• Afghan Woman Stabbed to Death in Greece’s Moria Migrant Camp

    An Afghan woman died at the Moria migrant camp on the eastern Aegean island of Lesvos on Saturday, after reportedly being stabbed by another woman.

    According to the Athens-Macedonia News Agency, the 23-year-old was rushed to the camp’s medical center, where doctors confirmed her death.

    Initial evidence allegedly indicates that she was stabbed in the neck by a fellow Afghan woman after their children got into an argument.

    Police are searching for the suspect, who reportedly fled into the nearby hills.

    In a separate development, Greek authorities on Saturday issued a joint ministerial decision that delimits the new, enclosed migrants camps that will be set up in Malakasa in east Attica, Sintiki in northern Greece and Thermopyles (Thermopylae) in central Greece, as well as an existing facility in western Lesvos.

    The latter camp hosts migrants who arrived in Greece since the lockdown in March and aims at limiting the possibility of spreading the coronavirus in other camps, as well as the local community

    https://greece.greekreporter.com/2020/05/23/afghan-woman-stabbed-to-death-in-greeces-moria-migrant-camp

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Violence #Camp

  • Grèce : 50 premiers réfugiés mineurs relocalisés en France en juillet

    La relocalisation en France des migrants mineurs non accompagnés de Grèce a pris du retard à cause de la pandémie de coronavirus, et les 50 premiers jeunes réfugiés partiront début juillet, a annoncé lundi le gouvernement grec.

    La relocalisation en France des migrants mineurs non accompagnés de Grèce a pris du retard à cause de la pandémie de coronavirus, et les 50 premiers jeunes réfugiés partiront début juillet, a annoncé lundi le gouvernement grec.

    « Les procédures de relocalisation qui s’étaient arrêtées temporairement en raison de la crise sanitaire vont démarrer de nouveau au plus vite », a souligné le ministre délégué grec à la Politique migratoire et à l’asile, Georges Koumoutsakos, dans un communiqué.

    En janvier dernier, la Grèce et la France s’étaient mis d’accord sur la relocalisation de 400 demandeurs d’asile se trouvant dans les camps surpeuplés des îles grecques face à la Turquie.

    Outre ces 400 demandeurs d’asile, le communiqué du ministère aux migrations grec évoque également la relocalisation de 350 mineurs non accompagnés.

    « La crise du coronavirus a perturbé les relocalisations programmées mais la France reste cependant attachée à ses promesses envers la Grèce », a déclaré l’ambassadeur de France à Athènes, Patrick Maisonnave, après une rencontre lundi avec le ministre grec.

    Le nombre total des enfants non accompagnés en Grèce s’élève à environ 5.200, selon les autorités grecques. Une grande majorité vit dans des conditions insalubres dans des logements non adaptés aux enfants.

    Face à cette situation, plusieurs pays européens, l’Allemagne, la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, la Finlande, la France, l’Irlande, la Lituanie, la Serbie, la Suisse, ont décidé de participer à un programme européen volontaire de relocalisation de 1.600 enfants non accompagnés depuis la Grèce.

    HTTPS://WWW.MEDIAPART.FR/JOURNAL/FIL-DACTUALITES/250520/GRECE-50-PREMIERS-REFUGIES-MINEURS-RELOCALISES-EN-FRANCE-EN-JUILLET

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Relocalisation #Mineursnonaccompagnés #France

  • [Via Vicky Skoumbi, via Migreurop]

    « Le ballon d’essai » du ministre grec de la politique migratoire, lancé à Lesbos, pour la déportation de 11 000 réfugiés annoncée par le ministre

    George Pagoudis

    Le service d’asile vient de rouvrir avec beaucoup d’irrégularités • Les 1 789 premiers refus d’asile laissent aux réfugiés reboutés qu’une semaine pour faire appel, à la merci de la police et du coronavirus.

    Le service d’asile de Lesbos met en place un "régime d’exception" pour les demandeurs de protection internationale, de sorte que plusieurs centaines de personnes ont déjà reçu une réponse négative aux demandes d’asile, ce qui annonce une issue défavorable pour tous les autres demandeurs. .

    Selon HIAS Grèce, une ONG qui fournit une assistance juridique aux réfugiés, « les directives pour la reprise du travail du service d’asile, mènent tout droit à la violation des droits fondamentaux des demandeurs d’asile à Lesbos », dissimulant ainsi sa volonté d’atteindre l’objectif par le ministre de l’Immigration et de l’Asile Notis Mitarakis, de 11 000 déportations.

    Dénonçant l’incapacité du service d’asile de garantir l’exercice des droits fondamentaux des demandeurs d’asile, HIAS révèle qu’après deux mois de suspension en raison de la pandémie, le bureau régional de l’asile de Lesbos a rendu des décisions de rejet à 1789 personnes (dont au moins 1.400 en première instance). Ceux derniers sont sommés à déposer un recours dans le délai très serré d’une semaine dont cinq jours sont seulement ouvrables. En même temps, comme l’organisation l’a dénoncé sur son FB, le Bureau régional d’asile à Lesbos ne fournit pas d’aide juridique gratuite pour la préparation du dossier relatif et notamment de l’acte de recours en bonne et due forme, obligeant ainsi ceux qui ont déjà reçu une décision de rejet de descendre en ville à la recherche de l’aide d’ONG spécialisées. Cela les laisse à la merci de la police qui, sous le prétexte de la pandémie, peut leur infliger des amendes de 150 euros. On est devant un paradoxe : « On demande aux personnes reboutées de faire dans de délais très courts de démarches qui nécessitent leur sortie du hot-spot sans leur donner pour autant l’autorisation de sortie, nécessaire pour circuler en ville » a dénoncé l’avocate de HIAS Greece, Efi Doussi. L’avocate avait aussi dénoncé la chasse aux sorcières contre les ONG défendant les droits de réfugiés et sa propre stigmatisation personnelle, du fait de ses activités au sein de HIAS.

    Le plus frappant est, cependant, que tout cela se produit au mépris de la législation respective, qui prévoit une prolongation automatique de six mois des cartes pour tous les demandeurs d’asile dans le cadre de mesures visant à restreindre la propagation du Covid-19. Dans le même contexte, ceux qui sont arrivés à Lesbos du 1er au 17 mars sont invités à se rendre quotidiennement à 8 heures dans les locaux du Bureau régional, bien qu’aucune mesure n’ait été prise pour empêcher et éviter la surpopulation à l’extérieur des bureaux. Pour ce qui précède, un rapport pertinent a déjà été soumis au Médiateur par HIAS Grèce et d’autres organisations du Groupe de travail sur l’aide juridique (Legal Aid Working Group) de Lesbos.

    « Les pratiques susmentionnées, qui entraînent une violation des droits fondamentaux et des principes fondamentaux du droit grec et de l’UE et du droit international, semblent faire partie des annonces récentes du Ministère de l’immigration et de l’asile concernant l’intention de renvoyer immédiatement 11 000 demandeurs. Turquie ", conclut HIAS Grèce.

    source en grec Efimerida tôn Syntaktôn et HIAS Greece

    Une question s’impose : comment ses renvois pourraient-ils se faire vu les tensions actuelles entre la Grèce et la Turquie ? Est-ce que l’avenir qui se prépare pour ces 11.000 malheureux ne serait pas plutôt la détention illimitée dans des camps fermés aux conditions de vie inhumaines ?

    https://www.efsyn.gr/ellada/dikaiomata/244514_apo-ti-lesbo-xekinise-peirama-mitaraki-gia-11000-apelaseis-prosfygon
    https://www.facebook.com/HIASGreece/posts/896025390809417

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #bureauxasile

  • [Via Vicky Skoumbi, via Migreurop]

    Les mesures de restriction de mouvement maintenues jusqu’au 7 juin, uniquement pour les réfugiés en hot-spots et structures d’accueil

    Les mesures restrictives ont été prolongées par le gouvernement

    La quarantaine qui se aurait dû se terminer jeudi, est prolongée jusqu’au 7 juin au Centre d’accueil et d’identification de Moria,.

    Par une décision des Ministres de la protection civile, de la santé, et celui de l’immigration et de l’asile, les mesures contre l’apparition et la dispersion de corona / COVID-19 sont prolongés pour les résidents des centres d’accueil et d’identification (hot-spots) sur l’ensemble du territoire, ainsi que dans les structures d’hébergement de citoyens de pays tiers à Ritsona, Malakassa et à Koutsohero près de Larissa.

    source (en grec) https://www.stonisi.gr/post/9146/mexri-7-ioynh-karantina-sto-kyt-morias

    ([Vicky Skoumbi : J’ajoute que cette prolongation de mesures restrictives uniquement pour les réfugiés et les migrants est ouvertement discriminatoire dans la mesure où pour l’ensemble de la population grecque ces mesures sont en grande partie levées et vont l’être entièrement ce lundi 25 mai, la Grèce étant actuellement à la deuxième phase du dé-confinement.)

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #Déconfinement #Prolongation

  • Greece: Move Migrant Children to Safety
    276 Unaccompanied Children Behind Bars

    (Athens) – Greek authorities should free the 276 unaccompanied migrant children currently detained in police cells and detention centers in Greece, Human Rights Watch said today in a letter to Prime Minister Kyriakos Mitsotakis. Releasing the children is all the more urgent amid the Covid-19 pandemic.
    “The prime minister should act on his pledge to protect unaccompanied children and make sure that hundreds of vulnerable children are freed from dirty, crowded cells, sometimes alongside adults, where they are exposed to the risks of Covid-19 infection,” said Eva Cossé, Greece researcher at Human Rights Watch. “There is no excuse for failing to give these children the care and protection they need.”
    According to the National Center for Social Solidarity, a government body, as of April 30, 2020, an estimated 276 children were in police custody awaiting transfer to a shelter. That is 19 more children behind bars than when Mitsotakis announced, in November 2019, the No Child Alone plan to protect unaccompanied children.
    Human Rights Watch research has documented the arbitrary and prolonged detention of unaccompanied migrant children [cf. https://www.hrw.org/report/2016/09/08/why-are-you-keeping-me-here/unaccompanied-children-detained-greece ]in police cells and other detention centers, in violation of international and Greek law. Under Greek law, unaccompanied children should be transferred to safe accommodation, but Greece has a chronic shortage of space in suitable facilities.
    While they wait for placement in a shelter, unaccompanied children can be held for weeks or months in overcrowded and unsanitary conditions, sometimes with unrelated adults, in small police station cells and detention centers where following social distancing guidelines is impossible. They often have little access to basic health care and other services, hygiene supplies, or even natural light. In many cases, they do not receive information about their rights or about how to go about seeking asylum, and many experience psychological distress.
    The recent decrease in the time that an unaccompanied child can be held in protective custody, from 45 days to 25, is a step in the right direction. But international human rights standards hold that immigration-related detention, including so-called “protective custody,” is never in the best interest of the child and should be prohibited due the harm it causes, Human Rights Watch said.
    The detention of children for immigration reasons is prohibited under the United Nations Convention on the Rights of the Child. A 2019 UN global study on children deprived of liberty [cf. https://undocs.org/A/74/136 ] reported that even if detention conditions are good, detaining children exacerbates existing health conditions and causes new ones to arise, including anxiety, depression, post-traumatic stress, and suicidal thoughts.
    The study highlighted that governments have found non-custodial solutions for unaccompanied children, such as open and child-friendly accommodation, periodic reporting, and foster families. There are always options available other than detention of children for migration-related reasons, the UN study said, and detaining children for their “protection,” even if alternative care is lacking, “can never be a justification.”
    The UN children’s agency UNICEF has said that all governments should release children from detention, specifically including immigration detention, due to the Covid-19 pandemic.
    On April 14, Human Rights Watch opened a campaign to #FreeTheKids [cf. https://www.hrw.org/FreeTheKids ], urging people to press Prime Minister Mitsotakis to immediately release unaccompanied migrant children from detention and transfer them to safe, child-friendly facilities. Transitional options could include hotels, foster care, and apartments under a Supported Independent Living program for unaccompanied children ages 16 to 18.
    The European Commission should financially support Greece to create additional long-term care placement places for unaccompanied children. Other European Union members should speed up family reunification for children with relatives in other EU countries and should offer to relocate unaccompanied asylum-seeking children – even if they lack family ties.
    According to the latest government data, since April 30, only 1,477 out of the 5,099 unaccompanied children in Greece were housed in suitable, long-term facilities. The rest are left to fend for themselves in overcrowded island camps or on the streets or are confined in police cells and detention centers on Greece’s mainland.

    https://www.hrw.org/news/2020/05/19/greece-move-migrant-children-safety

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Mineursnonaccompagnés #Enfants #Camp #Centrededétention #Cellule #Postedepolice

  • [Via Vicky Skoumbi, via Migreurop]

    Grèce : les droits de demandeurs bafoués par la nouvelle loi sur l’asile

    Ils sapent l’asile, jouent par le droit européen et international

    Le projet de loi du ministère de l’Immigration et de l’Asile, soumis à consultation publique le vendredi 24 avril, introduit de nouvelles restrictions aux demandeurs d’asile et ouvre la porte pour de nouvelles structures d’accueil fermées dans les îles malgré les annonces préélectorales de Mitsotakis.

    Le projet de loi s’écarte encore plus du droit européen et international : il impose de nouvelles restrictions aux droits des demandeurs d’asile et aux garanties déjà réduites de la procédure d’asile.

    La loi de protection internationale actuellement en vigueur, qu’avait été présenté par le ministre de Protection du citoyen, Michalis Chrysochoidis il y a quelques mois, imposait déjà des restrictions importantes dans l’examen individuel et au cas par cas de chaque demande d’asile.

    Procédure d’asile... avec obstacles

    Cependant, le nouveau projet de loi du ministère de l’Immigration et de l’Asile, intitulé "Amélioration de la législation en matière d’immigration [...]", annule effectivement l’avantage fondamental, sinon le seul, de cette loi, la concentration des dispositions sur la protection internationale dans une législation, tout en continuant à saper la procédure d’asile, dans le but de satisfaire le public xénophobe à tout prix et de par tous les moyens.

    Il est caractéristique que le projet de loi ouvre la possibilité de créer de nouvelles structures sur les îles, les "Structures fermées contrôlées dans les îles ", comme il les appelle. Ce n’est qu’au nom que ces centres seront « fermés », comme les désigne le ministre Notis Mitarakis, en essayant de tromper les populations locales afin qu’elles pensent qu’il s’agit de centres de détention.

    En fait, les nouveaux centres comprendront un centre de détention, un centre d’accueil et d’identification et des zones spéciales pour les personnes vulnérables, ainsi que les centres actuels de Moria et de Kos. Des sources du ministère admettent aujourd’hui que les centres occuperont "une grande zone contrôlée", alors qu’il y a quelques semaines à peine M. Mitarakis accusait les insulaires qui s’inquiétaient de la taille des nouvelles structures de répandre de "fausses nouvelles"

    Délais

    Les changements nouveaux dans les procédures d’accueil et d’asile requis par le projet de loi comprennent :

    Le service d’accueil et d’identification procède désormais à l’enregistrement complet de la demande d’asile.

    Les obligations des commissions de recours pour l’examen des demandes d’asile en deuxième instance se sont accrues et de nouveaux délais encore plus courts sont prévus pour rendre une décision en deuxième instance : une décision dans les 30 jours (jusqu’à maintenant le délai était de 90 jours) dans la procédure normale, dans 20 jours (au lieu de 40 aujourd’hui) dans la procédure accélérée qui s’applique aux frontières, dans 10 jours (au lieu de 20) pour un demandeur maintenu en détention, dans 20 jours (au lieu de 30) pour déclarer la demande recevable ou irrecevable.

    La réception des décisions concernant la demande d’asile incombe en grande partie au demandeur même, tandis que le service a la possibilité d’enregistrer et de renouveler la carte d’asile par voie électronique ainsi que de signifier par voie électronique les décisions d’asile positives ou de notifier par voie électronique toute décision de rejet.

    L’obligation de présence en personne des candidats est supprimée pour la procédure de deuxième instance, si les demandeurs vivent dans des structures de réfugiés ou se trouvent en dehors de l’Attique.

    La possibilité de réexamen d’un dossier à la première instance est totalement supprimée. Si l’entretien personnel omis en première instance est jugé nécessaire, il sera effectué par les commissions de recours.

    ● Les responsabilités pour les réfugiés mineurs isolés sont transférées du Ministère de la solidarité sociale au Secrétariat spécial pour la protection des mineurs isolés, qui coopère avec le Centre national de solidarité sociale ou d’autres autorités.

    Décisions arbitraires

    Le projet de loi contient des dispositions qui ouvrent la porte à des décisions arbitraires au détriment de la protection effective des demandeurs d’asile.

    Parmi eux, selon les révélations de efsyn.gr :

    L’entretien personnel, pierre angulaire de la procédure d’asile, peut être omis si le candidat parle une langue autre que la langue officielle du pays d’origine et qu’aucun interprète locuteur de sa langue n’est disponible (article 11).

    . - L’obligation de fournir une assistance juridique gratuite en deuxième instance est supprimée et, lorsque l’aide judiciaire est fournie, c’est juste pour la forme. Le président de la commission de secours n’approuve la demande d’assistance judiciaire de l’intéressé que s’il juge probable l’issue positive de la procédure (articles 9 et 25).

    Une demande d’asile peut être rejetée comme non fondée avant d’avoir été vraiment examinée, si aux yeux de la Commission il paraît évident que le demandeur d’asile se trouve dans le pays pour des raisons économiques ou pour fuir un état d’urgence général (article 19).

    La détention avant expulsion ou renvoi à un pays tiers devient la règle, tandis que l’obligation de la police d’examiner au préalable la possibilité d’imposer de mesures moins contraignantes à l’intéressé est laissée à leur discrétion. Il s’agit du retournement complet de la directive européenne et du droit international respectifs, qui stipulent que la détention doit rester l’exception et non pas la règle, et que si finalement et après examen des mesures restrictives alternatives, elle jugée indispensable, elle doit être de la plus courte durée possible (article 52).

    https://www.efsyn.gr/ellada/dikaiomata/239029_yponomeyoyn-asylo-paizoyn-me-eyropaiko-kai-diethnes-dikaio 13.04.2020

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Loi #Asile

    • https://www.efsyn.gr/ellada/koinonia/241929_oi-organoseis-xespathonoyn-gia-nomoshedio-ekkatharisis-dikaiomaton

      Les organisations dénoncent un projet de loi qui enfreigne et restreint radicalement les droits

      Généralisation de la détention contraire au droit européen et international, suppression de la protection pour des raisons humanitaires, réduction des garanties des procédures d’asile au nom de l’accélération, ou plutôt, comme l’indique l’exposé des motifs, la "liquidation" rapide, le traitement expéditif des demandes d’asile.

      L’objectif est bien entendu de multiplier à tout prix les décisions, même au détriment d’un examen correct des demandes et des droits des demandeurs d’asile, et bien entendu d’augmenter le nombre de ceux destinés à être expulsés. .

      Le projet de loi du ministère de l’Immigration et de l’Asile, actuellement en discussion au Parlement, ne contient plus quelques-unes de dispositions très problématiques qui ont été déposées à la consultation et supprimées après les interventions des ONG et autres organisations. Cependant, il contient, en plus des dispositions scandaleuses concernant les fonds secrets dont disposera le Ministère, l’emploi de vacataires et l’extension des affectations directes sans appel d’offre préalable, d’autres points problématiques pour la procédure d’asile, comme ils le soulignent dans "Ef.Syn" quatre des organisations très actives auprès de réfugiés.

      Le projet de loi réduit davantage les garanties procédurales du droit fondamental à l’asile, qui ont déjà été écornées par la loi précédente.

      Irene Gaitanou, Amnesty International

      Pendant la pandémie et sans possibilité de véritable discussion de fond, alors que ceux qui demandent l’asile vivent dans des conditions inacceptables et dangereuses, le gouvernement grec présente une nouvelle loi qui affectera sérieusement leurs droits.

      La proposition législative se concentre sur l’expansion et le fonctionnement des centres de détention fermés, ainsi que sur un certain nombre de modifications opérationnelles des procédures d’asile. Il s’agit d’une continuation de la politique introduite par la loi adoptée en octobre 2019 sur la protection internationale, qui avait introduit de sérieux obstacles à l’accès aux procédures d’asile, la réduction de la protection des groupes vulnérables et la détention prolongée, en violation du droit international.

      Le projet de loi aggrave la réduction des garanties procédurales du droit fondamental à l’asile (réduction de l’accès à l’information et à l’interprétariat adapté à chaque cas, suppression de la possibilité de protection pour des raisons humanitaires, création d’une commission de recours d’un seul membre dans plusieurs cas, tout en instaurant la détention comme principal et non pas comme dernier recours, avec l’introduction généralisée de centres de détention fermés dans les îles, et réduit les garanties des catégories vulnérables.

      Elle marque une grave restriction supplémentaire des droits fondamentaux des demandeurs d’asile en termes de liberté personnelle, de sécurité et de liberté de circulation, y compris de graves violations du droit international des droits de l’homme.

      Il est évident que le projet de loi vise une "liquidation" rapide et expéditif des demandes d’asile.

      Vassilis Papastergiou, ARSIS

      Le projet de loi soumis au Parlement diffère sur des points essentiels de celui qui a été soumis à consultation. Il est très positif que certaines dispositions très problématiques, comme celle dans laquelle des conditions très restrictives ont été introduites en ce qui concerne l’accès du requérant à l’aide juridictionnelle du deuxième degré, aient été supprimées.

      Cependant, même sous sa forme actuelle, il est régi par l’esprit de restriction des droits de tout demandeur d’asile. À titre indicatif : l’interprétation ne sera accessible que dans la langue officielle du pays d’origine, sans s’assurer que le demandeur comprend réellement cette langue, tandis que l’envoi de la décision de rejet sera fait par e-mail sans s’assurer que le demandeur l’a bien reçue à temps pour déposer une demande de recours.

      Il est évident que le projet de loi vise à la "liquidation" rapide (terme contenu dans l’exposé introductif des motifs du projet) des demandes déposées aux îles. Dans ce contexte, il sera possible d’examiner en urgence et dans de délais très brefs des appels aux îles par un comité composé d’un seul membre (plutôt que de trois membres, ce qui a été le cas jusqu’à maintenant). Enfin, la généralisation de la détention des personnes soumises à un processus de rapatriement forcé conduira certainement à des conditions de détention qui violent d’une façon flagrante toute notion de dignité humaine.

      Les garanties de la directive sont violées, car les demandeurs doivent toujours demander la suspension de l’expulsion

      Minos Mouzourakis, Aide aux réfugiés en mer Égée, Refugee Support Aegean

      L’application de la clause du "pays tiers sûr" à la Grèce viole la directive européenne (2013/32 / UE n ° 38, paragraphe 2), à condition que la législation grecque ne réglemente pas les normes méthodologiques nécessaires pour les critères et la manière dont les demandes seront examinées par les autorités individuellement comme il se doit, cas par cas (voir Cour de justice des Communautés européennes, affaire C-546/18 LH). Le Refugee Support in the Eegean demande également le rétablissement complet du droit de séjour des demandeurs d’asile dans le cadre de la procédure de recours.

      En raison de l’ambiguïté de la loi, les garanties de la directive sont violées (2013/32 / UE n ° 46, par. 7], dans la mesure où les demandeurs auront l’obligation de toujours demander au préalable la suspension de l’expulsion tant que leur recours est examiné, au moment où ils ne disposeront ni d’un interprétariat adapté ni d’assistance légale.

      En même temps, en imposant de délais très courts, la loi augmente considérablement la charge de travail de commissions de recours, qui finissent souvent par examiner les recours avant de décider du droit du requérant de rester dans le territoire pendant la procédure d’appel.

      La loi augmente les possibilités de détention et impose un modèle de centres fermés pour les îles

      Vassilis Papadopoulos, Conseil grec des réfugiés, Greek Council for refugees

      Poursuivant le cadre restrictif de la loi 4636/2019, le projet de loi tente à nouveau d’augmenter la possibilité de détention et d’imposer un modèle de centres fermés dans les îles, malgré la divergence d’une telle pratique généralisée de détention par rapport aux dispositions du droit de l’UE.

      Après le resserrement du cadre de rétention des demandeurs d’asile (loi 4636/2019, n ° 46), le nouveau projet de loi réduit les garanties de la décision respective (n ° 3), impose, de manière plus déclarative, le maintien de la détention en cas de décision définitive de rejet de la demande d’asile (n ° 20), réduit encore les délais d’examen des demandes des détenus (n ° 50), et prévoit, malgré les objections de la Commission européenne, le fonctionnement des centres fermés dans les îles sous contrôle des autorités (dans la terminologie du ministre Multi-purpose centers) ».

      Dans ce contexte, l’élimination d’une vraie possibilité de recours à des mesures alternatives qui, au moins conformément à la loi, devraient avoir priorité sur la détention (n ° 50), ainsi que la suppression de la possibilité pour les commissions de recours d’envoyer pour examen, après le rejet de la demande, afin de déterminer si il est possible de donner au demandeur rebouté un permis de séjour pour des raisons humanitaires (n ° 60), une mesure de dernier recours qui existait de la législation précédente pour des cas relevant des obligations humanitaires supérieures, telles que des raisons de santé.

    • https://www.efsyn.gr/ellada/dikaiomata/242510_parabiasi-anthropinon-dikaiomaton-stis-diataxeis-toy-nomoshedioy-mitara 08.05.2020,

      5 ONG dénoncent des violations des droits de l’homme dans les dispositions du projet de loi du Ministère grec de la politique migratoire.

      Cinq ONG ont dénoncé la violation des droits des demandeurs d’asile par une série de dispositions du projet de loi sur l’immigration, lors d’une discussion en ligne au moment où la loi était sur le point d’être votée au Parlement hellénique.

      Il s’agit des organisations Médecins sans frontières, Amnesty International, la Ligue hellénique des droits de l’homme (Hellenic League for Human Rights), le Conseil Grec pour les Réfugiés (Greek Council for Refugees) et HumanRights360.

      Selon Irene Gaitanou, responsable des campagnes grecques d’Amnesty International, le projet de loi prolonge la détention et viole ainsi le droit international, selon lequel la détention est le dernier recours. Il institue également la création de centres fermés sous le contrôle de la police sur toutes les îles, introduit de nouvelles restrictions aux droits des demandeurs d’asile à plusieurs étapes du processus, réduit le droit à l’information et prévoit la suppression de la priorité d’examen des demandes des personnes vulnérables.

      Elle a souligné que la déposition du projet de loi a eu lieu à un moment " extrêmement dangereux pour ceux qui vivent dans des conditions indécentes et même au milieu de la pandémie de coronavirus". À l’heure actuelle, un tel projet de loi est malheureusement un choix irresponsable et dangereux de la part du gouvernement, qui a l’obligation de protéger tous ceux qui vivent en Grèce. "

      Pour sa part, le directeur des programmes de Médecins sans Frontières, Apostolos Veizis, a décrit la situation sur les îles.

      Il a souligné qu’il n’y a qu’une seule toilette pour 167 personnes et une douche pour 242 au camp de Moria, alors qu’en même temps, toujours à Moria, 5 000 personnes vivant dans l’oliveraie n’ont aucun accès à l’électricité, à l’eau et aux toilettes. À Samos, il n’y a qu’une seule toilette pour 300 personnes, tandis que l’organisation MSF a installé 80 toilettes et fournit 60 000 litres d’eau par jour pour desservir les résidents à l’extérieur du hot-spot de Vathy. En même temps, une partie du personnel qui travaille dans le hot-spot n’a pas été à localiser les survivants de torture, de sorte que des centaines de victimes de torture n’étaient pas reconnues comme vulnérables et se sont retrouvées en détention en vue d’une expulsion.

      Il a expliqué qu’en ces temps difficiles "il y a des obstacles supplémentaires pour les personnes" et s’est dit préoccupé par le fait que le projet de loi, en particulier par l’instauration de la possibilité d’une détention prolongée, "aura un impact gravissime sur les personnes souffrant de graves problèmes de santé mentale qui sont victimes de torture, de mauvais traitements ou d’abus et de violences sexuels, parmi lesquels se trouvent plusieurs enfants."

      Vassilis Papastergiou, vice-président de la Ligue hellénique pour les droits de l’homme, (Hellenic League for Human Rights (HLHR)), a évoqué la "restriction encore plus importante des droits et des garanties" qu’introduit ce nouveau projet de loi.

      " Une grande partie de demandeurs d’asile verront leurs demandes rejetées sans que les conditions pour un jugement juste et équitable soient réunies juste, et ils resteront dans le pays sans papiers et sans perspective de retour à leur propre pays", a-t-il dit, ajoutant que "ce n’est pas dans l’intérêt d’un État régi par le Droit".

      Il a cependant salué la création du Secrétariat spécial pour la protection des mineurs non accompagnés.

      Le président du Conseil hellénique pour les réfugiés, Vassilis Papadopoulos, s’est déclaré préoccupé par le fait que "les restrictions de circulation dues à la pandémie continuent d’être étendue, tandis que les droits sociaux sont réduits" et il a ajouté que "nous espérons que le retour à la normale après la pandémie se traduira par le respect des droits de réfugiés, des être humains persécutés dans leur pays d’origine ".

      Il a fait valoir que la création du Registre des ONG par le Ministère" impose des procédures très difficiles à respecter pour les petites organisations bénévoles, " et a ajouté que "ce qui nous craignions, c’est que le contrôle des ONG par l’état n’entraîne la restriction des actions de soutien aux réfugiés et aux immigrants ».

      Le directeur de HumanRights360, Epamineondas Farmakis, a également fait mention du registre des membres des ONG rendu obligatoire par la loi, notant que les organisations avaient demandé que cela soit fait, mais il a ajouté qu’un tel registre pose de nombeux problèmes de gestion des données personnelles qui pourraient aller à l’encontre de la réglementation RGPD.

      Concernant les fonds alloués à la Grèce par la Commission européenne à partir de 2015, qui, comme il l’a dit, s’élèvent à environ trois milliards d’euros, il note qu’environ 1 milliard est destiné à des organisations et organisations internationales et "de ce montant" Il y avait autant de transparence que possible, avec des mécanismes d’audit indépendants, des budgets et des rapports des organisations, nous savons donc en détail où cet argent est allé. "

      Au contraire, pour l’argent qui a été alloué à l’État grec "au cours de toutes ces années, il n’y a aucun rapport sur aucun des sites Web des ministères ou à Diavgeia sur l’endroit où

      Au contraire, pour l’argent qui a été absorbé par l’État grec "il n’y a aucune référence au cours de ces années à aucun site Web des ministères ou à Diavgeia (Transparence, réseau public de mise en ligne de décisions du gouvernement ) sur la destination de ces montants". Il a conclu en déclarant que "la tentative de création du registre des ONG et les déclarations politiques sur le manque de transparence des ONG déplacent le problème de la non-transparence de l’État grec vers les organisations de la société civile".

    • https://www.ekathimerini.com/252511/article/ekathimerini/news/new-law-puts-refugees-rights-at-risk-ngos-say

      11.05.2020

      New law puts refugees’ rights at risk, NGOs say

      A group of 20 non-governmental organizations have sent a joint petition to Migration Minister Notis Mitarakis, arguing that a bill recently passed into law undermines the rights of asylum seekers in Greece.

      According to the petition, which was signed by ActionAid Hellas, Medecins du Monde and Arsis among others, the new law makes the asylum process for refugees more precarious, eroding existing guarantees.

      The groups also claim that frequent changes to migration and asylum legislation result in further delays to the processing of claims, a problem that the new bill is ostensibly aimed at addressing. Some of the new provisions could even lead to violations of national and European legislation, they contend.

      The bill was passed on Friday night with the backing of the conservative government, while leftist SYRIZA walked out and smaller opposition parties voted against it.

  • [Via Vicky Skoumbi, via Migreurop]

    Images honteuses de surpeuplement et de chaos à l’extérieur du Service d’asile

    Des situations embarrassantes de chaos, de surpopulation et d’incertitude ont eu lieu depuis lundi matin devant le siège du service d’asile à Katehaki (Athènes) et à d’autres bureaux, qui ont rouvert après deux mois de fermeture de l’accueil du public en raison du coronavirus.
    Le service a rouvert sans aucune préparation pour répondre aux milliers d’affaires en instance et pour le renseignement approprié des personnes intéressées, qui ont afflué au Service, la majorité en vain. D’ailleurs, le service a rouvert avec la moitié du personnel pour faciliter le maintien des distances dans les bureaux.

    Plusieurs centaines de réfugiés se sont rassemblés très tôt dans le matin devant la porte fermée du service, se heurtant les uns aux autres pour qu’ils puissent être servis. Parmi eux, de jeunes enfants et des tout-petits.
    Vu qu’aucune infrastructure appropriée n’avait été créée à l’intérieur du service pour l’entretien des distances, la fourniture de masques, de gants et d’antiseptiques et pour le placement de plexiglas aux comptoirs de réception, le service et l’information ont été effectués à l’extérieur, sur le trottoir. Un employé du service était dans la cour, prenant et donnant des papiers à travers les barreaux, qui étaient les seuls à retenir la foule.
    L’angoisse et le besoin des gens d’être servis étaient tant que les files d’attente s’étaient formées depuis dimanche minuit à l’extérieur du service à Katehaki, ainsi qu’à l’extérieur des bureaux à Alimos, tandis que beaucoup de gens s’étaient rassemblés dès samedi. Environ 200 personnes ont passé la nuit de dimanche assis sur des boîtes en carton.
    À Alimos quiconque arrivait notait son nom sur des cartons, lesquels circulaient de main en main pour garder la priorité le lendemain matin. À Katehaki celui qui arrivait faisait la queue dans l’étroit couloir que formaient les balustrades. S’il fallait se déplacer pour un instant, il demandait aux gens d’à côté de conserver son siège.
    Personne ne savait ce à quoi il ferait face et si son affaire avancerait. La décision du Service concernant les cas qui seraient servis était affichée dans des langues différentes, mais le document n’était pas accessible à tout le monde puisque beaucoup de gens étaient assis devant. D’ailleurs, la décision était rédigée dans un langage bureaucratique, pas très facile à comprendre.
    Beaucoup de gens essayaient par leur portable de trouver la décision sur le site Web du Service. Cela aussi s’est avéré extrêmement compliqué pour la plupart des gens. La décision était disponible en dix langues, mais la liste des langues a été écrite en grec et, si on arrivait à voir l’option pour la page anglaise, en anglais.
    Mais cette décision n’a été publiée sur le site Web du Service que le samedi et elle était relativement cachée dans la liste des annonces, tandis que jusqu’à l’après-midi on ne voyait clairement que l’annonce de la suspension du service il y a deux mois. Par ailleurs, le personnel lui-même n’a été informé que vendredi après-midi sur la liste des procédures à effectuer le lundi : notamment la présentation d’appels en deuxième instance, alors qu’il n’y avait aucune référence aux entrevues ou à la préparation pour les entrevues à distance, comme le prévoyait deux jours plus tôt une circulaire du Secrétaire général Patroclos Georgiadis.
    Ce n’est que le vendredi qu’il a été décidé que diverses demandes seront soumises par voie électronique et non pas avec une présence physique. Il a également été décidé qu’il n’y aura pas de renouvellement des cartes de demandeurs d’asile expirées et des permis de séjour, qui ont bénéficié d’une prolongation de six mois, précisément pour limiter la surpopulation.
    Il est douteux que cela ait fonctionné, car les personnes intéressées n’ont pas été informées. Parmi ceux qui attendaient dès dimanche soir dans la file d’atteinte, étaient plusieurs personnes qui avaient perdu leur carte de demande d’asile et qui avaient reçu un certificat de durée de deux mois, durée qui s’est pourtant terminée durant la période où le service était fermé. Une carte expirée signifie que les personnes ne peuvent pas travailler, comme le Somalien de 27 ans qui travaillait pour une organisation et qui a été forcé de s’arrêter parce qu’il ne pouvait pas renouveler le certificat ou remplacer la carte. Pour d’autres la carte et le permis de séjour qui l’accompagne étaient expirés, ainsi que la prolongation de six mois accordée par les autorités. Certains s’étaient identifiés comme réfugiés il y a des mois et attendaient leurs documents de voyage pour pouvoir se rendre à l’étranger. D’autres avaient manqué leur entrevue et voulaient qu’une nouvelle date ait été fixée.
    Si le pire a été évité, c’est parce que les mesures de confinement dans les structures de réfugiés demeurent, de sorte que des milliers de personnes concernées n’ont pas pu venir au service. On ne sait toujours pas ce qui se passera dans les prochains jours avec la fin de la restriction du mouvement.

    https://www.efsyn.gr/ellada/dikaiomata/243840_ntropiastikes-eikones-synostismoy-kai-haoys-exo-apo-tin-ypiresia-asyloy

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Athènes #Katehaki #Bureauxasile

  • [Via Vicky Skoumbi, via Migreurop]

    Les structures d’accueil et d’identification aux îles ne vont pas être déplacées !

    Tout indique que le camp de Moria à Lesbos va s’étendre, au lieu de fermer , tandis que l’avenir de VIAL à Chios, qui pourrait être délocalisé, reste dans le vague.

    Le ministère de l’Immigration a décidé de charger directement un évaluateur agréé afin de déterminer la valeur des loyers, pour la location de terres sur les îles accueillant des réfugiés, afin de créer des centres d’accueil et d’identification des demandeurs d’asile (ou bien d’étendre des structures d’accueil déjà existantes, cela reste à déterminer. -

    Malgré le fait que les hot-spots existent et fonctionnent dans toutes les îles depuis 2016 (en Moria depuis 2012), le ministre Notis Mitarakis et le secrétaire général M. Logothetis ont décidé d’allouer le montant de 18.600 euros, afin qu’un expert évalue le montant des loyers que le ministère doit payer dans les structures qui fonctionnent déjà, et ceci au moment où les communautés locales demandent d’urgence leur fermeture. Cela soulève plusieurs questions mais aussi de nouvelles données, notamment à Moria qui, comme tout montre qu’au lieu de fermer va s’étendre, tandis qu’à Chios tout reste dans le vague.

    La mission confiée à l’expert certifié Styliani Avgerikou concerne spécifiquement les zones : postes de Zervos Samos, Pyli Kos, Lepida Leros, zones des îles de Lesvos (zone Moria) et Chios, les zones à Chios n’étant pas clairement défini, ce qui laisse ouverte la possibilité de la délocalisation du hot-spot de VIAL et et celui en construction à Chalkios dans une autre zone.

    Le travail progresse

    Un nouveau centre est en cours de construction à Samos, et les travaux - qui ont commencé sous le gouvernement de SYRIZA - ont beaucoup progressé ; il ne reste que la connexion aux réseaux d’électricité et d’évacuation d’eaux usées.

    La conception du ministère Pour Leros et Kos le ministère a prévu l’expansion des installations existantes à Lepida et Pyli respectivement, tandis que le futur du camp de Moria et de celui de Vial à Chios restent dans le flou ; et c’est justement cela le point épineux pour le gouvernement actuel, car les affrontements violents de la population locale avec les forces de l’ordre essayant d’imposer manu militari de nouvelles structures géantes aux positions de Karava à Lesbos et à Aepos à Chios sont loin d’être oubliés.

    En ce qui concerne Lesbos, le gouvernement a l’intention d’étendre la Moria en plaçant une clôture autour de l’oliveraie où les tentes ont été installées, tandis qu’à Chios la situation est encore plus compliquée, car au bureau de vote ministériel, les habitants de Chalkios attendent de tenir sa promesse de campagne et fermer VIAL.

    A Chios, le ministère a récemment loué les anciennes installations de la maison d’édition « Alithia », un journal local, sous prétexte de construire un espace de quarantaine temporaire, tandis que l’accord comprenait également une condition qui permet au ministère de louer l’espace à un autre usage si les conditions l’exigent. Une condition qui a été dénoncée par presque toutes les factions du conseil municipal comme révélatrice de la volonté du ministère d’y créer une nouvelle structure.

    La question se pose alors de savoir si le ciblage par le ministère est la délocalisation quasi-partielle du hot-spot de VIAL et Chalkios aux anciennes installations d’Alithia, ce qui pourrait susciter des réactions vives de riverains, qui s’y opposent fermement. A défaut d’une telle délocalisation, le ministère devrait soit trouver un nouvel espace, soit étendre le hot-spot déjà existant de VIAL dans les champs déjà occupés.

    L’intervention urgente des unités RABIT de Frontex va être prolongée

    https://www.stonisi.gr/post/8991/to-kyt-morias-epekteinetai-kai-zhteitai-ki-allh-frontex

    Le gouvernement a demandé la prolongation de l’opération d’intervention rapide de Frontex à Evros et dans la mer Égée jusqu’en juillet avec une demande officielle à la police et aux garde-côtes européens. Selon un haut fonctionnaire du ministère de la Protection du citoyen (allias Ministère de l’Ordre Publique), la demande respective a été déposée mardi dernier et mercredi, un dirigeant de l’organisation européenne a confirmé, s’adressant à « Kathimerini », que « nous sommes en pourparlers avec les autorités grecques pour prolonger l’opération d’un mois supplémentaire ».

    Officiellement, Varsovie (siège de Frontex) n’a pas répondu à la demande grecque, mais des sources compétentes ont révélé que la direction de l’organisation avait oralement accepté la demande de maintien des gardes-frontières européens aux frontières terrestres et maritimes de la Grèce. - Turquie jusqu’au 6 juillet.

    La demande initiale à l’organisation pour le développement de l’équipe d’intervention rapide (RABIT) de Frontex, a été déposée le 1er mars, suite à une décision en urgence du Conseil gouvernemental d’Affaires étrangères et de Défense, deux jours après le début de la récente crise avec la Turquie. Vingt-quatre heures plus tard, le directeur de Frontex, Fabrice Leggeri, avait officiellement accepté la demande grecque, soulignant que "compte tenu de la situation qui se développe rapidement à la frontière extérieure de la Grèce avec la Turquie, ma décision est d’accepter la demande d’intervention des unités RABIT déposée par la Grèce.

    Au cours de la période qui a suivi, 100 gardes-frontières européens ont été déployés à Kastanies, à Evros. Selon l’accord initial, l’opération rapide aurait dû durer deux mois et devrait s’achever le 6 mai. Cependant, comme un responsable de Frontex l’a déclaré à « K » hier, « avec les autorités grecques, nous avons évalué la situation à la frontière et décidé de prolonger l’opération, initialement pour un mois, jusqu’au 6 juin ».

    La nouvelle demande à l’organisme de prolonger l’opération jusqu’en juillet a été faite suite à des évaluations et des analyses faites par des policiers et des gardes-côtes, qui ont conclu que la levée progressive de la quarantaine en Turquie, la baisse des niveaux d’eau à Evros et l’amélioration les conditions météorologiques dans la mer Égée entraîneront une nouvelle augmentation de la pression migratoire. En fait, la Garde côtière exigerait non seulement le maintien des forces existantes dans la mer Égée orientale, mais également leur augmentation avec 6 patrouilleurs supplémentaires.

    https://www.efsyn.gr/ellada/koinonia/243250_oi-domes-sta-nisia-den-pane-poythena

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #Îlesgrecques #Hotspot #Frontex

  • Grèce : 11 000 rejets de demandes d’asile en deux mois, ces migrants « doivent repartir » prévient Athènes

    Par La rédaction Publié le : 14/05/2020

    Alors que les autorités grecques serrent la vis envers les migrants dans le pays, le ministre de la Migration a annoncé mercredi que 11 000 demandes d’asile avaient été rejetées ces deux derniers mois, ouvrant ainsi la voie à de probables expulsions vers la Turquie. Les services d’immigration, en charge de ces demandes, sont eux toujours fermés au public.

    Le ministre grec de la Migration, Noris Mitarakis, a indiqué mercredi 13 mai, lors d’une interview à la radio grecque Skai Radio, que 11 000 demandes d’asile avaient été rejetées par les autorités ces deux derniers mois. Les migrants concernés « doivent repartir », a prévenu le ministre, sous-entendant des renvois massifs vers la Turquie, dernier pays par lequel sont passées ces personnes. Ces expulsions seront vraisemblablement organisées une fois que les mesures de restrictions dues au coronavirus auront été levées, a-t-il encore ajouté sans plus de précisions.

    Cette annonce survient alors que les services d’immigration, en charge des demandes d’asile en Grèce, qui sont fermés au public depuis le 13 mars, n’ont pour leur part pas encore publié leurs statistiques relatives aux mois de mars et avril.

    >> À (re)lire : Grèce : des centaines de migrants bloqués dans des camps sans pouvoir demander l’asile

    Au cours de ce dernier mois, selon Noris Mitarakis, la Grèce a enregistré quelque 16 000 demandes d’asile, soit quatre fois plus que les chiffres enregistrés en moyenne par mois dans le pays.

    Restrictions

    L’annonce d’Athènes sur le nombre de déboutés fait suite à des restrictions en termes de droits des migrants dans le pays. Une loi adoptée le 8 mai permet en effet d’accélérer les procédures d’asile, la détention automatique des demandeurs d’asile dont les appels ont été rejetés et ceux soumis à des procédures de retour.

    En mars, la Grèce avait fait face à de nombreuses arrivées de migrants venus de Turquie, conséquence de l’ouverture des frontières côté turc décrété par le président Recep Tayyip Erdogan le 28 février. Les autorités avaient alors gelé les procédures d’asile pour une durée d’un mois à compter du 1er mars.

    >> À (re)lire : La Grèce veut accélérer les expulsions

    Dans la foulée, le déclenchement de la pandémie de coronavirus et du confinement a encore ralenti le processus de demandes d’asile. Les services d’immigration en charge de ces dossiers ont annoncé qu’ils ne rouvriraient pas avant le 18 mai.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/24752/grece-11-000-rejets-de-demandes-d-asile-en-deux-mois-ces-migrants-doiv

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Asile

  • Deux cas de corona-virus parmi les réfugiés en "quarantaine" à Lesbos

    Deux des neuf réfugiés et migrants contrôlés par un total de 70 vivants dans la structure de Thermi à Lesbos sont de patients asymptomatiques

    Posté 12/5/2020

    Deux cas de patients asymptomatiques atteints de maladie covid 19 ont été détectés par l’équipe de l’Organisme National Grec de Santé Publique (EODY) parmi neuf réfugiés et migrants dans une structure "quarantaine" pour nouveaux arrivants à Thermae et qui ont été contrôlés au hasard par une équipe de l’EODY. Il s’agit d’une structure qui a été créée et exploitée par le ministère de l’Immigration et de l’Asile dans un espace loué par le ministère.

    Les 70 réfugiés et immigrants qui sont arrivés à terre mercredi dernier au port de Skalochori et dimanche à Lapsarna, Antissa, y sont garder en isolation de peur de contamination par des éventuels porteurs du virus.

    Des échantillons devraient être prélevés de tous les résidents de la structure demain. Alors que tous ceux qui sont entrés en contact avec eux, la Garde côtière, la police et les individus ou autres employés du service de soins seront également contrôlés.

    Les deux patients testés positifs, dans la mesure où ils sont asymptomatiques, sont maintenus dans une quarantaine distincte dans la structure des Grands Thermes.

    19 h 30

    Des sources du ministère de l’Immigration et de l’Asile ont confirmé les informations ci-dessus, déclarant :

    « Deux immigrants qui sont entrés illégalement à Lesbos le 6 mai sont testés positifs. Les cas ont été identifiés dans le cadre d’un contrôle d’échantillons randomisé.

    Il convient de noter que les deux restent en quarantaine, dans la structure située à Lesvos Ouest et qui a été louée par le ministère de l’Immigration en consultation avec la municipalité de Lesvos Ouest, près de la plage d’Eftalou. »

    Le ministère de l’Immigration précise qu’il n’y a aucun lien entre cette structure et la Moria.

    https://www.stonisi.gr/post/8951/dyo-kroysmata-koronoioy-sthn-karantina-updated

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Lesbos #Thermes #Isolement #Contamination

  • Refugee families reunited in UK after rescue flight from Greece
    Vulnerable people from Greek refugee camps reunited with close family at Heathrow

    Some 47 highly vulnerable migrants have arrived in the UK on an “unprecedented” family reunion flight from Greece.

    British refugees travelled to Heathrow to greet nephews, brothers, husbands and wives after Monday’s flight brought people from Syria, Somalia and Afghanistan to join close family in the UK. The reunion was the result of two months of intense lobbying by the campaign group Safe Passage and the British peer Alf Dubs.

    Many of the individuals, some with severe health problems, had been living for several months in the dire conditions of Greek refugee camps.

    ’Finally, at last’: vulnerable migrants to leave Greece for UK
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    Vulnerable asylum seekers in Europe can apply to be transferred to another EU country where they have close family, but as Covid-19 spread family reunions ground to a halt. Along with children stranded on their own, married couples and vulnerable adults were brought together with relatives who have offered to support them.

    Among them was an 18-year-old from Somalia who joined his uncle in the UK after a process of many months, during which he lived in the Moria camp in Lesbos. Some had spent years in Greece while their claims for family reunion were processed. A stateless boy originally from Kuwait was able to join his brother only after his lawyer overturned several Home Office refusals of their claim.

    Ahmed, 22*, left his north of England home in the early hours of Monday to reach Heathrow. He was given refugee status in the UK after escaping the Syrian war and has been working nights to support his little brother Wahid who was trapped on Samos. After a lengthy bureaucratic process, Wahid had been about to board a flight in March when it was cancelled.

    ‘All I think of is my brother’: UK refugee family reunions disrupted by Covid-19
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    “He was so disappointed,” Ahmed told the Guardian, “I phoned everybody I could think of to try to get him on a flight, I offered to pay myself. Nobody could help me then just suddenly a few days ago I was told he was coming. I have everything ready for him, we will just sit and talk.”

    Peers from both sides of the Lords worked to persuade the Home Office to allow the flight to go ahead, including Lord Dubs who has campaigned for several years for more lone children to be accepted into the UK.

    He told the Guardian: “In these bleak times this is a rare but wonderful good news story to emerge from the coronavirus crisis. The conditions in the camps in Greece are truly awful. They’re no place for children or vulnerable people, especially now.

    “I hope it is only a start, because there are other children who want to join their family in Britain and there are also children who are in the Greek camps who may not have family here but also need to be helped to find safety.”

    The UK Home Office was criticised last month for refusing to take unaccompanied minors from the overcrowded camps. In April, Germany took 49 children and Luxembourg took 12.

    Beth Gardiner-Smith, the CEO of Safe Passage, said: “The UK and Greek governments have shown real leadership in reuniting these families despite the travel difficulties and we now urge the UK and other countries across Europe to continue these efforts to ensure no one is left behind.”

    A UK Home Office spokesperson said “The UK has a long and proud tradition of providing help and support to the vulnerable, and now more than ever it is important we honour that.”

    Eirini Agapidaki, Greek special secretary for the protection of unaccompanied minors, told the Guardian that Greece’s prime minister and the minister for migration had worked with the Home Office as well as Lord Dubs to ensure the reunions went ahead. “Among these people are children that will finally be with their siblings, men and women to finally be reunited with their spouses,” she said.

    “It’s the collaborative teamwork that allows us to be effective in times of corona restrictions, a legacy that we need to sustain not just at national but also at the EU level.”

    https://www.theguardian.com/global-development/2020/may/11/refugee-families-reunited-in-uk-after-rescue-flight-from-greece

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Transfert #Royaume-Uni

  • Two children transferred out of Malakasa, protection still denied to many

    Following two requests for interim measures before the European Court of Human Rights (ECtHR), two unaccompanied children from Syria aged 12 and 13 are finally transferred to a shelter for minors after over two months of confinement in unsafe conditions.

    In March 2020, the two Syrian boys arrived in Greece unaccompanied. They were arrested and automatically placed in detention despite being recognised as minors. They were issued with detention and deportation orders and were detained among adults in degrading conditions pursuant to an emergency decree adopted on 2 March 2020 by the Greek government, which suspended access to asylum for one month and foresaw immediate deportation for those entering the Greek territory, without registration to their countries of origin or to Turkey. As a result of the decree, people arriving in Greece in March, including the two minors, were arbitrarily denied the right to make an asylum application and to benefit from the rights and entitlements conferred on asylum seekers by domestic and European Union law.

    On 27 March 2020 RSA appealed before ECtHR, requesting the Court to indicate interim measures under Rule 39 of the Rules of Court for the protection of the two unaccompanied children and their transfer to suitable reception facilities.

    Meanwhile, the two boys received on 7 April 2020 police referral notes informing them that they had been released from detention, although until the end of April no one was permitted to exit the facility.

    Following correspondence between the Court and the government, on 15 April 2020 the ECtHR decided not to grant interim measures, on the ground that the government had already made commitments to ensure that the applicants would receive treatment in accordance with Article 3 of the European Convention on Human Rights (ECHR). Yet, the applicants had submitted information indicating that no change in their situation had taken place.

    RSA lodged a fresh request for interim measures on 23 April 2020, following which the Court adjourned its decision and requested again the government to indicate “what concrete measures have been taken for the applicants’ transfer, as well as for the appointment of a guardian”.

    The children were ultimately transferred to an accommodation place on 7 and 8 May respectively, that is over two months after their arrival in Greece.

    While welcoming the applicants’ recent transfer to a shelter for minors, RSA regrettably notes that demanding litigation procedures and recourse before the Strasbourg Court for interim relief have become necessary to secure the consideration and protection of even the most basic rights of children. Recourse to the ECtHR is not accessible in every case of children at risk and cannot substitute a reliable and well-functioning child protection system, which remains a pressing need for Greece.

    In April 2020, in a different case concerning a homeless unaccompanied boy living in destitution in a Greek city, the ECtHR again refused to grant interim measures requested under Rule 39 including the placement of the child in a shelter for minors. Until today the child still sleeps rough in the streets and the government has taken no measures for the child’s protection.

    The predicament of the two boys leaving Malakasa this week illustrates the chronic gaps in the protection of unaccompanied children and the absence of an effective guardianship system in Greece. It is also testament to an increasing disregard on the part of the authorities of obligations enshrined in national, European and international law, and a failure to follow through on guarantees provided to the ECtHR.

    RSA and PRO ASYL continue to defend the rights of the most vulnerable and will assist the children in their family reunification procedure with relatives in Germany.

    https://rsaegean.org/en/two-children-transferred-out-of-malakasa-protection-still-denied-to-many

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #Malakasa #Mineursnonaccompagnés #Enfants #Transfert

  • La Grèce prolonge jusqu’au 7 juin le confinement des camps de migrants

    Le ministère grec des Migrations a annoncé vendredi le prolongement jusqu’au 7 juin des mesures de confinement dans les camps de demandeurs d’asile, mises en place depuis plus de deux mois pour enrayer la pandémie du nouveau coronavirus.

    « A la suite d’une décision des ministres de la Protection du citoyen, de la Santé et des Migrations, les mesures contre la propagation du virus Covid-19 sont prolongées pour les résidents des centres d’accueil et d’identification à travers le pays », selon un bref communiqué.

    https://www.lnc.nc/breve/la-grece-prolonge-jusqu-au-7-juin-le-confinement-des-camps-de-migrants

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #Déconfinement #Prolongation

  • Info Park
    Weekly
    13 – 19 May 2020

    Serbia
    ➢ On 14 May, Health Minister Zlatibor Loncar annulled the previous order that extended the lockdown for Reception and Asylum Centers in Serbia. (Official Gazette, no. 74/2020) As a result, all refugees and other migrants regained the right to freedom of movement in the country. Asylum office of the Serbian Interior Ministry will resume its operations on 1 June.
    ➢ In a stark contrast to above decision to relax the lockdown measures in all the camps, on 16 May Serbian President Aleksandar Vucic ordered Serbian Army deployment in municipality Sid with 3 centers: Adasevci, Principovac and Sid city. Apparently, the decision is made following requests from the local municipality to prevent any incidents that occurred before corona epidemics, including petty crime, burglaries and illegal entry into abandoned buildings including farms or weekend houses in the area. The units belonging to the elite 72 Brigade for Special Operations of Serbian army are deployed on the same day, guarding 3 centers and patrolling in the town.
    According to the SCRM, the migrants are allowed to leave all of these camps, however their stay outside after the 10PM curfew is not tolerated, and they are forced
    to return to the camp. Various representatives of civil society criticized this decision heavily, claiming it is connected with the campaign for general elections in Serbia set for 21 June - especially given that no incidents are reported since lifting lockdown of Sid area camps.
    Last week was marked by the swift return to “normality” regarding migrations in Serbia. Nearly 1,500 migrants managed to leave the camps since the end the state of
    emergency, despite strong SCRM efforts to slow down the outflow with the partial restriction of freedom of movement with a system of quotas (for instance, in Krnjaca AC only 5 migrants per barrack were allowed to exit the premises). According to Serbian Commissar for refugees and migrations Vladimir Cucic, Serbian ACs and
    RCs currently host 7,700 beneficiaries, with an estimation of at least 150 people on the move outside. At the peak of the state of emergency, the camps had over 9.100 accommodated people.
    ➢ Inflow of refugees and other migrants in the parks of Belgrade Savamala district is notable, with numbers rising from 120 on Wednesday to 270 on Sunday. Consequently, significant number of smugglers are also present in the area, seeking clients and brokering deals about irregular travel to the EU. As a result, there is a significant increase in attempts to cross the borders of Hungary and Romania. Push backs from Hungarian border peaked at 188 over the weekend. At the same time an apparent movement of Kurdish families is noticed towards or over the border with Romania. Read more on how the new border regime could influence people on the
    move in this Weekly’s appendix “Protection of borders in times of crisis”.
    ➢ Around 50 right-wingers, mostly members of the extremist neo-nazi Levijatan movement, gathered outside the Obrenovac RTC on 13 May to protest in support to a
    member of the organization who had forcibly driven into the camp the week before and was ordered 30-day detention.

    Croatia
    ➢ Following the reports condemning the photos of physically marked refuges in Croatia last week, the Guardian published an article about this humiliating practice. However, the Croatian Ministry of Interior denied the accusations published in the UK paper dubbing that these accusations absurd and dangerous since they are
    coming during the holy month of Ramadan.

    Greece
    ➢ The program of relocation of unaccompanied children from Greek islands to other EU countries is scheduled to continue. Portugal is set to welcome 500 boys and girls
    and dozens are ready for the relocation to Belgium. However, authorities have extended the lockdown of Greek refugee camps due to the corona virus pandemic.
    ➢ According to Alarm Phone, push-backs on the Aegean sea reportedly continued. Since early March 2020, Alarm Phone has received 28 emergency calls from the
    Aegean and in most of these cases the distress resulted from attacks on boats carried out in Greek waters by various vigilante groups.

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Serbie #Déconfinement #Couvre-feu #Grèce #Refoulement #Relocalisation #Enfants #Croatie #Violencespolicières #

  • Grèce : deux migrants testés positifs au coronavirus sur l’île de Lesbos

    Deux migrants arrivés début mai sur l’île grecque de Lesbos ont été testés positifs au Covid-19. Les autorités assurent que ces personnes n’ont eu aucun contact avec les quelque 18 000 migrants qui vivent dans le camp de Moria car ils avaient été placés en quarantaine dès leur arrivée.

    Le ministère grec des Migrations a annoncé, mardi 12 mai, que deux migrants arrivés récemment à Lesbos ont été testés positifs au coronavirus.

    Ces migrants font partie des 70 personnes qui ont débarqué sur l’île grecque les 6 et 10 mai. Ils avaient été placés en quarantaine dans un centre indépendant afin d’éviter tout contact avec d’autres demandeurs d’asile présents à Lesbos, notamment dans le camp de Moria où vivent 18 000 migrants.

    « Il n’y a absolument aucun lien entre cette structure et celle de Moria », a assuré une source au ministère des Migrations.

    Mortaza
    MortazaBehboudi
    Deux migrants arrivés à Lesbos mercredi dernier, ont été testés positifs du #COVID19. Ils sont 51 migrants en total, arrivés le 6 mai dernier. Les 19 migrants arrivées dimanche dernier ont également été emmenées dans la même zone de quarantaine.

    Les deux demandeurs d’asile contaminés n’ont pas développé de symptômes, ont déclaré des responsables du centre. Des tests sont en cours sur les 68 autres migrants hébergés dans ce camp, mais également sur les personnes qui sont entrées en contact avec eux.

    Ce sont les premiers cas de Covid-19 répertoriés dans un camp de migrants des îles grecques. Deux autres centres, celui de Malakasa et Ritsona, situés en Grèce continentale, ont en revanche été mis en quarantaine début avril après que des cas de coronavirus y ont été détectés. La ville de Kranidi, située à une centaine de kilomètres d’Athènes, a également été placée à l’isolement mi-avril après que 148 des 470 migrants hébergés dans un hôtel proche ont été testés positifs au nouveau coronavirus.

    Les ONG redoutent l’arrivée du Covid-19 dans les camps surpeuplés des îles grecques. Dans un communiqué publié le 22 mars, l’organisation Human Rights Watch (HRW) disait craindre « une crise de santé publique » dans ces camps. « Alors que le gouvernement grec oeuvre pour arrêter la propagation du virus, les images des conditions sordides dans les camps d’accueil et d’enregistrement à Lesbos, Chios, Samos, Kos et Leros montrent que les critères minimum de protection contre le Covid-19 ne sont pas respectés », avait alors déploré Belkis Wille, chercheuse auprès de la division Crises et conflits de HRW.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/24725/grece-deux-migrants-testes-positifs-au-coronavirus-sur-l-ile-de-lesbos

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Lesbos #Contamination

  • RACISME – Croatie : la police accusée de violences contre les migrants

    Selon plusieurs sources, des migrants ont été marqués à l’aide de bombes de peinture par les forces de l’ordre croates, entre le 6 et le 8 mai, alors qu’ils tentaient de pénétrer illégalement dans le pays, avant d’être refoulés en Bosnie. Ce geste est perçu par les migrants comme une humiliation.

    À la frontière entre la Bosnie et la Croatie, ces dernières semaines, des migrants ayant tenté la traversée vers la Croatie ont été contraints de revenir sur leurs pas, le crâne peint d’une croix orange. Ces marques ont, selon eux, été tracées à l’aide de bombes de peinture par les forces de l’ordre croates, dans ce qu’ils estiment être une tactique d’humiliation et une manière d’empêcher leur entrée illégale dans le pays. La police croate, qui a affirmé son besoin de protéger ses frontières, ne s’est pas exprimée sur ces allégations.

    Des photos obtenues par InfoMigrants et par le journal britannique The Guardian montrent ainsi les chevelures de migrants barrées de plusieurs traits de peinture épais. “On a été confrontés à trois groupes de migrants qui présentaient des croix peintes sur le crâne et des blessures”, explique à InfoMigrants Peter Van Der Auweraert, responsable de l’Organisation internationale des migrations (OIM) en Bosnie. Au total, 18 hommes seuls se sont présentés dans différents centres pour migrants affublés de ces marques de peinture après avoir tenté, en vain, de pénétrer en Croatie, selon le représentant de cette organisation.

    Selon les migrants, ces croix sont une tactique d’humiliation de la part des forces de l’ordre croates. Crédit : DRSelon les migrants, ces croix sont une tactique d’humiliation de la part des forces de l’ordre croates. Crédit : DR
    “Il y a d’abord eu un groupe de neuf personnes, la tête peinte, qui sont venues au camp de Miral, dans la ville de Vledika Kladusa (nord de la Bosnie, NDLR) le 7 mai. Un second groupe de sept personnes présentant des caractéristiques similaires est ensuite arrivé le même jour au camp Lipa à Bihac (nord-ouest de la Bosnie, NDLR). Puis, le 8 mai, deux personnes supplémentaires sont également arrivées dans le même état à Bihac”, poursuit Peter Van Der Auweraert, qui précise que les personnes blessées ont depuis été soignées.

    Selon des sources citées par le journal The Guardian, un autre groupe de migrants – avec lequel était en contact l’ONG No Name Kitchen, active en Bosnie – avait déjà été repéré le 6 mai après avoir été refoulé à la frontière, dépouillé de leur téléphone ainsi que de leur argent, et aspergé de peinture orange.

    “Les migrants pensent qu’il s’agit de croix chrétiennes”
    La signification probable de ces actes apparaît sujette à interprétation. “Les migrants à qui cela est arrivé et que nous avons rencontrés pensent qu’il s’agit de croix chrétiennes. Ces migrants sont majoritairement musulmans et, selon eux, ces croix ont été peintes sur leur crâne pour les humilier”, explique Peter Van Der Auweraert, en ajoutant qu’il incombe désormais aux autorités croates de “mener des investigations pour vérifier ces allégations et saisir la justice si besoin”.

    Jack Sapoch, membre de l’ONG No Name Kitchen, cité dans les colonnes du Guardian, évoque quant à lui la possibilité que ces marquages servent à “repérer ceux qui ont tenté de traverser la frontière”. Une manière discutable, donc, de gérer le flux de personnes alors qu’environ 6 000 migrants sont actuellement bloqués en Bosnie dans l’espoir de réussir à passer en Croatie, et ainsi dans l’Union européenne.

    Longue série d’accusations contre la police croate
    Ces nouvelles allégations s’ajoutent en tout cas à une longue série d’accusations pesant déjà contre les forces de l’ordre croates alors que les migrants dénoncent régulièrement des violences systématiques à leur encontre. Depuis 2016, plusieurs ONG alertent sur des cas d’abus de la part des policiers, certains ayant engendré des fractures, aux frontières de la Croatie. La police croate renvoie par ailleurs ces candidats à l’exil sans même leur permettre de demander l’asile en Europe.

    “Nous recevons depuis assez longtemps des informations concernant des renvois illégaux, des problèmes de prises en compte de demandes d’asile, une utilisation excessive de la force, etc (…) nous sommes très inquiets”, affirme pour sa part Zoran Stevanovic, représentant du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) pour l’Europe centrale. Il ajoute avoir eu vent de ces cas de migrants marqués à la bombe de peinture. “Une gestion effective des frontières n’est pas incompatible avec le respect des droits des demandeurs d’asile. Nous avons demandé au gouvernement croate d’enquêter sur toutes ces accusations de violences et d’abus.”

    https://diasporaenligne.net/racisme-croatie-la-police-accusee-de-violences-contre-les-migrants

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Croatie #Frontière #Violencespolicières

  • Info Park
    Weekly 6 – 12 May 2020

    Serbia
    ➢ Following the global trend of relaxing COVID-19 prevention measures, Serbian Parliament annulled the 53-days long state of emergency on May 6. The “New normal” came into force for citizens on May 7 following the publishing in the Official Gazette, however it does not applied for the refugee and migrant population in Serbia. They remained locked in 20 camps as, on the same day, Minister of Health Zlatibor Lončar passed the “Order on restriction of movement at access to open spaces, reception centers for migrants and asylum centers”. The order states that “the beneficiaries of reception and asylum centers for migrants shall be prohibited to leave
    the centers. Exceptionally and in justified cases (visit to doctor, etc.), the migrants shall be allowed to leave the ACs and RCs with special and time-limited approval of the Commissariat for Refugees and Migration”. Because of the measures, Serbian army corps (that kept the camps sealed during the state of emergency) withdrew, but
    the police forces including gendarmerie came in instead, keeping the centers locked.
    ➢ The above decision was universally and widely criticized by numerous NGOs & INGOs, both publicly and unofficially, accusing Serbian authorities of expanding the scope of migrants’ discrimination already severely present during the emergency
    state. Initiative A11 and Belgrade Center for Human Rights both submitted appeals to the Constitutional Court calling for the annulation of the decree and momentary unlock of the refugee and migrant population.
    ➢ For many observers, the extension of migrants’ centers lockdown came as the State’s attempt to prevent thousands who are expected to leave the centers in a bid to reach Belgrade or North-West borders as soon as possible, but also to prevent incidents with radicalized anti-migrant groups now openly and freely calling for violence.
    However, the situation in many camps was described as “peaceful but tense”. As of May 9, SCRM staff in some of the government-run shelters started letting those accommodated in them leave the premises with a special permission, however some first runaways are also noted, both individual and in smaller groups. Apart from
    that, Serbia’s RCs and ACs did not see much change following the relaxation of measures. Most of them remain overcrowded accommodating around 9,000 asylum seekers and other migrants, including 1,179 children (617 unaccompanied boys)
    under inadequate guardianship. During last week, Subotica RC was restored under the SCRM management and currently serves 209 single men, including those who are pushed back from the borders. The number of pushbacks from Hungary jumped to 48 for one-week time, ranging from 3 to 12 per day compared to previous weeks
    when there were no recorded attempts to cross the Hungarian border
    ➢ The culmination of migrant-scapegoating in Serbia occurred last week with an incident in Obrenovac RC when a local man broke into the camp with his car. During the outburst of ethnic hate and islamophobia, the perpetrator filmed himself live on You Tube in a manner of New Zealand mosque mass killer Brenton Tarrant. He was
    detained for 48 hours and released with a mild charge. An employee of the city Info Park Weekly 06-12 May 2020 3
    council, he is close to the ruling party, currently a member of an extremist movement “Levijatan”. He stated he was inspired by fake news coming from Facebook group called “Stop the settling of migrants” mostly posting fake or outdated news.
    Moreover, over the weekend, another extremist groups lead by “People’s patrols”
    protested in Belgrade downtown against migrant “invasion”, vaccination, and 5G
    network under the slogan “We won’t give away Serbia” (Ne damo Srbiju). Last but not least, other right wing groups lead by “Levijatan” are scheduled to hold an antimigrant rally at the gates of Obrenovac RC on Wednesday May 13. Numerous, nonrestricted extremists’ events in Serbia can only be understood as an acceleration of
    right-wing campaign for general elections set for June 21

    Croatia
    ➢ Despite the coronavirus pandemic, Croatian border police continued with illegal expulsion of asylum seekers from the Croatian territory. This well-coordinated practice reached new, unprecedented proportions last week. Namely, according to the latest testimonies and photos, the police have been humiliating people by physically marking them with an orange cross sprayed all over their heads.

    Greece
    ➢ Border Violence Monitoring Network, BVMN, has released firsthand testimony and photographic evidence indicating the existence of violent collective expulsions of migrants including robbery, beatings with the use of batons and tasers, and stripping of clothes. Within six weeks the network has collected reports of 194 people removed
    and pushed back into Turkey from the camp in Diavata and the Drama Paranesti preremoval detention center.
    ➢ The Greek government continued denying the claims coming from the German paper Der Spiegel according to which a Pakistani national had been shot dead, possibly by Greek soldiers, while attempting to cross from Turkey into Greece two months ago.

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Serbie #Croatie #Grèce #Déconfinement #Xénophobie #Refoulement #Violence #Expulsions

  • La #Serbie envoie l’#armée à #Šid

    L’armée serbe est intervenue samedi soir à Šid, près de la frontière croate, pour contrôler à titre préventif trois centres d’accueil, #Adaševci, #Principovac et #Šid-Stanica, où se trouvent un peu moins 2000 réfugiés. Au cours de la nuit, 18 personnes ont été arrêtées et renvoyées vers les centres, a déclaré à la RTS le maire de Šid, Zoran Semenović. Le Président Aleksandar Vučić a ordonné le recours à une partie des forces armées afin d’aider le ministère de l’Intérieur à sécuriser les centres d’asile et d’accueil.

    https://www.courrierdesbalkans.fr/Les-dernieres-infos-Refugies-Balkans-Bosnie-Herzegovine-un-nouvea
    #Sid #militarisation_des_frontières #route_des_balkans #Balkans #réfugiés #frontières #migrations #Croatie #sécurisation (sic) #sécurité #centres_d'accueil #Adasevci #Sid-Stanica #camps #camps_de_réfugiés

  • Special Report: #COVID-19 and Border Violence along the Balkan Route

    The #Border_Violence_Monitoring_Network are publishing a feature report on the intersection of the current health crisis and border management. This new report shares first hand testimony of people-on-the-move who are experiencing the COVID-19 lockdown in transit. Its scope looks at the way restrictive measures disproportionately affect vulnerable persons in camps and at borders. Further, analysis of various countries from the region shows how COVID-19 measures have also been utilised to shape and erode the fundamental rights of these communities. Approaching the topic of COVID-19 as a period used to stage rights suspensions, some of the developments explored in this report include:

    –The deployment of military forces at borders and camps is a core feature of the securitised response to COVID-19. This was seen with proposals made by the Slovenian government to increase the army’s remit in the border area and the garrisoning of camps in Serbia.

    –The development of pushback practice in countries such as Croatia has shown a disturbing turn. Augmentation of border violence as a result of the pandemic appeared with the crude paint tagging of transit groups near Velika Kladusa. Meanwhile two officers actively involved in pushbacks in the Topusko area were tested positive for COVID-19, putting people-on-the-move at direct risk of contracting the virus at the hand of perpetrating officers..

    –Collective expulsions from camps has rapidly become a new concern for people in centres in Greece and Serbia. The lockdown measures were used on multiple occasions as an excuse to perform large scale pushbacks from inner city camps and centres hosting asylum seekers.

    –Inadequate accommodation facilities are an ongoing concern for transit groups denied the basic means to exercise relevant health protocols. Across the Balkan Route and Greece, the sealing of centres marked disproportionate deprivations of liberty and wilful neglect of hygienic standards by states and the European Union.

    https://www.borderviolence.eu/special-report-covid-19-and-border-violence-along-the-balkan-route
    #violence #frontières #Balkans #route_des_Balkans #migrations #asile #réfugiés #violent_borders #violence_aux_frontières #rapport #armée #militarisation_des_frontières #Serbie #Slovénie #push-back #push-backs #refoulement #refoulements #Velika_Kladusa #Topusko #Grèce #confinement #camps_de_réfugiés #hébergement

    ping @luciebacon

  • #Incendies dans les #camps_de_réfugiés (ou autres lieux d’hébergement de demandeurs d’asile et réfugiés) en #Grèce. Tentative de #métaliste, non exhaustive...

    Les incendies sont rassemblés ici en ordre chronologique, mais attention à faire la distinction entre ceux qui ont lieu :
    – par accident
    – comme geste de #protestation de la part des réfugiés entassés dans ces camps surpeuplés et insalubres
    – par main de l’#extrême_droite

    #réfugiés #asile #migrations #feu #incendie #anti-réfugiés #racisme #xénophobie #révolte #résistance

    –-> + un incendie qui a eu lieu en décembre 2020 en #Bosnie (#route_des_Balkans / #Balkans)

    ping @isskein

  • Greece to lift restrictions in May and June

    Greece’s Civil Protection Deputy Minister for Crisis Management, Nikos Hardalias in his televised briefing on Thursday announced the gradual lifting of restrictions from May.

    Hardalias clarified that although the restriction measures to contain the Covid-19 pandemic are extended from April 27 to May 4, “the next phase will be the gradual return to normalcy,” adding that relaxing the measures would then proceed in two phases in May and June, in two-week increments.

    He noted that every day remains difficult, referring indirectly to earlier events, when coronavirus cases were identified at private clinics in the south and western suburbs of Athens in the last 20 hours.

    Among other updates, the Minister noted that a section of the Roma community in Nea Smyrni, central Greece, and other areas in the region where coronavirus infections were located will continue to remain in lockdown until April 30.

    In Thessaly, all open-air markets that were shut down will be able to operate as of Saturday (April 25), as the quarantine period will be completed. In addition, Mesopotamia community in northern Greece will complete its quarantine on Friday.

    In Kranidi, the Argolid area, the second batch of tests taken (177) were all negative for coronavirus, but the area will keep its curfew. A coronavirus outbreak in a hotel hosting refugees in the area is on lockdown as of April 16.

    The pandemic has been subsiding in Greece, he said, “but the war is not yet won.”

    https://greekcitytimes.com/2020/04/24/greece-to-lift-restrictions-in-may-and-june

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Péloponnèse #Hotel #Quarantaine #Ville #Kranidi #Couvre-feu #Quarantaine #Confinement

  • The other sad news arriving from Serbia concerns the boat which capsized on the Danube, on the Serbian-Romanian border. The boat was carrying 16 migrants from various countries and was piloted by 2 people-smugglers. Two persons drowned after the capsizing, eight were declared missing, and eight were saved.

    Reçu via la mailing-list Inicijativa Dobrodosli, mail du 29.04.2020

    PREVRNUO SE ČAMAC NA DUNAVU Na rumunskoj granici poginuo Srbin, za osmoro se traga

    Jedna osoba je poginula, a osam osoba se vode kao nestale nakon što se na Dunavu, na granici sa Srbijom i Rumunijom prevrnuo čamac.

    Prema izjavi rumunske policije, čamac se prevrnuo u noći između četvrtka i petka, nakon što su migranti napustili Srbiju, i to kada su putnici ustali, jer je voda počela da prodire u plovilo, prenosi “lavanguardia”.

    Šesnaest migranata iz raznih zemalja i dvojica osumnjičena za trafiking, srpske nacionalnosti, bili su na tom čamcu, kako prenose rumunski mediji.

    Spaseni su četvorica Sirijaca, dvojica Iračana, Jermen, Palestinac i Srbin, pre nego što je otkriveno da je jedan od putnika, takođe iz Sriije, mrtav.

    https://www.blic.rs/vesti/hronika/prevrnuo-se-camac-na-dunavu-na-rumunskoj-granici-poginuo-srbin-za-osmoro-se-traga/k5p50m0

    #décès #morts #mourir_aux_frontières #Balkans #asile #migrations #réfugiés #morts_aux_frontières #Danube #Serbie #Roumanie #fleuve #rivière

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    Autres articles de presse sur l’événement:
    https://www.blic.rs/vesti/hronika/sprecena-tragedija-vatrogasci-spasli-pecarose-kod-trstenika-prevrnuo-se-camac/hz555b9
    https://www.blic.rs/vesti/hronika/tragedija-na-dunavu-iz-reke-izvucena-tela-dve-zene-jos-se-traga-za-cetiri-utopljenika/nns59sn
    https://www.blic.rs/vesti/hronika/prevrnuo-se-camac-na-dunavu-utopilo-se-sest-osoba-od-kojih-dvoje-dece/035t7zx

    ping @isskein

    • Un muerto y 8 desaparecidos tras naufragar barca con refugiados en el Danubio

      Una persona ha muerto y otras ocho están desaparecidas tras naufragar una barca con refugiados en el tramo del río Danubio que bordea las fronteras de Rumanía y Serbia.

      Según explicó la Policía de Frontera rumana en un comunicado, la embarcación había salido de Serbia y volcó en la noche del jueves al viernes, al ponerse en pie los pasajeros en el momento en que empezó a entrar agua.

      En la embarcación viajaban 16 migrantes provenientes de diversos países y dos presuntos traficantes de personas de nacionalidad serbia, informó el canal de noticias rumano Realitatea Plus.

      La policía rumana logró rescatar con vida a nueve náufragos (cuatro sirios, dos iraquíes, un yemení, un palestino y un serbio) antes de hallar sin vida el cuerpo del fallecido, un ciudadano sirio.

      Las autoridades rumanas siguen buscando a las otras ocho personas desaparecidas.

      https://www.lavanguardia.com/politica/20200417/48573869745/un-muerto-y-8-desaparecidos-tras-naufragar-barca-con-refugiados-en-el-

  • Danas prijem prvih migranata u novi kamp Lipa

    Iako je Gradsko vijeće #Bihać prihvatilo Lipu kao novu lokaciju za smještaj migranata još u studenom prošle godine, vlasti u Bosni i Hercegovini su svoju suglasnost dale tek nakon proglašenja pandemije koronavirusa u BiH, kako bi se sa ulica krajiških gradova izmjestilo nekoliko tisuća migranata.

    Iako je prvo izmještanje migranata najavljeno još u ožujku, ipak do toga nije došlo. Prema zvaničnim najavama, danas se očekuje prijem prvih migranata u novi kamp Lipa, tako da se intenzivno radi na osposobljavanju kampa. Na ovoj lokaciji je postavljeno 50 šatora u koje bi trebalo biti smješteno 1000 migranata.

    ŠUHRET FAZLIĆ, gradonačelnik Bihaća

    “Odvija se projekat koji je sigurno na prostoru Balkana možda najveći građevinski poduhvat. Ko nije bio gore ne može znati šta se dešava. Gore je milionska investicij. Prije 15 dana gore je bila samo livada, sada gore se stvaraju kapaciteti za smještaj skoro 1000 migranata”, rekao je Fazlić.

    S obzirom na to da vlasti ne žele da se ponovi slika sa Vučjaka, otvaranje kampa Lipa kasni. Riješeno je pitanje struje, vode i odvodnje, još se čeka zeleno svjetlo od zdravstvenog sektora.

    Iz kantonalnog Zavoda za javno zdravstvo ističu da svaki dan dobijaju izvještaje od DRC-a i IOM-a o zdravstvenom stanju migranata koji se nalaze u prihvatnim centrima. Na ulazu u Lipu će se raditi trijaža migranata, a bit će osposobljen i karantin.

    Epidemiolog ZARINA MULABDIĆ, direktorica Zavoda za javno zdravstvo

    “Zadovoljni smo sa onim zatečenim gore. Samo treba da se još to do kraja provede, nešto u vezi infrastrukture što se treba nadopuniti. To će biti jedno sjajno rješenje, ni nalik na Vučjak, na koji sam ja dala negativno mišljenje kao epidemiolog”, kazala je Mulabdić.

    Lipa je prvenstveno namijenjena za prihvat migranata koji se nalaze na ulicama Bihaća i nemaju osnovne uvjete za život dostojan čovjeka.

    MUSTAFA RUŽNIĆ, premijer USK

    “Kapacitet je za sada 1000 migranata. Vidjet ćemo kako će se razvijati situacija. Vidjeli ste, to je jedan mali grad po svim standardima”, istakao je Ružnić.

    Еpidemiolog ZARINA MULABDIĆ, direktorica Zavoda za javno zdravstvo

    Cilj nam je da ovo što nam je na ulici stavimo na Lipu tako da imamo nadzor, dodala je Mulabdić.

    Iz Ministarstva unutrašnjih poslova Unsko-sanskog kantona kažu da su spremni za izmještanje migranata, kako onih s ulica Bihaća, tako i onih koji privremeni krov nad glavom nalaze u napuštenim objektima.

    NERMIN KLjAJIĆ, ministar unutrašnjih poslova USK

    “Na taj način ćemo ispoštovati odluku Vijeća ministara o apsolutnoj zabrani kretanja. Smatram da se nekih 400 do 500 migranata u ovoj sedmici može premjestiti gore na tu lokaciju, objasnio je Kljajić.

    Građani Bihaća su u samoizolaciji dok migranti čekajući svoje premještanje slobodno šetaju gradskim ulicama. Bez osnovnih higijenskih i zdravstvenih uvjeta, otvorena su prijetnja za širene pandemije koronavirusa.

    https://bhrt.ba/1134278/danas-prijem-prvih-migranata-u-novi-kamp-lipa

    #Bosnie #asile #migrations #réfugiés #camps #route_des_Balkans #Balkans

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    Commentaire via la mailing-list Inicijativa Dobrodosli, mail du 29.04.2020:

    Most of the funds used to finance the construction were awarded by the EU, while the camp will be run by the #IOM and the #DRC. The camp is situated 22km from the city of Bihać, without a connecting road, which would mean it is, in essence, isolated peripheral accommodation. In addition, there is no wastewater infrastructure, which in time will certainly begin to create certain problems for people living there.

    For a long while, BH has not been a good place for refugees and other migrants – as confirmed by this week’s news about the protest in #Bira (https://www.facebook.com/groups/144469886266984/permalink/548667525847216) and the letter signed by 70 persons from #Miral (https://www.facebook.com/transbalkanskasolidarnost/photos/a.121803256103331/130375228579467/?type=3&theater). These are reactions of people on the move to the hardships they have to suffer every day, and which are becoming unbearable. Meanwhile, police violence on the borders is not ceasing, continuing with equal levels of brutality and injustice (reprezent.ba/video-zivot-na-divlje-u-divljim-kampovima-velike-kladuse).

    #Danish_Refugee_Council #OIM #violences_policières #violence #isolement #périphérie #hébergement

  • Le #camp de #Nea_Kavala en #Grèce

    Dans l’Union européenne, certains camps pour personnes étrangères sont dits « ouverts » : les habitants sont libres d’y rester ou non, en attendant une réponse à leur demande d’asile – dans les faits, ils n’ont pas vraiment le droit ni les moyens de s’installer ailleurs.

    Le 28 février 2016, la création de ce camp intervient dans un contexte de #fermetures_des_frontières dans les #Balkans, et du besoin de répartir les habitants du camp d’#Idomeni. 3520 personnes sont alors transférées vers des tentes disposées sur le tarmac de l’aéroport militaire « Asimakopoulou »[1], pour une capacité d’accueil estimée à 2500 personnes. Sur le bitume, les personnes sont exposées aux vents et aux températures parfois extrêmes. Elles attendront le mois de novembre pour que des containers soient mis en place.

    Quatre ans plus tard, le camp est toujours là. L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) considère Nea Kavala comme une « installation d’accueil de long terme » ; et y transfère notamment des réfugiés depuis le camp de Moria à Lesbos[2].

    Les habitants ont eu le temps de réaliser des « travaux d’agrandissement » sur certains containers (© Louis Fernier)

    La vie s’est organisée à la marge de la société grecque. Des personnes migrantes sont isolées, bloquées dans un lieu initialement prévu pour que des avions décollent et atterrissent. Sur le tarmac, les préfabriqués ont été installés « de façon à contenir les effets des rafales de vent » ; les personnes « accueillies » partagent des sanitaires extérieurs l’été comme l’hiver, et une unique source d’eau potable située à l’entrée du camp. Si elles le souhaitent, elles sont toutefois libres de marcher 5 KM le long d’une voie rapide pour atteindre la première pharmacie. Sur place, nos observations nous ont permis de réaliser la carte ci-après :

    Ce croquis illustre comment la vie prend forme dans un tel environnement. Les ressources et acteurs clés se situent presque exclusivement à l’entrée, dans le nord du camp.

    L’Etat grec a délégué la majeure partie des tâches de coordination au Danish Refugee Council. Les ministères de l’éducation et de la santé restent toutefois censés accomplir leurs missions respectives. Hélas, la majorité des enfants ne sont scolarisés que la moitié de la semaine, et le médecin du camp n’est présent que 15 heures par semaine. Deux associations non-gouvernementales, « Drop in the Ocean » et We Are Here », sont présentes au quotidien pour soutenir les personnes encampées. C’est au sein de We Are Here que nous effectuons une enquête de terrain depuis deux mois. Composée uniquement de bénévoles, cette association gère un espace social, organise des cours d’Anglais et de musique, et des activités pour les plus jeunes. Elle tient aussi un centre d’informations et un espace réservé aux femmes. Au quotidien, elle s’active dans un univers interculturel, comme le montre la diversité des nationalités présentes depuis 2016, et la nécessité de s’adapter en continue.

    Être bénévole à We Are Here, c’est aussi travailler dans un milieu en perpétuel mouvement : la population connait des fluctuations parfois très soudaines.

    Si la population n’a plus dépassé la capacité du camp depuis sa création, elle a connu certains pics – à la fin de l’été 2019 notamment. Les conditions de vie paraissaient alors peu dignes pour un « site d’accueil de long terme ». Une personne réfugiée témoignait le 02 septembre 2019 :

    “Nea Kavala Camp is one of hell’s chosen spots in Greece. And to think that this government sees it as a suitable place for vulnerable refugees shows to me how much it must hate us. Nobody should be expected to stay there.”

    Depuis le 12 mars 2020, les mesures de protection face au Covid-19 ont entraîné l’arrêt des activités de We Are Here ; cependant, nous sommes toujours en observation depuis le village voisin, en contact avec les habitants du camp. Et la crise sanitaire n’a pas freiné les travaux d’aménagement de Nea Kavala, en prévision de l’accueil de 1000 personnes transférées depuis l’île de Lesbos.

    A l’intérieur de ces tentes, les familles sont aujourd’hui réparties par petites salles. Un habitant nous rapporte que « l’on y entend les voisins, c’est très serré. Il y a une table, quatre chaises et quatre lits pour toute une famille ».

    Nea Kavala compte 372 arrivées depuis la fin du mois de février, dans le contexte actuel de pandémie mondiale. Le Danish Refugee Council estime que 700 nouvelles personnes arriveront encore d’ici l’été. Les locaux de We Are Here et de Drop in the Ocean ont été demandés pour organiser de potentielles mises en quarantaine. En attendant d’y retourner, nous espérons que le virus épargnera le camp ; et que l’ennui, l’isolement et les conditions d’accueil ainsi décrites n’entraineront pas de tensions. Nous retenons notre souffle.

    https://mi.hypotheses.org/2122
    #transferts #migrerrance #immobilité #Grèce_continentale #frontières #Thessalonique #Polykastro #Asimakopoulou #OIM #IOM #temporaire #isolement #marginalité #marges #aéroport #tarmac #préfabriqués #croquis #cartographie #visualisation #Danish_Refugee_Council #déscolarisation #accès_aux_soins #Drop_in_the_Ocean #We_are_here

  • Migranti lungo la Rotta, quarantena permanente versione testuale

    A partire da marzo, mano a mano che il coronavirus dilagava per l’Europa, alcuni stati disposti lungo la dorsale balcanica hanno messo in atto provvedimenti che hanno interessato non solamente la popolazione locale, ma anche e soprattutto la popolazione migrante che vive all’interno dei centri di transito e per richiedenti asilo, allestiti e istituiti lungo la cosiddetta Rotta balcanica a partire dal 2016.
    Dopo il 2015, anno della “crisi dei rifugiati”, che ha visto arrivare in Unione europea quasi un milione di persone (di cui oltre 850 mila transitate dalla Grecia), a partire da marzo 2016 la Rotta balcanica è stata dichiarata ufficialmente chiusa, in base al controverso accordo turco-europeo, che prevede fondamentalmente che la Turchia – in cambio di 6 miliardi di euro versati dall’Ue e di un’accelerazione nelle trattative legate all’ingresso in Europa – gestisca i quasi 4 milioni di richiedenti asilo che si trovano nel suo territorio.
    Di fatto, però, quell’accordo (in realtà una dichiarazione congiunta tra le parti coinvolte) non ha fermato il flusso di persone on the move, ma lo ha solamente rallentato e reso più pericoloso; si calcola, in effetti, che tra il 2016 e il 2019 siano comunque passate circa 160 mila persone lungo questo corridoio migratorio.

    Confini incandescenti
    I paesi maggiormente interessati dalla presenza dei migranti in transito sono Grecia, Serbia e – a partire dal 2018 – Bosnia Erzegovina, diventata nella zona nord-occidentale il collo di bottiglia prima di entrare in Croazia e da lì nei Paesi Shengen, la meta cui maggiormente aspirano le persone, che provengono principalmente da Afghanistan, Pakistan, Siria, Iran e Iraq.
    Poco prima che la pandemia prendesse piede a livello globale, a partire da fine febbraio, la Rotta balcanica era tornata sui principali giornali e siti di notizie, perchè il presidente turco Recep Tayyp Erdo?an aveva annunciato di aver aperto i confini del paese ai migranti intenzionati a raggiungere l’Europa. Quella che sino a poco tempo prima sembrava solo una minaccia si è fatta realtà; nel giro di pochi giorni almeno 10 mila persone hanno raggiunto il confine terrestre tra Turchia e Grecia e hanno provato a sfondare i cordoni di sicurezza greci, trovando una risposta violenta, anche con il sostegno delle polizie e dei militari di altri governi europei.
    La situazione incandescente sul confine, che faceva immaginare uno scenario simile a quello del 2015, con migliaia di persone in transito lungo la rotta, si è però interrotta bruscamente con l’arrivo del virus e le misure di chiusura, limitazione di movimento e autoisolamento messe in atto in pratica da quasi tutti gli stati del mondo.
    Gli stati posti lungo la Rotta balcanica hanno non solo imposto misure restrittive alla popolazione locale, ma hanno chiuso la popolazione migrante all’interno dei campi, dispiegando forze speciali a controllarne i perimetri: nessuna nuova persona entra e nessuno esce, in una quarantena permanente.

    Prendono la strada dei boschi
    In Grecia si calcola una presenza di oltre 118 mila tra rifugiati e richiedenti asilo; circa 20 mila abitano nei 30 campi dislocati sul continente, molti vivono in appartamenti o shelter e oltre 38 mila sono bloccati nei campi ufficiali e informali sulle isole di Lesvos, Chios, Samos e Kos.
    In Serbia sono oltre 8.500 i richiedenti asilo e i migranti distribuiti nei 17 centri in gestione governativa all’interno del paese. Durante il mese di marzo polizia ed esercito locali hanno portato le persone che vivevano negli squat delle periferie di Belgrado e di Šid all’interno dei campi, che sono ora sovraffollati.
    Infine si calcola che in Bosnia Erzegovina ci siano circa 5.500 persone alloggiate in 9 campi per l’accoglienza, ma che almeno 2 mila vivano dormendo in edifici e fabbriche abbandonati o in tende e accampamenti di fortuna nei boschi lungo i confini con la Croazia. L’ampia presenza di persone che vivono fuori dai campi ufficiali ha fatto sì che il 17 aprile il consiglio dei ministri della Bosnia Erzegovina decidesse che ogni straniero che non ha un documento di identità valido e un indirizzo di residenza registrato presso l’ufficio stranieri del comune di competenza, verrà obbligatoriamente portato nei centri di ricezione, dove dovrà risiedere senza possibilità di uscire.
    Per questo motivo già dalle settimane precedenti, in località Lipa, cantone di Una Sana, territorio di Bihac, sono stati avviati di gran lena i lavori per mettere in piedi un nuovo centro temporaneo di transito. Il campo, costituito da ampi tendoni in cerata con letti a castello, container sanitari e toilette chimiche, è stato fortumente voluto dalla municipalità di Bihac per spostare dalle strade e da edifici diroccati le migliaia di persone che vagano tra le rovine senza cibo, acqua corrente, elettricità e vestiti. A partire dalla mattina del 21 aprile sono iniziati in maniera pacifica i trasporti dei migranti, scortati dalla polizia locale, al nuove centro in gestione all’Organizzazione mondiale dei migranti e al Danish Refugee Council. Al tempo stesso, decine di persone che non vogliono vivere nei centri e rimanere bloccate in quarantena a tempo indeterminato, hanno deciso di prendere la strada dei boschi e tentare di andare verso la Croazia o rimanere tra le foreste, in attesa che si allentino nei paesi europei le misure anti-Covid.
    Le preoccupazioni nutrite dalle diverse organizzazioni non governative e associazioni in tutti i contesti citati sono le medesime: i campi sono sovraffolati e non permettono di prevenire la diffusione del contagio, in molti centri i servizi igienici e i presidi sanitari sono insufficienti, in alcune realtà l’acqua non è potabile e fondamentalmente è impossibile mantenere le distanze. Le persone passano le giornate chiuse dentro strutture nella maggior parte dei casi fatiscenti, costrette a lunghe file per ricevere i pasti e sotto il controllo o della polizia e dell’esercito (come in Serbia e Grecia), che impediscono i tentativi di fuga dai campi, o delle imprese di sorveglianza private nei campi in Bosnia (campi gestiti da Iom, a differenza di Serbia e Grecia, dove sono in gestione governativa).
    Naturalmente, se già per la popolazione locale è difficile trovare mascherine usa e getta e guanti, per i migranti nei campi è pressochè impossibile, al punto che sia in Grecia che in Serbia, in alcuni dei centri i migranti hanno cominciato a cucire mascherine in stoffa, per la popolazione dei campi ma anche per la popolazione locale, supportati da alcune organizzazioni.
    In tutti i campi le organizzazioni che non si occupano di servizi primari, ma per esempio di interventi psico-sociali come Caritas, hanno dovuto sospendere o modificare le loro attività e instaurare una modalità di lavoro degli staff a rotazione, per preservare i propri operatori.

    Distanziamento impossibile
    Nonostante in Serbia e in Bosnia Erzegovina non siano stati ufficialmente accertati casi di persone positive al Covid19 tra i migranti nei centri, la stessa cosa non si può dire della Grecia, dove sono scoppiati almeno tre focolai, il primo a Ritsona, una ex base militare a 70 chilometri da Atene, che ospita oltre 3 mila persone, il secondo nel campo di Malakasa, dove è stato trovato un caso positivo tra gli oltre 1.600 residenti, il terzo nel sud della Grecia, a Kranidi, dove 150 su 497 persone di un ostello che ospita famiglie monogenitoriali sono risultate positive al test. In tutti i casi i campi sono stati posti in totale isolamento e quarantena per 14 giorni, e le persone non sono autorizzate a uscire dai loro container, stanze o tende. Per evitare che il fenomeno esploda soprattutto nei contesti come le isole, dove i campi sono sovraffolati e le condizioni di vita più miserevoli, il governo greco ha previsto lo spostamento di almeno 2.300 persone considerate più vulnerabili al virus sulla terraferma, in appartamenti, hotel e altri campi.
    In generale le reazioni dei migranti alle misure che sono state messe in atto sono state simili in tutti i luoghi. In primis vi è la sincera preoccupazione di ammalarsi nei campi; le persone sono consapevoli che igiene e misure di distanziamento sociale sono impossibili da tenere. Per fare un esempio, il Bira, un campo in Bosnia Erzegovina per uomini single e minori non accompagnati, che ha una capacità ufficiale di 1.500 persone, ne ospita più di 1.800 e nei container abitativi vivono non 6 persone, ma almeno il doppio. In luoghi così è impossibile fisicamente mettere in atto tutte le procedure necessarie a evitare il contagio.
    Altro punto che risulta particolarmente frustrante, soprattutto nei campi in Serbia e in Bosnia Erzegovina, è l’impossibilità di uscire fisicamente dai centri. Questo significa non poter esercitare nessuna libertà di movimento, non poter andare a comprare beni e cibo, magari non necessari per la sopravvivenza, ma di aiuto per resistere psicologicamente. Significa non poter andare a ritirare i soldi che i parenti mandano tramite Western Union e Money gram e ovviamente significa non poter tentare il game, il “gioco” di recarsi a piedi, da soli o guidati dai trafficanti, verso i confini, per cercare di valicarli.

    Gli interventi Caritas e Ipsia
    La frustrazione di rimanere bloccati a tempo indeterminato è molto alta; in molti dei campi sono scoppiate risse a volte anche molto violente, tra gli stessi migranti ma anche con le forze di polizia e di sicurezza preposte al controllo dei centri. Questi episodi, in Bosnia Erzegovina, sono avvenuti tra i minori non accompagnati del campo Bira, al Miral di Velika Kladuša, a Blažuj vicino a Sarajevo. Stesse dinamiche, con conseguente intervento pesante della security, a Krnja?a, Preševo e Adaševci in Serbia.
    Le organizzazioni impegnate nei centri per migranti potrebbero avere un importante ruolo di stress-relief (supporto in situazione di pressione psicologica) in un contesto di frustrazioni e violenze così diffuse, ma le organizzazioni che gestiscono i campi e i governi locali preferiscono una dimesione di chiusura quasi totale, senza capire che sarebbe importante prevenire la crescita di ulteriori tensioni.
    Caritas e Ipsia Acli, partner dei progetti lungo la rotta dei Balcani dal 2016, continuano – nella misura del possibile – le loro attività in Grecia, Serbia e Bosnia. Gli operatori locali sono portavoce e testimoni dei bisogni delle persone; anche se, a seguito dell’emergenza sanitaria, i ragazzi e le ragazze in Servizio civile all’estero hanno dovuto tornare in patria per non rimanere bloccati, e ciò ha tolto forze ed energie ai team locali, gli operatori sul terreno continuano il supporto alla popolazione migrante lungo la Rotta. Un piccolo apporto, in un mare di bisogni, ma il segno di un’attenzione e una prossimità che non devono essere cancellate dal virus.

    https://www.caritas.it/home_page/attivita_/00008790_Migranti_lungo_la_Rotta__quarantena_permanente.html

    #route_des_balkans #Balkans #Grèce #Croatie #campement #hébergement #camps #forêt #masques #distanciation_sociale #Grèce #Serbie #Bosnie #fermeture_des_frontières #frontières #coronavirus #covid-19 #Lipa #Bihac #OIM #IOM #Danish_Refugee_Council #Ritsona #Athènes #Malakasa #Kranidi #Bira #confinement #liberté_de_mouvement #Miral #Velika_Kladuša #Velika_Kladusa #Blažuj #Blazuj #Preševo #Adaševci #Krnja #Presevo #Adasevci

    ping @luciebacon

    • [Traduit par Chiara Lauvergnac, via Migreurop] 

      Migrants along the Route, permanent quarantine
      April 27, 2020
      Starting in March, as the coronavirus spread to Europe, some states located along the rear Balkan have implemented agreements that have affected not only the local population, but also and above all the migrant population living inside the transit and asylum seeker centers, set up and set up along the so-called Balkan route from 2016.
      After 2015, the year of the “refugee crisis”, which saw almost one million people arrive in the European Union (of which more than 850 thousand passed through Greece), starting from March 2016 the Balkan route was officially declared closed, on the basis of the controversial Turkish-European agreement, which basically provides that Turkey - in exchange for € 6 billion paid by the EU and an acceleration in negotiations related to entry into Europe - handles almost 4 million asylum seekers who we are in its territory.

      In fact, however, that agreement (actually a joint declaration between the parties involved) did not stop the flow of people on the move, but really slowed it down and made it more dangerous; it is estimated, in fact, that between 2016 and 2019 around 160 thousand people have passed through this migratory corridor.

      Red-hot borders

      The countries mainly affected by the presence of migrants in transit are Greece, Serbia and - starting from 2018 - Bosnia and Herzegovina, that became the bottleneck in the north-western area before entering Croatia and from there the Shengen countries, the destination which people aspire to, who are mainly from Afghanistan, Pakistan, Syria, Iran and Iraq.

      Shortly before the pandemic took off globally, starting from the end of February, the Balkan Route had returned to the main newspapers and news sites, because Turkish President Recep Tayyp Erdogan announced he had opened the borders to migrants willing to reach Europe. What seemed only a threat became reality; within a few days at least 10,000 people reached the land border between Turkey and Greece and tried to push through the security cordons, finding a violent response, also with the support of the police and military personnel from other EU countries.
      The incandescent situation on the border, which showed a scenario similar to that of 2015, with thousands of people in transit along the route, however, was abruptly interrupted with the arrival of the virus and the measures of closure of movement and the self-isolation put into practice by almost all states of the world.
      The states located along the Balkan route have not only imposed restrictive measures on the local population, but have closed the migrant population inside the camps, deploying special forces to control their perimeters: no new person enters and no one excludes, in a permanent quarantine.
      They take the road in the woods

      In Greece there are an estimated 118,000 refugees and asylum seekers; about 20 thousand inhabitants in the 30 camps located on the continent, many residents in apartments or shelters and over 38 thousand are blocked in the official and informal camps on the islands of Lesvos, Chios, Samos and Kos.
      In Serbia there are over 8,500 asylum seekers and migrants distributed in the 17 government-run centers within the country. During the month of March the police and army brought the people who lived in the squat on the outskirts of Belgrade and Šid into the camps, which are now overcrowded.
      Finally, it is estimated that in Bosnia and Herzegovina there are about 5,500 people housed in 9 camps for reception, but that at least 2,000 live sleeping in abandoned buildings and factories or in makeshift tents and camps in the woods along the borders with Croatia. On April 17, the Council of Ministers of Bosnia and Herzegovina decided that every foreigner who does not have a valid identity document and a residence address registered at the foreign office of the municipality of competence, will be obligatorily taken to the reception centers, where he must reside without possibility to go out. For this reason, work has already started in the past weeks, in Lipa, in the canton of Una Sana, in the Bihac area, to set up a new temporary transit centre. The camp, consisting of large tents with bunk beds, sanitary containers and chemical toilets, was fortuitously desired by the municipality of Bihac to move the thousands of people who wander through streets and ruined buildings without food, running water, electricity and clothes. Transportation of migrants, escorted by local police, to the new centre managed by the the World Organization for Migrants and the Danish Refugee Council began peacefully from the morning of April 21. At the same time, dozens of people who do not want to live in the centres and remain stuck in quarantine indefinitely, have decided to take the road through the woods and try to go to Croatia or stay in the forests, waiting for anti-Covid measures to loosen in the various countries.
      The concerns raised by the various non-governmental organizations and associations in all the contexts mentioned are the same: thecamps are overcrowded and do not allow to prevent the spread of the infection, in many centers the toilets and health facilities are insufficient, in some situations the water is not drinkable and basically it is impossible to keep your distance. People spend their days locked in structures in most cases dilapidated, forced to wait in long lines to receive meals and under the control of the police and the army (as in Serbia and Greece), which prevent attempts to flee the camps, or private surveillance companies in the camps in Bosnia ( managed by IOM, unlike Serbia and Greece, where they are under government management).
      Of course, if it is already difficult for the local population to find disposable masks and gloves, for migrants in the camps it is almost impossible, to the point that both in Greece and Serbia, in some of the centers the migrants have begun to sew masks in cloth , for the population of the campss but also for the local population, supported by some organizations.
      In all camps, organizations that do not deal with primary services, but for example with psycho-social interventions such as IPSIA/Caritas, have had to suspend or modify their activities and establish a rotating staff working mode, to preserve their operators.
      Impossible distancing

      Although cases of positive Covid19 people among migrants in the centers have not been officially recognized in Serbia and Bosnia and Herzegovina, the same cannot be said of Greece, where at least three outbreaks have erupted, the first in Ritsona, a former military base 70 kilometers from Athens, which houses over 3,000 people, the second in the Malakasa camp, where a positive case was found among the more than 1,600 residents, the third in southern Greece, in Kranidi, where 150 out of 497 people from a hostel hosting single parent families tested positive. In all cases the camps were placed in total isolation and quarantined for 14 days, and people are not allowed to leave their containers, rooms or tents. To prevent the phenomenon from exploding especially in contexts such as the islands, where the camps are overcrowded and the living conditions most miserable, the Greek government has disposed the movement of at least 2,300 people considered most vulnerable to the virus on the mainland, in apartments, hotels and other camps.
      In general, the reactions of migrants to the measures that have been put in place have been similar in all places. First of all, there is the sincere concern of getting sick in the camps; people are aware that hygiene and social distancing measures are impossible to maintain. For example, the Bira, a camp in Bosnia and Herzegovina for single men and unaccompanied minors, which has an official capacity of 1,500 people, is home to more than 1,800 and not just 6 people live in one container, but at least twice as many. In places like this it is physically impossible to put in place all the necessary procedures to avoid contagion.
      Another point that is particularly frustrating, especially in the camps in Serbia and Bosnia and Herzegovina, is the impossibility of physically leaving the centers. This means not being able to exercise any freedom of movement, not being able to go and buy goods and food, perhaps not necessary for survival, but of help to resist psychologically. It means not being able to go and collect the money that relatives send via Western Union and Money gram and obviously means not being able to try the game, the “game” to go on foot, alone or guided by traffickers, to the borders, to try to cross them.
      .
      The Caritas and Ipsia interventions

      The frustration of getting stuck indefinitely is very high; in many of the camps brawls sometimes even very violent broke out, among the migrants themselves but also with the police and security forces in charge of the control of the centers. These incidents in Bosnia and Herzegovina occurred among unaccompanied minors from the Bira camp, in Velika Kladuša’s Miral, in Blažuj near Sarajevo. Same dynamics, with consequent heavy security intervention, in Krnja? A, Preševo ​​and Adaševci in Serbia.
      Organizations engaged in migrant centers may have an important stress-relief role (support in situations of psychological pressure) in a context of such widespread frustrations and violence, but the organizations that manage the camps and local governments prefer an almost closed closure total, without understanding that it would be important to prevent the growth of further tensions.
      Caritas and Ipsia Acli, partners of projects along the Balkan route since 2016, continue - as far as possible - their activities in Greece, Serbia and Bosnia. Local operators are spokespersons and witnesses to people’s needs; even though, following the health emergency, the young men and women in the Civil Service abroad had to return to their homeland in order not to get stuck, and this took away local forces and energies. The operators on the ground continue to support the migrant population along the Route. A small contribution, in a sea of ​​needs, but the sign of attention and proximity that must not be erased by the virus.

      Silvia Maraone

      Caritas Italiana - Migranti lungo la Rotta, quarantena permanente