• Manipulation bancaire : « La Commission envoie un signal très positif » - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20131205.OBS8567/manipulation-bancaire-la-commission-envoie-un-signal-tres-posit

    Bruxelles inflige une amende de 1,7 milliard d’euros à six grandes banques qui ont manipulé des indices. Interview de Benoît Lallemand, spécialiste des marchés financiers chez Finance Watch.

    Un record pour la Commission européenne. Bruxelles a infligé une amende de 1,7 milliard d’euros à six grandes banques : la Société générale, Deutsche bank, Royal bank of Scotland, JP Morgan, Citigroup et RP Martin. Elles sont en effet impliquées dans les scandales dits du « Libor » et de l’"Euribor". Ces termes barbares désignent des indices censés indiquer à quels taux les banques se prêtent entre elles à Londres et dans la zone euro. Mais que des traders ont manipulé. Une nouvelle manifestation de la finance folle ? Réponses de Benoît Lallemand, analyste sénior chez Finance Watch....

    #Europe
    #Banque
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    #Londres
    #Commission-européenne
    #Michel-Barnier
    #Lehman-Brothers
    #Finance-watch

  • Comment Dublin a récupéré 2 milliards d’euros d’une des banques qu’il a sauvées
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20131205trib000799446/comment-dublin-a-recupere-2-milliards-d-euros-d-une-des-banques-qu-il-a-sa

    Comment BoI va rembourser l’Etat ?
    Ce remboursement se fera sous deux formes. La première est une augmentation de capital classique de BoI de 580 millions d’euros réalisée mercredi. La seconde est l’émission, via un véhicule ad hoc issu de la BoI, appelé Baggot Securities, de nouvelles actions préférentielles pour un montant de 1,3 milliard d’euros. Cette dernière opération vise précisément à rembourser les actions préférentielles détenues actuellement par l’État.

    Ces actions préférentielles garantissaient le paiement d’un dividende - ce qui n’est pas le cas des actions ordinaires - et assurait la présence d’un représentant du gouvernement au conseil d’administration. Mais surtout, elles devaient être remboursées avant le 31 mars 2014 au prix d’un euro pièce (alors que l’action ordinaire coûte aujourd’hui environ 26 centimes), sous peine de devoir le rembourser ensuite avec un coût supplémentaire de 40 %.

    Goldman Sachs à la manœuvre
    En réalité, cette somme est donc moins un remboursement pur et simple qu’un transfert de dette vers le secteur privé. Une grande partie des contributeurs devrait, du reste, être les actionnaires actuels de BoI. La banque a prévenu qu’elle ne voulait pas rembourser ces nouvelles actions préférentielles avant 2016, mais les titres seront cotés à la Bourse de Luxembourg. Reste que cette opération - montée par Goldman Sachs qui, au passage, selon l’Irish Independent, devrait glaner 43 millions d’euros - semble prouver que les investisseurs retrouvent clairement la confiance dans le potentiel du secteur financier irlandais.....

    #économie
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    #Irlande
    « plan de sauvetage » du #FMI et du #MES
    #banksters
    #Bank-of-Ireland ( BoI )
    #Goldman-Sachs

  • Qui a encore besoin des banques?
    http://www.marianne.net/Qui-a-encore-besoin-des-banques_a234283.html

    N’est-il pas étrange et contradictoire de constater que les investissements dans l’outil de production (quel qu’il soit) se maintient à des niveaux anémiques, alors même que les profits atteignent des records ?

    http://www.marianne.net/photo/art/default/976826-1157766.jpg?v=1386261812

    Les déboires de nos économies n’ont pas commencé avec la crise financière des années 2007 et 2008. Loin de là puisque, en réalité, une redistribution substantielle des richesses et des revenus s’est opérée depuis le début des années 2000. Au détriment des salaires et en faveur des profits enregistrés par les entreprises, par le secteur financier et par leurs actionnaires. Pour autant, n’est-il pas étrange et contradictoire de constater que les investissements dans l’outil de production (quel qu’il soit) se maintient à des niveaux anémiques, alors même que les profits atteignent des records et, ce, dans une conjoncture où les coûts de financement sont à leur plus bas historique ? ...

    #banksters
    #Apple
    #banque
    #FED
    #investissement
    #production

    • Chaque citoyen – riche ou pauvre, avec ou sans emploi- recevrait donc une certaine somme à dépenser, à investir, pour rembourser sa dette, ou tout simplement à déposer dans sa banque, qui l’utiliserait dès lors pour prêter. L’argent et le crédit étant à l’évidence des instruments et des leviers à connotation sociale aigüe, nos responsables (économiques, politiques, financiers) n’ont-ils pas l’obligation morale de procéder à une redistribution des ressources par temps de forte crise, au détriment du créancier et en faveur du débiteur, en faveur du chômeur et des bas revenus en général ? Moduler la valeur conférée à l’argent est de salut public – et d’une incontestable efficacité économique – dans un contexte chargé de déficits comme le nôtre.

      Oui et en couplant cette approche à une création monétaire finement inflationiste, on arriverait à concrétiser cette idée « d’argent qui fond » évoqué ici
      http://seenthis.net/messages/204818
      L’argent doit être un outil d’échange (qui favorise les échanges sociaux) , et non une matière stockable (dont l’accumulation engendre des pénuries renforçant l’accumulation...)..

  • Taux : Bruxelles inflige 1,7 milliard d’amendes à six banques - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/taux-bruxelles-inflige-1-7-milliard-d-amendes-a-six-banques-1237205-2013-
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/12/04/1237195/images/ressource/RTX1639S.jpg

    La Commission européenne a infligé des amendes à six banques, pour un total d’1,712 milliard d’euros, dans les scandales de l’Euribor, du Libor et du Tibor - des manipulations de taux interbancaires. Deutsche Bank est la plus lourdement punie (725 millions) ; un seule banque française figure au palmarès : la Société Générale, 446 millions.

    La Société Générale a déjà accepté de payer. 445,9 millions d’euros précisément, une amende infligée par la Commission européenne pour entente illicite sur le marché des taux interbancaires (les taux auxquels les banques se prêtent de l’argent entre elles). « Le montant ne remet pas en cause les objectifs financiers du groupe pour 2013 », précise aussitôt la banque.

    La Société Générale est la seule banque française épinglée par Bruxelles après les scandales du Libor, du Tibor et de l’Euribor. Cinq autres devront payer des amendes européennes : la Deutsche Bank (725 millions), Royal Bank of Scotland (391 millions), JP Morgan (80 millions), Citigroup (70 millions) et le courtier RP Martin (247.000 euros). Pour 1,7 miliard d’euros au total, donc.

    #Économie
    #banques
    #banksters
    #Euribor
    #Libor
    #Tibor
    #Société-générale
    #Commission-européenne

  •  » [Tout s’éclaire] En fait, son amie, c’est la finance…
    http://www.les-crises.fr/son-amie-c-est-la-finance

    ❝Les rumeurs vont toujours bon train sur la nomination de M. BNP.

    On savait qu’Hollande lui a proposé le poste il y a quelques semaines.

    On en sait plus sur les derniers évènements, et c’est pas piqué des hannetons sur le fonctionnement de l’État…
    http://www.dailymotion.com/video/x17ls30_jean-marc-ayrault-le-flibustier_news

    #banksters
    #BNP-Paribas

  • Cinq ans après Lehman Brothers, où en est la régulation financière ?
    http://www.marianne.net/Cinq-ans-apres-Lehman-Brothers-ou-en-est-la-regulation-financiere_a234104.

    Le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers chutait et l’économie mondiale entrait dans la crise le plus profonde depuis 1929. Les banques centrales, les autorités de régulation, les dirigeants politiques - les banques elles-mêmes… - promettaient d’adopter les réformes nécessaires au nom du « plus jamais ça ». Où en est, depuis, la régulation financière ?

    http://www.marianne.net/photo/art/default/976624-1157510.jpg?v=1385725237

    Le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers chutait et l’économie mondiale entrait dans la crise le plus profonde depuis 1929. Les banques centrales, les autorités de régulation, les dirigeants politiques - les banques elles-mêmes… - promettaient d’adopter les réformes nécessaires au nom du « plus jamais ça ». Le candidat Hollande avait affirmé dans son engagement n° 7 : « Je veux mettre les banques au service de l’économie » et de promettre : « Je séparerai les activités des banques qui sont utiles à l’investissement et à l’emploi, de leurs activités spéculatives. J’interdirai aux banques françaises d’exercer dans les paradis fiscaux … ».

    Cinq ans après, où en est-on ?

    ¬ Le système bancaire est-il plus sûr ? ...

    #économie
    #banques
    #banksters
    #banque-centrale
    #Lehman-Brothers
    #régulation-financière
    #économistes-attérés

  • Affaire #Kerviel : ce témoin que la #justice n’a pas voulu entendre | #Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/economie/261113/affaire-kerviel-ce-temoin-que-la-justice-na-pas-voulu-entendre

    Reconnu par la justice, après douze ans de procédure, responsable de la faillite du Crédit lyonnais, son ancien dirigeant, Jean-Yves Haberer, a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis et 1 euro symbolique de dommages et intérêts. La seule sanction pécuniaire qu’il a eu à payer lui a été infligée par la Cour de discipline budgétaire : elle l’a condamné à payer 59 000 euros d’amende. Pour sa part, Jérôme Kerviel a été condamné à trois ans de prison ferme et à 4,9 milliards d’euros de dommages et intérêts au titre des réparations de la perte subie par la Société générale, à la suite de ses transactions extravagantes sur les marchés. Deux poids, deux mesures.

    #banksters

  • Trop de banques ont survécu à la crise financière, estime le président de l’Autorité Bancaire Européenne ! (Ph. Herlin) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/11/22/trop-de-banques-ont-survecu-a-la-crise-financiere-est

    « Trop peu de banques européennes ont été démantelées et ont disparu du marché ». Ces paroles n’ont pas été prononcées par un révolutionnaire voulant mettre à bas le capitalisme, mais par Andrea Enria qui n’est autre que le président de l’Autorité Bancaire Européenne (European Banking Authority), lors d’un entretien au Frankfurter Allgemeine Zeitung. Il poursuit en donnant des chiffres éclairants : « seules 40 banques européennes ont disparu depuis la crise financière de 2008, contre près de 500 aux Etats-Unis. Les gouvernements ont voulu maintenir en vie leurs banques, et cela a freiné le processus de convalescence ».

    #crise
    #économie
    #banques
    #banksters

  •  » [Pétition BNP] Succès : 1 300 signatures en 24h ! Merci ! On passe au mail alors :)
    http://www.les-crises.fr/petition-bnp-mail

    Gros succès pour la 1ère journée de la “pétition BNP” avec près de 1 400 signatures – merci à toutes et à tous, c’est très encourageant.

    Je ne suis pas très “pétition” en général, mais ce sujet + la grogne des élus PS + la faiblesse du gouvernement = pas mal d’opportunités, au vu des contacts que j’ai eus aujourd’hui

    Les lecteurs du blog se sont donc bien mobilisés, ce qui est une belle récompense pour le travail accompli.

    Mais il faut continuer et, pour augmenter l’impact, passer à une seconde étape : le mail.

    En effet, la puissance exponentielle du mail fait que si chaque personne fait suivre à 5 ou 10 personnes, on a rapidement une audience de dizaines de milliers de personnes…

    Pour information, la pétition pour sauver le tatouage en couleurs en est à 86 000 signatures – ne nous laissons pas distancer…

    Je vous propose donc aujourd’hui de continuer la mobilisation, en signant la pétition si ce n’est pas fait, mais surtout d’écrire un mail pour passer l’information à vos contacts potentiellement intéressés…

    Et pour ce faire, je vous propose une trame de mail – à vous de l’adapter selon vos goûts ! :

     Non à « l’État BNP » : pour une séparation de la Banque et de l’État !

    Chères amies, chers amis,

    Le Monde a fait état dans un article du 20/11/2013 du projet gouvernemental visant à nommer prochainement au poste de Directeur du Trésor François Villeroy de Galhau, qui est le Directeur général actuel de BNP Paribas – celui-ci ayant mollement démenti, comme souvent dans ces cas-là…

    Or le Directeur du Trésor est le haut-fonctionnaire du Ministère des Finances en charge – entre autres – de la régulation du secteur bancaire. Son poids en fait un réel « Ministre bis des Finances ». C’est lui qui, en théorie, aurait à s’occuper de la mise en place d’une vraie séparation des activités bancaires, d’une taxe sur les transactions financières ou d’une lutte contre l’évasion fiscale des banques…

    On imagine le bon accueil que ferait à ces mesures le Directeur général de BNP Paribas… Cela signerait la fin de tout espoir de réformes financières sérieuses qui permettraient de protéger notre économie – et notre épargne…

    Au-delà de ce cas particulier, qui en dit long sur les incessantes relations incestueuses entre l’État et le secteur bancaire, il est grand temps de modifier les règles « anti-pantouflage » pour que de tels abus soient tout simplement interdits.

    A nous d’œuvrer, comme il y a un siècle face à la puissance que représentait alors l’Église, à la séparation de la Banque et de l’État. Il suffit de signer cette pétition (en moins de 20 secondes) :

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Non_a_lEtat_BNP_pour_une_separation_de_la_Banque_et_de_lEtat

    Grâce à la puissance d’Internet, si vous faites ensuite suivre ce mail à 10 personnes, qui le font suivre à 10 personnes, on arrive en quelques jours à 100 puis 1 000 puis 10 000 signataires, etc.

    Parfois, c’est une masse énorme de tous petits gestes qui amène les plus grands changements. La mobilisation n’a rien d’utopique, les 140 000 signataires de la pétition « Robin des bois à l’envers » ont réussi à faire reculer il y a quelques jours le gouvernement pour qu’il lutte vraiment contre l’optimisation fiscale des multinationales.

    À nous de montrer ce que nous entendons réellement par « Mon véritable adversaire, c’est le monde de la finance », en exigeant du gouvernement des actes.

    En effet, n’oublions pas que les risques pris par les banques aujourd’hui sont les faillites de demain et nos impôts d’après-demain – comme nous l’avons vu en 2008, la facture commençant à peine à nous être présentée…

    Avec espoir et détermination.

    C’est à vous !

    #économie
    #banksters
    #Pétition-BNP

  • Lobby bancaire au coeur de l’Etat, suite… | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/11/21/lobby-bancaire-au-coeur-de-letat-suite

    Lobby bancaire au coeur de l’Etat, suite…
    Publié le 21 novembre 2013 par Olivier Demeulenaere
    Pour ceux qui ignoreraient encore l’omniprésence des banquiers aux côtés d’un pouvoir prétendûment « adversaire de la finance » (cf. ici ou là), Olivier Berruyer vient de donner une suite à son billet sur l’énarchie bancaire. Il y dénonce la « forfaiture » que constituerait une nomination dont on parle : celle de François Villeroy de Galhau, actuel directeur général délégué de la BNP, à la direction du Trésor, en remplacement de Ramon Fernandez.

    Pour que le Canard [enchaîné] sorte cette information, et que le Monde la ressorte en indiquant “confirmer” les propos du Canard, c’est que les journalistes ont forcément eu confirmation de personnes très haut placées à Bercy, Matignon et/ou l’Élysée. Ce n’est pas juste une rumeur sortie d’on ne sait où…

    Et donc, que cela se fasse ou pas, on est sûr d’une chose : de très hautes personnes de l’appareil d’État ont en tous cas songé à le nommer, ce qui est gravissime, et constitue pour moi une forfaiture. Personnes n’ayant clairement pas le moindre sens de ce qu’est un symbole.

    Et ces symboles sont bafoués en permanence, comme le rappelle La Tribune dans ce papier – hélas bien loin d’être exhaustif…

    #Lobby #bancaire au coeur de l’ #Etat
    #banksters
    #forfaiture
    #BNP
    #Trésor

  • Paradis fiscaux : 20 pays pointés du doigt
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/11/21/paradis-fiscaux-vint-pays-pointes-du-doigt_3517543_3234.html

    La composition de la liste noire des paradis fiscaux, que compte rétablir l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) fin 2014, si rien ne change dans les pratiques de certains Etats, s’esquisse dès à présent. Cette liste noire pourrait compter vingt pays.
    C’est ce qu’il ressort des conclusions de trois ans de travaux et d’enquête, dans plus de cent Etats et territoires, menés par le Forum fiscal mondial, qui devaient être rendus publics, jeudi 21 novembre, lors d’un sommet convoqué à Djakarta, en Indonésie.

    Ce Forum fiscal mondial est une instance adossée à l’OCDE, elle-même mandatée par les chefs d’Etat du G20 pour accélérer la coopération fiscale. Ses travaux ont été menés suite à la décision prise en 2009 par l’OCDE de supprimer sa liste noire des paradis fiscaux non coopératifs, en échange de l’engagement de ces derniers de rentrer dans le rang.

    Le Forum a donc analysé la réalité des engagements et l’état général de la coopération en matière de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales.

    Selon nos informations, quatre pays ont échoué à ce contrôle de conformité, dit « par les pairs » (les pays acceptant de se noter entre eux), sur la transparence et l’échange d’informations à des fins fiscales. Il s’agit du Luxembourg, de Chypre, des Iles vierges britanniques et des Seychelles – un pays où le nombre de sociétés offshore est passé de 20 000 à… 120 000 en cinq ans !

    #Paradis-fiscaux
    #économie
    #crise
    #austérité
    #banksters

  •  » [Pétition] Non à « l’État BNP » : pour une séparation de la Banque et de l’État !
    http://www.les-crises.fr/petition-non-a-l-etat-bnp

    Le Directeur du Trésor est le haut-fonctionnaire en charge, entre autres, de la régulation du secteur financier. Véritable « vice-ministre en charge du secteur bancaire », il a une importance stratégique considérable.

    En réponse à une (éventuelle…) demande du Président, c’est lui qui aurait la charge de préparer une vraie loi de séparation des activités bancaires, une taxe sur les transactions financières, une lutte drastique contre la spéculation, un renforcement de la réglementation financière, une lutte contre l’optimisation fiscale des banques, etc…

    Le Canard enchainé du 20/11/2013 a indiqué que le gouvernement envisageait de remplacer l’actuel Directeur du Trésor, nommé par Nicolas Sarkozy, et de nommer à sa place François Villeroy de Galhau – qui est l’actuel directeur général délégué de BNP-Paribas !

    Le Monde a indiqué que ses propres informations “confirmaient celles du Canard enchaîné” :

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/11/20/reforme-fiscale-remaniement-a-la-tete-des-deux-plus-grandes-directions-de-be

    L’intéressé a pour l’instant mollement démenti, et le gouvernement est resté très flou.

    Les va-et-vient, d’habitude à sens unique « public vers banques privées », sont une mauvaise habitude particulièrement fréquente en France :

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/20131120trib000796798/un-banquier-au-tresor-nouvel-exemple-d-une-pratique-repandue.html

    Une telle nomination, en sens contraire, approfondirait encore plus nos difficultés de contrôle de la finance, et serait de nature à livrer l’État au bon vouloir des banques – dans une situation miroir des États-Unis, où ces pratiques sont fréquentes, avec les résultats que l’on constate.

    Même si cette nomination était abandonnée, le simple fait que de très hauts responsables administratifs et politiques ne voient pas le problème, ignorant le symbole et les risques, est très problématique en termes démocratiques. Le fait que cela soit possible n’est donc plus acceptable.

    Cette affaire est donc l’occasion, outre de protester contre une telle nomination, de promouvoir un renforcement des mesures anti-pantouflage, dont l’affaire Pérol avait déjà montré la nécessité il y a quatre ans.

    #Action
    #Banque
    #banksters
    #banques

  •  » [Forfaiture ?] Banquarchie, la suite…
    http://www.les-crises.fr/forfaiture-banquarchie

    Le contexte

    Je dois dire un mot sur le Directeur du Trésor et sur la Direction générale du Trésor. C’est la direction fondamentale du ministère de l’économie. Elle réalise de nombreuses missions, comme :

    élaborer les prévisions économiques pour la France et son environnement international et assure l’analyse et le conseil sur les politiques macroéconomiques et les questions économiques et financières européennes, en particulier en matière de coordination des politiques économiques ;
    gérer la trésorerie et la dette de l’État
    participer à l’élaboration et à la mise en œuvre de la régulation des institutions financières [...] ainsi que de la politique de régulation de l’épargne de l’investissement et des marchés financiers et de la politique de financement des entreprises et du logement…
    C’est donc d’elle que dépend la régulation financière du pays. C’est le haut lieu de la pensée néolibérale en France, comme l’a courageusement dénoncé Montebourg, avant de se faire piétiner par un Moscovici sans amour propre – on ne touche pas à l’aristocratie !

    Son directeur est presque un ministre-bis sur cs questions, et il influe énormément le ministre. Avec un autre Président, c’est lui qui aurait la charge de préparer une loi de séparation des activités bancaires, une taxe sur les transactions financières, une lutte drastique contre la spéculation, un renforcement de la réglementation, etc…

    #économie
    #BNP
    #banksters
    #banques

  • Jean-Pierre CHEVALLIER » Banques, leverage et Greenspan pour les nuls (Gos banques et AMF)
    http://chevallier.biz/2013/11/banques-leverage-et-greenspan-pour-les-nuls-gos-banques-et-amf

    ......

    Après les grandes turbulences financières, prédites par lui-même, ce bon vieux Greenspan, a relevé ses exigences en préconisant un leverage au maximum de 10, donc un ratio Core Tier 1 de 10 % au minimum.

    C’est simple, tout est simple. Trop simple pour les banksters dont les groupes de pression très influents, de connivence avec les gouvernements, ont réussi à imposer leurs propres règles : une usine à gaz qui leur permet de calculer eux-mêmes leurs propres ratios selon leurs propres méthodes, à savoir les actifs nets pondérés (Risk-Weighted Assets, RWA).

    Ainsi par exemple, les banques peuvent acquérir des bons des Trésors, en particulier d’Etats de la zone euro, sans aucune limite car ils sont considérés comme étant des actifs sûrs, sans risques.
    Ce qui s’est passé en Grèce, en Irlande et à Chypre a montré qu’il n’en était rien.

    Cette méthode d’évaluation des risques par les banques elles-mêmes n’est donc pas fiable comme le montrent par ailleurs un grand nombre de déclarations, en particulier de la BRI.

    Pour évaluer les risques des banques à leur juste valeur, les capitaux propres qui doivent être pris en considération ne doivent être que de véritables capitaux propres, c’est-à-dire ceux qui sont apportés par les actionnaires et surtout les bénéfices accumulés, à l’exclusion des intérêts minoritaires et des actions de préférence qui sont, en cas de grandes turbulences financières, généralement souscrites par l’Etat (dont les banques dépendent) qui joue alors un rôle passif dans la gestion de ces banques en attendant leur redressement.

    #économie
    #AMF
    #analyse-financière
    #banques
    #bons-du-Trésor
    #capitaux-propres
    #dettes
    #Greenspan
    #leverage
    #Société-Générale
    #TCN
    #Tier
    #Titres-de-Créances-Négociables
    #banksters

  • La séparation des activités bancaires est-elle inutile ?
    http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/banques-separation-activite

    C’est au niveau européen que se situe la dernière chance d’une réforme structurelle des systèmes bancaires, c’est-à-dire d’une séparation entre les activités de banque d’investissement et celles de banque commerciale. A en croire la profession bancaire et certains milieux académiques, cette séparation est au mieux inutile et au pire dommageable. Il serait illusoire de vouloir séparer les activités risquées des activités non risquées, les activités non spéculatives des activités spéculatives. Toute activité bancaire est risquée, sinon spéculative. Après tout, la crise des subprime aux Etats-Unis, la crise des caisses d’épargne en Espagne, la crise de la Northern Rock en Grande-Bretagne résultent de risques inconsidérés pris dans l’octroi de crédits immobiliers aux ménages.

    En outre, les banques universelles auraient, dans une certaine mesure, aidé à sauver les établissements trop spécialisés. Dans ces conditions, une loi de séparation minimaliste comme la loi française ou une loi plus contraignante comme celle proposée dans le rapport Vickers au Royaume-Uni ou encore celle envisagée par le groupe d’experts Liikanen auraient peu d’utilité au regard d’un objectif de stabilité. Mieux vaudrait, alors, s’en rapporter à la réglementation prudentielle qui devrait, effectivement, être renforcée. D’autant que les banques commerciales devraient pouvoir développer des activités de marché pour répondre aux besoins de leurs clients.

    #réforme-structurelle-des systèmes-bancaires
    #séparation-des-activités-bancaires
    #banksters

  • Blog de Paul Jorion » EMPRUNTS « TOXIQUES » : LE COMMERCE DES INDULGENCES POLITIQUES, par Zébu
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=60034
    http://0.gravatar.com/avatar/e9d73a7b825d826716e5a25df85c1c8a?s=92&d=identicon&r=G

    Arguties spécieuses, car si le gouvernement actuel ne fait qu’endosser l’héritage du gouvernement passé, rien ne l’y obligeait en vérité à le faire tel quel, a fortiori en créant un fonds de compensation financé à moitié par l’État et ne couvrant que 45 % des IRA (Indemnités de Remboursement par Anticipation) calculés pour les emprunts dits ‘structurés’, et encore, uniquement ceux les plus ‘toxiques’, le restant étant payé par des collectivités locales qui auraient pu faire valoir leurs droits en justice.

    Arguties spécieuses, car l’État aurait très bien pu imposer de créer un fonds de compensation financé à 100 % par les banques, qui aurait permis de lever la reprise de l’aléa moral des banques par l’État et éviter ainsi à l’État de se retrouver piégé dans ce type de situation. En prenant pour base le fait que la Taxe sur les Risques Systémiques (TRS) passe de 0,50 % à 0,539 % pour répondre au financement du fonds de compensation pour les emprunts toxiques, soit 750 millions d’euros (50% x 100 millions x 15 ans), on obtiendrait donc 750 millions financés par 0,039 %. En multipliant cette même augmentation par 10, on obtiendrait donc logiquement une capacité de financement de 7,5 milliards d’euros sur 15 ans, le tout pour une taxe passant non pas de 0,50 % à 0,539 % mais bien de 0,50 % à 0,89 %, soit moins qu’un doublement de cette même taxe. Cette ‘TRS’ a-t-elle fait naître des faillites bancaires lors de son institution il y a 2 ans déjà ? Aucunement.

    #DEXIA
    #emprunt-toxiques
    #économie
    #finance
    #banksters
    #Caisse-des-dépôts-et-consignations
    #CNP-Assurances
    #SFIL Société de Financement Local
    #TEG (Taux Effectif Global)
    #BNP #Crédit-Agricole , ainsi que des banques étrangères, notamment anglo-saxonnes)
    #CAFFIL CAisse française de Financement Local
    #CDC (CAFFIL, créée pour pallier la disparition de la filiale DMA de DEXIA ..)
    #article_[60] revient à blanchir des banques ayant commis une faute,,,

  • Olivier Delamarche : « La reprise espagnole est juste une plaisanterie » | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/11/18/olivier-delamarche-la-reprise-espagnole-est-juste-une
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=n1sUUEl7bcY

    « Les banques espagnoles sont virtuellement en faillite… elles ont un stock de logements, d’habitations, etc. qu’elles n’ont absolument pas provisonné à la hauteur nécessaire, donc aujourd’hui elles sont virtuellement en faillite. Donc on peut toujours parler de la reprise espagnole, mais c’est juste une plaisanterie (…) Si on faisait la réalité des comptes en Espagne, les banques sauteraient toutes, il n’y en a pas une qui tient (…) Séparons les banques de marché des banques de dépôt, on ne veut pas le faire, il y a un lobby bancaire qui s’accroche à ça désespérément en faisant tout pour que ça ne se fasse pas ; et ça ne se fera pas évidemment, puisqu’on est aux ordres… »

    #crise
    #économie
    #banksters
    #Espagne
    Les #banques espagnoles sont virtuellement en #faillite

  • Comment l’Etat tente d’échapper aux conséquences du scandale Dexia
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/11/18/comment-l-etat-tente-d-echapper-aux-consequences-du-scandale-dexia_3515353_3

    Une bataille cruciale s’annonce au Parlement pour les collectivités territoriales victimes d’emprunts toxiques à l’occasion du vote de la loi de finances 2014, et plus particulièrement de son article 60, intitulé « fonds de soutien aux collectivités locales ».
    Cette loi, au titre assez trompeur, vise avant tout à protéger l’Etat contre le risque de condamnation judiciaire encouru par Dexia Crédit Local, banque en faillite dont la puissance publique s’est portée garant.

    Il ne s’agit donc pas vraiment de « soutenir » les collectivités territoriales, mais plutôt de déplacer le fardeau loin du budget de l’Etat, par le biais d’un artifice législatif contestable

    UNE LOI CONSTRUITE SUR MESURE POUR PROTÉGER L’ETAT

    Pendant une dizaine d’années, Dexia Crédit Local et quelques autres banques françaises, ont déployé des ressources importantes pour vendre aux collectivités territoriales des produits financiers dits « structurés », aux caractéristiques aussi attrayantes qu’explosives.

    Usant de méthodes commerciales discutables - les contrats à taux variables s’appelaient par exemple « Tofix », et omettant d’informer leurs clients sur les risques encourus, ces banques ont poussé des élus à souscrire des prêts souvent indexés sur une monnaie étrangère. La crise financière de 2008 ayant profondément modifié les conditions du marché, les taux d’intérêts ont explosé, et environ 200 collectivités ont décidé d’assigner leur banque devant les juridictions judiciaires.

    Les deux-tiers des litiges concernent Dexia, aujourd’hui en faillite, et dont les actifs ont été repris par l’Etat, la Caisse des dépôts et consignations, et la Banque postale à travers une structure de défaisance. Or, une décision rendue le 8 février 2013 par le tribunal de grande instance de Nanterre a démontré qu’il existait une « faille » dans les contrats signés par Dexia.

    Le document standard envoyé aux acteurs publics par la banque au moment de la transaction n’indiquait pas le Taux effectif global (TEG) du prêt, information pourtant obligatoire d’après l’article L313-2 du Code de la consommation. La sanction encourue par Dexia est la substitution du taux d’intérêt légal (très faible) au taux d’intérêt contractuel (exorbitant).

    Ainsi, si les procédures judiciaires actuellement en cours arrivent à leur terme, l’Etat français - à qui la déconfiture de Dexia a déjà coûté 6,6 milliard d’euros - risque de devoir supporter au moins une centaine de condamnations en justice. C’est avant tout pour prévenir ce risque que l’Etat a souhaité introduire dans le projet de loi de finances 2014 un nouvel article 60 consacré aux emprunts toxiques....

    #DEXIA
    #scandale
    #économie
    #crise
    #banksters
    #collectivités-locales
    #emprunts-toxiques

  • Manipulation des taux de change : les grandes #banques dans le collimateur de la FCA
    http://e-delit.com/2013/11/15/manipulation-des-taux-de-change-les-grandes-banques-dans-le-collimateur-de-

    Depuis plusieurs mois les autorités de régulation boursière de pays comme les Etats-Unis, l’Allemagne, la Suisse, ou la Grande-Bretagne cherchent à déterminer si des traders employés par les plus grandes banques internationales avaient manipulé les taux de change pour augmenter leur profit.

    La semaine dernière les choses ont commencé à devenir plus claires. Barclays et JP Morgan ont déclaré avoir mis à l’arrêt plusieurs de leurs traders. UBS, Citigroup et Deutsche Bank ont quant à elles reconnu avoir lancé une enquête pour dire de manière sure si certains de leurs traders ont participé à ce montage financier.

    Au cœur de cette affaire, un système de messagerie instantanée et plusieurs milliers de milliards de dollars en jeu. Bloomberg a été la première en juin 2013 à évoquer cette histoire en affirmant que des traders de banques pourtant concurrentes s’échangeaient des informations de manière clandestine sur les ordres de changes des devises de leurs clients.

    Ces acteurs bien informés du marché se mettaient ensuite d’accord, d’après les accusations, pour gonfler ou minimiser les ordres en fonction de leurs propres paris sur telle ou telle devise, afin d’influencer le taux de change et maximiser leur profit.

    Wall Street’s Culture of #Corruption : ForEx Markets Manipulated Too, NYT Reports | Daily Ticker - Yahoo Finance
    http://finance.yahoo.com/blogs/daily-ticker/wall-street-culture-corruption-forex-markets-manipulated-too-17502780

    Wall Street (and the Twitter-sphere) were abuzz earlier this week about a Bloomberg report that JPMorgan (JPM) is considering a ban on traders using instant messaging and other chatting technology.
    Other banks may soon follow suit and here’s why: The Justice Department is investigating alleged collusion of currency markets by a group of traders from several banks, including Citigroup (C), Royal Bank of Scotland (RBS), UBS (UBS) and Deutsche Bank (DB). The bankers communicated via instant messaging and at least one trader is cooperating with authorities, The New York Times reports.
    The fact the group called themselves “The Cartel” isn’t likely to help them in the court of public opinion, much less with the feds.
    “The manipulation we’ve seen so far may just be the tip of the iceberg,” U.S. Attorney General Eric Holder told The Times. “We’ve recognized that this is potentially an extremely consequential investigation.”

    #banksters #fraude

    • L’assainissement de la finance n’est pas pour demain.
      Même Ugueux s’y met…

      Après le Libor, le marché des changes risque-t-il d’imploser ? | Démystifier la finance
      http://finance.blog.lemonde.fr/2013/12/01/apres-le-libor-le-marche-des-changes-risque-t-il-dimploser

      Diverses informations donnent une idée de la nervosité des banques.

      Certains traders ont été mis « en congé » pendant l’enquête. Les banques ont interdit l’utilisation des « chatrooms » spécialisées qui permettaient aux traders de communiquer librement entre eux. C’est la dénonciation par un « whistleblower » de ces pratiques de « chatrooms » entre concurrents qui a été à l’origine, depuis mai dernier, d’une vague d’investigations. Une question à soulever dans les débats sempiternels sur le bon usage des médias sociaux. Les chatrooms les plus connues ont été baptisées de doux nom de « The Cartel » et « The Bandits’ Club ». Pas besoin de traduction.
      (…)
      Ce marché est largement dominé par une quinzaine de banques dont la Société Générale, BNP Paribas, la Deutsche Bank, Citibank, JP Morgan, HSBC , Barclays et quelques autres. Le problème est en effet mondial et affecte en plus des grands marchés, la Suisse, la Chine, Hong Kong, Bombay et d’autres.

      Le marché est également autorégulé, et le rôle des banques centrales est plus discret qu’autoritaire.
      (…)
      C’est un nouveau pan des activités financières qui fait apparaître des structures qui permettent aux directions d’institutions financières d’améliorer leurs fins de mois en manipulant les actifs dont ils ont la responsabilité. L’assainissement de la finance n’est pas pour demain.

      cf. aussi http://seenthis.net/messages/184484

  • Emprunts toxiques : allongement du dispositif d’aide aux collectivités territoriales
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/11/15/emprunts-toxiques-rallongement-du-dispositif-d-aide-aux-collectivites-territ

    Les députés ont voté, jeudi 14 novembre, une série d’amendements retouchant le dispositif gouvernemental de sortie des emprunts toxiques par les collectivités locales, notamment pour autoriser certaines collectivités à être aidées plus longtemps.
    Le projet de budget 2014 organise la constitution d’un fonds de soutien aux collectivités locales et organismes publics aux finances grevées par des emprunts toxiques, fonds qui sera doté chaque année de 100 millions d’euros sur une durée maximale de quinze ans, soit 1,5 milliard sur la décennie. Ce fonds serait abondé pour moitié par l’Etat, pour moitié par les banques, dont la taxe de risque systémique va être relevée de 0,5 % à 0,539 %.

    L’un des amendements votés à l’initiative du rapporteur général Christian Eckert (PS) porte à trois ans, à compter du dépôt de la demande, la durée pendant laquelle l’aide peut être versée à la collectivité locale sous forme de bonification destinée à alléger leur charge financière.

    TROIS ANS RENOUVELABLES

    Un autre amendement permet que des collectivités, au cas par cas, puissent continuer après cette phase initiale à percevoir l’aide du fonds pour une durée de trois ans renouvelable et attendre des conditions de marché plus favorables pour un remboursement anticipé.

    L’affaire des emprunts toxiques concerne environ quinze cents collectivités ou organismes publics (hôpitaux, habitat social, notamment). Elle a généré au moins trois cents contentieux, dont deux cents à deux cent cinquante auprès de Dexia et de la SFIL (Société de financement local). Le stock de la dette toxique est évalué à 14 milliards d’euros, selon l’association Acteurs publics contre les emprunts toxiques.

    La SFIL est détenue par des capitaux publics et a repris une partie des activités de Dexia, l’ex-financeur des collectivités locales, qui a été démembré pour le sauver de la faillite. Pour accéder à ce fonds, les collectivités seront obligées de renoncer à tout contentieux, en cours ou à venir, à l’encontre de la SFIL et de Dexia. Ce dispositif dit « loi de validation » des emprunts toxiques vise à stopper l’inflation des contentieux, depuis un jugement rendu à Nanterre en février, favorable au requérant, le conseil général de la Seine-Saint-Denis, et qui serait « un risque majeur pour les finances publiques », la SFIL étant garantie par l’Etat, selon M. Eckert.

    #économie
    #DEXIA
    #Emprunts-toxiques
    #collectivités-territoriales
    #bankster

  • Confessions d’un quantitative easer, par Andrew Huszar

    http://www.les-crises.fr/confessions-quantitative-easer

    Je ne peux que dire à l’Amérique : Je suis désolé. En tant qu’ancien fonctionnaire de la Réserve Fédérale (Fed), j’étais en charge du principal programme mis en place par la Fed lors de sa première aventure dans le rachat d’obligations, le Quantitative Easing. La banque centrale a défini le QE comme un outil de soutien à l’économie réelle. Mais j’en suis venu à voir ce programme pour ce qu’il est réellement : le plus grand renflouement de Wall Street de tous les temps.

    Et pour quels résultats ? Même d’après les calculs les plus optimistes de la Fed, le QE n’a généré que quelques points de croissance aux US. En contraste, des experts extérieurs à la Fed, tel que Mohammed El Erian de la firme d’investissements Pimco, émettent l’idée que la Fed aurait créé et dépensé 4 000 Md$ pour n’obtenir qu’un petit 0,25% de croissance du PIB (soit environ une augmentation de 40 milliards de dollars de l’économie US). Ces 2 estimations montrent que le QE ne fonctionne pas vraiment…

    Sauf si vous êtes Wall Street. Ayant accumulé des centaines de milliards de dollars en subventions opaques de la Fed, les banques américaines ont vu leur valeur boursière cumulée tripler depuis mars 2009. Les plus grosses se forment presque un cartel : 0,2% des banques contrôlent plus de 70% des actifs américains.

    Quant au reste de l’Amérique, et bien bonne chance ! Les injections quasi permanentes d’argent frais dans les marchés par la Fed durant les 5 dernières années ont détruit tout besoin pour le gouvernement de s’attaquer à la vraie crise : celle d’une économie américaine structurellement fragile. Oui, les marchés financiers se sont pleinement remis, ramenant un flux vital dans les plans de retraites par capitalisation 401k, mais pour combien de temps ? Des experts comme Larry Fink de la firme d’investissements BlackRock suggèrent que la situation sur les marchés financiers est encore très similaire à celle d’une bulle. Et le pays reste principalement dépendant de Wall Street pour sa croissance économique…

  •  » [Reprise] Démocratie 0.0 : Affaire Dexia, le Gouvernement doit renoncer à son projet d’amnistie des fautes bancaires
    http://www.les-crises.fr/affaire-dexia-amnistie

    LE CERCLE Les Echos. L’Etat français cherche depuis plusieurs mois une façon de sortir de l’affaire « Dexia ». Cette banque a commercialisé aux collectivités locales des prêts qui comportent des clauses d’intérêts dit « structurés », c’est-à-dire variables suivant des formules de calcul parfois très complexes. Ce qui met aujourd’hui les finances publiques locales en difficulté.

    De plus en plus de collectivités, pour certaines réunies au sein de l’association Acteurs Publics Contre les Emprunts Toxiques (APCET) sont décidées à agir en justice pour mettre en cause la responsabilité des établissements bancaires préteurs. Leur position a été renforcée par trois jugements du Tribunal de grande instance de Nanterre du 8 février 2013 qui, sur la question essentielle du taux d’intérêt, donnent raison au Conseil Général de Seine-saint-Denis contre Dexia.

    Dans ces affaires, il convient de rappeler ce qui est reproché à Dexia, à savoir d’avoir violé les règles relatives au taux effectif global (TEG).

    Or, le TEG, introduit dans notre législation par le décret n°85-944 du 4 septembre 1985 et aujourd’hui codifié dans le Code de la consommation, a pour fonction essentielle de permettre à l’emprunteur de comparer entre eux le coût des crédits de même nature, mais également de favoriser la concurrence sur le marché des crédits.

    Pour cela l’article L. 313-2 du Code de la consommation dispose que le TEG « doit être mentionné dans tout écrit constatant un contrat de prêt ». Cet article s’applique à tous les contrats de crédits consentis par un établissement bancaire.

    Emprunts toxiques, les collectivités contre une « loi d’amnistie » des banques

    Le gouvernement a prévu dans le projet de loi de finance la création d’un fonds de soutien pour aider les collectivités à renégocier leurs emprunts.

    En contrepartie, une disposition contestée par les élus limiterait les poursuites judiciaires contre les banques.

    L’affaire des emprunts toxiques va-t-elle trouver enfin son épilogue ? C’est ce que semblait penser le gouvernement en proposant dans le projet de budget pour 2014 un dispositif destiné à aider les collectivités locales à renégocier leurs emprunts dans de bonnes conditions, tout en limitant la multiplication des contentieux juridiques avec les banques.

    Il y était d’autant plus incité qu’il était à la fois sous la pression forte des élus locaux, et lui-même directement concerné, comme principal créancier depuis la nationalisation de Dexia, la principale banque des collectivités locales.

    Le projet de loi de finance prévoit donc la création d’un fonds de soutien doté de 100 millions d’euros par an pendant quinze ans, financé à moitié par le budget de l’État et à moitié par le relèvement d’une taxe payée par les banques. Ce fonds vise à aider les collectivités – dans la limite de 50 % des frais engagés chaque année – à sortir des emprunts les plus risqués, par un remboursement anticipé.

    Le recours à cette aide implique cependant pour les collectivités d’avoir conclu au préalable un accord avec la banque sur l’ensemble des emprunts souscrits avec elle, ce qui équivaut à renoncer à tout contentieux ultérieur.

    Une multiplication des recours en justice

    Par ailleurs, une disposition prévoit que les collectivités ne pourront plus poursuivre les banques lorsque le montant du taux effectif global (TEG) ne figure pas dans le document de validation du prêt.

    En effet, le 8 février dernier, le tribunal de grande instance de Nanterre avait donné raison au conseil général de Seine-Saint-Denis contre la banque Dexia au motif que la mention de ce taux, obligatoire, ne figurait pas dans le fax de validation. Une décision susceptible de jurisprudence qui fait craindre aux banques une multiplication des contestations en justice.

    Finances et Gestion locales : Validation législative des emprunts toxiques : Christian Pierret dénonce une ” amnistie bancaire “

    Dans un courrier adressé fin octobre à l’ensemble des députés, Christian Pierret, ancien ministre, maire de Saint-Dié-des-Vosges, président de la FVM souhaite attirer l’attention des parlementaires sur le projet de validation législatif proposé dans l’article 60 – II du projet de loi de finances initial pour 2014, dont le contenu va être discuté en séance avant la mi-novembre.

    Sous réserve des décisions de justice passées en force de chose jugée, seraient ainsi validés les contrats de prêt et leurs avenants (…) conclus entre un établissement de crédit et une personne morale, ne faisant pas mention de taux effectif global (TEG), ou mentionnant un TEG inférieur au taux effectif global résultant de la convention.

    Le Gouvernement souhaite en effet assurer la « sécurisation juridique des contrats de prêts » accordés aux collectivités locales (cf. conséquences du jugement du TGI de Nanterre du 8 février 2013, CG 93 c/ Dexia – appel en cours). Dans l’exposé des motifs du projet d’article, l’exécutif affiche clairement les objectifs de cette disposition rétroactive dont vont bénéficier les banques en ajoutant que les assignations en justice ont triplé depuis février 2013 et que « cette jurisprudence fait peser un risque majeur sur les finances publiques, dans la mesure où l’État est actionnaire à 75% de la Société de financement local (SFIL) ». Les raisons qui motivent la présentation de l’article 60 – II du projet de loi sont donc très claires…

    Le président de la FVM souligne dans ce courrier, qu’à l’heure actuelle, « des dizaines de villes moyennes sont concernées par des emprunts structurés dont certains sont devenus toxiques, et recherchent pour l’instant à faire reconnaître leurs droits devant les tribunaux civils ». Au-delà des incertitudes juridiques sur la place qu’il faut donner aux collectivités locales en matière de droit bancaire ou de droit de la consommation, Christian Pierret alerte les députés sur le déséquilibre important qui pourrait résulter, pour les emprunteurs. Il fait également part de ses « plus vives réserves sur cette validation des contrats de prêts, dont chaque cas relève d’une situation distincte, et qui s’apparente encore une fois, à une amnistie bancaire »...

    #économie
    #Démocratie_0.0
    #Dexia
    #bankster

  • Hollande à Monaco : Sherpa, une ONG anti-corruption en profite pour déposer une plainte contre la « lessiveuse africaine » de BNP
    http://www.huffingtonpost.fr/2013/11/14/hollande-monaco-bnp-lessiveuve-africaine-cheques-geneve_n_4271984.htm

    BANQUE - Le timing est presque parfait. Alors que la procédure semble embourbée à Monaco, l’ONG anti-corruption Sherpa a annoncé un dépôt de plainte à Paris, dénonçant un circuit financier suspect de chèques venant d’Afrique et déposés en masse auprès d’une filiale de BNP Paribas à Monaco. N’y voyez aucun hasard du calendrier si François Hollande se rend jeudi dans la principauté. Le président n’a toutefois pas prévu d’aborder le sujet dans le programme de cette visite éclair.

    Contactée par Le HuffPost, Sherpa a expliqué, non sans ironie, « que l’océanographie c’était un peu court comme programme pour une visite présidentielle ». L’ONG évoque une affaire dont nous avions déjà révélé des éléments dans nos colonnes. Pendant plusieurs années, des flux illégaux ont circulé entre BNP Monaco et l’Afrique, au nez et à la barbe du fisc local. Et tout ça, d’après nos révélations, avec le feu vert de BNP Genève, centre névralgique de la gestion de fortune du groupe BNP Paribas.

    #économie
    #ONG_anti-corruption-Sherpa
    #banques
    #bankster
    #lessiveuse-africaine
    #BNP
    #évasion-fiscale

  • CADTM - Bancocratie : de la république de Venise à Mario Draghi et Goldman Sachs
    http://cadtm.org/Bancocratie-de-la-republique-de

    Du 12e au début du 14e siècle, l’Ordre des Templiers, présent dans une grande partie de l’Europe, s’est converti en banquier des puissants et a contribué à financer plusieurs croisades. Au début du 14e siècle, il est devenu le principal créancier du roi de France, Philippe le Bel. Face au poids d’une dette qui grevait ses ressources, Philippe le Bel s’est débarrassé de ses créanciers et, par la même occasion, de sa dette en diabolisant l’Ordre des Templiers, l’accusant de multiples crimes |1|. L’Ordre a été interdit, ses chefs exécutés et ses biens confisqués. Il manquait un État et un territoire à l’Ordre des Templiers pour faire face au roi de France. Son armée (quinze mille hommes dont mille cinq cents chevaliers), son patrimoine et ses créances sur les dirigeants ne l’ont pas protégé de la puissance d’un Etat décidé à éliminer son principal créancier.

    À la même époque (11e – 14e siècles), les banquiers vénitiens financent aussi des croisades et prêtent de l’argent aux puissants d’Europe, mais ils manœuvrent beaucoup plus habilement que l’Ordre des Templiers. A Venise, ils prennent la tête de l’État en lui donnant la forme d’une république. Ils financent la transformation de Venise, cité-État, en un véritable empire comprenant Chypre, l’Eubée (Négrepont) et la Crète. Ils adoptent une stratégie imparable pour s’enrichir durablement et garantir le remboursement de leurs créances : ils décident eux-mêmes d’endetter l’État vénitien auprès des banques qu’ils possèdent. Les termes des contrats de prêts sont définis par eux puisqu’ils sont à la fois propriétaires des banques et dirigeants de l’État

    #économie
    #bankster
    #Bancocratie : de la #république-de-Venise à #Mario-Draghi et #Goldman-Sachs