• Hey, la douille.

    En Avril 2024 arrive une nouvelle taxe sur les formations professionnalisantes : 10% du montant global.

    Les salariés du privé cotisent déjà (pour le public, je ne sais pas), mais en plus, quand on voudra exercer notre droit à la formation, il faudra débourser un supplément.
    C’est une des actions de Bruno Lemaire « pour trouver les 10 milliards manquants », m’a-t-on dit.

    Si c’est pas juste des #bandits, je ne sais pas.

    Note : je suis d’accord que tout le monde devrait avoir un droit à la formation, et pas que les cotisants. Mais en attendant d’imposer la dictature du #prolétariat lors d’une miraculeuse opportunité politique (révolution ou guerre fasciste), il va falloir se contenter d’empêcher les libéraux d’agir ou juste se plaindre.
    #cpf #formation_continue #formation #cotisation

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/22/le-decret-actant-les-10-milliards-d-euros-de-coupe-budgetaire-publie-au-jour

  • Pourquoi les #services_publics sont pris pour #cible

    Médiathèques, écoles ou centres sociaux ont été pris pour cibles dans la nuit du 28 au 29 juin dans différentes villes de France. À l’éternelle question de savoir pourquoi, les sciences sociales apportent des réponses de plus en plus précises depuis les émeutes de 2005.

    À chaque affrontement entre forces de l’ordre et jeunes des #quartiers_populaires, après chaque nuit de #soulèvement_urbain, une question revient parmi les observateurs mais aussi les habitant·es : pourquoi s’en prendre aux #équipements_publics qui offrent encore quelques #services sur des territoires le plus souvent déshérités en la matière ?

    Derrière cette interrogation se loge aussi une question plus souterraine : qu’y a-t-il dans la tête des #jeunes qui affrontent la police, mettent le feu ou défoncent des vitrines ? Les sciences sociales ont largement travaillé la question, particulièrement depuis les émeutes de 2005, et montrent qu’il est impossible de voir dans ces gestes le simple #nihilisme, voire le #banditisme auxquels certaines voix voudraient les réduire.

    Une réponse préliminaire à la question oblige à commencer par passer au tamis ce que signifient « #services » ou « #équipements » publics dans un contexte de #révoltes et de #tensions_urbaines. S’en prendre à un commissariat au lendemain du meurtre d’un adolescent par un policier, ou même à une mairie qui a autorité sur une partie des forces de l’ordre, n’a pas nécessairement la même signification que s’en prendre à une école, un CCAS (centre communal d’action sociale), une salle des fêtes ou une bibliothèque...

    Un second préliminaire contraint aussi de rester prudent, au-delà même de la nature des institutions visées, sur ce qu’elles peuvent représenter, et dont la signification peut rester opaque ou confuse. Un des jeunes ayant participé aux ateliers d’écriture organisés par l’écrivain et éducateur Joseph Ponthus dans une cité de Nanterre affirmait ainsi, à propos des émeutes de 2005 : « On a commencé par discuter de ce qu’il fallait pas brûler. Pas les voitures des gens, pas l’école, pas le centre commercial. On voulait s’attaquer à l’État. » De manière symptomatique, alors même que la volonté de s’en prendre à l’État est affirmée, l’école, pourtant l’institution publique qui maille l’ensemble du territoire, est mise de côté…

    Cela dit, et bien qu’il soit encore trop tôt pour mesurer l’ampleur du soulèvement actuel et répertorier ou cartographier précisément ce à quoi il s’attaque, il semble bien que les #équipements_publics soient particulièrement visés.

    Le seul ministère de l’éducation nationale a ainsi dénombré jeudi « une cinquantaine de structures scolaires impactées à des degrés divers » par les incidents survenus après la mort de #Nahel, aboutissant à la fermeture d’une « dizaine » d’entre elles, principalement dans les académies de Versailles, de Créteil et de Lille.

    Pour le sociologue Sebastian Roché, il y aurait même une distinction à faire à ce sujet entre aujourd’hui et l’automne 2005. Interrogé sur France Info jeudi 29 juin, il jugeait en effet que la révolte actuelle « était beaucoup plus tournée vers les #institutions_publiques », tandis que les émeutes de 2005 auraient en priorité visé « beaucoup plus les voitures », même si des attaques contre des institutions publiques – gymnases, crèches, bibliothèques – s’étaient alors produites.

    Le #livre sans doute le plus précis sur le sujet a été publié aux éditions Presses de l’Enssib en 2013 par le sociologue Denis Merklen et s’intitule Pourquoi brûle-t-on des bibliothèques ? (lire l’entretien que Mediapart avait conduit avec lui sur le sujet à l’occasion du dixième anniversaire des émeutes de 2005 : https://www.mediapart.fr/journal/france/021115/pourquoi-les-emeutiers-s-attaquent-aux-equipements-publics). Le chercheur y montrait qu’environ 70 bibliothèques avaient été incendiées en France entre 1996 et 2013, et que 2005 ne constituait pas une scène inédite ou inaugurale.

    Toutefois, soulignait #Denis_Merklen à propos de ces attaques commises envers les institutions publiques, « leur interprétation a changé après les émeutes qui ont eu lieu en France cette année-là, sûrement comme conséquence de l’ampleur de la mobilisation. Auparavant, elles étaient perçues comme des actes irrationnels, nihilistes, on parlait alors de “#violences_urbaines” et pas encore d’émeutes. Pourquoi s’attaquer à une école maternelle ou à un gymnase ? Pourquoi les bénéficiaires détruisaient-ils ce qui leur était destiné ? Ce n’était pas compréhensible. La plupart des lectures en faisaient la manifestation d’un déficit, voire d’une absence de #socialisation_politique. »

    Cette interprétation « nihiliste » demeure active dans certains secteurs de la société et du champ politique. Elle est propre à une manière de regarder les #marges de la ville-centre comme une zone peuplée de populations « ensauvagées », incapables de respecter le #bien_commun ou même de distinguer leur propre intérêt.

    Le sociologue et anthropologue #Jérôme_Beauchez, professeur à l’université de Strasbourg, a tout récemment retracé l’histoire longue de ce regard négatif dans un livre intitulé Les Sauvages de la civilisation. Regards sur la Zone, d’hier à aujourd’hui, publié par les éditions Amsterdam l’an dernier.

    Toutefois, même lorsque n’est pas entonné le refrain de la nécessaire remise en ordre d’un monde prétendument décivilisé à coups de renforts policiers, de couvre-feux ou d’états d’urgence, la dimension politique des attaques contre les institutions politiques demeure encore parfois déniée. Lorsque les institutions publiques visées sont des écoles ou des centres d’action sociale, mais aussi quand ceux qui les visent n’appartiennent pas à des organisations référencées et sont en outre le plus souvent cagoulés et racisés.

    À l’inverse, lorsque le mouvement poujadiste s’en était pris à des centres des impôts, lorsque des militants de la FNSEA ont attaqué manu militari des préfectures ou lorsque des marins-pêcheurs ont incendié le Parlement régional de Bretagne en février 1994, la dimension politique du geste a été immédiatement lue comme telle. Ce n’est donc pas la violence en elle-même qui distinguerait le bon grain politique de l’ivraie et de l’ivresse émeutières.

    Pour Denis Merklen, le ciblage des institutions publiques lors d’épisodes de #soulèvements_urbains est bien de nature politique, et même en quelque sorte au carré. « Aujourd’hui, affirme-t-il, les chercheurs en sciences sociales – sociologues, politistes, anthropologues – sont d’accord pour y voir au contraire un geste éminemment politique. Pourquoi cela ? Parce que les personnes vivant dans les quartiers populaires, plus que les autres, sont en contact permanent avec des institutions publiques pour résoudre les problèmes de leur vie quotidienne. S’en prendre à elles est une manière de signifier ce face-à-face. Ce n’est pas un déficit de #politisation, mais un changement dans la #politicité_populaire – c’est-à-dire de la manière de faire de la politique par les catégories populaires – par la #territorialisation des #conflits_sociaux. »

    Pour le sociologue, les émeutiers manifestent ainsi « le conflit dans lequel ils sont pris quotidiennement. Aux guichets des administrations, lieu principal des interactions, les #exclusions et les difficultés d’accès prennent la forme d’un #mépris fortement ressenti ».

    L’anthropologue #Alain_Bertho, professeur émérite à l’université Paris VIII, a consacré une grande partie de son travail aux #émeutes_urbaines, en France et à l’étranger, pour comprendre la mondialisation de ce vocabulaire de la protestation et en repérer les formes nationales ou locales. Il en a tiré deux ouvrages, Le Temps des émeutes, publié chez Bayard en 2009, puis Les Enfants du chaos, paru à La Découverte en 2016.

    Dans ces deux ouvrages, le chercheur insiste, lui aussi, pour prendre en compte la dimension politique des émeutes, précisément quand celle-ci est parfois occultée par le fait que ces soulèvements n’empruntent pas les voies de la politique institutionnelle, ni celles de la geste révolutionnaire qui vise les lieux incarnant le pouvoir en majesté, et non un gymnase ou l’antenne d’un centre de sécurité sociale.

    Il y a eu un débat en 2005, nous expliquait Alain Bertho au moment du soulèvement des « gilets jaunes », « sur la question de savoir si ces émeutes étaient un mouvement politique, proto-politique ou apolitique. La réponse que m’ont donnée ceux qui avaient alors brûlé des voitures est restée gravée dans ma tête : “Non, ce n’est pas politique, mais on voulait dire quelque chose à l’État.” Comment dire de façon plus claire que la politique partisane et parlementaire, à leurs yeux, ne servait à rien pour dire quelque chose à l’État ? ».

    Dans ce même entretien, Alain Bertho insistait également sur la nécessité d’être « attentif au répertoire d’action qu’est le langage de l’émeute », faisant une distinction notamment entre les émeutes avec et sans #pillage.

    Dans ce répertoire d’action en réalité pluriel de l’émeute, parfois masqué par les images répétitives des fumées et des affrontements, les attaques visant des équipements publics tiennent une place spécifique et paradoxale.

    Cependant, le #paradoxe n’est sans doute pas seulement celui qui se formule d’ores et déjà à large échelle, dans des micro-trottoirs se demandant pourquoi certains jeunes attaquent des institutions censées les et leur servir, ou même dans la bouche de chercheurs, à l’instar de #Sebastian_Roché jugeant, toujours sur France Info, qu’on assiste en ce moment à un « #désespoir que les populations retournent contre elles-mêmes ».

    Il réside aussi dans ce que souligne Denis Merklen, à savoir que, pour les personnes vivant dans les quartiers populaires, « les #services_publics sont leur seul recours pour leurs besoins les plus élémentaires, liés à l’éducation, à la santé, au transport, au logement, à l’énergie et à la culture. Quasiment tous les aspects de leur vie quotidienne sont entre les mains d’institutions publiques. C’est une situation paradoxale, car cela tient aussi à la solidité et à la pénétration de notre État social qui assure tant bien que mal des filets solides de protection ».

    Ces filets de protection sont certes moins nombreux et solides aujourd’hui qu’il y a dix ans, en raison du délitement des services publics, mais il n’en reste pas moins qu’une spécificité des soulèvements urbains en France, par rapport à d’autres pays, est de viser les institutions publiques, en partie parce qu’il existe – ou existait – encore un #espoir en leur effectivité et efficacité.

    C’est en tout cas ce qui ressortait de l’ouvrage codirigé par les sociologues #Hugues_Lagrange et #Marco_Oberti l’année suivant les émeutes de 2005, intitulé Émeutes urbaines et protestations et publié aux Presses de Sciences Po. Le livre collectif proposait notamment une comparaison entre les situations italienne et britannique en rappelant que la société française se « caractérise par un État centralisé, de puissants services publics, une référence forte à la laïcité, une immigration ancienne liée à une histoire coloniale et à une décolonisation douloureuses ».

    Pour les directeurs de cet ouvrage, la comparaison internationale des protestations urbaines conduisait à un « étrange paradoxe. La plus grande efficacité de la société française à lutter contre les inégalités sociales et à assurer une meilleure protection sociale produit simultanément un fort sentiment d’#exclusion, surtout dans les quartiers populaires et immigrés les plus ségrégués ».

    D’autant qu’à lire Hugues Lagrange et Marco Oberti, les Français, contrairement aux Britanniques, étaient « équipés de lunettes construites pour ne pas voir cette #ségrégation_ethnique ». Une situation largement liée à une pensée de la République et une #organisation_territoriale de ses services publics qui, à force de vouloir être « #colour_blind », s’avèrent aveugles aux #discriminations_ethnoraciales que leurs propres institutions publiques peuvent pourtant reproduire.

    C’est évidemment le cas avec cette institution particulière qu’est la #police, comme l’avait déjà montré le sociologue #Didier_Fassin dans son ouvrage La Force de l’ordre, qui explorait le #racisme présent à l’intérieur de certaines unités de la #BAC en particulier et l’éloignement croissant entre les #forces_de_l’ordre et les habitant·es des quartiers populaires de façon plus générale.


    Mais c’est aussi vrai d’institutions qui ont, au contraire, tenté de réduire la distance entre les institutions et les populations auxquelles elles s’adressent. Concernant le cas particulier des #bibliothèques, Denis Merklen notait ainsi qu’elles « ont fait un immense travail de réflexion autocritique. Elles ont renouvelé leurs approches ; elles se sont ouvertes ».

    Mais, poursuivait-il, elles ne peuvent, pas plus qu’aucun service public pris isolément, « résoudre les problèmes économiques et sociaux qui se posent dans ces quartiers », en raison « de la situation catastrophique du marché du travail » qui fait que « beaucoup d’habitants ne peuvent plus compter sur leur salaire » et n’ont plus que les services publics – et non plus les employeurs - comme interlocuteurs de leur situation sociale. Ce qui peut amener à détruire une salle des fêtes plutôt que séquestrer un patron…

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/290623/pourquoi-les-services-publics-sont-pris-pour-cible
    #quartiers_populaires #France #émeutes #sciences_sociales #SHS #ressources_pédagogiques #banlieues #violence
    ping @cede

    • « Pourquoi ont-ils brûlé les écoles ? »

      Pourquoi s’attaquer à l’école, laquelle est le plus grand symbole de l’égalité, un sanctuaire du savoir
      Et, c’est gratuit ! Ils se pénalisent eux-mêmes !
      Comme ils sont bêtes et barbares dans les quartiers !

      Si c’était plus compliqué  ?

      L’école est sans doute la première institution marquant les jeunesses populaires (des banlieues) en appliquant une domination, une ségrégation, une violence.
      Sûrement même avant celle de la police.
      Derrière un idéal et des valeurs théoriques, on ne peut nier l’effet de l’école.

      Quand l’école transforme l’inégalité sociale en inégalités scolaires, quand l’école humilie les familles et les élèves.
      Quand on forme des ghettos scolaires et que l’école n’offre pas de bonnes perspectives.

      La gauche quinoa ne comprend pas
      « il faut s’attaquer aux méchantes banques qui ont refusé mon deuxième crédit ! »
      Mais, l’école est aussi un lieu d’exclusion et de répression pour une partie de la population.

      Dans
      « Quand les banlieues brûlent Retour sur les émeutes de novembre 2005. »

      Laurent Ott écrit un texte assez intéressant.
      J’ai le pdf si besoin.

      Une école qui brûle ce n’est pas bien. Je le précise quand même.
      Mais, ce n’est sans doute pas un acte qui sort de nulle part et qui peut s’expliquer calmement.
      Sans l’encourager, je précise encore.

      https://www.cairn.info/quand-les-banlieues-brulent--9782707152176-page-126.htm

      https://twitter.com/Banlieuedeprof/status/1674813901874114560

    • Pourquoi les émeutiers s’en prennent-ils aux services publics ?

      À chaque émeute urbaine que la France connaît depuis maintenant près de quatre décennies, les symboles de l’État et les équipements collectifs semblent concentrer la colère d’une partie de la jeunesse des quartiers concernés. Cette situation suscite d’autant plus d’interrogations que des moyens significatifs ont été consacrés à la rénovation des banlieues françaises dans le cadre de la politique de la ville, en particulier depuis le début des années 2000. Cet article apporte des éléments de réponses à ce paradoxe apparent, en montrant que le besoin de participation et de reconnaissance des habitants reste peu pris en compte par les pouvoirs publics et explique largement le ressentiment d’une frange de la population.

      https://www.cairn.info/revue-francaise-d-administration-publique-2017-3-page-631.html

    • Emeutes urbaines : « Ce qu’elles révèlent, ce n’est pas tant l’échec de la politique de la ville que celui de toutes les politiques publiques »

      Les crédits de la #politique_de_la_ville ont toujours été limités et ne compensent pas l’inégale allocation des budgets affectés au logement, à l’emploi, à la santé ou à la sécurité, qui s’opère au détriment des quartiers défavorisés, rappelle le sociologue #Renaud_Epstein, dans une tribune au « Monde ».

      Depuis le début des années 1980, les vagues émeutières embrasant les quartiers populaires s’accompagnent de controverses interprétatives enflammées dans les médias. Les explications proposées ont varié au fil du temps, mais un argument traverse les décennies qui semble faire consensus chez tous les commentateurs : l’émeute marquerait l’échec de la politique de la ville. La politique ainsi mise en cause a pourtant connu d’importantes évolutions au cours des quarante dernières années, le plus souvent à la suite d’épisodes émeutiers. Si échec de la politique de la ville il y a, ce n’est pas la même politique qui a échoué au début des années 1990, en 2005 ou aujourd’hui.

      Le jugement d’échec semble d’autant plus incontestable en 2023 que l’Etat aurait mobilisé, depuis une quinzaine d’années, des budgets considérables pour les quartiers populaires. Les annonces récurrentes d’un nouveau « plan banlieue » ont pu donner crédit à cette idée d’une politique de la ville richement dotée. Bien que ces annonces soient le plus souvent restées des annonces, elles ont ouvert la voie à la dénonciation des « milliards pour les banlieues », au profit de populations qui ne le mériteraient pas.

      Portée par des entrepreneurs de fracture sociale, cette critique a été d’autant plus ravageuse qu’elle s’est prolongée par une mise en concurrence des souffrances territoriales, opposant les quartiers défavorisés des métropoles et une « France périphérique » aux contours flous mais dont la couleur est claire. Les premiers bénéficieraient d’une discrimination positive, au détriment des villes moyennes, des espaces périurbains et des territoires ruraux, dont les populations sont pourtant durement affectées par les recompositions industrielles et la précarisation de l’emploi, les politiques d’austérité et les fermetures de services publics, ainsi que par l’augmentation du coût de la vie.

      La critique de l’inefficacité se mue alors en une mise en cause de la légitimité même de la politique de la ville, illustrée par cette formule qui fait florès à l’extrême droite : on déshabille la « France périphérique » pour habiller celle qui vit de l’autre côté du périph.

      (#paywall)

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/07/06/emeutes-urbaines-ce-qu-elles-relevent-ce-n-est-pas-tant-l-echec-de-la-politi

      déjà signalé sur seenthis :
      https://seenthis.net/messages/1008999

  • Haïti : l’État des gangs
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/01/23/haiti-letat-des-gangs_472795.html

    Alors que les élucubrations au sein de la diplomatie internationale autour de l’envoi d’une force d’intervention militaire en #Haïti se poursuivent, les #bandes_armées, de leur côté, proliférant à travers le pays, intensifient la terreur dans les quartiers par des fusillades, des enlèvements collectifs contre rançon, des #pillages et incendies de maisons, tout en se transformant depuis quelque temps en une sorte d’État embryonnaire à la faveur de la déconfiture progressive de l’#État officiel, à commencer par l’appareil d’État central. Ces gangs criminels, concentrés principalement dans le département de l’Ouest (celui de la capitale), défendent leurs territoires et cherchent constamment à les étendre. Pris en otage, des milliers d’habitants de quartiers populaires de l’aire métropolitaine prennent la poudre (...)

    – Perception de #taxes ou #rançonnement
    – Les #bandits financés par le Trésor public
    – Mainmise sur les principaux axes routiers
    – Zone industrielle déserte
    – Assistance sociale déguisée
    – Immixtion des #gangs dans le jeu politique
    – Les bandits mettent à mal l’appareil judiciaire
    – Les #caïds règnent en maîtres

  • LE #TRAFIQUANT | #ARTE_Radio
    https://www.arteradio.com/serie/le_trafiquant

    #entretien
    #drogue

    LE TRAFIQUANT
    Par #Hugo_Lemonier

    Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de #bandits_corses, #Milou a passé sa vie au sommet de la #voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu’à ses années dans la #French_Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un #récit puissant et addictif. Une production ARTE Radio.

  • Trafic de déchets : comment de fausses sociétés de tri gèrent l’un des filons les plus juteux du grand banditisme français franceinfo - Stéphane Pair
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/trafic-de-dechets-comment-de-fausses-societes-de-tri-gerent-l-un-des-fi

    Un peu partout en France, des communes voient apparaître de monstrueuses décharges à ciel ouvert ou cachées dans des hangars. Ces déchets ne seront jamais recyclés mais ils enrichissent par millions des escrocs particulièrement prudents. 

    Sur les hauteurs de la ville de Saint-Chamas, dans les Bouches-du-Rhône, dans ce qu’il reste de la société de tri Recyclage Concept 13, 30 000 mètres cubes de plastiques, de matériaux BTP à moitié calcinés, sont entassés là, en toute illégalité. C’est trente fois plus que ce qui était autorisé à cet endroit. 

    Cette montagne de déchets a partiellement brûlé en décembre dernier pendant près d’un mois https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/incendie/saint-chamas-depuis-un-mois-un-incendie-dans-un-centre-de-dechets-empoi , avec, au passage, une pollution mesurée par Atmosud équivalente à celle de Pékin les mauvais jours. Cet incendie a eu lieu juste avant un contrôle de conformité et les registres ont brûlé. Le patron de cette société vient d’être mis en examen pour trafic de déchets.

    https://www.francetvinfo.fr/pictures/8EJFENp2gaq0kWzbPNZCzkx2iqU/0x2:1023x576/944x531/filters:format(webp)/2022/05/25/php2v6J2E.jpg
    La montage de déchets de Saint-Chamas, dans les Bouches-du-Rhône, en mai 2022. (STEPHANE PAIR / FRANCEINFO)

    Fabrice et Isabelle, un couple de voisins, a vu monter chaque jour cette montagne au fil des rotations des camions bennes. « Les déchets arrivaient et ça se remplissait toujours plus... Une fois que le bâtiment était plein, des déchets se retrouvaient à l’extérieur. Cela faisait plus penser à une énorme poubelle qu’à une usine de traitement », décrit Fabrice. « Fatalement, nous sommes en colère car ce n’est pas la seule. Il y en a eu un peu partout, jamais sous le même nom, mais on se doute bien que ça vient de la même mafia » , poursuit Isabelle. 

    La réalité, c’est que ce trafic en bande organisée imite totalement les méthodes de la mafia, raconte Jean Sansonne, qui dirige Sos Corruption dans les Bouches-du-Rhône :  "La camorra napolitaine contrôle le trafic de déchets avec des trains complets de déchets qui arrivent de toute l’Europe, en particulier de l’Europe du Nord. C’est documenté par des enquêtes des carabiniers italiens. Or depuis trois ans dans la région de Naples, s’est développé l’incendie de dépôts de déchets à recycler. Or chez nous en France on constate que les incendies de déchetterie se multiplient également. Ici à Saint Chamas mais aussi tout récemment à Saint-Martin-de-Crau et dans d’autres communes du Sud-Est. Tout porte à croire qu’il s’agit d’une procédure qui est copiée sur celle des mafias napolitaines."

    Des millions d’euros de surfacturations et des sociétés complices
     Comment ces escrocs génèrent-ils de l’argent ? Ils créent une société avec un capital dérisoire. Ils se déclarent comme trieur-recycleur, respectent en apparence la réglementation sur les déchets dits non polluants et facturent à prix cassé – moins de 180 euros la tonne – la levée et le faux recyclage des déchets industriels pour les enterrer ou s’en débarrasser parfois à l’international. Ce sont alors des millions d’euros à la clé qui s’évaporent avec des montages plus ou moins complexes de surfacturations via des sociétés complices.

    Richard Hardouin, le président de France Nature Environnement dans les Bouches-du-Rhône (FNE 13), décrit le système : « On ne crée pas une société de recyclage avec un capital de 7 500 euros. Lorsqu’une entreprise dit faire du recyclage en louant un simple hangar, sans avoir de réceptacle pour gérer les eaux usées, et que cette entreprise change de nom tous les deux ans, la conclusion s’impose d’elle-même. » Richard Hardouin travaille avec des élus locaux à une proposition de loi pour mieux contrôler les installations de stockage de déchets dits non dangereux.

    De son côté, le maire de Saint-Chamas nous a révélé avoir été menacé. Didier Khelfa n’en avait jamais parlé avant. Pousser à la mise en conformité de la société qui a pollué sa commune lui a valu des pressions directes. 

    « Cela m’a valu quelques menaces. J’ai été suivi, j’ai été intimidé. Est-ce que c’est la mafia ? Je ne sais pas, je n’ai jamais été confronté à elle auparavant. » 
    Didier Khelfa, maire de Saint-Chamas à franceinfo

    Il raconte avoir rencontré à deux reprises les exploitants de l’entreprise : « La première fois, j’ai rencontré une jeune femme me disant qu’elle était en autoentreprise et qu’elle était gérante du site. Quelques mois après, elle est revenue avec son père, assurant ne m’avoir jamais dit ça en expliquant que c’est son père qui était le gérant. Ces gens-là sont au mieux, des irresponsables, au pire des voyous et des criminels contre l’environnement. » 

    Les déchets, deuxième source de revenus du banditisme en Europe
    Du côté de la gendarmerie nationale, c‘est l’OCLAESP, l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique, qui surveille et chasse ces escrocs. L’entreprise Recyclage Concept 13 de Saint Chamas faisait partie de ses cibles lors du dernier coup de filet réalisé contre ce milieu. Début mai, sous la direction de la JIRS de Marseille, une juridiction spécialisée, une opération a mis sous les verrous deux pointures présumées de ce trafic dont une figure du banditisme régional, le Gardois Richard Perez surnommé « le roi des poubelles ». Il aurait livré plus de 6 000 tonnes de déchets à Saint-Chamas. Dans cette opération dont l’instruction est toujours en cours, trois autres escrocs présumés et six sociétés ont été mis en examen pour le transport, l’exploitation irrégulière et l’incendie de déchetteries.

    Le trafic international de déchets est la deuxième source de revenus du banditisme en Europe, après la drogue. « Les groupes criminels qui sont impliqués dans les trafics de déchets utilisent les modes opératoires du banditisme, assure le patron de l’OCLAESP, Sylvain Noyau. Des téléphones anonymisés, des messageries cryptées, des détecteurs de balises, l’utilisation de fausse documentation, la corruption... De notre côté, nous utilisons absolument les mêmes techniques que celles que nous utilisons contre le banditisme traditionnel, avec des infiltrations des réseaux ou des mises en place de micros dans les espaces privés. »

     #déchets #poubelles #décharges #pollution #recyclage #environnement #écologie #plastique #france #santé #pollutions #eau #mafia #corruption #violence #mafia_du_co2 #déchetterie #banditisme #trafics #voyous

  • Les réseaux politiques de Benalla lui ouvrent le marché de la reconnaissance faciale - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/100620/les-reseaux-politiques-de-benalla-lui-ouvrent-le-marche-de-la-reconnaissan

    En pleine pandémie du Covid-19, Alexandre Benalla a mis un pied dans le marché de la reconnaissance faciale, secteur en pleine expansion en France, notamment pour ses applications en matière de sécurité, grâce au concours de plusieurs intermédiaires politiques, selon les informations de Mediapart.

    En pleine pandémie du Covid-19, Alexandre Benalla a mis un pied dans le marché de la reconnaissance faciale, secteur en pleine expansion en France, notamment pour ses applications en matière de sécurité, grâce au concours de plusieurs intermédiaires politiques, selon les informations de Mediapart : l’ancien collaborateur du député Joachim Son-Forget et l’homme d’affaires Yazid Sabeg, ex-commissaire à la diversité de Nicolas Sarkozy.

    L’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron a été reçu une première fois, mardi 26 mai, à Suresnes (Hauts-de-Seine), dans les locaux de la société française « XXII », une jeune entreprise française qui développe la technologie prometteuse de « vision par ordinateur » (une branche de l’intelligence artificielle qui permet le traitement de données visuelles).

    Fondée en 2016, l’entreprise travaille notamment avec Airbus, Safran, Total, Aéroports de Paris ou des collectivités territoriales, en vue de développer des « safe cities », des réseaux urbains sécurisés par la reconnaissance faciale.

    Alexandre Benalla a été introduit auprès de XXII par l’ex-assistant parlementaire du député des Français de l’étranger Joachim Son-Forget, un certain Romain Chantemargue. Ce dernier, âgé de 20 ans, et ancien stagiaire chez XXII, vient d’être élu aux municipales dans la commune de Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise). Il présidait, jusqu’au 2 juin, le micro-parti « Valeur absolue », fondé par Son-Forget après sa démission fracassante de La République en marche, en décembre 2018.

    L’ancien chargé de mission élyséen a rencontré l’assistant « à l’automne dernier », par l’intermédiaire de Joachim Son-Forget. Le jeune homme lui aurait d’abord offert ses services pour s’occuper de la certification de ses comptes sur les réseaux sociaux « gratuitement », « à titre amical », précise à Mediapart Alexandre Benalla. Puis il lui aurait proposé de rencontrer le patron de la start-up XXII, William Eldin.

    Pour Romain Chantemargue, il s’agissait de valoriser XXII, qui « est le seul acteur à faire de l’intelligence artificielle avec de la vision par ordinateur dans le domaine de la sécurité ». « C’est quelque chose qui se développe énormément. En Chine, en Israël avec Anyvision [voir ce documentaire https://www.arte.tv/fr/videos/083310-000-A/tous-surveilles-7-milliards-de-suspects sur le leader mondial de la reconnaissance faciale, proche des services de sécurité israéliens – ndlr]. En France, il y a XXII », explique à Mediapart le jeune homme, passionné d’informatique.

    Dans un premier temps, l’assistant parlementaire avait prévu d’organiser un rendez-vous entre XXII et Emmanuel Macron. « Romain Chantemargue m’a dit : “Je pourrais te faire rencontrer le président, ce serait cool.” Je dis : vas-y, go pour le président », confirme à Mediapart William Eldin, enthousiaste à l’idée de présenter au chef de l’État les enjeux de la technologie qu’il développe. « On a abordé le sujet ensemble avec William Eldin. J’ai dit que ça peut être intéressant de proposer au chef de cabinet une rencontre entre le président et une start-up qui travaille sur ce sujet », justifie l’assistant, en assurant toutefois qu’il s’agit d’une « réflexion » qui n’a pas abouti à ce stade.

    Contacté, l’Élysée n’a pas souhaité faire de commentaires.

    Quelques jours plus tard, le projet a changé de dimension. « Au dernier moment ça s’est réorienté, Romain Chantemargue m’a envoyé un message en me disant : “Et Alexandre Benalla ça te tente de le voir ?” », raconte William Eldin. Le patron de XXII accepte la proposition en se disant qu’Alexandre Benalla « n’est pas loin du président » et qu’il dispose d’un réseau important dans le domaine de la sécurité.

    Aucun projet concret n’a été acté lors de cette première rencontre du 26 mai. « Alexandre Benalla pense que j’ai une pépite dans les mains. Il m’a dit qu’il voit très bien le genre de cas d’utilisation qui pourraient lui être utiles », explique William Eldin. Romain Chantemargue explique ne pas avoir été rémunéré pour organiser ce rendez-vous : « Je ne suis pas payé par Alexandre, répond-il. J’ai une relation purement de travail avec lui. Si je peux faire des mises en relation autant le faire. Alexandre est quelqu’un d’adorable et très sérieux. »

    Selon le patron de XXII, l’ancien collaborateur du président a notamment indiqué « qu’il agissait beaucoup dans des pays étrangers ». Alexandre Benalla indique à Mediapart que cette rencontre a eu lieu dans le cadre du « développement » des activités de sa société, Comya Group, qui « est basée au Maroc » et qu’il est en train « de rebaser en France ». « [Le but] c’est de développer des propositions et des solutions vis-à-vis de mes clients : solutions globales de sécurité, solutions intégrées, cybersécurité, reconnaissance faciale, digitalisation des smart cities », détaille-t-il.

    Cette rencontre, dit-il, « n’intervenait en aucun cas dans le cadre d’un quelconque rapport avec M. Macron ». « Si à un moment l’Élysée a été abordé, c’est par M. Eldin, qui a soulevé le fait qu’il adorerait rencontrer Emmanuel Macron, et je n’ai pas répondu à cette phrase d’ailleurs », ajoute-t-il.

    L’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron souligne n’avoir « plus de liens avec l’Élysée ». « Je ne veux plus avoir de liens avec aucun politique, aucun collaborateur, ça m’a apporté et ça m’apporterait plus de problèmes que de solutions. Je bosse aujourd’hui à titre privé, personnel, avec ma boîte. [...] Je développe mes activités de manière tout à fait – non pas transparente, parce que c’est un domaine qui n’est pas transparent –, mais en tout cas de manière légale. »

    Ses marges de manœuvre sont en tout cas, en théorie, très limitées : comme l’avait révélé Mediapart https://www.mediapart.fr/journal/france/160419/la-commission-de-deontologie-interdit-certaines-activites-alexandre-benall, la commission de déontologie de la fonction publique (CDFP) lui a interdit d’entretenir toute relation professionnelle avec des services publics de sécurité français ou avec des autorités publiques étrangères. Ces interdictions sont valables trois ans à compter du départ de M. Benalla de la présidence, soit jusqu’au 1er août 2021, mais – preuve supplémentaire de la faiblesse des dispositifs de contrôle en France – elles ne font l’objet d’aucune vérification systématique.

    Depuis son départ de l’Élysée après sa mise en cause pour des violences volontaires, l’ancien chargé de mission élyséen est concerné par plusieurs procédures judiciaires https://www.mediapart.fr/journal/france/220120/benalla-un-temoin-cle-implique-l-elysee-dans-l-affaire-des-coffres (violences du 1er Mai, selfie armé, passeports diplomatiques, contrats russes, soupçons de « faux témoignage », disparition du coffre-fort, absence de déclaration auprès de la HATVP) et mis en examen dans plusieurs d’entre elles.

    Alexandre Benalla affirme respecter « complètement » l’avis de la CDFP en ne travaillant « pas pour la sphère publique, pas pour des clients nationaux en France » mais « à l’international », et que pour « des personnes physiques ou morales privées ». Mais « dans un an, j’aurai la possibilité à nouveau de pouvoir dialoguer, proposer des offres commerciales à des entités, des États publics étrangers », précise-t-il. Actuellement, il maintient des contacts noués « avant l’Élysée », « à titre personnel, avec des chefs d’État étrangers », et qui « n’ont aucun lien et aucune incidence sur le professionnel », dit-il.

    Signe de son intérêt pour les technologies de XXII, Alexandre Benalla est revenu dès le lendemain du premier rendez-vous, mercredi 27 mai, au siège de la start-up. Encore entouré de Romain Chantemargue, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron était cette fois accompagné de Yazid Sabeg, PDG de CS Group, une société de services informatiques et de cybersécurité.

    « J’ai reçu un petit message qui me disait : “William, on veut revenir avec quelqu’un d’important.” Moi je croyais que c’était Emmanuel Macron », explique M. Eldin.

    Yazid Sabeg n’est pas un simple entrepreneur. Ce patron d’origine algérienne est avant tout un homme de réseaux, qui cultive un épais carnet d’adresses, au carrefour de la politique et des affaires. Apparu sur le devant de la scène en 2004, à la faveur d’un livre déroulant ses propositions pour lutter contre les discriminations (Les Oubliés de l’égalité des chances issu d’un rapport commandé par l’Institut Montaigne https://www.institutmontaigne.org/publications/les-oublies-de-legalite-des-chances ), Sabeg fut, entre 2008 et 2012, le commissaire à la diversité et à l’égalité des chances de Nicolas Sarkozy.

    Il est aussi un proche de longue date de l’homme d’affaires franco-algérien Alexandre Djouhri – protagoniste clé de l’affaire Sarkozy-Kadhafi, mis en examen pour neuf délits présumés, dont « corruption active », « complicité de détournement de fonds publics » et « blanchiment ». Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le trio s’est rencontré à plusieurs reprises, comme en attestent les agendas de l’ex-chef de l’État, saisis dans le cadre de l’affaire Bettencourt https://www.leparisien.fr/politique/affaires-les-troublants-rendez-vous-de-sarkozy-05-04-2014-3742969.php .

    Yazid Sabeg est visé depuis 2013 par une enquête préliminaire menée par le parquet national financier pour « abus de biens sociaux » dans l’affaire Altis, cette usine de puces électroniques qu’il avait reprise à la demande et avec l’argent de feu Serge Dassault. Son nom apparaît également dans l’affaire Qatar/Veolia, qui porte sur la constitution d’une caisse noire de 180 millions d’euros par le Qatar lors de son entrée au capital de Veolia (lire ici https://www.mediapart.fr/journal/france/090620/%20https://www.mediapart.fr/journal/france/030415/qatar-veolia-henri-proglio-perquisitionne?onglet=full et là https://www.liberation.fr/futurs/2014/10/06/l-operation-velo-de-chypre-a-singapour_1116160 ). Sabeg dit n’avoir bénéficié d’aucun « mandat ou autre contrat » lié à cette opération.

    Questionné par Mediapart sur ce rendez-vous dans les locaux de XXII, Yazid Sabeg évoque une « réunion informelle » avec William Eldin, pour négocier les technologies d’acquisition visuelle de la société, « très intéressantes pour certaines de nos applications ».

    Il dément en revanche « tout rendez-vous commun » et « tout projet commun » avec Alexandre Benalla, en se contredisant sur la présence de l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron : il explique d’abord l’avoir « croisé » de manière « fortuite » au siège de XXII, puis dit avoir été « averti de sa présence en raison de ses relations techniques avec XXII ». Il affirme que l’ancien chargé de mission élyséen, « entouré d’un ou deux collaborateurs », « était là pour d’autres sujets, pour parler de vidéosurveillance ». « Lui s’intéresse à la reconnaissance faciale, la surveillance. Moi ce n’est pas mon sujet. Nos projets avec M. Eldin n’ont rien à voir avec M. Benalla ».

    Malgré ce démenti, nous avons reçu, après notre entretien, le 2 juin, avec Yazid Sabeg, des appels et messages d’Alexandre Benalla nous demandant de lui laisser « le droit de travailler ». Puis la Lettre A https://www.lalettrea.fr/action-publique_executif/2020/06/09/alexandre-benalla-approche-yazid-sabeg-sur-le-creneau-de-la-cybersecurite, a annoncé, le 9 juin, des « négociations » entre Benalla, Sabeg et XXII dans ce secteur de la surveillance et de la cybersécurité.

    À Mediapart, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron confirme la rencontre du trio, mais affirme que ces rendez-vous « ont été des discussions de présentation et en aucun cas commerciales, de négociations ou contractuelles ».

    Comment sa route a-t-elle croisé celle de Yazid Sabeg ? Alexandre Benalla dit le connaître « depuis peu », et l’avoir rencontré « bien après l’Élysée », « à cinq reprises », par l’intermédiaire d’un « cadre supérieur dans un grand groupe français privé ». De son côté, Sabeg qualifie Benalla de « relation très lointaine », et dit l’avoir « croisé une fois ou deux avant », « par hasard », via des « relations amicales communes ». « Je ne vous en dirai pas plus », coupe-t-il court. « Arrêtez, arrêtez sur ces histoires, Benalla, tout ça, je n’ai pas envie de parler de tout ça. Je n’ai pas envie de répondre. »

    Tous deux démentent que cette rencontre se soit faite par l’intermédiaire d’Alexandre Djouhri, lui aussi une connaissance d’Alexandre Benalla.

    Benalla a nourri une vraie fascination pour Djouhri, d’extraction populaire (comme lui) et ayant fréquenté les ors de la République (comme lui). Il était allé au contact de l’intermédiaire sarkozyste au culot, dans un célèbre restaurant japonais du quartier de Knightsbridge, à Londres, à l’automne 2018.

    Questionné par Mediapart fin 2018 https://www.mediapart.fr/journal/france/191218/macron-sarkozy-benalla-djouhri-les-etranges-alliances-du-nouveau-monde?ong , l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron avait d’abord nié connaître Alexandre Djouhri, avant d’admettre l’avoir rencontré « plusieurs fois ». Aujourd’hui, il affirme n’avoir « plus aucun lien avec M. Djouhri ». « Il ne m’a jamais présenté personne, comme moi je ne lui ai jamais présenté personne », ajoute-t-il.

    #surveillance #benalla #technopolice #reconnaissance_faciale #bandits #contrôle_social #technomafia

  • Retraites : un ministre a-t-il le droit de mentir ?
    https://blogs.mediapart.fr/henri-sterdyniak/blog/061219/retraites-un-ministre-t-il-le-droit-de-mentir
    Le JDD, journal possédé par le groupe Lagardère, a publié le dimanche 1er décembre une interview atterrante de Gérald Darmanin, sur la réforme des retraites. Atterrante, oui car elle multiplie les mensonges. Nous les rectifions ici.

    Le JDD, journal possédé par le groupe Lagardère, a publié le dimanche 1er décembre une interview atterrante de Gérald Darmanin, sur la réforme des retraites. Atterrante, oui car elle multiplie les mensonges.

    Darmanin prétend que son gouvernement va « sauver nos retraites et celles de nos enfants ». Pourtant, les retraites ont déjà été sauvées par Balladur en 1993, par Fillon en 2003, par Woerth en 2010. Les projections du COR (Conseil d’orientation des retraites) montrent que le système actuel peut fonctionner en quasi-équilibre jusqu’en 2070. Certes ces projections sont discutables puisqu’elles comportent une baisse de 26% du niveau des retraites par rapport aux salaires, mais, la réforme préconisée comporte une baisse identique puisqu’elle se plie à la même contrainte : ne pas augmenter le ratio dépenses de retraites/PIB.
    ...

    #retraite #bandit #mensonge #enmarche

    • Pire, le rapport Delevoye prévoit que les congés parentaux ne donneront droit à une cotisation que sur la base de 60% du SMIC, que la majoration de durée d’assurance va disparaitre, que les couples devront choisir, à l’âge de 4 ans de l’enfant, si la majoration pour enfant élevé est attribuée au père ou à la mère. Comme la retraite anticipée du père est généralement plus élevée que celle de la mère, le risque est grand que beaucoup de couples attribue la majoration au père, ce qui aggravera les écarts de pension entre femme et homme et fera courir de grands risques à la mère en cas de séparation.

      Va falloir largué tous les mecs avant les 4 ans des gosses parceque sinon c’est la servitude totale pour les femmes. Il est beau le résultat du grenelle, les femmes vont pouvoir donner leur retraite à leur exploiteur d’amour.

  • Pour Nicolás Maduro, El Español annonce une « extraction à la Oussama Ben Laden », courte et propre organisée depuis Washington…

    El Español: La extracción de Maduro se estaría organizando desde Washington
    http://www.el-nacional.com/noticias/politica/espanol-extraccion-maduro-estaria-organizando-desde-washington_282042


    Cortesía

    El Departamento de Estado de EE UU, la OEA y parte de la oposición en el exilio estarían negociando la salida del poder de Nicolás Maduro, reseñó El Español

    «La operación de extracción, si es necesaria, será como la de Osama bin Laden, limpia y corta. Son sólo tres o cuatro personas a las que hay que apresar», explicó una fuente directamente implicada en la negociación del oficialista. 

    De acuerdo con el documento que ya estaría finalizado pero aún sigue en discusión, plantea “la intervención de tropas extranjeras para sacar de sus posiciones de poder a los líderes chavistas”.

  • Vengeance glaciale ? Quand la Justice prend en otage la mort de Georges Courtois, interdit de crémation : « Ce qui s’est passé est inhumain »

    Alors que la cérémonie s’achevait sur la chanson Antisocial, du groupe Trust, les agents des pompes funèbres ont remis la dépouille de Georges Courtois dans leur fourgon funéraire et repris la route de Quimperlé.

    L’explication ? La famille de Georges Courtois -qui n’aura pas connu son premier arrière petit-enfant né samedi- l’a donnée en aparté aux personnes présentes qui s’interrogeaient : le parquet de Quimper s’est opposé à l’incinération du corps de l’ex-gangster.

    https://m.presseocean.fr/actualite/nantes-info-presse-ocean-funerailles-de-georges-courtois-lincroyable-c

    Incompréhension de la famille du défunt lorsqu’elle a appris, le 19 mars, que le parquet de Quimper s’opposait à son incinération. « Dans la famille, il n’y a pas de caveau, on se fait incinérer, confie Cécile Courtois. On ne comprend pas pourquoi on nous a empêchés de respecter les dernières volontés de notre père. »

    https://m.presseocean.fr/actualite/nantes-georges-courtois-interdit-de-cremationce-qui-s-est-passe-est-in

    #justice #prison #banditisme #Georges_Courtois

  • Les bandits et la révolution. Extrait du livre d’Eric J. Hobsbawn – CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/bandits-hobsbawn

    Quels sont donc les rapports entre les bandits sociaux et les mouvements révolutionnaires modernes, qui sont tellement éloignés du vieux monde moral dans lequel ils vivent ? Il n’y a pas vraiment problème quand ces mouvements sont des mouvements d’indépendance nationale, dont les aspirations s’expriment facilement en des termes que peut comprendre un monde politique archaïque, même s’il n’existe en réalité que très peu de points communs. C’est pourquoi le banditisme s’intègre sans mal à ce genre de mouvements. Giuliano mit ses armes au service des massacreurs de communistes athées aussi facilement qu’il se fit le champion du séparatisme sicilien. Les mouvements primitifs de résistance à la conquête, résistance tribale ou nationale, montrent parfois des liens caractéristiques entre bandits-guérilleros et sectes populistes ou millénaristes. Dans le Caucase, où la résistance du grand Shamyl à la conquête russe avait pour base le développement du muridisme chez les musulmans d’origine, le muridisme et d’autres sectes analogues avaient la réputation, même au début du XXe siècle, de fournir aide, protection et idéologie au célèbre bandit-patriote Zelim Khan. Celui-ci portait toujours sur lui un portrait de Shamyl. En contrepartie, deux nouvelles sectes nées chez les montagnards Ingush à cette époque, l’une prêchant la guerre sainte, l’autre formée de quiétistes non violents, les deux étant aussi portées à l’extase l’une que l’autre et tirant peut-être leur origine de Bektashi, considéraient Zelim Khan comme un saint[8].

    Point n’est besoin d’être très subtil pour voir le conflit entre « notre peuple » et « les étrangers », entre colonisés et colonisateurs. Il se peut que les paysans des plaines hongroises qui devinrent les bandits-guérilleros du célèbre Rosza Sandor après la défaite de la révolution de 1848-1849 aient été amenés à se rebeller en raison d’un certain nombre de décisions prises par le régime autrichien victorieux, par exemple la conscription. (Les hors-la-loi sont souvent des gens qui répugnent à devenir soldats ou à le demeurer.) Mais ce n’en étaient pas moins des « bandits nationaux », bien que leur interprétation du nationalisme fût peut-être très différente de celle des hommes politiques. Le célèbre Manuel Garcia, « roi de la campagne cubaine », qui avait la réputation de pouvoir à lui tout seul tenir tête à dix mille soldats, envoya tout naturellement de l’argent à Marti, père de l’indépendance cubaine. La plupart des révolutionnaires n’aiment pas beaucoup les criminels, et l’apôtre refusa l’argent. À la suite d’une trahison, Garcia fut tué en 1895 parce que – c’est tout au moins ce que l’on dit encore à Cuba – il était sur le point de lier son sort à celui de la révolution.

  • Israel’s New War of Attrition on Jerusalem’s Palestinians - Antiwar.com Original
    https://original.antiwar.com/cook/2018/12/04/israels-new-war-of-attrition-on-jerusalems-palestinians

    The settlers have their own underhand methods. With the authorities’ connivance, they have forged documents to seize Palestinian homes closest to Al Aqsa. In other cases, the settlers have recruited Arab collaborators to dupe other Palestinians into selling their homes.

    Once they gain a foothold, the settlers typically turn the appropriated home into an armed compound. Noise blares out into the early hours, Palestinian neighbors are subjected to regular police raids and excrement is left in their doorways.

    After the recent sale to settlers of a home strategically located in the Old City’s Muslim quarter, the Palestinian Authority set up a commission of inquiry to investigate. But the PA is near-powerless to stop this looting after #Israel passed a law in 1995 denying it any role in Jerusalem.

    The same measure is now being vigorously enforced against the few residents trying to stop the settler banditry.

    Adnan Ghaith, Jerusalem’s governor and a Silwan resident, was arrested last week for a second time and banned from entering the West Bank and meeting PA officials. Adnan Husseini, the Palestinian minister for Jerusalem, is under a six-month travel ban by Israel.

    Last week dozens of Palestinians were arrested in Jerusalem, accused of working for the PA to stop house sales to the settlers.

    It is a quiet campaign of attrition, designed to wear down Jerusalem’s Palestinian residents. The hope is that they will eventually despair and relocate to the city’s distant suburbs outside the wall or into the West Bank.

    What Palestinians in #Jerusalem urgently need is a reason for hope – and a clear signal that other countries will not join the US in abandoning them.

    #vol #pillage #banditisme #crimes #impunité

  • Kriminelle Clans in Berlin-Neukölln : Am Ende wurde Nidal R. selbst zum Opfer - Berlin - Tagesspiegel
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/kriminelle-clans-in-berlin-neukoelln-am-ende-wurde-nidal-r-selbst-zum-opfer/23051064.html

    Un jeune homme vient de disparaître dont la vie témoigne de l’échec des politques de refoulement et discrimination des sans papiers. A dix an déjà Nidal R. pousse police et juges à l’introduction de mesures spéciales contre les « délinquants-intensifs » (Intensivtäter). Depuis les administrations pour la jeunesse, le social, la police et les tribunaux coopèrent étroitement quand un jeune commet une quantité exceptionnelle de délits dans une courte période.

    A plusieurs reprises il passe de longues années en prison parce qu’il se fait prèsque toujours prendre par la police. Son « clan » lui permet de monétariser son talent qui consiste dans une agressivité impulsive. Mais la vie de criminel à Berlin à changé depuis la dernière phase de liberté dans la vie de Nidal R. La police commence à comprendre les structures des gangs et les met sous une pression inconnue jusqu’à il y a moins d’un an. En même temps de nouveaux groupes essaient de conquérir les marchés traditionnels des Arabes et Turcs. On parle de gangs tchétchènes qui seraient impliqués dans son assassinat.

    Nidal R. est exécuté par un commando devant sa femme et ses enfants pendant leur promenade de dimanche.

    Acht Schüsse – und Ermittler, die wissen: Viel Zeit haben sie nicht. Polizisten, Sozialarbeiter, Milieukenner erwarten Racheakte, befürchten eine weitere Eskalation im Kampf zwischen Clans und Banden in Berlin. In dem Milieu, in dem das Opfer sein Leben verbrachte, wird Blut mit Blut vergolten. Es gilt Sippenhaft. Nidal R. soll das so ähnlich selbst einmal gesagt haben – voller Stolz zu einem ehemaligen Nachbarn in Neukölln. Hier ist R. aufgewachsen, staatenloser Sohn einer palästinensischen Familie, die einst aus Beirut nach Berlin kam.

    Am Sonntag war R. am Tempelhofer Feld flanieren, mit seiner Frau und den Kindern. Vier Männer sollen auf R. zugegangen sein. Es fielen die acht Schüsse, vier trafen ihn in den Oberkörper, Nidal R. starb im Benjamin-Franklin-Klinikum in Steglitz. Weil sich noch in der Nacht fast 100 Männer und mehr als 30 Frauen vor der Klinik versammelten, ins Innere des Hauses drängten und Pflegekräfte bedrohten, sperrte die Polizei in der Nacht auch das Krankenhaus ab. Zu dieser Zeit schwärmten Zivilfahnder in Berlin aus, suchten Verdächtige, fuhren Treffpunkte einschlägig bekannter Milieugrößen ab, redeten mit Angehörigen des Toten. Unter Polizeischutz wurde die Leiche noch am Abend durch eine Seitentür in ein Auto der Gerichtsmedizin gebracht.

    Was erst am Montagabend bekannt wird: Ermittler hatten R. vor einigen Tagen davor gewarnt, dass andere Milieugrößen einen Anschlag auf ihn planen. Dass Nidal R. in der Stadt selbst eine Größe war, wenn auch eine zweifelhafte, wird auch im Internet deutlich. Drei, vier Stunden nach den Schüssen tauchten Videoclips im Netz auf. Zu sehen ist ein auf dem Boden liegender Mann, umringt von einer Masse Menschen. Erste-Hilfe-Maßnahmen, Geschrei, Tumult. Die Staatsanwaltschaft teilt mit, es gebe zudem Bilder, die den Ort vor der Tat zeigten.

    Erschossenes Clan-Mitglied : Berliner Polizei sucht drei Verdächtige im Mordfall Nidal R.
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/erschossenes-clan-mitglied-berliner-polizei-sucht-drei-verdaechtige-im-mordfall-nidal-r-/23058296.html

    Die Ermittler gehen neuesten Angaben zufolge von drei Tätern aus. Nachdem sie vom Tatort davongerast sind, ist am Fluchtwagen offenbar das Kennzeichen ausgetauscht worden. Später wurde das Fahrzeug in Brand gesetzt. Nun sucht die Polizei Zeugen, die die Tat am Tempelhofer Feld oder den Fluchtwagen beobachtet hat.

    Anzeige
    Anzeige
    Die Täter sind den Angaben zufolge am Sonntagabend nach den tödlichen Schüssen auf den 36-Jährigen am östlichen Rande des Tempelhofer Feldes zunächst zu Fuß geflüchtet. Mehrere Schüsse waren an einem Eiswagen, der an der Warthe-/Ecke Oderstraße stand, aus nächster Nähe auf R. abgefeuert worden.
    Nach den Schüssen sollen die Täter zunächst zu Fuß in Richtung Norden zur Leinestraße geflüchtet sein, dort in den Fluchtwagen gestiegen und dann in Richtung Hermannstraße gerast sein. Zu diesem Zeitpunkt soll an dem Wagen noch das Kennzeichen B-MS 1573 angebracht gewesen sein. Bei dem Fluchtwagen soll es sich um einen dunklen VW Golf IV handeln. Ob das Kennzeichen gültig war und der Wagen darauf zugelassen war, wollte die Polizei auf Nachfrage aus ermittlungstaktische Gründen nicht mitteilen.

    In der Nacht zu Dienstag dann ist der Wagen im Nordosten Neuköllns in einem Gewerbegebiet in Flammen aufgegangen. Der Wagen sei um 22.40 Uhr am Kiehlufer Ecke Mergenthalerring in Brand gesetzt worden, teilte die Polizei mit. Zeugen alarmierten die Feuerwehr, die den Brand löscht. An dem Wagen befanden sich noch die nicht mehr gültigen Kennzeichen B-A 4924.

    Nach tödlichen Schüssen in Neukölln : Polizei-Großeinsatz : Nidal R. wird in Schöneberg bestattet - Polizei & Justiz - Berlin - Tagesspiegel
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/polizei-justiz/nach-toedlichen-schuessen-in-neukoelln-polizei-grosseinsatz-nidal-r-wird-in-schoeneberg-bestattet/23053326.html

    Nach dem Mord an dem Clan-Intensivtäter Nidal R. am vergangenen Sonntag trifft die Berliner Polizei erste Sicherheitsvorkehrungen für seine Beisetzung. Die soll nach Tagesspiegel-Informationen am Donnerstag auf dem Zwölf-Apostel-Friedhof in Berlin-Schöneberg stattfinden. Am Dienstag ist der Leichnam des 36-Jährigen von der Rechtsmedizin freigegeben worden und sollte an die Familie übergeben werden. Das erklärte die Polizei auf Tagesspiegel-Anfrage.

    Begleitet wird die Beisetzung von einem Großaufgebot der Polizei. Es wird damit gerechnet, dass zahlreiche Gäste der Beerdigung des Ermordete beiwohnen. Die Polizei wird die Beisetzung absichern, mit Straßensperrungen ist zu rechnen."Wir werden ein wachsames Auge haben", sagte Polizeisprecher Thomas Neuendorf dem Tagesspiegel.
    ...
    Nach den blutigen Zusammenstößen im Clan-Milieu planen aber nun mehrere Senatsverwaltungen laut „Berliner Morgenpost“ einen Expertengipfel zur Organisierten Kriminalität. Für eine islamische Bestattung kommen in Berlin vier Friedhöfe infrage: Der Zwölf-Apostel-Friedhof in Schöneberg, die Friedhöfe in Gatow und am Columbiadamm oder die erst kürzlich eröffnete muslimische Sektion auf dem Lilienthalfriedhof in Neukölln.

    #Berlin #banditisme #criminalité

    • Clan-Beerdigung von Nidal R in Berlin
      http://www.maz-online.de/Nachrichten/Panorama/Clan-Beerdigung-von-Nidal-R-in-Berlin

      Vor den Augen seiner Familie wurde Intensivtäter Nidal R. am Sonntag in Neukölln erschossen. Zu seiner Beerdigung am Donnerstag kamen bis zu 2000 Menschen – darunter Clan-Bosse und Rocker. Die Polizei musste die Straßen um den Friedhof sichern.

      Clan-Paten bei Beerdigung von Nidal R. - Berlin - Aktuelle Nachrichten - Berliner Morgenpost
      https://www.morgenpost.de/berlin/article215325201/Clan-Paten-bei-Beerdigung-von-Nidal-R.html

      Der Intensivtäter Nidal R. wurde in Schöneberg bestattet. Rund 2000 Menschen kamen. Der Imam sprach am Grab von Versöhnung
      14.09.2018, A. Dinger und J. Betschka

      Es nieselt, als der weiße Transporter mit der Leiche von Nidal R. in Richtung des Friedhofes der Zwölf-Apostel-Gemeinde rollt. Auf der Motorhaube ist eine palästinensische Fahne befestigt. Nur langsam kommt der Wagen voran, Hunderte drängen sich am Donnerstagmorgen vor dem eisernen Friedhofstor – als würde ein Volksheld beerdigt.

      Aber in Schöneberg wird am Donnerstagvormittag einer der berüchtigtsten Kriminellen Berlins zu Grabe getragen: Der Intensivtäter Nidal R. Am Sonntag haben ihn drei Unbekannte am Rande des Tempelhofer Feldes mit acht Kugeln niedergeschossen. Vier Tage später dann die Beerdigung. Wer sich unter den Trauergästen umsieht, erkennt, welchen Stellenwert die Bestattung des 36-Jährigen in der Welt der Clans hat. So läuft Issa R. mit den Trauernden. Er ist Chef der Berliner Großfamilie R., die in den Schlagzeilen ist, seit die Polizei kürzlich 77 Immobilien beschlagnahmte. Das Oberhaupt der Familie Al.-Z. betritt den Friedhof umringt von Familienmitgliedern und schreitet gen Grabstätte. Auch Clan-Chef Arafat A.-C. und Mitglieder der Familie M. zeigen sich bei der Feier.

      Neben den Oberhäuptern der berüchtigtsten Berliner Clans sind auch bekannte Rechtsanwälte wie Nicolas Becker, der in dem Milieu viele Klienten hat, zu Gast. Mehr als 2000 hauptsächlich männliche Gäste aus dem ganzen Bundesgebiet zählt die Polizei, auch aus dem Ausland reisten Menschen an. „Natürlich sind alle wichtigen Leuten heute hier“, sagt ein Teilnehmer der Berliner Morgenpost. „Sowas gibt es nur alle paar Jahre mal.“

      Gegen elf Uhr beginnt die Trauerfeier. „Ihr müsst komplett ruhig sein“, sagt ein Angehöriger. Das Mikrofon knarzt. Dann ist es grabesstill. Auf dem gepflasterten Weg, der vom Eingangstor zum Grab führt, drängen sich Hunderte Menschen, die möglichst nah dabei sein wollen bei der Beerdigung. Einer wird später sagen: „Ich habe es sogar in die dritte Reihe geschafft.“ Um ihn herum klicken Handykameras. Enge Verwandte von R. tragen seinen Sarg, in eine Fahne gehüllt, zum Grab. Wie es im islamischen Recht üblich ist, wird R. aus dem Sarg geholt und eingewickelt in ein Tuch beerdigt – in Richtung Mekka. Mit sechs Schaufeln schütten Familienmitglieder das Grab zu, dann legen Trauergäste Hunderte Blumen nieder. Der Imam spricht in seinem Gebet von Frieden und Versöhnung. Auf dem Pflasterweg neben dem Grab stehen Verwandte von R. im Spalier. Die Gäste reichen einem nach dem anderen die Hand.

      Draußen, vor dem Friedhof, steht die Polizei. Sie begleitet die Beisetzung mit etwa 150 Beamten, darunter Szenekundige und Spezialkräfte. Vor allem aber sichern sie die Straßen rund um den Friedhof nahe des S-Bahnhofs Schöneberg, die durch den Massenandrang verstopft waren. Die Stimmung ist angespannt, es bleibt aber friedlich.
      R. wurde vor den Augen seiner Familie erschossen

      Ganz sicher war das vorher nicht: Nidal R. war in Neukölln vor den Augen seiner Familie niedergeschossen worden. Er starb wenig später in einem Krankenhaus in Steglitz. Vor dem Krankenhaus hatte sich eine aufgebrachte Menge versammelt. Die Polizei sicherte das Gelände mit einem Großaufgebot.

      Die Ermittler gehen mittlerweile von drei Tätern aus, die insgesamt acht Schüsse auf Nidal R. abfeuerten. Sicherheitsexperten befürchten nach der tödlichen Attacke eine Eskalation der Gewalt zwischen kriminellen Mitgliedern arabischer Großfamilien. Die Ermittler prüfen etwa einen Zusammenhang zu Schüssen, die ein Unbekannter Anfang August dieses Jahres auf ein Lokal an der Kreuzberger Urbanstraße abgefeuert hat. Der Hintergrund dieser Tat ist unklar. Nidal R. soll aber womöglich daran beteiligt gewesen sein und so den Zorn einer anderen Großfamilie auf sich gezogen haben. Schlichtungsversuche in der Szene blieben erfolglos. Vor der Tat, so Ermittler, soll es Drohungen gegen Nidal R. gegeben haben.

      Die Polizei sucht nun weiter nach Zeugen der Tat am Tempelhofer Feld. Die Schützen rannten laut Ermittlern parallel zur Oderstraße bis zur Ecke Leinestraße, wo sie in ein Fahrzeug stiegen und damit in Richtung Hermannstraße davonfuhren. Das Fluchtfahrzeug war laut Zeugenberichten ein dunkler VW Golf VI mit dem Kennzeichen „B-MS 1573“. In der Nacht von Montag zu Dienstag fand die Polizei das Fluchtauto dann ausgebrannt in einem Gewerbegebiet in Neukölln. Gut möglich, dass die Täter auch auf der Trauerfeier waren: „Verdächtig machen sie sich, wenn sie nicht kommen“, sagte einer, der mit R. aufgewachsen ist, nach der Beerdigung.

  • How many murders can a police informer get away with? | News | The Guardian
    https://www.theguardian.com/news/2018/mar/08/how-many-murders-can-a-police-informer-get-away-with

    Gary Haggarty sat and listened for almost an hour and a half as the judge explained the sentence he was about to receive, for offences to which he had already pleaded guilty. It took so long because there were so many crimes to be considered: 201 of them, in fact.

    They included five murders; five attempted murders; one count of aiding and abetting murder; 23 conspiracies to murder; four kidnappings; six charges of false imprisonment; a handful of arson attacks, including burning down a pub; five hijackings; 66 offences of possession of firearms and ammunition with intent to endanger life (the weapons included two Sten submachine guns, an Uzi, 12 Taurus pistols and two AK47s); 10 counts of possession of explosives; 18 of wounding with intent and two charges of aggravated burglary. There was also criminal damage: just the one charge, although this covered the destruction of several houses during a six-month period.

    But this was not all. There were also a number of TICs, as they are known in UK courts – offences “taken into consideration”. Offenders are allowed to admit TICs as a way of saving the police and the courts time and money, and they are usually minor additional infractions: when someone pleads guilty to shoplifting on four occasions, for example, they may ask the court to consider two further shoplifting offences as TICs.

    On this occasion there were 304 additional offences taken into consideration. They included a number of malicious woundings; possession of an array of firearms, including three Bren light machine guns and a number of assault rifles; extorting money from various takeaway restaurants and a pool hall; making “an unwarranted demand of a quantity of fuel” from a petrol station; burning down said petrol station; unlawful imprisonment; 37 assaults; robbery; car theft; possession of amphetamine and cannabis with intent to supply; and possession of various offensive weapons, such as hatchets, baseball bats and a telescopic baton, while in a public place.

    The offences were committed between 24 February 1991 and 1 March 2007: a serious crime committed every couple of days for 16 years.

    Among the people sitting in the public gallery were relatives of Haggarty’s victims, and some of the judge’s sentencing remarks must have been almost unbearably painful to hear. Haggarty’s first murder victim was Sean McParland, a 55-year-old who was killed while babysitting his four grandchildren, who were aged between three and nine. The nine-year-old gave a statement to police in which he described an armed man busting into the house. As the man took aim, his grandfather “started to bend down and was flapping his arms”. The bullet hit McParland in the left side of his face and severed his spinal cord before exiting the right side of his neck.

    Haggarty had told police that he wanted to say sorry. That killing was a case of mistaken identity: the intended victim was McParland’s son-in-law.
    ...
    After Haggarty’s sentencing hearing in January, relatives of his victims who had attended the hearing went for a cup of tea at a cafe across the road from the court. Aaron McCone, whose father, John Harbinson, had been among those murdered, was joined by Ciaran Fox, whose father, Eamon, was murdered by Haggarty and others in May 1994, and Paul McKenna, whose sister Sharon was shot by Haggarty’s friend Mark Haddock a year before that.

    They were all bitterly disappointed at the heavily discounted sentence, but not in the least surprised. “Nothing in court surprised us, but it’s still very hard to take,” said McCone, trying, and not quite succeeding, to hold back his tears. “He’s a serial killer and he’ll be out after serving a little over three years. That’s not justice.”

    “We feel let down by the justice system in this country,” said Fox. “Gary Haggarty was allowed to kill at will. The police knew he was killing at will and they let him continue.

    #Royaume_Uni #Irlande #IRA #UVF #terrorisme #banditisme #justice #histoire

  • Belgique : La perte horaire moyenne est passée de 75 à 102 euros dans les casinos
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_la-perte-horaire-moyenne-est-passee-de-75-a-102-euros-dans-les-casinos?i

    La perte horaire moyenne est passée de 75 à 102 euros pour les joueurs dans les casinos, suite à un ajustement de la rentabilité négociée par le secteur avec la Commission des jeux de hasard (CJH), rapporte La Dernière Heure lundi.

    Voici deux semaines, la Commission des jeux de hasard (CJH) a, à la demande du secteur, accordé les conditions techniques pour que la perte horaire moyenne des machines soit augmentée de 36%. Cet ajustement à la perte horaire garantit une rentabilité dès lors plus intéressante dans les casinos et salles de jeux, mais est une mauvaise nouvelle pour les joueurs.

    Un accord trouvé _ « en toute transparence »
    Concrètement, cela signifie qu’un joueur qui s’installe à une machine au casino peut perdre désormais en moyenne 102 euros par heure. En salle de jeux, la moyenne passe à 34 euros. Il s’agit bien d’une moyenne, et non d’un maximum, précise La Dernière Heure.


    Pour le secteur cette hausse, réclamée depuis plusieurs mois, est une victoire. Aucune indexation n’était intervenue depuis l’an 2000. Les négociations avec la CJH remontent à décembre 2017 et l’accord a été trouvé voici deux semaines « en toute transparence », selon la CJH.

    #transparence #casinos #economie #jeux #Belgique #machines #rentabilité

  • La séance du dimanche : « Les gangsters et la Republique (3/3) La loi de la drogue »
    https://quartierslibres.wordpress.com/2016/11/06/la-seance-du-dimanche-les-gangsters-et-la-republique-33-l

    Cannabis, cocaïne, héroïne… la drogue a inondé le marché français, imposant sa loi et ses méthodes. De l’ancienne garde des barons de la « French Connection » à la nouvelle génération des dealers de cité, en passant par l’inventeur des go fast entre Marbella (Espagne) et Paris, des trafiquants racontent. Source : Quartiers libres

  • La séance du dimanche : « Les gangsters et la République » (2/3) Petits arrangements entre amis
    https://quartierslibres.wordpress.com/2016/10/30/la-seance-du-dimanche-les-gangsters-et-la-republique-23-p

    Proxénétisme, braquage et jeux sont les trois domaines de prédilection des bandits français. De la grande époque des maisons closes, quand la Mondaine fermait les yeux en échange de précieux renseignements, à celle des cercles de jeu parisiens, généreusement octroyées au Milieu corse par l’Etat au lendemain de la Libération, en passant par le Marseille Defferre-Guérini, comment policiers, gens du « milieu » et hommes politiques se croisent-ils et se servent-ils sans oublier de se renvoyer l’ascenseur ? Une enquête étayée par de très nombreux témoignages de malfrats, d’historiens, de politiques et de représentants de la loi. Source : Quartiers (...)

  • Il était une fois dans l’ouest - Le roman noir des Hauts-de-Seine - Jeudi 6 Octobre 23h40 | Accueil
    http://www.france3.fr/emission/il-etait-une-fois-dans-louest/diffusion-du-06-10-2016-23h45
    http://pgep.francetv.fr/media/W1siZiIsImltYWdlcy9wbHVyaW1lZGlhL0VNSS81Ny9FTUlfNTc2NDI5LmpwZyJdLFsicC

    Le roman noir des Hauts-de-Seine

    Une histoire avec des bandits pires que les Dalton : Pasqua, Balkany, Sarkozy, Ceccaldi...
    Un vrai western.

    #hauts_de_seine #bandits #corruption

    /ping @davduf

  • Le Luxembourg s’obstine à conclure des rulings secrets Les Echos belgique 24 Mai 2016 par Lars bové

    Le gouvernement belge s’inquiète d’obscurs accords fiscaux « verbaux » conclus avec le Grand-duché de Luxembourg.
    Ces accords lui permettraient de contourner l’obligation d’échanger les données relatives aux rulings, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2017.

    Malgré l’indignation provoquée par les « LuxLeaks », certains indices font penser que le Luxembourg tente à nouveau de cacher au monde extérieur les accords fiscaux lucratifs conclus avec des grandes entreprises. Plusieurs fiscalistes de renom nous ont confirmé que des entreprises très en vue concluraient depuis peu des accords « verbaux » avec l’administration fiscale luxembourgeoise. Tout comme par le passé, le fisc donnerait le feu vert à des montages fiscaux sophistiqués, mais ni l’entreprise ni ses conseillers ne recevraient d’accords écrits. Ils doivent donc faire confiance à l’administration fiscale grand-ducale.
    https://images.lecho.be/view?iid=dc:34165674&context=ONLINE&ratio=16/9&width=900&imageType=JPEG&ts=1464051602000&height=600
    D’après les fiscalistes qui en ont été informés, cette pratique est très préoccupante, car elle signifie que le Luxembourg essaie d’éviter que les contrats formels, sur papier, soient portés à la connaissance d’autres pays. Cette transparence est pourtant l’objectif d’une directive européenne sur ces accords fiscaux ou « rulings ». À partir du 1er janvier prochain, les Etats-membres de l’Union européenne devront échanger les données concernant leurs rulings.

    Transparence
    Le ministre des Finances, Johan Van Overtveldt (N-VA), a déjà eu vent de ces accords verbaux conclus avec le Luxembourg. « Si ces rumeurs sont confirmées, on peut se poser sérieusement des questions », souligne Van Overtveldt. « Nous avons nous-mêmes beaucoup misé sur la transparence fiscale en étant le premier pays à échanger nos rulings. La lutte contre la fraude et l’évasion fiscales à grande échelle n’auront de sens que si tous les pays participent à l’effort. Nous allons de toute façon demander des explications aux autorités luxembourgeoises. »

    No comment
    Le porte-parole du ministre luxembourgeois des Finances, Pierre Gramegna, a refusé hier de répondre à nos questions.
    Après des fuites portant sur des centaines de « rulings » secrets avec le fisc luxembourgeois fin 2014 – mieux connues sous le nom de « LuxLeaks » –, le Grand-duché avait pourtant promis davantage de transparence. Van Overtveldt avait lui-même reçu la garantie que le Luxembourg lui communiquerait toutes les informations sur ces accords.

    Mais depuis la transmission de 13 rulings conclus avec de grandes entreprises belges, rien d’autre n’a suivi. Sur cette base, aucun impôt supplémentaire n’a pu être réclamé auprès des entreprises concernées. Malgré tout, le scandale LuxLeaks a eu le mérite de révéler que le Luxembourg avait conclu des contrats très sophistiqués avec des multinationales, accords dont d’autres pays étaient victimes, et qui permettaient aux entreprises de ne payer pratiquement pas d’impôts.

    Source : http://www.lecho.be/economie_politique/europe_general/Le_Luxembourg_s_obstine_a_conclure_des_rulings_secrets.9769422-3323.art?ckc=1&

    #Rulings #Luxembourg #union_européenne #fraude_fiscale #banditisme #jean_claude_juncker #LuxLeaks

  • The U.S. Is ‘Missing’ Millions in Ukraine | Observer
    http://observer.com/2016/05/the-u-s-is-missing-millions-in-ukraine

    Ironically, the Poroshenko administration is following the lead of the American-installed Al-Abadi administration in Iraq. Corrupt and ruled by internal interests, both parliaments create their own reality in the tug-of-war for power and money, which includes increased spending on military. Both setups are also threatened by outside developments (the civil war in the East, and Daesh respectively) as the name of the game is a monopoly-like of accumulation of wealth with get-out-of-jail-free cards given away by the top of the official administrations.

    Increasingly, the cookies distributed by the Deputy Secretary of State [fuck the EU] Nuland at the EuroMaidan are the most expensive pastries ever sold: they are paid for both in U.S. Treasury (five billion and counting) and at least 10,000 lives.

    Marie Antoinette would be proud. The #revolution which ultimately cost her head is back, and inflicted on ordinary people.

    #corruption #bandits #oligarchie #Etats-Unis #Ukraine