• Hey, la douille.

    En Avril 2024 arrive une nouvelle taxe sur les formations professionnalisantes : 10% du montant global.

    Les salariés du privé cotisent déjà (pour le public, je ne sais pas), mais en plus, quand on voudra exercer notre droit à la formation, il faudra débourser un supplément.
    C’est une des actions de Bruno Lemaire « pour trouver les 10 milliards manquants », m’a-t-on dit.

    Si c’est pas juste des #bandits, je ne sais pas.

    Note : je suis d’accord que tout le monde devrait avoir un droit à la formation, et pas que les cotisants. Mais en attendant d’imposer la dictature du #prolétariat lors d’une miraculeuse opportunité politique (révolution ou guerre fasciste), il va falloir se contenter d’empêcher les libéraux d’agir ou juste se plaindre.
    #cpf #formation_continue #formation #cotisation

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/22/le-decret-actant-les-10-milliards-d-euros-de-coupe-budgetaire-publie-au-jour

  • Haïti : l’État des gangs
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/01/23/haiti-letat-des-gangs_472795.html

    Alors que les élucubrations au sein de la diplomatie internationale autour de l’envoi d’une force d’intervention militaire en #Haïti se poursuivent, les #bandes_armées, de leur côté, proliférant à travers le pays, intensifient la terreur dans les quartiers par des fusillades, des enlèvements collectifs contre rançon, des #pillages et incendies de maisons, tout en se transformant depuis quelque temps en une sorte d’État embryonnaire à la faveur de la déconfiture progressive de l’#État officiel, à commencer par l’appareil d’État central. Ces gangs criminels, concentrés principalement dans le département de l’Ouest (celui de la capitale), défendent leurs territoires et cherchent constamment à les étendre. Pris en otage, des milliers d’habitants de quartiers populaires de l’aire métropolitaine prennent la poudre (...)

    – Perception de #taxes ou #rançonnement
    – Les #bandits financés par le Trésor public
    – Mainmise sur les principaux axes routiers
    – Zone industrielle déserte
    – Assistance sociale déguisée
    – Immixtion des #gangs dans le jeu politique
    – Les bandits mettent à mal l’appareil judiciaire
    – Les #caïds règnent en maîtres

  • LE #TRAFIQUANT | #ARTE_Radio
    https://www.arteradio.com/serie/le_trafiquant

    #entretien
    #drogue

    LE TRAFIQUANT
    Par #Hugo_Lemonier

    Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de #bandits_corses, #Milou a passé sa vie au sommet de la #voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu’à ses années dans la #French_Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un #récit puissant et addictif. Une production ARTE Radio.

  • Les réseaux politiques de Benalla lui ouvrent le marché de la reconnaissance faciale - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/100620/les-reseaux-politiques-de-benalla-lui-ouvrent-le-marche-de-la-reconnaissan

    En pleine pandémie du Covid-19, Alexandre Benalla a mis un pied dans le marché de la reconnaissance faciale, secteur en pleine expansion en France, notamment pour ses applications en matière de sécurité, grâce au concours de plusieurs intermédiaires politiques, selon les informations de Mediapart.

    En pleine pandémie du Covid-19, Alexandre Benalla a mis un pied dans le marché de la reconnaissance faciale, secteur en pleine expansion en France, notamment pour ses applications en matière de sécurité, grâce au concours de plusieurs intermédiaires politiques, selon les informations de Mediapart : l’ancien collaborateur du député Joachim Son-Forget et l’homme d’affaires Yazid Sabeg, ex-commissaire à la diversité de Nicolas Sarkozy.

    L’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron a été reçu une première fois, mardi 26 mai, à Suresnes (Hauts-de-Seine), dans les locaux de la société française « XXII », une jeune entreprise française qui développe la technologie prometteuse de « vision par ordinateur » (une branche de l’intelligence artificielle qui permet le traitement de données visuelles).

    Fondée en 2016, l’entreprise travaille notamment avec Airbus, Safran, Total, Aéroports de Paris ou des collectivités territoriales, en vue de développer des « safe cities », des réseaux urbains sécurisés par la reconnaissance faciale.

    Alexandre Benalla a été introduit auprès de XXII par l’ex-assistant parlementaire du député des Français de l’étranger Joachim Son-Forget, un certain Romain Chantemargue. Ce dernier, âgé de 20 ans, et ancien stagiaire chez XXII, vient d’être élu aux municipales dans la commune de Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise). Il présidait, jusqu’au 2 juin, le micro-parti « Valeur absolue », fondé par Son-Forget après sa démission fracassante de La République en marche, en décembre 2018.

    L’ancien chargé de mission élyséen a rencontré l’assistant « à l’automne dernier », par l’intermédiaire de Joachim Son-Forget. Le jeune homme lui aurait d’abord offert ses services pour s’occuper de la certification de ses comptes sur les réseaux sociaux « gratuitement », « à titre amical », précise à Mediapart Alexandre Benalla. Puis il lui aurait proposé de rencontrer le patron de la start-up XXII, William Eldin.

    Pour Romain Chantemargue, il s’agissait de valoriser XXII, qui « est le seul acteur à faire de l’intelligence artificielle avec de la vision par ordinateur dans le domaine de la sécurité ». « C’est quelque chose qui se développe énormément. En Chine, en Israël avec Anyvision [voir ce documentaire https://www.arte.tv/fr/videos/083310-000-A/tous-surveilles-7-milliards-de-suspects sur le leader mondial de la reconnaissance faciale, proche des services de sécurité israéliens – ndlr]. En France, il y a XXII », explique à Mediapart le jeune homme, passionné d’informatique.

    Dans un premier temps, l’assistant parlementaire avait prévu d’organiser un rendez-vous entre XXII et Emmanuel Macron. « Romain Chantemargue m’a dit : “Je pourrais te faire rencontrer le président, ce serait cool.” Je dis : vas-y, go pour le président », confirme à Mediapart William Eldin, enthousiaste à l’idée de présenter au chef de l’État les enjeux de la technologie qu’il développe. « On a abordé le sujet ensemble avec William Eldin. J’ai dit que ça peut être intéressant de proposer au chef de cabinet une rencontre entre le président et une start-up qui travaille sur ce sujet », justifie l’assistant, en assurant toutefois qu’il s’agit d’une « réflexion » qui n’a pas abouti à ce stade.

    Contacté, l’Élysée n’a pas souhaité faire de commentaires.

    Quelques jours plus tard, le projet a changé de dimension. « Au dernier moment ça s’est réorienté, Romain Chantemargue m’a envoyé un message en me disant : “Et Alexandre Benalla ça te tente de le voir ?” », raconte William Eldin. Le patron de XXII accepte la proposition en se disant qu’Alexandre Benalla « n’est pas loin du président » et qu’il dispose d’un réseau important dans le domaine de la sécurité.

    Aucun projet concret n’a été acté lors de cette première rencontre du 26 mai. « Alexandre Benalla pense que j’ai une pépite dans les mains. Il m’a dit qu’il voit très bien le genre de cas d’utilisation qui pourraient lui être utiles », explique William Eldin. Romain Chantemargue explique ne pas avoir été rémunéré pour organiser ce rendez-vous : « Je ne suis pas payé par Alexandre, répond-il. J’ai une relation purement de travail avec lui. Si je peux faire des mises en relation autant le faire. Alexandre est quelqu’un d’adorable et très sérieux. »

    Selon le patron de XXII, l’ancien collaborateur du président a notamment indiqué « qu’il agissait beaucoup dans des pays étrangers ». Alexandre Benalla indique à Mediapart que cette rencontre a eu lieu dans le cadre du « développement » des activités de sa société, Comya Group, qui « est basée au Maroc » et qu’il est en train « de rebaser en France ». « [Le but] c’est de développer des propositions et des solutions vis-à-vis de mes clients : solutions globales de sécurité, solutions intégrées, cybersécurité, reconnaissance faciale, digitalisation des smart cities », détaille-t-il.

    Cette rencontre, dit-il, « n’intervenait en aucun cas dans le cadre d’un quelconque rapport avec M. Macron ». « Si à un moment l’Élysée a été abordé, c’est par M. Eldin, qui a soulevé le fait qu’il adorerait rencontrer Emmanuel Macron, et je n’ai pas répondu à cette phrase d’ailleurs », ajoute-t-il.

    L’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron souligne n’avoir « plus de liens avec l’Élysée ». « Je ne veux plus avoir de liens avec aucun politique, aucun collaborateur, ça m’a apporté et ça m’apporterait plus de problèmes que de solutions. Je bosse aujourd’hui à titre privé, personnel, avec ma boîte. [...] Je développe mes activités de manière tout à fait – non pas transparente, parce que c’est un domaine qui n’est pas transparent –, mais en tout cas de manière légale. »

    Ses marges de manœuvre sont en tout cas, en théorie, très limitées : comme l’avait révélé Mediapart https://www.mediapart.fr/journal/france/160419/la-commission-de-deontologie-interdit-certaines-activites-alexandre-benall, la commission de déontologie de la fonction publique (CDFP) lui a interdit d’entretenir toute relation professionnelle avec des services publics de sécurité français ou avec des autorités publiques étrangères. Ces interdictions sont valables trois ans à compter du départ de M. Benalla de la présidence, soit jusqu’au 1er août 2021, mais – preuve supplémentaire de la faiblesse des dispositifs de contrôle en France – elles ne font l’objet d’aucune vérification systématique.

    Depuis son départ de l’Élysée après sa mise en cause pour des violences volontaires, l’ancien chargé de mission élyséen est concerné par plusieurs procédures judiciaires https://www.mediapart.fr/journal/france/220120/benalla-un-temoin-cle-implique-l-elysee-dans-l-affaire-des-coffres (violences du 1er Mai, selfie armé, passeports diplomatiques, contrats russes, soupçons de « faux témoignage », disparition du coffre-fort, absence de déclaration auprès de la HATVP) et mis en examen dans plusieurs d’entre elles.

    Alexandre Benalla affirme respecter « complètement » l’avis de la CDFP en ne travaillant « pas pour la sphère publique, pas pour des clients nationaux en France » mais « à l’international », et que pour « des personnes physiques ou morales privées ». Mais « dans un an, j’aurai la possibilité à nouveau de pouvoir dialoguer, proposer des offres commerciales à des entités, des États publics étrangers », précise-t-il. Actuellement, il maintient des contacts noués « avant l’Élysée », « à titre personnel, avec des chefs d’État étrangers », et qui « n’ont aucun lien et aucune incidence sur le professionnel », dit-il.

    Signe de son intérêt pour les technologies de XXII, Alexandre Benalla est revenu dès le lendemain du premier rendez-vous, mercredi 27 mai, au siège de la start-up. Encore entouré de Romain Chantemargue, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron était cette fois accompagné de Yazid Sabeg, PDG de CS Group, une société de services informatiques et de cybersécurité.

    « J’ai reçu un petit message qui me disait : “William, on veut revenir avec quelqu’un d’important.” Moi je croyais que c’était Emmanuel Macron », explique M. Eldin.

    Yazid Sabeg n’est pas un simple entrepreneur. Ce patron d’origine algérienne est avant tout un homme de réseaux, qui cultive un épais carnet d’adresses, au carrefour de la politique et des affaires. Apparu sur le devant de la scène en 2004, à la faveur d’un livre déroulant ses propositions pour lutter contre les discriminations (Les Oubliés de l’égalité des chances issu d’un rapport commandé par l’Institut Montaigne https://www.institutmontaigne.org/publications/les-oublies-de-legalite-des-chances ), Sabeg fut, entre 2008 et 2012, le commissaire à la diversité et à l’égalité des chances de Nicolas Sarkozy.

    Il est aussi un proche de longue date de l’homme d’affaires franco-algérien Alexandre Djouhri – protagoniste clé de l’affaire Sarkozy-Kadhafi, mis en examen pour neuf délits présumés, dont « corruption active », « complicité de détournement de fonds publics » et « blanchiment ». Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le trio s’est rencontré à plusieurs reprises, comme en attestent les agendas de l’ex-chef de l’État, saisis dans le cadre de l’affaire Bettencourt https://www.leparisien.fr/politique/affaires-les-troublants-rendez-vous-de-sarkozy-05-04-2014-3742969.php .

    Yazid Sabeg est visé depuis 2013 par une enquête préliminaire menée par le parquet national financier pour « abus de biens sociaux » dans l’affaire Altis, cette usine de puces électroniques qu’il avait reprise à la demande et avec l’argent de feu Serge Dassault. Son nom apparaît également dans l’affaire Qatar/Veolia, qui porte sur la constitution d’une caisse noire de 180 millions d’euros par le Qatar lors de son entrée au capital de Veolia (lire ici https://www.mediapart.fr/journal/france/090620/%20https://www.mediapart.fr/journal/france/030415/qatar-veolia-henri-proglio-perquisitionne?onglet=full et là https://www.liberation.fr/futurs/2014/10/06/l-operation-velo-de-chypre-a-singapour_1116160 ). Sabeg dit n’avoir bénéficié d’aucun « mandat ou autre contrat » lié à cette opération.

    Questionné par Mediapart sur ce rendez-vous dans les locaux de XXII, Yazid Sabeg évoque une « réunion informelle » avec William Eldin, pour négocier les technologies d’acquisition visuelle de la société, « très intéressantes pour certaines de nos applications ».

    Il dément en revanche « tout rendez-vous commun » et « tout projet commun » avec Alexandre Benalla, en se contredisant sur la présence de l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron : il explique d’abord l’avoir « croisé » de manière « fortuite » au siège de XXII, puis dit avoir été « averti de sa présence en raison de ses relations techniques avec XXII ». Il affirme que l’ancien chargé de mission élyséen, « entouré d’un ou deux collaborateurs », « était là pour d’autres sujets, pour parler de vidéosurveillance ». « Lui s’intéresse à la reconnaissance faciale, la surveillance. Moi ce n’est pas mon sujet. Nos projets avec M. Eldin n’ont rien à voir avec M. Benalla ».

    Malgré ce démenti, nous avons reçu, après notre entretien, le 2 juin, avec Yazid Sabeg, des appels et messages d’Alexandre Benalla nous demandant de lui laisser « le droit de travailler ». Puis la Lettre A https://www.lalettrea.fr/action-publique_executif/2020/06/09/alexandre-benalla-approche-yazid-sabeg-sur-le-creneau-de-la-cybersecurite, a annoncé, le 9 juin, des « négociations » entre Benalla, Sabeg et XXII dans ce secteur de la surveillance et de la cybersécurité.

    À Mediapart, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron confirme la rencontre du trio, mais affirme que ces rendez-vous « ont été des discussions de présentation et en aucun cas commerciales, de négociations ou contractuelles ».

    Comment sa route a-t-elle croisé celle de Yazid Sabeg ? Alexandre Benalla dit le connaître « depuis peu », et l’avoir rencontré « bien après l’Élysée », « à cinq reprises », par l’intermédiaire d’un « cadre supérieur dans un grand groupe français privé ». De son côté, Sabeg qualifie Benalla de « relation très lointaine », et dit l’avoir « croisé une fois ou deux avant », « par hasard », via des « relations amicales communes ». « Je ne vous en dirai pas plus », coupe-t-il court. « Arrêtez, arrêtez sur ces histoires, Benalla, tout ça, je n’ai pas envie de parler de tout ça. Je n’ai pas envie de répondre. »

    Tous deux démentent que cette rencontre se soit faite par l’intermédiaire d’Alexandre Djouhri, lui aussi une connaissance d’Alexandre Benalla.

    Benalla a nourri une vraie fascination pour Djouhri, d’extraction populaire (comme lui) et ayant fréquenté les ors de la République (comme lui). Il était allé au contact de l’intermédiaire sarkozyste au culot, dans un célèbre restaurant japonais du quartier de Knightsbridge, à Londres, à l’automne 2018.

    Questionné par Mediapart fin 2018 https://www.mediapart.fr/journal/france/191218/macron-sarkozy-benalla-djouhri-les-etranges-alliances-du-nouveau-monde?ong , l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron avait d’abord nié connaître Alexandre Djouhri, avant d’admettre l’avoir rencontré « plusieurs fois ». Aujourd’hui, il affirme n’avoir « plus aucun lien avec M. Djouhri ». « Il ne m’a jamais présenté personne, comme moi je ne lui ai jamais présenté personne », ajoute-t-il.

    #surveillance #benalla #technopolice #reconnaissance_faciale #bandits #contrôle_social #technomafia

  • Les bandits et la révolution. Extrait du livre d’Eric J. Hobsbawn – CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/bandits-hobsbawn

    Quels sont donc les rapports entre les bandits sociaux et les mouvements révolutionnaires modernes, qui sont tellement éloignés du vieux monde moral dans lequel ils vivent ? Il n’y a pas vraiment problème quand ces mouvements sont des mouvements d’indépendance nationale, dont les aspirations s’expriment facilement en des termes que peut comprendre un monde politique archaïque, même s’il n’existe en réalité que très peu de points communs. C’est pourquoi le banditisme s’intègre sans mal à ce genre de mouvements. Giuliano mit ses armes au service des massacreurs de communistes athées aussi facilement qu’il se fit le champion du séparatisme sicilien. Les mouvements primitifs de résistance à la conquête, résistance tribale ou nationale, montrent parfois des liens caractéristiques entre bandits-guérilleros et sectes populistes ou millénaristes. Dans le Caucase, où la résistance du grand Shamyl à la conquête russe avait pour base le développement du muridisme chez les musulmans d’origine, le muridisme et d’autres sectes analogues avaient la réputation, même au début du XXe siècle, de fournir aide, protection et idéologie au célèbre bandit-patriote Zelim Khan. Celui-ci portait toujours sur lui un portrait de Shamyl. En contrepartie, deux nouvelles sectes nées chez les montagnards Ingush à cette époque, l’une prêchant la guerre sainte, l’autre formée de quiétistes non violents, les deux étant aussi portées à l’extase l’une que l’autre et tirant peut-être leur origine de Bektashi, considéraient Zelim Khan comme un saint[8].

    Point n’est besoin d’être très subtil pour voir le conflit entre « notre peuple » et « les étrangers », entre colonisés et colonisateurs. Il se peut que les paysans des plaines hongroises qui devinrent les bandits-guérilleros du célèbre Rosza Sandor après la défaite de la révolution de 1848-1849 aient été amenés à se rebeller en raison d’un certain nombre de décisions prises par le régime autrichien victorieux, par exemple la conscription. (Les hors-la-loi sont souvent des gens qui répugnent à devenir soldats ou à le demeurer.) Mais ce n’en étaient pas moins des « bandits nationaux », bien que leur interprétation du nationalisme fût peut-être très différente de celle des hommes politiques. Le célèbre Manuel Garcia, « roi de la campagne cubaine », qui avait la réputation de pouvoir à lui tout seul tenir tête à dix mille soldats, envoya tout naturellement de l’argent à Marti, père de l’indépendance cubaine. La plupart des révolutionnaires n’aiment pas beaucoup les criminels, et l’apôtre refusa l’argent. À la suite d’une trahison, Garcia fut tué en 1895 parce que – c’est tout au moins ce que l’on dit encore à Cuba – il était sur le point de lier son sort à celui de la révolution.

  • Belgique : La perte horaire moyenne est passée de 75 à 102 euros dans les casinos
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_la-perte-horaire-moyenne-est-passee-de-75-a-102-euros-dans-les-casinos?i

    La perte horaire moyenne est passée de 75 à 102 euros pour les joueurs dans les casinos, suite à un ajustement de la rentabilité négociée par le secteur avec la Commission des jeux de hasard (CJH), rapporte La Dernière Heure lundi.

    Voici deux semaines, la Commission des jeux de hasard (CJH) a, à la demande du secteur, accordé les conditions techniques pour que la perte horaire moyenne des machines soit augmentée de 36%. Cet ajustement à la perte horaire garantit une rentabilité dès lors plus intéressante dans les casinos et salles de jeux, mais est une mauvaise nouvelle pour les joueurs.

    Un accord trouvé _ « en toute transparence »
    Concrètement, cela signifie qu’un joueur qui s’installe à une machine au casino peut perdre désormais en moyenne 102 euros par heure. En salle de jeux, la moyenne passe à 34 euros. Il s’agit bien d’une moyenne, et non d’un maximum, précise La Dernière Heure.


    Pour le secteur cette hausse, réclamée depuis plusieurs mois, est une victoire. Aucune indexation n’était intervenue depuis l’an 2000. Les négociations avec la CJH remontent à décembre 2017 et l’accord a été trouvé voici deux semaines « en toute transparence », selon la CJH.

    #transparence #casinos #economie #jeux #Belgique #machines #rentabilité

  • Il était une fois dans l’ouest - Le roman noir des Hauts-de-Seine - Jeudi 6 Octobre 23h40 | Accueil
    http://www.france3.fr/emission/il-etait-une-fois-dans-louest/diffusion-du-06-10-2016-23h45
    http://pgep.francetv.fr/media/W1siZiIsImltYWdlcy9wbHVyaW1lZGlhL0VNSS81Ny9FTUlfNTc2NDI5LmpwZyJdLFsicC

    Le roman noir des Hauts-de-Seine

    Une histoire avec des bandits pires que les Dalton : Pasqua, Balkany, Sarkozy, Ceccaldi...
    Un vrai western.

    #hauts_de_seine #bandits #corruption

    /ping @davduf

  • The U.S. Is ‘Missing’ Millions in Ukraine | Observer
    http://observer.com/2016/05/the-u-s-is-missing-millions-in-ukraine

    Ironically, the Poroshenko administration is following the lead of the American-installed Al-Abadi administration in Iraq. Corrupt and ruled by internal interests, both parliaments create their own reality in the tug-of-war for power and money, which includes increased spending on military. Both setups are also threatened by outside developments (the civil war in the East, and Daesh respectively) as the name of the game is a monopoly-like of accumulation of wealth with get-out-of-jail-free cards given away by the top of the official administrations.

    Increasingly, the cookies distributed by the Deputy Secretary of State [fuck the EU] Nuland at the EuroMaidan are the most expensive pastries ever sold: they are paid for both in U.S. Treasury (five billion and counting) and at least 10,000 lives.

    Marie Antoinette would be proud. The #revolution which ultimately cost her head is back, and inflicted on ordinary people.

    #corruption #bandits #oligarchie #Etats-Unis #Ukraine

  • « L’origine du #terrorisme, c’est l’#exclusion sociale » - Reporterre
    http://reporterre.net/L-origine-du-terrorisme-c-est-l

    La base de la constitution d’une conscience humaine c’est l’#éducation. Depuis quarante ans, la Banque mondiale a détruit l’éducation dans notre pays. Donc les jeunes n’apprennent pas à voter, à être citoyens. Dans le Sahel, il n’y a pas d’école ou seulement des écoles coraniques. Ils prennent les enfants, mais n’ont rien pour les nourrir ni les entretenir. Alors les enfants passent leurs journées à mendier pour ces écoles. Ils sont battus s’ils ne ramassent pas assez d’argent.

    La #société ne donne pas d’éducation à ces enfants, ce sont des #bandits.

  • Cet enfant m’a incité à la révolte | Le Devoir
    http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/409259/enseignement-cet-enfant-m-a-incite-a-la-revolte

    Et je me demande alors : « Ah ben, tiens ? D’où vient cette rage qui m’envahit tout à coup ? »
     
    Je ne mets pas longtemps à comprendre.
     
    C’est que, voyez-vous, je pense soudain à tous ces #bandits_cravatés qui défilent devant les commissions Charbonneau de tout acabit et qui, sourire narquois aux lèvres, racontent comment ils se sont enrichis, et s’enrichissent encore, avec l’#argent_public ; je revois ces #parasites, les mêmes et d’autres aussi, cachant leurs gros sous dans des paradis fiscaux pour s’offrir une Bentley ou un séjour aux Baléares ; je pense aussi, bien entendu, à ces moutons tremblants et bêlants qui nous servent de dirigeants, qui les regardent agir, certains détournant même, au passage, un peu de ce pactole vers leurs propres goussets ou celui de leur parti ; et je regarde ce pauvre enfant et cette enseignante débordée, et je pense que, depuis mes débuts comme professeur, pendant que le nombre de ces élèves en difficulté ne cesse d’augmenter, les services offerts à ces petits « en détresse » s’amenuisent eux, comme peau de chagrin, FAUTE DE #BUDGET !

  • Le Canada s’attaque à son patrimoine scientifique

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/01/08/le-canada-s-attaque-a-son-patrimoine-scientifique_4344475_3244.html

    « Ce que j’ai vu est incroyable. La bibliothèque a été ouverte et les gens ont été invités à venir prendre ce qui les intéressait sur les étagères. J’en ai vu repartir avec des cartons entiers de cartes anciennes ou des documents anciens sur le plancton », raconte un chercheur qui a assisté au démantèlement de la bibliothèque du Freshwater Institute à Winnipeg.

    Le gouvernement ajoute que seuls les documents présents en double n’ont pas été conservés et assure que le reste sera numérisé. Un document confidentiel du ministère des pêches, obtenu par Postmedia et publié fin décembre, n’en indique pas moins que « la destruction de matériel » était prévue de longue date, non seulement sur les fonds des sept bibliothèques fermées, mais également sur ceux des deux grandes bibliothèques censées les accueillir…

    L’argument budgétaire ne convainc pas la communauté scientifique. « Stephen Harper a fondé toute sa politique économique sur les sables bitumineux de l’Alberta, dont l’exploitation est désastreuse pour l’environnement : le gouvernement n’a d’autre choix que mentir pour cacher ce désastre, estime le biologiste Daniel Pauly, professeur à l’université de Colombie-Britannique, qui est aussi une autorité scientifique mondiale en gestion des ressources marines. Par exemple, pour éviter que des découvertes gênantes ne soient faites sur l’exploitation des hydrocarbures, on ferme les laboratoires d’écotoxicologie. Cela fonctionne désormais comme cela au Canada et c’est extrêmement grave. Nous dérivons vers une pétrodictature. »