiques.

    • C’est misère de construire des croyances de #mieux_être sur de telles technologies. Pas que je sois absolument contre les produits de synthèse quand les crises de dépression font trop souffrir, mais parce que les paramètres qui agissent sur le mieux-être sont complexes et que sur le long terme cela constitue un cheval de troie pour imposer de sacrés saloperies à toute la population.
      Je pense au film Un monde sans fou qui montre très bien la place croissante de la rationalité scientifique dans les problèmes psychiques en traitant les effets. Un coup d’hormone et ça repart, mais vers quoi ? vers quelle normalité ?

      Je reste persuadée, peut-être à tort, que le mal-être, la folie ou la dépression sont d’abord liés à nos modes de vies et à la destruction systématiques de l’humain dans tous nos rapports, et qu’il faudrait requestionner cela avant tout.
      #pilule_du_bonheur

    • Oui, ces dernières années, la plupart des personnes que j’ai observé avaient une vie de merde insupportable et ont logiquement fini par fondre une durite. Grâce aux anti-dépresseurs, ils ont toujours une vie de merde, mais ils peuvent la supporter et, surtout, très important, ils continuent d’aller chaque matin à leur boulot de merde.

      J’ai un ami, notamment, qui bosse dans une très grosse boiboite qui siège outre-Atlantique et dont le principal produit, selon moi, est d’expérimenter de nouvelles méthodes de management folles depuis au moins 2 décennies.
      Dans les joyeusetés, comme l’évaluation à 360° (en fait, la version corporate du Maillon faible, sauf que là, tu joues ton job et gagne-pain tout les jours), il y a eu aussi la politique de la chaise vide. Quand un gars était éliminé après les évaluations, ils laissaient sa chaise vide sans explications pour l’édification des autres de l’open space. Mais c’est seulement après avoir formé les Irlandais qui, dumping social oblige, devaient remplacer l’intégralité de son service, que mon pote a craqué.

      Depuis, comme il me l’a dit lui-même, il bosse toujours dans une boite remplie de connards et d’enfoirés, mais maintenant, il s’en contrefout !

    • Dans cette conversation certains admettent que bi-polaires, dépressifs et autres subissent aussi un dérèglement de la

      chimie

      du cerveau. Les médecines proposées sont encore et toujours grossières et leurs effets indésirables incontestables. J’ai eu plusieurs parents frappés par ces troubles. Sans la chimie de la pharmacie actuelle ils auraient été dans de plus grandes souffrances. Certains se sont suicidés, je pense d’ailleurs qu’ils ont simplement usé de leur juste droit à en finir, mais j’ai bien cru voir aussi que la lucidité extrême qui les dominait était effroyable. Excessive. Ils n’eurent pas droit à l’oubli bienheureux qui chaque jour nous aide.

    • Tu as raison, @paulo, il y a aussi ceux qui sont les patients cibles de ces molécules, ça, on ne va pas le nier, des gens qui sauvent leur peau.
      Ce que l’on met en doute, c’est la généralisation de ce type de prise en charge pour permettre à des tas de gens de supporter un système social insupportable autrement et de continuer à y contribuer.

      Après, c’est l’œuf et la poule : est-ce que parmi les gens qui ont la chimie du cerveau à l’envers, il y en a qui n’étaient pas du tout prédisposés mais dont les conditions de vie ont fini par démolir l’organisme ?

      En fait, si tu préfères, je pense qu’on peut appliquer aussi étudier la dépression comme un fait social et pas seulement comme une pathologie individuelle. Exactement comme le suicide qui, tout geste intime qu’il a l’air d’être, n’en est pas moins un fait social massif qui s’amplifie selon le contexte extérieur.

      Par exemple, la prévalence deux fois plus importante de la dépression chez les femmes que chez les hommes est-elle seulement organique ou n’est-elle pas corrélée au fait que les femmes sont plus dominées et ont donc plus facilement la détresse de ne pas contrôler leur destin ?

      http://www.stresshumain.ca/chaire-de-recherche-irsc-sur-la-sante-mentale-des-hommes-et-des-femmes/chercheurs-cliniciens-et-medecins/depression-les-femmes-toujours-plus-a-risque.html

      Est-ce que certaines maladies psychiques ne sont pas plutôt des réponses adaptatives à un environnement malsain ou déréglé ?

    • Tu as raison Agnès Maillard : effectivement certains sont à ce point opprimés qu’ils peuvent « s’adapter » (et même en venir à se retourner contre eux-mêmes.) Dans notre échange de points de vues, disons qu’ici on change de « catégorie » : tentant d’analyser les effets pervers d’un environnement social
      « malsain ou déréglé » -( hormis l’utopie, où se trouverait une société saine et réglée ? )-, tentant donc d’analyser les effets nocifs de notre société, on doit alors trouver la force de se méfier et tenir la bride courte à notre idéologie qui immanquablement va se charger de tout expliquer. Difficile.

    • Je connais une famille où près de cinq personnes se sont suicidées en moins de deux ans. On a remarqué, avec ceux qui arrivent à en parler, que chacune s’était au fur et à mesure des années retrouvée isolée et avait en commun avec les autres de ne jamais dire son ressenti ou sa colère, sauf à en rendre les autres responsables.
      Une colère de désespoir non dit, se nourrissant d’elle même mais incompréhensible pour l’entourage, qui les a rongé sans que personne ne puisse rien faire.
      Cette colère qui n’a pas trouvé de point d’évacuation autrement que meurtrier, parce que le suicide est aussi un meurtre contre soi-même et l’expression violente et à la face du monde de sa croyance dans son libre arbitre solitaire. Sauf que le premier a franchir le pas a entrainé tout les autres à sa suite, preuve qu’il y a avait des liens, névrosés, mais des liens, donc des dépendances. On parle toujours d’individu, d’indépendance, de capacité à être seul, de cibler trois neurones ici, deux hormones là, et contre le monde entier, de lucidité, alors qu’il est sain que la plupart des gens souffrent dans ce monde de merde et le disent pour se reconnaitre entre eux, pour créer des interdépendances nécessaires au soutien de chacun.

    • je suis d’accord avec beaucoup de ce qui a été dit ci dessus, les anti dépresseurs servent beaucoup à « nous » faire supporter notre monde actuel.
      Cependant, en cas de dépression, ils ont pour objet d’enrayer le cycle mortifère dont le « canapé/lit » n’est que le précurseur.
      Le problème pour moi des anti dépresseurs et autres anxiolytiques est qu’ils sont prescrits, en France, comme une fin en soi alors que ce ne sont que des « dolipranes » qui permettent d’apaiser la douleur pour mieux la traiter.
      je m’explique : quand la dépression est trop ancrée, il faut dans un premier lieu apaiser cette douleur psychique afin d’éviter ce passage à l’acte qu’est le suicide.
      Mais ce n’est que le premier acte d’une pièce fort longue où le « patient/malade/personne » (choisissez le mot qui vous convient) devra être soutenu par d’autre « thérapie ». La psychanalyse en est une... mais pas la seule.
      Je ne parle pas ici des personnes souffrant de syndrome bipolaire qui nécessite une prise en charge très particulière et surtout très individualisée.

    • @touti :

      Je reste persuadée, peut-être à tort, que le mal-être, la folie ou la dépression sont d’abord liés à nos modes de vies et à la destruction systématiques de l’humain dans tous nos rapports, et qu’il faudrait requestionner cela avant tout.

      D’après ce que j’ai retenu concernant la bipolarité (dans toutes ses formes) :

      – la population générale compte 1 % de bipolaires ;
      – seuls 10 % des individus prédisposés génétiquement (antécédents familiaux) seraient bipolaires.

      Il en résulte que la bipolarité n’est pas une simple maladie génétique, mais bel et bien une maladie liée à l’environnement. Cependant, une fois déclaré, le trouble se soigne à vie, avec anti-dépresseurs et/ou thymorégulateurs. Des troubles connexes peuvent aussi accompagner le trouble bipolaire qu’il convient aussi de soigner.

      Les médicaments sont une chose, indispensable, mais ont des effets moindres lorsque non accompagnés sur le plan psychologique, recommandé, qu’il soit individuel, en groupe, ou familial. Cela montre bien la complexité de ce type de maladie, évoqué par d’autres intervenants.

      Enfin, notons qu’il faut en moyenne 8 ans et 3 médecins pour diagnostiquer un trouble bipolaire. Or, ce diagnostic devrait être envisagé dès la seconde dépression nerveuse, quel que soit l’intervalle de temps la séparant de la première (les dépressions nerveuses sont habituellement les phases les plus communes du trouble bipolaire).

      #santé-trouble_bipolaire

    • @aude_v remarque :

      Ok pour les traitement temporaires avec des effets secondaires. Mais une libido qui se traîne à cause d’un traitement à vie, c’est une raison en soi de déprimer. Et là c’est le monde médical qui n’est pas équipé pour comprendre l’objection.

      Souffrant moi-même de bipolarité (il paraît que ce n’est pas une maladie honteuse, alors j’en parle, pour vérifier si c’est vrai), je suis sous (divers) anti-dépresseurs depuis quelque douze ans, avec l’essentiel des effets secondaires décrits dans les notices de cette famille de médicaments.

      Concernant la sexualité, un effet (très) indésirable des anti-dépresseurs est l’anorgasmie. On pourrait croire qu’il s’agit avant tout d’un problème d’ego, de virilité. En fait, non. Mon principal problème a été de réagir à ça :

      Je ne te plais pas ? Tu ne m’aimes pas ?

      vécu avec mes deux amoureuses de cette période, sans aucun lien entre elles. Bref, un anti-dépresseur a un impact social, ou tout du moins amoureux. Et pas forcément positif. (Sauf, éventuellement, pour les éjaculateurs précoces, comme abordé précédemment.)

      Oui, il y a de quoi déprimer.

      #santé-anti_dépresseurs #sexualité #amour

    • @aude_v « le monde médical » auréolé de l’autorité de sa science se fait aussi le relais des laboratoires de chimie, qui ont fait interdire des tas de remèdes naturels (dont le millepertuis qui marche super bien) et se font beaucoup d’argent à caser leurs merdes. Après un accident de voiture, visite chez le médecin qui m’écrase les côtes de tout son poids pour voir quel effet ça me fait : c’est con je me mets à chialer tellement j’ai mal, et lui, logique scientifique à l’appui : « vous pleurez, vous êtes donc déprimée, voila une ordonnance de prozac ».
      Je refuse catégoriquement, réclame une radio sur laquelle on voit bien la côte fêlée…

    • – la population générale compte 1 % de bipolaires ;
      – seuls 10 % des individus prédisposés génétiquement (antécédents familiaux) seraient bipolaires.

      Il en résulte que la bipolarité n’est pas une simple maladie génétique, mais bel et bien une maladie liée à l’environnement. Cependant, une fois déclaré, le trouble se soigne à vie, avec anti-dépresseurs et/ou thymorégulateurs. Des troubles connexes peuvent aussi accompagner le trouble bipolaire qu’il convient aussi de soigner.

      Le facteur hérédité est reconnu dans l’apparition du trouble. D’autant que je me souvienne, mon père et ma grand-mère paternelle avaient des comportements typiques de ce trouble : épisodes thymiques, hyper-réactivité émotionnelle. Mais cela ne fait pas de leur descendance des bipolaires à coup sûr. Les facteurs socio-environnementaux déterminent l’apparition du trouble et son évolution la vie durant. L’apparition du trouble est favorisée par l’ambiance familiale (pour faire court). Tout ce qui concourt à augmenter le mauvais stress (car il y a aussi du stress positif), injonctions absurdes, humiliations à répétitions, surcharge mentale qu’elle soit professionnelle ou autre, contribue à faire flamber la maladie.

      Concernant les antidépresseurs, tous n’agissent pas de la même façon. C’est pourquoi une personne va mieux répondre à une molécule qu’à une autre. Le Prozac fait partie de la catégorie des inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine.
      Si on considère le cerveau comme une usine chimique, les neurones communiquent entre eux grâce à des médiateurs chimiques dont les principaux, ceux qui jouent sur le mental et l’humeur, sont la sérotonine, la noradrénaline et la dopamine. une molécule déterminée va jouer sur l’un d’entre eux, parfois les deux, plus rarement les trois mais malheureusement c’est mon cas, j’ai besoin d’une molécule qui influe sur les trois médiateurs. Cette molécule est appelée tricyclique et c’est un vieux produit utilisé depuis des décennies. Son emploi n’est pas sans danger. Le principal est d’induire un virage « maniaque », une phase haute : désinhibition sociale complète, sentiment de toute puissance, agressivité ... On est « perché », oscillant du délire paranoïaque et de la colère la plus noire à un immense sentiment d’empathie envers ses congénères que l’on voudra « sauver » et dorloter même contre leurs grés, tout cela sur un fond d’agitation en pure perte car, surfant sur les idées et les concepts à la vitesse de la lumière, on s’éparpille en mille tâches et en myriades de projets fous. Physiquement, les effets de la dépression (hypersomnie, fatigue continuelle, perte d’appétit ...) sont gommés en une semaine. On a des ressorts dans les guibolles, un appétit d’ogre, et l’impression d’une force physique surmultipliée (impression de pouvoir traverser un mur ou d’arrêter un bus lancé en pleine vitesse, prise de risque inconsidérée surtout au volant ...). Un truc de ouf, une vraie cochonnerie maintenant que j’ai compris ce qui se jouait là-dedans.
      La prise d’un thymorégulateur (le plus commun étant le lithium) est censé temporisé tout ça.
      Suite à un ultime « burn out » le psy m’a prescrit d’autres antidépresseurs ainsi qu’un neuroleptique de « nouvelle génération », qui ne me convenaient pas (manque de pêche, anhédonie), j’ai fini par le convaincre de me redonner ce produit « miracle » lui faisant la « preuve par wikipédia » qu’il manquait une capacité aux molécules qu’il me prescrivait, celle de stimuler la production de dopamine, la médiateur chimique du plaisir et de la récompense. J’ai bien vu qu’il avait l’air interdit par ma connaissance de sa pharmacopée. Je lui ai dit que je m’étais documenté sur le sujet.

    • Je reste persuadée, peut-être à tort, que le mal-être, la folie ou la dépression sont d’abord liés à nos modes de vies et à la destruction systématiques de l’humain dans tous nos rapports, et qu’il faudrait requestionner cela avant tout.

      C’est en effet la thérapie par le bien-vivre et quand on souffre de ce genre de trouble, il faut s’entourer de gens bienveillants et fuir les relations toxiques. En général, les agressions de la vie relationnelle quotidienne peuvent produire des effets dévastateurs, tout dépend de la capacité de résilience de chaque personne. Cette capacité de résilience est conditionnée par le vécu de chacun.

      Oui, ces dernières années, la plupart des personnes que j’ai observé avaient une vie de merde insupportable et ont logiquement fini par fondre une durite. Grâce aux anti-dépresseurs, ils ont toujours une vie de merde, mais ils peuvent la supporter et, surtout, très important, ils continuent d’aller chaque matin à leur boulot de merde.

      .
      De façon générale (bien qu’il y eût et ait encore quelques rares exceptions), les psychiatres sont les chiens de garde de la société tout comme l’étaient les curés dans les siècles précédents.

      Par contre, quand tu dis « il est sain que la plupart des gens souffrent », là j’ai du mal à accepter. C’est une maladie, bordel, qui fait souffrir salement, les malades et leur entourage. On a pas le droit de laisser des gens souffrir comme ça. On ne parle pas de coup de blues, c’est une maladie mortelle même, quand on en arrive à la conclusion que la mort est juste la seule solution pour ne plus souffrir (et pas un meurtre contre soi même ni un moyen d’expression).

      Attention, ne disons pas que les dépressifs ont le monopole de la souffrance. Mais ils n’ont pas les moyens de sortir de cette souffrance par eux-mêmes. C’est ce que m’a révélé l’homéopathe que j’ai consulté il y a huit ans. Elle ne m’a laissé aucune illusion à ce sujet, j’avais besoin des « drogues » pour me remettre en selle. Malgré tout, il faut bien avoir à l’esprit que ces médicaments ne sont qu’une béquille pour stabiliser les variations de l’humeur et que vivre avec un trouble bipolaire est un « art » difficile mais on apprend de ses erreurs surtout si on est bien entouré.
      C’est vrai qu’il faut rappeler que le principal danger qu’encourt une personne dépressive, ce sont les idées suicidaires, violence contre soi-même mais qui peut également au préalable se déchaîner contre ses proches.

    • Ouh ben, @nicod_ tu veux qu’on fight ;-)
      merci @sombre qui a bien résumé ce que je voulais dire.
      Je maintiens que le millepertuis marche très bien et je n’ai jamais parlé d’automédication, j’ai parlé de remèdes naturels, la nuance est juste énorme, parce que cet argument sert à chaque fois à discréditer ceux qui voudraient se soigner autrement, avec des plantes par exemple, en les traitant de façon non dite d’inconséquents et d’irresponsables éminemment criminels. (Ce que je ne suis pas.) L’argument de la dangerosité a permis également de faire interdire la consoude ou la propolis libres comme la transmission de leurs usages par écrit sur les lieux de vente, comme si les gens étaient des imbéciles et que la santé était un domaine réservé, une chasse gardée.
      Je n’ai pas dit non plus qu’il ne faut pas et de fins connaisseurs, il y a de très bons phytothérapeutes pour se soigner avec des remèdes naturels dangereux sans s’empoisonner, très peu, parce que le lobbying de la pharmacie a fait fermer les herboristeries, supprimer le diplôme (en 41) et qu’il fallait aller jusqu’en en hollande étudier la phyto quand j’ai eu envie de cultiver des plantes médicinales.
      C’est un véritable débat de société à avoir sur la perte de notre autonomie et particulièrement dans le domaine de la santé.
      D’autre part, merci de ne pas tordre mon propos, il y a un misunderstanding car, j’ai écrit

      il est sain que la plupart des gens souffrent dans ce monde de merde

      parce que la souffrance qui saisit les gens qui dépriment existe par rapport à la chape de la normalité avec des standards de bonheur qui nous sont assénés tout les jours encadrés de publicité, pur déni de la réalité de la souffrance métaphysique ou morale. Ma position est de considérer les gens qui souffrent comme des personnes plus saines que tous ceux qui acceptent sans broncher parce qu’ils sont bien souvent les seuls capables de m’apprendre la perception fine du monde, ça ne veut pas dire qu’il faut les laisser dans leur souffrance, ou la solitude, ça veut dire au contraire que la société devrait y être attentive au lieu de les cachetonner pour qu’ils se taisent.

    • @aude_v, j’entends bien que conseiller à quelqu’un qui a besoin d’aide psychique ou psychiatrique de manger des graines de sésame peut-être non seulement inutile mais surtout exaspérant. J’espère ne pas être dans ce discours !

      Je ne me prononce pas sur l’aspect saisonnier, juste, je connais des personnes que le millepertuis a bien aidé à sortir de l’ornière de la dépression. Et pour info, il y a différents types de préparation du millepertuis, l’huile, déconseillée au soleil mais très bien pour calmer les brûlures, en cachet ou en solutions buvables en france tant que la vente est encadrée par un labo. Dans tous les cas, mieux vaut un bon phytothérapeute pour s’assurer de soins de qualité sous sa prescription médicale.
      Évidemment, rien n’est remboursé et c’est cher.

      Concernant le discours dénué d’empathie des médecines douces, je suppose que ce n’est pas tellement l’empathie ou la bienveillance qui caractérisent les milieux militants. Et la médecine/ la société en général manque d’empathie pour privilégier l’aspect technique, moins éprouvant émotivement.

      Mais je ne tiens pas à faire de prosélytisme, juste à ouvrir des portes, la #solution_miracle n’existe pas. Je penche plutôt vers des synergies, que tu nommes « éventail de solutions » qui sont à rechercher pour chaque personne.
      Les plantes sont encore dans des espaces non totalement décryptés scientifiquement, cela ne veut pas dire qu’on penche vers l’irrationnel mais qu’il reste des inconnus. Les études scientifiques ont de fait des limites d’expérimentations en isolant certaines molécules actives et ne peuvent considérer actuellement l’ensemble des facteurs en jeu. Par exemple pour résumer ces limites, le foie reste un parfait inconnu pour la science, on ignore encore comment il fonctionne, l’ensemble de ce qu’il filtre, sur quoi il influe etc.

    • Dis @monolecte. Il est super pourri cet article de futura sciences. Cf intervention de @nicod_ Euh oui, le scoop du siècle. Les antidépresseurs modifient le fonctionnement du cerveau. D’ailleurs, c’est ce qu’on leur demande ! #arf Et merci @sombre pour sa participation. Un peu ras-le-bol des conneries sur les bipolaires, dépressifs etc. Un peu comme si on disait soignes ta fracture ouverte avec de la camomille. Vous avez déjà côtoyé des personnes atteintes de ces maladies ? On dirait pas, parce que conseiller des tisanes à un dépressif, un vrai, pas un déprimé, burnouté etc. c’est aussi crétin que de laisser quelqu’un conduire après un binge drinking. #bah

    • Révolution de 1789, Esquirol pourtant partisan de l’ordre reste ambigu sur les effets d’une transformation radicale de l’existence collective, une intensification de la présence et du collectif, de la politisation, de la possibilité de décider au lieu de subir, sur la souffrance psychique :

      « le fanatisme politique et les maux qu’il a entraînés après lui ont fait éclater quelques folies ; mais tous les médecins ont observé que, pendant qu’ils s’appesantissaient sur notre pa- trie avec plus de fureur, il y avait moins de maux de nerfs et moins de folies »

      http://www.biusante.parisdescartes.fr/ishm/vesalius/VESx1997x03x02x067x072.pdf
      J’ai pas eu le temps de trouver d’autres références mais de vagues souvenirs d’études d’histoire me font t dire que la prévalence des troubles mentaux diminuent lors d’épisodes révolutionnaires ; idem pour l’immédiat, dans divers mouvements de luttes, des "gens à problèmes" ont trouvés à aller mieux, ais-je constaté, quoi que l’on sache par ailleurs sur le degré d’indifférence ou la dureté des rapports de forces en "milieu militant".

      Par ailleurs, un type comme #Jean_Oury à toujours pris soin de distinguer "aliénation sociale" et "aliénation mentale" à signifier que cette dernière n’est pas réductible à la première :

      ‘Depuis 1948, au moment de la condamnation de la psychanalyse par le jdanovisme, j’ai insisté sur la distinction entre “aliénation sociale” et “aliénation psychopathologique”. Prise de position fondamentale, d’autant plus qu’une vingtaine d’années plus tard les « antipsychiatres » considérèrent les maladies mentales comme simples effets des problèmes de société : thèse qui constitue l’un des facteurs de la confusion actuelle entre resocialisation et soins. Il est nécessaire de proposer quelques jalons pour lutter contre un processus de “déspécification” du fait psychiatrique. En effet, sur la base d’une idéologie médicale rudimentaire, cette attitude conduit à une hyperségrégation sous le couvert d’une technique moderniste [...]. Le mot “aliénation”, d’origine latine, apparaît dans plusieurs domaines : juridique, métaphysique, religieux, esthétique. Mais nous nous appuyons surtout sur les expressions germaniques, celles reprises par Hegel, puis Marx. L’étude des processus, des contextes sociaux qui sont en jeu dans cette sorte de “sémiose”, est d’autant plus importante que l’analyse de l’aliénation sociale est la base même de toute analyse institutionnelle’.
      http://ouvrir.le.cinema.free.fr/pages/reperes/prisnot/JO0708/JO_070919.pdf

      A la clinique de La borde, non seulement les psychotropes mais y compris des électrochocs (pas n’importe lesquels, pas n’importe comment) ont toujours été utilisé, selon les cas, dans une relation thérapeutique.

      Oury avait coutume de dire que la médecine était une branche de la psychiatrie...

      Cela pour dire que la souffrance psychique a à être prise en compte, quitte à laisser de côté certains interdits idéologiques (sur l’allopathie comme sur d’autres techniques). La dépression, ou d’autres troubles, sont eux aussi des tempêtes et des ouragans chimiques et neuronaux. Qui ne s’est pas retrouvé par exemple à appeler sos médecins pour qu’une stupide (mais nécessaire) injection de valium soit administrée, ou pour faire face, aider, dans tout autre situation atroce pourrait y penser à deux fois.

      La pharmacopée est souvent plus aidante et moins brutale que le quotidien, la famille, le travail , le chômage, etc.

      #folie #psychose #mélancolie

  • Danger de mort pour Abdulhadi al-Khawaja, défenseur des droits de l’homme et victime de torture en grève de la faim
    http://www.acatfrance.fr/action/danger-de_mort_pour_une_victime_de_torture_en_greve_de_la_faim

    Abdulhadi al-Khawaja, défenseur des droits de l’homme bahreïni, est en grève de la faim depuis 24 août pour protester contre sa détention arbitraire. Son état de santé se détériore dangereusement chaque jour.

    Du fond de sa prison, il a exprimé sa volonté ferme de ne pas être hospitalisé, de peur d’être alimenté de force par des moyens douloureux comme ça a été le cas lors de sa précédente grève de la faim de 110 jours en 2012. Il est prêt à risquer sa vie pour revendiquer ses droits et ceux de ses 12 coaccusés, des défenseurs des droits de l’homme et des opposants politiques condamnés, comme lui, à de très lourdes peines à l’issue d’un simulacre de procès. Motif invoqué : leur participation aux manifestations en faveur de réformes démocratiques qui agitent le royaume du Bahreïn depuis février 2011.

    #Bahreïn

    Cf http://seenthis.net/messages/288851

  • Des ONG veulent l’arrestation en France du prince de Bahreïn, soupçonné de tortures
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/29/des-ong-demandent-l-arrestation-en-france-du-prince-du-bahrein-soupconne-de-

    Le Cheickh #Nasser_Ben_Hamad_Al-Khalifa est un bon cavalier, qui participe à ce titre aux Jeux équestres mondiaux se tenant actuellement en Normandie. Mais l’homme, fils du roi de Bahreïn, est aussi accusé par plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) de torture d’opposants. Le prince est soupçonné d’avoir ordonné, voire d’avoir pratiqué lui-même, des actes de torture sur des dissidents politiques lors de la révolte qui a secoué son pays en 2011, dans le sillage du printemps arabe.

    Lire aussi (édition abonnés) : Bahreïn : le printemps avorté

    Selon Action des chrétiens pour l’abolition de la #torture (ACAT), la présence du fils du roi sur le territoire français est « un véritable pied de nez fait aux victimes, avec la complicité passive de la France ». « En faisant participer le prince Nasser aux Jeux équestres mondiaux, les autorités bahreïnies montrent qu’elles considèrent comme acquise l’impunité des tortionnaires, notamment au plus haut niveau du royaume », poursuit l’association dans un communiqué.

    A côté de ça, nombre de migrants victimes de tortures dans leur pays sont interdits de séjour ici !

  • Kerry protests #Bahrain's expulsion of US envoy
    http://english.al-akhbar.com/content/kerry-protests-bahrains-expulsion-us-envoy

    Secretary of State #John_Kerry protested Bahrain’s expulsion of an American envoy and its “unacceptable demands” that foreign ministry personnel attend his private meetings, the State Department said Monday. Kerry also told Foreign Minister Khalid bin Ahmed bin Mohammed al-Khalifa in a “frank” phone call Sunday that Washington was displeased that the Gulf state charged two leaders of Bahrain’s largest opposition movement who met with the US official earlier this month, a senior State Department official said. read more

    #Ali_Salman #Khalil_Marzooq #Tom_Malinowski

  • #Bahrain opposition leader will face prosecutor
    http://english.al-akhbar.com/content/bahrain-opposition-leader-will-face-prosecutor

    The head of Bahrain’s largest #Shia opposition movement will face prosecutors Thursday after police in the #Sunni-ruled kingdom interrogated him over a meeting with a senior US diplomat. Cleric Ali Salman, who heads #Al-Wefaq, and his political assistant, former MP Khalil Marzooq, were summoned by police Wednesday to appear before the public prosecutor, the movement said. That came after police questioned them the same day about the “meeting with US Assistant Secretary of State” Tom Malinowski and the “political situation in Bahrain and the region,” said Al-Wefaq. read more

  • #Bahrain orders US diplomat out for meeting with the opposition
    http://english.al-akhbar.com/content/bahrain-orders-us-diplomat-out-meeting-opposition

    Bahrain on Monday ordered a visiting senior US official to leave the kingdom immediately because he had “intervened flagrantly” in the country’s internal affairs, the state news agency BNA said. BNA said the foreign ministry had declared US Assistant Secretary of State for Democracy, Human Rights and Labor, #Tom_Malinowski, persona non grata after he “held meetings with a particular party to the detriment of other interlocutors, thus discriminating between one people, contravening diplomatic norms and flouting normal interstate relations.” read more

    #united_states

  • #Bahrain acquits opposition MP over terrorism charges
    http://english.al-akhbar.com/content/bahrain-acquits-opposition-mp-over-terrorism-charges

    A court in Manama on Wednesday acquitted prominent Bahraini opposition figure Khalil al-Marzouq on charges of inciting terrorism, a judicial source said. Marzouq, a former MP for the main opposition political party Al-Wefaq, was arrested on September 17. He has been out on bail since his trial began on October 24 but prohibited from travelling abroad. (AFP)

  • #Bahreïn : Iniquité du système judiciaire | Human Rights Watch
    http://www.hrw.org/fr/node/125920

    « Au Bahreïn, un agent de police qui tue un manifestant de sang-froid ou bat un détenu à mort pourrait encourir une peine de six mois ou peut-être deux ans, tandis qu’appeler pacifiquement à ce que le pays devienne une république peut mener à une peine de prison à perpétuité », a déclaré Joe Stork, directeur adjoint de la division Moyen-Orient à Human Rights Watch. « Le problème du Bahreïn n’est pas un système judiciaire qui fonctionne mal, mais plutôt un système d’injustice qui fonctionne très bien. »

    (...)

    Le rapport, qui s’appuie sur des verdicts écrits et d’autres documents des tribunaux, révèle le contraste frappant entre d’une part les poursuites menées pour graves violations des droits humains commises par le personnel de sécurité et d’autre part les poursuites pour « crimes » basées sur des activités liées à l’expression orale et au rassemblement pacifique.

    Le rapport conteste fortement les déclarations du ministère des Affaires étrangères du #Royaume-Uni, selon lesquelles le Bahreïn a mis en place les principales recommandations de la Commission d’enquête BICI et qu’il fait des progrès sur ​​la réforme judiciaire

    #droits_humains #justice

  • #Nabeel_Rajab, #Bahrain's top rights activist, is free
    http://english.al-akhbar.com/content/nabeel-rajab-bahrains-top-rights-activist-free

    Bahrain released one of the Arab world’s best-known activists on Saturday after he served a two-year jail sentence for his role in pro-democracy protests in the US-allied kingdom, his son said and his lawyer said. Nabeel Rajab, co-founder and president of the Bahrain Center for Human Rights (BCHR), was found guilty in August 2012 of organizing and participating in “illegal” protests to push for reforms in dictatorship ruled by the same family since 1783. read more

  • Bahrain Between its Backers and the Brotherhood - Sada
    http://carnegieendowment.org/sada/2014/05/20/bahrain-between-its-backers-and-brotherhood/hb88

    The recent efforts to label the Muslim Brotherhood as a terrorist organization puts Bahrain’s leadership at odds with its domestic ally against the Shia opposition.

    Il n’y a pourtant aucun problème quant aux frères musulmans libanais, grands défenseurs des Saoud.

    #Bahreïn #frères_musulmans #Arabie_saoudite #chiites

  • #Bahrain sacks MP for criticizing prison conditions
    http://english.al-akhbar.com/content/bahrain-sacks-mp-criticizing-prison-conditions

    Bahrain’s parliament on Tuesday sacked an MP who had criticized conditions at a prison where inmates are mostly anti-government activists held over protests. Parliament speaker Khalifa al-Dhahrani said 31 MPs out of the 40-member chamber voted to eject Osama Mehanna, in a statement published by BNA state news agency. Dhahrani did not disclose the reason behind his removal. But political sources pointed out that Mehanna had a fierce argument with fellow MPs on April 29 after he criticized the situation at #Jaw_prison, in southeastern Bahrain. read more

  • Bahraini prince could be tried for torture in #Britain
    http://english.al-akhbar.com/content/bahraini-prince-could-be-tried-torture-britain

    A Bahraini man shouts slogans as others wave their national flag during an anti-government protest in the village of Jannusan, west of #Manama, on May 9, 2014. (Photo: Mohammed al-Sheikh) A Bahraini man shouts slogans as others wave their national flag during an anti-government protest in the village of Jannusan, west of Manama, on May 9, 2014. (Photo: Mohammed al-Sheikh)

    It is still unclear if the Bahraini king’s son, #Nasser_bin_Hamad_al-Khalifa, will be put behind bars or if he will be protected by his diplomatic immunity, which has saved him in the past. The plaintiffs, armed with a long list of indictments, argue that lifting his immunity would be a step in the right direction. The verdict was issued by a British (...)

    #Mideast_&_North_Africa #2012_Olympics #Amnesty_International #Articles #Bahrain #David_Cameron #Israel #Salman_bin_Hamad_al-Khalifa #UK #William_Hague