• Exposition de Winshluss : « Interférence retroactive » | Les Requins Marteaux
    https://www.lesrequinsmarteaux.com/evenement/exposition-de-winshluss-interf%C3%A9rence-retroactive
    Extrait de l’intention de #Winshluss à propos de l’exposition Interférence rétroactive :

    "J’ai un projet, Interférence rétroactive, né de ce sentiment étrange, partagé par nombre d’entre nous, d’être dans un film. Ce moment unique que nous vivons a transformé notre vision du monde, ou plutôt, l’a brouillée. La fiction et la réalité semblent fusionner jusqu’à devenir ce que l’on pourrait nommer de la « réaliction ». Je vais donc remonter aux sources de mes premiers grands traumas artistiques. Je veux parler des films qui m’ont marqué enfant et adolescent. Il ne s’agit pas uniquement de chefs-d’œuvres, certains sont même des séries Z avérées. Mais ces films sont à l’origine de mon univers, de ma psyché. Leur dénominateur commun ? Ce sont des films de genre. Horreur, violence, action, science-fiction, apocalypse...
    (...)
    Je vais réaliser, à « ma manière », les affiches des films qui m’ont marqué, mais aussi de films inventés ou rêvés. Je veux jeter le trouble entre la réalité et la fiction. Notre quotidien a basculé dans l’extraordinaire et ceci bien avant cette pandémie mondiale. Que l’on prenne les attentats du 11 septembre, Fukushima, l’exode massif de migrants... Tout est matière à souligner l’ambiguïté d’un monde qui scénarise sa propre chute dans un mélange de stupeur et d’effroi."

    http://www.galerie-vallois.com/exposition/interference-retroactive

    la mort, père & fils
    https://www.youtube.com/watch?v=bLSMjx1JayE


    The dead, dad & son by Denis Walgenwitz and Winshluss
    Awarded in Annecy Festival 2018 : Prix du jury junior pour un court métrage
    #bandes_dessinées #film_d'animation #les_requins_marteaux

  • L’#enseignement en temps de #confinement
    De #Bénédicte_Tratnjek (@ville_en)

    Ça se bouscule de partout pour donner donner donner une charge de boulot, pour être « cool » pour les plates-formes qu’on ne connaît pas, sur le « mes élèves m’adorent, je suis sur #Discord », sans aucune réflexion, au nom de familles qu’on oublie au final pour une concurrence à être « le » prof qui impressionne les autres avec ses « #outils » sur des groupes sur les réseaux. Je suis choquée qu’on amène comme ça nos élèves sur un tas de réseaux sociaux sans tenir compte de la loi, de protéger nos élèves des autres usages, de leurs données, des personnes peu fréquentables qui vont être très actives ces jours à venir... Cet emballement non réfléchi sur Discord pour faire cool, sous prétexte que les outils ne sont pas (depuis 2 jours ! Où est l’urgence ???) prêts m’effraie, quant à la non réflexivité sur nos pratiques ("ma matière est tellement importante que je donne 1000 fois trop de choses, mais les parents vont dire de moi que je suis le meilleur prof, le plus présent..." Euh non, ils vont crouler, stresser, craquer...), sur ce que nous devons transmettre réellement, quant à cette absence de réflexion qui laisse place à la précipitation, quant à cet usage inconsidéré et illégal de réseaux sociaux sous prétexte d’avoir des injonctions qui en fait nous demande une « #continuité », pas un totalité de cours, pas un rythme effréné, pas une boîte à prepas...

    Discord (puisque c’est le plus « cool » aujourd’hui, celui qui fait qu’on est « le » prof adapté) donc... Tous les syndicats et autorités préviennent, c’est hors la loi. Il ne faudra pas se plaindre si un parent porte plainte car son enfant qui a été amené sur la plate-forme par son enseignant y fait une mauvaise rencontre. Et il y en aura... Peu importe que les lycéens connaissaient déjà. Ceux qui y étaient, c’était la responsabilité de leurs familles. Les y inviter devient notre responsabilité. D’autant plus pour ceux qui n’y étaient pas et vont devoir obligatoirement y mettre leur numéro de téléphone avec vente des données par la plate-forme pour continuer de suivre les cours...

    Usage illégal de notre part, qui invite rapidement les élèves vers d’autres groupes. Récupération des données très très prolifique sur Discord, ils leur proposeront des groupes de jeux addictifs, payants (principe du « pay to win »), avec des contacts d’adultes pas là pour jouer du tout mais repérer les joueurs. Les parents n’ont pas tous connaissance de la plate-forme. Quand un enfant/jeune y va de lui-même, c’est la responsabilité parentale. Quand un enfant/élève doit y aller par invitation de son prof, ce sera la responsabilité du prof. Et c’est une demande illégale.

    Les plates-formes de l’éducation nationale ne fonctionnent pas ? Certes, et ? C’est l’histoire de quelques jours. Les élèves et leurs familles ont de toute manière besoin de ces quelques jours. Sur des pages de parents, beaucoup se plaignent déjà de la surcharge de travail, des horaires de connexion imposés car similaires dans la fratrie, de devoir jongler entre 4 nouveaux outils par prof, d’être perdus, stressés par trop de demandes.

    Zen. Quand un élève est absent 5 jours, personne n’en fait un drame pour la remise en cause de sa scolarité. On avise à son retour, on fait au mieux, rien n’est dramatique. Tous ceux qui ont eu des élèves longtemps hospitalisés en ont déjà fait l’expérience, on prévoit moins, on fait different, on ne leur envoie que « l’essentiel » à cause de la #fatigabilité. Faisons de même. Quel essentiel transmettre dans une période où les parents vont avoir une grande #charge_mentale, épuisante et stressante, déjà vis-à-vis du virus, des circonstances, des questions qui seront de plus en plus stressées de leurs enfants.

    Continuité oui. Avec les outils qu’on peut, sans les multiplier. Ceux qu’on utilisait déjà pour les férus comme moi du numérique. Pas plus. Aider les collègues de l’équipe à accéder aux mêmes. Se soutenir entre nous. Réfléchir aux attendus, à la transmission, aux « essentiels ». Penser à proposer une activité de 20 minutes pour une heure de cours. On accélérera avec certaines classes quand toutes les familles et les élèves le pourront. Ou pas. On avisera avec eux, et pas « sans » eux tout en disant que la #surenchère est en leur nom. Écouter (lire en l’occurrence) la détresse de familles voulant tout faire mais croulant sous les mille consignes différentes, les 20 outils demandés, etc.

    Continuité ne veut pas dire qu’on fera autant. Leur génération n’en ressortira pas sotte, n’exagérons rien. Invitons-les vers des #lectures_audio choisies, des #documentaires, de petits textes, des #bandes_dessinées finement pensées, etc. Tout ça, ce n’est pas une absence d’#apprentissage. Faisons des questionnaires accessibles pour les élèves et les familles, des activités qui ne les fassent pas se dire « on n’y arrivera jamais, on laisse tomber ».

    Arrêtons d’utiliser des outils pour devenir le prof qui s’est le plus adapté (car c’est clairement l’effet inverse, d’oublier les familles, d’y aller massif, de surcharger), du prof le plus influenceur parce qu’il a publié un plan de travail de trois mois avec plein d’items jargonneux qui nous rassurent et une mise en page hallucinante (mais comment étaler un tel plan de travail à la maison ? Un collégien qui se retrouve avec des consignes d’étudiants de première année, ça ne le fera pas !), le prof le plus cool parce qu’on utilise une plate-forme illégale, dangereuse car on n’en maîtriser pas les invitations (Discord = donner son numéro de téléphone... Tout ça sans avoir l’accord signé des parents, pour une plate-forme que la plupart ne connaissait pas il y a une semaine... J’hallucine de la méconnaissance des réseaux sociaux...).

    Soyons un prof raisonnable, censé. Pensons, ne suragissons pas. Tout n’est pas calé 2 jours après l’arrêt de l’école ? ET ??????? OÙ EST L’URGENCE ???

    https://www.facebook.com/benedicte.tratnjek/posts/10156745443145059

    #réseaux_sociaux #éducation #responsabilité #outils_numériques #enseignement_à_distance

  • Joe Sacco : « Ce livre est une anthropologie de l’Occident »
    https://www.franceculture.fr/emissions/par-les-temps-qui-courent/joe-sacco


    En 2015, #Joe_Sacco, l’auteur de Gaza 1956 et Gorazde, reprend ses carnets de reporter-dessinateur, et part à la rencontre des Dénés, dans les territoires du Nord-Ouest du Canada. Dans ce livre, l’auteur raconte en images l’histoire de ce peuple autochtone, ses traditions et ses premières rencontres avec les Anglais.

    http://www.futuropolis.fr/fiche_auteur.php?id_contrib=70899

    En 2015, Joe Sacco s’est rendu par deux fois dans les territoires du Nord-Ouest du Canada, au dessous de l’Arctique. Il est allé à la rencontre des Denes, un peuple autochtone. L’auteur nous raconte l’histoire de ce peuple, ses traditions, restées intactes pour certaines, les premières rencontres avec les anglais.
    Pendant longtemps les peuples indigènes du Grand Nord, vivant sur des terres non propices à la colonisation agricole, restèrent livrés à eux-mêmes, jusqu’à ce que la découverte de pétrole et d’or incite le gouvernement à officialiser son autorité sur eux, comme sur leurs terres. À cette période, les autorités s’appropriaient les territoires, non plus par les massacres, mais cliniquement, méthodiquement, et de façon administrative – grâce à des traités.
    En lisant ceux-ci, on n’échappe pas à l’impression que les « Indiens » ont donné la terre où ils vivaient en échange de la promesse d’une annuité de quelques dollars, de quelques outils et de médailles pour ceux qui se disaient leurs chefs. Aujourd’hui, la fracturation hydraulique ajoute la pollution à la spoliation initiale.

    #bandes_dessinées #Angoulême_2020 #Marie_Richeux #Futuropolis

  • « Le plus grand défi pour les femmes aujourd’hui, c’est de ne pas se taire » | National Geographic
    https://www.nationalgeographic.fr/photographie/2019/11/le-plus-grand-defi-pour-les-femmes-aujourdhui-cest-de-ne-pas-se-t

    #Pénélope_Bagieu, 37 ans, est #dessinatrice de #bandes_dessinées, auteure notamment des Culottées, ouvrage en deux tomes comprenant des courtes biographies de femmes ayant bravé des interdits ou des normes sociales relevant du sexisme ou du patriarcat. En juillet 2019, elle a reçu le #prix_Eisner de la meilleure édition américaine d’une œuvre internationale – l’une des plus hautes distinctions mondiales de la bande dessinée.

    Quel est le plus grand défi pour les #femmes d’aujourd’hui ?

    Celui de ne pas se taire. Bien qu’on vous rappelle, chaque jour un peu plus, que votre parole ne vaut pas autant que celle d’un homme, il ne faut pas avoir peur de prendre la parole, de nous énerver contre des choses qui nous semblent injustes. Et ce, dans tous les domaines.

  • Le numéro 0 de la revue #Nunatak , Revue d’histoires, cultures et #luttes des #montagnes...


    Sommaire :

    La revue est disponible en ligne :
    https://revuenunatak.noblogs.org/files/2016/09/nunatakzero.pdf

    Je mettrai ci-dessous des mots-clés et citations des articles...

    –-----

    métaliste des numéros recensés sur seenthis :
    https://seenthis.net/messages/926433

    #revue #montagne #Alpes #montagnes

  • Emma, du blog à la BD
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/emma-du-blog-a-la-bd



    C’est en ce moment, Emma y parle #femmes #féminisme #capitalocène #gilets_jaunes et appelle à un grand soulèvement populaire

    La bloggeuse et autrice de bandes dessinées #Emma connue pour « La #Charge_mentale », s’intéresse aujourd’hui à l’écologie en publiant : « Un autre regard sur le climat » (Massot Editions, mai 2019)

    • Pourquoi faut-il que les bandes dessinées qui ont quelque chose à nous dire soient si régulièrement minables, hideuses, à peine à moitié faites, ringardissimes ?
      Pitié, les allégories façon caricatures du XIXe avec un étiquetage de chaque terme !
      Pitié, les dessins inutiles de personnages qui causent frontalement par impuissance à mettre en scène quoique ce soit !
      Pitié, l’enchainement des cases sans aucune forme de pensée en bande dessinée !
      Pitié le dessin inconsistant jusqu’à l’écoeurement sous le prétexte qu’on l’aura tellement subordonné à l’idée qu’il véhicule qu’on n’aura développé pour lui aucune espèce de pensée !
      Faut arrêter de faire de la bande dessinée si on aime pas ça, si on la méprise et qu’on la prend pour un simple moyen de faire passer plus doucement un discours. Faites des récits, des essais, les gens. Foutez la paix aux bandes.

      je renote ici un truc dit sur Seenthis il y a quelques mois :

      Que quelques humiliés de classe culturelle s’imaginent, et avancent, qu’on sauve la bande dessinée du regard condescendant porté sur elle par la pédagogie, par les grands sujets historiques ou sociaux, ceci ne fait qu’exposer la parfaite nullité de leur regard sur notre discipline et sa puissance propre : il y a mille fois plus à apprendre dans deux pages de Bertoyas, de Bicéphale ou de Musturi, PAR la bande elle-même comme pratique du monde sur lui, que dans l’intégralité des pensums thésards qui rougissent de fierté d’aborder des grandes questions .
      Moyens archaïques de narration, placés, toujours, dix crans au-dessous de tout plan de recherche, ils en sont le reflet timoré, désuet et lourd à l’encre, ce qui est tout-à fait, hélas logique, puisque les bandes sont invitées à l’illustrer et non à en être le cadre expérimental ou déictique.
      Ce rapport instrumentalisant aux bandes est hanté par l’objet , le faisant déborder toute la sphère discursive. Faye et bien d’autres ont pu dire dans les années 70 qu’un tel rapport à la forme atteignait vite cette aporie : il n’y aurait de roman plus moderne que de science-fiction... Mais c’est qu’on pouvait être soucieux de ce qu’une forme prise pouvait faire et changer du monde, probablement parce qu’on n’y méprisait pas le fait même d’écrire .
      Il faudrait être fou, pense-t-on à juste titre, pour consacrer sa vie à une pratique dont on a honte. Et pourtant, nos publieurs de bande dessinée la méprisent plus encore que ceux auxquels leur mode de réévaluation est censé répondre. S’il s’appliquait au cinéma, ce principe éditorial reviendrait à sanctifier le journal de vingt heures en exigeant de Kerrigan, de Maddin ou d’Ishii un bon sujet ancré . Mais c’est exactement sur des valeurs inverses que s’est bâtie l’histoire du cinéma, et c’est devant Fellini ou Tarkovski que les documentaristes ont eu tant de peine à exister ; c’est seulement parce qu’ils accordent un supplément de puissance à leur discipline que Epstein, Franju, Le Tacon, Massart, Ruiz, Pelechian, ou Lucien Castaing-Taylor et Verena Paravel apparaissent là où les autres documentaristes sont minorés.
      S’imaginer qu’on sauve (comme si elles devaient l’être) les bandes par l’Histoire, le social, la pédagogie, « les grands sujets », c’est croire que ce qui sauve la peinture du XXe siècle c’est le réalisme socialiste ou que le meilleur de la littérature du XXe, c’est Maurice Druon.

      Emma, dans le genre, c’est trop beau pour être vrai.

    • Si je te comprends @l_l_de_mars, c’est qu’une question de terminologie, le mot bd serait utilisé à mauvais escient. Peut-être. Je ne connais pas Emma ni son travail, je l’entendais à la radio (alors que j’étais en train de peindre ou de cartographier, c’est selon que l’on soit cartographe ou peintre) et je trouvais plutôt bien ce qu’elle disait. Et elle le disait plutôt bien. Maintenant je ne sais pas dans quel contexte elle travaille, je ne peux pas parler pour elle, mais si cette façon de faire une narration est celle où elle est le plus à l’aise et qu’elle respecte une certaine déontologie, pourquoi pas, on n’est pas obligé·e de lire, on peut passer à côté simplement et vaquer à ses occupations. Ce n’est pas plus facile d’écrire un essai que de faire une bande dessinée. Ou cet autre mode d’expression qui n’a pas de nom. Ou alors ça veut dire quoi, qu’il faut se taire au prétexte qu’on n’est pas expert·e dans tel ou tel medium ?

    • @l_l_de_mars je serais en partie d’accord si on parle de gens qui voudraient « sauver la BD » en lui faisant dire des choses « intelligentes ». Sauf que tu prêtes des intentions à des gens qui n’ont rien à voir avec ce qu’elles affirment = méthode de l’homme de paille. Par exemple Emma a dit plein de fois qu’elle ne sait pas dessiner et elle n’a aucune intention autour de la BD (ni la sauver ni quoi que ce soit).

      Non, écrire un essai, ce n’est pas pareil que de résumer des propos en dessin. C’est juste une visualisation parmi d’autres, comme on ferait des schémas, des graphes, etc. Le fait est que ça a permit de faire comprendre des choses à des milliers de gens qui n’auraient JAMAIS lu un essai sur le même sujet. Alors oui, c’est pas aussi complet/complexe qu’un essai, qu’une thèse, ou qu’un article de magazine de dizaines de page : c’est de la vulgarisation : tenter de résumer des idées sans trop les travestir, par un moyen accessible au plus de monde (texte court, dessin, schémas, vidéos youtube, que sais-je…). Et là chacun choisi son moyen préféré : on en a rien à foutre.

    • @odilon
      Par exemple Emma a dit plein de fois qu’elle ne sait pas dessiner et elle n’a aucune intention autour de la BD (ni la sauver ni quoi que ce soit).

      Ah bin alors tout va bien.
      Elle a pas d’intention, c’est pas grave. la bédé c’est comme des schémas. Bin oui, je suis con. Un power point, quoi. Mais plus cool. Plus de gauche. Et quand ça bouge, c’est des films, hop ! Le montage ? la direction d’acteurs ? On s’en branle ! Ce qui compte, c’est le message ! Qu’est-ce qu’on en a à foutre du reste, c’est de la vulgarisation ! C’est LE BIEN, lldemars, tu comprends pas ? Les romans, qu’est ce qu’on en à foutre si on sait écrire une phrase qui tient debout, composer une structure ? On s’en branle, c’est pour raconter. Raconter des trucs, quoi. Faites chier les artistes, on s’en fout de l’importance que vous accordez à vos foutaises d’artistes. Nous on aime bien qu’on nous raconte des trucs, et les schémas des bédées, l’action des films ou les personnages des romans, c’est juste pour faire passer.
      Un détail, quand même, parce qu’il faut arrêter de prendre le dessin pour rien : quand tu fous un pavé de texte au-dessus de la tête d’une figure, tu ne « résumes pas des idées » (et pourquoi il faudrait les résumer ? Mystère), tu te contentes de les décorer avec un truc inutile. Que le dessin soit là ou pas, c’est kif kif, parce qu’à lui, tu ne fais rien dire. Tu pourrais le remplacer par un poil scotché sur la page, une virgule de merde ou le portrait de Trump, l’idée qu’il y a dans la bulle ne serait ni plus ni moins « résumée », ni plus ni moins dites. Tu pourrais arracher le dessin, le texte n’y gagnerait ni n’y perdrait rien. Il ne sert à rien. Sauf à enjoliver un peu pour attirer l’oeil. C’est pathétique. C’est la vision la plus conne et la plus réductrice du dessin qu’on puisse imaginer.
      Alors autant dire que oui, quand le dessin est aussi consternant, exsangue, maigrichon, sans vie, sans invention, sans la moindre trace de vitalité, de présence, on se demande bien pourquoi on devrait être clément une fois de plus pour cette façon de faire les choses, qui est la règle dans la bd politique.
      il se trouve que la bande dessinée s’invente entre les cases, ce n’est pas une stupide suite de dessins bavardisés, c’est une discipline riche, passionnante, belle, qui mérite mieux que cet usage de grossier personnage. Mais qui s’en fout ? C’est que de la bédé on va pas se casser le cul à essayer de savoir ce qu’on peut faire avec. On, va juste faire comme d’habitude, on va causer, on rajoute juste quelques guirlandes pour attirer le couillon (sinon il lit pas, le couillon, c’est bien connu, et la bédé, c’est pas vraiment de la lecture, c’est pour ça), et on appellera ça bd. Pourquoi s’emmerder avec des exigences quand tout le monde s’en fout absolument ?
      Voilà. On en est là.
      Y’a pas de raisons de s’emmerder avec des enjeux, les formes, c’est juste pour décorer.

      Franchement, j’aurais bien poursuivi cette conversation, mais à quoi bon ? Merde.
      Vous aimez les trucs ni faits ni à faire dès l’instant où ils soutiennent des idées qui vous conviennent ? Grand bien vous fasse. Un tel monde est un monde de pure communication, et c’est le dernier endroit au monde où j’ai envie de perdre mon temps.

    • @philippe_de_jonckheere assigné ? où j’ai dit ça ? où aurais-je dit que c’était « soit ça soit ça » et rien d’autre ? Non mais faut arrêter d’imaginer des trucs tout blanc et tout noir…

      @l_l_de_mars mais tout médium est un support, qui n’est pas forcément investi par de l’artistique. Bien sûr que oui « un texte » peut servir/devenir de l’art OU PAS. Et donc c’est totalement pareil pour n’importe quel médium : « une vidéo » peut devenir de l’art, suivant comment c’est monté, comment les gens jouent dedans, OU PAS. Et pareil pour « un dessin », « une chanson »…

      En gros ce que tu dis, c’est que tout texte, dessin, film, chant, etc, devrait être pensé par un⋅e artiste/en tant qu’artiste, sinon ça n’a aucun intérêt. Bah il semblerait que non, on peut prendre un support, juste pour échanger de manière non artistique avec les autres : si si ça existe !

      Si toi ta seule manière d’échanger avec les autres c’est par l’art, parce que t’es un artiste complet à 100%, super, vraiment. Mais c’est pas la vocation de tout le monde, et possible que ça te rende triste ou t’agace, mais c’est bien comme ça : l’art n’est pas la seule manière d’échanger entre êtres humains, c’est une parmi d’autres. Et les différents supports d’échange n’appartiennent pas aux artistes, l’écriture n’appartient pas aux écrivain⋅es, la vidéo n’appartient pas aux cinéastes, le chant n’appartient pas aux musicien⋅nes, etc. Et une personne qui pense en tant qu’artiste n’a pas les mêmes besoins ni priorité qu’une personne qui pense en tant qu’éducation populaire par exemple (et ça peut être dans la même personne) (et désolé de la lourdeur mais je suis obligé de préciser : attention je ne pense pas que les livres d’Emma soit de l’éducation populaire hein, c’était juste un exemple, ils s’inscrivent plutôt dans une démarche de Sachant par le haut qui vulgarise des idées aux gens, ce qui n’a rien à voir avec l’éduc pop)

      Et sinon, aussi, faut arrêter les grandiloquences manichéennes, où c’est là encore « soit ça soit ça ». :D
      Que je sache, ce n’est pas parce qu’on affirme que tout médium peut être utilisé par tout le monde, que ça peut être utilisé aussi pour autre chose que de l’art, qu’on pense que l’art est caduque et qu’alors ça ne doit être utilisé QUE pour de la « communication ». Il n’y a absolument rien qui empêche que tout soit possible. Juste ça dépend des gens, on n’échange pas tous de la même manière.

      (Et qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit : bien sûr que la forme fait partie du contenu, et qu’il y a de quoi critiquer le fait de vouloir faire passer un message progressiste sous une forme réactionnaire, ou propagandiste. Mais il y a aussi différentes facilités de lecture des différents médiums : là aussi tu mets dans la bouche des autres des choses pas dites, car ce n’est pas une histoire d’être « couillon », lire un texte, une image, une peinture : ça s’apprend, ce n’est pas inné, donc même sans être couillon on peut ne pas savoir lire des choses.)

      Bon mais je crois que par écrit comme ça, c’est assez probable que ça ne fera que quiproquo sur quiproquo et ça exacerbe souvent les clivages. (Le médium influe sur le contenu, donc.) À l’oral en vrai, je suis sûr qu’on serait un peu plus d’accord, même si pas sur tout. :p

    • hé bé, si je m’attendais à ce que ça vous fasse causer à ce point. C’est souvent surprenant, Seenthis. Bref, d’une certaine façon, ça me fait plaisir.

      @odilon désolé, j’écris tard et je fais un autre texte en même temps (c’est le bouclage du Pré Carré 13) en pleine nuit. Je veux pas t’attribuer ceci ou cela, j’ai cliqué sur le bidulon automatique et zouiche.

      @rastapopoulos qu’elle fasse ou pas une oeuvre d’art, je m’en fous. Qu’elle fasse au moins une bande dessinée, et on en reparle. Distinguer fond et forme est d’une parfaite inutilité pour penser quoi que ce soit, en plus d’être épistémiquement faux et aberrant pour un travail plastique, aussi chargé soit-il scripturairement. Je vais pas ici réécrire ce que je fais ailleurs au long (feuilleton théorique de Pré Carré 5 à 14 « Dessiner », articles dans du9 ou essais chez Adverse poru ceux qui voudraient en savoir plus long), mais franchement, faudra un jour arrêter avec ces foutaises. Une image n’est pas un pot de confiture avec du sens dedans. pour ceux que ça intéresse, un essai là :https://www.du9.org/dossier/a-propos-de-lart-invisible-de-scott-mccloud

      @aude_v le boulot intelligent et le soin en bandes (pas de mot spécifique qui me vienne) de Guillaume n’est pas la règle, hélas, mais c’est finalement bien plus fréquent qu’on ne l’imagine.
      Que ce rapport au travail en bandes déserte la bd politique ne dit qu’une chose : trop de gens portent crédit entre une séparation fond et forme ; qu’ils reconduisent en faisant de la merde dont la fameuse forme n’a plus aucune raison d’être sinon de signifier cette séparation même. Cette séparation EST politique. Elle rêve d’efficacité, d’univocité, de monosémie. Et elle fait de l’image son point d’impensé.
      Mes propres camarades, trop souvent, on partagé cette vision stérile du monde des productions, qui touchait tout : des maisons érigés selon de belles règles éthiques et historiques laides comme des foutus chalet suisses. Des affiches que rien n’aurait distingué d’affiche skinhead si on avait pas écrit en gros dessus le propos. Des textes prépompidoliens stylistiquement quand ils étaient écrits en solo (la faute à une fixette sur René Char et ce genre de mausolées, sans doute) ou complètement vidés de toute existence quand le collectif avait limé toute aspérité et ambiguité possible (sans gommer celle-de fond : pourquoi rendre illisible un travail destiné à emporter vivement l’adhésion ?)
      tout ça est en train de changer depuis quelques années, et je m’en réjouis pas seulement artistiquement, mais également en termes de cohérence politique : on ne renverse pas le vieux monde avec les images de ce vieux monde.

      Je l’allume, Emma, parce que ce travail est un usage sans considération d’une approche singulière du monde qui en reconduit la grossièreté en tant qu’usage : on continue de mépriser les bandes à ce titre comme en tant d’autre, et son travail est une des clés de ce mépris. il est plein de ce mépris de fond. La bd, c’est bon pour faire passer ses idées, la bd, ça n’a pas d’idée propre.
      Mais je le répète, la bd, ça pense, ça produit du sens, ert ça n’est pas qu’une suite de dessins qui causent, ce sont des articulations, des mouvements de fonds, des agencements à la fois linéaires et tabulaires, des intrications scripturaires et plastiques indénouables, des solutions intellectuelles, poétiques, formelles, narratives, impossibles à produire par d’autres moyens.

      Quand à la grille d’analyse de Madmeg, pas de surprise. Son monde est sans aspérité, et ses yeux se ferment quand, pour le même genre de raisons ou conséquentes de cette approche fonctionnaliste j’allume Squarzoni, Davodeau, Vandermeulen et, chaque jour, des dizaines d’autres trous-du-cul de tous genres possibles sur papier ou en conférence. Autant dire que l’argument est au mieux comique.
      Oui, le féminisme aurait besoin d’autre chose que de Stromquist dont le seul mérite graphique est, au moins, de nous épargner l’académie mollasse et effectivement nunuche qui rend indistinct visuellement des dizaines de blog bd.

    • Un autre dessinateur qui dessine à la truelle, je trouve Yann Lindingre


      Lindingre sur francecul aussi tiens :
      https://www.franceculture.fr/personne-yan-lindingre
      http://www.fluideglacial.com/leblog/#
      Yann Lindingre était rédac chef de Fluide Glacial, ah ben oui là tout de suite ça vous enlumine un C.V
      https://www.lesrequinsmarteaux.com/auteur/lindingre
      je me souviens de Lindingre dans le talk-show des informés de France-info je sais pas ce qu’il aller foutre dans cette émission de merde.
      #dessin_cracra

    • @vanderling même combat avec ce genre de cochonneries (je précise que je ne me suis pas appuyé toute l’oeuvre de Lindingre. Rien n’exclut qu’il ait fait d’autres trucs, dans d’autres dimensions, que ce que j’ai pu voir en bandes ou en dessin de presse). Lindingre, et tout ce qui de près ou de loin fonctionne sur la pompe à gros lourds issue de la tradition Charlie qui me navre Lindingre, Bert, Riss, Charb, Luz, quelques milliers d’autres parmi lesquels je n’ai aucune espèce de raison de trier. Le dernier avatar que j’aie vu passer et très probablement le dessinateur le plus miteux est Marsault. Ce qu’ils « disent » est hors de mon propos (ce serait encore un autre problème, au cas par cas) .
      J’ai déjà, sur seenthis, écrit un truc sur la caricature, je ne sais plus où. (je vais vous retrouver ça) Quand il avait été publié dans CQFD (pour lequel ça avait été écrit au départ), ce texte m’avait valu quelques courriers de mes collaborateurs verts. Le journal dans lequel je bosse depuis plus de quinze ans n’est pas le dernier à avoir (et à) véhiculer ce genre de merdes. La nouvelle équipe tend à changer ça. Je sais pas encore si ça va dans une direction complètement féconde (la poésardie légère et le lyrisme appuyé ne font pas non plus exception au désastre ; c’est le pôle Pierrot Lunaire, pas plus aimable que l’autre. J’ai pas envie de choisir entre Bigard et le mime Marceau)

    • @vanderling si, dans le cadre dont je parle, tu ne peux pas les rassembler, c’est bien la démonstration que le cadre dont je parle est un point aveugle de l’analyse du dessin de presse et de la bande dessinée.
      Je ne sais pas ce qu’est un puriste. Je suppose que ça ne dépend que de qui le montre du doigt. En gros, ça parle de tes exigences, pas des miennes.

    • @aude_v Hm. Oui, et aussi pas oui, et aussi oui. Sa modestie ne fait qu’effleurer le problème car le dessin n’est « moche » que relativement au confort fonctionnaliste dans lequel il s’installe (ce que serait, absolument, un dessin moche est une notion folle, déshistoricisée, placé selon une hiérarchie qui m’échappe, qui n’ a pas de raison d’être retenue).

      (Mais tout le monde dessine et à vrai dire les non-dessinateurs ne sont que des gens qui ont arrêté, à 12 ans ou plus tard.) Et ça tombe plus vite sur les femmes

      je dirais : ça tombe plus vite sur les femmes comme tout le reste (comme le tout d’une société où tenir tête est un attribut masculinisé. Bref, je vais rien t’apprendre là-dessus ni à qui que ce soit ici)
      Si le dessin est abandonné, c’est à l’âge où, après t’y avoir invité copieusement dans la première enfance, il t’es dit qu’il est temps de passer à des séries de signes plus sérieux. Maintenant, on va écrire. fini de dessiner, on est grand. Rabattre le dessin comme activité dans le champ des signes n’a aucune espèce d’évidence ontologique, mais marque le début des malentendus historiques (métaphysiques, sociaux, artistiques, etc.) Et évidemment, ça signifie également que le régime de l’age adulte passe par la congédiation de certains principes de plaisir : l’implicite, c’est que le sens se gagne comme un renoncement au plaisir. Je fais court, sans doute trop, mais on peut voir ici naître une longue chaîne de malentendus qui ne sont pas pour rien dans le traitement de la bande dessinée comme activité (de signifiance) et comme discipline (comme cadre d’advention).

      même quand elles se présentent aussi modestement qu’Emma :
      Dessinatrice de trucs moches mais qui veulent dire des choses. Féministe inclusive, antiraciste, anticapitaliste.

      le problème qui se pose dans ce regard sur son propre travail est multiple, du point de vue du plaisir (pas d’ivresse ni d’abandon à dessiner) et des conséquences visiblement de cette formalité abrégée, comme de celui du sens (un dessin duquel on n’attend rien qu’il puisse produire en lui-même).

      J’ajoute que je n’ai pas lu Branco. Que si je le faisais, je serais aussi attentif à sa façon d’écrire (c’est à dire, ici, si je te suis bien, de s’écrire) que je le suis de n’importe quel livre. Je cause préférentiellement su Seenthis de Bd notamment parce que j’estime que dans ce domaine il y a un travail de réflexion à faire dans lequel je me sens plus de compétences que dans d’autres.

    • Lindingre, et tout ce qui de près ou de loin fonctionne sur la pompe à gros lourds issue de la tradition Charlie qui me navre Lindingre, Bert, Riss, Charb, Luz, quelques milliers d’autres parmi lesquels je n’ai aucune espèce de raison de trier

      dixit...@l_l_de_mars Berth avec un H que j’adore ? ah ben non y’a aussi Bert tout court :
      https://www.du9.org/chronique/journal-de-jo-manix-mars-1994

  • Le sublime et le grotesque chez François Boucq
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/le-sublime-et-le-grotesque-chez-francois-boucq

    François Boucq, auteur et dessinateur de BD, est notre invité à l’occasion de la parution de l’intégrale de « Face de Lune » (avec Alejandro Jodorowsky, Le Lombard, novembre 2018), un album post-apocalyptique et distopyque entre politique, écologie et spiritualité.

    François Boucq travaille sur la suite de Little Tulip (Le Lombard 2014) qui ne sera pas vraiment une suite selon lui puisqu’elle se passera 15 ans plus tard. Sortie prévu fin 2019.
    http://www.lelombard.com/actualites-interviews-bd/little-tulip-l-interview-francois-boucq,124.html
    #bd #bandes_dessinées #François_Boucq #Jérôme_Charyn #Alejandro_Jodorowsky

  • « Le maintien de l’ordre à la française a explosé en vol » - Le Point
    https://www.lepoint.fr/societe/le-maintien-de-l-ordre-a-la-francaise-a-explose-en-vol-14-12-2018-2279276_23

    Le Point : Vous avez signalé sur Twitter plus de 120 potentiels abus de violence de la part des forces de l’ordre à la suite du mouvement des Gilets jaunes. Que souhaitez-vous montrer avec ces preuves ?

    David Dufresne : Cela fait 25 ans que je m’intéresse aux questions de police, et que j’écris des livres sur le maintien de l’ordre, sur l’affaire Tarnac, Tarnac, magasin général (Calmann-Lévy, prix des Assises du journalisme 2012). Quand j’ai commencé à voir apparaître des vidéos et photos sur Twitter, j’ai commencé à les pointer sans me douter que je rentrais dans un maelstrom de signalements. «  Allô Place Beauvau  » signifie «  chacun son rôle  ». Il y a les journalistes, les citoyens mais aussi la police, l’IGPN, le défenseur des droits, la justice. En ces temps troubles, je suis pour que chacun fasse son travail. Moi, je signale, recoupe, contextualise. C’est un travail de veille, de lanceur d’alerte, de citoyen. Pendant une semaine, il y a eu un déni politique et médiatique sur ces questions-là. Un déni qu’on a encore dans l’allocution d’Emmanuel Macron qui a dit « quand la violence se déchaîne, la liberté cesse. » Je ne sais pas de qui il parle, car la violence se déchaîne dans les deux sens. Il n’y a pas eu un mot sur les blessés, pas un mot sur ceux qui ont été mutilés, blessés à vie. Ce déni de démocratie est vraiment insupportable

    #Maintien_de_L'ordre #police #gilets_jaunes

    • Ce qui au départ était un bloc-note de réflexions et de liens devient en cette fin de journée un gros recoupement de vidéos pour comprendre comment un flic en est venu à sortir son flingue contre la foule, et, sans aucune surprise, constater que les motards ont balancé des grenades contre une foule qui passait ... sans les avoir calculés ! C’est encore plus flagrant grâce à la vidéo live de Remy Buisine qui était justement dans la foule à ce moment là.
      https://seenthis.net/messages/746539
      Effectivement le « maintient » de l’ordre a totalement explosé en vol...
      Cependant toutes ces vidéos me mettent très mal à l’aise car elle vont servir à inculper des gens alors qu’elles devraient servir à les disculper et à questionner les choix policiers...

    • Je crois que la séquence des motos de l’avenue Georges V est une indication forte que les tactiques agressives de maintien de l’ordre ont atteint leurs limites.

      L’emploi réglementaire des grenades dites de « désencerclement » ou du LBD, lanceur de balle dite de « défense » est censé être réservé à des situations critiques. Mais on voit bien que leur utilisation déborde de plus en plus largement de ce cadre, selon un principe qui veut que lorsqu’on dispose d’une arme, on s’en sert ; d’autant plus qu’à de très rares exceptions (cf. https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN1JV1VY-OFRTP ) rien ne vient sanctionner l’usage disproportionné.

      Au fil des répétitions des confrontations hebdomadaires, les protestataires, et parmi eux des groupes déterminés, ont bien compris que leur mobilité couplée à la surprise tactique était leur meilleur atout face à une police en limite de capacité qui commence à ressentir une forme d’épuisement. Il est d’ailleurs probable que certains cadres commencent à douter très fortement des conditions de leur emploi tactique (cf. l’Arc de triomphe le 1er décembre ou la séquence de l’av. Georges V d’hier) et donc de leur commandement voire du bien-fondé des principes tactiques. Voire de la direction politique des opérations.

      Il serait grand temps qu’une logique « républicaine » reprenne le dessus (le maintien de l’ordre n’est pas la guerre !) et mettent enfin en place des méthodes de désescalade. Il y a peu de chances que ce soit dans ce sens que la situation évolue, d’une part parce que la base policière et, en particulier, sa composante « dure » est favorable à une option « musclée », que l’échelon politique n’est pas loin de ne plus la contrôler (les primes et augmentations ne sont pas du tout bon signe - ça a toujours été le réflexe des gouvernements non démocratiques face à des troubles) mais aussi parce que la répétition des affrontements fait qu’à chaque fois la barre est un peu plus haute (cf. toutes proportions gardées les manifestations de deuil tous les 40 jours en Iran en 1978).

      Enfin, avec un niveau politique qui, pataugeant dans les hésitations, commence à laisser percevoir les différends internes, dont la communication tourne à vide et, surtout, recourt à des habiletés de maquignon (les « 100 euros »…) propose une réponse véritablement indigente à la crise, l’exaspération des protestataires ne peut que croître.

      Au rythme où ça va, on peut s’attendre, sous peu, à des incidents dramatiques (des morts lors des affrontements, p. ex.)

    • Effectivement, leur comportement n’a aucun sens.
      Ne pas prévoir à ce point les conséquences de leurs actes me stupéfie.

      On se retrouve avec la bonne vieille question entre l’incompétence et la malhonnêteté. Et on sait qu’ils sont parfaitement malhonnêtes, puisqu’il ne se passe pas un jour sans qu’ils nous insultent ou nous mentent comme des arracheurs de dents, en nous prenant effectivement pour un ramassis de crétins.

      J’en déduis que c’est leur agenda qui leur dicte leurs actes, car personne n’est assez con pour penser qu’en tapant sur l’ennemi et en le traitant de nom d’oiseaux en permanence, il ne va rien se passer.

      Donc, ils nous provoquent depuis 18 mois à présent et je dirais plutôt qu’ils ont dû être terriblement dépités par notre absence de réaction en face. La colère qui éclate, elle couve depuis une trentaine d’années, mais ils l’excitent délibérément depuis l’élection de Macron, le candidat du capitalisme, un mec qui n’a pas une once de charisme et qui incarne tout ce qui est détestable dans ce pays → pourquoi ce choix de la caste des possédants… surtout d’un type qui n’est pas vraiment des leurs ?

      Je pense très sincèrement que la caste des possédants en a assez de nous faire les poches petit à petit, qu’elle s’impatiente, qu’elle a faim… de pouvoir absolu, de curée sans vergogne. Je pense qu’elle pousse à la roue pour que nous nous révoltions enfin d’une manière qui légitimera l’emploi de la force brute et absolue et la fin de la mascarade démocratique qui, même avec la séparation des pouvoirs aux chiottes comme nous le vivons depuis l’arrivée de Macron, ne va ni assez vite, ni assez loin à leurs yeux.

      Ils cherchent délibérément le fait émeutier suffisant pour déclencher la loi martiale. Je pense qu’à ce titre, Macron et ses élus sont totalement sacrifiables (même si, clairement, personne ne leur a dit en leur filant le job) et que les ordres donnés aux flics laissent penser que leurs commanditaires espèrent enfin avoir un lynchage.

      Si tu penses les derniers mois avec le filtre de la mise en place délibérée d’une dictature financière, alors, subitement, plus personne n’agit comme un con.
      Par défaut, c’est probablement l’explication la plus logique.

    • Un point pratique (y a pas que Macron dans la vie... de la police) : c’est depuis la mobilisation contre la loi Travaille en 2016 que les grenades « de désencerclement » sont utilisées de manière offensive, souvent par salve, complétant lacrymogènes propulsées et manuelles, LBD, tonfas, télescopiques et canon à eau pour tronçonner les cortèges et disperser les manifestants. En mars 2016, il y a eu tant de blessés à Paris que le gouvernement avait du craindre qu’il ya ait des tués, il y a même eu ensuite une manif et une seule, le 4 avril 206, ou les flics ont tout fait « à la main » (lacrymos, tonfa, télescopique, violente ratonnade d’un bout nassé du cortège de tête).

      Menace. L’une des différences c’est que entre le 1er et le 8 décembre 2018, généraux de gendarmerie, experts et médiatiques annonçaient tous qu’il pouvait, qu’il y aurait des morts.

    • Article du dimanche 16/12/2018 du Parisien, à relire après coup…

      Policiers armés à moto : les « voltigeurs » sont-ils de retour dans les rues ? - Le Parisien
      http://www.leparisien.fr/faits-divers/policiers-armes-a-moto-les-voltigeurs-sont-ils-de-retour-dans-les-rues-16

      Pour écarter tout risque de débordement ce week-end [15-16/12/2018], les autorités ont ratissé large et mobilisé presque autant d’effectifs que lors de l’acte 4, marqué par 1700 interpellations, soit pas loin de 90 000 policiers et gendarmes, dont 8000 à Paris.

      Cette mobilisation hors-norme a notamment eu pour effet d’affecter au maintien de l’ordre des unités habituellement chargées d’autres types de mission. Selon nos informations, c’est le cas des compagnies de sécurisation et d’intervention (CSI), les fonctionnaires filmés dans la vidéo incriminée.

      « Economie de moyens »
      Mises en place lorsque Nicolas Sarkozy était ministre de l’Intérieur, en 2003, les CSI officient surtout dans l’anti-criminalité en zone sensible et interviennent par exemple dans le cadre de filatures, de flagrants délits ou de délits de fuite.

      Elles disposent pour cela d’armes létales et non-létales, comme des lanceurs de balle de défense, de tenues anti-émeutes similaires à celles des CRS mais aussi d’unités à moto, généralement des Yamaha TDM 900, le modèle vu samedi à Paris.

      « Economie de moyens oblige, les motos de la CSI 75 sont moins nombreuses que les motards susceptibles de les utiliser, explique au Parisien Philippe Capon, secrétaire général de l’Unsa Police. Les effectifs fonctionnant par roulement, une moto peut servir 20 heures sur 24, sur trois services. »

      Blessures
      Cette situation n’est ponctuellement plus tenable si les effectifs sont surmobilisés, comme c’était le cas samedi. D’où ces images, inhabituelles, de motos transportant deux fonctionnaires à la fois. « Mais jamais ces duos de policiers ne sont intervenus sur le maintien de l’ordre, assure-t-il. Ils ont seulement pu effectuer du ravitaillement de matériel, en apportant par exemple des grenades de désencerclement à des unités à court de munitions. »

      L’utilisation de lanceurs de balle de défense à l’arrière d’une moto, à l’arrêt et plus encore en mouvement, paraît improbable. Elle serait en outre extrêmement dangereuse.

      Malgré des restrictions d’utilisation, cette arme de dissuasion est à l’origine de blessures graves et parfois mortelles. Dans un rapport remis en 2017, le Défenseur des droits estimait que cette arme devait « s’utiliser horizontalement, un genou à terre » pour viser les membres inférieurs, ou « debout et portée à l’épaule » pour viser le torse.

    • Je bisse…

      L’utilisation de lanceurs de balle de défense à l’arrière d’une moto, à l’arrêt et plus encore en mouvement, paraît improbable. Elle serait en outre extrêmement dangereuse.

      Alors, pourquoi les en équiper ? Quant aux armes létales dont ils sont aussi équipés, on a bien vu le pistolet, pour l’instant (?) simplement brandi …

      c’était le 16 décembre…

    • Policiers agressés aux Champs-Elysées : les motos de tous les dangers - Libération
      https://www.liberation.fr/france/2018/12/24/policiers-agresses-aux-champs-elysees-les-motos-de-tous-les-dangers_16995

      L’évolution de cette doctrine est résumée par un acronyme à la préfecture de police de Paris : DAR, pour dispositif d’action rapide. Ces groupes plus légers que les unités spécialistes du maintien de l’ordre (CRS et gendarmes mobiles) ont pour consigne d’aller justement au contact des manifestants pour disperser le plus vite possible et interpeller. Parmi ces DAR, on retrouve le groupe moto de la compagnie de sécurisation et d’intervention de Paris. L’utilisation de ces policiers à moto rappelle forcément les « voltigeurs », dissous après la mort de Malik Oussekine. D’autant plus qu’ils ont pour mission, comme leurs ancêtres, de disperser la manifestation. Avec une différence cependant, au lieu d’un « bidule », ces policiers sont désormais équipés de fusils à balles en caoutchouc (LBD40) et de grenades explosives. Ils ne foncent donc pas dans la foule mais peuvent se positionner à proximité d’un cortège pour tirer. Les samedis 8 et 15 décembre, ils étaient ainsi une cinquantaine, « destinés à pouvoir se rendre rapidement en tout point de la capitale pour intervenir en cas de troubles » avait expliqué la préfecture à Libération.

      Samedi dernier, ce sont donc quatre policiers à moto de la compagnie de sécurisation et d’intervention de Paris qui sont envoyés face aux « gilets jaunes ». Ces agents, rompus aux interventions de lutte contre la criminalité, ne sont pas du tout des spécialistes de la gestion de foule, un savoir-faire bien spécifique dans la police et la gendarmerie. La scène, filmée et largement relayée depuis, est un parfait exemple du risque pris par les autorités dans l’utilisation de telles unités pour intervenir lors de manifestations.

      Seul rempart : leur arme à feu

      A l’aide de grenades - trois détonations correspondant à des grenades de désencerclement sont audibles sur la vidéo, une arme qui propulse 18 galets en caoutchouc à très forte vitesse et peut gravement blesser au visage - ces policiers tentent de disperser la foule. Le samedi 8 décembre, David Dufresne, journaliste et auteur d’un livre référence sur le maintien de l’ordre, avait assisté à une scène similaire, où les policiers avaient cette fois réussi leur manœuvre : « Trois motos dont une avec deux policiers s’étaient arrêtées, ils avaient lancé des grenades de désencerclement, puis étaient partis tout aussi vite qu’ils étaient arrivés. » Mais ce samedi, les policiers ne parviennent pas à se replier assez rapidement. Les explosions des grenades provoquent une réaction d’hostilité des manifestants, qui fondent sur les fonctionnaires, peu nombreux. Les « unités constituées », capables de faire face sans tirer à balle réelle sont trop éloignées. Les quatre motards sont en danger, avec pour seul rempart leur arme à feu. Une situation redoutée par les forces de l’ordre et qui apparaît en contradiction avec la tradition du maintien de l’ordre en France.

      Interrogée à propos de cet événement, la préfecture de police de Paris n’a pas répondu à nos questions. « On considère que l’on est face à des violences urbaines et non plus une manifestation traditionnelle », expliquait récemment à Libération un haut gradé de la préfecture pour justifier cette nouvelle méthode. La scène des Champs-Élysées résonne désormais comme un avertissement pour les autorités.

      #Maintien_de_L'ordre #Police #Voltigeurs

    • Grenadocratie, affiche collée près de la station Anvers, à Paris
      https://twitter.com/Humaginaire/status/1077173221898809344

      Pourquoi, mais pourquoi ? Parce que en terme de com #violences_urbaines, de #casseurs et de #séditieux, en terme pénal aussi ça ratisse large et flou pour renouveler/étendre la fonction de la #justice en tant que service rendu à la police (cf. Michel Foucault, quand même) qui sait pouvoir compter sur la loi son application, ses catégories pour une légitimation permanente : #bandes #association_de_malfaiteurs #attroupement_en_vue_de_commettre_des_violences...etc.

  • Centrafrique : HRW dénonce la tuerie d’au moins 27 civils par des rebelles à #Bria

    Au moins 27 civils sont tués par les rebelles de la #Séléka et des #Anti-Balaka depuis juin 2018 à Bria. C’est ce qu’a dénoncé dans un communiqué l’organisation de défense des Droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW).

    Les violences à Bria ont connu un pic depuis 2017 et ont repris en 2018 malgré plusieurs messages et menaces de la #Minusca contre les #bandes_armées qui écument cette région. Ce rapport est publié quelques jours après une scène de #réconciliation entre des factions Anti-Balaka et Séléka dans le contexte où les principaux leaders des #groupes_armés ont signé le 28 aout dernier à Khartoum une entente pour cesser les #violences contre les civils et acteurs humanitaires.

    « Le 6 septembre 2018, des rebelles de la Séléka ont capturé et exécuté au moins neuf civils, dont sept femmes », a déclaré Human Rights Watch dans un communiqué.

    Ces exécutions ont été perpétrées aux abords de la ville de Bria, dans la préfecture de la #Haute-Kotto, près de deux semaines après les meurtres de 11 civils par le même groupe armé à l’issue d’un affrontement avec une milice rivale des Anti-Balaka.

    « Ces #exécutions et #assassinats sont des #crimes_de_guerre flagrants commis par des combattants qui se sentent libres de tuer à volonté, malgré la présence des soldats de la paix de l’#ONU », a déclaré Lewis Mudge, chercheur senior auprès de la division Afrique de Human Rights Watch.

    Pour Lewis Mudge, « les #Casques_bleus, qui sont autorisés à recourir à la force pour protéger les civils, devraient chercher à anticiper ces attaques et à intervenir rapidement. Les combattants des #FPRC ne craignent apparemment pas les soldats de la paix, et des Anti-Balaka se trouvent à l’intérieur du camp », déplore-t-il.

    Selon le communiqué, Human Rights Watch a également recueilli des preuves de #meurtres d’au moins huit autres civils dans la région depuis juin dernier, tous tués par des groupes Anti-Balaka.

    Les tensions entre les deux #milices connaissent une escalade depuis 2017 dans cette région riche en minerais, se soldant par des meurtres de part et d’autre. Mais es deux groupes nient avoir attaqués des civils.


    http://rjdh.org/centrafrique-hrw-denonce-la-tuerie-dau-moins-27-civils-par-des-rebelles-a-bria

    #conflit #guerre #Centrafrique #République_Centrafricaine

  • Histoire populaire de la France
    En 1980, l’universitaire Howard Zinn publiait une « Histoire populaire des États-Unis » afin de redonner la parole à ceux qui en avaient été privés — les femmes, les Amérindiens, les esclaves… Trois décennies plus tard, #Gérard_Noiriel s’est lancé dans un projet comparable au sujet de la #France. De la guerre de Cent Ans à nos jours, son ouvrage décortique les relations de pouvoir au sein de la société.
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/08/NOIRIEL/58948
    https://agone.org/memoiressociales/unehistoirepopulairedelafrance
    #histoire


    À paraître le 19/09/2018

    • Par rapport au « coup du père François » que ces femmes apaches ont fait subir à ce mécanicien :

      Faire le coup du père François
      Prendre en traître
      Utiliser une manoeuvre déloyale
      Origine

      À l’origine, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, le véritable coup du père François ne pouvait se pratiquer que si l’on était deux et il avait pour but de détrousser le péquin moyen qui avait l’audace et l’imprudence de se promener la nuit dans des rues mal éclairées.
      Il se pratiquait de la manière suivante : le premier des agresseurs engageait la conversation avec le promeneur (avec une banalité du genre de celles qu’on entend aujourd’hui : « t’as pas cent balles », « z’avez du feu », « z’avez l’heure ») ; le complice, muni d’une courroie formant un noeud coulant, s’approchait puis étranglait par derrière la victime tout en lui maintenant le dos sur son propre dos, comme un sac de pommes de terre, de manière à ce que ses pieds ne touchent pas le sol et qu’elle n’ait pour seule préoccupation, si elle était encore consciente, que de tenter de se débarrasser de ce qui l’étranglait, sans chercher à se défendre du premier aigrefin qui profitait lâchement de la situation pour lui fouiller et lui vider les poches.
      Une fois le forfait accompli et la victime généralement mal en point, mais pas obligatoirement morte, les deux compères récupéraient leur courroie et disparaissaient.

      C’est de cette forme d’agression que, par extension, l’expression s’est utilisée pour ceux qui font des mauvais coups en traître ou qui utilisent des manoeuvres déloyales

      Cela dit, vous pouvez légitimement vous demander qui était ce fameux père François. Eh bien malheureusement, on le sait d’autant moins qu’on a utilisé l’expression avec d’autres prénoms comme Anatole ou Martin, par exemple.
      Selon certains, comme Lorédan Larchey, cela viendrait du prénom du premier ayant utilisé cette méthode avec une courroie à boucle (la technique existant bien avant). Mais Claude Duneton oppose à cette hypothèse le fait que vers les années 1860, période où l’appellation apparaît, il n’existait pas de détrousseur notoire prénommé François.

      Alors, sans certitude, on pourra se rabattre sur la proposition de Gaston Esnault qui évoque le très célèbre (à l’époque) lutteur Arpin qui était surnommé « le terrible Savoyard » mais aussi « le père François ». Or, la lutte fait partie de ces sports de combat où les étranglements sont autorisés, ce qui pourrait expliquer le nom donné à ce coup en traître autrefois appelé « le charriage à la mécanique ».

      http://www.expressio.fr/expressions/faire-le-coup-du-pere-francois.php

      #argot

    • Je vais me servir de cette image pour ma prochaine rubrique dans HEY !
      Du coup je m’installe ici pour réunir ma documentation sur les #bandes_de_filles et les #femmes_violentes et la #violence_des_femmes

      J’avais lu je sais plus ou que les bandes de filles vu comme un nouveau phénomène est un marronier aussi vieux que la presse.

      Ici la page wiki sur l’histoire de la press française
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_presse_%C3%A9crite_en_France
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      Sur les blousons noirs

      Les bandes importantes comportent parfois un tiers de filles. On y trouve souvent des filles garçons qui rêvent d’être des garçons et se conduisent comme tels. Elles revendiquent leur égalité dans les comportements antisociaux et le manifestent notamment par des attitudes de bravades vis à vis de la police lorsque celle-ci intervient. Le journal le Progrès de Lyon raconte le comportement de deux filles membres d’une bande du quartier de Perrache après leur arrestation :
      "On reste confondu lorsque l’on sait que ce sont les deux filles qui tinrent tête avec le plus d’aplomb au commissaire et firent preuve d’une inconcevable impolitesse. L’une se contenta de dire : « Je me fous de la police, je me fous de la famille » L’autre, encore plus effronté, n’alla-t-elle pas jusqu’à déclarer : « Parlez moins fort. Vous me faites mal aux oreilles… »

      Si quelques séries B américaines de la fin des années cinquante ont fait des gangs de filles l’un de leurs thèmes favoris. L’existence de quelques bandes féminines en France a été confirmée par certains enquêteurs. Lorsque le journal La Montagne évoque une agression commise par une bande de jeunes filles à Caen, on emploie symboliquement le terme de « jupons noirs » : « Les jupons noirs de Caen rouent de coup un Nord-Africain » (8 On note surtout une délinquance féminine opérée en petit groupe dans les grands magasins. Une fille achète un produit pour occuper la vendeuse, une autre fait le guet, tandis que la troisième vole des vêtements ou des aliments. Comme dans l’histoire du film de Marcel Carné « Terrain Vague » on signale des gangs de garçons dirigés par une fille. Exemple, le gang des As une bande délinquante de la région bordelaise qui avait à sa tête Berthe une gamine de 16 ans.

      Philippe Parrot, Monique Gueneau « Le gang des As » in « Les gangs d’adolescents »,PUF,1959
      via
      https://forum.pcastuces.com/la_culture_blouson_noir-f9s46489.htm

      –----

      Sur l’interdiction de réunion des femmes à la révolution
      http://www.thucydide.com/realisations/comprendre/femmes/femmes3.htm

      Lorsque le 18 novembre 1793 Claire Lacombe pénétra au Conseil Général de la Commune de Paris à la tête d’une cohorte de femmes en bonnet rouge, le Procureur Général Chaumette leur en interdit l’accès par un discours misogyne. Société des femmes républicaines révolutionnaires Par la suite, la Convention décréta l’interdiction de tous les clubs et sociétés de femmes. Celles ci n’auront bientôt même plus le droit d’assister aux réunions politiques. La Révolution n’a donc nullement ouvert aux femmes le chemin de le citoyenneté.

      sur Claire Lacombe
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_Lacombe

      –----
      Le gang des empoisonneuses hongroises
      https://seenthis.net/messages/439565#message439589
      13 femmes, une centaines d’homicides


      http://4.bp.blogspot.com/-jaYBrKnFxKs/Tk663YlNawI/AAAAAAAAAZo/PjiX_Npj42M/s1600/how-wives-gained-color-dark.bmp
      http://4.bp.blogspot.com/-0z2s2_RPejg/T2ZqgzCidjI/AAAAAAAAC98/5MYF8YgKgKg/s1600/war-widow-cult-color.bmp
      http://unknownmisandry.blogspot.fr/2011/07/full-text-susi-olah-was-slewing-fly.html
      Par rapport à ces hongroises, c’est rare maisc’est un #andricide ou #androcide
      –----

      #femmes_criminelles #violences #femmes

    • Sur les Apaches et Apaches en jupon

      https://savoirsdhistoire.wordpress.com/2016/01/17/quand-les-apaches-faisaient-trembler-le-paris-de-la-belle-epoque/comment-page-1

      Ainsi, on raconte les histoires d’apaches les plus rocambolesques et les plus inquiétantes tel ce duel au sac de sable entre deux charmantes apaches en jupes légères…

      Ah, les femmes apaches  ! Encore plus terrifiantes que les hommes, n’est-ce pas  ? Notre pouvoir de terreur est si fort… Souvenez-vous dans l’Insurgé (1871) de Jules Vallès, du pauvre Jacques Vingtras s’écriant  : «  Des femmes partout. – Grand signe  ! Quand les femmes s’en mêlent, quand la ménagère pousse son homme, quand elle arrache le drapeau noir qui flotte sur la marmite pour le planter entre deux pavés, c’est que le soleil se lèvera sur une ville en révolte  ».

      «  Des femmes partout  » et même dans les rangs des apaches de Paris, où elles ont su se faire une place au sein des gangs. Bien que minoritaires, elles se battent, crachent, vocifèrent et parviennent à être traitées en égales avec les hommes. Certes, elles sont «  utiles  » en matière de prostitution car bon nombre d’apaches vivent de proxénétisme, mais elles sont aussi aimées, désirées, adulées par ces bourlingueurs qui, contrairement aux apparences, sont aussi de grands romantiques dont la peau est souvent tatouée de noms de femmes. Et c’est d’ailleurs une histoire d’amour apache que je vais à présent vous conter  : celle d’une gamine qu’on avait surnommée Casque d’Or.


      Casque d’Or, la «  Reine des Apaches de Belleville  ».
      Dans Détective almanach 1930

      S’il est une apache qui a marqué le Tout-Paris en ce début de XXe siècle, c’est bien Amélie Élie (1879-1933), plus connue sous le nom de Casque d’Or. Cette petite môme parisienne à l’épaisse chevelure rousse et dorée n’a que treize ans lorsqu’elle quitte père et mère pour aller vivre avec son homme, de deux ans son aîné. Oui, c’est tôt me direz-vous, mais à cette époque rien ne choque, et puis ça fait une bouche de moins à nourrir  ! Comme les jeunes filles de son âge réduites à la pauvreté et à l’errance, elle se lance alors dans la prostitution pour tenter de gagner quelques sous. Bien entendu, cette vie de «  gagneuse  » lui fera vivre des aventures rocambolesques et violentes mais à dix-neuf ans elle rencontre Joseph Pleigneur, que tout le monde appelle Manda. Âgé de vingt-deux ans, il est le chef de la bande apache des Orteaux et c’est le coup de foudre. Ils se mettent en couple, il la recolle sur «  le ruban  » (le trottoir), elle l’accepte  ; le bonheur aurait pu être complet, mais rapidement la jeune femme ne supporte plus d’être trompée par Manda qui, de plus, la délaisse. Son sang d’apache ne fait qu’un tour et la jolie rousse décide de préparer sa vengeance. Aussi va-t-elle se consoler dans les bras de François Dominique — ou Leca, c’est plus chic — chef de la bande adverse des Popincs (Popincourt). Casque d’Or sait pertinemment que Manda ne souffrira pas longtemps cet affront mais ce qu’elle veut c’est qu’on l’aime, qu’on lui prouve, et qu’on se batte pour ses beaux yeux  ! Son plan machiavélique va fonctionner à merveille  ; bientôt elle va déclencher une guerre sanguinaire entre deux gangs en plein cœur de Paris.

      wiki de Amélie Elie
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9lie_%C3%89lie

    • Je ne sais pas non plus ou j’avais lu qu’à chaque époque son groupe de femmes réprouvé. Aujourd’hui il semble que ca soit les femmes racisées. Soit des femmes noires en bande qui volent et agressent comme dans le film « Bande de filles » et les femmes « jihadistes » comme j’ai vu quelques titres là dessu récemment
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/05/05/djihad-des-femmes-etat-des-lieux-de-la-menace_5294662_3224.html
      Mais j’ai pas lu du coup c’est peut etre pas des bandes de femmes djihadistes...

    • Sur le « nouveau phénomène »

      Bandes de filles, enquête sur une nouvelle délinquance

      Actualité Société (je elève que c’est dans « sociét »é et pas les violences faites aux femmes qui sont toujours dans « faits divers ») Par Maria Poblete, publié le 06/04/2017 à 12:00
      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/bandes-de-filles-enquete-sur-une-nouvelle-delinquance_1895773.html

      –—
      Lemonde en 2010 - société (!)
      La délinquance des filles explose-t-elle ?
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/10/05/la-delinquance-des-filles-explose_1420289_3224.html

      –---
      Marie-claire en 2012
      Gangs de filles : elles débarquent à Paris pour la baston
      http://www.marieclaire.fr/,gangs-de-filles-banlieues-paris-bandes,20161,660728.asp

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      La croix - 2005
      La délinquance des filles est mal connue
      https://www.la-croix.com/Actualite/France/La-delinquance-des-filles-est-mal-connue-_NG_-2005-09-05-589448

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      Le point - 1998
      Enquête sur la violence des filles
      http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2007-01-23/enquete-sur-la-violence-des-filles/920/0/77713

      Les témoignages, unanimes, soulignent la sauvagerie, la férocité, la froideur de ces semeuses de terreur. Une forme inédite de barbarie pratiquée par d’implacables #Lolita. Forment-elles l’avant-garde d’une cohorte de filles délinquantes, nouvelles légions de la violence urbaine ? Ou ne représentent-elles qu’elles-mêmes, leurs névroses et leurs dérives ?

      La violence urbaine, version filles, est encore un non-sujet. « On a tant à faire avec les garçons, explique Louis Dubouchet, chargé d’évaluation des politiques sociales auprès des ministères et des collectivités locales. Sociologues, médiateurs, éducateurs de rue, animateurs de centres sociaux, tous s’intéressent d’abord aux garçons. Mais tous ou presque s’accordent aussi à penser que la violence des filles est un phénomène émergent. Ainsi la préfecture de police de Marseille a-t-elle effectué un calcul simple. Durant les huit premiers mois de 1998, sur 13 382 mises en cause sur la voie publique, 366 concernent des mineures. Celles-ci représentent donc 2,43 % des cas recensés, contre 1,78 % durant la même période de 1997.

      Car les filles, du moins celles-là, soulignent des éducateurs, ne « montent pas en grade » dans la délinquance. Elles ne passent pas au stade de l’organisation de tous les trafics qui font vivre la cité. « A ce niveau-là, il y a bien sûr des femmes, mais plus âgées : les mères ou les "tantes" qui se chargent, par exemple, du recel », explique une source policière. Alors, pour échapper au machisme, les filles se constituent en groupes autonomes. « On est loin des Mod’s ou des Rock’s, précise Serge Lesourd. Car il n’y a aucun rituel, aucune codification, pas toujours un chef. »Tout juste quelques détails significatifs. « Une bande entièrement féminine arrêtée il y a deux ou trois ans en Seine-Saint-Denis s’était baptisée "Les filles sans peur" », raconte Bénédicte Madelin, de Profession banlieue, basée à Saint-Denis. Tout un programme.

      Les groupes féminins, quand ils sévissent, s’attaquent principalement à des filles ou à des femmes. Avec comme idée, souvent, de s’en prendre à un modèle impossible à atteindre, de « casser de la Française, de la bourgeoise ».

      Raté de l’intégration ? Sûrement. Mais ne faut-il pas chercher les sources du malaise bien plus en amont ? Questionnés sur les raisons pour lesquelles la violence des filles demeure marginale, la plupart de nos interlocuteurs ont répondu : « Parce qu’elles ne sont pas dans la rue. » Où sont-elles, alors ? Enfermées chez elles par des pères et des frères répressifs, ou occupées à surveiller leurs cadets. Tellement recluses que les services de police, quand ils veulent établir la durée de leur séjour en France, manquent de ces indices élémentaires que sont une inscription scolaire, une affiliation à un club de sport ou à la moindre activité de quartier.

      #recluses
      –---
      Le figaro en 2012
      Délinquance : une bande de filles arrêtées

      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/03/97001-20120203FILWWW00595-deliquance-une-bande-de-fille-arretees.php

      –----
      Les bandes de jeunes
      2007
      9. Des filles dans les bandes aux bandes de filles
      par Stéphanie Rubi
      https://www.cairn.info/les-bandes-de-jeunes--9782707153456-p-203.htm
      #paywall

      Ce texte tente d’aborder la question des comportements déviants ou délictueux des adolescentes et pré-adolescentes des quartiers populaires. D’une part, je présente les éléments sur lesquels une minorité d’adolescentes s’appuient dans leur construction identitaire déviante. Dans un second temps, j’aborde plusieurs points stéréotypés communément associés aux adolescentes violentes ou agressives....
      Plan de l’article

      La recherche, les terrains, les méthodes
      La loi des plus fortes - Des représentations stéréotypiques des filles agressives et violentes très prégnantes

      –---

      Cette place des filles est ensuite interrogée par Stéphanie Rubi. Parler de la délinquance des filles n’est pas simple, puisqu’elle oblige à interroger les stéréotypes construits autour des « filles violentes ». L’auteur étudie les stratégies développées par les filles à la recherche d’une reconnaissance, d’un pouvoir avéré et d’une construction identitaire. Les bandes de filles pourraient bien être l’expression d’une forme d’émancipation en puisant dans le modèle dominant qu’elles rejettent pourtant.

      https://journals.openedition.org/rfp/1657

    • La Lionne et la Bande de la Goutte d’Or

      En 1897, quelques années avant Casque d’Or et ses Apaches, une autre figure fit les délices des chroniqueurs. Marie Lyon (ou Lion ?), dite « La Grande Marie » ou « La Lionne », est une prostituée dont s’est amourachée la Bande de la Goutte d’Or. Un certain Louis Lochain, dit « Petit Louis », en est le chef ; avec ses camarades Auguste Fauconnier, dit « Le Félé », Auguste le Bastard, dit « Barre-de-Fer », Léon Millet, dit « Dos-d’Azur », Léopold Schmitt, dit « Monte-En-L’Air », et quelques autres, ils écument les débits de boisson et les marchands de comestibles et font main basse sur les alcools et les victuailles. Leur larcin, quand il n’est pas directement consommé, est revendu à bas prix dans un local s’affichant abusivement comme une « Succursale des Magasins généraux de Paris », au 114 rue de Belleville.


      Rue de Belleville
      Rue de Belleville vers 1900 (le n° 114 est le 2e immeuble en partant de la droite)

      C’est La Lionne qui règne sur cette adresse et qui prépare les agapes pour ses voyous d’amants. Car les membres de la Bande de la Goutte d’Or sont tous les amants dévoués de La Lionne et s’accommodent très bien de cette situation. Tout semble aller au mieux pour cette joueuse troupe, jusqu’au 28 avril 1897, jour ou une descente de police vient mettre fin aux frasques de La Lionne et la Bande de la Goutte d’Or.


      La Lionne
      « Une bande joyeuse » La Matin, 30 avril 1897

      La nouvelle paraît dans les quotidiens parisiens. C’est ainsi qu’Aristide Bruant, célèbre voisin montmartrois de la Goutte d’Or, découvre l’histoire de Marie Lyon et ses amants dans l’Écho de Paris. L’histoire ne peut pas laisser Bruant insensible, il va s’en inspirer pour écrire une chanson, La Lionne, et faire entrer Petit-Louis, Dos-d’Azur, Monte-en-l’Air, Le Félé et Barre-de-Fer dans la postérité.

      La Lionne, d’Aristide Bruant

      Rouge garce... A la Goutte‐d’Or
      Elle reflétait la lumière
      Du chaud soleil de Thermidor
      Qui flamboyait dans sa crinière.
      Ses yeux, comme deux diamants,
      Irradiaient en vives flammes
      Et foutaient le feu dans les âmes...
      La Lionne avait cinq amants.

      Le Fêlé, la Barre de Fer,
      Petit‐Louis le grand chef de bande,
      Et Dos‐d’Azur... et Monte‐en‐l’Air
      Se partageaient, comme prébende,
      Les soupirs, les rugissements,
      Les râles de la garce rouge
      Et cohabitaient dans son bouge...
      La Lionne avait cinq amants.

      Et tous les cinq étaient heureux.
      Mais, un matin, ceux de la rousse,
      Arrêtèrent ses amoureux
      Dans les bras de la garce rousse.
      Ce sont petits désagréments
      Assez fréquents dans leurs commerce...
      Or ils en étaient de la tierce !
      La Lionne et ses cinq amants.

      La lionne est sur cette video mais je sais pas ou
      https://www.youtube.com/watch?v=vZowHZcD3F0

    • Criminologie - Du côté des filles et des femmes, leur délinquance,
      leur criminalité
      Renée Collette-Carrière et Louise Langelier-Biron
      Les femmes et la justice pénale
      Volume 16, numéro 2, 1983

      https://www.erudit.org/fr/revues/crimino/1983-v16-n2-crimino916/017179ar.pdf

      _____
      Recherche sur la criminalité et la délinquance
       :
      une distinction selon le sexe
      Par
      Brigitte Doyon
      Martin Bussières
      Rapport final
      Présenté au Conseil permanent de la jeunesse.
      29 avril 1999

      http://www.cms.fss.ulaval.ca/upload/soc/fichiers/criminalite.pdf

      _____

      Des adolescentes délinquantes
      par Stéphanie Rubi
      https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-dynamiques-2010-1-page-27.htm

      Stéphanie Rubi remet en question la sur-médiatisation de la délinquance des adolescentes. En mettant en exergue l’interprétation subjective qui minimise l’implication des filles dans les actes de violence, l’auteure des « crapuleuses » analyse la « sexualisation » des délits. Phénomène qui les réduit à un comportement d’imitation des garçons et finalement occulte l’importance des mécanismes de socialisation juvénile.

    • encore plus cool qu’un gang de filles... un gang de filles japonais

      Tish Weinstock
      oct. 26 2016, 3:00pm
      https://i-d.vice.com/fr/article/zmxjaj/encore-plus-cool-qu-un-gang-de-filles-un-gang-de-filles-japonais

      Sukeban veut dire « délinquante ». Un nom qui était donné aux gangs de filles rebelles des années 1970 et 1980, qui ne s’arrêtaient devant rien pour bousculer les codes traditionnels de la féminité japonaise.

      01 Aug GIRL GANGS: Sukeban
      Posted at 10:00h in everything else, fashion, movies, personal style by RubyStar
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      The Japanese slang word ‘sukeban’ (スケバン) means ‘boss girl’, but everybody use it to talk about Japanese girl gangs from the late 1960s made up of girls who weren’t allowed into boy’s gangs (called bancho).

      Sukeban bands are easily recognizable. They generally wear school uniforms with distinct features and modifications. Longer skirts (sometimes ankle-long ones) than the common ones, as well as cut shirts and messages embroidered or written on their clothes. They usually wear chains, which are used as weapons; mittens and dyed or de-bleached hair. Japanese surgical masks are also associated to sukeban gangs, but this is more recent.

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      Sukeban girls usually wear the popular sukajan (that bomber-style jackets made with shiny fabrics and with embroidered details that are so fashionable now), created towards the end of the II World War during the American occupation of Japan. As a souvenir for their families and friends, they chose these jackets embroidered with Japanese details such as cherry trees, tigers and geishas, sometimes made with the fabric of American parachutes. In the 1960s, American trends were widespread in Japan and the Japanese youth started wearing these jackets as a symbol of rebellion. They were associated to gangs and criminal groups such as the yanki, boys that flirted with the yakuza and who were inspired by the American style.

      In the 70s and 80s, these bands became very popular thanks to manga, especially the shojo (manga for young girls) Sukeban Deka, a series that also had a television version (both anime and live-action) and a series of films. The first sukeban-themed film series were Terrifying Girls’ High School by pinky violence film director Norifumi Suzuki.

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      Some of the weapons common in these bands are baseball bats (sometimes with nails or spikes), iron or wood rods and chains. In Sukeban Deka, the leading characters also use yo-yos and marbles. They are attributed with minor offenses such as theft and robbery.

      Among sukeban famous figures in the West are Gogo Yubari (Kill Bill) and Saitama Crimson Scorpions from renowned anime author Shin Chan. In addition, last Maria Ke Fisherman’s F/W collection takes inspiration from the Sukeban Deka saga.

      http://rubystar.es/girl-gangs-sukeban-2

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    • Gang de filles au mexique - les Cholas

      01 Sep GIRL GANGS: Cholas
      Posted at 14:53h in everything else, personal style by RubyStar
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      Text by Luna, from Monterrey .

      In Mexico, the word “chola” make us think of thin eyebrows and outlined lips, and about thinking it twice before picking on any of them.

      The term today is derogatory in our country, as there’s a difference between what popular culture says about them and the reality of cholas in Mexico. Films and music videos feature chicano cholas, Mexicans brought up in the States with a mixture of both cultures, which explains the difference between the two. Here I will talk about the latter.

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      The term is old. It appeared in the sixties and seventies in South California to name chicano gangs wearing checked flannel shirts on a white tee shirt, khaki trousers and gangster-style sunglasses. These gangs gave them what society denied them –a sense of belonging and identity. In the gangs there were men, and also women since the 30s.

      There are films about them, like Mi Vida Loca, which centres on two chola girlfriends and how their lives are influenced by their lifestyle, and which highlights some of the things that identify them: tattoos, drawings style, the clothes and the codes they use. Personally, what I like the most is the loyalty between the two friends (though I think the film forgot about that :p) and being together above everything else, not getting involved with the boyfriend or ex-boyfriend of any of the cholas, being honest with each other, etc.

      They make the best out of what clothes and makeup is available to them. The first members of these gangs were exploited working class, so they didn’t have access to expensive clothes. Girls used to wear sleeveless tee shirts and wide Dickies trousers, which were cheap and easy to get. Today it is common for cholas to wear Dickies. As for makeup, eyebrows are thin and black eyeliner is the norm. Their hairstyle is very well taken care of, with bangs and hair sticking to their cheeks with the help of sprays. They usually wear large earrings and chain necklaces, sometimes with religious figures of saints and virgins.

      They have an imposing look and the loyalty between them is very strong, that’s why you should think it twice before annoy a homegirl.

      http://rubystar.es/girl-gangs-cholas-2
      https://za.pinterest.com/pin/242350023667379109

    • Les Apaches en Jupons

      Nos sociétés ont tendance à invisibiliser la violence des femmes (des fois qu’elle seraient tentées d’en user pour se défendre !). Toutefois, il existe des exceptions, notamment quand cette violence devient trop flagrante. Parmi ces tapageuses exceptions, les « Femmes Apaches » ont parfaitement su s’illustrer. Du coté de la Goutte d’Or, le boulevard de la Chapelle est certes un territoire Apache, mais il est aussi un territoire des femmes Apaches. Prises dans la violence qui règne le long du boulevard, les filles « en cheveux » savent réagir, se défendre et manier le couteau si le besoin s’en fait sentir. Et si dans la presse elles commencent d’abord à apparaître au coté des Apaches, on voit bientôt poindre des exactions commises par des bandes « d’Apaches en jupons ».


      Les Apaches en jupons
      Le Matin, 5 octobre 1910

      L’oeil de la Police, un des nombreux journaux à sensation de l’époque, nous livre en une deux de ces histoires de bandes de gigolettes sévissant dans le quartier.

      La première nous raconte l’histoire de Jules Bazet, un garçon épicier demeurant rue des Gardes et qui s’est fait « entôlé par deux belles filles ». Bazet se promène un soir sur boulevard Barbès avec la ferme intention de ne pas rentrer seul chez lui. Dans sa quête de compagnie, il croise le chemin de deux belles, « bien habillées » et au pas chaloupé, qu’il s’empresse d’aborder. Il les invite dans un café tout proche. Après un charmante conversation, et mis en confiance, il emmène nos deux Apaches en jupons à son domicile. Bien mal lui en pris, à peine arrivés dans son modeste garni de la rue des Gardes, les deux invitées se ruent sur lui, le frappent, le jettent à terre et le ligotent « comme un saucisson ». La chambre est minutieusement fouillée et les deux filles se s’enfuient avec sept louis d’or et une montre en or, toute la fortune du saucissonné Bazet. On ne retrouvera pas la traces des deux drôlesses.

      Boulevard Barbès
      « Entôlé par deux belles filles » L’Oeil de la police, 1908 N°30

      Toujours dans L’Oeil de la Police, on apprend les aventures d’un autre homme, Louis Hurel, qui fut aussi une proie des Apaches en jupons. L’histoire se déroule le 18 février 1908 sur le boulevard de la Chapelle, un peu en dehors de la Goutte d’Or vers la rue Philippe de Girard.

      Apaches en Jupons
      « Apaches en Jupons » L’Oeil de la police, 1908 N°6

      Vers minuit, Louis Hurel, mécanicien de Lagny, vient de rendre visite à un de ses cousins qui habite rue Ordener et s’en retourne prendre son train à la gare de l’Est. Chemin faisant, il croise la route de Louise Dufort, dite « La Crevette », de Léontine Chaumet, dite « Titine », de Julie Castel, dite « La Boiteuse », de Juliette Ramey et de Victorine Hirsch. Les cinq filles l’entourent prestement et lui font le coup du Père François (voir une illustration de cette méthode ci-dessous). les Apaches en jupons le dépouille du peu d’argent qu’il possède, de ses vêtements ainsi que de ses chaussures « toute neuves », laissant le pauvre Hurel à moitié nu. Alertés par les cri de ce dernier, deux agents prennent en chasse les bougresses qui s’enfuient dans la rue Philippe de Girard et s’engouffrent dans un immeuble au n°38 de cette rue. Elles se réfugient sur le toit d’un petit hangar en fond de cour. Les agents sur place, bientôt aidés de renforts, mettent plus d’une une heure à venir à bout des Apaches en jupons qui tiennent vaillamment le siège depuis le toit de zinc. On finit par arrêter la bande et Louis Hurel a pu retrouver, entre autre, ses chaussures « toutes neuves ».

      http://28rueaffre.eklablog.com/les-apaches-a-la-goutte-d-or-a114156508

    • Gang Girls au cinéma

      One of Roger Corman’s first films, Swamp Women, was a 1955 crime story revolving around a gang of female convicts. There has hardly ever been a lack of female gangs in films — in particular, teenage girl gang movies became increasingly popular starting in the 50s, which led to numerous movies on the subject that span different generations. If there is a genre in which teenage girls have never been lacking representation, it’s gang movies.

      Yet, that representation has varied and changed throughout the decades, ranging from high school delinquents to outlaw bikers. While most teen movies revolve around coming-of-age stories, gang movies reveal the extreme side to adolescence — the misfit, criminal, and violent side. Gang movies are rather simple, either focusing on episodes of gang debauchery, or revolving around rivalry and jealousy. Usually the viewpoint is that of the ring leader, or the “new girl,” who is initiated into the gang but is still an outsider. Yet, among the plethora of girl gang movies, every decade has produced stories involving specific issues and specific types of teenage girls.

      The 50s and the Rebellious Years

      An abundance of films and B-movies related to gangs and juvenile delinquency was released in the 1950s. The films produced at that time reveal a growing anxiety about teen rebellion. While Reefer Madness was a propaganda film about the dangers of marijuana, movies such as The Violent Years and Girl Gang were propaganda films about the threat and danger of rebellious teenage girls, and the dramatic consequences of being part of a female posse. The girls were portrayed as violent criminals, on par with their male counterparts — driven by teen angst and restlessness. Gang movies in the ‘50s were heavily moralistic: films such as The Violent Years and High School Hellcats blamed juvenile delinquency on parental neglect and dysfunctional families, while teenage gang members usually suffered a tragic fate. The Violent Years (written by Ed Wood) was particularly exaggerated in its tragic ending: Paula, leader of the gang, becomes pregnant, is jailed for murder, and finally dies in childbirth — yet, still has the insolence to look at the screen and ask, “So what?”

      The 60s and Biker Gangs

      Girl gang movies of the ‘50s were particularly judgmental, until the 1960s rolled in with the biker film craze. Three all-female motorcycle gang movies were released in the same year: The Mini-Skirt Mob, She-Devils on Wheels, and The Hellcats in 1968. Compared to ‘50s gang movies, female biker movies of the ‘60s indulged in the gang fantasy rather than pressing moral lessons on the viewer. There are no schools or parents in biker movies—the gang is the family. The girls in biker gangs are a tight-knit posse, led by an Alpha female who bosses and uses men to her liking; the idea of assertive and domineering girls has carried on from the ‘50s, but without judgment. Despite the popularity of the biker genre, the depiction of adolescence in biker films was essentially unrealistic, and indulged in a fantasy rather than a truthful portrayal of teenage girls.

      70s and Switchblades

      In the 1970s, gangs ditched their motorcycles and stocked up on switchblade knives, moving back into an urban setting instead of the open road. Probably one of the most iconic gang movies, Switchblade Sisters, is about the Dagger Debs, an all-female city gang led by Lace. The story revolves around the arrival of new girl Maggie, who joins the Dagger Debs and slowly begins to take over leadership. For a gang movie, Switchblade Sisters has a complex storyline, filled with power struggles between characters — Lace becomes increasingly jealous of Maggie, Patch is a sly manipulator, and Maggie goes from a quiet girl to a cold-hearted leader. Although the world of Switchblade Sisters is also unrealistic, the political turmoil of the ‘60s and ‘70s is strongly evident in the darker tone of the story and the characters’ actions. At one point, we are introduced to a Black Panther-inspired gang, which we also see in another popular gang movie, The Warriors.

      Although The Warriors focuses mainly on male gangs, there is one female gang in the movie known as the Lizzies. They are also armed with switchblades and knives, and they lure gang members by seducing them. Again, female gang members retain the exaggerated image of the Alpha female that they have been given since the ‘50s.

      Teenage Royalty

      From the 1980s on, “gangs” become high school “cliques” led by the popular girls. We first see high school girl cliques in the Pink Ladies from Grease, which was a throwback to ‘50s teen gang movies. In 1988, Heathers presents us with yet another elite girl clique (the Heathers) who are the most popular and envied girls in school. Although Heathers is a humorous take on teen movies, Veronica (Winona Ryder) is the closest depiction to an “actual” teenage girl since the biker and switchblade girls: she vents her hate for the Heathers on her diary, and has a teen romance with the typical bad boy. Jawbreaker and Mean Girls are both told through the point of view of the new girl. They begins as a socially awkward outsiders but slowly (like Maggie from Switchblade Sisters) take over the spotlight of the original queen bee.

      While previous gang movies were driven by gang rivalry and dominance for territory, the modern high school girl gangs are at war for social status. Teen angst is present, but rather than expressing it through vandalism and crime, it’s expressed through different means — they ditch the switchblades, and their weapons are gossip, manipulation, and backstabbing.

      Notorious Teens

      After a long period of “teenage royalty” girl gangs, in the 2010s, two movies tackled girl gangs in a different light: Spring Breakers and The Bling Ring. The stories still revolve around beautiful and privileged girls, but instead of fighting for high school popularity, they gravitate toward a criminal lifestyle. The girls in Spring Breakers commit armed robbery, while the members of the Bling Ring steal expensive goods from celebrities’ homes. Modern girl gang movies are not indulgent fantasies or exaggerated portrayals of high school life — the new girl gangs embody a sentiment among many teenage girls: the desire for material things, and most of all, notoriety. The girls in Spring Breakers feel entitled to wealth, while The Bling Ring girls follow their desperate obsession for celebrity status.

      Emanuela Betti is a part-time writer, occasional astrologer, neurotic pessimist by day and ball-breaking feminist by night. She miraculously graduated with a BA in English and Creative Writing, and writes about music and movies on her blog.

      http://www.btchflcks.com/2013/12/girl-gangs-are-mean-teenage-girl-gang-movies-through-the-years.html

    • Muslim gang girls - pas sur que ca soit vraiment un gang, ca ressemble plus à des activistes.


      https://en.qantara.de/content/indian-muslims-attitudes-to-the-election-of-narendra-modi-apprehension-an

      Mais en Indes il y a le Gulabi Gang, un gang de femmes féministes qui combattent les violeurs à coup de baton
      http://idishoom.com/the-gulabi-gang

      Inception of the Gulabi Gang

      Sampat Pal Devi is an Indian social activist from Bundelkhand region of Uttar Pradesh, North India is the founder of the Gulabi Gang, an Uttar Pradesh-based social organization, works for women welfare and empowerment. Sampat Pal Devi was married to a resident of the Banda district of UP at the young age of twelve. Four years later, at age sixteen, she took her first stance against domestic violence. A nearby neighbor was regularly abusing his wife, so Pal Devi encouraged residential women to embarrass the man until he ultimately made a public apology for his actions. She was influenced by social activist Jai Prakash Shivharey to start the Gulabi Gang in support of women’s rights. Pal inspired other women in her village and other villages to join the effort. The women look out for other women in neighboring towns, similar to a western neighborhood watch program. Together Pal and her women have carried out several raids, beaten up several men and public officials, and attained one-hundred percent success.

      Why The Gang?

      For women in India, violent crime is common and low-caste women are especially vulnerable. Ninety per cent of the country’s rape victims are Dalit women, formerly known as untouchables, the lowest of India’s lowest caste. The situation is particularly dire in Uttar Pradesh, a state with the most cases of sexual violence against women in the country. And the police aren’t much help. An Indian high court judge recently described the Uttar Pradesh police force as the largest criminal organization in the country. But the Gulabi Gang is offering a way out. It is making change simply by providing positive and powerful female role models in a country where few exist.

      Lasting social change?

      But it’s difficult to know how sustainable that change is. And that’s the problem. Pal represents both the strengths and weaknesses of the gang. She’s an effective and charismatic leader who inspires tremendous loyalty, but there’s also no one else like her. There’s also the question of whether Pal’s brand of vigilante justice can really lay the foundation for lasting social change. Abhilasha Kumari, the director of Apne Aap, a woman’s rights NGO in Delhi, doesn’t think it can.

      Pal agrees. She says that for women in India, the first battle begins at home. A woman must fight the oppression and abuse she faces from her family before she can become an effective member of the gang. After all, real change is not going to come from the end of a stick.

    • En cherchant des Gang de Hells Angels féminin j’ai découvert les „Femmes Fatales“
      https://www.femmefataleswmc.com

      Femme Fatales WMC is a law abiding, independent WMC founded by two determined women that had a vision in May 2011. Our Sisterhood strives to encourage women to be unique and let each of their individual personalities shine.

      Our Sisterhood is based on a love of riding, giving back to the community and empowering each other; this is what drives us! We work

      with many different non-profit organizations. Our main focus is to help support both Women and Children in our local Countries, Cities,

      and Communities. Our commitment to each other and to the club is strong, forthright, unyielding and can survive the trials

      and tribulations of life.

      Currently there are Femme Fatales WMC Chapters throughout the United States as well as Overseas. With the help and dedication of our sisters we are maintaining steady growth while still focusing on quality, not quantity. All of our sisters ride their own bikes, we are a true Women’s Motorcycle Club. We are looking for strong, independent and highly motivated ladies to potentially become future

      Femme Fatales WMC Sisters.

  • Qu’est-ce qu’un diagramme de Lexis ? Représenter trois dimensions sur un plan. – QUANTI / Sciences sociales

    http://quanti.hypotheses.org/1011

    Je mets ça là mais c’est @freakonometrics qui me l’a fait connaître sur Twitter. Cette question m’obsède depuis plusieurs années déjà, je n’arrive pas à trouver des solutions (complètement) satisfaisantes, même si parfois on approche de ce que je recherche, mais la forme finale de la représentation toujours (trop) compliqué

    Qu’est-ce qu’un diagramme de Lexis ? Représenter trois dimensions sur un plan.

    par Philippe Cibois · 23 septembre 2014

    Le diagramme de Lexis est un instrument graphique utilisé principalement par les démographes : les manuels de démographie débutent souvent par des explications sur ce type de représentation 1 et leur insistance sur cette question incite à penser que les étudiants ont des difficultés à la comprendre.

    Commençons par la présentation qui en est faite dans un manuel de référence en trois volumes édité dans les collections de l’Ined 2. Elle débute par un rappel historique qui explique le nom donné à ce diagramme à la suite de sa présentation par Lexis 3, présentation modernisée par Roland Pressat dans son Analyse démographique de 1961 et qui s’est imposée. Puis vient la présentation :

    #visualisation #sémiologie #bandes_ alternées #cartographie #Représentation

  • Angoulême Grand Prix is the most prestigious award in the comic book medium. But of late, with accusations of sexism and corruption rife no one seems to want to win it.

    Two years the awards was criticised for issuing an all-male thirty-strong nominee list, and for twelve nominees of those nominees to withdraw from the list, making it impractical to continue. Initially six women’s names were added to the list, before the whole nominee longlist system were withdrawn and those eligible asked to vote for whoever they liked, reflecting their life’s work in comics.

    In 2015, the three final nominees were Alan Moore, Katsuhiro Otomo and Hermann. Moore and Hermann declined to be nominated, so Otomo won.

    In 2016, amidst all the fuss, and with Alan Moore and Claire Wendling declining to be honoured, Hermann relented after lobbying from friends, and won the prize.

    In 2017, Chris Ware, Cosey and Larcenet, were nominated and Cosey won.

    And now in 2018… they’ve gone straight to allowing any of the creators to vote for anyone they want, resulting in Richard Corben, Emmanuel Guibert and Chris Ware as the three nominees for the Grand Prix Prize for Angouleme 2018.

    A first round of voting took place last week, with 1230 comic book creators participating, The second round will take place from tomorrow until Sunday. Anyone who has had comic book work published in France can participate. Which, by the way, includes most professional comic book creators in America…. just saying.

    #Angoulême #bandes_dessinées #richard_corben

  • r.i.p "The King" 08/07/1935 - 16/08/1977


    Voilà 40 ans que le king a avalé son bulletin de naissance et qu’il mange les pissenlits par la racine.

    Enfin toute la vérité sur la disparition du King ! Pour Les Requins Marteaux, #Jürg (le plus #rock’n’roll des auteurs belges) a remonté le temps jusqu’en l’an 1977. Fatigué des strass et du stress #Elvis_Presley s’est retiré dans sa résidence secondaire de Charleroi. Il y coule des jours heureux, entièrement consacrés à l’absorption insouciante d’alcools forts et de frites bien grasses, alors qu’à #Graceland, un sosie assure l’intérim.
    Mais cette paisible retraite va tourner au cauchemar suite à un bête accident domestique : inculpé d’homicide, Elvis est incarcéré sous son faux nom par une administration belge.
    Un malheur n’arrivant jamais seul, le 16 août 1977, alors qu’il purge sa peine en secret, son sosie meurt d’une crise cardiaque à #Memphis, Tennessee. Alors que du fond de sa prison il voit à la télévision que 80 000 personnes en larmes affluent sur Elvis Presley Boulevard, le véritable Elvis comprend soudain que sa vie vient de basculer.

    http://www.lesrequinsmarteaux.com/album/twist-and-shout
    Ce Twist & Shout de Jürg est jubilatoire, publié chez les non-moins mirifiques #Requins_Marteaux

    Jürg est né en 1973 dans le Hainaut, en Belgique. Après de brèves études scientifiques, sa fascination pour les héros de papier le pousse à devenir une sorte d’artiste. Il décide de ne plus se couper les cheveux, se met à écouter des disques à la gloire de Satan et suit plusieurs formations artistiques qui le mènent à Bruxelles où il s’auto-édite frénétiquement et collabore à de multiples fanzines aujourd’hui oubliés. Depuis, il a publié une dizaine de #bandes_dessinées dont certaines sont scénarisées par les écrivains Daniel Picouly et Jean-Bernard Pouy. En 2015 il colorise l’ouvrage Les Collectionneurs (éd. Du Long Bec)

    son blog : http://jurg-poulycrock.blogspot.fr
    https://duckduckgo.com/?q=hommage+au+king&bext=wcp&atb=v33-5__&ia=web
    #hommage au King sur DuckDuckGo Vous ferez votre sélection entre tous ces King ( kong )


    https://www.discogs.com/fr/artist/27518-Elvis-Presley

    http://www.facebook.com/ziinfams