J’hésite entre 2 postures critiques futurologistes :
La première est critique envers les militants :
– le mercredi 19 juillet 2017, quand le 49.3 sera utilisé pour faire passer ce qui résistait encore, les étudiants en plein stage ou emploi d’été, les salariés en pleines vacances à la plage seront-il capables d’abréger leur repos pour se réunir à plus de 3 millions à Paris. Ou bien n’y aura t-il pas plus de 300 personnes comme l’an dernier à cette date ?
[= rage anti militant : manif vs pastis]
La deuxième est critique envers le pouvoir :
– la loi travail et toute son idéologie est une procédure sournoise pour faire accepter une vision du salariat basé sur « le bon sens », « tant qu’il y a du travail, on ne s’arrête pas », « le développement personnel au travail » (alias « le travail rend libre si tu fais de la méditation ayurvédique dans le métro »). S’y opposer jusqu’à ses racines profondes est une nécessité qui risque de diviser les militants : nous serons 10000, puis 5000, puis 2500… car la conviction n’était pas là de toute façon. Un militantisme basée sur une pyramide bien moins convaincue.
Ce à quoi j’oppose : Tes heures sup., c’est mon chômage . C’est une histoire de vases communicants.
[ = attaque bien en profondeur, dans les structures métalliques de la pensée libérale]
#fenetre_de_tir