• #metoo dans la rue pour enclencher « quelque chose de plus collectif »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/291017/metoo-dans-la-rue-pour-enclencher-quelque-chose-de-plus-collectif

    29 octobre, dans la manifestation parisienne © JC Des rassemblements étaient organisés dans différentes villes de #France pour prolonger l’expression de la parole numérique ayant succédé à l’affaire Weinstein. Reportage place de la République, à Paris.

    ##balancetonporc #culture_du_viol #harcèlement #sexisme

  • ECOUTE LES FEMMES ET #ParleATesPorcs DE POTES
    octobre 22, 2017 · par elisarojas

    https://auxmarchesdupalais.wordpress.com/2017/10/22/ecoute-les-femmes-et-parleatesporcs-de-potes

    J’ai encore lu un super texte sur le blog féministe Crêpe Georgette qui par la force des choses carbure en ce moment.

    La phrase suivante a particulièrement attiré mon attention :

    « Le potentiel d’étonnement de certains hommes est attendrissant ; on dirait des enfants la veille de Noël. « Comment, mais vous viviez tout cela ? Mais il fallait en parler » disent-ils aux victimes qui se sentent donc coupables dans la demie seconde de ne pas leur avoir parlé avant. Nous avons encore le doux espoir que la plupart des hommes n’en ont pas complètement rien à foutre de ce que nous vivons, qu’ils ne savent réellement pas et que s’ils savaient, ils agiraient. »

    Il est vrai que le faible taux de remise en question des hommes sur ces questions est fascinant.

    Si on ne parle que des mots et même pas de passage à l’acte, pour avoir passé – trop – de temps à trainer avec des mecs, je n’ai jamais entendu l’un d’entre eux dire à un de leur « porc » de pote quand il faisait une plaisanterie ou une remarque dégueulasse envers les femmes : « arrête, ce que tu dis est ignoble et profondément irrespectueux. »

    Jamais.

    Par contre, je les ai entendus rigoler honteusement de l’audace de leur pote parce qu’ils ne seraient eux-mêmes pas capables de faire la blague en public ou en privé, mais la trouvent très drôle et partagent l’analyse (aussi limitée soit-elle).

    Je les ai entendus dire : « ne dit pas ça devant les filles » sous-entendu, ça se passe entre porcs, pardon entre couilles, mais il ne faut pas que les femmes le sachent, devant elles il faut faire semblant d’être un mec bien – abruti ! -.

    Mais on est déjà au courant figurez-vous que beaucoup d’entre vous font semblant [1]. Le problème n’est pas de se planquer mais de ne pas vous rendre compte de la violence de ce que vous dites.

    Je les ai entendus dire : « ne dis pas ça devant CETTE fille » (par exemple moi) pour ne pas heurter mes chastes oreilles (LOL) ou plus prosaïquement pour rester mes amis, les moins cons du lot ayant compris à mon regard empli de mépris et de déception qu’ils étaient en train de se griller de façon irrémédiable devant moi.

    Mais je ne les ai jamais entendus condamner fermement leur pote et le propos en cause, argumenter pour essayer de lui faire comprendre ce qui déconne dans le raisonnement de leur ami.

    Et je ne parle même pas de ce qui se passe quand on a le malheur de dire ce que l’on pense de la blague. On a un groupe de mecs qui t’expliquent que c’est une blaaaaague ! Evidemment qu’ils ne le pensent pas enfin !

    En général, s’il y a un mec hétéro dans l’assistance qui n’approuve pas il est facile à repérer : c’est celui qui depuis le début ferme – courageusement – sa gueule pour ne pas passer auprès des autres pour un naze qui ne comprend pas les blagues de cul. L’égo d’un homme est si délicat, que peut-il lui arriver de pire que d’être incompris par ses homologues masculins [2] ?

    Puisque depuis quelques jours tant d’hommes semblent interloqués par l’actualité et se demandent avec toute la bonne foi du monde et la main sur le cœur : mais « pourquoi les femmes ne parlent pas ? », « pourquoi est-ce que celles de mon entourage ne m’ont jamais prévenu de l’ampleur du phénomène ? »

    J’ai envie de poser à ces mêmes hommes la question suivante : pensez-vous être le genre d’homme à qui on peut parler et confier ce genre de chose ?

    Est-ce que vous ne seriez pas plutôt de ceux qui font ou rigolent aux blagues de merde, de ceux qui tiennent des propos sexistes qu’ils soient « bienveillants », simplement dénigrants ou carrément violents ? De ceux qui pensent que certains dragueurs sont lourds voilà tout [3] ? (« Non mais quel lourdingue ce Jean-Mi c’est vrai, mais faut le comprendre aussi le pauvre… ») De ceux qui ne parlent jamais d’une femme sans commenter son physique, son âge (tellement important son âge pour évaluer le degré de fraicheur), sa tenue, et qui les objectivisent constamment ? De ceux qui minimisent toujours ce genre d’acte, qui ont dû mal à croire à la moindre accusation de ce genre, qui crient à la présomption d’innocence lorsque l’un de vos congénères est visé, alors que le verdict ne fait pas un pli lorsqu’il s’agit des femmes que l’on accuse d’être des « salopes » bien que le concept soit lui-même absurde [4] ? De ceux qui écoutent à peine et dégainent direct leurs fabuleuses solutions : option légale « faut porter plainte tout de suite ! », option illégale « je vais lui casser le gueule ! »

    Est-ce que vous pensez vraiment que l’on a envie de se confier aux hommes que vous êtes lorsque l’on vous entend parler et plaisanter ? Posez-vous la question juste une fois dans votre vie, vous trouverez la réponse : NON.

    Est-ce que vous pensez que les femmes sont stupides au point de ne pas ne pas savoir que l’on vit dans un monde où il n’y a qu’elles, en réalité, qui se retrouvent à devoir payer socialement la révélation de ce genre de faits de harcèlement et de violence sexuelle ?

    Pensez-vous que l’on ne sache pas aussi que dans le piteux imaginaire de beaucoup d’entre vous une femme « abimée » par le comportement d’un ou plusieurs autres types perd de la valeur à vos yeux ? Oui, parce que le comble c’est que nous, les femmes, sommes les seules avilies par ces violences tandis que les hommes, qui en sont les auteurs, ne le sont pas.

    Dans ces conditions, vous comprendrez qu’il faut vraiment y réfléchir à cinq fois avant de raconter un truc pareil même au meilleur des compagnons, amis ou pères.

    Ceux qui s’imaginent avoir un entourage féminin qui aurait miraculeusement été « préservé » parce qu’ils ne les ont jamais eu écho de semblables exactions m’estomaquent plus que les autres.

    Il suffit de s’intéresser aux chiffres pour comprendre que cela est mathématiquement improbable.

    La vérité c’est que vous en avez déjà entendu parler et n’avez pas écouté. Vous n’avez pas écouté parce que vous ne voulez pas savoir, cela vous obligerait à interroger votre propre comportement et celui de tous les hommes que vous connaissez (ça fait du monde et c’est pénible).

    Les femmes qui vous sont proches ont compris que ce sujet ne pouvait pas être abordé avec vous et ont arrêté d’essayer.

    Votre fausse naïveté donne la rage et ce qu’il y a de positif dans les initiatives #BalanceTonPorc et #MeToo c’est qu’elles réduiront peut-être un peu votre possibilité de jouer les benêts et de trouver des excuses à votre inaction.

    Pour finir, je rappellerai comme je l’ai fait sur twitter que le nombre de « porcs » que les filles/femmes handicapées sont amenées à croiser dans leur vie est lui aussi conséquent. La dévalorisation et l’ostracisation dont elles font l’objet autorisent et facilitent tous les abus.

    Il n’a pas fallu longtemps pour qu’après mon tweet à ce sujet un winner de la blague se manifeste [5] (avec ses acolytes qui sont venus m’expliquer l’humour, bien sûr).

    Cette semaine, j’ai essayé sur mon compte de relayer, dans la mesure du possible, tous les témoignages sous le hashtag #MeToo de femmes handicapées que j’ai vus passer.

    Je sais à quel point elles sont concernées par les agressions et violences sexuelles, et combien leur parole est rare.

    • Sur la fauxculsserie des hommes et le gros foutage de gueule permanent de « on savait pas »
      Apres Baupin
      Apres Polanski
      Apres DSK
      Apres Hamilton
      Apres les multiples révélation sur le harcelement de rue
      Apres les multiples études sur les violençes sexuelles et viols
      Apres la loi sur le harcelement au travail supprimé au bénéfice d’un politicien poursuivit pour harcèlement sexuel.
      Apres les assassinats de femmes rapporter quotidiennement par la press sous la forme de blagues. Et les états d’âme des assassins en une de la press culturelle.
      Apres les révélations sur les #viedemeuf #payetashneck #payetafac ...
      Apres les révélations sur le harcelement en ligne qui touche les femmes
      Apres que tout le monde sache tres bien que les femmes sont moins payées, plus pauvres, plus précaires et le sont de plus en plus en vieillissant

      Apres tout ceci il y a des hommes qui osent prétendre qu’ils ne savaient pas !

  • « Le #harcèlement sexuel est l’exacerbation du sexisme ordinaire »
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/271017/le-harcelement-sexuel-est-l-exacerbation-du-sexisme-ordinaire

    Marie-France Hirigoyen Quels sont les écarts et les continuités entre la remarque déplacée et la prédation sexuelle ? Entre le #Harcèlement_moral et le #harcèlement_sexuel ? Et comment en finir avec ces violences faites aux femmes ? Entretien avec la psychiatre #Marie-France_Hirigoyen.

    #Culture-Idées ##balancetonporc ##metoo #Weinstein

  • Violences sexuelles : l’école peine à imposer les cours d’éducation
    https://www.mediapart.fr/journal/france/251017/violences-sexuelles-l-ecole-peine-imposer-les-cours-d-education

    L’affaire Weinstein et la parole libérée sur les réseaux sociaux à propos des violences sexuelles posent la question de l’éducation à la sexualité des plus jeunes. Sur le terrain, elle reste un angle mort, faute de moyens dédiés, et ce au mépris de la loi qui oblige la tenue de trois séances annuelles sur le sujet dans les classes.

    #France ##balancetonporc #éducation_à_la_sexualité

  • Les Poupées en Pantalon : Réponse à une tribune #Balancetonporcnonmerci dans Libé.
    http://lespoupeesenpantalon.blogspot.fr/2017/10/reponse-une-tribune-balancetonporcnonme.html

    A la fin de la tribune, l’auteure nous propose d’ailleurs de comparer, de prendre un autre point de vue et d’imaginer la même chose dans le « cas inverse », c’est-à-dire : et si le hashtag #Balancetasalope était inventé ? (Salope étant donc l’inverse de porc !) Les femmes selon elle, seraient indignées. Les vilaines ! Sur le Blog de Soral, quelqu’un y a pensé aussi : « Après "Balance Ton Porc" pour les femmes, "Balance Ta Pute" pour les hommes ? » demande l’auteur.
    Ces discours font partie du même système. Ils nous expliquent à nous les femmes (car c’est bien à nous qu’ils sont adressés) qu’il faut quand même faire attention de ne pas gueuler trop fort, de ne pas faire ou dire n’importe quoi, pas trop de dégâts, qu’il faut être « pondéré[e], rationnel[le] et non moins audacieu[se] » en même temps. Mais aussi qu’il ne faut pas s’acharner sur un homme en particulier qui finirait par cristalliser toute la haine des femmes (même si sa culpabilité a été prouvée), qu’il faut savoir pardonner, d’autant plus quand justice est faite ! Mais de quelle justice parlons-nous ?! Si ça pète dans tous les sens en ce moment c’est bien qu’il y a un problème dans la justice, un problème de cadres.
    Le problème est pris dans le mauvais sens : « réduire les revendications des femmes agressées à #Balancetonporc c’est sortir la cause des femmes des cadres juridique et sociétal ». Ne croyez-vous pas plutôt que « la cause » des femmes est déjà « en dehors » de tout ? Regardez les chiffres : il y a très peu de femmes qui portent plainte (par exemple 10% seulement des femmes violées), très peu de plaintes qui aboutissent à un procès et encore moins de procès qui aboutissent à une peine juste. La justice est injuste (pour les femmes). Tout comme les lois. Que dire de ce cadre sociétal qui fête les femmes deux fois par an (le 8 mars et le 25 novembre) en permettant aux députéEs de l’assemblée nationale de porter des jupes et d’être présidentes de séance une fois dans l’année ? L’exception qui confirme la règle ?!
    On frôlerait « la limite de la guerre des sexes » ? Parler sur des réseaux sociaux c’est ça « déclarer la guerre » ? La paix (situation dans laquelle de nombreuses personnes, hommes et femmes semblent se trouver), c’est laisser les choses ainsi et faire en sorte que la moitié de l’humanité continue à se taire ou à parler de choses et d’autres avec bienséance, légèreté, distance, références ou professionnalisme et à encaisser (les coups) en silence. Mais ne vous inquiétez pas, dans quelques jours les rédactions n’en feront plus la Une des journaux. En attendant que ça leur passe, il est important de dire pour que ce soit lu, entendu, vu par le plus grand nombre et il est important de ne pas réprimer la parole en se focalisant sur des questions de forme.

  • Cher Le Parisien, tu te payerais pas un peu de nous ? | Le Club de Mediapart

    https://blogs.mediapart.fr/carolinedehaas/blog/251017/cher-le-parisien-tu-te-payerais-pas-un-peu-de-nous

    Òu l’on se rend compte que l’histoire (même immédiate) ne donne jamais de leçons.

    Cher Le Parisien, tu te payerais pas un peu de nous ?

    25 oct. 2017 Par Caroline De Haas

    Le Parisien a mis ce mercredi matin à sa une 16 hommes qui se mobilisent contre le harcèlement sexuel. Super idée ? Voyons voir...

    Voici la "Une" du Parisien ce mercredi 25 octobre :

    On peut voir bien sûr dans cette "Une" un signe enthousiasmant que l’engagement contre les violences que subissent les femmes dépasse maintenant largement les cercles des convaincu.e.s.

    Cette « Une » confirme aussi, 15 jours après l’affaire Weinstein, que l’onde de choc qu’elle a provoqué et les mobilisations qui ont suivi avec #BalanceTonPorc marquent un tournant. Il y aura un avant et un après. Nous sommes en train de vivre une accélération formidable de la prise de conscience de notre société sur l’ampleur des violences. (Venez dimanche à la manif !)

    On peut aussi se dire (soyons positives) que les hommes, qui occupent les Une toutes l’année ont attendu 20 jours (!) avant de reprendre la Une pour parler des femmes (à la place des femmes ?). Le Parisien a sans doute considéré qu’une Une avec 16 femmes qui prennent la parole serait peut-être moins légitime...

    Regardons maintenant les hommes à la Une.

    On aperçoit François de Rugy, qui était responsable du groupe écolo à l’Assemblée Nationale lorsque Denis Baupin y était député. Au moment où, bien avant #balancetonporc, 14 femmes ont osé prendre la parole pour dénoncer les agressions ou le harcèlement sexuel qu’elles avaient subit, François de Rugy renvoyait toutes ces prises de paroles à des « rumeurs ». (Intéressant d’ailleurs : il avait entendu ces rumeurs mais n’avait pas pris la peine de les vérifier).

    On peut aussi voir sur la couverture du Parisien David Pujadas, qui a expliqué au 20h de France 2, devant des millions de personnes, que « le patriarcat était fini depuis la fin des années 70 », renforçant en quelques secondes l’idée reçue contre laquelle se battent chaque jour les féministes, l’illusion de l’égalité. « Eh, franchement ça va, tu vas pas te plaindre quand même, tu vis pas en Afghanistan hein ! » (Merci @menas2society pour avoir retrouvé la source !)

    François Berléand, qui expliquait en 2011 que l’affaire DSK était un complot

    Julien Clerc, qui trouve cela très drôle la semaine dernière, que Canteloup fasse une blague sur le viol (MDR, LOL).

    Serge Hefez, expliquant que les hommes de pouvoir violent peu, ils n’en n’ont pas besoin. (Merci à Benoît Ciron, pour les sources !)

    François Hollande qui a été Président de la République pendant 5 ans. Ça semble loin aujourd’hui ? C’était l’an dernier. François Hollande, en 5 ans de mandat, n’a pas reçu une seule fois à l’Elysee les associations de lutte contre les violences. Il n’a pas augmenté le budget des structures qui accueillent les femmes victimes. Il n’a pas rendu obligatoire la formation des professionnel.le.s de justice, police, santé, enseignement. Sous la pression de mouvements homophobes, il a supprimé les ABCD de l’égalité qui permettaient d’enseigner dès le plus jeune âge le respect de l’autre.

    Découvrir ces hommes tout sourire expliquer qu’il faut lutter contre le harcèlement sexuel et devenir nos alliés, c’est franchement dérangeant. Voir carrément insultant.

  • Non, avec #balancetonporc, les femmes agressées ne se transforment pas en bourreaux
    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/non-avec-supernumberbalancetonporc-les-femmes-agress%c3%a9es-ne-se-transforment-pas-en-bourreaux/ar-AAtX5QZ

    Il faudrait être rationnelles, objectives, et les appeler, justement, sans déborder d’un cadre idéal mais inexistant, des « agresseurs ». Le risque, en les insultant de porc, ce serait d’avoir l’air « aigri », « hargneux », « acariâtre » et de « tirer la lutte vers le bas ».

    Quelle lutte ? Nous ne parlons pas ici de l’égalité des droits hommes-femmes dans la société ou au travail. Il s’agit bien du droit simple, primaire, des femmes à disposer de leurs corps, à refuser un attouchement qu’elles ne désirent pas, à ne pas avoir peur en rentrant chez elles la nuit, à ne pas s’entendre dire par une mère inquiète : « Attention ! Tu ne vas jamais seule aux toilettes pendant la soirée, vous y allez toujours à deux » ou « tu m’appelles quand tu es dans le taxi, pour que le conducteur sache que quelqu’un t’attend ».

    Ceci ne devrait pas être une lutte. Si c’en est une c’est que certains hommes, apparemment beaucoup, ont fini par croire qu’ils pouvaient se permettre, que c’était dans leur « nature », qu’ils étaient, dans le fond, excusables, que ce n’était pas « si grave » et que les « non » des femmes n’étaient pas une limite convaincante. Ceux qui, non contents de la supériorité physique dont la nature les a dotés, vont jusqu’à droguer une femme pour annuler tout à fait sa capacité à réagir et pouvoir disposer de son corps.

    • Il faudrait être rationnelles, objectives, et les appeler, justement, sans déborder d’un cadre idéal mais inexistant, des « agresseurs ». Le risque, en les insultant de porc, ce serait d’avoir l’air « aigri », « hargneux », « acariâtre » et de « tirer la lutte vers le bas ».

      –-

      Autrement j’ai la même attitude qu’à l’habitude à savoir que je fais plus confiance à la raison qu’à l’émotion, et avec leur balance ton machin on est en plein dans l’émotion, donc je les laisse poukaver en paix (comme disent les jeunes).

      https://seenthis.net/messages/638721#message639074
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      Tu ne va pas en faire tout un plat. Il y a plus grave quand même

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      Je t’avais dit que tu n’apprécierais pas, tu l’auras cherché . T’es qui toi ? Tu sais ce que j’ai enduré ? Tu me balances tes viols et autres saloperies comme étant le passeport pour que je la ferme, mais tu connais quoi de ma vie ? Tu sais ce que j’ai vécu moi pour me balancer les saloperies que tu as subies ? Reste humble , les autres en chient au moins autant que toi. Y’a pas que ta souffrance qui existe, y’en a d’autres.

      https://seenthis.net/messages/639081#message639339

  • #BalanceTonHarceleur : enfin elles témoignent
    http://hypathie.blogspot.fr/2017/10/balancetonharceleur-enfin-elles.html

    Malgré une trentaine de témoignage convergents venant du tout Hollywood, et d’actrices françaises ayant eu affaire avec Weinstein, la justice dit encore qu’il n’y a pas de preuves, et Weinstein va s’en tirer, comme DSK s’en est tiré au pénal, tout en étant curieusement condamné à un fort dédommagement au civil : ainsi va la justice patriarcale des agresseurs. Témoin, témoigner viennent du latin testes, testicules, il faut encore dans certains pays que deux ou trois hommes corroborent le témoignage d’une femme, la malédiction de Cassandre joue toujours en notre défaveur. Les gendarmeries et commissariats de police resteront encore des endroits maltraitants et mal accueillants aux femmes victimes de ces agissements malgré leurs propositions opportunistes*, la caste se défend, elle fait corps pour garder encore un peu ses douteux privilèges, mais le silence est rompu, les femmes parlent et, j’espère, n’arrêteront plus de parler. La terreur est en train de changer de camp. Il FAUT qu’elle change de camp, que les agresseurs ne soient plus jamais tranquilles après leurs forfaits. Il faut qu’ils soient dissuadés d’en commettre un de plus. Et pour cela, il faut que les femmes soient écoutées et entendues. Il faut maintenant que toutes les autres femmes n’aient plus peur d’entrer dans un commissariat et de se faire entendre de la justice. Espérons que le mouvement commencé ces derniers jours ne s’arrêtera plus.

  • « Le harcèlement ne mérite pas les grâces du silence »
    http://www.lemonde.fr/m-perso/article/2017/10/22/balancetonporc-et-les-chevaliers-du-silence_5204340_4497916.html

    a formule, omniprésente, ne vous aura certainement pas échappé : depuis cette semaine, les harceleurs et agresseurs sexuels sont censés avoir des sueurs froides, car « la parole se libère ». Une expression étrange, non ? Comme si la libération sexuelle avait oublié le pouvoir des mots – comme si nous avions jusqu’à présent été libres de faire mais pas de dire, libres d’abuser mais pas de révéler les abus. Curieux sens des priorités ! Les mots-clefs #moiaussi, #metoo et #balancetonporc dévoilent l’ampleur du désastre. Pour le dire clairement : les femmes non harcelées sont rares comme le loup blanc. Je n’en connais aucune.

    Cette supposée libération de la parole a donné lieu à diverses contre-réactions. Il y a ceux qui n’ont rien compris et déplorent le décès des Roméo et Juliette contemporains (pour rappel, Juliette consent), ceux qui sombrent dans la fiction post-apocalyptique en affirmant que toute sexualité non domestique sera désormais confisquée (pour rappel, vos quarante partenaires d’orgie consentent). Il y a ceux qui ont plus de problème avec la délation qu’avec les agressions (#pointgodwin), ceux encore qui préfèrent commenter la forme prise par les dénonciations (#pointhorssujet).

    On trouve enfin les chevaliers du silence : il faudrait taire les abus parce qu’ils sont sexuels, et que le sexuel, par définition, se tait – il est hors-parole, sacré, obscène, c’est même ce caractère indicible qui le rend magique. Pour ces âmes tendres, briser le tabou est toujours, rayez les mentions inutiles, a) une mauvaise idée, b) une facilité, c) une forme de prostitution, d) une concession au mauvais goût, e) une désacralisation qui aboutira à achever la bête en nous (du moins le cochon), comme si nos libidos allaient s’effondrer si facilement. Cette célébration des bouches cousues produit un étonnant paradoxe : parler des abus relève simultanément de l’exhibition ET du puritanisme. On appelle ça de la double contrainte : un système au sein duquel les victimes ont toujours tort. Pratique.
    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/m-perso/article/2017/10/22/balancetonporc-et-les-chevaliers-du-silence_5204340_4497916.html#3pQiu1MlfhF

    #silence #réduction_au_silence #domination_masculine #violence_sexuelle

  • Carte blanche : #MeToo, pour ne rien voir, il faut le vouloir - Le Soir Plus
    http://plus.lesoir.be/120713/article/2017-10-23/carte-blanche-metoo-pour-ne-rien-voir-il-faut-le-vouloir

    Il faut quitter ce confort, car c’est celui du vieux monde, moribond, ringard, insatisfaisant pour les femmes mais aussi pour les hommes. Nous ne pouvons croire que si la moitié de l’humanité éprouve un malaise, qu’il soit existentiel ou relatif à l’espace public et/ou professionnel, l’autre moitié ne ressent pas un inconfort, tout assise qu’elle est sur ses privilèges. Nous pensons que ça doit lui faire mal aux fesses, la gêner aux entournures, plus ou moins consciemment. Nous croyons que nous sommes arrivés à un point de basculement.

    Que cette litanie de témoignages douloureux et les réactions parfois violentes qui ont suivi en sont la preuve.

    Que quand les femmes montrent le problème, les idiots débattent du hashtag.

    Tenez-vous prêts pour un changement de civilisation. Nous, nous le sommes.

    #BalanceTonPorc

  • De l’indignation et de la #Propagande en 280 caractères
    https://reflets.info/de-lindignation-et-de-la-propagande-en-280-caracteres

    Twitter est un logiciel de microblogging mais n’est pas un « réseau social » (terme qui ne signifie pas grand chose si l’on y réfléchit bien) et il génère de nombreux comportements et émotions. L’indignation, menant à […]

    #Tribunes #BalanceTonPorc #débats_de_société #harcèlement_sexuel #hashtag #JeSuisCharlie #propagande_en_démocratie #Twitter

    • S’il te plait utilise un autre tag je trouve vraiment violent que tu détourne les témoignages des victimes de violences sexuelles pour évoquer tes doux souvenirs d’enfance ou tes génis masculins. Tu as pas besoin de mettre #balanceTon si tu veux partager des trucs beaux ou parlé de tes souvenirs.

    • Génial @butadaie
      c’est fou ces victimes de viol qui sont névrosées et qui sont ému quand des mecs se torchent avec la souffrances des victimes. Je suis une merde mes agresseurs me l’ont bien fait comprendre et en fait les violeurs c’est des génis et des poétes comme dit tes tags !! Je devrait crevé en silence parceque mes cris empeiche les mecs de se branler tranquillement sur la beauté.
      OUI je suis en guerre contre le viol ! Et toi aussi puisque tu te bat pour qu’on en parle pas. Tu te bat pour qu’on pour qu’on ne dise plus porc mais poéte et géni ou truc beau. Sauf que toi tu es de l’autre coté du conflit, du coté de ceux que le viol ne névrose pas et qui trouvent ca même beau et poétique
      #balanceTonTrucBeau

      Si tu veux te défoulé te gène pas les femmes sont là pour ca. Fait toi plaisir et apprend moi comment bien vivre une remonté traumatique. Tu parle d’amour et de beauté mais c’est vraiment pas l’empathie qui t’étouffe.

      C’est toi qui t’amuse à utilisé le tag #balanceTonAgresseurSexuel pour le remplacé par #balanceTonGéni ou #balanceTonPoéte

      Et en plus quand je te demande ce petit éffort de plus l’utilisé en t’explicant que ca ME fait souffrir toi tu m’engeule et tu me traite de folle.

      Tu dit que tu peu rien pour moi mais si tu peut beaucoup. Tu peu ne plus utilisé le tag #balanceTonAgresseurSexuel pour tes trus hors sujet.
      Mais un petit rien comme ca tu le fait pas et tu m’enfonce en me reprochant d’etre névrosée par les violences sexuelles !!

      Ta réaction brutale et sans coeur montre que ton amour, ta poésie, ta sois disant beauté c’est de la merde provocatrice pour humilier les victimes de violences sexuelles (ces névrosées à qui tu veux apprendre à se taire)

      #violophile #mansplanneur #ennemie_des_névrosées
      #amour #culture_du_viol #déni #domination_masculine

    • Suis halluciné !! Je poste des trucs que je trouve beaux et ça donne quoi ? Je suis devenu le nouveau Weinstein. J’ai pas de pouvoir, pas de pognon, rien ke dal, mais je suis le nouveau prédateur sexuel !!

      @mad_meg, t’as vraiment un problème. Tu respires la haine de l’autre (comprend ce qui n’est pas comme toi), ça suinte de tes réponses. Je ne dis pas que tu devrais psalmodier mon nom mais tu devrais au moins m’être reconnaissante que je te montre qu’il existe d’autres êtres humains, pas le même genre que toi, pas la même race que toi, pas la même époque que toi, qui ont compris y’a bien longtemps ce que nous on continue de chercher.
      Et au lieu de ça, je deviens le nouveau Landru !!

      Big Brother , ce n’est pas à toi de dire ce qui est dedans et ce qui est hors sujet.

      J’ai horreur de ce type de rhétorique. On tourne le truc, les phrases, les mots et on fait dire à son interlocuteur ce qu’il n’a jamais dit. C’est écœurant d’utiliser ces procédés pourris. T’as des trucs à dire dis-les et ne va pas insinuer que je soutiens les ordures par ci et les ordures par là. J’ai écrit ou insinué que les violeurs étaient des génies et des poètes ? c’est un mensonge (y’a qu’à relire), tu as compris ça parce que t’es en guerre, je te plains. Quand est-ce que tu mens ? quand est-ce que tu ne mens plus ? … T’es dans le communautarisme, moi je suis dans l’universalisme.

      Pourquoi t’écris ça :

      Si tu veux te défoulé te gène pas les femmes sont là pour ca.

       ? Ta figure de style a pour volonté de fédérer autour de toi « les femmes ». Non, je n’ai rien après les femmes, j’en viens, je chemine avec et avec bonheur. Non, c’est à toi que je parle, pas aux femmes , parce que c’est toi le big brother du balance ton machin, donc ne les intègre pas pour te sentir plus forte.

      Humilier les victimes de violences sexuelles

       : tu vas où ? T’inventes quoi ? Toujours ce même procédé pourri parce qu’on ne veut pas être seule à répondre de ce qu’on écrit. Moi je suis seul, je ne retire rien de ce que j’ai posté et tu peux le relire. Tu ne représentes que toi-même alors arrête de te cacher derrière « les femmes », « les victimes »… Tu connais quoi de ma vie ? Quoi pour imaginer qu’il n’y a que ta souffrance qui vaille le coup d’être entendue ?

      C’est pas vrai, t’es pas en guerre contre le viol, t’es en guerre contre ce qui n’est pas comme toi. Je te plains car ne pas voir la beauté dans l’autre c’est passé à côté de sa vie. Continue ton combat, continue ta guerre, mais moi je ne t’accompagne pas. La vie est belle mais toi tu ne la vois pas et tu aimerais que les autres soient comme toi, soient en guerre : le blanc contre le noir, l’homme contre la femme, le petit contre le grand, … C’est pas ma guerre. Moi la vie j’y vois plus de beauté que de saloperies et quand je vois des saloperies, les balance ton machin sont jamais présents pour s’offusquer.

      Je t’avais dit que tu n’apprécierais pas, tu l’auras cherché. T’es qui toi ? Tu sais ce que j’ai enduré ? Tu me balances tes viols et autres saloperies comme étant le passeport pour que je la ferme, mais tu connais quoi de ma vie ? Tu sais ce que j’ai vécu moi pour me balancer les saloperies que tu as subies ? Reste humble, les autres en chient au moins autant que toi. Y’a pas que ta souffrance qui existe, y’en a d’autres.

      Pas envie d’écrire plus, mais bon dieu quelle vie noire tu traînes, vraiment je te plains.

      #BalanceTonOcéania

    • C’est tellement pas ta guerre que tu te bas pour utiliser ce tag.
      Tu dit que je te fait pitié mais c’est pas vrai si je te fesait pitié tu utiliserait plus ce tag qui ne représente sois disant rien pour toi et qui moi me blesse comme je te l’ai dit plusieurs fois.

      Tu dit que je suis folle, je t’ai dit que je souffrait de remontés traumatiques et toi avec ta pitié tu prefere enfoncé la seule victimes de violences sexuelles qui te parle et garder ce tag alors que tu sais que ca fait souffrir une femme rendu folle par les violences sexuelles.

      Tu dit que c’est pas ta guerre, mais alors pourquoi tu utilise le outils de cette guerre pour faire taire une femme rendu folle par la souffrance de cette guerre ?

      Pourquoi ce tag est si important pour toi ?
      Oui les survivantes de l’inceste et victimes de violences sexuelles ont souvent une vie sombre. Je veux pas de ta pitié dégueulasse ce que je te demande c’est de plus utilisé #balanceTon

    • S’il y a bien une personne qui fait dire à l’autre des choses pas dites, c’est bien toi @butadaie : tu continues de parler de beauté, des extraits postés, alors qu’a aucun moment personne ne t’as parlé de ça, donc tu mélanges volontairement tout alors qu’il est parfaitement clair que personne n’a évoqué ça.

      Elle t’a parlé du fait d’utiliser des tags inspirés d’une campagne anti-viol et anti-harcèlement pour lier du contenu qui n’a par défaut strictement aucun rapport avec cette campagne (en partant du principe de ne pas te faire de procès d’intention, mais après on pourrait aussi penser qu’utiliser ces tags en lien avec la campagne est une manière déguisée de s’en moquer ou de critiquer l’utilisation du tag d’origine, ce qui est pire). C’est clair, net, ya aucune ambiguité. Et toi à l’inverse tu continues de répondre sur le contenu des extraits, ce qui n’a aucun rapport.

      Pour résumer : le tag d’origine sert à dénoncer des hommes violents et abusifs, et toi en « parodiant » ce tag, l’impression est que tu l’utilises comme pour dire « non mais regardez il y a aussi des hommes cools qui ont créé du contenu super beau » : on s’en bat les gonades ! T’as pas à faire de lien entre ces hommes poètes et la campagne anti hommes violents et abusifs, c’est incroyablement déplacé voire insultant. C’est de cela précisément dont mad_meg parle.

      Juste mettre des tags « beau », « poésie », etc, aurait parfaitement suffit et personne n’aurait rien dit.

    • Merci @rastapopoulos maintenant que ces choses que j’essaye de dire ont été dites par un homme peut être qu’elle prendront de la valeur aux yeux de @butadaie et de ses semblables.

      Ce qui est incroyable c’est que les femmes qui parlent en ce moment parlent de violences sexuelles AU TRAVAIL. Ce sont des TRAVAILLEUSES qui parlent des violences que leurs infligent leurs PATRONS, leurs COLLEGUES, leurs CLIENTS, leurs COLLABORATEURES de tout niveau hiérarchique. Et la réaction des hommes de gauche comme @butadaie n’est pas de soutenir les travailleuses qui subissent des violences sur leur lieu de travail mais c’est de se plaindre de leurs émotivité et de changer de sujet. Ces femmes sont des LANCEUSES D’ALERTE pas des « POUKAVES » comme les nomme @butadaie . Quant il y a une dénonciation de discriminations de la part de TRAVAILLEURS @butadaie ne fait pas un tag #LoiTravailTrucBeau pour que les travailleurs arretent d’etre trop émus et deviennent un peu raisonnables et se souviennent qu’il y a de bons patron et que l’amour existe dans se monde.

      j’ai la même attitude qu’à l’habitude à savoir que je fais plus confiance à la raison qu’à l’émotion, et avec leur balance ton machin on est en plein dans l’émotion, donc je les laisse poukaver en paix (comme disent les jeunes).

      https://seenthis.net/messages/638721

      Il fait pas ca @butadaie il réserve ce privilège aux TRAVAILLEUSES. En plus lui il est pas concerné le macho c’est l’autre. Pour les machos racistes l’autre, le sexiste c’est l’arabe, pour les machos gauchistes l’autre, le sexiste c’est le bourgeois.

      Je poste des trucs que je trouve beaux et ça donne quoi ? Je suis devenu le nouveau Weinstein. J’ai pas de pouvoir, pas de pognon, rien ke dal, mais je suis le nouveau prédateur sexuel !!

      Bien sur J’ai jamais dit que @butadaie était un agresseur sexuel, je dit qu’il fait leur jeu et qu’il lutte en faveur des agresseurs en voulant faire taire les victimes (trop émotives, trop folles, trop bourgeoises...)

  • Violences faites aux femmes : Christine Angot, mots à maux
    https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/violences-faites-aux-femmes-christine-angot-mots-a-maux

    L’Affaire Harvey Weinstein ne cesse, depuis qu’elle a éclaté, de faire réagir aux Etats-Unis mais aussi en France. Sur les violences faites aux femmes et sur l’abus de pouvoir. La romancière et dramaturge Christine Angot revient sur cette actualité avec ses mots, son expérience.

    suite : https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins-2eme-partie/violences-faites-aux-femmes-christine-angot-mots-a-maux-2eme-partie

    #radio #violences_sexuelles #domination #Angot
    J’ai pas encore écouté

    • Je reviens après avoir écouté et c’est vraiment un discours sans issu. A la fin d’ailleurs on voie les dégâts causé par la psychanalyse qui serait sois disant la seule manière d’être entendu. La seule chose à faire pour les victimes selon Angot c’est filé 60€ par semaine à vie à un·e psy qui te culpabilise avec l’œdipe et la misogynie freudienne en te faisant croire qu’ielle t’écoute.
      #femme_de_droite

      Angot voudrait qu’on ne parle qu’aux personnes qui peuvent vraiment nous comprendre. Comme si une telle chose était vraiment possible. On peu en avoir l’illusion rassurante, parfois, mais bon si on ne devait parlé que pour etre comprise, écouté vraiment, personne n’aurais jamais prononcé un seul mot.
      Un simple Non c’est même pas claire !

      Elle reproche a l’idée d’une formation à l’acceuil des victimes d’aboutir obligatoirement sur des phrases toutes faites. Or les phrases toutes faites existent deja ; « comment étiez vous habillé ? » "Que faisiez vous seule à cette heure ci ? " « Pourquoi n’etes vous pas parti ? » "Pourquoi vous etes vous laissé faire ?"... sont des phrases toutes faites et une formation aiderait à les faire changé par des phrases toutes faites moins culpabilisantes pour les victimes. Parceque même si on obtiendra pas justice ni réparation parcequ’il faut pas rêvé, le fait qu’on fasse un peu moins de phrases toutes faites qui associent les victimes et la faiblesse (comme le fait Angot tout le temps) ca sera deja pas mal.
      #blamer_la_victime #psychose

      Je cite Crèpe Georgette avec qui je suis bien d’accord :

      Le discours de Angot est en effet pour moi celui d’une ennemie politique. Mais pour reprendre une expression de Delphy, elle n’est pas l’ennemi principal. L’ennemi c’est cette domination masculine, brutale, écrasante, qui se permet de juger de la réaction des femmes victimes de violences sexuelles.

      http://www.crepegeorgette.com/2017/10/04/christine-angot-femme-droite-les-salopards

    • @mad_meg J’avais envoyé aussi l’article il y a peu. Ok, mais il me semble qu’elle dit aussi autre chose.

      Le vrai soucis selon elle est de voir une hypocrisie. On ne pourrais régler des problèmes systémiques par de simples procédures.

      Les aggresseurs :

      Ce ne sont pas des malades à soigner mais des symptômes du fonctionement social qui est le nôtre

      L’essentialistation (victime / boureau ) serait un piège.

      On vit une période de séparation des hommes et des femmes, dans tous les domaines, et je ne pense pas qu’il faille l’accentuer en disant que les hommes sont des porcs et les femmes des victimes. Je pense que ces nouvelles assignations ne sont pas justes. Les hommes et les femmes sont humains. En revanche ces humains hommes et femmes vivent tous sous un régime de pouvoir, et ceux qui en jouissent, homme ou femme, ont une sérieuse tendance à en abuser. Donc là, on est dans l’abus de pouvoir, et c’est ça ce qui se passe. Et pourquoi la parole contre l’abus de pouvoir est difficile ?
      Ce n’est pas de parler, mais c’est de se dégager d’un pouvoir.

      C’est d’avantage un discours fataliste ou au moins pessimiste. Angot est dans le littéraire (la dénonciation précise) elle n’est pas dans le politique. C’est un autre chemin mais je ne comprends pas ou est la #femme_de_droite ?

    • @mad_meg Je pense pas que le texte réponde à la question. Je comprend surtout que les féministes ne doivent pas hurler avec les loup contre Angot (car elle aussi une victime*).

      C’est l’absence de papiers allant interviewer Angot pour lui demander ce qu’elle a voulu dire, pourquoi elle l’a dit là et qu’est-ce que ça veut dire que « se débrouiller ».

      Pourtant le texte ne se base que sur le « et ben.. on se débrouille ». Justement la position est bien plus clair dans l’interview de France Culture.

      (*) Ce qui est un peu étrange quant on sait que C. Angot refuse ce statut aussi.

    • Angot précise qu’elle parle pour elle de son point de vue individuel d’écrivaine. Dans son développement elle parle de ce que l’écriture lui permet et de la parole chez les psychanalystes. C’est une réponse individuel à un problème sociétal, systémique. Elle dit plusieurs fois qu’elle n’est pas féministe et s’oppose aux réponses collectives (formation à l’acceuil des victimes chez les flics, juges que propose Rousseau + le choix des mots et des méthodes des autres victimes via sa désapprobation du tag #balanceTonPorc ). Pourtant vers la fin de l’émission, par rapport au harcelement de rue ; elle reconnaît qu’il y a une domination masculine et tout en reconnaissant ca elle refuse toute tentative collective de lutte et ramène à l’individualisme.

      Autre exemple : elle s’opose à une formation à l’acceuil des victimes (au pretexte que écoute est pas le mot pour ca et que l’écoute est impossible hors littérature et psychanalyse) et pourtant elle même raconte avoir essayé de porter plainte mais il y avait la prescription trop proche et comme c’est parole contre parole ca servait à rien de porter pleinte. Mais d’autres victimes peuvent avoir des preuves, des témoins, d’autres victimes auraient pu se tourner vers la justice civile avant la limite de prescription.
      Elle dit avoir été bien reçu par la police. Du coup elle voie pas l’utilité de former la police puisque pour elle ca n’a pas été un soucis. Mais beaucoup de victimes disent avoir été mal recu et les formations meme si ca donnera pas de vrai écoute au sens Angotien du mot, c’est quant meme une bonne idée de leur apprendre que la tenu de la plaignante ou les remarques sur le fait de sortir seul peuvent etre évité.

  • Ma question est : à combien de porcs, ouvre-t-on une porcherie ? | Plumes d’ailes & Mauvaises graines
    http://plumesdailesetmauvaisesgraines.fr/ma-question-est-a-combien-de-porcs-ouvre-t-on-une-por

    Le prédateur, le porc est un porc international, intergénérationnel, interculturel :

    Les porcs c’est l’ONU en mieux, c’est la paix dans le monde, c’est le consensus intégral et intergalactique car les porcs usent des mêmes gestes, des mêmes mots, des mêmes attitudes, des mêmes menaces.

    C’est une chorégraphie perpétuelle qui se transmet dans une atmosphère d’apparente liberté, de franche coercition ou de puissants tabous : quelle que soit la culture et la religion, ça recommence.
    Alors, je repose la question : A combien de porcs ouvre-t-on une porcherie ?
    Parce que les femmes, elles, restent marquées de manière indélébile. On revit plus ou moins après ça, on existe plus ou moins après ça, on trouve des façons de vivre plus ou moins puissantes après ça, mais on est marquée à jamais.
    L’oubli a son effet rédempteur ou destructeur, la parole son effet salvateur ou obsessionnel : il n’y a pas de recette.

    Le chemin entre la blessure du corps et la paix retrouvée est une errance personnelle qui est sans certitude.

    Le refoulement et le déni dévastent et le souvenir ravage.

    Pour eux, l’impunité, pour elles, la perpétuité.

    Alors, je repose la question, bordel : à combien de porcs ouvre-t-on une porcherie ?

    #balancetonporc #metoo #porcherie #domination_masculine #violences_sexuelles

  • Harcèlement sexuel : « Nous sommes si nombreuses que c’en est impressionnant » par Irène Théry
    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2017/10/21/irene-thery-pour-une-nouvelle-civilite-sexuelle_5204044_3232.html

    Aurais-je cédé à l’air du temps, et passé du côté de la délation et du déballage, moi qui, comme tant d’autres, ai pris mon clavier et tracé ces mots sur ma page Facebook, #MoiAussi, en donnant les âges auxquels ça m’est arrivé : 8, 24 et 35 ans. Faudrait-il trier le bon grain de l’ivraie, et séparer celles qui comme moi, ont utilisé le hashtag #MeToo, n’ont dénoncé personne et n’ont pas même exposé les faits, et celles qui ont choisi, au contraire, d’utiliser à plein la force humoristique de #balancetonporc, raconté sans détour ce qui leur était arrivé, et parfois même (très rarement, il faut le souligner) nommé celui qui les avait agressées ?

    Pour moi, la réponse est claire : entre la sobriété et la provocation, la retenue et le récit, c’est une simple question de style, peut-être d’âge ou de sensibilité – peu importe, au fond. Le fait important, c’est justement la rencontre évidente, amicale, solidaire de ces façons d’agir différentes. Ce que nous disons, ce que nous faisons en ce moment, est pour l’essentiel identique. Nous témoignons. Il n’y a pas moins de pudeur chez les unes que chez les autres, pas plus de vulgarité chez les autres que chez les unes.

    Ce pari sur l’intelligence dit une chose simple : ce qui se passe aujourd’hui n’est en rien une mise en cause du charme, du plaisir ou de la séduction. Il faut en finir avec ces amalgames : tout le monde sait parfaitement distinguer la séduction et l’agression. Tout le monde. Que l’on tente de séduire, ou qu’on se laisse séduire, on sait quand l’autre consent, et on sait quand on consent soi-même. La séduction, c’est justement l’art de lever un à un les possibles malentendus.

    Et c’est notre chance que cela ait été dit en premier par les actrices, ces incarnations de la séduction, dont nous admirons les silhouettes, dont nous aimons qu’elles montrent leurs jambes et leurs décolletés. Les comédiennes n’acceptent plus comme une fatalité de risquer les pelotages et les violences. Elles ne sont pas du gibier pour libidineux de petite ou de grande catégorie. Leurs témoignages sont comme ceux de milliers d’anonymes, et comme le mien aussi : l’appel à une nouvelle civilité sexuelle.

    #Féminisme #Consentement

  • #Balancetonporc : « Il n’est pas surprenant que certains hommes protestent vigoureusement » Eric Fassin
    http://abonnes.lemonde.fr/big-browser/article/2017/10/18/balancetonporc-il-n-est-pas-surprenant-que-certains-hommes-protesten

    A partir du moment où le problème transgresse les catégories socioprofessionnelles, « on est obligés de comprendre qu’il y a des mécanismes sociaux dans lesquels nous sommes tous pris, et il n’est donc pas surprenant que certains hommes protestent vigoureusement ».

    Eric Fassin évoque à ce titre la différence de réactions que suscite ce « moment » et le soutien quasi unanime que remporte le projet de loi sur le harcèlement de rue :

    « Au fond, trouver que les autres sont des barbares ne coûte rien. Trouver qu’il y a un problème dans le monde dans lequel nous vivons est beaucoup plus compliqué. »

    Mais la violence de certaines réactions est également à la mesure du changement en cours. « Cette résistance, c’est aussi une résistance au fait que les choses sont en train de bouger », analyse le sociologue.

    Il cite, à ce titre, l’attitude du ministre de l’économie, Bruno Le Maire. Sur France Info, quand on lui demande s’il dénoncerait un cas de harcèlement s’il en voyait un, M. Le Maire a répondu que « la dénonciation ne fait pas partie de [son] identité politique ». Mais, un peu plus tard, il s’est excusé sur Twitter en expliquant qu’il avait voulu réagir au mot « dénonciation », pas au fond du problème, le harcèlement sexuel.

    « C’est intéressant que Bruno Le Maire dise “ce n’est pas ce que j’aurais dû dire”, fait remarquer Eric Fassin. Cela signifie que le rapport de force est en train de changer. »

    #Féminisme #Agression_sexuelles #Culture_viol

  • Philippe Briand et les danseuses de samba : éléments d’analyse d’un buzz
    https://larotative.info/philippe-briand-et-les-danseuses-2471.html

    https://larotative.info/home/chroot_ml/ml-tours/ml-tours/public_html/local/cache-vignettes/L700xH512/arton2471-51b6d-f5d1e.jpg?1508580956

    Retour sur l’inauguration de la station d’épuration de Luynes et le sexisme qui s’est donné à voir à cette occasion.

    A l’inverse, le premier adjoint à la mairie de Luynes, Gilles Ferrand, s’est élevé dans un post Facebook contre « les réactions de certains pisse-froid », et faisait mine de s’inquiéter :

    « Il y a une quarantaine d’années nous aurions vu pour la même occasion des majorettes avec des jupettes pas plus large qu’un cache-nez mais personne ne s’en serait offusqué ! Je pense que nous nous dirigeons vers une société où l’on va finir par interdire les carnavals avec leurs danseuses (...) car "l’image de la femme" y est dégradée... Probablement nous aurons des danseuses en niqab car ce doit être plus "politiquement correct" pour certains. »

    Pour l’élu UDI, la dénonciation du sexisme serait forcément une forme de soumission au rigorisme religieux — musulman en l’occurrence —, et on n’est pas loin des thèses d’extrême-droite sur le grand remplacement. Cette sortie, à la fois raciste et sexiste, n’est pas sans rappeler certains propos qui avaient fleuris suite à l’affaire DSK, accusé de viol par une femme de chambre d’un hôtel new-yorkais : le pauvre homme n’avait rien fait de mal, il était simplement victime du « puritanisme américain » [1]. Même son de cloche récemment, à l’occasion de la vague de dénonciations d’agressions sexuelles sur les réseaux sociaux via le hashtag #balancetonporc : pour l’intellectuel médiatique Alain Finkielkraut, « on est en train de transformer la France en province de l’Amerique néo-puritaine » [2]. Les hommes comme Gilles Ferrand veulent des femmes à moitié nues et livrées à leur convoitise : les autres sont renvoyées dans les rangs des religieux-ses, des pisse-froid et des peine-à-jouir.

    (...)

    En comparaison du buzz provoquée par la photo sur laquelle figurent les deux danseuses, cet article est passé relativement inaperçu. Alors que la présence sur la photo de femmes en jupes et brassières a énormément fait réagir (et à juste titre), la publication régulière de photos dont les femmes sont totalement absentes semble avoir été intégrée comme une situation normale. Ce sont pourtant les mêmes dynamiques sexistes qui sont à l’origine de l’absence totale de femmes ou de leur présence en qualité de faire-valoir.

    #sexisme #métropole #genre #pouvoir

    cc @reka @mad_meg

  • #Balancetonporc : Boutin dénonce un « dégueulis d’accusations » et défend la « grivoiserie »
    http://www.huffingtonpost.fr/2017/10/21/balancetonporc-boutin-denonce-un-degueulis-daccusations-et-defend-la-

    Le « climat du moment » est « insupportable » et risque d’"abîmer profondément les relations entre les hommes et les femmes", a jugé l’ex-ministre du Logement. Pour Christine Boutin, il est regrettable que les femmes en viennent à avoir des « a priori » dès qu’elles reçoivent un compliment. « La grivoiserie fait partie de l’identité française et j’aime bien la grivoiserie », a-t-elle fait valoir.

    Oh si les hommes ne peuvent plus violé tranquillement qu’est ce qu’il va advenir des relations hommes-femmes en France. Avec 600000 viols et agressions sexuelles en France par an c’est vrai que ca se passe tellement bien.
    #grivoiserie #culture_du_viol #pasionaria #boutin #manif_pour_tous #sens_commun #identité_francaise #culture_du_viol #sexisme #masculinisme #compliment #misogynie #FN

    Mme Boutin donne quant même une bonne nouvelle, elle prétend quitté la politique. Mais comme cette femme est parfaitement abjecte, je ne croie pas qu’on soit débarrassé d’elle.

  • hypathie - Blog féministe et anti-spéciste : #BalanceTonHarceleur : enfin elles témoignent
    http://hypathie.blogspot.fr/2017/10/balancetonharceleur-enfin-elles.html

    Malgré une trentaine de témoignage convergents venant du tout Hollywood, et d’actrices françaises ayant eu affaire avec Weinstein, la justice dit encore qu’il n’y a pas de preuves, et Weinstein va s’en tirer, comme DSK s’en est tiré au pénal, tout en étant curieusement condamné à un fort dédommagement au civil : ainsi va la justice patriarcale des agresseurs. Témoin, témoigner viennent du latin testes, testicules, il faut encore dans certains pays que deux ou trois hommes corroborent le témoignage d’une femme, la malédiction de Cassandre joue toujours en notre défaveur. Les gendarmeries et commissariats de police resteront encore des endroits maltraitants et mal accueillants aux femmes victimes de ces agissements malgré leurs propositions opportunistes*, la caste se défend, elle fait corps pour garder encore un peu ses douteux privilèges, mais le silence est rompu, les femmes parlent et, j’espère, n’arrêteront plus de parler. La terreur est en train de changer de camp. Il FAUT qu’elle change de camp, que les agresseurs ne soient plus jamais tranquilles après leurs forfaits. Il faut qu’ils soient dissuadés d’en commettre un de plus. Et pour cela, il faut que les femmes soient écoutées et entendues. Il faut maintenant que toutes les autres femmes n’aient plus peur d’entrer dans un commissariat et de se faire entendre de la justice. Espérons que le mouvement commencé ces derniers jours ne s’arrêtera plus.

    • Merci @hypathie pour ton texte. C’est très interessant d’apprendre qu’il y a plusieurs tags en France et pas que ce #balancetonporc mais que l’attention médiatique dominante (masculine) se focalise sur cette comparaison entre porcs et agresseurs sexuels reprochant aux victimes qui parlent de ne pas être polie vis à vis de leurs agresseurs.

  • « Affronter le problème du non-consentement »
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/211017/affronter-le-probleme-du-non-consentement

    Les hashtags #metoo ou #balancetonporc ont ravivé les débats sur ce que signifie consentir à une proposition de nature sexuelle. #Delphine_Dhilly, documentariste, travaille sur la « zone d’ombre » où les femmes cèdent sans consentir. Entretien et extraits de film.

    #Culture-Idées #consentement #sexe

  • Le P’tit Libé - l’affaire Weinstein et le harcèlement sexuel
    http://ptitlibe.liberation.fr/affaire-weinstein,100879

    Un producteur américain de films, Harvey Weinstein, fait beaucoup parler de lui en ce moment. Il est accusé d’avoir fait beaucoup de mal à plusieurs actrices, pendant de nombreuses années. Il les a harcelées et agressées sexuellement. Ça crée un énorme scandale. Depuis que cette affaire a été révélée, beaucoup de femmes dans le monde, sans lien avec Harvey Weinstein, disent qu’elles aussi ont subi des violences de la part d’hommes.

    Je t’explique ce qui est reproché au producteur américain, quels problèmes ça a révélé et comment tu peux réagir si quelqu’un te fait du mal.

    Ce dossier a été relu par la pédopsychiatre Marie Rose Moro.

    Je savais pas qu’il y avait un libé pour les enfants. Ici un dossier sur les #violences_sexuelles suite à l’affaire #weinstein et au tag #balancetonporc
    A la fin il y a pas mal de livres proposés de 3 à 14 ans

    @heautontimoroumenos

  • Du danger de (trop) s’indigner en ligne
    http://abonnes.lemonde.fr/big-browser/article/2017/10/20/du-danger-de-trop-s-indigner-en-ligne_5203946_4832693.html

    L’indignation de leurs utilisateurs est un des carburants qui font tourner Twitter ou Facebook. Elle est recherchée et encouragée par ces multinationales car elle est au cœur même du fonctionnement des plates-formes qu’elles ont créées. Le contenu à fort quotient émotionnel génère le plus de likes, de commentaires, de partages – une des émotions qui rapportent le plus est la colère. Pour que ces services, que nous utilisons gratuitement, soient rentables, ces entreprises ont besoin de toujours plus de trafic, donc de revenus publicitaires. Elles ont intérêt à ce qu’on y reste le plus longtemps possible.

    C’est une réalité qu’on a trop tendance à oublier lorsqu’on traite de polémiques nées sur les réseaux sociaux. Molly Crockett, professeure adjointe de psychologie à l’université Yale (Connecticut), le rappelle justement dans « Indignation morale à l’ère digitale », une étude qui s’intéresse « à la façon dont la technologie peut transformer l’expression de l’indignation morale et ses conséquences sociales ».

    Le dernier mouvement qui est apparu, massif et organique, est incarné en France par le hashtag #balancetonporc avec lequel des milliers de femmes ont partagé sur Twitter leurs expériences d’agression ou de harcèlement sexuels. A moins d’une semaine d’existence, on ne peut pas encore dire s’il restera une explosion cathartique de victimes tentant de se libérer d’un poids trop longtemps enfoui, ou s’il aboutira à des avancées tangibles pour lutter contre le harcèlement et les violences envers les femmes.

    Il n’est pas surprenant que cette prise de parole collective ait pu naître et essaimer sur les réseaux, mais comme le dit le chercheur Olivier Ertzscheid sur Rue89, « ce serait une catastrophe que ces débats commencent et terminent sur Twitter ou sur Facebook. Comme ce serait une catastrophe de croire que ces plates-formes protégeront ». Si ces espaces deviennent des agoras numériques où des problèmes de société émergent et débordent jusque dans la « vie réelle », c’est qu’ils remplissent un vide laissé par les pouvoir publics et les médias.

    Pour Twitter et Facebook, #balancetonporc n’est qu’un hashtag parmi d’autres, intéressant uniquement dans la mesure où il rapporte du trafic. Olivier Ertzscheid rappelle, lui aussi, une vérité qu’on oublie trop souvent :

    « Il n’y a pour ces plates-formes ni victimes ni bourreaux, ni opprimés ni oppresseurs, seulement des usagers et des clients. »

    #Médias_sociaux #Indignation #Activisme #Olivier_Ertzscheid

    • Le texte oublie que ce tag est utilisé par les victimes, c’est pas un tag pour s’indigner, c’est un flot de témoignages par les victimes exaspérées (très majoritairement des femmes). Ceux qui s’en indigne ce sont les gens (tres majoritairement des hommes) qui ont fait les autruches jusqu’ici et qui sont indignés de ne plus pouvoir le faire.
      ce texte fait vraiment pensé à du #mansplannig et une atténuation de la violence de ce que vivent les victimes qui est au dela de l’indignation car c’est de la révolte et de la rébellion.
      Dire que c’est une explosion cathartique c’est aussi deja désactivé et effacé l’idée de révolte. La #catharsis c’est un défouloir symbolique pas une réclamation de justice concrète et politique. Si ces témoignages sont réduit à une vulgaire catharsis ca implique que ca ne sois que de la comédie et que une fois les spectacle fini les choses reprenne leur place, c’est a dire que les hommes pourrons à nouveau violer et agressé en paix.

    • Après, il faut aussi voir la critique globale faite aux médias sociaux, qui permettent l’activisme, mais plus difficilement la construction d’alternatives. Voir le livre de Zeynep Tufekci Twitter and tear gas (traduction à venir au printemps).
      Mais ce à quoi nous assistons est vraiment exceptionnel, vient juste après l’altercation télévisée entre Sandrine Rousseau et Christine Angot, les mises en cause de Denis Baupin (qui était à l’époque vice-président de l’Assemblée nationale). Le New-York Times ne s’y est pas trompé en soulignant l’importance de l’affaire Weinstein... spécifiquement pour la France. C’est que se trouve aujourd’hui une conjonction d’événements et de sentiments assez rares, et qui donc ouvre des perspectives totalement nouvelles. Le moment particulier dans lequel « la peur change de camp », et qui signale des basculements essentiels.

    • Je te met pas en cause @hlc moi aussi je met des articles avec lesquels je suis pas d’accord pour l’archivage. Je réagis à l’article pas à ton choix de le relayé. Et je suis d’accord pour les pbl causé par les réseaux sociaux mais pas de la manière dont en parle Olivier Ertzscheid et cet article (c’est à dire #androcentrisme et #mansplanning ) .

      edit @vanderling cet article est très interessant. Merci pour le signalement.

      « Woody Allen, Bill Cosby, Roman Polanski, DSK, Ghomeshi, Sklavounos, Trump, Cantat… J’en oublie, liste Mme Aurousseau. Le vent souffle fort, la tempête se préparait et la vague actuelle ne vient pas de nulle part. Si on l’envisage dans sa continuité, dans ces tempêtes successives, et qu’on regarde l’ouragan actuel… oui, peut-être qu’en le situant dans un temps continu, à l’échelle occidentale, peut-être qu’on assiste à un changement de culture. »

      Une chose est sûre : tous les spécialistes s’entendent pour dire que ce qui marquerait vraiment un changement, ce serait un électrochoc du système judiciaire — depuis les services de la police jusqu’à la loi, en passant par la façon de l’appliquer — afin « qu’il n’y ait plus une femme sur trois, chiffre Chantal Aurousseau, qu’il n’y ait plus un homme sur quatre qui vivent un événement traumatique lié à leur genre » et qu’il y ait beaucoup, beaucoup plus que trois agressions sexuelles déclarées sur 1000 qui se concluent par une condamnation.
      « MeToo » depuis longtemps MeToo existait déjà. La militante noire Tarana Burke l’a dit une première fois, et fortement, en 1996 — bien avant l’envol, en 2006, de Twitter. C’était un slogan, pas destiné à devenir viral mais à forger une solidarité, plus souvent une sororité, chez les victimes racisées et démunies qui se retrouvent dans des secteurs où organismes de soutien et centres d’aide ne se rendent pas.
      Selon la spécialiste des relations difficiles, des conflits et du harcèlement Chantal Aurousseau, #MoiAussi « est un choix de mots incroyablement juste », choix qui a pu contribuer à nourrir la déferlante. « Ce sont très souvent ces mots-là les premiers, dans l’histoire d’une femme qui témoigne. Juste un like, une émoticône, un “moi aussi” peuvent être déclencheurs. Un petit bout de texte de rien, s’il est bien reçu, peut ensuite ouvrir sur toute une nouvelle appropriation de son propre récit », indiquait Mme Aurousseau lors d’une présentation de l’étude « Témoigner de son agression sexuelle sur les réseaux sociaux : quelle expérience pour les femmes ? », dont elle est coauteure.

      « À force de dire “moi aus­si”, poursuit la professeure en entrevue, ça permet à ces femmes de se voir, de réaliser qu’elles veulent prendre une distance, puis de le faire ; et intérieurement, cette distance les protège de futurs événements. Même si elles ne sont pas arrivées à dire “non” au moment où ça se passait, sentir qu’en dedans d’elles il y a un “non” qui se dit, qui se dresse, fait qu’elles se sentent en sécurité. On a découvert que ce n’est jamais un témoignage, mais “un processus de témoignage” qui fait le travail et qui se construit à travers toutes sortes de gestes. »

      et j’en profite pour isolé un article linké dans ledevoir :
      3 agressions sexuelles déclarées sur 1 000 se soldent par une condamnation. Pourquoi ?

      C’est le seul crime violent dont le taux n’a pas diminué depuis 1999. À quelle étape du processus judiciaire le système laisse-t-il tomber les victimes ?
      http://lactualite.com/societe/2017/10/19/3-agressions-sexuelles-declarees-sur-1-000-se-soldent-par-une-condamnati

      L’article parle du taux très faible de condamnations 3 pour mille par rapport aux total des agressions déclarés par sondages et sur les 3 752 accusations qui passent au tribunal, la moitié (48 %) se soldent par un verdict de culpabilité. L’article parle du Canada, mais en France les condamnations sont souvent ridicules cf : http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/arras-pas-de-calais-le-pere-violait-sa-petite-fille-et-la-mere-ne-disait-

    • L’extrait du texte d’Olivier Ertzscheid a été choisi par le journaliste du Monde et placé dans le contexte de son propre article. Je pense que le texte original veut dire autre chose, centré sur l’analyse des médias sociaux (qui est le projet général d’O.E.). Je ne le lis pas comme « donnant des conseils » (mansplanning), mais comme décrivant ce qu’il voit.
      On le trouve à :
      http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2017/10/balancetonporc.html

    • Le texte de O.E est moins pourris que celui du e-monde.fr mais il prête quand même de drôles d’idées aux gens en particulier aux femmes.

      Mais accepter que ces débats commencent et se terminent sur Twitter ou sur Facebook serait une catastrophe. Comme serait une catastrophe de croire que ces plateformes protégeront la parole des victimes.

      Je voie pas qui accepte que ca commence et finisse sur twitter et justement les victimes ne donnent pas de noms puisqu’elles savent que la justice donnera raison aux agresseurs comme elle le fait habituellement.

      et il donne quant meme des conseils aux victimes (conseils que je trouve pas mauvais) : « Parce qu’un coup de dé jamais n’abolira le hasard. Et qu’un hashtag jamais, ne rendra la justice. »

    • @mad meg, ce serait bien que tu laisses les personnes de religion juive ou musulmane répondre.

      A l’étranger, c’est le hashtag #Metoo qui a été choisi. Je me demande pourquoi, c’est #balancetonporc en France.

      Il ne faut pas oublier non plus, que le porc a subit une opération chirurgicale l’empêchant d’être un agresseur sexuel.
      P.S. dénoncer, pas dénoncé.

    • Ne pas avoir de testicules comme tu dit du porc ne garantie pas que tu ne puisse pas etre un agresseur sexuel. Aussi pour les juives et les musulmanes j’espère que tu ne considere pas ces personnes comme un bloc qui déciderait d’une manière unique ! Moi j’ai parlé de la notion de pureté pas du choix que feront les femmes. Sinon tes remarques antisémites et ton deni classiste et maintenant ton utilisation des musulmanes sont vraiment détestable. Tu es un grand joueur de #bingo

      @unagi quelle horreures ces réactions sur Twitter. Je plein ce femmes qui se prennent ces torrents de merde masculinistes. Êt l’autre qui exige des noms histoire qu’en plus les victimes se prennent des condamnation pour diffamation ( vu que c’est parole contre parole pour prouver un viol ou une agression sexuelle alors que les Twitter seront des preuves à charge contre elles’

    • @unagi . Effectivement, je n’appartient à aucune de ces 2 religions, c’est pour cela que je pose la question.
      J’ai des amis/relations dans ces 2 religions, je leur poserai la question Lundi.
      Je pensais que sur SeenThis, j’aurai la réponse.

      Curieux @mad meg que tu trouve ma question antisémite , tu catalogues rapidement. Prend le temps de t’expliquer. Pourquoi oublies tu les musulmans.
      Sur twitter, cela aurait été sale . . . .
      Il est vrai que tu as l’exclusivité de la parole quel qu’en soit le moyen.

      As tu déjà participé à une conférence débat autrement que par ordinateur interposé ?
      Avec des des êtres humains ?

      L’utilisation de la tête de porc sur une synagogue, ou de mosquée se porte bien en France.
      C’est pour cela que je pose la question sur l’utilisation d’un hashtag avec le mot porc dedans.
      Ailleurs, c’est le hashtag #metoo .

      J’espère qu’Acrimed nous fera un article sur cette question.
      Le titre de l’Article repéré par Hervé Le Crosnier était : Du danger de (trop) s’indigner en ligne
      Je rajoute : Et de poser des question.

    • Ce que je trouve antisémite c’est pas cette question là c’est ta comparaison entre les femmes victimes d’agressions qui utilisent le tag #balancetonporc et les collabos de la gestapo et ton utilisation du mot #délation . cf : https://seenthis.net/messages/638677#message638741

      Pour ta question d’ici je trouve que c’est de l’instrumentalisation de ta part des femmes juives et musulmanes c’est donc une combo de paternalisme sexiste, islamophobe et antisémite si tu veux le détail. Et je pense ca parceque sur le sujet de ces dénonciations des violences sexuelles que subissent les femmes tu ne cesse de chercher le déni par tous les moyens. Tes premiers messages pour attenué l’aspect sexuel des agressions en effacant l’aspect genré es agressions pour en faire un problème de classes sociale. Ensuite ton utilisation de la gestapo pour qualifier les dénonciatrices et maintenant tes histoires de porcs. Comme quoi les musulmanes et les juives ne pourraient pas écrire le mot porc sur twitter pour dénoncer des agresseurs sexuels sur twitter. Et au passage tu glisse plein de culture du viol insidieuse dans tes messages. Par exemple ta parenthèse sur la castration des porcs qui fait comme si les agressions sexuelles étaient uniquement possibles de la part de mâles non castrés. Je laisse pas passé ce genre de choses.

    • Rendre visible ce qui a lieu, c’est plus que s’indigner, c’est chercher à rendre inacceptable.

      En arabe Halouf (animal impur) est une insulte usuelle. Et il faut ignorer beaucoup pour ne pas le savoir. Idem pour Hellüf en hébreu. Le cochon a pas de chance, omnivore comme nous, il est une figure repoussoir de l’animalité (considéré comme sale, cannibale, si les conditions s’y prêtent) qui est aussi la nôtre. Cochon, porc, schwein, pig, je sais pas si il y a une seule langue ou le terme cochon soit pas injurieux mais j’en serais étonné. Les humains (et parmi eux les hommes au premier chef) sont bien sûr les plus dangereux des animaux, mais lorsqu’ils sont qualifié d’un nom d’animal c’est en général pour pointer une humanité considérée comme défaillante, vue comme soumise à ses instincts les plus vils, indigne.
      Oui, @bce_106_6, cette façon de coller du gestapo et du camp de ci de là hors de propos est non seulement fautive (que peut-on croire décrire ou caractériser ainsi, à tors et à travers..) est insupportable. Et comme je ne suis pas un chien qui opine lorsqu’un morceau de sucre ou de viande lui est offert, les « cadeaux » n’y changent rien.

      Ces prises de parole sont libératrices et c’est ce qui compte. Faire mine de voire que cela ressemble à de la délation alors même que rares sont les noms cités (pas de preuve = procédure pour diffamation), c’est encore une fois tout mélanger.
      Plus qu’une dénonciation, terme effectivement ambigu, j’y vois une critique en acte, il y a un nous les femmes et pas un chacune son histoire, son traumatisme aussi, dire la violence subie est une modalité de combat.

      Une twiteuse disait 1/qu’elle craignait que cela ne change rien 2/puis raconte avoir vu un « frotteur » se prendre des coups de sac (sic) d’autres femmes que celle directement visée.
      https://twitter.com/Lili_etc/status/921123065429360642

      Donc, là le message est clair : si tu te hasarde à faire le porc, fait gaffe à tes miches. Ça me semble pas mal.

      Et puis depuis d’autres positions dominées que celle des femmes, on sait très bien ce que ça donne d’en dire en détail l’inacceptable (si bien naturalisé lorsqu’il est tu), de le contester, et d’agir en conséquence. Cela manque un peu partout, alors faut pas bouder. Je crois qu’on va entendre parler d’effets concrets dans l’espace public, au travail, et, pour une toute petite partie sans doute, dans les familles.

    • Pour répondre plus brièvement à @bce_106_6 : ta question est absurde, les juives et les musulmanes pratiquantes, plus que les autres, ne verront aucun inconvénient à traiter leurs agresseurs du nom de l’animal qui les répugne le plus !
      Ce sont plutôt les amoureuses des animaux qui pourraient hésiter...

    • Avant tout Dror, mes félicitations pour ta retenue et ta politesse.

      Pourquoi cette question ?
      Je me méfie de l’unanimité des MSM (Main Steam Média) et des MS Médias Sociaux, à propos du hashtag vengeur #balancetonporc .
      Il y avait unanimité à propos de #jesuischarlie dans un premier temps.
      Je cherche une explication.

      Je maintient ma question, et seules les femmes juives ou musulmanes ont la réponse, pas d’inquiétude, j’en fréquente.
      Par ailleurs, comme tu l’as deviné, je faisais une étude sur les insultes utilisées sur SeenThis.
      Ma collection de copies d’écran commence à être intéressante.
      Pour ce qui de coller du gestapo ce n’est pas moi qui m’arroge d’avoir la vérité et le monopole sur un sujet de ce blog.

      Il va y avoir des effets concrets dans l’espace public, au travail, et, pour une toute petite partie sans doute, dans les familles, tu as entièrement raison.
      Ce hashtag sera aussi utilisé par les harceleurs(es) (sous un pseudo féminin le plus souvent), sous couvert d’anonymat, tu t’en doutes.
      Rien de plus simple pour se débarrasser de ceux qu’on a dans le nez, un peu comme l’adjectif antisémite. C’est pas moi qui l’ai utilisé.

      On remarquera aussi, que depuis ce hashtag vengeur, le sujet du Harcèlement au travail, envers les femmes ou les hommes, mis sur la place publique par Elise Lucet a disparu des radars.

      Les femmes victimes d’actes insupportables, et pas seulement celles des milieux où s’exerce le pouvoir, méritent mieux que d’être des « balances »

    • Maintenant les victimes de violences sexuelles sont comparées à #jesuischarlie
      Sauf que ces femmes qui s’expriment parlent de violences qu’elles ont subit elles mêmes pas de la mort de quelques journalistes.
      Après les collabos des nazis voici aussi les « balances » c’est à dire celles qui parlent aux flics. On te viol et si tu parle aux flics tu es une sale « balance », les agresseurs sexuels devraient t’envoyer des fleurs tellement tu t’applique à défendre leurs interets. Mais rassure toi les femmes ne peuvent pas balancer aux flics car justement les flics ca les fait marré les violences sexuelles, et ce tag qui te rend tout colère c’est justement une solution trouvé par ces femmes pour se faire entendre malgrès l’étouffoir judiciaire/policier.
      Tu traite les femmes de charlie, en sous entendant que c’est du grégarisme de leur part, mais il y a plus de 600000 agressions sexuelles et viols par an (uniquement pour les personnes de plus de 18ans) et vu l’ampleur des violences sexuelles que les hommes infligent aux femmes c’est normal que ca fasse l’effet d’un raz de marée quant ca tombe. Tu choisi systhématiquement d’attaqué les femmes - bourgeoises-gestapistes-islamophobes-antisémite (en sous entendant qu’utilisé le mot porc pour agresseur sexuel serait une exclusion des musulmanes et juives de la part des victimes qui s’expriment) et maintenant Charlie et « balances ». J’ai hate de voire la suite c’est un vrai festival.
      Sinon pour ta collection d’insultes tu peu ajouter violophile parceque t’es un sacré gros violophile mec vu ton acharnement à faire culpabilisé les victimes de violences sexuelles qui l’ouvre par tous les moyens possibles et imaginables.

      @sinehebdo au sujet de l’aspect spéciste du tag Hypatie en parle ici ; http://hypathie.blogspot.fr/2017/10/balancetonharceleur-enfin-elles.html
      Et je suis d’accord avec elle pour déploré que « porc » ca invisibilise les agresseurs sexuels qui sont des hommes. Ca pose aussi la figure du monstre/inhumain et sur cette figure il y a une phrase dans la femme au couteau :

      "Le problème dans le fait de dépeindre les abuseurs comme étant des monstres 24h/24 c’est que quand une personne fait l’expérience de la violence dans sa propre vie, iel se met à penser “oh, mais il est tellement gentil la plupart du temps, il ne pourrait pas être un abuseur” ou “mais il n’est pas TOUJOURS horrible, il est génial d’habitude, alors il ne peut pas être un abuseur”, et iels font l’erreur de penser qu’iels ne doivent pas être vraiment en train d’être maltraité-es alors qu’en réalité, c’est le cas."

      http://lafemmeaucouteau.tumblr.com

    • Ce n’est pas la première fois qu’une « affaire » de harcèlement ou d’agression sexuels suscite un afflux de témoignages. Ce fut le cas en 2011 après l’interpellation de Dominique Strauss-Kahn

      Reste que l’accueil fait, ces derniers jours, aux appels à dénonciation a été pour le moins partagé. La démarche a été jugée « délatrice » par certains, dans la mesure où l’on encourage les femmes à citer nommément leur harceleur.

      on trouve des propos comme celui-ci :

      « Ces histoires de harcèlements réels ou supposés commencent à bien faire. (…) Cette ambiance de délation et d’ordre moral est vraiment malsaine. A part de réels problèmes de violences sur les femmes, celles-ci doivent apprendre à gérer leurs relations en société, à ne pas avoir d’attitude soumise, ambiguë, et savoir ce qu’elles souhaitent. »

      La « crispation » sur ce sujet du harcèlement et des agressions sexuels dont sont victimes les femmes et – parfois – les critiques de la dénonciation qu’elles en font

      renvoient au fait qu’il existe en France, depuis les années 2000, une rhétorique consistant à véhiculer l’idée que ces violences envers les femmes sont un trait culturel appartenant à certains groupes sociaux. Elles se trouvent donc rejetées dans « l’exotisme » d’une autre culture, et d’une autre catégorie sociale.

      Or, dans le cas du mouvement enclenché ces derniers jours, les témoignages de femmes, par leur nombre et leur diversité, montrent tout à la fois l’ampleur du problème du harcèlement sexuel et le fait que celui-ci concerne toute notre société, qu’il touche toutes les catégories socioprofessionnelles, y compris les plus privilégiées.

      « Montrer que le problème ne peut pas être renvoyé à “eux” mais qu’il existe aussi chez “nous” est un enjeu fondamental du féminisme », explique M. Fassin :

      « Il l’est depuis les années 1980 aux Etats-Unis, date à laquelle les féministes s’efforcent de faire reconnaître l’existence du “date rape”, le viol pendant un rendez-vous, et pas seulement par un inconnu. Et c’est l’enjeu d’une bataille très forte aujourd’hui en France. »

      Dès lors, le problème n’est plus de l’ordre de l’« étranger », il est « parmi nous ». C’est là que se met en place une forme de résistance, selon le sociologue. « Cela pousse à se demander si le harceleur est quelqu’un d’entre nous, et pourquoi on tolère cela. »
      « Trouver que les autres sont des barbares ne coûte rien »

      Mais la violence de certaines réactions est également à la mesure du changement en cours. « Cette résistance, c’est aussi une résistance au fait que les choses sont en train de bouger », analyse le sociologue.

      http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2017/10/18/balancetonporc-il-n-est-pas-surprenant-que-certains-hommes-protestent-vigour

    • Je suis convaincu qu’une bonne partie des risques que tu pointes, @bce_106_6 , ne sont que théoriques et que la triste réalité est que rien de tout cela ne se produira pour la bonne et simple raison que dans quelques jours, au mieux quelques semaines, tout le monde sera passé à autre chose et aura oublié tout ça, et les femmes retourneront à leurs harcèlements quotidiens. A mon avis, la vraie question est plutôt « comment faire pour que la campagne actuelle se pérénise dans le temps », mais les médias sociaux sont incompatibles avec le long terme.

      L’autre chose que je remarque dans tes commentaires est que, en soulevant toutes ces questions annexes, tu changes de sujet. Peut-être que c’est involontaire, mais en faisant ça on a l’impression que tu veux qu’on parle plus de la forme que du fond. Je te le dis d’autant plus franchement que je pense que ma petite remarque humoristique sur les cochons est du même acabit, et qu’elle n’avait peut-être pas sa place ici non plus. #BalanceTonHarceleur

  • Zemmour compare le hashtag #BalanceTonPorc à la dénonciation des juifs durant la guerre
    http://speech.konbini.com/news/zemmour-compare-hashtag-balancetonporc-denonciation-juifs-guerre

    Ce mardi 16 octobre, l’éditorialiste Éric Zemmour était l’invité de Philippe Vandel sur Europe 1. Invité à réagir au sujet du hashtag #BalanceTonPorc, il a estimé qu’il s’agissait d’une méthode de délation qui aurait tout aussi bien pu voir le jour durant la Seconde Guerre mondiale avec un #DénonceTonJuif.

    #délation #misogynie #antisémitisme