• Jour de la déclaration de TVA, j’épluche mon relevé bancaire et quoi que c’est que je vois ?
    Rapatriement de fonds de l’étranger : 16,50 €
    Commission de change : 17,10 €

    – Allo #crédit_agricole (oui je sais) c’est quoi ça ?
    – C’est le virement de Genève
    – Vous voulez dire que sur les 100 € vous en sucrez 33,60 €
    – C’est-à-dire que c’est un forfait...
    – Un forfait, mais c’est scandaleux, j’ai jamais rien demandé, c’est quoi ce forfait ?
    – Je vais me renseigner
    ...
    – Ce sont les frais minimum appliqués sur les virements venus de l’étranger.
    – Ah ouais, bon ben, on va faire autrement la prochaine fois
    #voleurs #crapules

  • Les Inrocks - Espagne : Virginie Despentes raconte la révolution sans fard
    http://www.lesinrocks.com/2015/06/02/actualite/virginie-despentes-raconte-la-revolution-sans-fard-11751528

    La question de la dette, qui justifiait la destruction des vies de tous, s’est posée d’une façon plus directe qu’ailleurs, aussi les gens qui vivent en Espagne sont moins convaincus que nous que la voisine voilée soit leur problème numéro un. Car cette voisine ne leur a pas envoyé les huissiers pour les expulser, sans leur laisser la moindre chance de sauver leur logement, pas plus qu’elle n’a ordonné à la police de défoncer les manifestants, et ce n’est toujours pas la voisine voilée qu’on a chopée, la main dans la caisse de l’argent de l’Etat, dans toutes les municipalités gérées par des partis traditionnels. Alors, en Espagne, contrairement à ce qui se passe ici, les gens ont eu envie de se mobiliser contre ceux qui les asphyxient, pas contre ceux que la presse a désignés comme leur ennemi numéro un.

    (Je souligne ce passage mais il faut tout lire)

    #Espagne #politique

  • The bank moved to seize a widow’s home. But it didn’t tell her the loan was insured. | The Charlotte Observer The Charlotte Observer
    http://www.charlotteobserver.com/news/business/banking/article18700647.html

    For more than a decade after her husband died, Laura Coleman Biggs paid her mortgage to a Bank of America subsidiary. She was never told, even as she was weeks from losing her home, that her husband had actually protected her against foreclosure.

    #banksters #vils #escrocs

  • Vous avez aimé la crise financière de 2008, vous allez adorer la prochaine
    http://www.lenouveleconomiste.fr/vous-avez-aime-la-crise-financiere-de-2008-vous-allez-adorer-la-p

    C’est un signe révélateur. Jusqu’au bout, les marchés n’ont pas voulu intégrer le risque d’un défaut de paiement de la Grèce. Grisés par les liquidités, ils font preuve d’un optimisme inébranlable. Rien ne vient entamer ce dernier, pas même les mauvaises nouvelles qui ne manquent pourtant pas. Déstabilisation de la péninsule arabique, signes de ralentissement de l’économie mondiale, etc., peu importe, l’indice VIX qui mesure la volatilité des marchés, autrement dit leur degré de stress et de peur, reste à son étiage. Très loin de ses sommets atteints pendant la crise de 2007 et 2008. “L’idée même du risque semble avoir disparu de la tête des investisseurs. Comme s’ils avaient souscrit une assurance tous risques auprès des banques centrales”, observe Christopher Dembik, analyse chez Saxo Bank. Pourtant, quelque chose ne va pas.

    #banksters #crise_systémique

  • How #Wall_Street captured Washington’s effort to rein in banks
    http://www.reuters.com/investigates/special-report/usa-bankrules-weakening

    Intense #lobbying of regulators, many of them veterans of the industry themselves, helped ensure that practices the Dodd-Frank law was meant to stop would remain in place.

    #banques #banksters

  • Smothered by a Boom in Banking
    http://www.nytimes.com/2015/03/01/business/economy/smothered-by-a-boom-in-banking.html

    Attendees at last week’s JPMorgan Chase annual investor day once again asked the question that no big bank executive wants to hear. Wouldn’t shareholders be better off if the company were smaller or broken up?

    No, no and no, JPMorgan replied. “Scale has always defined the winner in banking,” said Marianne Lake, the company’s chief financial officer.

    It is to be expected that all big bank executives believe in big #finance. They benefit from being giant, after all.

    For the rest of us, though, it’s worth noting that the effects of a dominant financial industry are far less beneficial.

    Certainly, as we learned in 2008, when megabanks get into trouble, they line up for bailouts. This imperils taxpayers.

    But even during good times the impact of big finance can be negative for the world at large. According to a compelling new paper published two weeks ago by the Bank for International Settlements, high-growth financial sectors actually hurt the broader economy by dragging down overall growth and curbing productivity.

    The paper’s co-authors are Stephen G. Cecchetti, economics professor at Brandeis International Business School, and Enisse Kharroubi, senior economist at the B.I.S. Their findings are a great addition to the debate about how much is too much when it comes to the role finance should play in our economy.

    (...)

    I spoke with Professor Cecchetti last week about the paper. “When I was in college long ago, all my friends wanted to figure out how to cure cancer,” he said. “But by the 1990s, everyone wanted to become hedge fund managers. Do we want to have more hedge fund managers or more people trying to figure out how to solve our energy and environmental problems or otherwise improving our lives? That’s the way I think about the problem.”

    #Interêt_général #économie #banksters

  • Iceland convicts bad bankers and says other nations can act
    http://uk.reuters.com/article/2015/02/13/uk-iceland-bankers-idUKKBN0LH0OC20150213

    Iceland’s government appointed a special prosecutor to investigate its bankers after the world’s financial systems were rocked by the discovery of huge debts and widespread poor corporate governance. He said Thursday’s ruling was a signal to countries slow to pursue similar cases that no individual was too big to be prosecuted.

    “This case...sends a strong message that will wake up discussion,” special prosecutor Olafur Hauksson told Reuters. “It shows that these financial cases may be hard, but they can also produce results.”

    Not all of Iceland’s prosecutions have succeeded. But the country’s efforts contrast with the United States and particularly Europe, where though some banks have been fined, few executives have been tried and voters suffering post-crisis austerity conditions feel bankers got off lightly.

    #prison #banksters #criminels #Islande #austérité

  • CADTM - La poudrière sociale de l’Europe de l’Est (Partie 1)
    http://cadtm.org/La-poudriere-sociale-de-l-Europe

    http://cadtm.org/La-poudriere-sociale-de-l-Europe,10970 (2 ème partie)

    20 ans après l’éclatement de la Yougoslavie, l’interminable processus de transition économique s’est soldé par une désindustrialisation massive de la région, une paupérisation générale des sociétés, durement touchées par la crise de 2008. Pourtant, la moindre remise en cause du modèle suivi n’est pas à l’ordre du jour. En Slovénie et en Croatie, qui ont rejoint l’UE ces dernières années, le constat est accablant. Les politiques néolibérales qui sont appliquées dans les Balkans n’ont fait qu’augmenter le poids de la dette extérieure, la récession et le chômage. Depuis la crise de 2007-2008, les banquiers étrangers qui contrôlaient le système financier de la région, ainsi que l’UE, le principal bailleur de fonds des Balkans, ont cessé leurs prêts et aggravé encore plus la crise de la dette. L’austérité, imposée par la Troika (FMI, UE, BCE), frappe de plein fouet cette région.

    #dette_illégitime #troïka #banksters #austérité #UE

  • 1 enfant américain sur 30 était sans domicile fixe en 2013 – iTELE
    http://www.itele.fr/monde/video/1-enfant-americain-sur-30-etait-sans-domicile-fixe-en-2013-100849
    Ils ont volé les maisons de millions de personnes avec la crise des subprimes et ils s’étonnent qu’ils soient dans la rue ! #faisans #banksters

    Près de 2,5 millions d’enfants aux Etats-Unis, soit un enfant sur 30, ont connu l’année dernière une période sans domicile fixe, selon une nouvelle étude parue lundi.

    Il s’agit d’un « record historique », reflet notamment d’un manque de logement à bas prix et de la pauvreté, affirment les instituts américains pour la recherche (AIR).

    « Le nombre d’enfants SDF a atteint des proportions inquiétantes en Amérique », estime Carmela DeCandia, directrice du centre national pour les familles sans domicile fixe, qui dépend de AIR.

    « La vie dans des foyers, des caves de voisins, des voitures, en camping ou encore dans des endroits bien pires : les enfants SDF sont les personnes les plus invisibles et négligées de notre société », a-t-elle déclaré.

  • Le créateur de Docteur Maboul n’a pas les moyens de payer son opération chirurgicale
    Il y a tout dans cette histoire digne du #gorafi_encore_plagié : le fait que l’inventeur se soit fait une fois de plus dépouiller des fruits de son travail et le fait que le système de santé américain est réservé aux riches sans que cela n’émeuve personne.
    Un bon coup de boule au rêve américain, je trouve.
    http://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/le-createur-de-docteur-maboul-n-a-pas-les-moyens-de-payer-son-operation

    John Spinello, 77 ans, aurait dû faire fortune avec son jeu. Mais en 1965, il a vendu les droits de son concept pour seulement 500 dollars (ce qui correspondrait à un peu moins de 4 000 dollars aujourd’hui). Depuis son lancement, Docteur Maboul aurait généré au moins 40 millions de dollars de ventes, selon le Huffington Post.

    • Ce qui m’étonne c’est que les actuels détenteurs des droits sur le jeu n’aient pas profiter cyniquement de la situation pour se faire de la pub et par exemple régler directement la « dette » de Spinello et le faire savoir !

      Ça me fait penser à cette situation bizarre où on demande aux citoyens de donner de l’argent pour des causes nobles, la faim dans le monde, la lutte contre la pauvreté, etc... sans jamais penser à demander aussi aux banques et aux spéculateurs responsables de ces situations.

      Ça serait la priorité des priorité : un chantier pour pour l’avenir.

    • Ça me fait penser à cette situation bizarre où on demande aux citoyens de donner de l’argent pour des causes nobles, la faim dans le monde, la lutte contre la pauvreté, etc... sans jamais penser à demander aussi aux banques et aux spéculateurs responsables de ces situations.

      Les #banksters ne sont pas des citoyens mais des #prédateurs.

  • #Libye : les dirigeants du #fond_souverain attaquent #Goldman_Sachs
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140920-libye-dirigeants-fond-souverain-attaquent-banque-americaine-goldman-sac

    La banque américaine Goldman Sachs reconnaît avoir eu recours aux « petits cadeaux » pour s’attirer la clientèle du fonds souverain libyen sous le régime de Mouammar Kadhafi, selon le Financial Times. Les nouveaux dirigeants du fonds souverain libyen attaquent la banque devant la justice.

    Dans le cadre de la plainte déposée à Londres contre Goldman Sachs par le fonds souverain libyen, la banque américaine reconnaît que des voyages offerts à des dirigeants du fonds ou des stages proposés à leurs proches ont servi à s’attirer leurs bonnes grâces.

    Par la suite et c’est l’objet de la plainte libyenne, Goldman Sachs aurait empoché des profits faramineux de 350 millions de dollars pour un milliard de dollars de #transaction. Ceci en profitant délibérément de l’inexpérience des dirigeants libyens du fonds. Par ailleurs, le Wall Street Journal a fait savoir qu’une enquête a également été ouverte, aux #Etats-Unis cette fois, sur le stage accordé par Goldman Sachs au frère d’un ex-dignitaire du régime Kadhafi. Ce que la loi américaine interdit expressément.

    Ce fonds créé en 2006 pour faire fructifier les revenus pétroliers de la Libye, pèse actuellement 60 milliards de dollars. Et des enquêtes pour abus au détriment de la Libye ont également été ouvertes aux Etats-Unis contre la #Société_Générale, #JP_Morgan, le #Crédit_Suisse et plusieurs fonds d’investissement.

    #banques #banksters #escrocs

  • Les banques bloquent l’économie mondiale : il est temps de transférer l’argent directement aux citoyens !!! | Le Blog de la Résistance
    http://resistanceauthentique.wordpress.com/2014/08/29/les-banques-bloquent-leconomie-mondiale-il-est-temp

    Le magazine conservateur prestigieux Foreign Affairs, qui a des liens avec l’élite politique américaine, publie dans son numéro de Septembre / Octobre une étude réalisée par des économistes Mark Blyth et Eric Lonergan, sous le titre « Print Less but Transfer More, Why Central Banks Should Give Money Directly to the People » (‘Imprimer moins mais transférer davantage, pourquoi les banques centrales devraient donner de l’argent directement aux gens’).

    Les deux économistes ont une idée radicale : pour stopper le creusement croissant des inégalités entre les riches et les pauvres et mettre fin une fois pour toutes à la crise financière, les banques centrales devraient transférer de l’argent directement aux citoyens.

    En effet, ils observent que la politique monétaire telle qu’elle a été appliquée jusqu’à présent, c’est à dire basée sur des stimuli fiscaux et des taux d’intérêt faibles, a surtout profité aux plus riches, mais elle n’a pas fait grand chose pour l’économie en général.

    Selon ces deux économistes, donner de l’argent directement aux ménages, en particulier aux plus défavorisés, aurait pour effet de relancer la demande de biens et services et de réduire le chômage en conséquence. Ils affirment en outre que cette mesure ne provoquerait pas une inflation importante, et qu’elle permettrait de remettre en cause la dépendance à l’égard du système bancaire pour la croissance, et la hausse continue des inégalités.

    L’ex-président de la Fed, Ben Bernanke, avait déjà proposé cette approche de distribution d’argent aux ménages afin de relancer la consommation en 1998 pour sortir le Japon du marasme dans lequel il était tombé. Le pays souffrait d’une demande anémique, bien que les taux d’intérêt étaient au plus bas. Les consommateurs n’achetaient pas, donc les entreprises n’empruntaient pas, et les investisseurs n’investissaient plus. Le pessimisme ambiant concernant les perspectives de reprise avait précisément pour effet de tuer celle-ci dans l’œuf. Entre 1993 et ​​2003, le taux de croissance moyen de l’économie japonaise s’est fixé à moins de 1% par an.

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    En Europe, par exemple, au cours des dernières années, les banques ont eu tendance à utiliser les liquidités à bon marché qu’elles obtenaient de la BCE pour acheter de la dette souveraine, jugée non risquée, plutôt que de prêter aux ménages et aux entreprises et de stimuler de ce fait la croissance économique.

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    #économie
    #finance
    #BCE
    #liquidités
    #banques
    #banksters

  • Les aides massives des banques centrales aux grandes banques privées | Le Blog de la Résistance
    http://resistanceauthentique.wordpress.com/2014/08/27/les-aides-massives-des-banques-centrales-aux-grande

    Mais banques centrales et grandes banques privées ne sont qu’une seule et même entité , une seule et même banque, au final ; Ceux qui possèdent la FED par exemple (ses actionnaires), sont ceux qui possèdent les grandes banques privées qui la composent : c’est un faux paradigme, dans ce qui est un immense jeu de vases communicants ; dans lequel une poignée d’élus jouissent du privilège suprême : celui de la création monétaire ; Revue de presse 2013-2014 Z@laresistance (spécial été )

    Résumé : Depuis l’éclatement de la crise bancaire en 2007, les banques centrales des pays les plus industrialisés prêtent massivement aux banques à des taux d’intérêt très bas afin d’éviter des faillites, permettant aux grandes banques qui en bénéficient d’économiser des sommes considérables en termes de remboursement des intérêts.

    La Fed achète massivement aux banques des États-Unis des produits structuréshypothécaires, la BCE n’achète pas jusqu’ici de produits structurés mais elle accepte que les banques les déposent comme collatéraux, autrement dit comme garantie, des prêts qu’elle leur octroie.

    Les gouvernements, quant à eux, apportent leurs garanties et injectent massivement des capitaux afin de recapitaliser les banques.

    Les banques systémiques savent qu’en cas de problème, du fait de leur taille et du risque que représenterait la faillite de l’une d’elles (« too big to fail »), elles pourront compter sur le soutien des États qui les renfloueront sans sourciller.

    Les gouvernements empruntent sur les marchés financiers en émettant des titres de la dettepublique souveraine. Ils confient la vente de ces titres aux grandes banques privées. Les banques bénéficient par ailleurs de baisse d’impôts sur les bénéfices.

    De plus, au sein de la zone euro, les banques jouissent du monopole du crédit destiné au secteur public........

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    Les prêts massifs des banques centrales aux banques privées

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    #finance
    #économie
    #banques-centrales
    #banques_privées
    #banksters
    #FED
    #BCE
    #actionnaires
    #États-Unis
    #Europe
    #produits_structurés_hypothécaires
    #marchés_financiers
    #titres
    #dette_publique
    #dette_souveraine

  • CADTM - Les cadeaux et aides des gouvernements aux grandes banques privées
    http://cadtm.org/Les-cadeaux-et-aides-des

    Les aides des gouvernements consistent en garanties et en injections de capitaux afin de recapitaliser les banques. Pour la période d’octobre 2008 à décembre 2011, 1 174 milliards d’euros (soit 9,3 % du PIB de l’UE |1|) de garanties ont été accordées par les gouvernements de l’Union européenne pour assumer les dettes bancaires en cas de nécessité. Il faut y ajouter 442 milliards d’euros (3,5 % du PIB de l’UE) d’injections de capitaux publics dans le capital des banques. En 2012 et en 2013, les recapitalisations ont continué : environ 40 milliards d’euros en Espagne rien qu’en 2012, plus de 50 milliards d’euros en Grèce, une vingtaine de milliards d’euros à Chypre, 4 milliards d’euros supplémentaires pour Dexia en Belgique, 3,9 milliards d’euros pour Monte dei Paschi en Italie, 3,7 milliards d’euros aux Pays-Bas pour la banque SNS, 4,2 milliards d’euros au Portugal, sans oublier l’Irlande, la Slovénie, la Croatie. La quasi faillite de la principale banque portugaise Banco Esperito Santo en juillet 2014 a également un coût pour l’État portugais. Il faut préciser que ces aides directes apportées par les gouvernements l’ont généralement été sans que soit exigée en contrepartie l’entrée des représentants des États dans les conseils d’administration des banques en vue de contrôler l’utilisation des fonds mis à disposition |2|.

    Un petit calcul approximatif peut donner une idée de l’importance des injections de capitaux si on compare le volume de celles-ci au capital dur des banques. Les 20 plus grandes banques européennes ont en 2012 des actifs de l’ordre de 23 000 milliards d’euros, si on considère qu’en moyenne leur capital dur représente 3 % des actifs, le capital dur total s’élève grosso modo à 700 milliards d’euros. Si on prend en compte que les pouvoirs publics européens ont réalisé en quelques années des injections de capitaux dans ces 20 grandes banques pour 200 milliards d’euros (il faudrait faire un calcul précis prenant en compte les injections dans des banques comme Fortis qui ont été rachetées par BNP Paribas), on se rend compte que l’apport est tout à fait impressionnant.

    Par ailleurs, se référant aux garanties octroyées par les États aux grandes banques trop grandes pour faire faillite, certains auteurs parlent de subsides implicites aux grandes banques et en dénoncent les effets pervers (voir encadré).....

    >>>

    La baisse des impôts sur les bénéfices effectivement payés par les banques. Elles ont déclaré des pertes en 2008 et 2009 (parfois pour d’autres années) qui leur permettent d’éviter de payer des impôts pendant plusieurs années

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    #économie
    #finance
    #banques
    #banksters

  • La dette argentine, un instrument de domination extérieure
    http://www.marianne.net/La-dette-argentine-un-instrument-de-domination-exterieure_a240719.html

    Condamné par la justice américaine à verser 1,3 milliard de dollars à des « fonds vautours », l’Argentine a choisi de reprendre le contrôle de sa dette au grand mécontentement de ces organismes rapaces. L’occasion de revenir sur la genèse de la dette argentine, quand les banquiers britanniques prêtaient à des taux délirants des sommes astronomiques à l’Argentine pour financer les projets inexistants... d’industriels britanniques qui, eux-mêmes, ne remboursaient jamais leurs emprunts ! Une histoire rocambolesque, digne d’un polar, et qui marque le début de la mise sous tutelle économique de l’Argentine.....

    http://www.marianne.net/photo/art/default/984711-1167502.jpg?v=1408717468

    En Argentine, la dette est une institution. Un monument, au sens littéral du terme, qui se rappelle régulièrement au « bon » souvenir des Argentins. Le pays lui a même consacré un musée : le « Museo de la Deuda externa », inauguré en octobre 2003. Pas un grand musée où seraient entreposées par centaines les œuvres des grands créanciers et vautours qui rôdent au-dessus de leur proie, plutôt un centre de recherche historique sur la dette extérieure du pays.

    Car en Argentine, la dette n’est pas seulement un sujet politique majeur, c’est aussi un drame national depuis les années 1970 quand la dictature militaire de Videla a fait exploser la dette extérieure du pays. Et ses origines sont bien plus anciennes encore. En 1822, est créée à Buenos Aires une banque de commerce, une initiative privée bâtie essentiellement avec des capitaux britanniques, dont la mission est surtout d’octroyer des prêts aux investisseurs locaux issus du Royaume-Uni.

    Pour financer ses prêts, la banque manque d’argent frais. Le Conseil des représentants de Buenos Aires, un organisme gouvernemental, a alors une riche idée : voter une loi qui autorise le gouvernement à « négocier à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, un prêt de trois ou quatre millions de pesos ». C’est dans la tête de Bernardino Rivadavia, à l’époque chargé des relations extérieures des Provinces Unies du Rio de la Plata, que germe cette brillante idée. Cet homme politique argentin deviendra deux ans plus tard, en 1826, le premier président de la nation argentine. ....

    #Etats-Unis
    #Argentine
    #Cristina_Kirchner

    #angleterre
    #banques
    #banksters
    #baring
    #dette
    #emprunt
    #fonds_vautour

    #voyoux

  • » Banques: des vigies contre Goliath
    http://www.les-crises.fr/banques-des-vigies-contre-goliath

    Une autre finance est possible. Au service de l’intérêt général. Qui investirait dans l’économie réelle plutôt que de spéculer en jouant à « pile je gagne, face la société perd – et c’est le contribuable qui casque ». Bien sûr, le puissant lobby bancaire résiste. A Bruxelles, son armada compte plus de 700 lobbyistes. Mais depuis dix-huit mois, un frêle Zodiac, l’ONG Finance Watch, tente d’exercer un contre-pouvoir. Et commence à se faire entendre à Berlin, Londres ou Paris. En écrivant une lettre ouverte au ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, elle s’est invitée dans le débat français sur le projet de loi censé séparer et réguler les activités bancaires. Discuté ces jours-ci à l’Assemblée nationale, celui-ci égratigne à peine les opérations spéculatives des banques. Un renoncement du politique, un an après les promesses électorales de François Hollande. Reportage au QG bruxellois de Finance Watch, où nous avons suivi ses treize salariés. Pas des révolutionnaires, juste des banquiers défroqués en quête de (bon) sens....

    « Pas de populisme »

    « Où est la hache ? » Grande, élégante, Aline Fares déboule dans le bureau en rigolant. Ancienne de Dexia, la banque franco-belge sauvée à grands frais, la conseillère en stratégie et analyse du secrétaire général a rédigé un document proposant des amendements au projet de loi français. Il est temps d’envoyer le communiqué aux médias. La hache aurait symbolisé à merveille la mesure du candidat Hollande : scinder les activités des banques en deux, d’un côté la banque de dépôt, celle de M. Tout-le-monde et des PME ; de l’autre la banque d’affaires. Tchac ! Histoire d’éviter que les citoyens paient pour la faillite d’un établissement sorti tout nu du casino. Las, cette coupe franche a disparu : le texte prévoit juste de filialiser les activités les plus dangereuses.

    Le communiqué de l’ONG ne mâche pas ses mots (« Dans l’état actuel du projet de loi, […] la société continuera à garantir l’activité de trading au détriment du financement de l’économie, et le contribuable continuera à subventionner les bonus des traders »). Mais la photo sera neutre. Un stylo posé sur de gros volumes de jurisprudence. La hache, c’était une blague. Malgré son surnom de Greenpeace de la finance, l’organisation évite les campagnes chocs. « Nous ne faisons pas de populisme antibanques. Les errements de la finance, c’est plus compliqué qu’une histoire de gentils et de méchants », justifie Greg Ford, le directeur de la communication, ex-journaliste financier britannique. Ô surprise, l’ONG, sise dans cinq pièces, partage machine à café et imprimante avec ses voisins de l’AFME (Association des marchés financiers en Europe), le bras armé des banques d’affaires. Dans le même immeuble, on trouve aussi Merrill Lynch, Bank of America et l’ISDA, le lobby des swaps et produits dérivés. « C’est un hasard, sourit Greg. Nos relations sont cordiales, mais parfois, je cours chercher ce que je viens d’imprimer. »...

    #banques
    #banksters

  • CADTM - Les aides massives des banques centrales aux grandes banques privées
    http://cadtm.org/Les-aides-massives-des-banques

    ....Les prêts massifs des banques centrales aux banques privées
    Depuis l’éclatement de la crise bancaire en 2007, les grandes banques centrales des pays les plus industrialisés (BCE, Banque d’Angleterre, Fed aux États-Unis, Banque nationale de Suisse, Banque du Japon) prêtent massivement aux banques à des taux d’intérêt très bas afin d’éviter des faillites. Sans cette ligne de crédit illimitée, une grande partie des banques serait en cessation de paiement car les sources habituelles de financement se sont taries, les prêts interbancaires ont fondu (car les banques se méfient les unes des autres), les ventes d’obligations bancaires sont très faibles, et les prêts au jour le jour assurés par les money market funds sont aléatoires (voir encadré). Le cumul des prêts des banques centrales aux banques privées depuis 2007 dépasse de loin la somme de 20 000 milliards de dollars. Comme cette manne de crédits est prêtée à un taux d’intérêt très bas, cela permet aux grandes banques qui en bénéficient d’économiser des sommes considérables en termes de remboursement des intérêts........

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    Les gouvernements, quant à eux, apportent leurs garanties et injectent massivement des capitaux afin de recapitaliser les banques .

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    Les gouvernements empruntent sur les marchés financiers en émettant des titres de la dette publique souveraine. Ils confient la vente de ces titres aux grandes banques privées. Les banques bénéficient par ailleurs de baisse d’impôts sur les bénéfices.

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    #banques
    #banksters
    #aides
    #banques_centrales
    #grandes_banques_privées

  • Blog gaulliste libre : Pierre Richard : on se relève de tout, même de Dexia (billet invité)
    http://www.gaullistelibre.com/2014/08/pierre-richard-on-se-releve-de-tout.html

    L’ensemble des faits relatés ci-après sont extraits de La Caste cannibale de Sophie Coignard et Romain Gubert (Albin Michel 2013).

    Pierre Richard arrive à l’Elysée dès 1974, à 33 ans, dans les valises de Valéry Giscard d’Estaing. Il suit alors les dossiers des collectivités locales et de l’aménagement du territoire. 4 ans plus tard, il est directeur général des collectivités locales au ministère de l’intérieur. Il résiste à l’alternance en 1981 et prend en 1983 la tête de la CAECL (Caisse d’aide à l’équipement des collectivités locales), un organisme de la Caisse des dépôts. Nouvelle alternance en 1986 et nouveau maintien à l’occasion duquel, sous l’impulsion d’Edouard Balladur, il transforme la CAECL, qui devient Crédit local de France-CAECL, en société anonyme. En 1996, l’entité, progressivement partiellement privatisée, fusionne avec le Crédit communal de Belgique (CCB) pour prendre le nom de Dexia. Pierre Richard en est bien sûr le patron. Avec la volonté de faire de Dexia un leader du secteur, il se lance dans des crédits indexés sur les produits dérivés qu’il fait renégocier des plus en plus souvent : « vendre régulièrement de nouvelles formules d’emprunt fait partie de la stratégie. C’est ce que certains dirigeants appellent élégamment entre eux « trouiller l’encours » : chaque nouveau prêt rapporte une commission à la banque, et permet surtout d’allonger les délais de remboursement, donc de tenir les clients captifs ». Ainsi, le Crédit local de France commercialisait seulement trois types de prêts en 1995, Dexia était passé à 43 en 2000, puis 167 en 2006, 282 en 2008 (page 188) !...

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    ...« système Dexia » est sans doute encore au-delà des pratiques mêmes de la banque : « pendant les années de folie, où les communes grandes et petites se voyaient proposer des crédits indexés sur le WIBOR (taux interbancaire polonais), le PRIBOR (taux interbancaire tchèque), la parité euro contre franc suisse, dollar ou encore yen, pas un trésorier-payeur général, par un préfet – pourtant charger du contrôle de la légalité des délibérations par les collectivités -,
    <>pas un inspecteur des Finances à la Caisse des dépôts ou à Bercy n’y a trouvé à redire

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    #banques
    #banksters
    #Dexia
    #La_caste_cannibale
    #Romain_Gubert
    #Sophie_Coignard

  • CADTM - Super Mario pour les banquiers
    http://cadtm.org/Super-Mario-pour-les-banquiers

    La BCE a annoncé le jeudi 7 août 2014 qu’elle maintenait les mesures adoptées à la réunion du 5 juin 2014. Elle fait cela dans un contexte d’échec patent des politiques qu’elle applique depuis le début de la crise |1|. L’Italie est en récession : le PIB a reculé de 0,2 % au deuxième trimestre 2014, après une baisse de 0,1 % au précédent |2|. Au Portugal qu’on disait sorti d’affaire, la quasi banqueroute de la deuxième banque du pays, Banco Espirito Santo (un véritable empire économique à l’échelle de ce pays) entraîne un coût énorme pour le Trésor public qui une nouvelle fois socialise les pertes. En Allemagne, la production industrielle n’a augmenté que de 0,3 % en juin 2014, alors qu’on annonçait une hausse de 1,2 %. Sur un an, l’activité industrielle allemande s’est contractée de 0,5 % (+ 0,3 % attendu). L’inflation, est tombée à 0,4 % en juillet 2014 dans la zone euro alors que la BCE est selon ses statuts tenue de rapprocher le taux d’inflation de 2%. Dans la zone de la monnaie unique, le taux de chômage se maintient au niveau élevé de 12%. Malgré des résultats économiques mauvais, Mario Draghi reçoit les éloges des grands médias. Dans la suite de cet article sont analysées les mesures prises par la BCE depuis juin 2014. Cet article sera suivi d’une série intitulée : Les États au service des banques au prétexte du « Too big to fail » (elle comprendra 8 parties).........

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    Accorder 400 milliards d’euros supplémentaires de crédits de longue durée aux banques

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    #finance
    #économie
    #Mario_Draghi ( #Super_Mario )
    #banques
    #banksters
    #BCE
    #PIB
    #LTRO

  • Tromperie sur la dette
    http://www.marianne.net/Tromperie-sur-la-dette_a240371.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/984328-1166974.jpg?v=1406813089

    La dette publique est aujourd’hui hissée au rang de fléau ultime. Un mot d’ordre est répété en boucle : pas de croissance sans désendettement, et pas de désendettement sans austérité. Pour renouer avec la prospérité, encore faudrait-il que les populations acceptent de se serrer la ceinture. C’est en tout cas, sur l’air de « There is no alternative », le message qui leur est envoyé. Et c’est le point de départ d’un essai qui défend une approche aussi radicale que différente......

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    « L’enjeu n’est pas l’équilibre budgétaire »

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    la crise permet de délivrer l’Etat « de l’emprise de la lutte des classes, de la pression des revendications sociales et de l’élargissement des droits sociaux »

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    ... d’imposer des prélèvements multiples : impôt, réduction du salaire nominal, coupe dans les dépenses sociales comme les retraites, augmentation des prix, privatisations...

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    #banques
    #banksters
    #dette
    #europe
    #finance
    #politique

  • http://www.challenges.fr/economie/20140801.CHA6569/qui-est-paul-singer-le-milliardaire-intraitable-qui-a-ruine-l-argentine.h

    L’Argentine est, depuis jeudi 31 juillet, en défaut de paiement sur sa dette. En cause : l’absence d’accord entre des fonds spéculatifs américains et les autorités de Buenos Aires. Cet épisode marque la dernière étape d’une bataille judiciaire qui dure depuis plus de dix ans.

    #banksters

    • C’est l’un de ces cas précis où l’on peut constater et examiner de prés la collusion entre financiers et Justice américaine. Banditisme d’Etat, pur Brecht.

  • Chypre autorise la saisie des maisons - Immobilier - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/immobilier/monde/20140731.OBS5251/chypre-autorise-la-saisie-des-maisons.html

    Pour réduire les créances impayées, le gouvernement chypriote adopte une loi pour autoriser la saisie de maison. Les critiques fusent dans un pays où le taux de chômage atteint 17%.

    Alors que la visite d’un huissier de justice n’est moment agréable à passer, les Chypriotes endettés pourraient dans le futur se voir dessaisir de leur maison.

    Le gouvernement chypriote a approuvé une législation permettant la saisie de maisons payées avec des crédits actuellement non remboursés, une mesure réclamée par les bailleurs de fonds internationaux de l’île méditerranéenne ravagée par la crise, a-t-on appris jeudi.

    La troïka (Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne) avait pressé Chypre vendredi de voter la législation, condition sine qua non pour le versement de la future tranche d’aide des bailleurs de fonds......

    #Chypre
    #saisie
    #Faillite
    #Chômage
    #maisons
    #banque-centrale
    #banksters

  • Les US #banksters et leurs euro-affidés n’aiment pas le monde multipolaire

    BRICS 2009-2014 : Cinq ans d’occasions perdues pour l’Europe… | Euro-BRICS
    http://www.leap2020.net/euro-brics/2014/07/25/brics-2009-2014-cinq-ans-doccasions-perdues-pour-leurope

    Lorsque les BRIC ont lancé leur club en 2009[1], leur objectif était simple : constituer un groupe suffisamment puissant pour initier une dynamique de réforme des institutions de la gouvernance mondiale dans le sens de leur adaptation aux nouvelles réalités du monde multipolaire dont ils étaient les principaux représentants : faire concorder poids de vote et participation financière au FMI[2] et à la Banque Mondiale, intégrer les contraintes des nouvelles puissances dans la « philosophie » de l’OMC[3], associer le dollar à un panier de monnaies des économies significatives de la planète en vue de la création d’une nouvelle monnaie internationale d’échange plus solide et représentative[4]…