• Der Gegensatz zwischen nationalsozialistischen und kapitalistischen Erfolgskriterien | Telepolis
    https://www.telepolis.de/features/Der-Gegensatz-zwischen-nationalsozialistischen-und-kapitalistischen-Erfolg

    Kriegswirtschaft ist „’Bankerotteurswirtschaft’ ihrem innersten Wesen nach: der überragende Zweck lässt fast jede Rücksicht auf die kommende Friedenswirtschaft schwinden. Die Rechnungen haben daher vorwiegend … gar nicht den Sinn, dauernde Rationalität der gewählten Aufteilung von Arbeit und Beschaffungsmitteln zu garantieren“ (Weber 1976, 57).

    Im Kapitalismus geht es zu Friedenszeiten hauptsächlich um die Produktion von Konsumgütern und Produktionsmitteln. Produktionsmittel werden in der Produktion gebraucht. Konsumgüter stellen die Arbeitskraft wieder her für neue Leistung. Beide Produktsorten ermöglichen die Fortsetzung der kapitalistischen Ökonomie auf erweiterter Stufenleiter. Dies tut die Kriegswirtschaft nicht. Ihre Produkte - Waffen - werden im Krieg verbraucht und vernichtet. Sie gehen nicht wieder ein in die kapitalistische Produktion, sondern fallen aus ihr heraus.

    Die Kriegswirtschaft unterstellt als Bedingung eine Wirtschaft, die sich die Staatsausgaben für die Rüstung und die damit u. U. einhergehende Schulden auf Dauer leisten kann.

    #guerre #économie #banqueroute

  • Bangladesh : il y a dix ans, 1 138 morts pour le profit | LO
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/05/03/bangladesh-il-y-dix-ans-1-138-morts-pour-le-profit_645664.ht

    Le 24 avril 2013 l’immeuble du Rana Plaza, à Dacca, capitale du Bangladesh, s’effondrait, emportant les 4 000 ouvriers, principalement des ouvrières, qui y travaillaient. On dénombra 1 138 morts et 2 500 blessés.

    Les étages supérieurs de l’immeuble, construits illégalement, étaient occupés par des ateliers de confection. Des milliers d’ouvrières, courbées sur leur machine à coudre, y fabriquaient des vêtements pour de grandes marques occidentales ou japonaises. Non seulement le bâtiment n’était absolument pas prévu pour un usage industriel, mais l’alimentation électrique dépendait de générateurs installés sur les toits, dont les vibrations se transmettaient à tout l’immeuble. La veille du drame, les travailleurs avaient signalé des fissures dans les murs et alerté les services municipaux. Les responsables des ateliers de confection avaient contraint sous menace de licenciement les ouvrières à prendre leur poste, car les firmes clientes comme Benetton, Zara, Primark, Walmart, Auchan, Carrefour et les autres attendaient leurs marchandises et leurs bénéfices.

    La catastrophe entraîna une cascade de réactions. Tout d’abord les travailleurs de Dacca descendirent dans la rue en masse et, devant leur révolte, le gouvernement bengalais se hâta d’édicter une loi sur la sécurité des usines. Dix ans après, l’administration affirme que de nombreuses entreprises ont été mises aux normes. Les travailleurs, eux, manifestant une nouvelle fois pour ce sombre anniversaire, affirment que rien n’a changé, ni les salaires, ni les conditions de travail dans les milliers d’entreprises du textile qui emploient 4,4 millions d’ouvriers et qui produisent 80 % des exportations du Bangladesh. Et d’ajouter qu’aucune condamnation n’a été prononcée après la catastrophe, pas même à l’encontre des individus qui ont contraint les #ouvrières à entrer dans le Rana Plaza ce 24 avril 2013.

    Sous la pression de l’opinion publique, certains géants occidentaux du textile et du commerce ont fini par signer divers codes de bonne conduite. Ils y promettent monts et merveilles, contrôle des salaires et des conditions de travail, interdiction du travail des enfants et une industrie moins polluante. En France, qui importe pour 1 milliard d’euros de textile bengalais chaque année, une loi a été votée en 2017 exigeant des entreprises qu’elles contrôlent les conditions de travail de leurs #sous-traitants, y compris au bout du monde.

    On ne peut que douter de ces résolutions. D’une part, parce que les ouvrières de Dacca disent, elles, que tout continue comme avant. D’autre part, parce que les coûts de fabrication du textile au #Bangladesh sont sans cesse tirés vers le bas. Les capitalistes occidentaux exigent, et obtiennent pour l’instant, d’être livrés toujours plus vite en payant toujours moins cher. Et ils menacent, dans le cas contraire, de trouver des ouvriers sous d’autres cieux, en Éthiopie par exemple, où le salaire mensuel est encore trois fois moindre qu’à Dacca.

    Cette avidité, ces mensonges et la servilité des administrations ne promettent pas seulement de nouvelles catastrophes. Elles préparent aussi de nouvelles révoltes, par lesquelles les ouvrières de Dacca vengeront leurs sœurs du #Rana_Plaza et bien d’autres.

    #exploitation #classe_ouvrière #capitalisme

  • Des centaines de millions de francs de bonus cachés chez credit suisse ats/fgn - RTS

    La SonntagsZeitung révèle que d’ex-membres de la direction et des cadres de haut niveau de la gestion d’actifs du credit suisse se sont versés pendant des années d’énormes salaires et de fortes participations aux bénéfices. Des sommes généralement pas mentionnées dans le rapport annuel.

    Ces bonus spéciaux ont donné lieu à des versements exceptionnels de plusieurs centaines de millions de francs, révèle la SonntagsZeitung https://epaper.sonntagszeitung.ch/read/10000/10000/2023-05-07/1 . Rien qu’en 2019, deux versements de 50 millions de francs ont été effectués.

    Sommes pas mentionnées dans le rapport annuel
    Les bénéficiaires sont d’anciens membres de la direction et quelques cadres de haut niveau de la gestion d’actifs du credit suisse. Alors que le Conseil fédéral a décidé de supprimer ou de réduire au minimum de 25% les bonus des cadres de credit suisse, le journal indique qu’ils se sont versés pendant des années d’énormes salaires et de fortes participations aux bénéfices. Ces sommes n’étaient généralement pas mentionnées dans le rapport annuel.

    C’est surtout un groupe d’Américains au sein du conseil d’administration de credit suisse qui a été favorisé par ces versements. La participation aux bénéfices était valable pendant 15 ans.

    Source : https://www.rts.ch/info/economie/14003628-des-centaines-de-millions-de-francs-de-bonus-caches-chez-credit-suisse.

    #bonus #banques #finance #en_vedette #oligarchie #incompétence #prévarication #vol #détournement #credit_suisse #cadres #participation

  • Amazigh Freedom Rock 1973-1983 | Les Abranis
    https://abranis.bandcamp.com/album/amazigh-freedom-rock-1973-1983

    The Abranis story begins in the mid sixties, when two young Algerians crossed paths in one of Paris’ bohemian neighborhoods. Both were Kabyle, the Berber people from Algeria’s northern regions, and both had escaped the repression that began with Algeria’s 1962 independence and the establishment of its new, conservative constitution. The two young men, Shamy El Baz and Karim Abdenour, shared more than a common background: they both loved rock music, and both were passionate about fostering a modern Algerian sound, as inspired by Kabyle rhythms and melodies as it was by western rock. Living in cosmopolitan Paris meant that they came into contact with the wider North African community, whose sounds would increasingly influence the Abranis style, together with the musical trends of the time, from prog to disco.

    The two musicians founded Les Abranis in 1967, joining forces with bass player Madi Mehdi and drummer Samir Chabane. Together they experimented by mixing Kabyle vocals and melodies with garage and #psych_rock. The next few years saw the release of a handful of singles on several France-based North African labels, a raucous Algerian tour, and several lineup changes. Shamy and Karim honed their fiery Kabyle/rock blend on tracks but as the ’70s progressed they increasingly moved away from the garage and psychedelia of their early days and began to interpret their Kabyle repertoire in more open and creative ways melting prog rock, jazz and some early electronic influences.

    https://seenthis.net/messages/993546

    C’est Djubaka qui m’a mis la puce à l’oreille avec sa chronique dans C’est encore nous https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/c-est-encore-nous/c-est-encore-nous-du-jeudi-04-mai-2023-8512241

    Autres rééditions sur Bandcamp : Mars/Avril 2023 #Bandcamp_Daily
    https://daily.bandcamp.com/best-reissues/the-best-reissues-on-bandcamp-march-april-2023
    #rock_kabyle #west_afrikans_funksters #musique

  • Social Media as a Bank Run Catalyst by J. Anthony Cookson, Corbin Fox, Javier Gil-Bazo, Juan Felipe Imbet, Christoph Schiller :: SSRN
    https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=4422754

    Abstract
    Social media fueled a #bank_run on Silicon Valley Bank (SVB), and the effects were felt broadly in the U.S. banking industry. We employ comprehensive Twitter data to show that preexisting exposure to social media predicts bank stock market losses in the run period even after controlling for bank characteristics related to run risk (i.e., mark-to-market losses and uninsured deposits). Moreover, we show that social media amplifies these bank run risk factors. During the run period, we find the intensity of Twitter conversation about a bank predicts stock market losses at the hourly frequency. This effect is stronger for banks with bank run risk factors. At even higher frequency, tweets in the run period with negative sentiment translate into immediate stock market losses. These high frequency effects are stronger when tweets are authored by members of the Twitter startup community (who are likely depositors) and contain keywords related to contagion. These results are consistent with depositors using Twitter to communicate in real time during the bank run.

    via @freakonometrics

  • Les banques américaines se ramassent à la pelle ! Une banque californienne, PacWest Bancorp, s’est effondrée en Bourse, dans des échanges après-clôture, sur des informations de presse. Et ce quelques jours à peine après la reprise de First Republic par JP Morgan Chase qui devait calmer les inquiétudes des investisseurs. La tribune

    A qui le tour ? Le marché cherche sa prochaine victime parmi les banques, un secteur toujours sous tension aux Etats-Unis. Après la reprise, il y a quelques jours, de First Republic par le géant JP Morgan Chase, et la décision de la Réserve fédérale de procéder à sa onzième hausse consécutive de taux, plusieurs banques régionales se sont trouvées à nouveau dans la tourmente.

    Après la clôture de Wall Street hier, les actions de la banque californienne PacWest Bancorp ont chuté de 50 % dans des échanges après bourse, ce qui lui laisse augurer une séance agitée aujourd’hui. Sur les échanges de pré-ouverture, la baisse est de l’ordre de 35%.


    La banque avait pourtant publié ces jours derniers des résultats trimestriels rassurants, notamment sur les dépôts, qui affichent même une collecte nette de 1,1 milliard de dollars à la fin mars. Le titre a chuté sur des informations de Bloomberg et de Reuters qui ont indiqué que la banque explorait plusieurs options stratégiques, y compris une vente éventuelle. Des informations finalement confirmées par la banque.
    . . . .
    Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a voulu se monter rassurant hier soir sur le système bancaire américain. Il a souligné que la reprise de First Republic par une grande banque comme JP Morgan devait être une exception, même si cette opération constitue « une étape importante pour tirer un trait » sur les tensions pesant sur le secteur. Pourtant, les inquiétudes des investisseurs demeurent très fortes, comme en témoigne la chute du cours de l’action de PacWest Bancorp.
    . . . . .
    l faut dire que le marché a été complètement pris par surprise sur les déboires de Silicon Valley Bank, puis de First Republic. La rapidité avec laquelle les dépôts se sont envolés (140 milliards de dollars retirés en deux jours) a frappé durablement les esprits sur la fragilité d’une banque. La situation est d’autant plus dangereuse que personne n’a jusqu’ici d’explications claires sur les facteurs qui expliquent des chutes aussi brutales.
     
    #mdr #spéculation #banques #finance #économie #banque #capitalisme #dette #crise #economie #politique #monnaie #paradis_fiscaux

    Source : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/les-banques-regionales-americaines-sont-a-nouveau-sous-la-pression-des-mar

  • Les Algériens en région parisienne : entre espaces d’inclusion et d’exclusion
    https://metropolitiques.eu/Les-Algeriens-en-region-parisienne-entre-espaces-d-inclusion-et-d-ex

    Comment les #Algériens et Français d’origine algérienne de la métropole parisienne affirment-ils leurs identités et négocient-ils des espaces d’inclusion dans la sphère publique ? La géographe états-unienne Elizabeth Nelson livre son regard sur le modèle républicain français. Les pratiques d’intégration sociale et spatiale des immigrés algériens et de leurs descendants vivant en région parisienne traduisent souvent, au niveau local, un sentiment de malaise lié au fait de vivre et de travailler dans un #Terrains

    / Algériens, #banlieue, #inclusion, #exclusion, #espace, #Île-de-France, #Paris, #Algérie

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-nelson-3.pdf

  • La banque américaine First Republic s’effondre à Wall Street

    Cet établissement californien valorisé 20 milliards de dollars au début de 2023 n’en valait plus que 654 millions à la fermeture de la Bourse américaine vendredi...
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/04/29/la-banque-americaine-first-republic-s-effondre-a-wall-street_6171466_3234.ht

    #First_Republic a confirmé lundi soir que nombre de ses clients avaient retiré des dépôts, plus de 100 milliards de dollars au total au premier trimestre. Elle a pu compter sur les 30 milliards apportés par les autres banques dans ses comptes, mais c’est insuffisant aux yeux des investisseurs, qui ont fait plonger l’action mardi et mercredi avant de lui accorder un répit jeudi. La direction a bien présenté lundi soir quelques mesures visant à renforcer la santé financière de la #banque. Elle a aussi souligné qu’elle étudiait des « options stratégiques » mais sans donner beaucoup de détails.

    Intervention des autorités ? Vente de la banque dans son ensemble ou de seulement certains actifs ? Statu quo en misant sur une baisse prochaine des taux d’intérêt ? Les rumeurs abondent depuis sur les possibles solutions mais sans aucune annonce officielle. Le scénario d’une prise de contrôle de l’établissement par les autorités avant la revente des actifs à un prix réduit fait partie des plus probables. Les autorités pourraient toutefois être réticentes à sauver une troisième banque en peu de temps.

    #capitalisme #faillite

    • Après la Silicon Valley Bank et la Signature Bank, c’est au tour de la First Republic, 14e banque des États-Unis par la taille de ses actifs de s’effondrer. Valorisée à 40 milliards en novembre 2021, elle ne vaut quasiment plus rien aujourd’hui, son cours ayant plongé après le retrait de plus de 100 milliards de dépôts par des bourgeois petits et grands.

      L’État américain se portera-t-il de nouveau au secours des déposants et des actionnaires ? D’autres banques se porteront-elles d’emblée acquéreur à bon prix accroître leur emprise ? Quelle sera la prochaine banque à faire faillite ? Ce qui est certain c’est que les déclarations rassurantes des autorités de chaque côté de l’Atlantique ne valent pas tripette.

      L’anarchie généralisée du capitalisme et le cancer financier qui la gangrène ne peuvent qu’amener à la catastrophe économique.

      https://www.lutte-ouvriere.org/breves/banques-de-faillite-en-faillite-638827.html

  • Bangladesh dix ans après : les ravages de la mondialisation textile (+ autres textes)

    sur : Bérangère Weiss, Quand la planète n’aura plus rien à se mettre
    CETRI : Dix ans après le Rana Plaza : quand le commerce tire profit du travail des femmes
    Plus jamais ! Les syndicats canadiens soulignent les 10 ans de l’effondrement de l’usine de confection du Rana Plaza

    Tragédie le 24 avril 2013 à Dacca : 1138 morts sous les décombres des usines de confection du Rana Plaza. Aujourd’hui, 4000 usines en Asie de l’Est alimentent encore la fast fashion sans crainte des sanctions. État des lieux. (Gilles Fumey)

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/04/27/bangladesh-dix-ans-apres-les-ravages-de-la-mon

    #international #bangladesh #multinationale

  • Royaume-Uni : plus d’un million de colis alimentaires distribués aux enfants en un an, du jamais vu Le figaro
    https://www.lefigaro.fr/flash-eco/royaume-uni-plus-d-un-million-de-colis-alimentaires-distribues-aux-enfants-

    Le recours aux banques alimentaires a atteint des sommets l’an dernier au Royaume-Uni, qui traverse une profonde crise du coût de la vie, avec pour la première fois plus d’un million de colis distribués à des enfants, selon une association caritative mercredi 26 avril. Près de trois millions de colis alimentaires d’urgence ont été distribués entre avril 2022 et mars 2023 par l’association caritative Trussell Trust, qui gère un vaste réseau de banques alimentaires dans le pays. Il s’agit du plus grand nombre de colis jamais distribués en une année par l’association.

    Plus d’1,1 million de ces colis d’urgence ont été distribués à des enfants, soit une hausse de 36% sur un an, souligne-t-elle. « Ces nouveaux chiffres sont extrêmement inquiétants et montrent qu’un nombre croissant de personnes n’ont d’autre issue que de se tourner vers des organisations caritatives (...) et ce n’est pas juste », a réagi Emma Revie, directrice générale de Trussell Trust, citée dans un communiqué.

    « Les aides sociales ne reflètent pas les coûts essentiels »
    Cette dernière juge « inadapté » le système d’aides sociales conçu pour soutenir les plus modestes. « Les aides sociales ne reflètent pas les coûts essentiels (d’un foyer) et en conséquence les gens sont poussés plus profondément encore dans la misère », insiste-t-elle.

    Selon l’association, plus de 760.000 personnes ont eu recours à une banque alimentaire pour la première fois entre avril 2022 et mars 2023, preuve selon elle de l’ampleur de la crise que subissent les ménages britanniques confrontés à une inflation supérieure à 10% depuis des mois. Toutes les régions du Royaume-Uni sont concernées, avec une hausse des colis distribués d’au moins 28% dans chaque région, et qui a atteint 54% dans le Nord-Est plus déshérité.

    « Une augmentation sans précédent »
    « Nous connaissons une augmentation sans précédent du nombre de personnes venant dans les banques alimentaires, en particulier des gens avec un emploi et dont le revenu ne permet pas de suivre la hausse du coût de la vie », constate ainsi Brian Thomas, responsable d’une banque alimentaire à South Tyneside dans le nord-est du pays, cité dans le communiqué.

    L’association appelle le gouvernement à « agir maintenant pour renforcer le système de sécurité sociale ». En plus des aides sociales habituelles, le gouvernement a débloqué des mesures exceptionnelles dans le contexte de crise, notamment pour cette année une aide de 900 livres (environ 1.000 euros) pour les ménages les plus modestes ou encore un paiement de 300 livres pour aider les retraités à payer leurs factures d’énergie.

    #enfants #angleterre #capitalisme #néolibéralisme #pauvreté #banques_alimentaires #crise

  • [Les Promesses de l’Aube] Rana Plaza -Never again !!!
    https://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/rana-plaza-never-again

    Ce mercredi 19 avril, nous discuterons du Rana Plaza avec Sanna Abdessalem, coordinatrice d’AchAct, plateforme d’ONG et de syndicats qui vise l’amélioration des conditions de travail dans l’industrie de l’habillement. Nous évoquerons également l’action de commémoration des dix ans de la catastrophe qui a coûté la vie à plusieurs milliers de personnes au #bangladesh.

    Dix ans, jour pour jour, après la catastrophe la plus meurtrière de l’industrie de la mode, ONG, syndicats, associations de consommateur·trices, artistes, jeunes, exhortent la Belgique à mettre fin à l’impunité des entreprises.

    𝗖𝗲 𝗹𝘂𝗻𝗱𝗶 𝟮𝟰 𝗮𝘃𝗿𝗶𝗹, 𝗿𝗲𝗻𝗱𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 à 𝟭𝟭𝗵𝟯𝟬 𝗣𝗹𝗮𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗠𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗿𝗮𝘀𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺é𝗺𝗼𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝘃𝗶𝗰𝘁𝗶𝗺𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗥𝗮𝗻𝗮 𝗣𝗹𝗮𝘇𝗮. Des prises de parole rappellerons l’urgence d’agir, à tous les niveaux.

    Il y a dix ans, le Rana (...)

    #achact #fast_fashion #consommateurs #travail_décent #droits_du_travail #devoir_de_vigilance #achact,fast_fashion,consommateurs,travail_décent,bangladesh,droits_du_travail,devoir_de_vigilance
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/rana-plaza-never-again_15723__1.mp3

  • Le Rana Plaza, plus jamais ça !

    24 avril 2023 : journée d’Action Mondiale et de Solidarité Féministe

    En 2013, 1 138 travailleuses et travailleurs incluant des enfants, ont trouvé la mort dans l’effondrement des bâtiments du Rana Plaza, à Dacca au Bangladesh. Elles étaient majoritairement des femmes, travaillant dans des conditions inhumaines, contre des salaires de misère. Alors qu’elles et ils avaient été évacués d’urgence, la veille, en raison de fissures constatées dans les piliers du bâtiment, les milliers de travailleurs-ses des ateliers de confection qu’hébergeait le Rana Plaza, ont été contraint-e-s de regagner leur poste de travail ce jour-là, sous peine de perdre leur emploi.

    Au lendemain du drame, les citoyen.ne.s ainsi que les organisations de défense des droits humains locales et internationales, dont les syndicats, la MMF internationale et le Collectif Ethique sur l’étiquette, se sont mobilisés pour que les pouvoirs publics et les multinationales adoptent des mesures permettant d’éviter de tels drames et pour qu’ils prennent leurs responsabilités sur deux points urgents : l’indemnisation des victimes et la sécurisation des usines de confection au Bangladesh.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/04/17/le-rana-plaza-plus-jamais-ca

    #féminisme #bangladesh

  • En Corrèze, la création d’un centre pour demandeurs d’asile sème la discorde : « Les gens se regardent avec méfiance maintenant »

    Depuis qu’ils ont découvert l’ouverture imminente d’un lieu d’#accueil pour demandeurs d’asile dans l’ancienne auberge de leur village, les habitants de #Beyssenac vivent entre #pétitions, #manifestations de l’extrême droite et brouilles entre voisins.


    L’#auberge_de_la_Mandrie surgit après un virage, laissant le village de Beyssenac derrière soi. Ici, tout le monde connaît l’histoire de cette ancienne école rachetée par le couple Millot, dans les années 70, pour en faire un hôtel-restaurant. De l’autre côté de la départementale qui file vers Pompadour, des pancartes semblent avoir poussé dans les arbres. Les messages à la bombe fluo indiquent « Non au Cada, gardons notre auberge » ou encore « Cada imposé par le préfet, colère augmentée ».

    La nouvelle est tombée début février, lorsque le quotidien la Montagne révèle que les aubergistes de la Mandrie partent à la retraite et que le lieu va devenir un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada). D’ici l’automne, 40 exilés vivront sur place le temps d’obtenir, ou non, le statut de réfugié. Depuis cette annonce, les deux frères ne répondent plus aux sollicitations. « Vous savez, on est pas mal échaudés », dit l’aîné. Peu après la révélation, des manifestations ont éclaté dans ce village de 350 âmes. Les témoins racontent les 150 personnes devant la mairie, les fumigènes et les cagoules. Des membres de l’#Action_française venus de Limoges, à 60 kilomètres de là, ont déployé une #banderole « Immigration nation en danger » dans un face-à-face avec des militants antifas.

    « La peur s’est installée »

    « Du jamais-vu en vingt-trois ans de mandat ! » bout le maire #Francis_Comby (LR). Il a déposé trois plaintes pour #menaces_de_mort et pour #diffamation. On l’accuse d’accepter « des clandestins », d’avoir refusé l’installation d’une résidence senior sur le même site et caché ce nouveau projet. L’élu affirme n’être au courant de rien et, lassé de cette affaire, préfère parler de la deuxième fleur « Villes et Villages Fleuris » que vient de recevoir Beyssenac.

    « Ils ont tardé à mettre les choses au clair et la #peur s’est installée », regrette une habitante qui exige l’anonymat, comme tous ceux voulant bien témoigner. Elle n’a pas signé les pétitions, quitte à s’opposer à ses voisins. « On était un village sans histoire et maintenant, les gens se regardent avec méfiance », décrit une Beyssenacoise. Celle-ci a rejoint le collectif anti-Cada de Christian Cargouet. « On est les gentils, insiste le formateur en hôtellerie de 58 ans. On ne veut pas être un parti politique, juste comprendre. » Le groupe, soutenu par le délégué départemental Rassemblement national Valéry Elophe, a sa théorie : « Il faut nettoyer Paris avant les JO », les exilés ne soutiendront pas l’économie locale et l’association mandatée trempe dans des « magouilles ».

    Le second collectif, « #Sauvons_Beyssenac » appuyé par #Reconquête ! vise la même issue qu’à Callac dans les Côtes-d’Armor : l’abandon du projet. Son créateur, Philippe Ponge, sert l’argument de « l’endroit inadapté ». Tous les villageois le reconnaissent : il n’y a plus de commerces, de médecin ni même de club des aînés. Seuls le comité des fêtes et la société de chasse résistent. Mais avec 1,29 place de dispositif national d’accueil (DNA) pour 1 000 habitants, la Corrèze était le deuxième département le moins bien doté de Nouvelle-Aquitaine – elle-même déficitaire par rapport au niveau national.

    Mi-mars, lors d’une réunion publique longtemps réclamée au préfet, un sentiment d’injustice gronde dans la salle des fêtes bondée. « Et pour les aînés de nos campagnes, vous faites quoi ? Ils n’ont pas le droit aux navettes pour aller chez le médecin », dénonce un quinqua sous les applaudissements. « Ceux qui peuvent se payer la traversée sont blindés. Nous, on n’a pas d’argent », crie un autre. « Ma maison est invendable. C’est terminé pour moi et pour ma famille », ajoute une retraitée avant de déguerpir. « Les oppositions aux Cada sont de plus en plus récurrentes », commente Karine Bouteleux, directrice du pôle asile de Viltaïs. L’association est connue sur le territoire notamment pour avoir organisé l’accueil des réfugiés ukrainiens.

    Des habitants du coin, plus discrets par peur des représailles, ont proposé de donner des cours de français au Cada. « On peut être contre le projet, pas contre les humains », tranche un couple dont les enfants iront à l’école avec les jeunes demandeurs d’asile. Tandis que les opposants s’alarment d’une baisse du niveau scolaire, eux voient la possibilité de sauver une classe de la fermeture.

    De retour aux abords de la Mandrie, la gendarmerie patrouille. Viltaïs peaufine les derniers détails. Il y aura un surveillant vingt-quatre heures sur vingt-quatre, mesure exceptionnelle pour calmer les inquiétudes de la population. « J’espère que le RN ne fera pas d’esclandres », commente Karine Bouteleux. Les premières familles arrivent la semaine prochaine.

    https://www.liberation.fr/societe/en-correze-la-creation-dun-centre-pour-demandeurs-dasiles-seme-la-discord

    #anti-migrants #asile #migrations #réfugiés #France #hébergement #extrême_droite #CADA #opposition

    via @karine4

  • Braccianti bambini trattati come schiavi nelle campagne di Latina

    Giovanissimi migranti sfruttati da clan mafiosi e padroncini fascisti. La denuncia di un lavoratore italiano: «Agenti e politici locali in una delle aziende già conosciute alle forze dell’ordine»

    «Nella mia esperienza l’unica legge vigente in alcune aziende dell’#Agro_Pontino è quella del padrone, che decide tutto a partire da chi deve lavorare, quante ore di lavoro deve fare e quanto dobbiamo essere pagati. Se qualcuno si lamenta non ti richiama più, oppure ti insulta o minaccia in modo brutale. L’ho visto personalmente minacciare braccianti del Bangladesh e indiani con fucili e pistole per farli tacere dopo tre mesi di lavoro svolto senza stipendio». A parlare è un bracciante italiano di origine calabrese che da poche settimane ha lasciato la provincia di Latina perché stanco di umiliazioni e violenze. Ha lavorato infatti sotto padrone nelle campagne dell’Agro Pontino da quando aveva 16 anni. Le sue mani sembrano quelle di un anziano bracciante di ottant’anni. Ne ha invece solo quarantadue.

    Mostra delle foto fatte di nascosto col suo cellulare mentre lavora sotto le serre con la schiena piegata accanto a quella di altri suoi compagni immigrati. E con le foto anche alcuni eloquenti vocali. Dichiara e dimostra, ora che è al sicuro in un paese vicino Milano, qualcosa di inaspettato anche per chi si occupa di studiare e denunciare lo sfruttamento dei braccianti italiani e immigrati della provincia di Latina da vent’anni. «Ancora in queste settimane, soprattutto il venerdì, il sabato e la domenica, arrivano anche minori a lavorare come schiavi. Sono ragazzi provenienti dal Bangladesh e dall’India. Hanno 14 anni, altre volte 15. Qualcuno arriva al massimo a 17. Non parlano italiano se non pochissime parole che il caporale indiano, su mandato di sedicenti capi della comunità indiana o bangladese, fa imparare loro per eseguire correttamente gli ordini del padrone italiano. Devono soprattutto capire quando arriva l’ordine di scappare perché si teme l’arrivo dei Carabinieri o di qualche controllo specifico».

    Sono giovanissimi immigrati che anziché frequentare corsi di formazione e di lingua, le scuole italiane come i loro coetanei o pensare a vivere in modo sereno la loro adolescenza, sono impiegati senza contratto anche per dieci o dodici ore al giorno nella raccolta delle carote, delle cipolle o dei ravanelli che garantiscono profitti illeciti a padroni e criminali italiani e immigrati e a un sistema agromafioso che, ricorda l’Eurispes, fattura ogni anno circa 24,5 miliardi di euro.

    «Il padrone li recluta parlando coi caporali o con il capo indiano della comunità per pagarli appena 4 euro l’ora. Parliamo di 40 euro al giorno per svolgere un lavoro faticoso e pericoloso. Devono infatti camminare in ginocchio per raccogliere gli ortaggi, usare coltelli affilati per tagliare cespi di insalata o i famosi cavolirapa per il mercato tedesco, e sollevare cassette molto pesanti dopo averle riempite completamente. Le loro pause, come anche le mie, sono al massimo di quaranta minuti per tutta la giornata. I dolori alla schiena, anche a quell’età, o alle ginocchia, sono molto forti e qualcuno di loro per evitare di sentire la fatica prende, come anche molti altri immigrati sfruttati, pasticche o oppio che alcuni hanno dentro i loro zaini». Si tratta di un fenomeno già denunciato nel 2014 da “In Migrazione”, riscontrato peraltro anche in molti processi in corso presso il Tribunale di Latina.

    «Sono minori che vivono in famiglie i cui genitori fanno anche loro i braccianti. Se sommi lo stipendio di padre, madre e figlio minore, tutti sfruttati nelle campagne pontine in aziende molto note, si raggiunge a malapena il salario previsto per il lavoro di un singolo bracciante con regolare contratto. Insomma, ne fai lavorare tre al prezzo di uno, minore compreso. Quando ho provato a dire al padrone che doveva trattarci bene e darci quello che ci doveva, mi ha insultato. Mi ha chiamato calabrese di merda. Una volta mi ha anche preso a calci e a schiaffi, dicendomi che potevo rivolgermi tranquillamente ai sindacati o ai giornalisti, tanto non ha paura di nessuno». Il padrone in questione, peraltro, «è noto alle forze dell’ordine, ma sembra fregarsene. Forse è protetto o si sente protetto, anche perché in azienda, soprattutto nel fine settimana, arrivavano alcuni agenti e politici locali. Si ritrovava anche con alcuni imprenditori agricoli di successo che dicevano fossero molto vicini alla camorra. Si prendevano tutti sotto braccio e pranzavano insieme, mentre io, insieme a quei ragazzi che potevano avere l’età di mio figlio, lavoravamo per loro quasi gratuitamente. E quando qualcuno di noi ha cercato di ribellarsi è finito in ospedale con la testa rotta. Il caporale infatti lo ha preso a bastonate fino a lasciarlo in terra sporco di sangue mentre il padrone faceva sparire il bastone per evitare guai».

    Non solo pratiche però, anche il linguaggio del padrone è importante. E infatti «amava farsi chiamare Mussolini, tanto che aveva fatto montare in azienda busti e adesivi inneggianti al fascismo. Quando pagava i salari, spesso in contanti, ricordava ai braccianti immigrati, minori compresi, che in Italia ci vorrebbe Mussolini o Hitler per sistemare le cose. E poi li insultava definendoli degli indiani idioti, che in Italia devono obbedire agli ordini degli italiani e ringraziare per il lavoro che lui gli garantiva. Era un fascista amico».

    Questo è probabilmente uno di quegli imprenditori che secondo il presidente del Consiglio Giorgia Meloni non deve essere disturbato, come lei stessa ha dichiarato agli industriali durante un’iniziativa pubblica. Peraltro anticipando quanto affermato di fatto anche dal neo direttore generale dell’Ispettorato Nazionale del Lavoro il giorno del suo insediamento. Non disturbare il manovratore, dunque, anche quando sfrutta lavoratori, ambiente e minori. È la solita dottrina di una destra che è forte con gli sfruttati, italiani e immigrati, donne e uomini, e invece attenta a non disturbare i forti, soprattutto quando sono padroni e fascisti che portano voti e consenso.

    https://ilmanifesto.it/braccianti-bambini-trattati-come-schiavi-nelle-campagne-di-latina
    #exploitation #enfants #enfance #mineurs #braccianti #Italie #Latina #agriculture #néo-esclavage #Bangladesh #Inde #migrations #caporalato

  • La direction de Credit Suisse semble encore espérer un bonus spécial Blick

    Après le rachat de Credit Suisse par l’UBS, le conseil d’administration espère-t-il toujours un bonus de 70 millions de francs ? C’est ce que semble indiquer l’ordre du jour de l’assemblée générale de la banque le 4 avril prochain.

    L’Assemblée générale de Credit Suisse aura lieu le 4 avril. Il faut s’attendre à ce que les actionnaires votent, comme l’année dernière, contre la décharge du conseil d’administration.

    C’est également ce que recommande la fondation d’investissement suisse Ethos aux actionnaires, qui rejoint la position du plus grand conseiller en vote américain, Institutional Shareholder Services (ISS).

    Un point à l’ordre du jour promet des interventions virulentes : « Bonus de transformation pour la direction ». En clair, il était prévu que les patrons de Credit Suisse encaissent un bonus spécial allant jusqu’à 70 millions de francs si tous les objectifs étaient atteints d’ici 2025. Cette prime avait été prévue avant la reprise de l’institution par l’UBS.


    Opposition au bonus spécial
    « Un vote contre ce point est justifié, car la demande semble désormais inappropriée compte tenu de l’annonce de la reprise de l’entreprise », écrit ISS dans sa recommandation de vote, dont « 24 heures » a obtenu une copie.

    « Nous voterons contre la décharge et contre le bonus spécial de 70 millions de francs », confirme pour sa part le directeur d’Ethos Vincent Kaufmann au quotidien vaudois. Les propos d’ISS et d’Ethos ont du poids. Le conseiller en vote américain représente environ 20% des actionnaires, Ethos entre 3 et 5%.

    #bonus #banques #finance #en_vedette #oligarchie #incompétence #prévarication #vol
    Source : https://www.blick.ch/fr/news/suisse/avant-lassemblee-generale-la-direction-de-credit-suisse-semble-encore-esperer-

  • L’économie capitaliste entre ravin et précipice

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/04/02/leconomie-capitaliste-entre-ravin-et-precipice_588676.html (Lutte de classe, 27 mars 2023)

    «  La Fed entre ravin et précipice  », titrait le 14 mars un éditorialiste du journal Les Échos, pour qualifier les incertitudes des banquiers centraux, confrontés d’un côté à l’inflation qui flambe et de l’autre aux menaces de faillites en chaîne des banques, après celle de la #Silicon_Valley_Bank (#SVB). Ceux qui prétendent réguler le système financier international seraient avec des «  lampes frontales dans le brouillard  », hésitant à choisir entre les deux seuls remèdes qu’ils connaissent  : jeter des milliards dans le système, ou fermer le robinet du crédit. Dans tous les cas, les classes populaires en paient déjà le prix fort.

    Le rôle officiel des #banques_centrales est de réguler le système financier en adaptant la masse monétaire en circulation aux besoins du #marché_capitaliste, c’est-à-dire aux volumes de production et de circulation des marchandises. En fixant les divers taux d’intérêt auxquels les banques privées peuvent se refinancer, les banques centrales encouragent ou freinent les emprunts des entreprises comme des particuliers, ce qui est supposé se répercuter sur les investissements productifs et la croissance économique. Mais ce sont les capitalistes, et d’abord les plus puissants d’entre eux, qui décident de l’usage qu’ils font des capitaux disponibles, en fonction des profits qu’ils escomptent et de l’idée qu’ils se font de l’avenir de leur propre système (...)

    De la baisse des taux à leur remontée

    SVB, #Crédit_suisse  : le spectre de 2008

    Vers une #crise de la dette publique  ?

    L’#inflation et ceux qui la déclenchent

    L’agonie du #capitalisme et les tâches des révolutionnaires

  • Chaos du capitalisme : la seule perspective est celle que les travailleurs en lutte ouvriront

    https://lutte-ouvriere.be/chaos-du-capitalisme-la-seule-perspective-est-celle-que-les-travaille
    Dernier éditorial de LO-Belgique

    Après l’effondrement aux USA de la #Silicon_Valley_Bank le 10 mars dernier, la plus grosse faillite bancaire depuis 2008, les banquiers centraux se sont empressés de déclarer que « tout était sous contrôle ». La #banque_centrale (#Fed) a ouvert un nouveau fonds de financement d’urgence et les banques lui ont emprunté au moins 164 milliards de dollars. En Europe, les banquiers centraux ont vite annoncé qu’il n’y avait pas de risque de contagion !

    Quelques jours plus tard, le #Crédit_Suisse, une des trente plus grandes #banques du monde était au bord de la faillite. La banque centrale de Suisse décida elle aussi d’ouvrir les robinets : en quelques heures plus de 50 milliards d’euros ont été mis à disposition du Crédit suisse, puis 200 milliards… avant que ne soit décidé son rachat par UBS, la plus grosse banque du pays. La banque est « sauvée », les milliards des capitalistes sont sauvés, mais pas les 10 000 employés en doublon que les banques ont prévu de licencier…

    Le 24 mars, les actions de la première banque allemande #Deutsche_Bank chutaient, ravivant la menace d’une crise financière internationale. Les dirigeants politiques ont à nouveau répété qu’ils n’avaient aucune inquiétude, pour tenter d’enrayer la panique. En réalité, ils sont bien incapables de faire la moindre prévision. Depuis des années, les krachs financiers, les crises, se succèdent, et l’économie capitaliste s’enfonce toujours plus dans le chaos. À chaque fois, les gouvernements répondent en inondant les capitalistes de liquidités, en faisant tourner la planche à billets, creusant ainsi les déficits publics. Et les capitalistes font payer aux travailleurs le prix de leur fuite en avant !

    Et plutôt deux fois qu’une. D’un côté tout cet argent emprunté gratuitement, les banques et les financiers l’utilisent pour acheter des actions en espérant les revendre plus cher, engendrant ainsi des profits faciles. Avec le déclenchement de la #guerre_en_Ukraine, les spéculateurs ont ainsi parié sur l’augmentation des #prix_du_gaz, achetant et revendant les cargaisons au point de faire exploser les prix de l’énergie puis tous les autres prix… Ils ont ainsi aggravé la pauvreté partout sur la planète, plongeant une large proportion des ménages des classes populaires dans des situations intenables où il faut choisir entre se chauffer et manger à sa faim.

    D’un autre côté, les capitalistes font pression sur leurs États pour faire payer aux travailleurs l’argent dépensé en sauvetage de banque, en subsides aux entreprises ou en armes pour la guerre en Ukraine ! Les gouvernements s’empressent alors d’imposer toutes les mesures nécessaires pour pressurer davantage les travailleurs. Tout y passe : de la crèche communale où une puéricultrice doit faire le travail de trois collègues car « il n’y a pas assez de financement » jusqu’au passage en force par Macron de l’augmentation de l’#âge_de_départ_à_la_retraite de 62 à 64 ans car « les retraites coûtent trop cher dans une population vieillissante ».

    Mais ces mensonges prennent de moins en moins, et la situation s’aggravant de plus en plus pousse inévitablement à des révoltes.

    En France, depuis le 19 janvier, il y a des #manifestations massives presque toutes les semaines, accompagnées de grèves dans quelques secteurs. Si les manifestations ont été aussi massives, c’est que la coupe est pleine. Elle l’est pour les plus âgés, cassés par le travail, et à qui on promet une pension réduite ou pour celles et ceux qui n’auront jamais de pension vu qu’un nombre important de travailleurs en France meurent avant la #retraite ! Elle l’est pour tous les ménages populaires confrontés à l’explosion des prix de l’alimentation et de l’énergie et pour celles et ceux qui voient bien que tout s’aggrave, en particulier la guerre économique qui fait craindre que les guerres actuelles se généralisent en une troisième guerre mondiale. C’est un ras-le-bol général.

    Malgré la #répression_policière, les gardes à vues et les fouilles en sous-vêtement, les mobilisations contre le recul de l’âge de la retraite continuent. Dans cette lutte qui dure depuis deux mois, le camp des travailleurs mesure ce que peut être la force du nombre. Car si certains députés de droite n’ont finalement pas voté la loi et que #Macron a dû faire recours au 49.3 (en se passant du vote des députés) c’est que la pression des grèves leur a fait penser à leur prochaine élection !

    La force du nombre peut peser sur le monde politique, mais c’est seulement si la #grève se généralise et s’étend aux grandes entreprises privées que le rapport de force s’inversera réellement et que la loi pourra être repoussée.

    #réforme_des_retriates #capitalisme #régression_sociale #lutte_de_classe #inflation #pouvoir_d'achat

  • Bruno #Le_Maire, héraut d’un #système en #faillite | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/210323/bruno-le-maire-heraut-d-un-systeme-en-faillite

    Passons aussi sur sa réaction au texte de Nicolas Mathieu publié sur Mediapart, qui dénonçait en écrivain la violence du gouvernement et la rage qu’elle provoque dans la population. Notre #ministre-publié-chez-Gallimard a rejeté ce texte avec dédain, le jugeant « injuste », « insultant », « méprisant ». Car, prétend-il, lui aussi connaît les « petites gens » et, d’ailleurs, « c’est pour eux » qu’il défend une réforme des retraites qui va les faire #travailler_davantage et les soumettre encore plus à la #pression du monde du travail.

    Sans doute, ce doit être aussi « pour eux » que les règles de l’assurance-chômage ont été durcies et qu’il a promis récemment des coupes dans les dépenses sociales. De sorte que la façon qu’a notre ministre-poète de défendre les gens qu’il aime tant semble surtout passer par la matraque, au propre comme au figuré.

    En réalité, l’entretien lui-même venait confirmer le texte de Nicolas Mathieu : un enfermement de classe dans un argumentaire moisi auquel plus personne ne croit n’a d’autre réalité concrète que celle de la guerre sociale que mène cette majorité.

    Bruno Le Maire aime le peuple comme l’aimait Adolphe #Thiers : soumis et obéissant à ses hiérarchies. « Du moins, pendant ce temps, il n’écrit pas », a répondu avec malice Nicolas Mathieu à cette déplorable saillie ministérielle.

    Passons enfin sur le discours lénifiant concernant la « solidité » des #banques françaises alors que se dessine la tourmente d’une crise financière généralisée dans laquelle les monstres que sont les banques françaises ne sauraient être entièrement à l’abri.

    Plus que jamais, Bruno Le Maire est un #comique malgré lui : au moment où il donne avec aplomb ces assurances, la #Banque_centrale_européenne elle-même a dû se fendre de deux communiqués officiels pour assurer au système financier qu’elle se portera à son secours en cas de besoin. Ce genre de textes ne se lance pas au hasard. D’ailleurs, les titres des grandes banques françaises n’ont pas été épargnées par les marchés, loin de là. Mais l’hôte de Bercy dessine de sa plume alerte un autre monde, bien loin des contingences de celui où nous autres sommes contraints à errer.

    L’acmé de cette #déconnexion est sans doute atteinte lorsque notre ministre proclame haut et fort que « l’argent gratuit, c’est fini ». Le mot peut sembler anodin mais il révèle en réalité l’inconsistance complète de l’analyse de celui qui est censé tenir les finances du pays.

    Bruno Le Maire, qui sait se montrer si dur avec les chômeurs ou les grévistes, n’a jamais demandé aucune #contrepartie_aux_entreprises.

  • À qui profite l’exil ?

    Qui profite des moyens engagés en faveur de la fermeture des frontières ? Que se passe-t’il quand on retrouve des corps sur les plages ? Sait-on que les frontières de l’Europe se sont délocalisées au Sahara ? Qui sont les sans-papiers qui font fonctionner l’#économie ? Trafiquants, industriels de la défense, employeurs européens profitent de ce système sans se préoccuper des 40 000 morts et disparus.

    https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-qui-profite-l-exil/album-qui-profite-l-exil

    #BD #bande-dessinée #asile #migrations #réfugiés #business #complexe_militaro-industriel #livre #frontières #externalisation #décès #morts_aux_frontières #mourir_aux_frontières

  • #MDR La France demande à Berne de « régler » les problèmes de Credit Suisse letemps.ch

    La première ministre française Elisabeth Borne a demandé mercredi aux autorités suisses de régler les problèmes de la banque Credit Suisse, dont la situation suscite des inquiétudes sur les marchés financiers. Plusieurs établissements français, comme BNP Paris et Société Générale ont chuté dans le sillage de Credit Suisse : de 11,11% pour la première et 11,01% pour la seconde, selon les données disponibles vers 11h30.

    « Ce sujet est du ressort des autorités suisses. Il doit être réglé par elles », a affirmé devant le Sénat la première ministre française, lors de la séance des questions au gouvernement. Elle a précisé que le ministre français des Finances Bruno Le Maire « aurait un contact avec son homologue suisse dans les prochaines heures ». Ni Karin Keller-Sutter, conseillère fédérale chargée des Finances, ni le Conseil fédéral, n’a pour l’heure commenté l’information.

    Inquiétudes sur les marchés
    Les Bourses chutaient lourdement mercredi à cause de craintes sur la solidité du secteur bancaire et en particulier de la banque helvétique. Ces inquiétudes suivent de quelques jours la faillite d’une banque américaine, la Silicon Valley Bank (SVB). La cheffe du gouvernement français a réaffirmé que les banques françaises n’étaient pas affectées par cette faillite.

    « Je vous confirme, comme le ministre des Finances l’a rappelé hier, que les banques françaises ne sont exposées à aucun risque à la suite de la faillite de la SVB », a-t-elle dit.

    #banques #EnMarche #bourse #cac40 #Credit_Suisse #bruno_le_maire #SVB #krach #élisabeth_borne #finances #ridicule et #lamentable

    Source : https://www.letemps.ch/economie/france-demande-berne-regler-problemes-credit-suisse