• Cinq ans après Lehman Brothers, où en est la régulation financière ?
    http://www.marianne.net/Cinq-ans-apres-Lehman-Brothers-ou-en-est-la-regulation-financiere_a234104.

    Le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers chutait et l’économie mondiale entrait dans la crise le plus profonde depuis 1929. Les banques centrales, les autorités de régulation, les dirigeants politiques - les banques elles-mêmes… - promettaient d’adopter les réformes nécessaires au nom du « plus jamais ça ». Où en est, depuis, la régulation financière ?

    http://www.marianne.net/photo/art/default/976624-1157510.jpg?v=1385725237

    Le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers chutait et l’économie mondiale entrait dans la crise le plus profonde depuis 1929. Les banques centrales, les autorités de régulation, les dirigeants politiques - les banques elles-mêmes… - promettaient d’adopter les réformes nécessaires au nom du « plus jamais ça ». Le candidat Hollande avait affirmé dans son engagement n° 7 : « Je veux mettre les banques au service de l’économie » et de promettre : « Je séparerai les activités des banques qui sont utiles à l’investissement et à l’emploi, de leurs activités spéculatives. J’interdirai aux banques françaises d’exercer dans les paradis fiscaux … ».

    Cinq ans après, où en est-on ?

    ¬ Le système bancaire est-il plus sûr ? ...

    #économie
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    #banque-centrale
    #Lehman-Brothers
    #régulation-financière
    #économistes-attérés

  • Affaire #Kerviel : ce témoin que la #justice n’a pas voulu entendre | #Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/economie/261113/affaire-kerviel-ce-temoin-que-la-justice-na-pas-voulu-entendre

    Reconnu par la justice, après douze ans de procédure, responsable de la faillite du Crédit lyonnais, son ancien dirigeant, Jean-Yves Haberer, a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis et 1 euro symbolique de dommages et intérêts. La seule sanction pécuniaire qu’il a eu à payer lui a été infligée par la Cour de discipline budgétaire : elle l’a condamné à payer 59 000 euros d’amende. Pour sa part, Jérôme Kerviel a été condamné à trois ans de prison ferme et à 4,9 milliards d’euros de dommages et intérêts au titre des réparations de la perte subie par la Société générale, à la suite de ses transactions extravagantes sur les marchés. Deux poids, deux mesures.

    #banksters

  • Trop de banques ont survécu à la crise financière, estime le président de l’Autorité Bancaire Européenne ! (Ph. Herlin) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/11/22/trop-de-banques-ont-survecu-a-la-crise-financiere-est

    « Trop peu de banques européennes ont été démantelées et ont disparu du marché ». Ces paroles n’ont pas été prononcées par un révolutionnaire voulant mettre à bas le capitalisme, mais par Andrea Enria qui n’est autre que le président de l’Autorité Bancaire Européenne (European Banking Authority), lors d’un entretien au Frankfurter Allgemeine Zeitung. Il poursuit en donnant des chiffres éclairants : « seules 40 banques européennes ont disparu depuis la crise financière de 2008, contre près de 500 aux Etats-Unis. Les gouvernements ont voulu maintenir en vie leurs banques, et cela a freiné le processus de convalescence ».

    #crise
    #économie
    #banques
    #banksters

  •  » [Pétition BNP] Succès : 1 300 signatures en 24h ! Merci ! On passe au mail alors :)
    http://www.les-crises.fr/petition-bnp-mail

    Gros succès pour la 1ère journée de la “pétition BNP” avec près de 1 400 signatures – merci à toutes et à tous, c’est très encourageant.

    Je ne suis pas très “pétition” en général, mais ce sujet + la grogne des élus PS + la faiblesse du gouvernement = pas mal d’opportunités, au vu des contacts que j’ai eus aujourd’hui

    Les lecteurs du blog se sont donc bien mobilisés, ce qui est une belle récompense pour le travail accompli.

    Mais il faut continuer et, pour augmenter l’impact, passer à une seconde étape : le mail.

    En effet, la puissance exponentielle du mail fait que si chaque personne fait suivre à 5 ou 10 personnes, on a rapidement une audience de dizaines de milliers de personnes…

    Pour information, la pétition pour sauver le tatouage en couleurs en est à 86 000 signatures – ne nous laissons pas distancer…

    Je vous propose donc aujourd’hui de continuer la mobilisation, en signant la pétition si ce n’est pas fait, mais surtout d’écrire un mail pour passer l’information à vos contacts potentiellement intéressés…

    Et pour ce faire, je vous propose une trame de mail – à vous de l’adapter selon vos goûts ! :

     Non à « l’État BNP » : pour une séparation de la Banque et de l’État !

    Chères amies, chers amis,

    Le Monde a fait état dans un article du 20/11/2013 du projet gouvernemental visant à nommer prochainement au poste de Directeur du Trésor François Villeroy de Galhau, qui est le Directeur général actuel de BNP Paribas – celui-ci ayant mollement démenti, comme souvent dans ces cas-là…

    Or le Directeur du Trésor est le haut-fonctionnaire du Ministère des Finances en charge – entre autres – de la régulation du secteur bancaire. Son poids en fait un réel « Ministre bis des Finances ». C’est lui qui, en théorie, aurait à s’occuper de la mise en place d’une vraie séparation des activités bancaires, d’une taxe sur les transactions financières ou d’une lutte contre l’évasion fiscale des banques…

    On imagine le bon accueil que ferait à ces mesures le Directeur général de BNP Paribas… Cela signerait la fin de tout espoir de réformes financières sérieuses qui permettraient de protéger notre économie – et notre épargne…

    Au-delà de ce cas particulier, qui en dit long sur les incessantes relations incestueuses entre l’État et le secteur bancaire, il est grand temps de modifier les règles « anti-pantouflage » pour que de tels abus soient tout simplement interdits.

    A nous d’œuvrer, comme il y a un siècle face à la puissance que représentait alors l’Église, à la séparation de la Banque et de l’État. Il suffit de signer cette pétition (en moins de 20 secondes) :

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Non_a_lEtat_BNP_pour_une_separation_de_la_Banque_et_de_lEtat

    Grâce à la puissance d’Internet, si vous faites ensuite suivre ce mail à 10 personnes, qui le font suivre à 10 personnes, on arrive en quelques jours à 100 puis 1 000 puis 10 000 signataires, etc.

    Parfois, c’est une masse énorme de tous petits gestes qui amène les plus grands changements. La mobilisation n’a rien d’utopique, les 140 000 signataires de la pétition « Robin des bois à l’envers » ont réussi à faire reculer il y a quelques jours le gouvernement pour qu’il lutte vraiment contre l’optimisation fiscale des multinationales.

    À nous de montrer ce que nous entendons réellement par « Mon véritable adversaire, c’est le monde de la finance », en exigeant du gouvernement des actes.

    En effet, n’oublions pas que les risques pris par les banques aujourd’hui sont les faillites de demain et nos impôts d’après-demain – comme nous l’avons vu en 2008, la facture commençant à peine à nous être présentée…

    Avec espoir et détermination.

    C’est à vous !

    #économie
    #banksters
    #Pétition-BNP

  • Lobby bancaire au coeur de l’Etat, suite… | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/11/21/lobby-bancaire-au-coeur-de-letat-suite

    Lobby bancaire au coeur de l’Etat, suite…
    Publié le 21 novembre 2013 par Olivier Demeulenaere
    Pour ceux qui ignoreraient encore l’omniprésence des banquiers aux côtés d’un pouvoir prétendûment « adversaire de la finance » (cf. ici ou là), Olivier Berruyer vient de donner une suite à son billet sur l’énarchie bancaire. Il y dénonce la « forfaiture » que constituerait une nomination dont on parle : celle de François Villeroy de Galhau, actuel directeur général délégué de la BNP, à la direction du Trésor, en remplacement de Ramon Fernandez.

    Pour que le Canard [enchaîné] sorte cette information, et que le Monde la ressorte en indiquant “confirmer” les propos du Canard, c’est que les journalistes ont forcément eu confirmation de personnes très haut placées à Bercy, Matignon et/ou l’Élysée. Ce n’est pas juste une rumeur sortie d’on ne sait où…

    Et donc, que cela se fasse ou pas, on est sûr d’une chose : de très hautes personnes de l’appareil d’État ont en tous cas songé à le nommer, ce qui est gravissime, et constitue pour moi une forfaiture. Personnes n’ayant clairement pas le moindre sens de ce qu’est un symbole.

    Et ces symboles sont bafoués en permanence, comme le rappelle La Tribune dans ce papier – hélas bien loin d’être exhaustif…

    #Lobby #bancaire au coeur de l’ #Etat
    #banksters
    #forfaiture
    #BNP
    #Trésor

  • Paradis fiscaux : 20 pays pointés du doigt
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/11/21/paradis-fiscaux-vint-pays-pointes-du-doigt_3517543_3234.html

    La composition de la liste noire des paradis fiscaux, que compte rétablir l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) fin 2014, si rien ne change dans les pratiques de certains Etats, s’esquisse dès à présent. Cette liste noire pourrait compter vingt pays.
    C’est ce qu’il ressort des conclusions de trois ans de travaux et d’enquête, dans plus de cent Etats et territoires, menés par le Forum fiscal mondial, qui devaient être rendus publics, jeudi 21 novembre, lors d’un sommet convoqué à Djakarta, en Indonésie.

    Ce Forum fiscal mondial est une instance adossée à l’OCDE, elle-même mandatée par les chefs d’Etat du G20 pour accélérer la coopération fiscale. Ses travaux ont été menés suite à la décision prise en 2009 par l’OCDE de supprimer sa liste noire des paradis fiscaux non coopératifs, en échange de l’engagement de ces derniers de rentrer dans le rang.

    Le Forum a donc analysé la réalité des engagements et l’état général de la coopération en matière de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales.

    Selon nos informations, quatre pays ont échoué à ce contrôle de conformité, dit « par les pairs » (les pays acceptant de se noter entre eux), sur la transparence et l’échange d’informations à des fins fiscales. Il s’agit du Luxembourg, de Chypre, des Iles vierges britanniques et des Seychelles – un pays où le nombre de sociétés offshore est passé de 20 000 à… 120 000 en cinq ans !

    #Paradis-fiscaux
    #économie
    #crise
    #austérité
    #banksters

  •  » [Pétition] Non à « l’État BNP » : pour une séparation de la Banque et de l’État !
    http://www.les-crises.fr/petition-non-a-l-etat-bnp

    Le Directeur du Trésor est le haut-fonctionnaire en charge, entre autres, de la régulation du secteur financier. Véritable « vice-ministre en charge du secteur bancaire », il a une importance stratégique considérable.

    En réponse à une (éventuelle…) demande du Président, c’est lui qui aurait la charge de préparer une vraie loi de séparation des activités bancaires, une taxe sur les transactions financières, une lutte drastique contre la spéculation, un renforcement de la réglementation financière, une lutte contre l’optimisation fiscale des banques, etc…

    Le Canard enchainé du 20/11/2013 a indiqué que le gouvernement envisageait de remplacer l’actuel Directeur du Trésor, nommé par Nicolas Sarkozy, et de nommer à sa place François Villeroy de Galhau – qui est l’actuel directeur général délégué de BNP-Paribas !

    Le Monde a indiqué que ses propres informations “confirmaient celles du Canard enchaîné” :

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/11/20/reforme-fiscale-remaniement-a-la-tete-des-deux-plus-grandes-directions-de-be

    L’intéressé a pour l’instant mollement démenti, et le gouvernement est resté très flou.

    Les va-et-vient, d’habitude à sens unique « public vers banques privées », sont une mauvaise habitude particulièrement fréquente en France :

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/20131120trib000796798/un-banquier-au-tresor-nouvel-exemple-d-une-pratique-repandue.html

    Une telle nomination, en sens contraire, approfondirait encore plus nos difficultés de contrôle de la finance, et serait de nature à livrer l’État au bon vouloir des banques – dans une situation miroir des États-Unis, où ces pratiques sont fréquentes, avec les résultats que l’on constate.

    Même si cette nomination était abandonnée, le simple fait que de très hauts responsables administratifs et politiques ne voient pas le problème, ignorant le symbole et les risques, est très problématique en termes démocratiques. Le fait que cela soit possible n’est donc plus acceptable.

    Cette affaire est donc l’occasion, outre de protester contre une telle nomination, de promouvoir un renforcement des mesures anti-pantouflage, dont l’affaire Pérol avait déjà montré la nécessité il y a quatre ans.

    #Action
    #Banque
    #banksters
    #banques

  •  » [Forfaiture ?] Banquarchie, la suite…
    http://www.les-crises.fr/forfaiture-banquarchie

    Le contexte

    Je dois dire un mot sur le Directeur du Trésor et sur la Direction générale du Trésor. C’est la direction fondamentale du ministère de l’économie. Elle réalise de nombreuses missions, comme :

    élaborer les prévisions économiques pour la France et son environnement international et assure l’analyse et le conseil sur les politiques macroéconomiques et les questions économiques et financières européennes, en particulier en matière de coordination des politiques économiques ;
    gérer la trésorerie et la dette de l’État
    participer à l’élaboration et à la mise en œuvre de la régulation des institutions financières [...] ainsi que de la politique de régulation de l’épargne de l’investissement et des marchés financiers et de la politique de financement des entreprises et du logement…
    C’est donc d’elle que dépend la régulation financière du pays. C’est le haut lieu de la pensée néolibérale en France, comme l’a courageusement dénoncé Montebourg, avant de se faire piétiner par un Moscovici sans amour propre – on ne touche pas à l’aristocratie !

    Son directeur est presque un ministre-bis sur cs questions, et il influe énormément le ministre. Avec un autre Président, c’est lui qui aurait la charge de préparer une loi de séparation des activités bancaires, une taxe sur les transactions financières, une lutte drastique contre la spéculation, un renforcement de la réglementation, etc…

    #économie
    #BNP
    #banksters
    #banques

  • Jean-Pierre CHEVALLIER » Banques, leverage et Greenspan pour les nuls (Gos banques et AMF)
    http://chevallier.biz/2013/11/banques-leverage-et-greenspan-pour-les-nuls-gos-banques-et-amf

    ......

    Après les grandes turbulences financières, prédites par lui-même, ce bon vieux Greenspan, a relevé ses exigences en préconisant un leverage au maximum de 10, donc un ratio Core Tier 1 de 10 % au minimum.

    C’est simple, tout est simple. Trop simple pour les banksters dont les groupes de pression très influents, de connivence avec les gouvernements, ont réussi à imposer leurs propres règles : une usine à gaz qui leur permet de calculer eux-mêmes leurs propres ratios selon leurs propres méthodes, à savoir les actifs nets pondérés (Risk-Weighted Assets, RWA).

    Ainsi par exemple, les banques peuvent acquérir des bons des Trésors, en particulier d’Etats de la zone euro, sans aucune limite car ils sont considérés comme étant des actifs sûrs, sans risques.
    Ce qui s’est passé en Grèce, en Irlande et à Chypre a montré qu’il n’en était rien.

    Cette méthode d’évaluation des risques par les banques elles-mêmes n’est donc pas fiable comme le montrent par ailleurs un grand nombre de déclarations, en particulier de la BRI.

    Pour évaluer les risques des banques à leur juste valeur, les capitaux propres qui doivent être pris en considération ne doivent être que de véritables capitaux propres, c’est-à-dire ceux qui sont apportés par les actionnaires et surtout les bénéfices accumulés, à l’exclusion des intérêts minoritaires et des actions de préférence qui sont, en cas de grandes turbulences financières, généralement souscrites par l’Etat (dont les banques dépendent) qui joue alors un rôle passif dans la gestion de ces banques en attendant leur redressement.

    #économie
    #AMF
    #analyse-financière
    #banques
    #bons-du-Trésor
    #capitaux-propres
    #dettes
    #Greenspan
    #leverage
    #Société-Générale
    #TCN
    #Tier
    #Titres-de-Créances-Négociables
    #banksters

  • La séparation des activités bancaires est-elle inutile ?
    http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/banques-separation-activite

    C’est au niveau européen que se situe la dernière chance d’une réforme structurelle des systèmes bancaires, c’est-à-dire d’une séparation entre les activités de banque d’investissement et celles de banque commerciale. A en croire la profession bancaire et certains milieux académiques, cette séparation est au mieux inutile et au pire dommageable. Il serait illusoire de vouloir séparer les activités risquées des activités non risquées, les activités non spéculatives des activités spéculatives. Toute activité bancaire est risquée, sinon spéculative. Après tout, la crise des subprime aux Etats-Unis, la crise des caisses d’épargne en Espagne, la crise de la Northern Rock en Grande-Bretagne résultent de risques inconsidérés pris dans l’octroi de crédits immobiliers aux ménages.

    En outre, les banques universelles auraient, dans une certaine mesure, aidé à sauver les établissements trop spécialisés. Dans ces conditions, une loi de séparation minimaliste comme la loi française ou une loi plus contraignante comme celle proposée dans le rapport Vickers au Royaume-Uni ou encore celle envisagée par le groupe d’experts Liikanen auraient peu d’utilité au regard d’un objectif de stabilité. Mieux vaudrait, alors, s’en rapporter à la réglementation prudentielle qui devrait, effectivement, être renforcée. D’autant que les banques commerciales devraient pouvoir développer des activités de marché pour répondre aux besoins de leurs clients.

    #réforme-structurelle-des systèmes-bancaires
    #séparation-des-activités-bancaires
    #banksters

  • Blog de Paul Jorion » EMPRUNTS « TOXIQUES » : LE COMMERCE DES INDULGENCES POLITIQUES, par Zébu
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=60034
    http://0.gravatar.com/avatar/e9d73a7b825d826716e5a25df85c1c8a?s=92&d=identicon&r=G

    Arguties spécieuses, car si le gouvernement actuel ne fait qu’endosser l’héritage du gouvernement passé, rien ne l’y obligeait en vérité à le faire tel quel, a fortiori en créant un fonds de compensation financé à moitié par l’État et ne couvrant que 45 % des IRA (Indemnités de Remboursement par Anticipation) calculés pour les emprunts dits ‘structurés’, et encore, uniquement ceux les plus ‘toxiques’, le restant étant payé par des collectivités locales qui auraient pu faire valoir leurs droits en justice.

    Arguties spécieuses, car l’État aurait très bien pu imposer de créer un fonds de compensation financé à 100 % par les banques, qui aurait permis de lever la reprise de l’aléa moral des banques par l’État et éviter ainsi à l’État de se retrouver piégé dans ce type de situation. En prenant pour base le fait que la Taxe sur les Risques Systémiques (TRS) passe de 0,50 % à 0,539 % pour répondre au financement du fonds de compensation pour les emprunts toxiques, soit 750 millions d’euros (50% x 100 millions x 15 ans), on obtiendrait donc 750 millions financés par 0,039 %. En multipliant cette même augmentation par 10, on obtiendrait donc logiquement une capacité de financement de 7,5 milliards d’euros sur 15 ans, le tout pour une taxe passant non pas de 0,50 % à 0,539 % mais bien de 0,50 % à 0,89 %, soit moins qu’un doublement de cette même taxe. Cette ‘TRS’ a-t-elle fait naître des faillites bancaires lors de son institution il y a 2 ans déjà ? Aucunement.

    #DEXIA
    #emprunt-toxiques
    #économie
    #finance
    #banksters
    #Caisse-des-dépôts-et-consignations
    #CNP-Assurances
    #SFIL Société de Financement Local
    #TEG (Taux Effectif Global)
    #BNP #Crédit-Agricole , ainsi que des banques étrangères, notamment anglo-saxonnes)
    #CAFFIL CAisse française de Financement Local
    #CDC (CAFFIL, créée pour pallier la disparition de la filiale DMA de DEXIA ..)
    #article_[60] revient à blanchir des banques ayant commis une faute,,,

  • Olivier Delamarche : « La reprise espagnole est juste une plaisanterie » | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/11/18/olivier-delamarche-la-reprise-espagnole-est-juste-une
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=n1sUUEl7bcY

    « Les banques espagnoles sont virtuellement en faillite… elles ont un stock de logements, d’habitations, etc. qu’elles n’ont absolument pas provisonné à la hauteur nécessaire, donc aujourd’hui elles sont virtuellement en faillite. Donc on peut toujours parler de la reprise espagnole, mais c’est juste une plaisanterie (…) Si on faisait la réalité des comptes en Espagne, les banques sauteraient toutes, il n’y en a pas une qui tient (…) Séparons les banques de marché des banques de dépôt, on ne veut pas le faire, il y a un lobby bancaire qui s’accroche à ça désespérément en faisant tout pour que ça ne se fasse pas ; et ça ne se fera pas évidemment, puisqu’on est aux ordres… »

    #crise
    #économie
    #banksters
    #Espagne
    Les #banques espagnoles sont virtuellement en #faillite

  • Comment l’Etat tente d’échapper aux conséquences du scandale Dexia
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/11/18/comment-l-etat-tente-d-echapper-aux-consequences-du-scandale-dexia_3515353_3

    Une bataille cruciale s’annonce au Parlement pour les collectivités territoriales victimes d’emprunts toxiques à l’occasion du vote de la loi de finances 2014, et plus particulièrement de son article 60, intitulé « fonds de soutien aux collectivités locales ».
    Cette loi, au titre assez trompeur, vise avant tout à protéger l’Etat contre le risque de condamnation judiciaire encouru par Dexia Crédit Local, banque en faillite dont la puissance publique s’est portée garant.

    Il ne s’agit donc pas vraiment de « soutenir » les collectivités territoriales, mais plutôt de déplacer le fardeau loin du budget de l’Etat, par le biais d’un artifice législatif contestable

    UNE LOI CONSTRUITE SUR MESURE POUR PROTÉGER L’ETAT

    Pendant une dizaine d’années, Dexia Crédit Local et quelques autres banques françaises, ont déployé des ressources importantes pour vendre aux collectivités territoriales des produits financiers dits « structurés », aux caractéristiques aussi attrayantes qu’explosives.

    Usant de méthodes commerciales discutables - les contrats à taux variables s’appelaient par exemple « Tofix », et omettant d’informer leurs clients sur les risques encourus, ces banques ont poussé des élus à souscrire des prêts souvent indexés sur une monnaie étrangère. La crise financière de 2008 ayant profondément modifié les conditions du marché, les taux d’intérêts ont explosé, et environ 200 collectivités ont décidé d’assigner leur banque devant les juridictions judiciaires.

    Les deux-tiers des litiges concernent Dexia, aujourd’hui en faillite, et dont les actifs ont été repris par l’Etat, la Caisse des dépôts et consignations, et la Banque postale à travers une structure de défaisance. Or, une décision rendue le 8 février 2013 par le tribunal de grande instance de Nanterre a démontré qu’il existait une « faille » dans les contrats signés par Dexia.

    Le document standard envoyé aux acteurs publics par la banque au moment de la transaction n’indiquait pas le Taux effectif global (TEG) du prêt, information pourtant obligatoire d’après l’article L313-2 du Code de la consommation. La sanction encourue par Dexia est la substitution du taux d’intérêt légal (très faible) au taux d’intérêt contractuel (exorbitant).

    Ainsi, si les procédures judiciaires actuellement en cours arrivent à leur terme, l’Etat français - à qui la déconfiture de Dexia a déjà coûté 6,6 milliard d’euros - risque de devoir supporter au moins une centaine de condamnations en justice. C’est avant tout pour prévenir ce risque que l’Etat a souhaité introduire dans le projet de loi de finances 2014 un nouvel article 60 consacré aux emprunts toxiques....

    #DEXIA
    #scandale
    #économie
    #crise
    #banksters
    #collectivités-locales
    #emprunts-toxiques

  • Manipulation des taux de change : les grandes #banques dans le collimateur de la FCA
    http://e-delit.com/2013/11/15/manipulation-des-taux-de-change-les-grandes-banques-dans-le-collimateur-de-

    Depuis plusieurs mois les autorités de régulation boursière de pays comme les Etats-Unis, l’Allemagne, la Suisse, ou la Grande-Bretagne cherchent à déterminer si des traders employés par les plus grandes banques internationales avaient manipulé les taux de change pour augmenter leur profit.

    La semaine dernière les choses ont commencé à devenir plus claires. Barclays et JP Morgan ont déclaré avoir mis à l’arrêt plusieurs de leurs traders. UBS, Citigroup et Deutsche Bank ont quant à elles reconnu avoir lancé une enquête pour dire de manière sure si certains de leurs traders ont participé à ce montage financier.

    Au cœur de cette affaire, un système de messagerie instantanée et plusieurs milliers de milliards de dollars en jeu. Bloomberg a été la première en juin 2013 à évoquer cette histoire en affirmant que des traders de banques pourtant concurrentes s’échangeaient des informations de manière clandestine sur les ordres de changes des devises de leurs clients.

    Ces acteurs bien informés du marché se mettaient ensuite d’accord, d’après les accusations, pour gonfler ou minimiser les ordres en fonction de leurs propres paris sur telle ou telle devise, afin d’influencer le taux de change et maximiser leur profit.

    Wall Street’s Culture of #Corruption : ForEx Markets Manipulated Too, NYT Reports | Daily Ticker - Yahoo Finance
    http://finance.yahoo.com/blogs/daily-ticker/wall-street-culture-corruption-forex-markets-manipulated-too-17502780

    Wall Street (and the Twitter-sphere) were abuzz earlier this week about a Bloomberg report that JPMorgan (JPM) is considering a ban on traders using instant messaging and other chatting technology.
    Other banks may soon follow suit and here’s why: The Justice Department is investigating alleged collusion of currency markets by a group of traders from several banks, including Citigroup (C), Royal Bank of Scotland (RBS), UBS (UBS) and Deutsche Bank (DB). The bankers communicated via instant messaging and at least one trader is cooperating with authorities, The New York Times reports.
    The fact the group called themselves “The Cartel” isn’t likely to help them in the court of public opinion, much less with the feds.
    “The manipulation we’ve seen so far may just be the tip of the iceberg,” U.S. Attorney General Eric Holder told The Times. “We’ve recognized that this is potentially an extremely consequential investigation.”

    #banksters #fraude

    • L’assainissement de la finance n’est pas pour demain.
      Même Ugueux s’y met…

      Après le Libor, le marché des changes risque-t-il d’imploser ? | Démystifier la finance
      http://finance.blog.lemonde.fr/2013/12/01/apres-le-libor-le-marche-des-changes-risque-t-il-dimploser

      Diverses informations donnent une idée de la nervosité des banques.

      Certains traders ont été mis « en congé » pendant l’enquête. Les banques ont interdit l’utilisation des « chatrooms » spécialisées qui permettaient aux traders de communiquer librement entre eux. C’est la dénonciation par un « whistleblower » de ces pratiques de « chatrooms » entre concurrents qui a été à l’origine, depuis mai dernier, d’une vague d’investigations. Une question à soulever dans les débats sempiternels sur le bon usage des médias sociaux. Les chatrooms les plus connues ont été baptisées de doux nom de « The Cartel » et « The Bandits’ Club ». Pas besoin de traduction.
      (…)
      Ce marché est largement dominé par une quinzaine de banques dont la Société Générale, BNP Paribas, la Deutsche Bank, Citibank, JP Morgan, HSBC , Barclays et quelques autres. Le problème est en effet mondial et affecte en plus des grands marchés, la Suisse, la Chine, Hong Kong, Bombay et d’autres.

      Le marché est également autorégulé, et le rôle des banques centrales est plus discret qu’autoritaire.
      (…)
      C’est un nouveau pan des activités financières qui fait apparaître des structures qui permettent aux directions d’institutions financières d’améliorer leurs fins de mois en manipulant les actifs dont ils ont la responsabilité. L’assainissement de la finance n’est pas pour demain.

      cf. aussi http://seenthis.net/messages/184484

  • Confessions d’un quantitative easer, par Andrew Huszar

    http://www.les-crises.fr/confessions-quantitative-easer

    Je ne peux que dire à l’Amérique : Je suis désolé. En tant qu’ancien fonctionnaire de la Réserve Fédérale (Fed), j’étais en charge du principal programme mis en place par la Fed lors de sa première aventure dans le rachat d’obligations, le Quantitative Easing. La banque centrale a défini le QE comme un outil de soutien à l’économie réelle. Mais j’en suis venu à voir ce programme pour ce qu’il est réellement : le plus grand renflouement de Wall Street de tous les temps.

    Et pour quels résultats ? Même d’après les calculs les plus optimistes de la Fed, le QE n’a généré que quelques points de croissance aux US. En contraste, des experts extérieurs à la Fed, tel que Mohammed El Erian de la firme d’investissements Pimco, émettent l’idée que la Fed aurait créé et dépensé 4 000 Md$ pour n’obtenir qu’un petit 0,25% de croissance du PIB (soit environ une augmentation de 40 milliards de dollars de l’économie US). Ces 2 estimations montrent que le QE ne fonctionne pas vraiment…

    Sauf si vous êtes Wall Street. Ayant accumulé des centaines de milliards de dollars en subventions opaques de la Fed, les banques américaines ont vu leur valeur boursière cumulée tripler depuis mars 2009. Les plus grosses se forment presque un cartel : 0,2% des banques contrôlent plus de 70% des actifs américains.

    Quant au reste de l’Amérique, et bien bonne chance ! Les injections quasi permanentes d’argent frais dans les marchés par la Fed durant les 5 dernières années ont détruit tout besoin pour le gouvernement de s’attaquer à la vraie crise : celle d’une économie américaine structurellement fragile. Oui, les marchés financiers se sont pleinement remis, ramenant un flux vital dans les plans de retraites par capitalisation 401k, mais pour combien de temps ? Des experts comme Larry Fink de la firme d’investissements BlackRock suggèrent que la situation sur les marchés financiers est encore très similaire à celle d’une bulle. Et le pays reste principalement dépendant de Wall Street pour sa croissance économique…

  • Blog de Paul Jorion » DEXIA : C’EST LA RÉPUBLIQUE QUI EST POIGNARDÉE…, par Zébu
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=59631

    Peut-on tout à la fois sauver des banques en faillite qui ont spéculé et perdu, respecter l’indépendance de la justice et garantir l’application des fondamentaux de la Constitution française, comme par exemple se protéger de l’arbitraire du pouvoir politique ou de l’intérêt privé ? C’est à une question à plusieurs milliards d’euros que l’article 60 du projet de Loi de Finances 2014 se propose de répondre, car celui-ci ne propose rien moins que de « sécuriser » légalement certains contrats de prêts dits toxiques pour des collectivités locales : plus clairement, de modifier rétroactivement la loi pour permettre d’éteindre un risque juridique que la justice – cette aveugle ! – fait porter non seulement à certaines banques mais aussi à l’État.

    Pour savoir de quoi il s’agit, il faut remonter au 8 février 2013, jour où le Tribunal de Grande Instance de Nanterre se prononça sur les plaintes du Conseil général de Seine-Saint-Denis concernant des contrats d’emprunts toxiques de DEXIA et de sa filiale spécialisée dans le crédit aux collectivités (DMA, Dexia Municipal Agency). Le juge, bien qu’il statua en faveur de DEXIA (contrat de prêt et non produit dérivé, non défaut de conseil) prononça aussi un manquement sur l’affichage du TEG (Taux Effectif Global) sur les fax des contrats définitifs, comme doit le stipuler tout contrat de prêt. Ce faisant, il requalifia cette absence de TEG en taux légal, soit à 0,04 % d’intérêt et une perte sèche potentielle pour DEXIA de plusieurs millions d’euros, mais pas seulement pour la banque.

    #économie
    #bankers
    #banksters
    #DEXIA
    #République
    #constitution
    #interdiction-des-paris-sur-les-fluctuations-de-prix
    #loi-de-finance-2014
    #constitutionnalité
    #P-Jorion
    #Julien-Alexandre

  • La crise cinq ans après : le verre est aux trois quart vide
    http://www.project-syndicate.org/commentary/the-sluggish-pace-of-post-crisis-financial-reform-by-joseph-e--stiglitz/french

    Les banquiers se flattent d’avoir entièrement remboursé à l’Etat le montant des fonds de secours dont ils ont bénéficiés quand la crise a éclaté. Mais ils oublient de dire que tout bénéficiaire d’un énorme prêt de l’Etat à un taux d’intérêt proche de zéro peut gagner des milliards en prêtant à son tour cette somme à l’Etat. De même, ils évitent de mentionner le coût résultant pour le reste de l’économie - des pertes de production cumulées en Europe et aux USA qui dépassent 5000 milliards de dollars.

    #banksters

  • Bank of America reconnue coupable de fraude sur les subprimes
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/10/24/bank-of-america-reconnue-coupable-de-fraude-sur-les-subprimes_3502211_3234.h

    L’étau se resserre sur les banques américaines impliquées dans la crise des subprimes. L’une des plus importantes, Bank of America, a été reconnue, mercredi 23 octobre, coupable de fraude en vendant des titres hypothécaires aux organismes de refinancement Fannie Mae et Freddie Mac. C’est la première fois qu’une banque est jugée responsable dans le cadre de la crise des subprimes.
    Un jury de la cour fédérale de Manhattan, à New York, a en effet estimé que Countrywide Financial Corp, une filiale de Bank of America, avait trompé les deux organismes parapublics en présentant ces actifs sous leur meilleur jour, alors qu’ils étaient en fait à hauts risques. « Presque un an, jour pour jour, après que nous avons porté plainte, un jury a unanimement estimé que Countrywide, Bank of America et une cadre supérieure, Rebecca Mairone, devaient être tenus responsables de prêts désastreux et de l’absence systématique de toute vérification » sur leur qualité, a commenté le procureur fédéral de New York, Preet Bharara.

    Tout au long du procès, les procureurs fédéraux ont accusé la dirigeante de Countrywide d’avoir produit en série quantité de prêts immobiliers qui avaient d’infimes chances d’être remboursés. Le programme mis en place était surnommé « The Hustle », c’est-à-dire l’embrouille, ou encore la « High-Speed Swim Lane » ou « HSSL », la ligne de nage ultra-rapide. C’est un ancien cadre de Countrywide, Edward O’Donnell, qui a permis de découvrir le pot aux roses.

    #Bank-of-America
    #fraude
    #subprime
    #bankers

  • Le FMI propose de ponctionner 10% de l’épargne de tous les européens ! (Avec Commentaire de Bruno Bertez) « Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances
    http://leblogalupus.com/2013/10/10/le-fmi-propose-de-ponctionner-10-de-lepargne-de-tous-les-europeens/comment-page-1/#comment-26633

    http://www.youtube.com/watch?v=jpvyVTEierE

    De toute façon, on y viendra et le prélèvement de 10% serait un moindre mal. Il faut prendre l’argent là ou il est, puisque l’on doit sauver les banquiers et les ultrariches. Les gouvernements socio-démo doivent pouvoir continuer à s’endetter pour acheter les voix de leurs électorat, maintenir la Grande Alliance.

    Si les gouvernements ne donnent pas satisfaction aux usuriers, les usuriers coupent les vivres, exactement comme dans l’ancien régime. On n’invente rien.

    Les ponctions sur les revenus, les patrimoines, les retraites, sont, et de très loin insuffisantes pour restaurer la situation du couple maudit banques/gouvernements. Les augmentions de capital des banques en préparation , Crédit Agricole , Société Générale etc sont de la poudre aux yeux car le problème des banques , ce ne sont pas les fonds propres , mais les refinancements de court et moyens terme. 

    Le problème des banques est que sans l’assurance des Banques Centrales, elles ne peuvent faire face à leurs engagements ; elles ont une insuffisance de ressources stables. Les besoins en capitaux propres ne représentent qu’une babiole, le problème c’est le refinancement, la consolidation de leur passif et seule la confiscation, conversion des dépôts peut fournir des chiffres à la hauteur des problèmes. Si il n’y avait pas les banques centrales, on assisterait à un run sur le marché de gros du refinancement et donc c’est le problème que les kleptos veulent régler sur votre dos.

    Le problème une fois pour toutes, nous le répétons, ce ne sont pas les pertes et les insuffisances de capitaux propres , mais le risque de run. C’est le gigantesque mismatch !

    Il faut oser réinterpréter la crise euro de 2010 comme cela : par l’intermédiaire des marchés qu’ils contrôlent totalement, les banques ont mis le couteau sur la gorge des gouvernements , sorte de menace implicite de leur couper les vivres. Elles ont exigé la solidarité européenne, elles l’ont imposée et ensuite elles ont forcé la main à la BCE pour qu’elle promette des liquidités gratuites à l’infini, sans limite en attendant que les conditions politiques leur permettent d’exercer le chantage ultime. Le chantage ultime c’est, honorez vos dettes, en confisquant l’argent de vos citoyens.

    Dans sa nudité, masquée par la technicité , c’est le processus historique habituel , les usuriers qui prêtent au roi, exigent que le roi pressure ses sujets pour retrouver leur argent. 

    Venise, la peste noire , la peste tout court ne sont pas loin. Pour recouvrer son argent on plonge le monde dans le chaos , la régression , au passage en montant les gens les uns contre les autres par le racisme , le rejet , le bouc émissaire . 

    Honte aux syndicats qui cornaquent les bestiaux à l’abattoir ! 

    Honte au Front National incapable d’autre chose que de servir l’objectif de monter les gens les uns contre les autres ! 

    http://www.youtube.com/watch?v=n64x5Byml18

    Honte à Mélenchon qui se contente de ses petits plaisirs narcissiques et du plaisir d’Onan !

    #FMI
    #ponction
    #épargne
    #européens
    #braquage

    • Quid de la taxe Tobin ?

      L’idée d’une taxe sur les transactions financières est ancienne. Elle est notamment défendue par John Maynard Keynes dans le douzième chapitre de sa Théorie générale de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie (1936).

      Keynes soutient alors qu’une spéculation excessive des opérateurs financiers augmente la volatilité des taux de change. Pour Keynes (qui était lui-même un spéculateur), la question clé était la proportion de « spéculateurs » sur le marché et sa préoccupation principale était de voir, ces types de joueurs, laissés hors de contrôle, y prendre une place trop importante.

      (extrait de l’article de freu point WP) Étonnant, non ?

      #bankrun

    • C’est ça qui est pénible dans l’idéologie libérale, la notion de « mérite » est à sens unique. Quand on gagne de l’argent, ça peut être inégalitaire en fonction du mérite, quand on doit payer là il faut que tout le monde contribue dans les mêmes proportions, que ce soit le modeste ménage honnête qui a épargné pour s’acheter sa maison tout autant que la famille pleine aux as qui a des SCI partout et qui défiscalise au Luxembourg, sans parler des entreprises qui dépensent plus de ressources et de matière grise pour leur optimisation fiscale que pour leur R&D...
      #irresponsables

    • l’Histoire comme arme
      Banqueroute ,
      ....
      « La banqueroute est nécessaire une fois tous les siècles, afin de mettre l’Etat au pair. » ( Abbé Terray - contrôleur général des finances de Louis XV )

      <> Sully ; dès son entrée au ministère lui mène « un audit de la dette » comme en rêvent aujourd’hui Attac ou le CADTM. Et le compagnon d’Henri IV écarte les « dettes illégitimes », opère une banqueroute, rejette les plaintes des prêteurs. La trésorerie est ainsi assainie, et peut lancer un plan de grands travaux digne du New Deal.

      <> Colbert fait mieux : il dresse le procès des oligarques. Des clans entiers d’affairistes, 494 d’entre eux, sont démantelés, poursuivis, leurs biens adjugés, eux qui vivaient sur l’impôt comme des parasites. Il faut mesurer le choc, à l’époque, la peur qui règne chez les nantis : comme si, en 2013, d’un coup, les gros actionnaires d’EADS, de Veolia, de Dassault, etc...., ces sangsues accrochées à la société, étaient emprisonnés, spoliés.

      .....

      texte de Vive la Banqueroute ! Fakir, Editions
      http://www.fakirpresse.info/-la-boutique-.html

  • Blog gaulliste libre : Pour JP Morgan, la justice a un prix : 11 milliards !
    http://www.gaullistelibre.com/2013/09/pour-jp-morgan-la-justice-un-prix-11.html

    Rebondissements judiciaires

    On ne compte plus les affaires judiciaires dans les lesquelles les banques sont impliquées et pour lesquelles elles paient des amendes colossales. Depuis quelques mois, le scandale de la fixation du LIBOR alimente une chronique judiciaire sans fin, où les banques, les unes après les autres, finissent par accepter de payer des sommes extravagantes pour éviter d’être poursuivies. On peut également évoquer le cas de Goldman Sachs avec son fonds Abacus, où la banque vendait à ses clients des produits qui lui faisaient gagner de l’argent quand ces mêmes clients en perdaient !

    Après avoir écopé de plus de 900 millions d’amende pour l’affaire dite de la baleine et 400 millions pour avoir manipulé les marchés de l’énergie en Californie, JP Morgan est empêtré dans une demi-douzaine d’affaires relatives à la crise des subprimes et aux fameux prêts hypothécaires qui ont déclenché la crise de 2008. En début de semaine, la banque a proposé trois milliards pour régler le cas. Puis, après une entrevue entre son patron et les autorités étasuniennes, elle a remonté son offre à la bagatelle de onze milliards dont sept pénalités. Mais les autorités semblent réclamer plus !

    Ce que cela dit des banksters

    Cette négociation surréaliste a le mérite d’en dire long sur les pratiques des banques ces dernières années. Tout d’abord, pour que JP Morgan soit prête à débourser onze milliards de dollars (la moitié des profits d’une année) plutôt que d’aller en justice, c’est que les faits qui lui sont reprochés doivent être sacrément moches et les preuves de ses comportements délictueux totalement accablantes. En effet, nul innocent ne céderait autant de la sorte. Qui plus est, le fait que la banque soit capable de quadrupler la somme qu’elle propose en quelques jours en dit long sur ses moyens et sur ses craintes !

    Mais cela pose une question bizaremment assez peu évoquée : le montant d’une amende ne vaut qu’en comparaison de ce que le comportement délictueux a rapporté. Ici, même si la rapidité avec laquelle JP Morgan a remonté son offre a sans doute à voir avec les immenses profits de la banque, il est difficile de ne pas penser que cela a aussi à voir avec les immenses profits qu’elle a réalisés par ces comportements délictueux. Car une amende de 11 milliards n’est pas un problème si elle a gagné le double de la sorte. Il est dommage que ce facteur ne semble pas davantage pris en compte.

    Ces péripéties judiciaires démontrent les méthodes de voyoux et de gangsters du monde bancaire actuel. Cela montre également un profond disfonctionnement de la justice puisqu’il est difficile de croire que les amendes sont assez lourdes par rapport aux délits commis.

    #banksters
    #Goldman_Sachs
    #JP_Morgan
    #justice
    #LIBOR

    • Un sur trois traîne les pieds…

      Le vice-président de l’UMP Luc Chatel a appelé, mercredi 31 juillet, au « sens des responsabilités » les parlementaires du parti, dont un tiers n’ont pas encore contribué à éponger la dette électorale née de l’invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy.

      … et certains sont plus égaux que d’autres…

      Quant à l’"effort supplémentaire" auquel le député Bernard Debré a invité Nicolas Sarkozy, en tant que caution solidaire du prêt contracté, l’ancien ministre de l’éducation nationale a dit ne pas être « sûr qu’on fasse avancer les choses en s’envoyant des invectives de cette manière ».

      … ou la signification du mot solidaire pour NS (et ses porte-flingue) : ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi est à moi.

    • Tu as raison @simplicissimus je m’emballe a les traiter de banksters solidaire. Car la banque qui fait des cadeaux à l’UMP les faits sur le dos de leurs clients qui ne sont pourtant pas tous a l’UMP. Truc habituel des liberaux, privatisation des bénéfices et collectivisation des déficites.

  • Il est temps de mettre fin à la profession bancaire :

    pourquoi nos banques centrales ne feraient-elles pas de leurs propres citoyens les ultimes bénéficiaires de sa politique monétaire ? Ne serait-il pas nettement plus productif (et autrement plus moral) pour les banques centrales qu’elles augmentent leur base monétaire en arrosant de liquidités, non les banques mais la population ? Chaque citoyen – riche ou pauvre, avec ou sans emploi- recevrait donc une certaine somme à dépenser, à investir, pour rembourser sa dette, ou tout simplement à déposer dans sa banque, qui l’utiliserait dès lors pour prêter de manière classique.

    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20130708trib000774554/qui-a-encore-besoin-des-banques-.html

  • 6 Unbelievable Ways the Big Banks Are Scamming You | Alternet
    http://www.alternet.org/corporate-accountability-and-workplace/bank-scam?paging=off

    1. Falsifying Paperwork, Blitzing, Lying About Payments to Force Homeowners Into Foreclosure

    ...

    2. Bank Protection “Service” Puts Consumers at “Greater Risk Of Harm”

    Last week a report from the new Consumer Financial Protection Bureau (CFPB) found that the big banks are still scamming their customers with ridiculous fees that are hugely profitable for the big banks.

    (...)

    According to a McClatchy News report on a call with CFPB director Richard Cordray to discuss the report, Cordray said, "What is marketed as overdraft protection can, in some instances, put consumers at greater risk of harm.”

    How much risk? People who are “heavy overdrafters” but still opt out of this service save on average more than $900 a year. But it isn’t just heavy overdrafters who are saving. According to the CFPB report “… the reduction in fees for those who did not opt in was $347 greater, on average, than for those who did opt in.” People who opt in are also more likely to lose their bank accounts, with the bank “involuntarily” closing it. 

    Banks have made $32 billion from these fees. So maybe this isn’t about providing a “protection” to consumers at all. As NPR puts it, “Overdraft and non-sufficient funds fees accounted for 61 percent of total consumer deposit account service charges in 2011 among the banks in the CFPB report.”

    3. Transaction Ordering

    Not only do customers who opt-in pay more for this “protection service,” but the banks are still scamming them by causing the overdrafts that generate these fees. The CFPB report says that some banks still use “transaction ordering” to cheat customers out of additional fees. These banks post checks or debit transactions from large to small to trigger these fees. In other words if you write several small checks (or make debit card transactions) and then a big one that overdraws your account, they credit the large one first so each of the smaller transactions causes its own fee to be charged, even though those transactions occurred before the account ran out of money.

    From the report, “The earlier in a sequence that an account becomes negative, the more overdraft or NSF transactions may occur.”

    4. Forced Arbitration

    Another big-bank scam on consumers is “forced arbitration” clauses in bank account, credit card, mortgage and other financial-service agreements. Forced arbitration clauses – also called mandatory arbitration or binding arbitration – require you to give up your legal right to take a big bank to court if it cheats or harms you. And if you don’t agree (which requires reading the entire agreement) you can’t get the account.

    They way this works is that instead of being able to pursue your legal rights, you have to take your complaint to an arbitrator, and then must accept the arbitrator’s decision. The catch is that the bank gets to pick the arbitrator, and the arbitrators naturally know they’ll never work in this town again if they ever rule against the banks. So there is an inherent conflict of interest working in favor of these companies.

    How is that conflict of interest working out for us? A 2007 Public Citizen report revealed that arbitrators working for the National Arbitration Forum (NAF) had ruled against consumers 94 percent of the time.

    In another blow to the big banks, the CFPB is beginning to take steps to reign in forced arbitration clauses in consumer financial contracts.

    The five-year-old Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act authorizes the CFPB and the Securities and Exchange Commission to regulate mandatory arbitration. The SEC is resisting implementing their part of this law, but the CFPB is conducting a survey to determine consumer awareness of forced arbitration clauses in credit card agreements. On its blog, the CFPB said the study will “explore consumer awareness of dispute resolution terms in credit card agreements. The survey will gather information about consumers’ perceptions, preferences, and assumptions related to arbitration proceedings.”

    5. Marketing Refinancing That Costs People

    Thom Hartmann has exposed yet another banker scheme. This time banks are marketing a mortgage refinancing that promises annual savings of more than $4,000. But the scheme really just adds more than $37,000 to the cost of a loan.

    Basically, the mailer focuses on lowering monthly mortgage payments, while neglecting to mention that the borrower would end up paying a higher overall interest rate, and would be adding 10 more years to the overall length of their loan. Hartmann writes,

    Back in November of 2012, the Consumer Financial Protection Bureau sent warning letters to around a dozen of America’s largest mortgage lenders and brokers, advising them to “clean up” potentially misleading advertisements, especially those targeting veterans and older Americans.

    At the time of the CFPB’s announcement, CFPB director Richard Cordray said that, “Misrepresentations in mortgage products can deprive consumers of important information while making one of the biggest financial decisions of their lives.”

    And, as we also know, deceptive mortgage advertisements like this can cause consumers to bite off more than they can chew, ultimately leading to a nationwide financial meltdown.

    6. Banks Trying To Kill the CFPB

    Over the years, scam after scam is exposed, and nothing has been done about it. But there is a new cop on the beat, the Consumer Financial Protection Bureau. The CFPB’s job is to police the big banks, and protect financial consumers. Of course the big banks are trying to head this agency off at the pass.

    The Republican Party and its conservative infrastructure have basically been contracted by Wall Street’s big banks to obstruct and even kill this agency. Senate Republicans have been blocking the confirmation and are still trying to obstruct the nominee to head up the agency. Republicans have been filibustering the nomination of Richard Cordray to be its director and even vowing to filibuster to keep any nominee from being confirmed to head the agency. President Obama finally made a recess appointment of Cordray in January 2012. But this recess appointment runs out at the end of the year with no end to Republican obstruction in sight.

    Republicans are also trying to defund the agency. Republicans and the (billionaire, Wall Street, oil and tobacco-financed) conservative movement have also launched a propaganda campaign against the agency. (...)

    Sen. Elizabeth Warren – the person most credited with the creation of the CFPB – spoke at a Senate hearing on the CFPB last March on the role of the CFPB and Republican obstruction of the agency:

    “I see nothing here but a filibuster threat against Director Cordray as an attempt to weaken the consumer agency,” Warren said. “I think the delay in getting him confirmed is bad for consumers, it’s bad for small banks, bad for credit unions, for anyone trying to offer an honest product in an honest market.”

    (...)

    Don’t expect much to change until we have a government that is willing to take on these financial giants. As long as we keep seeing “settlements” with these giants instead of prosecutions, and as long as we allow big money to buy influence over our government, nothing will change .

    #banksters #corruption_légale #impunité