• Des comptes nazis en #Suisse : un lourd passé refait surface

    Une vieille affaire refait surface en Suisse. Des comptes bancaires, longtemps inconnus, ayant appartenu à des nazis ou des proches de nazis ont été découverts dans les #archives de #Credit_Suisse. Cette découverte met en lumière les relations économiques ambiguës entre la Suisse et l’#Allemagne_nazie durant la #Seconde_Guerre_mondiale.

    La Suisse a joué un rôle clé durant la Seconde Guerre mondiale en facilitant la conversion de l’#or_nazi en devises. Ce commerce a permis au régime du #IIIe_Reich de poursuivre ses #efforts_de_guerre. Les banques suisses ont ainsi reçu près de 345 tonnes d’or en échange de #francs_suisses, une devise largement acceptée dans le monde entier. Ce #partenariat aurait permis à la Suisse d’éviter l’invasion allemande. Cependant, l’argument économique n’est pas le seul à avoir fait pencher la balance selon l’historien Marc Perrenoud qui précise que la petite Suisse « n’était pas une priorité pour Hitler ».

    A la fin de la guerre, et malgré les nombreux reproches des Alliés, la Suisse parvient à faire oublier ses liens avec l’Allemagne nazie en participant économiquement à la reconstruction de l’Europe. Ce n’est que des décennies plus tard que cette sombre histoire refera surface.

    Le scandale des #comptes_en_déshérence

    Après la guerre, les banques suisses exigent des certificats de décès pour restituer les fonds aux familles juives, une condition souvent impossible à remplir. Cette politique suscite de vives critiques croissantes, notamment de la part du Congrès juif mondial qui accuse les banques suisses d’avoir prolongé la guerre.

    La #Commission_Bergier, créée en 1996 pour enquêter sur l’affaire des comptes en déshérence, a notamment permis la levée temporaire du secret bancaire. Après cinq ans de travail, le rapport Bergier, long de 11’000 pages, est publié. Il révèle à la population une réalité loin du mythe d’une Suisse neutre et résistante.

    Mais de nombreuses archives restent encore inexplorées, comme le souligne Marc Perrenoud, membre de la Commission : « Nous n’avons pas pu faire des recherches exhaustives. Il y avait une masse considérable d’archives que nous n’avons pas eu le temps de consulter et parfois dont on nous a caché l’existence ».

    Un appel à la transparence

    Malgré les enquêtes et les réparations, la découverte de comptes nazis en 2025 souligne la nécessité d’un travail de transparence continu. « L’enjeu actuel est que les historiens aient à nouveau accès aux archives bancaires, mais c’est un travail de longue haleine », précise Marc Perrenoud.

    https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/comptes-nazis-en-suisse-le-passe-trouble-des-banques-refait-surface-28806866.htm
    #histoire #WWII #nazisme #complicité #or #banques

  • Jean Riachi sur X : “Shortly before her retirement, Judge Ghada Aoun filed charges against former Prime Minister Najib Mikati, his brother Taha Mikati, and former Central Bank Governor Riad Salameh, accusing them of illicit enrichment and money laundering. The timing of these charges has raised” / X
    Beyrouth et ses règlements de compte interbancaires

    Shortly before her retirement, Judge Ghada Aoun filed charges against former Prime Minister Najib Mikati, his brother Taha Mikati, and former Central Bank Governor Riad Salameh, accusing them of illicit enrichment and money laundering. The timing of these charges has raised questions about potential retaliatory motives, especially considering that Mikati, either directly in his executive role or indirectly through the public prosecutor at the Court of Cassation, had previously obstructed several of Judge Aoun’s financial investigations.

    The case centers on Bank Audi’s expedited repurchase of shares held by an Egyptian investment fund seeking to divest from its Lebanese holdings. This transaction appeared to be a temporary arrangement to facilitate the fund’s exit while awaiting a final buyer. Concerns have been raised about the role of Banque du Liban, Lebanon’s central bank, which allegedly assisted the Mikati group in financing the acquisition of Bank Audi shares. Additionally, it is claimed that Bank Audi financed the repurchase of its own shares, a practice that is illegal.

    While the intentions behind these actions might have been well-meaning, it is crucial to determine whether the millions of dollars reportedly paid by Mikati to Salameh, currently under scrutiny by European judicial authorities, were in exchange for favorable services. If Lebanese laws were violated, it is essential to pursue this matter thoroughly, even if it may not result in severe sanctions. As the saying goes, “The road to hell is paved with good intentions.” It is imperative that our leaders and elites cease treating laws as mere documents to be manipulated at will.

    #banques #corruption
    règlements de compte interbancaires à Beyrouth

  • Des comptes nazis en Suisse : un lourd passé refait surface RTS - Garance Aymon

    Une vieille affaire refait surface en Suisse. Des comptes bancaires, longtemps inconnus, ayant appartenu à des nazis ou des proches de nazis ont été découverts dans les archives de Credit Suisse. Cette découverte met en lumière les relations économiques ambiguës entre la Suisse et l’Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale.

    La Suisse a joué un rôle clé durant la Seconde Guerre mondiale en facilitant la conversion de l’or nazi en devises. Ce commerce a permis au régime du IIIe Reich de poursuivre ses efforts de guerre. Les banques suisses ont ainsi reçu près de 345 tonnes d’or en échange de francs suisses, une devise largement acceptée dans le monde entier. Ce partenariat aurait permis à la Suisse d’éviter l’invasion allemande. Cependant, l’argument économique n’est pas le seul à avoir fait pencher la balance selon l’historien Marc Perrenoud qui précise que la petite Suisse « n’était pas une priorité pour Hitler ».


    A la fin de la guerre, et malgré les nombreux reproches des Alliés, la Suisse parvient à faire oublier ses liens avec l’Allemagne nazie en participant économiquement à la reconstruction de l’Europe. Ce n’est que des décennies plus tard que cette sombre histoire refera surface.

    Le scandale des comptes en déshérence
    Après la guerre, les banques suisses exigent des certificats de décès pour restituer les fonds aux familles juives, une condition souvent impossible à remplir. Cette politique suscite de vives critiques croissantes, notamment de la part du Congrès juif mondial qui accuse les banques suisses d’avoir prolongé la guerre.

    La Commission Bergier, créée en 1996 pour enquêter sur l’affaire des comptes en déshérence, a notamment permis la levée temporaire du secret bancaire. Après cinq ans de travail, le rapport Bergier, long de 11’000 pages, est publié. Il révèle à la population une réalité loin du mythe d’une Suisse neutre et résistante.

    Mais de nombreuses archives restent encore inexplorées, comme le souligne Marc Perrenoud, membre de la Commission : « Nous n’avons pas pu faire des recherches exhaustives. Il y avait une masse considérable d’archives que nous n’avons pas eu le temps de consulter et parfois dont on nous a caché l’existence ».

    Un appel à la transparence
    Malgré les enquêtes et les réparations, la découverte de comptes nazis en 2025 souligne la nécessité d’un travail de transparence continu. « L’enjeu actuel est que les historiens aient à nouveau accès aux archives bancaires, mais c’est un travail de longue haleine », précise Marc Perrenoud.


    #Banques #trafics #credit_suisse #or #collaboration #guerre
    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/comptes-nazis-en-suisse-le-passe-trouble-des-banques-refait-surface-28806866.htm

  • « Le capitalisme libéral est devenu mafieux » : notre émission spéciale avec #Roberto_Saviano

    Dans « #Giovanni_Falcone », l’écrivain documente le « courage » du juge assassiné par la mafia en 1992. Invité d’« À l’air libre », il évoque l’ampleur du narcotrafic et juge qu’il faut « légaliser » les drogues. Il alerte : en France, l’extrême droite aussi peut arriver au pouvoir.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/070225/le-capitalisme-liberal-est-devenu-mafieux-notre-emission-speciale-avec-rob

    #interview #solitude #Italie #crime_organisé #capitalisme #bitcoin #capitalisme_criminel #capitalisme_financiarisé #blanchissement_d'argent #banques #capitalisme_libéral #mafia #drogue #cocaïne #économie #Europe #France #épidémie_de_cocaïne #Corse #argent #grande_distribution #légalisation_de_la_drogue #corruption #juges #magistrature #séparation_des_pouvoirs #Giorgia_Meloni

    A partir de la minute 14’00 : question sur la présence mafieuse en France... Saviano dit ne pas comprendre comment ça se fait qu’alors qu’en France sont présentes les plus grandes mafias du monde, on en parle pas...

  • Dam plan busted? World’s biggest hydropower project in the balance

    Driving the news: The #Grand_Inga_Dam, envisioned as the world’s largest hydropower project on the #Congo River, faces significant delays and obstacles despite decades of planning
    • With a projected $80 billion cost, the dam promises to generate twice the electricity of China’s Three Gorges Dam
    • However, concerns over governance, funding challenges, environmental harm, and equitable energy distribution have stalled progress

    🔭 The context: Planned to power much of Africa, the Grand Inga Dam has attracted global partners like the World Bank, which recently re-engaged after withdrawing in 2016, but also lost major backing from China’s Three Gorges Corporation
    • Critics argue the project disproportionately benefits foreign buyers and mining companies over the 80% of Congolese citizens lacking electricity
    • Previous projects, Inga I and II, suffered from neglect and caused displacement without compensation

    🌍 Why it matters for the planet: If realized, the Grand Inga Dam could contribute significantly to renewable energy goals and electrify vast areas of Africa
    • However, the environmental and social costs, including biodiversity loss and forced relocations, pose serious sustainability challenges
    • Addressing these issues will be critical to achieving equitable climate benefits

    ⏭️ What’s next: The project’s future hinges on securing funding and resolving governance and coordination issues among stakeholders
    • Environmental impact assessments and displacement mitigation plans are required but remain underfunded
    • Construction could begin by 2026 if barriers are overcome, but the timeline remains uncertain

    💬 One quote: “The Grand Inga is like a serpent—it is up, down, visible, not visible,” - José Ángel González Tausz, a partner in the project

    📈 One stat: The Grand Inga Dam is expected to generate up to 40,000MW of electricity—enough to power New York City during summer

    https://illuminem.com/illuminemvoices/dam-plan-busted-worlds-biggest-hydropower-project-in-the-balance

    #énergie #électricité #hydroélectricité #barrages_hydroélectriques #rivière_Congo #extractivisme #banque_mondiale #Afrique

  • #La_Poste s’effondre : comment le #néolibéralisme détruit tout

    Plus de 200% d’augmentation en 20 ans. Quel produit a connu une explosion comparable au #prix du #timbre ? Aucun. Pour quelle amélioration ? Pire que tout.

    En l’an 2000, envoyer une lettre coûtait 2,70, francs soit moins de 50 centimes d’euros. En 2015, le prix était encore relativement contenu : 0,68 euro. Depuis, il explose. 1,39 euro en 2025 pour envoyer quelques grammes de papier. Trois fois plus qu’en 2000.

    En 2024, le gouvernement avait validé une augmentation moyenne des timbres de 8,3%. En 2025, la hausse est de 7,75%. Fulgurante, année après année, sans que rien ne le justifie. D’autant que le #bénéfice net de La Poste s’élevait au premier semestre 2024 à 495 millions d’euros.

    En ce début d’année 2025, alors qu’envoyer du #courrier devient un luxe, plusieurs médias révèlent que La Poste française ne parvient même plus à remplir sa #mission essentielle, celle qu’elle exerce depuis sa création, au 17ème siècle : l’acheminement d’enveloppes.

    Le 23 janvier, « plus d’un million de lettres prend la poussière dans divers centres de tri en #France » écrit le quotidien La Dépêche. Certains courriers expédiés en décembre ou novembre n’ont jamais été reçus et attendent. D’autres sont perdus. C’est toute une #chaîne_logistique qui semble en train de s’effondrer. En décembre, des habitants de Nice retrouvaient 318 lettres dans une poubelle. Depuis des mois, ils ne recevaient plus leurs courriers, ou avec beaucoup de #retard. Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Ce qui fut un #service_public efficace a été saboté.

    Des syndicalistes de La Poste dénoncent le manque d’#investissement et la #réduction_des_effectifs par la direction. « À partir du moment où on ferme des #plateformes_de_tri, à partir du moment où La Poste a décidé de se séparer de beaucoup d’emplois… eh bien ce qui était prévisible » explique Arnaud Bordier, responsable Sud PTT du département d’Ille-et-Vilaine.

    « Que se passe-t-il à La Poste ? » se demande la presse. Comment un #service_public aussi ancien peut-il être à ce point défaillant, dans l’un des pays les plus riches du monde ? Comment, alors qu’il y a beaucoup moins d’envois de lettres – 15,9 milliards en 2019, 6 milliards en 2023 –, de meilleurs moyens technologiques pour les acheminer et un prix beaucoup plus élevé, ce service ne parvient-il plus à fonctionner ?

    C’est simple : 40 ans de néolibéralisme et de #privatisations. 50.000 #emplois supprimés entre 2004 et 2023. Et toujours plus de #profits pour les mêmes bourgeois qui profitent du copinage et des grandes écoles.

    Dès 1983, le Parti Socialiste commence à démanteler ce fleuron du service public : il sépare les directions de La Poste et des Télécommunications. Les fameuses #PTT, qui disposaient d’un ministère spécifique depuis un siècle et maillaient le territoire français efficacement et pour pas cher. Ce sont deux entités séparées qui seront bientôt mises en concurrence.

    En 1990, La Poste et les Télécommunication deviennent deux entreprises dont la gestion se rapproche de celles du secteur privé. En 1997 le Parti Socialiste, toujours lui, privatise France Telecom’ qui deviendra Orange, avec des méthodes de #management épouvantables qui ont poussé de nombreux salariés à se suicider, provoquant un immense scandale.

    La moitié des anciens PTT est donc démantelée, la France a détruit son service public de télécommunication, au moment précis de l’envol d’internet et de la téléphonie mobile, alors qu’il y avait un créneau énorme. Nos dirigeants sont des visionnaires. C’est un #sabotage caractérisé, qui a permis la création d’oligopoles et de fortunes colossales pour les entrepreneurs véreux qui possèdent #SFR, #Bouygues ou #Free.

    Il ne fallait pas s’arrêter en si bon chemin. Au tour de La Poste. En 2008, l’administrateur de l’entreprise veut changer son statut pour en faire une #société_anonyme et qu’elle puisse être partiellement privatisée. Les facteurs organisent une « votation citoyenne » contre ce projet. Un immense succès, plus de 2 millions de votant-es, superbement ignoré-es par les autorités.

    Simultanément, la création de la #Banque_postale fait entrer la Poste dans une nouvelle ère. Il n’y a plus « aucune obligation de service public pour la filiale de La Poste » écrit la cour des comptes. Cette #banque doit faire de l’argent, et devient le cœur du groupe : elle vend des #assurances et des #crédits_immobiliers pour faire des profits, et noue des partenariats avec des multinationales financières. La Poste, c’est-à-dire l’envoi du courrier, le cœur historique de ce service, devient secondaire. Ce n’est plus qu’une filiale de sa banque.

    En parallèle, l’Union Européenne exige que tous les pays membres ouvrent leurs services postaux à la #concurrence, le 1er janvier 2011. La même année, la création de #La_Poste_Mobile éloigne encore plus l’entreprise du courrier : il s’agit d’un partenariat avec SFR, afin d’entrer en concurrence avec Orange. Relisez attentivement : les néolibéraux ont fait exploser les PTT en deux entités, les ont privatisées, et les ont ensuite mises en concurrence. Au détriment du service, des salarié-es, et en faisant exploser les prix. Champions du monde.

    Comme d’habitude, les profits sont privatisés et les pertes sont payées par le contribuable. L’État verse 500 millions d’euros chaque année à La Poste au titre des missions de service public. Mais de service public, il n’y en a plus. La Poste avait l’obligation de maintenir un réseau de 17.000 « #points_de_contact » en France pour que « moins de 10 % de la population d’un département s’en trouve éloignée de moins de 5 kilomètres ». Mais la direction ne tient pas parole, elle a fermé des centaines de bureaux en quelques années, en particulier en #zone_rurale, qui sont privées de services postaux. Même dans les grandes villes comme Nantes, certains bureaux ferment dans les quartiers.

    En 2019, la « #loi_Pacte » de Macron écarte encore plus La Poste de la tutelle de l’État. Et l’entreprise ne recrute quasiment plus que des intérimaires mal formés et mal payés. Elle n’assure plus sa mission essentielle. Pourtant, les envois de colis explosent, et ce sont des multinationales privées comme Amazon qui en profitent et prennent le marché.

    Dernier épisode en septembre 2024 : le patron de La Poste, #Philippe_Wahl, annonce des nouvelles économies « de l’ordre de 50 millions d’euros » pour l’entreprise. Quelques mois plus tard donc, plus d’un million de courriers stagnent dans les entrepôts.

    Il était possible de maintenir un grand service public postal et de barrer la route des géants capitalistes américains. Les gouvernants français en ont décidé autrement.

    Quel bilan tirer de cette histoire ? Que le néolibéralisme c’est précisément cela : brader les grands services publics, faire payer beaucoup plus cher les usagers pour un service catastrophique, et tout cela pour le seul profit de spéculateurs et de grands patrons.

    La France avait il y a encore 25 ans le meilleur système de santé du monde et des #services_publics à peu près fonctionnels. Ce n’était pas le paradis, mais après deux décennies de Sarkozy-Hollande-Macron, plus RIEN ne marche. Les néolibéraux ont saccagé tout ce qui fonctionnait. Minutieusement, efficacement.

    Et le pire, c’est que ces dirigeants juraient qu’en privatisant les services publics, cela réduirait la dette, que les impôts seraient réduits, que les prix baisseraient grâce à la sacro-sainte concurrence. C’est exactement l’inverse. À présent, quasiment tout est privatisé, mais la #dette a explosé, et on paie autant voir plus d’#impôts – surtout les plus injustes, comme la TVA. Les courriers n’arrivent pas, on meurt en attendant à l’hôpital, il n’y a pas de professeurs devant toutes les classes, les aides sociales sont rabotées…

    Alors ou vont les thunes ? L’État français n’a jamais collecté autant d’argent. Il organise un transfert de fond absolument massif vers les poches des plus riches. Des cadeaux aux riches, des exonérations fiscales, mais aussi un recours massif à « l’#externalisation_privée ». En clair : plutôt que de financer les services publics, on arrose des entreprises privées avec de l’argent public pour effectuer, cher et mal, des missions qui auraient pu être réalisées par le public. L’externalisation représentait en 2022 plus de 160 milliards d’euros. Largement de quoi envoyer des lettres gratuitement.

    https://contre-attaque.net/2025/01/28/la-poste-seffondre-comment-le-neoliberalisme-detruit-tout
    #poste #effondrement #saccage

  • Daily Mail. Davos 2025 by night : agences d’escorts, accords de non-divulgation pour prostituées et transgenres

    Secret depravity of the Davos global elite: More sex parties than ever, NDAs for prostitutes,... Miriam Kuepper - dailymail.co.uk

    The secret depravity of the global elite coming to the World Economic Forum in Davos has been laid bare, with escort agencies revealing that the demand for sex parties, NDAs for prostitutes and transsexual women has increased.

    The forum, which started on Monday, has welcomed more than 3,000 business and political leaders to the Swiss Alps. 

    But not just the global elite has flocked to the town, as escorts are more in demand than ever among those attending the event.

    • La dépravation secrète de l’élite mondiale présente au Forum Économique Mondial de Davos a été mise à nu par le Daily Mail, avec des agences d’escortes révélant une demande accrue pour des fêtes sexuelles, des accords de non-divulgation pour les prostituées et des femmes transgenres.

      Un événement mondial attirant plus que des leaders
      Le forum, qui a débuté lundi, a accueilli plus de 3 000 leaders politiques et économiques dans les Alpes suisses. Cependant, ce ne sont pas seulement les élites mondiales qui affluent vers la ville ; les escortes sont plus demandées que jamais parmi les participants à l’événement. Selon un site web organisant des « rendez-vous payants », de nombreux arrivants profitent d’orgies sexuelles organisées par des individus réservant plusieurs femmes à la fois.

      Une demande record pour les services d’escorts

      « Depuis le début du WEF, nous avons vu environ 300 femmes et femmes transgenres réservées à Davos et dans les environs », a déclaré Andreas Berger, porte-parole de Titt4tat, à MailOnline. Cela représente une augmentation par rapport aux 170 femmes réservées en 2024. « En termes de nombre de réservations pour des relations intimes commerciales, c’était une année record pour nous [au WEF] », a ajouté M. Berger. « Il y avait nettement plus de fêtes sexuelles que les années précédentes », a-t-il précisé, se basant sur le nombre d’escortes réservées – 300 par environ 90 clients, contre 140 l’année dernière.

      Des mesures de confidentialité renforcées
      Il semble que les clients fortunés et puissants prennent également des mesures accrues pour garder leurs activités sexuelles secrètes. « Ce qui a changé, c’est que beaucoup de femmes à Davos et dans les environs doivent maintenant signer des accords de non-divulgation (NDAs) », a déclaré M. Berger, ajoutant que ces accords étaient souvent rédigés en anglais. « Nous soupçonnons que cela est la conséquence des récentes nouvelles sur les fêtes sexuelles à Hollywood. »

      L’acte sexuel le plus demandé
      Une autre responsable d’agence d’escortes a révélé l’acte sexuel le plus demandé par les clients puissants et « intouchables ». « Le sexe anal est en fait l’une des choses les plus fréquemment demandées », déclare Susann de l’agence Swiss Escort Avantgarde. Elle a ajouté à propos des clients engageant des escortes au WEF : « Ces types de personnes se considèrent comme intouchables, ce qu’ils sont souvent de manière réaliste. » « Je pense que des agressions physiques contre les escortes, par exemple pour assouvir un certain fétichisme BDSM, sont absolument concevables », a poursuivi Susann. « D’après mon expérience, plus le rang professionnel/social d’un homme est élevé, plus son seuil d’inhibition pour la violence contre les femmes est bas. »

      Une clientèle de haut niveau
      En ce qui concerne les clients au WEF, une autre agence a révélé : « Les PDG et politiciens de grandes villes représentées au WEF font autant partie de notre clientèle que dans la vie quotidienne. » « Bien sûr, je ne peux parler que pour notre agence, mais les conversations avec d’autres agences et modèles montrent que beaucoup d’hommes utilisent ces services. » « La principale différence réside moins dans l’événement lui-même, mais plutôt dans le type d’agence et le segment de prix qu’elles servent – qui correspond souvent au revenu des clients. » « Notre agence opère dans le segment haut de gamme, ce qui reflète également notre clientèle typique. »

      Des compagnes bilingues et sophistiquées
      « Nos modèles sont généralement bilingues, car nous nous adressons à une clientèle plus sophistiquée et de haute qualité », ont ajouté Jan et Lia de Lia Models, précisant que les langues demandées étaient l’anglais comme langue principale, ainsi que l’allemand ou le français. « À Davos, les gens aiment se montrer le soir aux côtés d’une femme particulièrement séduisante et attrayante, présentée comme une compagne ou une amie. » « Il est avantageux que la compagne soit non seulement visuellement convaincante, mais aussi intelligente et vive d’esprit. » « En fin de compte, il est important que le rendez-vous se déroule harmonieusement et que la compagne transmette de manière crédible qu’elle est la partenaire du client. » « L’élégance, le style et la capacité à se mouvoir confortablement à un niveau social élevé sont au premier plan. Une apparence confiante est essentielle pour répondre aux attentes des clients dans cet environnement exclusif. »

      Des tarifs élevés pour des services de luxe
      Bien sûr, la principale raison pour laquelle les escortes affluent à Davos pour le WEF est de gagner de l’argent – avec des tarifs exorbitants facturés pendant l’événement et certaines femmes commandant facilement 6 000 £ par réservation. Mais ces montants ne sont rien pour les clients fortunés, s’accordent à dire les différentes agences d’escortes – et leurs clients paient généralement pour plusieurs heures de « compagnie » avec les femmes. M. Berger de Titt4tat a ajouté que la durée moyenne de réservation au WEF est de quatre heures, ce qui, combiné au tarif horaire moyen et aux 300 réservations sur Titt4Tat pendant les trois premiers jours du WEF seulement, s’élèverait à environ 300 000 CHF (270 000 £). « Mais il y a d’autres fournisseurs et agences. Mon estimation serait d’environ 1 million de CHF (900 000 £) au total », a ajouté M. Berger.

      NDLR : Selon une escort, de nombreux clients de Davos sont des « travailleurs subalternes qui sont excités, peut-être même là pour la première fois, plutôt que des acteurs de pouvoir de haut niveau ». Les rencontres de la Fondation Bilderberg et de la Commission trilatérale, fondée par David Rockefeller, elles, se déroulent discrètement en petit comité. On est loin des trois mille participants de Davos. Les médias ne font rien pour soulever l’indignation. Quant à Klaus Schwab, 86 ans, il est l’arbre bien utile pour cacher la forêt.

      #Suisse #davos #élites #prostitution #femmes #transgenres #services #vice #sexe #banques #banquiers #pouvoir #dépravés #dépravation
      Source : https://www.dailymail.co.uk/news/article-14314271/Secret-depravity-Davos-global-elite-sex-parties-NDAs-prostitutes-transs
      Traduction : https://lemediaen442.fr/davos-2025-by-night-agences-descorts-accords-de-non-divulgation-pour-pr

  • Commerzbank : Ziehen Spekulanten kopflose Deutsche über den Tisch ?
    https://www.berliner-zeitung.de/wirtschaft-verantwortung/commerzbank-ziehen-spekulanten-kopflose-deutsche-ueber-den-tisch-li

    La petite bourgeoisie allemande craint la dissolution de la dernière grande banque allemande dans une énorme structure internationale. Les grands bourgeois ne se prononcent pas, leus avoirs ne dépendent pas d’institutions nationales. La perte de contrôle par les institutions nationales au profit de structures mulinationales est une des raisons pour la montée de l’extrême droite. On se rappelle où nous en sommes arrivés il y a cent ans à cause des blessures du sentiment national allemand.

    24.1.2025 von Michael Maier - Die Italiener wollen das Machtvakuum in Berlin nutzen und den Deutschen eine ihrer letzten Banken abluchsen. Ihre größte Hoffnung: Friedrich Merz.

    Im Übernahme-Poker um die Commerzbank will die italienische Großbank Unicredit offenbar das aktuelle Machtvakuum in Deutschland nutzen, um sich eine der letzten relevanten deutschen Großbanken einzuverleiben. Wie die Financial Times (FT) schreibt, hat sich Unicredit-Chef Andrea Orcel an die Commerzbank-Chefin Bettina Orlopp herangepirscht, um mit ihr über Rahmenbedingungen für eine Übernahme zu sprechen.

    Orcel schlug Orlopp ein streng vertrauliches Treffen im kleinen Kreis an einem geheimen Ort vor. Es sollte, so die FT, der künftige Kurs der Bank besprochen werden, inklusive der Frage des Stellenabbaus bei der Commerzbank. Orlopp lehnte jedoch ab und verlangte einen schriftlichen Vorschlag, um das Ansinnen ordnungsgemäß in ihren Gremien besprechen zu können. In der FT beschimpfen die Kommentatoren die Verantwortlichen der Commerzbank als provinzielle Dorftrottel, die sich dem Angebot, die Commerzbank zu einem Welt-Player zu machen, widersetzen.

    Allerdings ruft das Verhalten von Orcel auch Widerspruch in Finanzkreisen hervor: Die Bank gehöre schließlich nicht den Managern, es sei unsittlich, in Hinterzimmer-Deals über das Schicksal des Unternehmens beschließen zu wollen. Zwar ist klar, dass sich über alle Manager, die an einer Fusion aktiv mitwirken, ein Geldregen im Form von satten Erfolgsboni ergießen würde. Doch die Entscheidung über die Zukunft des Unternehmens liege immer noch in den Händen der Aktionäre, also der Eigentümer. Dazu gehört im Fall der Commerzbank auch der deutsche Steuerzahler in Form einer Beteiligung des Bundes.

    Die Bundesregierung war von Orcel schon einmal überrumpelt worden. Unicredit war im September 2024 mit neun Prozent bei der Commerzbank eingestiegen und hat sich über Derivate inzwischen Zugriff auf knapp 30 Prozent der Anteile gesichert – ein Vorgehen, das Finanzbeobachter kritisch sehen, da das Inhaberkontrollverfahren noch läuft. Doch der Unicredit-CEO ist an derlei Details nicht interessiert: Er spricht, wie zu erfahren ist, zwar noch mit Finanzminister Jörg Kukies. Kukies und Bundeskanzler Olaf Scholz haben eine feindliche Übernahme kategorisch ausgeschlossen. Der hessische Ministerpräsident Boris Rhein von der CDU rief Orcel auf, seine Pläne für eine Übernahme der Commerzbank aufzugeben.

    Orcel setzt allerdings auf Friedrich Merz als nächsten Bundeskanzler. Merz hat viele Jahre für den Vermögensverwalter Blackrock gearbeitet. Blackrock hält Anteile an der Commerzbank und an Unicredit, würde also von einer Fusion sehr profitieren. Auch die anderen Commerzbank-Aktionäre könnten einer Fusion nicht abgeneigt sein. Ihnen allen schwebt die große „Konsolidierungswelle“ im europäischen Bankensektor vor.

    Eine Fusion der Commerzbank mit Unicredit würde die Portfolios vieler Vermögensverwalter beflügeln. Mit der Fusion könnten Fakten geschaffen werden: Es würde die ersehnte Kapitalmarktunion vorangetrieben, die Risiken der italienischen Staatsanleihen in der Unicredit-Bilanz würden vom deutschen Steuerzahler übernommen. Für Orcel wäre es wichtig, sich die Commerzbank einzuverleiben, weil er in Italien bei seinem parallel gestarteten Übernahmeversuch der Banco BPM auf erbitterten Widerstand stößt. Ohne Übernahme droht die Unicredit ihre führende Rolle in Mailand zu verlieren.

    Ob bei Friedrich Merz ein Interessenkonflikt mit Blackrock vorliegt, will in Bankenkreisen niemand beurteilen. Nach Orcels jüngstem FAZ-Interview, in dem er seinen Rückzug in Aussicht gestellt hatte, wenn er von der Politik weiter unerwünscht sei, müsste Merz, um die Commerzbank als deutsche Mittelstandsbank zu retten, nur einmal öffentlich erklären, dass sich die Haltung einer Bundesregierung unter seiner Führung nicht ändern werde: Man lehne feindliche Übernahmen in kritischen Sektoren ab. Sollte so eine Erklärung erfolgen, würde Orcel von seinen Bestrebungen ablassen.

    Bisher hat sich Merz jedoch nur vage geäußert. Außerdem hat er das Entstehen großer europäischer Unternehmen an verschiedenen Stellen als erstrebenswert bezeichnet. Merz’ Schweigen werde, so fürchten einige in der Szene, von Orcel als „Einladung interpretiert weiterzumachen“.

    #Europe #Allemagne #banques #nationalisme #impérialisme

  • Il arnaque 29 CAF grâce à des fausses cartes d’identité : le préjudice est estimé à 179.000 euros
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/il-arnaque-29-caf-grace-a-des-fausses-cartes-d-identite

    Pour cela, le prevenu aurait utilisé 28 cartes d’identité falsifiées et aurait ouvert des comptes dans des néo-banques en ligne. Cette tromperie visait 29 antennes de la #CAF (Alpes-Maritimes, Haut-Rhin, Seine-Saint-Denis…), désormais parties civiles dans le dossier.

    #banque_en_ligne #escroquerie

  • Le système d’audit défaillant des produits de luxe Thomson Reuters 2025

    L’année dernière, les Manufactures Dior, filiale italienne de LVMH, se sont appuyées sur des inspections formelles pour évaluer les normes de travail et de sécurité au sein de sa chaîne d’approvisionnement. Dans certains cas, ces certifications n’ont pas permis de détecter des problèmes flagrants, selon une étude de Reuters portant sur des documents judiciaires non publiés.

    

AZ Operations, un sous-traitant des Manufactures Dior chargé de la production d’articles en cuir et basé près de Milan, la capitale italienne de la mode, a été accusé par les procureurs italiens en juin d’être une façade pour une entreprise qui exploitait des travailleurs. Cependant, AZ Operations a passé deux inspections environnementales et sociales en 2023, en janvier et en juillet, selon des documents d’audit non publiés examinés par Reuters.

    
Cette année, des enquêtes menées à grande échelle par Milan ont mis au jour des malversations dans la chaîne d’approvisionnement des produits de luxe italiens de Dior, Giorgio Armani et Alviero Martini, comme l’a précédemment rapporté Reuters.


    Les documents d’audit, ainsi que les documents judiciaires, les entretiens de Reuters avec plus de deux douzaines de travailleurs du secteur du luxe, d’auditeurs, de responsables de la chaîne d’approvisionnement, de fournisseurs, d’avocats, d’experts du secteur, de cadres et de représentants syndicaux révèlent l’omniprésence de contrôles inefficaces des normes sociales et environnementales au sein de la chaîne d’approvisionnement tentaculaire du secteur du luxe en Italie.

    
Dans le cas d’AZ Operations, une évaluation de trois pages sur papier à en-tête de la société de gestion de la conformité Fair Factories Clearinghouse (FFC), effectuée par le contrôleur Adamo Adriano le 18 janvier 2023, a déclaré qu’AZ Operations n’avait pas de sous-traitants.

    L’audit n’a pas relevé d’irrégularités.

    En juillet 2023, un autre audit réalisé par Davide Albertario Milano srl, un important fournisseur direct des Manufactures Dior qui travaillait avec AZ Opérations, n’a également relevé « aucune non-conformité » et a certifié que le travail avait été effectué à un niveau élevé et conformément aux conditions contractuelles.

    
Bien qu’elle ait passé les audits avec succès, une enquête de police sur ses activités en 2023 a révélé qu’AZ Operations était « de facto inexistante », selon les documents du tribunal de Milan. En outre, les inspections de la police en avril 2024 ont révélé que la société était une couverture pour une entreprise distincte, New Leather Italy, qui exploitait des travailleurs sans papiers dans des conditions similaires à celles d’un atelier de misère, selon les mêmes documents.


    
Cette découverte est l’un des facteurs qui ont incité les procureurs de Milan à placer les Manufactures Dior sous administration judiciaire en juin.
 



    Dior et LVMH n’ont pas répondu aux nombreuses demandes de commentaires sur les conclusions de Reuters, y compris les audits, et sur le processus d’inspection des fabricants externes en Italie.


    
Dans un communiqué publié en juillet à la suite des révélations des enquêtes des procureurs de Milan, Dior a déclaré qu’elle condamnait fermement les pratiques illégales découvertes chez deux de ses sous-traitants, affirmant que ces actes indignes contredisaient « ses valeurs et le code de conduite signé par ces fournisseurs ».
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    « Consciente de la gravité des violations commises par ces fournisseurs et des améliorations à apporter à ses contrôles et procédures, la maison Dior collabore avec l’administrateur italien désigné et les autorités italiennes », a également déclaré la marque française à l’époque.


    
Dior ajoutait dans le communiqué que ses équipes travaillaient intensément au renforcement des procédures existantes : « Malgré des audits réguliers, ces deux fournisseurs ont manifestement réussi à dissimuler ces pratiques ».
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FFC et Adamo Adriano n’ont pas répondu aux tentatives de Reuters pour les joindre.
    Davide Albertario n’a pas répondu aux questions posées par Reuters sur les inspections effectuées chez AZ Operations.
    New Leather Italy n’a pas répondu à une demande de commentaire de Reuters.


    
Les groupes mondiaux du secteur du luxe, dont LVMH, confient généralement la majeure partie de leur production à une myriade de sous-traitants externes, selon les experts du secteur.



    « Peu importe le nombre de contrôles que nous effectuons, il y a toujours quelque chose qui nous échappe »

    
Nombre d’entre eux sont basés en Italie, pays réputé pour ses compétences artisanales et qui représente entre 50% et 55% de la production mondiale de vêtements et d’articles en cuir de luxe, selon les calculs de la société de conseil Bain.


    
"Peu importe le nombre de contrôles que nous effectuons, il y a toujours quelque chose qui nous échappe", a déclaré Renzo Rosso, fondateur du groupe de mode italien OTB, qui fabrique les vêtements Diesel, lors d’un événement commercial en septembre, en référence à la complexité de la supervision de la chaîne d’approvisionnement italienne.

    
Malgré les risques, des initiés et des experts ont déclaré à Reuters que le fait de s’appuyer sur les fournisseurs est une stratégie délibérée pour maintenir les coûts à un niveau bas et gérer la demande.


    
"Le modèle économique de la mode repose sur des tactiques de réduction des coûts, ce qui conduit les marques de mode à changer de fournisseurs", a déclaré Hakan Karaosman, professeur associé à l’université de Cardiff, dont les recherches portent sur la durabilité de la chaîne d’approvisionnement.


    
Même si Dior n’a pas directement abusé des travailleurs, le mécanisme d’exploitation du travail « a été alimenté de manière coupable par Manufactures Dior srl qui n’a pas effectué d’inspections ou d’audits efficaces au fil des ans pour vérifier les conditions et l’environnement de travail réels », ont déclaré les procureurs de Milan dans les documents judiciaires du mois de juin.


    
À l’heure actuelle, il n’existe pas d’obligation légale ferme en Italie pour les groupes de luxe d’auditer leurs fournisseurs. Mais une surveillance insuffisante peut entrer en conflit avec les déclarations de durabilité faites aux investisseurs et aux consommateurs concernant l’artisanat et les normes de responsabilité sociale et d’entreprise, entraînant des risques pour la réputation et, dans certains cas, une responsabilité civile si l’exploitation des travailleurs est constatée dans la chaîne d’approvisionnement.


    
LVMH, par exemple, a déclaré dans son rapport sur la responsabilité sociale et environnementale 2023 qu’elle « s’efforce de veiller à ce que ses fournisseurs et leurs prestataires de services respectent les droits de l’homme et de les aider à appliquer les meilleures conditions possibles en matière d’emploi, de santé et de sécurité ».


    
Les enquêtes sur la chaîne d’approvisionnement du secteur du luxe en Italie ont incité certains actionnaires de LVMH à demander au mastodonte de 330 milliards de dollars, propriété du milliardaire français Bernard Arnault, de mieux contrôler la manière dont ses sous-traitants traitent les travailleurs.


    
En novembre, LVMH a déclaré à un groupe d’investisseurs qu’il procédait à un audit de tous ses fournisseurs directs et de ses sous-traitants immédiats. Dans une déclaration ultérieure à Reuters en novembre, LVMH a déclaré avoir effectué plus de 2.600 audits sur site dans le monde cette année.
L’autorité antitrust italienne a déclaré en juillet qu’elle enquêtait pour savoir si Dior et Armani avaient induit les consommateurs en erreur.

    

En juillet, Armani s’est dit confiant quant au « résultat positif de l’enquête (antitrust) », déclarant dans un communiqué que ses sociétés s’engageaient pleinement à coopérer avec les autorités et qu’elles estimaient que les allégations n’étaient pas fondées.
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    Des inspections souvent limitées aux fournisseurs directs et non aux sous-traitants.

    
Les marques déterminent la profondeur des contrôles et le champ d’action des auditeurs, et les inspections sont souvent limitées aux fournisseurs directs et non aux sous-traitants, où se situent généralement les plus gros problèmes, ont déclaré quatre auditeurs et responsables de la chaîne d’approvisionnement des produits de luxe avec lesquels Reuters s’est entretenu.


    
Les audits ont tendance à être planifiés à l’avance, ce qui permet aux fournisseurs de donner une meilleure image de la situation, par exemple en débarrassant les locaux des travailleurs qui n’ont pas de contrat en bonne et due forme, ont déclaré ces personnes.

    

Le 9 mai 2023, par exemple, l’auditeur externe Adamo Adriano a envoyé à Pelletterie Elisabetta Yang, un autre fournisseur des Manufactures Dior basé près de Milan, un avis écrit indiquant qu’il procéderait à une inspection le 26 mai 2023, selon les documents d’audit examinés par Reuters.


    
Dans cet avis, Adriano demandait d’analyser les contrats de travail, les organigrammes, les fiches de paie et une douzaine d’autres documents. Le contrôle a bien eu lieu, mais il était « plus formel que substantiel », ont écrit les enquêteurs à propos de l’audit. L’évaluation n’a révélé aucune irrégularité.

    
En mars 2024, la police a pénétré dans l’atelier d’Elisabetta Yang, qui abritait également un réfectoire et plusieurs chambres. Ils y ont trouvé 23 travailleurs, dont cinq en situation irrégulière. Les travailleurs vivaient et travaillaient « dans des conditions d’hygiène et de santé inférieures au minimum requis », selon les documents du tribunal.

    
.Adriano n’a pas répondu aux demandes de commentaires de Reuters concernant l’audit d’Elisabetta Yang. Reuters n’a pas été en mesure de contacter Elisabetta Yang aux adresses électroniques officielles citées par la chambre de commerce locale.


    
En tant qu’acteurs privés, les auditeurs ne peuvent pas accéder librement aux usines ou aux ateliers en dehors des heures convenues et ne peuvent pas collecter des documents qui ne sont pas soumis spontanément par les fournisseurs, ont déclaré à Reuters deux auditeurs de la chaîne d’approvisionnement du luxe basés en Italie.

    Mentir sur les heures de travail
    Le temps alloué aux inspections sur site est souvent trop court pour examiner les documents et interroger les employés, ont ajouté ces personnes.


    
Cinq travailleurs de la chaîne du luxe basés en Toscane et employés dans des ateliers distincts au service de grandes marques ont confirmé à Reuters que les propriétaires d’ateliers étaient au courant à l’avance des audits et qu’ils nettoyaient leurs locaux et préparaient le personnel aux réponses à donner aux équipes de contrôle le jour de l’inspection. Tous ont refusé d’être nommés par crainte de perdre leur emploi.


    « Nous avions l’habitude de dire que nous ne travaillions que quatre heures par jour, conformément à notre contrat (officiel) à temps partiel », a déclaré Abbas, né au Pakistan, qui travaille dans le centre de fabrication du cuir de Prato. « Mais comment ont-ils pu penser que nous fabriquions 1.300 sacs par jour avec 50 travailleurs employés seulement quatre heures par jour ? », a ajouté M. Abbas, qui a déclaré travailler 14 heures par jour, six jours par semaine.

    

Le jour de l’audit, les employés ayant des contrats à temps partiel ont été priés de partir dès la fin de leur quart de travail officiel, mais ont dû revenir et continuer à travailler après le départ des auditeurs, a-t-il ajouté.


    
Un autre travailleur, également originaire du Pakistan et employé dans un autre atelier de cuir de la région de Florence, a déclaré que les propriétaires de l’usine avaient prévenu les travailleurs de la date de l’inspection et leur avaient demandé de mentir sur leurs heures de travail.
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Fabio Roia, président du tribunal de Milan, a déclaré à Reuters que les entreprises n’investissaient pas suffisamment dans leurs systèmes de contrôle et ne remettaient généralement pas en question les prix extrêmement bas proposés par les sous-traitants pour la fourniture de biens ou de services.


    
La petite marque de mode Alviero Martini, célèbre pour ses sacs en cuir décorés de motifs de cartes géographiques, a également été visée par les enquêtes italiennes pour avoir prétendument sous-traité des travaux à des entreprises italiennes appartenant à des Chinois qui maltraitaient les travailleurs.

    
Le groupe Alviero Martini était « attentif à la sélection de ses fournisseurs directs [...], mais le recours à des sous-traitants n’était pas contrôlé correctement », a déclaré dans une interview Ilaria Ramoni, administratrice judiciaire chargée de superviser les activités du groupe jusqu’en octobre.


    Le groupe, qui n’est plus sous administration judiciaire, n’a pas répondu à une demande de commentaire. Il a déclaré en septembre qu’il n’était pas au courant des comportements illégaux au sein de sa chaîne d’approvisionnement.
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Dior et Armani font toujours l’objet d’une surveillance judiciaire spéciale dans le cadre de l’enquête de Milan sur l’exploitation du travail.

    Cet article est une traduction automatique. https://ww.fashionnetwork.com/news/Inside-luxury-goods-broken-audit-system,1688952.html

    Source : https://fr.fashionnetwork.com/news/Le-systeme-d-audit-defaillant-des-produits-de-luxe,1689030.html
    #luxe #esclavage #lvmh #dior #armani #alviero_martini #diesel #bernard_arnault #az_operations #contrôles #multinationales

  • Wie die Bankenlobby mit falschen Behauptungen durchkommt
    https://www.sueddeutsche.de/wirtschaft/banken-ezb-wettbewerbsnachteile-usa-li.3171783

    L’Europe capitaliste aime ses banquiers. Elle les autorise d’agir sous des conditions plus favorables que lreus concurrents états-uniens. Les mythes répandus par leur lobbyistes raconte le contraire - au dépens des citoyens euroéens.

    29.12.2024 von Meike Schreiber, Markus Zydra - Man hört es immer wieder: US-Großbanken profitieren in der Heimat gegenüber der EU-Konkurrenz von laxeren Kapitalregeln. Die EZB machte die Probe aufs Exempel und stellte fest: Es ist genau umgekehrt.

    Es ist den Menschen nicht immer gegeben, aus Schaden klug zu werden. Das gilt auch für Entscheidungsträger in Banken. In den ersten Jahren nach dem Ausbruch der globalen Finanzkrise 2008, die der Bankensektor maßgeblich zu verantworten hatte, gab sich die Finanzlobby noch reumütig. Immerhin mussten Steuerzahler die Banken retten. Doch diese Selbstkritik ist längst einer gewissen Larmoyanz gewichen: Die Regeln, die eine Wiederholung der „Finanzkernschmelze“ verhindern sollen, sind aus ihrer Sicht inzwischen wieder viel zu streng.

    Die Lobbyisten haben ganze Arbeit geleistet. Die unter dem Begriff „Basel 3“ firmierenden strengeren Kapitalregeln für den Bankensektor sind in der EU teilweise auf Januar 2026 verschoben worden. Der Hauptgrund: Die Banken machten Wettbewerbsnachteile gegenüber den USA geltend. Es ist ein Muster, das sich stets wiederholt. Kaum ein Branchentreffen vergeht, bei dem dieser angebliche Wettbewerbsnachteil gegenüber den USA nicht thematisiert wird, auch unter Verweis auf eine Studie der Beratungsgesellschaft Oliver Wyman, die vom Europäischen Bankenverband in Auftrag gegeben wurde. Die Botschaft: Europas Banken müssten höhere Kapitalanforderungen erfüllen als die Konkurrenz in den USA. Dieser Nachteil führe sogar zu höheren Kosten für Kredite an Unternehmen und Haushalte; Wohnungsbau und Wachstum würden gebremst. Auch Politiker greifen das Argument immer wieder auf, um für Europas Banken in die Bresche zu springen.

    Aber stimmt die These? Abgesehen davon, dass zumindest Volksbanken und Sparkassen nur in wenigen Bereichen wirklich mit Wall-Street-Häusern konkurrieren dürften: Müssen sich Europas Banken tatsächlich besonders strengen Regeln unterwerfen? Die EZB-Bankenaufsichtsbehörde hat die entscheidende Frage unlängst untersucht und kam offenbar zu einem ganz anderen Schluss, nämlich, „dass die Anforderungen für europäische global systemrelevante Banken unter dem US-Rahmenwerk strenger wären“, wie es EZB-Bankenaufsichtschefin Claudia Buch gerade in einer Rede sagte. Sie verwies dabei auf eine interne Analyse, die noch ihr Vorgänger Andrea Enria Ende 2023 in die Wege geleitet hatte.

    Allerdings hat die EZB den Bericht bislang nicht veröffentlicht. Man müsse ihn erst überarbeiten, sagte ein Sprecher. Laut einem Bericht der Financial Times gab es darüber anscheinend einen Streit in der Bankenaufsicht. Einige Verantwortliche hätten die Veröffentlichung der Forschungsergebnisse gefordert, konnten sich damit aber offenbar nicht durchsetzen. Die Studie zeige jedenfalls, dass die Kapitalanforderungen für große EU-Banken sogar um einen zweistelligen Prozentsatz steigen würden, wenn sie denselben Regeln wie große Wall-Street-Rivalen unterlägen, so die FT und nannte den Bericht daher „brisant“.
    Lobbyisten profitieren davon, dass die Regeln sehr komplex sind

    Bei den Bankenverbänden sieht man das naturgemäß anders. Da die Studie der EZB nicht öffentlich sei, könne man inhaltlich leider nicht darauf eingehen, heißt es vom Bundesverband deutscher Banken (BdB). Das europäische System sei aber wesentlich komplexer als das US-amerikanische und bestehe aus viel mehr Einzelteilen. Tatsächlich profitieren Lobbyisten von der Komplexität der Regeln – und sie nutzen das Wirrwarr. „Die gewiefte Taktik, bei ihrer Lobbyarbeit den Finanzplatz Europa und USA gegeneinander auszuspielen, funktioniert für die Bankenbranche schon lange, auf beiden Seiten des Atlantiks“, sagt der Ökonom Martin Hellwig, emeritierter Direktor am Max-Planck-Institut in Bonn und ehemaliger Vorsitzender der Monopolkommission. Beim Eigenkapital seien die Amerikaner traditionell strikter als die Europäer, bei den Verschuldungsgrenzen lägen die USA allerdings deutlich unter den europäischen. „Aber darüber sprechen die hiesigen Banken nicht – und die Politiker auch nicht“, sagt Hellwig.

    Der Ökonom fordert seit vielen Jahren, dass sich Banken sehr viel weniger verschulden sollten als bislang. Die Reformen seit 2008 seien „jämmerlich unzureichend“, schrieb Hellwig bereits 2013. Stattdessen seien Regulierungsansätze fortgeführt worden, die bereits in der letzten Krise versagt hätten.

    Ausgerechnet die Schweizer, wo die Regulierung lange als besonders streng galt, bekamen das erst letztes Jahr zu spüren: Dort musste die Großbank Credit Suisse Anfang 2023 von dem größeren Konkurrenten UBS übernommen werden, um die Pleite abzuwenden. Wie jetzt ein Bericht der Parlamentarischen Untersuchungskommission (PUK) zum Hergang des Credit-Suisse-Debakels ergab, konnte die Credit Suisse lange mit eklatanten Kapitallücken operieren – auch dank des Einsatzes der Finanzlobby. In den USA wiederum befreite die erste Trump-Regierung 2018 die mittelgroßen US-Regionalbanken von vielen als bürokratisch empfundenen Regeln. Dieses Laissez-faire ging nur wenige Jahre gut. Die Zinswende erwischte einige große Regionalbanken auf dem falschen Fuß, allen voran die Silicon Valley Bank (SVB). Ihr Zusammenbruch löste 2023 die regionale US-Bankenkrise aus.

    Dabei stand die Welt lange unter dem Schock der globalen Finanzkrise, als sich 2010 die Staats- und Regierungschefs der führenden Wirtschaftsmächte (G 20) bei ihrem Gipfeltreffen im südkoreanischen Seoul darauf einigten, die Regeln für Banken zu verschärfen. So entstand in jahrelanger Arbeit das Regelwerk Basel  3. Das Paket geht auf die Empfehlungen des Basler Ausschusses für Bankenaufsicht zurück. Das Gremium mit Experten aus 28 Ländern hatte 2017 ein Reformpaket für den internationalen Bankensektor beschlossen, das die Erfahrungen aus der globalen Finanzkrise einbrachte. Banken sollen fortan im Vergleich zu ihrem gesamten Kreditgeschäft mehr Verlustpuffer vorhalten. Die Regeln müssen Banken allerdings erst im Jahr 2032 vollständig umgesetzt haben. Trotz dieser langen Übergangszeit kämpft der Finanzsektor vehement gegen die Umsetzung des Sicherheitskorsetts.
    Mit Trump könnte sich wieder alles ändern

    Gleichzeitig haben sich die Vorzeichen seit der Wahl von Donald Trump auch in den USA wieder völlig geändert. Bereits Anfang 2024 hatte die US-Notenbank Fed strengere Kapitalregeln für große Banken teilweise wieder zurückgenommen, nachdem Branche und Politiker auch dort massiv opponiert hatten – gegen das, was sie „Basel Endgame“ nennen. Nun könnte es sein, dass die regulierungsfeindliche Trump-Regierung die Basel-Regeln tatsächlich völlig ignorieren wird und sich auf ein eigenes Rahmenwerk stützt. Sollte dies viel laxer sein, würden es Europas Banken auch für sich einfordern. Es wäre das „Endgame“ für das „Basel Endgame“ und vielleicht die Basis für die nächste Finanzkrise.

    ##Europe #USA #banques #capitalisme

  • Frank Garbely : En Suisse, la #mafia peut s’installer « sans avoir de problèmes avec la #justice »

    Le journaliste d’investigation Frank Garbely est revenu dans La Matinale sur les mécanismes légaux qui permettent à des mafias telles que la ’Ndrangheta de s’implanter en #Suisse, notamment en #Valais. Une problématique qui n’est pas assez prise au sérieux, selon lui.

    Dans son nouveau livre « Der Mafiaboss von Brig » ("Le parrain de la mafia de Brig"), le journaliste d’investigation Frank Garbely déroule une enquête sur l’expansion de la mafia en Suisse et en particulier dans le Haut-Valais, avec le constat que « la mafia est tout à fait autre chose que ce que l’on s’imagine ».

    « Si l’on regarde de près, elle est partout. [...] Et ce qui est vraiment inquiétant, c’est que la police et la justice suisses travaillent de telle sorte qu’en tant que mafia, vous pouvez vous installer tranquillement sans avoir de problèmes avec la justice », affirme-t-il lundi dans La Matinale de la RTS.

    Infiltration de l’#économie_légale

    La mafia calabraise ’Ndrangheta s’est développée jusqu’au nord de l’Italie, avant de s’implanter en Valais. Mais l’image que l’on se fait de ce type d’organisations relève de « clichés », note Frank Garbely. Les mafieux sont « aujourd’hui des hommes d’affaires » actifs dans le #blanchissement_d'argent et les #investissements, relève-t-il.

    « Les affaires légales de la mafia sont presque plus importantes que les affaires illégales. [Ces #hommes_d'affaires] implantent des sociétés un peu partout et, une fois bien installés, deviennent amis des politiques et des avocats », jusqu’à jouir d’une structure à travers laquelle l’organisation peut être active, souligne le journaliste.

    Dans le cas du Valais, les activités mafieuses se traduisent surtout par l’infiltration de l’économie légale, selon l’enquêteur. « Dans la #construction ou l’#entretien_des_autoroutes, par exemple, vous pouvez faire des propositions avantageuses et, si vous êtes assez forts, faire en sorte que les autres qui soumettent [une offre] se retirent. Et à un moment donné, vous avez le monopole », illustre-t-il.

    Manque de considération

    D’après Frank Garbely, dans le #Haut-Valais, la ’Ndrangheta est surtout implantée dans les bureaux d’avocats, bien qu’il soit difficile de connaître l’étendue de son réseau, tant le système est opaque. « Un banquier doit dénoncer s’il a des doutes sur l’origine de capitaux. Or, un avocat n’est pas obligé de le faire », explique-t-il.

    L’enquêteur regrette un manque d’intérêt pour ces problématiques, qui concernent aussi d’autres régions en Suisse. « Je ne sais pas si l’on est inconscients ou si c’est parce que cela rapporte », mais « on ne fait pas grand-chose [à ce niveau], on couvre le système financier », conclut-il.

    https://www.rts.ch/info/regions/valais/2024/article/la-mafia-en-suisse-comment-elle-s-implante-sans-inquieter-la-justice-28729066.ht
    #infiltrations_mafieuses #'ndrangheta #ndrangheta #finance #banques

  • Die Banknote und ihre Stellung zum Gelde
    https://www.digitale-sammlungen.de/en/view/bsb11123839?page=4,5

    Bil Drews est l’allégorie même de la compatibilité du droit avec l’état bourgeois sous toutes ses formes.

    Die Richter und Staatsanwälte für wen sind sie da?
    Für die Kapitalisten und ihren Staat.

    Ton Steine Scherben, Der Kampf geht weiter, in Warum geht es mir so dreckig ? (1971)
    https://genius.com/Ton-steine-scherben-der-kampf-geht-weiter-lyrics

    Bill Drews
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Bill_Drews

    appréciation du travail de Drews par la presse nazie en 1937
    Source : https://pm20.zbw.eu/mirador/?manifestId=https://pm20.zbw.eu/iiif/folder/pe/004246/manifest.json

    Matthias Wiemer, Der Vater des Polizeirechts im 20. Jahrhundert, Deutsche Juristenbiographien, Teil 24 : Bill Drews (1870 – 1938)
    https://justament.de/archives/10112

    Wilhelm Arnold Drews, genannt „Bill“, war eine der prägendsten Juristengestalten des 19. Jahrhunderts und hat als Mann der Praxis die Rechtsprechung und Gesetzgebung im Bereich des Polizeirechts maßgeblich geprägt.

    Geboren wird Drews als Preuße, nämlich am 11. 2. 1870 als Sohn des Justizrats und Notars Carl Friedrich Drews (1818 – 1882), der u. a. als Rechtsanwalt für Otto von Bismarck wirkte.

    Wie auch Bismarck, studiert Drews Rechtswissenschaften an der Universität Göttingen und wird dort Mitglied des Corps Bremensia. Bereits im November 1891 erfolgt die Promotion in Göttingen mit einer Arbeit über „Die Banknote und ihre Stellung zum Gelde“, und zum 1. Dezember folgt die Aufnahme des Referendariats – nach Examen mit dem Prädikat „gut“ – im Bezirk des Kammergerichts. Das Examen als Regierungsassessor, einer damals spezialisierten Juristenausbildung für Verwaltungsfachleute, erfolgt Ende 1896 mit dem sehr seltenen Prädikat „mit Auszeichnung“, und bereits Anfang 1897 tritt Drews als Vertreter des Landrats in dem kleinen Landkreis Usingen an, heute Teil des Hochtaunuskreises. Schon zum 16. Juni desselben Jahres wird Drews allerdings zurück nach Berlin gerufen, wo er eine Stelle als Hilfsarbeiter in das preußische Ministerium des Inneren antritt.

    Vom 15. August 1902 bis 12. Juni 1905 verlässt Drews das Ministerium, um als Landrat in Oschersleben (preußische Provinz Sachsen) zu amtieren. Nach Rückkehr ins Innenministerium wird er am 23. November 1905 zum Geheimen Regierungsrat und bereits am 1. Dezember 1908 zum Geheimen Oberregierungsrat ernannt. Zwischen dem 13. März 1911 und dem 17. März 1914 wirkte Bill Drews als Regierungspräsident von Köslin in der preußischen Provinz Pommern. Hier lässt sich einfügen, dass die spezielle Ausbildung als Regierungsreferendar, die die Referendare bereits frühzeitig von der Mehrheit der Justizreferendare trennte, die Wahrscheinlichkeit, einmal selbst Regierungspräsident zu werden, stark erhöhte. Nach Rückkehr ins Ministerium wirkt Drews bereits als Unterstaatssekretär, was einem heutigen Staatssketär auf Länderebene entspricht – wenn man Preußen überhaupt mit den heutigen Bundesländern vergleichen kann.

    Durch allerhöchste Kabinettsordre vom 19. Januar 1917, also durch den König von Preußen, wird Bill Drews als Staatskommissar für die Verwaltungsreform eingesetzt. Ziel ist es, sicherlich auch unter dem besonderen Eindruck der Kriegssituation, die bis dato zahlreiche Sonderverwaltungen hervorgebracht hat, Vorschläge zur Vereinfachung und Verbilligung aller Staatsverwaltungen, mit Ausnahme der Justiz und des Eisenbahn- und Bergwesens, auszuarbeiten. Bereits kurz nach Vorlage seines Abschlussberichts vom 29. Juli 1917 wird Bill Drews zum 6. August der letzte Preußische Minister des Inneren.
    Eine der nun anstehenden Aufgaben war die Reform des preußischen Landtagswahlrechts, also die Abschaffung des Drei-Klassen-Wahlrechts. Die Gleichheit der Wahl konnte allerdings erst im Oktober 1918 – praktisch zeitgleich mit der Parlamentarisierung auch der Reichsregierung – erreicht werden.

    Im Auftrag des letzten Reichskanzlers Prinz Max von Baden legt Drews dem Kaiser und König Wilhelm II Anfang November des Jahres im deutschen Hauptquartier im belgischen Spa die Abdankung nahe. Am 11. 11. 1918 beginnt für Drews zunächst der Ruhestand als Minister. Sich zunächst weiter für die Verwaltungsreform, unter starker Betonung des Selbstverwaltungsgedankens, einsetzend. Dabei sollte ein Einheitsstaat geschaffen und die bisherigen Länder und Provinzen zu Selbstverwaltungseinheiten unterhalb des Reichs umgewandelt werden. Auch zur Frage der Einrichtung eines Reichsverwaltungsgerichts liefert er Vorschläge; dieses Gericht entsteht freilich erst während des Zweiten Weltkriegs unter dem NS-Regime.

    Vom 1. März 1921 an wirkt Drews als Präsident des bis dahin bedeutensten Verwaltungsgerichts im Deutschen Reich, nämlich des im Jahre 1875 geschaffenen preußischen Oberverwaltungsgerichts in der Berliner Hardenbergsraße. Ein Jahr später ernennt ihn die Berliner Universität zum Honorarprofessor, und im November 1925 erfolgt die Ernennung zum Dr. rer. pol. durch die Universität Kiel. Mit zwei Sondergesetzen vom März 1935 und März 1936 wird die Amtszeit des OVG-Präsidenten jeweils über die eigentlich erreichte Altersgrenze verlängert. Der Präsident wirkte als Vorsitzender des III. Senats.

    Bill Drews war Autor einiger wegweisender verwaltungswissenschaftlicher bzw. besser verwaltungspolitischer Abhandlungen und hat sodann zunächst das Polizeirecht in der von von Brauchitsch herausgegeben Sammlung der preußischen Verwaltungsgesetze und hat dann erstmals 1927 ein eigenes Lehrbuch zum Polizeirecht veröffentlicht. Dieser zunächst sehr knappe Band behandelte das preußische Polizeirecht in seinem allgemeinen Teil. Ers tim Jahre 1933 wurde diesem ein von Drews nur herausgegebener zweiter Band zum Besonderen Polizeirecht an die Seite gestellt, der freilich noch den Rechtstand vom Ende der Weimarer Republik wiedergab und deren einer Mitarbeiter der späterer Ankläger im Nürnberger Kriegsverbrecherprozess Robert W. Kempner war. Den Allgemeinen Teil hat Drews selbst im Jahre 1936 in fünfter Auflage herausgebracht.

    Eine sechste und siebte Auflage erschien 1951 und 1961 unter dem Titel „Allgemeines Polizeirecht“ aus der Feder von Gerhard Wacke, während seine Schüler Klaus Vorgel und Wolfgang Martens in den 1970er Jahren eine zweibändige achte und 1986 eine neunte und letzte Auflage jeweils unter dem Titel „Gefahrenabwehr“ herausbrachten. Dieses Lehrbuch gilt bis heute als Standardwerk des Polizei- und Ordnungsrechts gilt.
    Mit diesem Lehrbuch wirkt das durch die praktische und wissenschaftliche Arbeit von Bill Drews geschaffene preußische Polizeiverwaltungsgesetz von 1931 mit seinem beschränkten Polizeibegriff bis in die frühe Bundesrepublik fort.

    Dass man hinsichtlich der fortwirkenden Tätigkeit Drews´ als OVG-Präsident im Dritten Reich nichts wirklich Negatives über ihn lesen kann, liegt daran, dass er am Prinzip der Gesetzmäßigkeit der Verwaltung stets festhielt, seit 1927 Mitglied der NS-kritischen Mittwochsgesellschaft war und sich zudem einer zunehmenden Kritik von NS-Juristen ausgesetzt sah. Auch sah Drews im NS-Staat sein Modell eines dezentralisierten Einheitsstaats verwirklicht, was man angesichts der Wirkungen des Gesetzes über den Neuaufbau des Reiches von 1934 auch zunächst annehmen konnte.

    Bill Drews heiratete im Jahre 1907 eine Engländerin und hatte mit ihr zwei Töchter. Im März 1937 als Gerichtspräsident verabschiedet, stirbt Drews schon ein knappes Jahr später, am 17. Februar 1938. Seine Grabstätte befindet sich bis heute in der Trakehner Allee 1 in Berlin-Westend.

    Quellen:
    Gerhard Wacke, Vorwort zur 6. Auflage von „Allgemeines Polizeirecht“ (1951) und Carl Hermann Ule, Bill Drews, in: Männer der Deutschen Verwaltung (1963), S. 261 ff.

    #histoire #argent #finances #monnaie #banques #police

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  • Quand Barnier se faisait lobbyiste des firmes

    Le nouveau premier ministre voudra sans doute qu’on oublie ces épisodes, mais son passage à la commission européenne, où il fut en charge du marché intérieur et des marchés financiers (2010-2014), fut marqué par sa #docilité, pour ne pas dire #servilité, envers les #multinationales et les #banques. Et pour le #secret des affaires.
    Fakir s’est replongé dans ses archives…

    « En juin 2010, Michel Barnier, commissaire européen au Marché intérieur, en charge de pondre une directive sur ‘‘les exigences de capitaux’’, instaure un ‘‘groupe d’experts sur les questions bancaires’’.
    De qui est composé ce cénacle ? Sur les 42 ‘‘conseillers’’, 34 appartiennent à des banques ou à des fonds d’investissements ! Plus des trois quarts ! HSBC, BNP-Paribas, Unicredit, etc. Tous sont représentés. Par souci de pluralisme, sans doute. Et plus de la moitié des membres, très exactement vingt-trois, ont leur carte à l’Institute of International Finance, le plus important lobby bancaire, qui a combattu pied à pied les accords de Bâle 3 [ndlr : accords négociés peu de temps avant pour réguler les risques bancaires]. De quoi les adapter, avec intelligence et finesse, au contexte européen…
    Les succès sont au rendez-vous. Bâle 3 exige ainsi, pour les banques, un ratio de fonds propres à hauteur de 8 %. C’est plutôt modeste. Bien des études préconisent 20 %, et Allan Greenspan, l’ancien président de la Fed américaine, plaidait pour 13 ou 14 %. 8 %, donc, dans l’esprit de Bâle, c’est un minimum. Mais, pressés par leurs banquiers, les Européens vont en faire un maximum ! Aucun état en Europe n’aura le droit d’en réclamer davantage, d’écrire une loi plus stricte ! Et on rebaptisera ça ‘‘harmonisation du marché’’… toujours par le bas ! ‘‘Le texte reflète les préoccupations de l’industrie bancaire’’, reconnaîtra l’Association des banquiers britanniques… »
    [Extrait de Fakir n° 59, février 2013.]

    La même année, toujours au niveau européen, l’enjeu était plus important encore : généraliser le principe du secret des affaires, qui garantit à une firme qu’elle n’aura pas à rendre publics la composition de ses produits, ses méthodes de fabrication, ses procédés inavouables. Pire : enquêter dessus serait désormais puni. Michel Barnier, puis Emmanuel Macron, y auront veillé… C’était raconté dans Il est où le bonheur (Éditions LLL), le livre de François, rédac’ chef à l’époque, dont le Fakir n°90 (septembre 2019) publiait les bonnes feuilles.

    « C’est à Bruxelles que s’est nouée l’intrigue.
    DuPont de Nemours a démarché, directement, la Commission européenne. Avec son lobby également, le CEFIC, le Conseil européen de l’industrie chimique, qui, outre DuPont, réunit Bayer, BASF, Sanofi, Exxon Mobil, Solvay, etc. Eux ont recruté un certain Joseph Huggard, qui est lui-même passé par Exxon, GlaxoSmithKline, et qui s’est vanté, au moment de son embauche, ‘‘d’avoir plus de trente années d’expérience avec les substances les plus controversées’’. Ensemble, avec leurs amis d’Air Liquide, Alstom, Michelin, Safran, General Electric, Intel, Nestlé, etc., ils fondent alors, en 2010, un nouveau lobby, spécialement dédié au ‘‘secret des affaires’’, le TSIC, le Trade Secrets and Innovation Coalition.
    Qu’entendent-ils par ‘‘secret des affaires’’ ? Tout, à peu près tout. ‘‘Il n’existe pas de limitation générale sur les sujets concernés’’. Il ne s’agit pas, pas seulement, des savoir-faire, de la recherche, de l’innovation, des connaissances technologiques, déjà protégés partout. Non, la définition s’étend à ‘‘tous les documents des entreprises’’, les données fiscales, sociales, environnementales. Les essais cliniques, les données toxicologiques, l’identité des additifs, les émissions de substances chimiques, les rejets de fumée, il faut que tout cela soit couvert par ‘‘le secret des affaires’’. Et de même pour les comptes à Jersey, à Malte, au Luxembourg, ‘‘secret des affaires’’.

    Aussitôt créé, donc, le TSIC adresse une demande d’‘‘harmonisation’’ à la Commission. Comment l’Europe accueille-t-elle ce souhait ? Avec enthousiasme ! Michel Barnier, commissaire européen au marché intérieur, lance une étude sur le sujet, et leur répond : « Mon espoir est de pouvoir démontrer que toutes les entreprises fondées sur l’économie de la connaissance, et en particulier les PME, reposent sur le secret des affaires ». Voilà une recherche bien orientée ! Mon espoir, « my hope » ! Le commissaire européen poursuit : « J’espère sincèrement que votre organisation va continuer de nous assister pour parvenir à cet objectif... » On voit mal pourquoi un lobby, né pour cet objectif, cesserait de les « assister »... « et je suis ravi d’entendre de la part de mes services l’excellente coopération jusqu’à ce jour. » C’est plus qu’une proximité qui est signée ici, une complicité.
    Pour les tables rondes, pour les conférences de presse, pour l’enquête publique, lobbies et Commission vont cheminer main dans la main, copain-copain. Et en novembre 2013, c’est bon : la directive est publiée, le secret des affaires harmonisé ! Cela fait trente ans qu’on nous parle, à nous, de l’harmonisation fiscale et sociale et, au bout de trente ans, Anne, ma sœur Anne, nous ne voyons toujours rien venir ! Mais pour eux, en trois ans, trois ans à peine, c’est plié, dans la boîte !

    Restait une formalité : l’introduire en droit français.
    Alors ministre de l’Économie, en 2015, Emmanuel Macron est au taquet, il veut la faire passer par un amendement. Même, pour tout viol du précieux ‘‘secret des affaires’’, il prévoit trois ans de prison ! Heureusement, la peine de mort est abolie ! Mais il essuie alors un tollé, les députés socialistes se rebiffent. Désormais à l’Élysée, la chose est plus assurée : malgré les pétitions de journalistes, les manifestations d’ONG, les protestations des lanceurs d’alerte, les parlementaires ont approuvé. Par 46 voix pour, et 20 contre.
    Contre DuPont de Nemours.
    Contre Syngenta.
    Contre Monsanto.
    Contre les atrazine, Dépakine, plomb, téflon, glyphosate d’hier et de demain. »

    Au service des firmes, des banques et des puissants : on se demande, finalement, pourquoi Macron a mis tant de temps à choisir un premier ministre dont il est si proche…

    https://fakirpresse.info/quand-barnier-se-faisait-lobbyiste-des-firmes
    #Michel_Barnier #lobby

    • Les grandes entreprises annoncent des dividendes record en France et dans le monde au deuxième trimestre
      https://rfi.my/AwpI

      Selon un rapport du gestionnaire d’actifs Janus Henderson qui a été publié mardi 10 septembre, les grandes entreprises ont continué à verser des dividendes records à leurs actionnaires au deuxième trimestre de 2024. Alors qu’ils avaient déjà atteint près de 1 700 milliards de dollars en 2023, ils se sont élevés à plus de 600 milliards entre avril et juin derniers.

      Le ruissellement pour les porcs et ça va continuer encore longtemps comme ça ?

      https://thenone.bandcamp.com/track/pigs-need-feeding

  • Today’s Imperialist Clashes Are Driven by Economic Rivalry
    https://jacobin.com/2024/09/imperialism-economic-policy-hegemony-rivalry

    A propos des mécanismes et forces qui amplifient les contradictions sur le terrain au point de provoquer des conflits allant de luttes de gangs pour leur zones en passant par des guerre civiles jusqu’aux guerres dans le sens propre du mot.

    9.5.2024 by Costas Lapavitsas - The rising bloc conflict shows the fallacy of the idea that there is a single “world” capitalist class. Not every flare up is driven by crude economic calculation — but the rivalry between states has deep material roots.

    Global geopolitics is currently marked by extraordinary tensions and armed conflicts raising the threat of world war — above all, in Ukraine, the Middle East, and Taiwan. Since the early 2010s, the disposition of leading state powers has become steadily more reminiscent of the years prior to the great imperialist conflagration of 1914. Such a turn of events would have been very hard to imagine in the 1990s, when the ideology of neoliberal globalization held sway and the United States reigned as the sole superpower.

    The United States doubtless remains the main — and most aggressive — player in the international arena, as is evidenced by its stance toward China. Crucially, none of its potential challengers come from the “old” imperialist powers but all have sprung from what used to be considered the Second or Third World — with China as the chief economic and Russia as the chief military contender. This reflects the profound transformation of the world economy in the last several decades.

    The ratcheting of tensions is, moreover, taking place at a time of historic underperformance of the core of the world economy, most notably since the Great Crisis of 2007–9. Economic activity in the core areas is remarkably weak in terms of growth, investment, productivity, and so on, and there are no obvious signs of a fresh path forward. The period since the Great Crisis of 2007–9 is a historical interregnum in the classic sense of Antonio Gramsci, that is, of the old dying but the new not being born, except that in this context it signals the inability of core capitalist accumulation to forge a new path for itself both domestically and internationally.

    The dramatic reappearance of imperialist and hegemonic contests, and the need for political conclusions, are matters of the first importance for the socialist left, as argued in a recent contribution to Jacobin. In this article, I aim to contribute some key points to the debate by drawing primarily on the recently published collective work The State of Capitalism: Economy, Society, and Hegemony.
    The Classical Marxist Political Economy of Imperialism

    Marxist theory has consistently sought to link imperialism to the political economy of capitalism. This is most apparent in Vladimir Lenin’s canonical analysis, built on the bedrock of Rudolf Hilferding’s Finance Capital. The current reappearance of imperialist and hegemonic contests is best analyzed along the path opened by these authors.

    Approaches that rely on noneconomic explanations, or even seek to detach imperialism from capitalism, such as Joseph Schumpeter’s, have limited explanatory power. Nonetheless, Hilferding’s and Lenin’s theory must be treated with great caution. The current geopolitical outlook of the world might be reminiscent of that prior to 1914 — but appearances can be deceptive.

    For both these authors, the key driver of imperialism was the transformation of the fundamental units of capital in the core areas of the world economy, leading to the emergence of finance capital. Summarily put, monopolistic industrial and banking capital amalgamated into finance capital, which sought expansion abroad in two ways: first, through the sale of commodities and, second, through the export of loanable money capital.

    In short, classical imperialism was driven by the accelerated internationalization of commodity and money capital under the auspices of amalgamating industrial and financial monopoly capitals.

    Naturally, the finance capitals of different countries competed against each other in the world market, for which purpose they sought the support — typically but not exclusively — of their own states. What followed was the creation of colonial empires to secure territorial exclusivity for the export of commodity capital and to create favorable conditions for the export of loanable capital.

    The countries that were colonized were typically at a lower stage of capitalist development or were not even capitalistic at all. Such colonial expansion would have been impossible without militarism, and hence the push toward armed confrontation among the competitors.

    In sum, the drive to create colonies sprung ultimately from the aggressive operations of finance capitals seeking to secure profits for themselves. To this end, they coopted the services of the state and this created a drive toward war. States are not capitalist enterprises, and their relations are not determined by a gross calculation of profit and loss. They act based on power, history, ideology, and a host of other noneconomic factors. The ultimate arbiter among them is military power.

    Imperialist expansion was thus driven fundamentally by private capital but inevitably entailed national oppression, exploitation, and conflict. The flows of value to the metropolis could result from enterprise profits, but might also derive from exploitative taxation, as in India. They were counterbalanced by the substantial expenses of acquiring and maintaining colonies.

    In this light, it is misleading to seek to prove the existence of imperialism through an economic model that shows net monetary surpluses created and appropriated by the metropolis. Imperialism is a geopolitical practice as well as an economic reality. It is rooted in the conduct and profits of globally active capitalist enterprises but gives rise to state policies that have complex and contradictory results. In a profound sense, imperialism is a historic outcome of mature capitalist accumulation.
    Contemporary Imperialism

    In contrast to the time of Hilferding and Lenin, the first and decisive feature of contemporary imperialism is the internationalization of productive capital, rather than merely of commodities and loanable money capital.

    Great volumes of capitalist production occur across borders in chains typically led by multinationals, which exercise control either directly through property rights over subsidiaries or indirectly through contracts with local capitalists. The quantitative leap in the volume of international trade in recent decades is an outcome of trading within such chains.

    Producing abroad has far more stringent requirements than mere commodity trading or money lending. The international capitalist must have broad knowledge of local economic conditions in recipient countries, reliable rights to local resources, and, above all, access to capable labor-power. All these make it necessary to have direct or indirect relations with the state of both the country of origin and the recipient country.

    The second, and equally decisive, point of difference is the characteristic form taken by financial capital in recent decades, which has been a decisive factor in the financialization of capitalism both domestically and internationally.

    The export of loanable capital has grown enormously but the bulk of the flows has been, and remains, primarily from core to core, rather than from core to periphery. The proportion has been in the region of ten to one in favor of the former. Moreover, characteristic of the interregnum is the substantial growth of flows from China to the periphery as well as other periphery to periphery flows.

    Furthermore, until the Great Crisis of 2007–9, both domestic and international financialization were led primarily by commercial banks. During the interregnum the center of gravity shifted toward the various components of “shadow banking,” that is, non-bank financial institutions, such as investment trusts, that draw profits out of securities trading and holding. Three of these funds — BlackRock, Vanguard, and State Street — currently hold in their portfolios an enormous proportion of the entire equity capital of the United States.

    Contemporary imperialism is, in short, marked by the internationalization of productive as well as commodity and money capital, once again under the auspices of monopolizing industrial and financial capitals. However, again contrary to the time of Hilferding and Lenin, there is no amalgamation of industrial with financial capital, and certainly none in which the latter dominates the former.

    Domination is not, after all, an outcome of the essential motion of capital but derives from the concrete realities of capitalist operations in specific historical contexts. In the early twentieth century, banks could dominate industrial capitals because the latter relied heavily on bank loans to finance long-term fixed investment. Such loans allowed and encouraged banks to get actively involved in the management of big business.

    Today, industrial enterprises in core countries are marked by low investment, while simultaneously holding huge volumes of money capital in reserve. Both are characteristic features of the financialization of industrial enterprises as well as of the underperformance of core economies during the interregnum. They also imply that the great international corporations are far less dependent on financial capital than in the days of classical imperialism.

    The vast equity holdings of “shadow banks” are certainly important insofar as voting power within large corporations is concerned, and they thus play a role in the decision-making of nonfinancial corporations. It is, however, a wild overstretch to claim that the Big Three dictate terms to corporate USA. They are holders of equity that belongs to others — often other “shadow banks” — and seek profits by managing their securities portfolios. Their position is reminiscent of a rentier but one who strives for a balance of coexistence with the industrialist through the securities markets.

    The driving force of contemporary imperialism springs from this pairing of internationalized industrial with internationalized financial capital. Neither dominates the other and there is no fundamental clash between them. Jointly they comprise the most aggressive form of capital known to history.
    Economic Requirements of Contemporary Imperialism

    The pairing of capitals that drives contemporary imperialism does not need territorial exclusivity and nor does it seek to form colonial empires. On the contrary, it thrives on unfettered access to global natural resources, cheap labor power, low taxation, loose environmental standards, and markets for its industrial, commercial, and financial components.

    One point to stress in this connection is that there is no “world” capitalist class. This is an illusion from the days of the ideological triumph of globalization and sole US hegemony. There is certainly a similarity of outlook among internationally active capitalists, ultimately reflecting the hegemonic power of the United States. But the enormous escalation of tensions in recent years shows that capitalists are, and will remain, divided into potentially hostile groups internationally.

    Incidentally, there is also no “labor aristocracy” in core countries, contrary to what Lenin claimed. The vast pressure on workers in core countries during the last four decades has disproven that notion.

    Internationally active industrial and financial capitals have two fundamental requirements. First, there must be clear and enforceable rules for the flows of productive investment, commodities, and loanable money capital. This is not simply a matter of agreement by treaty among states but something that must be ensured by appropriately structured institutions, such as the International Monetary Fund, the World Bank, the World Trade Organization, the Bank for International Settlements, and so on. Second, there must be a reliable form of world money to act as a unit of account, means of payment, and reserve of value.

    Both requirements — especially the latter — reflect the peculiar character of the world economy, which, unlike the domestic, inherently lacks the coordinating and organizing presence of one national state. Nonetheless, industrial and financial capitals still need the support of national states as they navigate the straits of the world market.

    Inevitably, the system of national states — as distinct from the system of internationally competing capitals — enters the picture and brings its own noneconomic considerations to bear.
    The Role of Hegemony

    The characteristic feature of the system of national states is hegemony, and there are few guides better than Gramsci to approaching this issue, as Robert Cox suggested a long time ago. Gramsci’s focus was on the domestic balance of classes and the resultant political outcomes, rather than international state relations. The point that matters for our purposes, however, is that, for Gramsci, hegemony involves coercion as well as consent. Both are crucial to how contemporary imperialism operates.

    The United States was the sole hegemon for nearly three decades after the collapse of the Soviet Union, its power deriving from economic predominance reflected in the size of its GDP and its attendant markets, the volume of its international trade, and the magnitude of inward and outward capital flows. Above all, its hegemonic position derived from the unique ability to entrench its own domestic currency as world money.

    US coercive power is partly economic as is evidenced by the enormous range of sanctions that it regularly imposes on others. Primarily, however, it is military, drawing on enormous expenditures that currently exceed $1 trillion annually. This is greater than that of the “old” imperialist powers by at least one order of magnitude and finances a vast network of military bases across the globe. Unlike the classical period, militarization and a huge military-industrial complex are permanent and integral features of the US economy.

    The US power of consent is based on its dominant role across the range of international institutions that regulate international economic activity. This form of power draws on universities and think tanks that produce the prevalent ideology in international institutions. It has proven instrumental to generating a common outlook among internationally active capitalists across the world for several decades.

    As sole hegemon, the United States has consistently furthered the interests of its globally active capitals. In doing so, it has created conditions that also allow the capitals of other “old” imperialist countries to operate profitably, not least by ensuring controlled access to dollars at critical moments, as in 2008 but also in 2020. In this regard, too, contemporary imperialism is dramatically different from the classical version.

    The hegemonic problem for the United States arose out of the contradictory nature of these tendencies.

    On the one hand, favoring the interests of internationally active capitals had substantial costs for sections of the US domestic economy. Manufacturing migrated, leaving behind persistent unemployment, enterprises registered in tax havens to avoid taxes, technical capacity was lost, and so on.

    On the other, the relocation of productive capacity helped the emergence of independent centers of capitalist accumulation in what were previously considered the Second and the Third Worlds. The main role was played by national states that navigated the shoals of globalized production, trade, and finance. But relocation of production was also a crucial factor.

    The prime example is obviously China, which has emerged as the largest manufacturing and trading country in the world. To be sure, giant Chinese industrial and financial enterprises have distinctive features and relations compared to their US equivalents, not least since several of them are state owned. But the finance capitals of classical imperialism also differed substantially among themselves as, for instance, Kozo Uno pointed out.

    For our purposes, enormous Chinese, Indian, Brazilian, Korean, Russian, and other industrial and financial enterprises increasingly operate on a global scale and seek state support to influence the rules of the game as well as to determine world money. That means primarily their own state, though they also cultivate relations with other states.
    The Drive to War

    The roots of the steadily aggravating imperialist contests are to be found in this configuration of global capitalism. The United States will obviously not submit to the challenge and draws on its vast military, political, and monetary power to protect its hegemony. That makes it the main threat to world peace.

    The current contests are, in other words, reminiscent of the pre-1914 era, in the fundamental sense of being driven by underlying economic motives. This does not mean that crude economic calculation is behind every flare up, but it does mean that the contests have deep material roots. They are, thus, extraordinarily dangerous and difficult to deal with.

    Moreover, the contests are qualitatively different to the opposition between the United States and the Soviet Union, which was primarily political and ideological. During the interregnum, the United States has relied on the support of the “old” imperialist powers, primarily by drawing on its power of consent, rooted in anti-Soviet times. Nothing guarantees that it will be able to do so forever.

    The Left is thus faced with a difficult but at the same time clear choice. The gradual emergence of “multipolarity” as other powerful states challenge US hegemony has created some space for smaller countries to defend their own interests. But there is nothing meritorious or progressive about Chinese, Indian, Russian, or any other capitalism. Furthermore, it is vital to remember that the world was multipolar in 1914, and the result was catastrophe.

    The answer can still be found in Lenin’s writings, even if the world has changed greatly. The socialist left must oppose imperialism, while recognizing that the United States is the main aggressor. But that ought to be done from an independent position that is openly anti-capitalist and has no illusions about China, India, Russia, and other contenders, much less the “old” imperialists.

    The path must be that of domestic anti-capitalist transformation based on popular sovereignty and coupled with national sovereignty that seeks international equality. Such would be a true internationalism, resting on the power of workers and the poor. How it could again become a real political force is the deepest problem of our times.

    #impérialisme #banques #fonds_d_investissement #USA #Chine #Russie #concurrence

  • SwissLeaks — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/SwissLeaks

    Vous avez envie de connaître vos véritable ennemis ? Voici un point d’entrée pour les identifier.

    SwissLeaks ou Swiss Leaks est le nom donné à la révélation par plusieurs médias dans le monde, en février 2015, d’un système international de fraude fiscale et de blanchiment d’argent qui aurait été mis en place par la banque britannique HSBC à partir de la Suisse. Le terme a été forgé sur le modèle de WikiLeaks, puis de Luxleaks.

    Elle étend l’affaire des évadés fiscaux, révélée dès 2008 par l’informaticien Hervé Falciani, pour laquelle il est poursuivi par les autorités suisses pour vol de données1. En février 2014, le journal Le Monde reçoit une clé USB contenant les archives numérisées de la banque entre novembre 2006 et mars 2007, et engage une enquête d’un an, qui mobilise 154 journalistes de 47 pays et d’une soixantaine de médias internationaux, coordonnés par l’ICIJ, consortium de journalistes d’investigation2,3.

    Il semble que les Allemands figurent parmi les fraudeurs relativement pauvres. J’en doute. Je pense que nos compatriotes super-riches se servent simplement d’autres réseaux pour cacher leur patrimoine.

    Wikipedia DE
    https://de.wikipedia.org/wiki/Swiss-Leaks

    Mit Bezug zu Deutschland soll es 2106 Konten geben und fast 1000 Bürgern ein Strafverfahren wegen Steuerhinterziehung drohen. Mehr als 200 von ihnen nutzten Tarnfirmen. Für Deutschland geht es insgesamt um ein verstecktes Vermögen von 3,3 Milliarden, durchschnittlich über 1,5 Millionen Euro.[6]

    Christoph Giesen: Swiss-Leaks: 1000 Deutschen drohen Strafverfahren. In: sueddeutsche.de. 9. Februar 2015, abgerufen am 11. Februar 2015.
    https://www.sueddeutsche.de/wirtschaft/swiss-leaks-1000-deutschen-drohen-strafverfahren-1.2343236?isSubscriber

    #nantis #fraude #banques

  • HSBC shareholders to receive further $4.8bn as profits rise
    https://www.theguardian.com/business/article/2024/jul/31/hsbc-shareholders-profits-rise

    Il est toujours rentable d’investir dans la reine historique du lavage d’argent sale du commerce d’opium.

    31.7.2024 by Kalyeena Makortoff - Outgoing CEO Noel Quinn will have paid $34.4bn to investors during final 18 months in post

    HSBC is giving a further $4.8bn to shareholders, providing a final parting gift from the outgoing chief executive, Noel Quinn, after a rise in second-quarter profit.

    The London-headquartered bank said it would buy back another $3bn (£2.3bn) worth of shares from investors, who will receive $1.8bn in fresh dividends.

    It will mean Quinn will have paid $34.4bn to shareholders during his final 18 months in post, as part of a strategy that helped fend off calls to break up the bank, led by its top shareholder, China’s Ping An Asset Management.

    He will hand the reins to the chief financial officer, Georges Elhedery, who was revealed as his successor earlier this month, in September

    The payouts come after HSBC managed to eke out a 1.5% increase in pre-tax profit to $8.9bn in the second quarter, up from $8.7bn a year earlier. The bank, which makes the bulk of its profits in Asia, benefited from growth in its wealth division and increased demand for investment banking services.

    It helped offset an 11% drop in net interest income, including in the UK, where increased competition for customers has meant banks have had to pay more to savers, and offer more affordable mortgage rates, in order to attract business. Net interest income accounts for the difference between what a bank pays to savers, versus what it charges borrowers.

    However, the bank said it was increasing its forecasts for net interest income for the full year from $41bn to $43bn, but said this depended on the path of global interest rates.

    While HSBC put aside $346m for potential defaults, it was much lower than the $913m it had to reserve last year, including for bad debts linked to China’s property market downturn. The lower charges also reflected improving economic conditions in the UK.

    “After achieving a record profit performance in 2023, we had a strong first half financial performance that reflected our strategy execution and revenue diversification over the past five years,” Quinn said.

    “We remain confident that we can deliver attractive returns, even in a lower interest rate environment, as a result of macroeconomic trends that play to our strengths, market-leading businesses connecting high-growth markets that we are continuing to invest in, and ongoing cost discipline.”

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/HSBC

    HSBC traces its origin to a hong trading house in British Hong Kong. The bank was established in 1865 in Hong Kong and opened branches in Shanghai in the same year.[1] It was first formally incorporated in 1866.[8] In 1991, the present parent legal entity, HSBC Holdings plc, was established in London and the historic Hong-Kong-based bank from whose initials the group took its name became that entity’s fully-owned subsidiary.[9][10][11] The next year (1992), HSBC took over Midland Bank and thus became one of the largest domestic banks in the United Kingdom.
    ...

    Controversies

    Money laundering

    In both 2003 and 2010, U.S. regulators ordered HSBC to strengthen its anti-money laundering practices.[185] In October 2010, the United States OCC issued a Cease and Desist Order requiring HSBC to strengthen multiple aspects of its Anti-Money Laundering (AML) program. The identified problems included a once massive backlog of over 17,000 alerts identifying suspicious activity, failure to file timely suspicious activity reports with U.S. law enforcement, failure to conduct any due diligence to assess risks to HSBC affiliates before opening correspondent accounts for them, a three-year failure by HBUS from mid-2006 to mid-2009 to conduct any AML of $15 billion in bulk cash transactions from those same HSBC affiliates, failure to monitor $60 trillion in annual wire transfers by customers in countries rated lower risk by HBUS, and inadequate and unqualified AML staffing, resources, and leadership. It was noted that HSBC fully cooperated with the Senate investigation.[186]

    In 2012, HSBC was fined by $14 million by Argentina for failure to report suspicious transactions in the country in 2008.[187]

    On 19 July 2012, India investigated alleged violation of safety compliance, in which Indian employees were believed to be involved.[188] On 9 November 2012, Indian activist and politician Arvind Kejriwal said he had details of 700 Indian bank accounts hiding black money with a total value of ₹60 billion (US$720 million) with HSBC in Geneva.[189] In June 2013, a media outlet in India did an undercover expose where HSBC officers were caught on camera agreeing to launder “black money.” HSBC placed these employees on leave pending their own internal investigation.[190]

    In November 2012, it was reported that HSBC had set up offshore accounts in Jersey for suspected drug-dealers and other criminals, and that HM Revenue and Customs had launched an investigation following a whistle blower leaking details of £700 million allegedly held in HSBC accounts in the Crown dependency.[191]

    Following search warrants and raids beginning in January 2013, in mid-March 2013 Argentina’s main taxing authority accused HSBC of using fake receipts and dummy accounts to facilitate money laundering and tax evasion.[192][193][194]

    In early February 2013, appearing before UK’s Parliamentary Banking Standards Commission, CEO Stuart Gulliver acknowledged that the structure of the bank had been “not fit for purpose.” He also stated, “Matters that should have been shared and escalated were not shared and escalated.”[195] HSBC has also been accused of laundering money for terrorist groups.[195][196]

    In June 2015, HSBC was fined by the Geneva authorities after an investigation into money laundering within its Swiss subsidiary. The fine was 40 million Swiss Francs.[197]

    In 2018, HSBC was fined 15 million rand by South Africa’s central bank for weaknesses in its processes meant to detect money laundering and terrorism financing, though it also added that HSBC was not found to have facilitated any transactions involving money laundering or the financing of terrorism in South Africa.[198]

    In 2020, HSBC told AUSTRAC that it may have broken Australia’s anti money laundering and counter-terrorism laws after allegedly failing to report thousands of transactions to AUSTRAC.[199][200]

    In July 2021, HSBC disclosed that in 2016 it discovered a suspected money laundering network that received $4.2 billion worth of payments which has raised questions over whether it disclosed this appropriately to US monitors as the bank was still under probation by U.S. authorities over anti-money laundering concerns.[201][202]

    In December 2021, HSBC was fined 64 million pounds ($85 million) by British regulators for failings in its anti-money laundering processes spanning eight years.[203]
    US Senate investigation (2012)
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    In July 2012, a US Senate committee issued a report[204] which stated that HSBC had been in breach of money-laundering rules, and had assisted Iran and North Korea to circumvent US nuclear-weapons sanctions.[205][206]

    In December 2012, Assistant U.S. Attorney General Lanny Breuer suggested that the U.S. government might resist criminal prosecution of HSBC which could lead to the loss of the bank’s U.S. charter. He stated, “Our goal here is not to bring HSBC down, it’s not to cause a systemic effect on the economy, it’s not for people to lose thousands of jobs.”[185]

    In December 2012, HSBC was penalised $1.9 billion (US), the largest fine under the Bank Secrecy Act, for violating four U.S. laws designed to protect the U.S. financial system.[207] HSBC had allegedly laundered at least $881 million in drugs proceeds through the U.S. financial system for international cartels, as well as processing an additional $660 million for banks in US sanctioned countries. According to the report, “The U.S. bank subsidiary [also] failed to monitor more than $670 billion in wire transfers and more than $9.4 billion in purchases of physical dollars from its Mexico unit.”[207] As part of the agreement deferring its prosecution, HSBC acknowledged that for years it had ignored warning signs that drug cartels in Mexico were using its branches to launder millions of dollars, and also acknowledged that HSBC’s international staff had stripped identifying information on transactions made through the United States from countries facing economic sanctions such as Iran and Sudan.[185]

    A December 2012 CNNMoney article compared the 1.9 billion dollar fine to HSBC’s profit “last year” (2011) of 16.8 billion.[185]

    In 2016, HSBC was sued by American families involved in deaths by organized-crime gangs for processing funds ("money laundering") for the Sinaloa cartel.[208]
    FinCEN Files (2020)
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    The FinCEN Files showed that HSBC continued to serve alleged criminals and corporations involved in government corruption, including $292 million for the Waked Family company Viva Panama between 2010 and 2016 before the United States Department of the Treasury declared it a drug money-laundering organization. HSBC’s activities took place while the bank was under probation from the U.S. government; six former HSBC employees reported to the International Consortium of Investigative Journalists that the deferred prosecution agreement for HSBC marked a “cultural shift” in the organization toward profit-making motives. Employees working in compliance at HSBC also expressed concern to Buzzfeed about what they felt were inadequate efforts to combat money laundering, including hasty investigations and unachievable internal investigation quotas.[209][210] In response to the report HSBC said it is “continually seeking ways to improve” its financial crime compliance regime.[211]
    Forex, Libor and Euribor scandals (2014)
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    The bank was fined US$275m by the US CFTC in 2014 for taking part in the Forex scandal.[212] The bank also settled for US$18m in the related Libor scandal and EUR 33m for the Euribor rate scandal (relative to other banks a small amount).[213][214] In October 2020 HSBC was fined about $2.2 million over the Euribor rate scandal in Switzerland.[215]
    Belgian tax fraud, money laundering charges (2014)
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    In November 2014, HSBC was accused of tax fraud and money laundering by Belgian Prosecutors for helping hundreds of clients move money into offshore tax havens.[216][217]

    In August 2019, HSBC agreed to pay $336 million to settle the case.[218][219]
    Tax avoidance schemes (2015)
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    See also: Swiss Leaks

    In February 2015, the International Consortium of Investigative Journalists released information about the bank’s business conduct under the title Swiss Leaks. The ICIJ alleges that the bank profited from doing business with tax evaders and other clients.[86] The BBC reported that the bank had put pressure on media not to report about the controversy, with British newspaper The Guardian claiming bank advertising had been put “on pause” after The Guardian’s coverage of the matter.[220] Peter Oborne, chief political commentator at The Daily Telegraph, resigned from the paper and in an open letter claimed the newspaper suppressed negative stories and dropped investigations into HSBC because of the bank’s advertising.[221]

    In November 2017, HSBC agreed to pay $352 million to settle a French investigation into the case.[222]

    In August 2019, the former head of HSBC Swiss from 2000 to 2008, Peter Braunwalder pleaded guilty in a French court for helping wealthy clients hide $1.8 billion. He was fined $560,000 and received a one-year suspended jail sentence.[223]

    In December 2019, HSBC Swiss agreed to pay a $192 million United States fine for the case.[224][225]
    $3.5 billion currency scheme (2016)
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    In July 2016, the United States Department of Justice charged two executives from HSBC Bank over an alleged $3.5 billion currency scheme which defrauded HSBC clients and “manipulated the foreign exchange market to benefit themselves and their bank”.[226] “Mark Johnson and Stuart Scott, both British citizens, are being accused.” "Johnson was arrested late Tuesday [19 July 2016] at JFK International Airport in New York City."[227] “Stuart Scott, who was HSBC’s European head of foreign exchange trading in London until December 2014, is accused of the same crimes.” A warrant was issued for Scott’s arrest, but he fled to Britain. In July 2018 the High Court of Justice ruled against extraditing him to the United States since most of the alleged crimes took place in Britain and because Scott has no significant connection to the United States.[228][226]

    Mark Johnson was later convicted of nine counts of wire fraud and conspiracy to defraud related to front running the currency trades of HSBC clients and sentenced to two years in federal prison.[229][230] He was released after serving three months in prison and was allowed to return home to the U.K. while he pursued an appeal. November 2020 the U.S. Supreme Court declined to hear an appeal of his 2017 conviction, which was previously upheld by the United States Court of Appeals for the Second Circuit. It meant he would have to return to the U.S. to serve his sentence.[231] In February 2021 a judge ruled that Johnson would not need to report to prison until he is vaccinated against COVID-19.[232] In January 2018 HSBC agreed to pay a $101.5 million fine over the case.[233][234]
    Defense industry (2018)
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    In December 2018, The Jerusalem Post reported that HSBC confirmed that the bank would divest from Elbit Systems Ltd., Israel’s largest non-government-owned military contractor,[235] active in numerous defence-related industries. HSBC justified its decision by claiming it “strongly supports observance of international human rights principles as they apply to business.”[236] In response, the group Palestine Solidarity Campaign (PSC) released a press release in which it “declared a victory” and quoted PSC director Ben Jamal saying the decision demonstrates “the effectiveness of Boycott, Divestment, and Sanctions as a tactic.”[237] JewishPress.com reported that multiple sources claimed HSBC’s decision was not influenced by the BDS movement but was an “investment decision.”[238]

    In an editorial titled “Bad Banking”, The Jerusalem Post wrote, “HSBC, if this is your final decision, you will go down on the wrong side of history. Do you understand that Israel is using Elbit technology to protect itself against Palestinian terror, and not to undermine the rights of the Palestinian people? If you are really concerned about human rights, perhaps you might consider using some of your own income to invest in the Palestinian economy, and boost cooperation between Israeli and Palestinian institutions.”[239]
    Housing crisis fine (2018)
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    In 2018, HSBC agreed to pay a $765 million fine to settle claims it mis-sold Residential mortgage-backed securities between 2005 and 2007.[240][241] Forbes noted the settlement was the lowest of 11 banks that settled with the Department of Justice.[242] HSBC has said in statement that it has been improving relevant control mechanisms since the financial crisis.[243]
    Support for China’s Security Law for Hong Kong (2020)
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    In June 2020, on the eve of the anniversary of the Tiananmen Square protests, HSBC took the rare step of wading into political issues by publicly backing Beijing’s controversial new national security law for Hong Kong.[244] The chief executive for HSBC’s Asia-Pacific division, Peter Wong, signed a petition supporting the law and stated in a post on Chinese social media that HSBC “respects and supports all laws that stabilise Hong Kong’s social order.”[245][246]

    Though HSBC moved its headquarters to London in 1993, Hong Kong remains its largest market accounting for 54% of its profit, a third of its global revenue, and 50,000 local staff.[247][248] In response, Joshua Wong, a top Hong Kong pro-democracy activist decried the bank’s position stating that HSBC’s stance demonstrates “how China will use the national security law as new leverage for more political influence over foreign business community in this global city.”[246] Alistair Carmichael, the U.K. chairman of the All Parliamentary Group on Hong Kong, said HSBC made a serious error by bending to China’s will regarding the security law, calling it “a colossal misjudgment” since it would be seen as a large British corporation advocating for “a fairly flagrant breach of international law” when banks rely on a rules-based system.[244] Human Rights Watch alleged that “the new national security law will deal the most severe blow to the rights of people in Hong Kong since the territory’s transfer to China in 1997.”[247]

    British Foreign Secretary Dominic Raab also commented on HSBC’s stance, saying “Businesses will make their own judgment calls, but let me just put it this way – we will not sacrifice the people of Hong Kong over the altar of banker bonuses”.[249]

    Since August 2020, HSBC has frozen the accounts of numerous pro-democratic organizations and activists, and their families, including Jimmy Lai, Ted Hui and the Good Neighbour North District Church.[250][251]

    In January 2021, the CEO of HSBC defended its relationship with Chinese authorities in Hong Kong and freezing of Ted Hui’s account to the United Kingdom’s parliamentary foreign affairs committee.[252][253]

    In February 2021, more than 50 members of the Inter-Parliamentary Alliance on China called for the immediate unfreezing of funds belonging to Ted Hui and his family,[254][255]

    In 2023 an All-party parliamentary group released a report regarding the actions of the bank’s operations in Hong Kong.[256] The report found that HSBC was complicit in human rights abuses by bank’s cutting off the pension plan after the Hong Kong authority cut off pension funding for those that fled the anti-democratic crackdown on the region. The group was chaired by Alistair Carmichael who stated that the bank has been “complicit in the repression of the human rights of innocent Hong Kongers”.[257]
    Sterling Lads (2021)
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    EU antitrust regulators fined HSBC 174.3 million euros for foreign exchange market rigging by exchanging sensitive information and trading plans through an online chat room dubbed “Sterling Lads”.[258][259]
    Other
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    Data loss (2008)
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    In 2008, HSBC issued a statement confirming it had lost a disc containing details of 370,000 customers of its life insurance business. HSBC said the disc had failed to arrive in the post between offices and it was not encrypted.[260] The bank was later fined over £3 million by the Financial Services Authority for failing to exercise reasonable care with regards to data protection in connection with this and other lost customer information.[261]
    Breaching Iran sanctions for Huawei (2009–2014)
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    From 2009 to 2014, in breach of United States sanctions on Iran, the bank facilitated money transfers in Iran on behalf of the Chinese company Huawei.[262]
    Gaddafi Libya claims (2011)
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    According to Global Witness and cited by BBC, “billions of dollars of assets” were held by the bank for the Libyan Investment Authority, controlled by Colonel Muammar Gaddafi. Following Gaddafi’s overthrow the bank declined to reveal information about the funds citing customer confidentiality.[263][264][265]
    Deforestation claims (2012, 2018)
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    In the report titled “In the Future There Will Be No Forests Left” produced by Global Witness, the bank was accused of supporting the seven largest Malaysian timber conglomerates, which are responsible for deforestation in the Malaysian state of Sarawak.[266] The bank declined to divulge its clients, citing client confidentiality, but maintains that the accusations are not accurate.[267] The environmentalist group Greenpeace has also alleged that the bank is contributing to the deforestation in Indonesia and subsequent hazardous impacts in the region by providing funds to palm oil producers for new plantations. The bank has denied these claims, citing its sustainability policy that prohibits the bank from financing projects that “damage high conservation value forest.”[268]
    Money-laundering policies (2014)
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    The bank was reported to have refused large cash withdrawals for customers without a third-party letter confirming what the money would be used for.[269] Douglas Carswell, the Conservative MP for Clacton, was alarmed by the policy: “All these regulations which have been imposed on banks allow enormous interpretation. It basically infantilises the customer. In a sense, your money becomes pocket money and the bank becomes your parent.”[269]
    Payments-processing failures (2015)
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    In August 2015, the bank failed to process BACS payments resulting in thousands of salaries not paid, house purchase and payment for essential home care failures.[270]
    Spam phone calls (2020)
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    In January 2020, HSBC agreed to pay a $2.4 million settlement for a lawsuit filed in 2015 by customers who stated they received spam phone calls from the company.[271]
    Racism report (2021)
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    HSBC banker Ian Clarke alleged a failure of HSBC to retain or promote black and other ethnic minority staff, a lack of such people in senior positions, and insufficient policies to address these problems. HSBC did not address the specifics of Clarke’s assertions and he resigned shortly thereafter.[272][273]
    Climate change (2022)
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    Stuart Kirk, the bank’s global head of responsible investing, was suspended in May due to his speech in which he said “There’s always some nut job telling me about the end of the world.” He quit his position in July, criticising the “cancel culture” in his Linkedin post, and blaming it for his suspension and resignation.[274] In October, the company had its two advertisements banned due to being misleading about the company’s activities for reducing the effects of climate change. The Advertising Standards Authority (ASA), who was behind the ban, stated that the posters omitted material information about how HSBC planned to tackle the climate change and reduce its impact.[275]

    #banques #capitalisme #fraude #drougues

  • Recette pour détruire la vitre d’une banque finançant le génocide sans la casser - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/recette-pour-detruire-la-vitre-d-18566

    Plusieurs sites de Chase Bank ont cessé leurs opérations en raison d’un lock-out dans le cadre d’une attaque coordonnée à la suite de leurs profits de guerre à Gaza. Le personnel de Chase a été forcé de casser ses propres fenêtres pour entrer dans le bâtiment.


    Comment détruire une vitre sans avoir à la casser :
    Etape 1 : Acquérir les produits avec ses poches ou du liquide
    Etape 2 : Mélanger pendant une minute
    Etape 3 : Peindre le mix d’epoxy sur la fenêtre, accrocher l’affiche, repeindre à l’epoxy
    Etape 4 : Le propriétaire des vitres détruit sa propre propriété pour enlever l’affiche !

    Cette semaine, plusieurs sites de Chase Bank à Oakland ont vu leurs opérations temporairement arrêtées dans un effort coordonné pour pousser à un désinvestissement complet de l’occupation génocidaire d’#Israël en #Palestine. Les employés et les clients de la #banque ont constaté que les serrures de porte et les distributeurs automatiques étaient désactivés et que des affiches étaient fusionnées définitivement avec les portes et les fenêtres en verre. Ces actions ont été entreprises afin d’exposer et d’inculper Chase pour sa participation financière au génocide à travers ses investissements restants dans les entreprises à contrats militaires, y compris Elbit Systems et l’économie d’Israël.

    Les affiches ont été collées sur les portes et les fenêtres en verre à l’aide d’une #colle_époxy à séchage rapide, résultant en un affichage qui ne peut pas être enlevé. Chase a donc dû enlever et remplacer ses propres fenêtres et portes. La méthode est similaire au collage à la farine : le verre est recouvert d’époxy, l’affiche est apposée, puis une autre couche d’époxy est ajoutée. En outre, une couche épaisse d’époxy a été appliquée sur les boutons du distributeur, désactivant la machine. L’utilisation de cette méthode est plus discrète que de casser des fenêtres et entraîne la même quantité de besoins de réparation et de dommages financiers pour Chase. Nous valorisons les vies humaines par rapport à la propriété privée des capitaliste et considérons ces dommages comme une réponse justifiée à la complicité de Chase dans le génocide.

    #sabotage

  • „De-Banking“ : Der lautlose Angriff auf oppositionelle Medien
    https://multipolar-magazin.de/artikel/de-banking

    Les banques allemandes résilient de plus en plus souvent les contrats avec médias et journalistes indépendants. Une lettre contenant des accusations suffit.

    24.6.2024 von Hakon von Holst - Banken in Deutschland kündigen immer häufiger ohne Begründung Konten von regierungskritischen Publizisten und Medienunternehmen – laut Multipolar-Recherchen etwa 40 Mal seit 2020. Leitmedien und staatlich finanzierte Akteure befeuern diese Politisierung der Kontoführung, setzen Banken unter Druck. Eine Recherche zu Ausmaß und Hintergründen eines Phänomens, das an die Wurzel der Pressefreiheit geht.

    Wer recherchiert und journalistisch arbeitet, für den ist ein Konto finanzielle Arbeitsgrundlage. Andernfalls kann die Pressefreiheit nur in der Freizeit genutzt werden. Doch seit einiger Zeit ist auf ein Konto kein Verlass mehr. Banken kündigen immer öfter regierungskritischen Medienunternehmen und Journalisten. Für das Phänomen gibt es bereits einen Begriff: De-Banking.

    Jüngste Fälle sind das Online-Magazin Manova und das Internet-Portal Apolut. Manova wird von gut 100.000 Besuchern im Monat gelesen. Die Autoren thematisieren Armut und Ungerechtigkeit, üben Kritik an Waffenlieferungen, am Vorgehen Israels im Gazastreifen oder an der Corona-Politik. Nicht zufällig unterhielt das Magazin sein Spendenkonto bei der GLS-Bank, einem Geldinstitut, das keine Kredite für Rüstungsgüter vergibt, weil Waffen ihrer Aussage nach zur „Eskalation von Konflikten“ beitragen.

    Auch Apolut, im politischen Spektrum ähnlich angesiedelt wie Manova, war einst bei jener Bank. Damals hieß das Portal noch KenFM. Die Kündigung kam im Frühjahr 2021 nicht ganz überraschend. Die Bank hatte im Dezember 2020 Kritik am Informationsangebot des Mediums geübt: Sie sprach von einer Onlineplattform, „die regelmäßig hinter Nachrichten Verschwörungen vermutet“. Weil das Konto bei Spendenaufrufen angegeben wurde, sei fälschlich „der Eindruck entstanden“, dass man KenFM unterstütze. Laut Apolut-Geschäftsführerin Lena Lampe verlor das Portal mit dem Konto bei der GLS-Bank „circa 50 Prozent der Daueraufträge“ von Spendern.

    Im Frühjahr 2024 flatterte die nächste Kündigung ins Haus. Betroffen war das neue Apolut-Konto bei einer kleinen Volksbank im sächsischen Pirna. Dort hatte es keine weltanschaulichen Differenzen gegeben. Die Bank ist bekannt für eine liberale Geschäftspolitik und beheimatet „Dissidenten“ aus einem weiten politischen Spektrum. Hier kam der russische Nachrichtensender Russia Today unter, nachdem die Commerzbank 2021 die Geschäftsbeziehung beendete. Das Bündnis Sahra Wagenknecht richtete ein Konto in Pirna ein, die Marxistisch-Leninistische Partei Deutschlands und eine Reihe oppositioneller Medien ebenfalls. Apolut-Gründer Kayvan Soufi-Siavash erinnert sich, „mit offenen Armen“ aufgenommen worden zu sein.

    Nun aber die Kündigung – ohne jede Begründung. Ein besonderer Anlass ist nicht ersichtlich: keine verdächtig hohen Bareinzahlungen, kein überzogenes Konto, keine geschäftliche Nutzung eines Privatkontos oder eine wesentliche Änderung im Informationsangebot oder in der Tätigkeit von Apolut. Was geschah in Pirna? Wie aus der Bank unter der Hand verlautet, sei der Druck „einfach zu groß geworden“.
    Politisierung der Kontoführung

    Rückblick: Im Spätsommer 2000 berichtete die Presse über die damals noch staatliche Postbank. Der Gegenstand: Geschäftsverbindungen zu „rechtsextremen“ Parteien. In der Folge beschloss der Bankvorstand, Konten bestimmter Parteien und Organisationen zu kündigen, um einen „wichtigen Beitrag zur politischen Hygiene“ zu leisten. Es traf unter anderem die Partei „Die Republikaner“ und, am 5. Januar 2001, die Wochenzeitung „Junge Freiheit“.

    Kritik kam damals vom Journalisten-Verband Berlin (JVB). Der Vorsitzende Alexander Kulpok, beruflich Chef für Videotext bei der ARD, sprach von einem „Angriff auf die Pressefreiheit“. Eine Bank könne „kein Medienunternehmen in den Ruin treiben, nur weil ihr dessen politische Richtung nicht passt“. Seine Worte waren in der Taz zu lesen, ohne jeden Seitenhieb auf die „Junge Freiheit“, trotz deren gegensätzlicher politischer Ausrichtung. Nach einem Protest-Appell der betroffenen Zeitung mit „über 500 Unterstützungsunterschriften“ zog die Postbank die Kündigung zurück.

    Mehr als ein Jahrzehnt später, am 12. Dezember 2013, erhielt eine Münchnerin einen merkwürdigen Anruf. Ein Mitarbeiter der Commerzbank teilte mit, dass die Kontovollmacht für ihren Sohn nicht aufrechterhalten werden könne. Über die Person lägen nicht näher erläuterte Erkenntnisse vor. Die Rede war von Kerem Schamberger, 27 Jahre jung, Bankenkritiker und zu jener Zeit in der Deutschen Kommunistischen Partei aktiv. Mit der Organisation beschäftigte sich der Verfassungsschutz. Die Mutter schrieb eine E-Mail an die Bank: Was war das für ein Anruf? Die Commerzbank antwortete mit der Kündigung des Kontos und beendete damit eine 45 Jahre lange Geschäftsbeziehung – ohne Begründung. Der Fall ging durch die Medien. „Ist das der Startschuss zur politischen Kontoführung?“, fragte die Süddeutsche Zeitung.

    Wie die Taz berichtete, kündigte die Commerzbank bereits 2009 die Privatkonten von Stefan Engel, Chef der Marxistisch-Leninistischen Partei, und seiner Lebensgefährtin. Bankmitarbeiter würden laut Focus regelmäßig die Verfassungsschutzberichte durchforsten, „um mutmaßliche Verfassungsfeinde unter ihren Kunden zu identifizieren“. Die Commerzbank befindet sich teilweise in Staatsbesitz.
    Konflikt um Palästina und Israel

    Auch jüdische Vereine sind betroffen. Nach einem Bericht der Deutschen Welle folgte auf die Kündigung im Jahr 2016 „die erste Schließung“ eines Kontos „einer jüdischen Organisation in Deutschland nach dem Zweiten Weltkrieg“. Hintergrund war die Unterstützung der pro-palästinensischen BDS-Kampagne durch den Verein „Jüdische Stimme für gerechten Frieden in Nahost“. Nach öffentlichem Protest bekam die Organisation allerdings erneut ein Konto bei der Bank für Sozialwirtschaft gewährt – bis die Geschäftsbeziehung 2019 endgültig beendet wurde. Das Kreditinstitut erklärte, „nicht die richtige Plattform für die Debatte um die BDS-Kampagne“ zu sein. „Wegen der Kontoverbindung zur Jüdischen Stimme“ sei man „jedoch immer mehr dazu gemacht“ worden.

    Auch der jüdische Publizist Abraham Melzer verlor 2016 ein Konto bei der Commerzbank. Die Kündigungen erfolgten laut Taz „stets nach dem gleichen Muster“: „Nachdem die Betroffenen davon erfuhren, meldete sich bei ihnen der Journalist Benjamin Weinthal von der rechten israelischen Zeitung Jerusalem Post, der sich über diese Vorgänge stets bestens im Bilde zeigte. Im Fall der Jüdischen Stimme für einen gerechten Frieden war Weinthal sogar die treibende Kraft, weil er die Bank erst zur Kündigung bewog.“

    Zum neuen Hafen der Jüdischen Stimme wurde die Sparkasse Berlin. Doch am 25. März 2024 sperrte die Bank das Konto. Die Sparkasse soll mit Frist zum 5. April unter anderem eine Liste aller Mitglieder mit Anschriften angefordert haben. Dem kam der Verein nicht nach, weil es „keine Bank“ etwas angehe. Laut Iris Hefets kündigte das Kreditinstitut daraufhin das Konto und teilte durch seine Anwälte mit, dass die Jüdische Stimme gegen die Ethik der Bank verstoße.

    Der Verein stellte das Konto zuvor für den Palästina-Kongress in Berlin zur Verfügung. Darin vermutet die Organisation den Anlass der Sperrung. Am 12. April beendete die Polizei die Veranstaltung kurz nach Beginn. Zu den geladenen Referenten gehörte der frühere griechische Finanzminister Yanis Varoufakis. Er übte das Amt 2015 parteilos für die „Koalition der Radikalen Linken“ (Syriza) aus. Varoufakis war im Zeitraum der Veranstaltung zur Fahndung ausgeschrieben, da ihm die Einreise verboten wurde. Auch der Arzt Ghassan Abu-Sittah konnte deshalb nicht teilnehmen. Das Verwaltungsgericht Potsdam erklärte das Einreiseverbot für den britisch-palästinensischen Arzt im Nachhinein für rechtswidrig.
    Corona-Krise als Katalysator

    Ab 2021 nahmen Kontokündigungen auch bei oppositionellen Publizisten und Medienunternehmen rasch zu. Bei Maßnahmenkritikern in anderen Berufen zeigte sich die Entwicklung bereits früher: So traf es den HNO-Arzt Bodo Schiffmann bei der Deutschen Bank (2020), den Anwalt Markus Haintz bei der Commerzbank-Tochter Comdirect (Oktober 2020) und bei der Deutschen Kreditbank (Januar 2021), einem Unternehmen der Bayerischen Landesbank. Der Verein „Mediziner und Wissenschaftler für Gesundheit, Freiheit und Demokratie“ mit Finanzwissenschaftler Stefan Homburg und Mediziner Sucharit Bhakdi im Vorstand musste sich ab Februar 2021 nach einer Alternative umsehen. Das Konto bei der Apotheker- und Ärztebank war „sechsstellig im Plus“ gewesen. Die neue Bankverbindung bei der GLS-Bank hielt nur wenige Tage. Der Verein stand zeitweise ohne Konto da.

    Der 50 Mitarbeiter starken Filmproduktionsfirma Ovalmedia kündigte die Volksbank Beckum-Lippstadt im April 2021. Im Vormonat waren zwei Artikel im Tagesspiegel erschienen. Die Firma verbreite „Verschwörungslügen“ und unterstütze „Impfgegner und Corona-Verharmloser“, schrieb die Zeitung aus Berlin in der Titelzeile. Ovalmedia filmte damals auch die Sitzungen des Corona-Ausschusses. Viele maßnahmenkritische Wissenschaftler traten dort als Interviewgäste auf. Die Video-Aufzeichnungen gewannen dank Ovalmedia eine große Reichweite. Auf das betroffene Unternehmenskonto sollen vielfach Spenden erbeten worden sein. Die Firma befürchtete daher einen ernsthaften finanziellen Verlust. Durch Nachfragen bei der Bank sei ans Licht gekommen, „dass sich ein anderer Kunde über die Medienarbeit des Unternehmens beschwert habe“.

    Der Philosoph Gunnar Kaiser (1976–2023) war ebenfalls für Kritik an den Corona-Maßnahmen bekannt. Seine Gespräche erreichten auf Youtube 250.000 Abonnenten. Zunächst bat Kaiser um Spenden auf ein Konto bei einem großen deutschen Kreditinstitut. Später gab er die Fidor-Bank an. Im August 2022 veröffentlichte Kaiser ein Kündigungsschreiben der Onlinebank und merkte an, nie „im Minus“ gewesen zu sein. Neue Heimat wurde ein Kreditinstitut in Litauen.

    Im Januar 2021 gab der russische Staatssender RT bekannt, in Deutschland 200 neue Mitarbeiter einzustellen. Einen Monat später kündigte die Commerzbank. Das Medium bemühte sich bei rund 20 Banken erfolglos um einen Konto – trotz eines ansehnlichen Jahresbudgets von 30 Millionen Euro. Ein deutscher Staatsbürger aus der Finanzbranche nahm für RT die Verhandlungen auf. Ihm sollen mehrere Bankmanager mitgeteilt haben, dass bei Aufnahme der Geschäftsbeziehungen Probleme mit der Bundesanstalt für Finanzdienstleistungsaufsicht (Bafin) ins Haus stünden. Die Bafin dementierte.

    Anselm Lenz war Maßnahmenkritiker erster Stunde. Schon im März 2020 organisierte er Protestaktionen auf den Straßen Berlins. Gleichzeitig verlor er seine Rolle als Autor der Tageszeitung Taz. Ab April 2020 gab Lenz gemeinsam mit Hendrik Sodenkamp den „Demokratischen Widerstand“ heraus. Die Wochenzeitung landete in vielen Briefkästen, wurde wie eine Flugschrift verbreitet. Zunächst war ein Verein organisatorische Basis, später gründeten die Herausgeber ein Verlagshaus als GmbH. Wie Lenz auf Multipolar-Anfrage mitteilte, wurden zwischen 2020 und 2023 insgesamt 13 Girokonten im Zusammenhang mit der Wochenzeitung auf Betreiben der Banken geschlossen, darunter eine Sparkasse.

    Boris Reitschuster leitete 16 Jahre lang das Moskauer Büro des Focus. Später machte er sich selbstständig. In der Bundespressekonferenz brachte er Regierungssprecher Steffen Seibert regelmäßig in Verlegenheit. Reitschuster wurde zu einem der prominentesten Kritiker der Corona-Politik. Im Mai 2021 soll seine Internetseite 17,5 Millionen Aufrufe erreicht haben. Er machte auch größeren Tageszeitungen Konkurrenz. Im selben Monat berichtete Reitschuster über zwei Kündigungen: Er verliere nach mehr als 20 Jahren ein rein privat genutztes Girokonto bei der ING-Bank und sein öffentliches Spendenkonto bei der N26.

    Im September 2022 berichtete Reitschuster, innerhalb eines Jahres habe die vierte Bank die Geschäftsbeziehung mit ihm beendet. Das „als konservativ bekannte“ Bankhaus Bauer habe ihn ein Jahr zuvor in Kenntnis seiner journalistischen Tätigkeit als Kunden aufgenommen. Nun sei das Kreditinstitut entweder „unter Druck gesetzt“ worden, handle „in vorauseilendem Gehorsam“ oder in „freiwilliger Unterwerfung unter den Zeitgeist“. Es habe damit begonnen, dass man den Namen der Bank nicht mehr auf der Seite sehen wollte, am Schluss sei es aber auch nicht möglich gewesen, das Spendenkonto fortzuführen, wenn die IBAN ganz von der Webseite entfernt worden wäre. Reitschuster gingen dadurch viele Spenden-Daueraufträge verloren.
    Die Rolle der Leitmedien

    Die Taz ist Kreditnehmer bei der GLS-Bank und unterhält dort Girokonten. Am 17. Mai 2018 berichtete die Tageszeitung über Protestbriefe von GLS-Kunden. Sie nahmen Anstoß an der Tatsache, dass die AfD-nahe Desiderius-Erasmus-Stiftung ebenfalls ein Bankkonto bei der Bochumer Bank besitzt. Die GLS-Bank kündigte noch am selben Tag.

    „Auch zum Coronaleugner sozial“, titelte die Taz im September 2020. Die GLS-Bank bewerbe sich „als besonders ethisch“, biete „aber dem Verschwörungsideologen Ken Jebsen ein Konto“. Zwei Wochen später erschien auf dem GLS-Bankblog eine Kritik, die sich offenbar auf den KenFM-Gründer bezog: „Seit Corona“ würden „Online-Medien immer mehr Zulauf“ erhalten, „die sich auf Verschwörungen spezialisiert haben und damit die Angst vor Manipulation bedienen“. Drei Monate später thematisierte die Bank ihre Bauchschmerzen ein zweites Mal und nannte KenFM beim Namen.

    Im Januar 2021 löschte Google Jebsens Youtube-Kanal mit 500.000 Abonnenten. Bald darauf kündigte die GLS-Bank. Auf der Internetseite hieß es: „In seltenen Fällen kündigt die GLS-Bank Konten, wenn ersichtlich ist, dass die Geschäftspolitik von Kund*innen nicht mit den Werten und Kriterien der GLS-Bank übereinstimmen.“ In der Folgezeit wandte sich KenFM vergeblich an rund 40 Banken. Als sich abzeichnete, dass der Sender kein Konto bekommen würde, folgte die Gründung der Apolut GmbH. Die Marke KenFM gehörte der Vergangenheit an.

    Im Februar 2023 berichtete das Redaktionsnetzwerk Deutschland, dass der Sender Russia Today und die ebenfalls staatliche russische Videoagentur Ruptly Konten bei der Volksbank Pirna unterhalten. Dann wurde der Ton schärfer: Im November schrieb der „Tagesspiegel“ über Sahra „Wagenknecht und eine ungewöhnliche Bank“. Dort habe der Verein zur Gründung ihrer Partei ein Spendenkonto eingerichtet. Bankchef Hauke Haensel, heißt es weiter, betrachte die Aufkündigung der Energiepartnerschaft mit Russland als „sträfliche Dummheit“.

    Außerdem habe das Pirnaer Kreditinstitut offenbar Sanktionen gegen russische Medienunternehmen missachtet. Mit Apolut besitze die Bank ferner einen Kunden, auf dessen Plattform „der russische Angriffskrieg gegen die Ukraine verharmlost“ worden sei. Ein Beispiel für eine solche strafrechtlich relevante Handlung nannte der „Tagesspiegel“ allerdings nicht. Apolut gibt mit Beiträgen von Rainer Rupp und Thomas Röper auch der russischen Sicht auf den Konflikt Raum.

    David Schraven, Gründer des Portals Correctiv | Bild: picture alliance / dts-Agentur

    Correctiv-Gründer David Schraven verhalf den Tagesspiegel-Recherchen prompt zu größerer Bekanntheit. Unter der Überschrift „Dieser Bank vertrauen Extremisten“ thematisierte er auch die Beziehung zu Apolut und bezeichnete Ken Jebsen als „Verschwörungsideologen“. Als sich zwei Wochen später die Bild-Zeitung einschaltete, lieferte Schraven nochmal nach: „Neues von der Volksbank, der die Extremisten trauen“, titelte der Journalist und versuchte, eine Russland-freundliche Haltung der Bank zu belegen. Correctiv erhielt über die Jahre 2,5 Millionen Euro staatliche Förderung. Das Unternehmen betont dennoch, keine staatliche Unterstützung für seine redaktionelle Arbeit zu bekommen. Die Zuschüsse gebe es für „Medienbildung und Strukturförderung“.

    Seit dem 3. Februar 2024 besitzt die Pirnaer Bank einen Wikipedia-Eintrag. Im April wurde der Text um die Kritik von „Tagesspiegel“ und „Correctiv“ ergänzt. Am 8. Februar 2024 kündigte das Kreditinstitut der Apolut GmbH. Auf Anfrage von Multipolar wollte sich die Volksbank nicht zu den Vorgängen äußern. Schriftliche und telefonische Nachfragen liefen ins Leere. Apolut gab Ende März ein neues Spendenkonto im Ausland bekannt. Ein Internetnutzer protestierte prompt bei dem litauischen Kreditinstitut, eine Geschäftsbeziehung mit „Russenpropagandisten“ eingegangen zu sein.

    Auch in der Schweiz reagieren Banken auf negative Presse. Im Juni 2022 startete mit Kontrafunk ein in eigener Beschreibung „liberal-konservatives, bürgerliches“ Internet-Radio. Gründer Burkhard Müller-Ullrich holte etablierte Journalisten an Bord. Am 10. Juli 2022 berichtete die führende Tageszeitung „Blick“ in der Sonntagsausgabe: „Spuren führen zu leeren Räumen“. Der Sender sitze in Cham im Kanton Zug. Das ist, wie Schweizer wissen, ein als Steuerparadies berüchtigter Landesteil. In dem „heruntergekommenen Bürogebäude“ sei „niemand“, heißt es weiter: „ein langer Gang, leer stehende Zimmer …“ Dazu ein paar Beweisfotos.

    Tatsächlich ist Müller-Ullrich – im „Blick“ als deutscher Journalist bezeichnet – Schweizer Staatsbürger. Die Darstellung als Briefkasten-Firma hält er für „pure Verleumdung“. Der Reporter vom „Blick“ sei offenbar nicht weiter ins Gebäude gekommen, „wohl aus Angst, dass da mal jemand vorbeigekommen wäre und gefragt hätte, was er hier zu suchen hat“. Kontrafunk habe dort „sehr wohl seine Geschäftsräume“ unterhalten und sogar einen Sekretär beschäftigt. Trotzdem, stellt Müller-Ullrich fest, kündigten das Bankhaus Linth und ein weiteres Kreditinstitut „unmittelbar nach“ Erscheinen des Artikels im „Blick“.
    Organisierter Druck auf Banken

    Der Journalist Alexander Wallasch arbeitete einst für große Zeitungen und kurzzeitig für Boris Reitschuster. Inzwischen schreibt er vor allem auf seinem eigenen Internetportal. Als Wallasch im Juli 2022 auf Twitter um Unterstützung auf sein Konto bat, machte ein Nutzer die Solaris-Bank darauf aufmerksam. Das Social-Media-Team antwortete: „Ist bereits an unser Team weitergeleitet.“ Wallasch schreibt: „Etwa 24 Stunden später waren tatsächlich meine Kontonummern gesperrt und bis heute warte ich auf eine Erklärung der Bank.“ Im Herbst 2022 soll auch das Konto seines Webdesigners betroffen gewesen sein – bei derselben Bank. Wallasch war unterdessen zur Holvi-Bank gewechselt. Doch das neue Konto hielt nur kurze Zeit. Seither bittet der Journalist nur noch um Paypal-Spenden.

    Der „Heimatkurier“ ist ein Medium aus Österreich. Artikel erscheinen in Rubriken mit Namen wie „Bevölkerungsaustausch“, „Remigration“ oder „Linksextremismus“. Unmittelbar nach den Correctiv-Veröffentlichungen über das Treffen mit Martin Sellner in Potsdam startete die Kampagnenplattform Aufstehn eine bislang einmalige Petition. 9000 Menschen unterzeichneten den Appell „Kein Konto für Rechtsextreme!“ an die N26-Bank. Das Kreditinstitut reagierte und kündigte dem „Heimatkurier“.

    Die Nachricht holte eine Gruppe zur Beobachtung der Identitären Bewegung auf den Plan. „Gibt es hier Menschen, die sich Recherche und Veröffentlichung rechtsextremer Konten zur Hauptaufgabe machen würden?“, fragte sie auf Twitter. „Ein wichtiger und effektiver Job.“ Auf ihrer Internetseite listet die Gruppe unzählige Konten von AfD-Kreisverbänden. Weiter oben stehen die Bankdaten von Youtubern wie Niklas Lotz (Neverforgetniki), Naomi Seibt und Peter Weber (Hallo Meinung). Auch die Medien MitteldeutschlandTV, Auf1, Info direkt und Freilich-Magazin sind vertreten.

    Neben nahezu jeder Kontonummer findet sich eine E-Mail-Adresse. Ein Musterbrief in drei Sprachen wird gleich mitgeliefert: „Rechte Kreise versuchen das demokratische Miteinander in Deutschland zu zerstören, indem sie menschenfeindliche Propaganda sowie Vertreibungs- und Umsturzfantasien verbreiten.“ Am Ende des Schreibens lesen Banker: „Andere Banken und Zahlungsdienstleister sind Ihnen mit gutem Beispiel vorausgegangen.“ Es folgt ein Appell, das Konto zu schließen.
    Staatlicher Einfluss

    Gegen den Blogger Hadmut Danisch ermittelte die Staatsanwaltschaft wegen Verdachts auf Beleidigung einer Person des politischen Lebens. Das Verfahren wurde eingestellt. Danisch unterhielt ein Spendenkonto bei der Deutschen Bank. Dort forderte das Landeskriminalamt Berlin eine Excel-Tabelle an mit allen Kontobewegungen von zwei Jahren. Das Schreiben vom 28. März 2023 endete mit dem Satz: „Diese Anfrage darf nicht als Grundlage einer Kündigung der Geschäftsbeziehung verwendet werden.“ Am 5. April 2023 kündigte die Deutsche Bank ohne Begründung, am 21. April beantwortete sie das Auskunftsersuchen.

    Solche Fälle könnten sich in Zukunft häufen. Denn geht es nach Innenministerin Nancy Faeser, werden Bankauskünfte durch Verfassungsschutz-Behörden „entbürokratisiert“. Bisher beschränke sich die „Befugnis für Finanzermittlungen auf volksverhetzende und gewaltorientierte Bestrebungen“. Stattdessen soll es nun auf das Gefährdungspotenzial mutmaßlicher Extremisten ankommen. Dafür könne der Faktor „gesellschaftliche Einflussnahme“ relevant sein. Es betrifft also die Medien.

    Als Extremismus definiert das Innenministerium „Bestrebungen, die den demokratischen Verfassungsstaat und seine fundamentalen Werte, seine Normen und Regeln ablehnen“. Die Einzelheiten stehen in Paragraf 4 Bundesverfassungsschutzgesetz. Die Nachrichtendienst-Behörde unterstellt beispielsweise der Tageszeitung „Junge Welt“ kollektiv, sie strebe „die Errichtung einer sozialistisch-kommunistischen Gesellschaftsordnung“ an und sei „das bedeutendste und auflagenstärkste Medium im Linksextremismus“. Ein paar Sätze später heißt es aber wieder einschränkend: „Einzelne Redaktionsmitglieder und einige der Stamm- und Gastautoren sind dem linksextremistischen Spektrum zuzurechnen.“

    Zwar ist das Ansinnen von Nancy Faeser Teil eines 13-Punkte-Plans gegen Rechtsextremismus. Doch die Ministerin bestätigte bereits bei der Vorstellung am 13. Februar 2024, dass die neue Befugnis in gleicher Weise bei anderen Formen von Extremismus greifen soll. Schon heute steht der Verfassungsschutz wegen umfassender Kompetenzen in der Kritik. „Er verfolgt Menschen, bevor sie eine Straftat begangen haben, das macht kein anderer Inlandsgeheimdienst in westlichen Demokratien“, sagte der ehemalige Bildungs- und Finanzminister Mecklenburg-Vorpommerns Mathias Brodkorb (SPD). Der Verfassungsschutz arbeite daran mit, Meinungen aus dem Diskurs auszuschließen.

    Mehr Rechte für den Nachrichtendienst will offenbar der Bayerische Rundfunk. Im Frühherbst 2023 machten BR-Reporter die Kreditwirtschaft auf 109 Bankkonten und 38 Paypal-Accounts aufmerksam und verwiesen zum Teil auf Verfassungsschutzberichte über die Kontoinhaber. Das Ergebnis sendete der BR um 7:00 Uhr morgens in den Nachrichten: „München: Mit Hilfe von BR-Recherche ist es gelungen, Geldkonten von Rechtsextremen still zu legen.“ Die Meldung endete mit einer klaren Forderung: „Ein Forscher des CeMAS kritisierte: Wenn einfache Presseanfragen ausreichten, damit Konten dichtgemacht würden, könne das auch der Staat tun.“
    Was steckt dahinter?

    Banken trennen sich immer öfter von kritischen Geistern. Das Diagramm unten berücksichtigt Kündigungen gegenüber Publizisten und Medienhäusern, soweit Multipolar das Jahresdatum recherchieren konnte. Enthalten sind die Schicksale von 24 Personen mit jeweils ein bis vier Kündigungsfällen. Oft wurden jahrelange Geschäftsbeziehungen beendet – immer ohne Begründung.

    Kontokündigungen bei Medien: Blau: Summe gekündigter Konten in den Vorjahren, Rot: neu dazu gekommene Kündigungen (Quelle: Multipolar-Recherche, Mai 2024)

    Die Bundesanstalt für Finanzdienstleistungsaufsicht (Bafin) schreibt Multipolar, Kreditinstitute dürften „Kündigungen ohne Angabe von Grund tätigen“. Hierbei handele es sich „um geschäftspolitische Entscheidungen, die die Bafin nicht kommentiert“.

    Eine These besagt, dass der Verfassungsschutz auf Banken einwirkt, Konten zu schließen. Doch dafür fehlt es laut Bayerischem Rundfunk „an einer Rechtsgrundlage“. Paragraf 8a Bundesverfassungsschutzgesetz erlaubt lediglich das Einholen von Auskünften – und das nur dann, wenn „schwerwiegende Gefahren“ bestehen. Sollte hier aber tatsächlich „entbürokratisiert“ werden, könnten sich Banken bald zwei Mal überlegen, ob sie sich mit regelmäßigen Behördenanfragen konfrontiert sehen wollen.

    Ende 2022 wurde die Verharmlosung von Krieg potenziell strafbar. Wäre es denkbar, dass eine Bank wegen Beihilfe verurteilt wird, weil sie für ein Medium ein Konto führte, auf dem Spenden für den Betrieb einer Plattform eintrafen, auf der regelmäßig Krieg „verharmlost“ worden ist? Hier käme es darauf an, ob Banker wussten, wofür die Geldeingänge dienen. Und ob sie das Ziel für unterstützenswert ansahen. Würde gegen das Portal Apolut tatsächlich ermittelt werden, könnte sich die Volksbank Pirna schlecht herausreden, von allem nichts gewusst zu haben. Schließlich hatte ja schon der „Tagesspiegel“ darüber berichtet – und nebenbei Bankchef Hauke Haensel in die Nähe von Russland gerückt.

    Die Bankenaufsicht Bafin ist in dieser Frage jedoch unzuständig, wie aus einer Antwort auf eine Multipolar-Anfrage hervorgeht. Sie interessiert sich stattdessen dafür, ob der Geldeingang möglicherweise mit einer Straftat im Zusammenhang steht, „die eine Vortat der Geldwäsche darstellen könnte“. In diesem Fall müsste die Bank eine Verdachtsmeldung übermitteln.

    Der Global Disinformation Index und ISD Germany lobbyieren bereits für eine stärkere Bafin. Beide erhielten in der jüngsten Vergangenheit Fördergelder von der Bundesregierung. 2021 veröffentlichten die Organisationen eine Studie über die Onlinefinanzierung von „Hassgruppen“ in Deutschland, ihre Forderung: Die „potenzielle Finanzierung illegaler Aktivitäten“ muss „Teil der Sorgfaltspflichten einer Bank und der aufsichtsrechtlichen Anforderungen“ werden.

    Bei der Bafin gilt der Grundsatz: „Nicht alles, was legal ist, ist auch legitim.“ Es gibt den Fall, dass ein Bankkunde Steuern hinterzogen hat und Banker durch Überweisung von Geldern ins Ausland daran mitwirkten. Ihnen war die Absicht unbekannt. Sie handelten legal. Doch die Bafin prüft, ob dieses Handeln „Auswirkungen auf die persönliche Zuverlässigkeit der Geschäftsleiter“ hat. Dann gerät der Bankvorstand unter Druck.

    Mark Branson, Chef der Bankenaufsicht Bafin | Bild: picture alliance / Ulrich Baumgarten | Ulrich Baumgarten

    Auch wenn eine Verurteilung wegen Beihilfe zur Verharmlosung von Krieg weit hergeholt erscheinen mag – Mutmaßungen in der Presse und Medienberichte über Ermittlungen wären ohnehin der eigentliche Schaden. Die Angst um die eigene Reputation treibt Banken um.
    Einblicke in ein Londoner Bankhaus

    Im Juli 2023 war Brexit-Fürsprecher Nigel Farage wieder in den Medien. Die Bank beendete die Geschäftsbeziehung mit dem Politiker. Bei neun weiteren Geldhäusern hätte Farage kein neues Konto bekommen. Zunächst schien alles ganz simpel zu sein. So hieß es in der Süddeutschen: Wer beim Bankhaus Coutts „Kunde sein will, muss mindestens eine Million Pfund bei der Bank investiert haben – oder mindestens drei Millionen Pfund an Ersparnissen vorweisen.“ Und Farage war gerade einen Tick zu arm.

    Doch dann kam ein internes Dossier ans Licht. Auf stolzen 40 Seiten befasste sich die Bank mit dem Politiker und einem Reputationsrisiko. Das Kreditinstitut problematisiert, dass Farage seine Beziehung zur Coutts-Bank öffentlich gemacht habe. (Spenden-finanzierte Medien kommen kaum daran vorbei.) In der Presse sei „viel Negatives über ihn berichtet“ worden. Weiter heißt es, dass ein Ausschuss eine Fortführung der Bankgeschäfte mit Farage angesichts „seiner öffentlich geäußerten Ansichten“ für unvereinbar mit der Position der Bank erachtet. Mit seinen Aussagen will man nicht „assoziiert werden“. Es gibt Meinungsverschiedenheiten in der Klima- oder Gender-Frage (LSBTIQ).

    Das Dossier listet Belege für politisch inkorrektes Verhalten auf. Farage habe dem amerikanischen Medienmacher Alex Jones – ein Unterstützer von Donald Trump im Wahlkampf 2016 – ein Interview gegeben. Er sehe in der Nato-Osterweiterung eine Ursache des Ukraine-Krieges. Die Enthüllung schlug hohe Wellen. Auch weil die Muttergesellschaft der Coutts-Bank zu einem guten Drittel dem britischen Staat gehört. Premierminister Sunak kommentierte, es sei nicht richtig, ein Konto zu kündigen, weil eine Person „ihr Recht auf freie Meinungsäußerung wahrnimmt“. Nun plant die Regierung ein Gesetz: Für die Kündigung soll in Zukunft eine Frist von drei Monaten gelten und sie muss hinreichend begründet werden.
    Illiberales Meinungsklima

    Multipolar hat bei mehreren Banken recherchiert. Das zunehmend illiberale Meinungsklima ist demnach wesentlicher Faktor bei den Kündigungen – oder andersherum gesehen: eine zunehmend mutlose Gesellschaft. In einer Allensbach-Umfrage gaben 2014 noch 69 Prozent der Befragten an, frei über ihre politische Meinung reden zu können – 2023 waren es nur mehr 40 Prozent. Es geht, so viel wird deutlich, um eine zerfallende politische Mitte, die noch bereit ist, Stimmen verschiedener Seiten anzuhören und zu tolerieren.

    Mittendrin stehen die Banken. Ein Spendenkonto für ein prominentes kritisches Medium führen? Erfordert „unheimliches Standvermögen“ auf Leitungsebene. Die Angst vor Schmähkritik in den Tageszeitungen sorgt für kalte Füße. Der Vorstand steht zwischen den Fronten. Kollegen, Bankkunden, Journalisten, Aktivisten und Bürger: Die oberste Etage muss sich erklären. Zunächst gegenüber Verwaltungs- oder Aufsichtsrat. Der Verband von Volksbanken oder Sparkassen kann Kreditinstitute zwar nicht bevormunden, mit wem sie Geschäfte machen. Aber auch ein Anruf in Sorge um die Reputation der gemeinsamen Marke macht Druck.

    Das wirft ein neues Licht auf den Fall eines Unternehmens, das anonym bleiben will. Das Medium geriet zunehmend in die Kritik, verlor mehrere Konten, allerdings nur jene, die öffentlich sichtbar als Spendenkonto geführt wurden. Wie aus Bankkreisen verlautet, ist es wirtschaftlicher, 50 Kritikern zu kündigen, als 5000 Kunden zu verlieren, darunter größere Unternehmen, weil der Bank ein negatives Image anlastet.

    Die Kreditinstitute haben wenig Interesse daran, sich gegenüber den Kontrollinstanzen zu exponieren. Die Bafin besitzt viele Möglichkeiten. Sie ordnet zum Beispiel „Kapitalzuschläge“ an, verpflichtet also Kreditinstitute, mehr Eigenkapital zu halten, um die Bankeinlagen ihrer Kunden besser zu decken. Die Behörde kann davon Gebrauch machen, wie sie auf Multipolar-Anfrage schreibt, „soweit ein Institut vorhandene Reputationsrisiken nicht berücksichtigt, die die Aufsicht als wesentlich bewertet“. Doch kam so etwas überhaupt schon einmal vor? Eine Statistik dazu habe er leider nicht, antwortet ein Bafin-Mitarbeiter. Bei der Bewertung von Reputationsrisiken ist für die Aufsicht jedenfalls relevant, ob eine Tatsache in den Medien Beachtung finden dürfte. „Soziale Netzwerke“ sind ebenfalls einzubeziehen.

    Der Bankvorstand muss über einen ausreichend guten Ruf verfügen. Die Eignung der Führungspersonen ist gemäß Leitlinien der Europäischen Bankenaufsicht (EBA) neu zu überprüfen „im Falle einer wesentlichen Auswirkung auf den Leumund eines Mitglieds des Leitungsorgans“. Verstöße gegen Vorschriften, Straftaten oder laufende Verfahren geben dazu den Anlass. Doch auch „sonstige negative Berichte mit relevanten, glaubhaften und zuverlässigen Informationen“, also lediglich Verdächtigungen, spielen eine Rolle. Ob es von Belang ist, wenn große Zeitungen einer Führungsperson enge Kontakte zu Extremisten nachsagen, wollte die Bafin nicht beantworten. Man äußere sich nicht zu „hypothetischen Fallgestaltungen“. Die Zuverlässigkeit eines Geschäftsleiters entscheide sich „in jedem Einzelfall anhand des konkreten Kandidaten“.
    Existenzielle Folgen für Medien

    „Wir haben damals circa 50 Prozent der Daueraufträge verloren“, erinnert sich Apolut-Geschäftsführerin Lena Lampe an das Ende von KenFM. Von einem ähnlichen Szenario geht sie auch jetzt aus – nach der Kündigung durch die Volksbank Pirna. Aufwändig produzierte Formate wie „Positionen“ oder „Zur Sache“ erreichten oft Hunderttausende Zuschauer. Diese Sendungen sind, so Lena Lampe, seit 2021 nicht mehr finanzierbar, ebenso wenig wie „TreeTV“ oder „Die Macher“.

    Unabhängig von diesem Fall berichtet ein Medienunternehmen mit mehreren Mitarbeitern Ähnliches. Die Firma arbeitet seit etlichen Jahren und wurde um 2018 kurze Zeit Gegenstand negativer Presseberichte. Erst ab 2022 dann verlor das Medium nacheinander drei Konten. Eine leitende Person des Unternehmens schreibt auf Anfrage: „In allen Fällen haben wir natürlich die Unterstützer angeschrieben mit der Bitte, einen neuen Dauerauftrag einzurichten. In etwa die Hälfte tut dies, die andere Hälfte verliert man.“ Wenn man alle verlorenen Spendeneinnahmen zusammenrechne, kosteten die Kündigungen das Medium bislang einen „hohen vierstelligen Betrag, wahrscheinlich sogar noch etwas mehr“. Hinzukämen jedes Mal drei bis vier Tage Arbeit, um Unterstützer über das neue Konto zu informieren.
    Journalistenverbände schweigen

    Die führenden Pressegewerkschaften äußern bislang keine öffentliche Kritik. Der Journalistenverband Berlin sah 2001, wie eingangs erwähnt, noch einen „Angriff auf die Pressefreiheit“. Damals erwischte es die „Junge Freiheit“. Multipolar sprach die Organisation auf die einstige Kritik und den aktuellen Fall der Berliner Firma Apolut an – ohne Reaktion. DJV-Sprecher Hendrik Zörner erklärte sich in der Frage für unzuständig.

    In den jährlichen Pressefreiheits-Berichten von „Reporter ohne Grenzen“ wird De-Banking nicht problematisiert. Obwohl es sich offenkundig um ein wachsendes Problem für die Pressefreiheit handelt, steigt Deutschland in der Rangliste der vorbildlichen Länder.
    Auswege

    Die gesellschaftlichen Probleme „erfordern eine intensive, unzensierte Diskussion, wenn wir jemals gute Lösungen für sie finden wollen“, sagt der Chefredakteur des britischen Magazins UnHerd. Eine „freie und ehrliche Diskussion“ sei der einzige Weg, die Menschen zusammenzubringen. Auch oppositionelle Stimmen sollten sich auf finanzielle Basisdienstleistungen verlassen dürfen. Ohne ein Konto geht es nicht.

    Gegen eine Kündigung kann man sich mit einer einstweiligen Verfügung wehren, schreibt die Fachanwältin für Bankrecht Kerstin Bontschev auf Anfrage. Gewöhnliche Banken haben zwar das Recht, grundlos zu kündigen, jedoch „nicht zur Unzeit“. Das ist etwa dann der Fall, wenn das Medium bei keiner anderen Bank ein Konto erhält. Die öffentlich-rechtlichen Sparkassen haben zudem das in Artikel 3 Grundgesetz verankerte Recht auf Gleichbehandlung zu beachten. Nach Urteil des Bundesgerichtshof verlangt deshalb jede Kündigung einen sachgerechten Grund.

    Der Sparkassen- und Giroverband schreibt: „Als öffentlich-rechtliche Kreditinstitute müssen Sparkassen allen gesellschaftlichen Gruppen, Personen oder Unternehmen, unabhängig von deren politischen Zielen, Zugang zu kreditwirtschaftlichen Leistungen ermöglichen.“ Dennoch entscheiden Sparkassen im konkreten Einzelfall anders. KenFM und Apolut scheiterten mehrfach daran, ein Konto bei einer Sparkasse zu eröffnen.

    Der gesetzliche Anspruch auf ein Basiskonto dürfte für Publizisten kein Ausweg sein. Denn das Privileg gilt nur für Verbraucher, nicht für Geschäftstätige. Ab einem gewissen Spendenaufkommen kann man kaum noch von einer privaten Kontonutzung sprechen. Die Sparkassengesetze einiger Bundesländer wie in NRW, Bayern oder Brandenburg sehen einen Kontoanspruch für natürliche Personen im eigenen Geschäftsgebiet vor, also für Menschen, nicht für Unternehmen oder Vereine. Dabei spielt es nach Ansicht des Sparkassen- und Giroverbands keine Rolle, ob eine private oder geschäftliche Nutzung beabsichtigt ist. Eine Generalklausel im Gesetz ermöglicht den Sparkassen jedoch, die Eröffnung oder Fortführung eines Kontos bei Unzumutbarkeit zu versagen.
    Bundesregierung: „Uns ist das Phänomen nicht bekannt“

    Die Pressestelle von Medienstaatssekretärin Claudia Roth teilte Multipolar mit: „Uns ist das … skizzierte Phänomen von Kontokündigungen bei Spenden-finanzierten Medien nicht bekannt.“ Generell sei „die Frage, ob und zu welchen Konditionen ein Konto bei einer Bank eröffnet oder gekündigt werden kann, vorrangig eine privatrechtliche“ und liege außerhalb der eigenen Zuständigkeit. Auf Nachfrage, ob die Staatssekretärin eine gesetzliche Klarstellung befürworten würde, „dass Sparkassen, die Medienschaffenden ein Konto gewähren, auch jedem anderen Medienschaffenden auf Wunsch ein Konto einrichten müssen“, verwies die Medienstelle schlicht auf ihre vorangegangene Antwort.

    Die der Bafin übergeordnete Behörde von Christian Lindner (FDP) schreibt: „Dem Bundesministerium der Finanzen sind derzeit keine Fälle von Unternehmen bekannt, die Probleme mit der Eröffnung von Girokonten bei deutschen Kreditinstituten haben. Im Übrigen weisen wir darauf hin, dass es sich bei der Eröffnung eines Girokontos um eine geschäftspolitische Entscheidung handelt, die grundsätzlich im freien Ermessen des betroffenen Kreditinstituts liegt. Unternehmen in Deutschland einen gesetzlichen Anspruch auf ein Girokonto zu verschaffen, ist aktuell nicht geplant. Gleiches gilt für die Ausweitung des gemäß Paragraf 31 Absatz 1 Zahlungskontengesetz bestehenden Verbraucheranspruchs auf ein Basiskonto auf Unternehmen oder juristische Personen.“

    Die Anwältin Kerstin Bontschev gibt Contra: Es brauche „Sicherheit, um unternehmerische Freiheit zu garantieren“. Die Berufsfreiheit könne auf null reduziert werden, wenn ein Unternehmer ohne Konto dastehe. Der Staat verlangt Steuern, schließt die Finanzkassen für Barzahler, aber belässt es zugleich dabei, dass Unternehmen kein Anspruch auf ein Konto besitzen.

    In demokratischen Gesellschaften mit Pressefreiheit müssen alle Journalisten und Medien – auch die regierungskritischen – recherchieren und publizieren können, ohne dass ihnen von staatlichen oder privaten Akteuren strukturelle Hindernisse in den Weg gestellt werden. Der Staat steht in der Verantwortung, dafür zu garantieren.

    Über den Autor: Hakon von Holst, Jahrgang 1999, nahm als Schüler an den Prostesten gegen Stuttgart 21 teil, verließ die Schule ohne Abschluss, um sich selbstständig fortzubilden. Ab 2016 Mitarbeit an Permakultur-Projekten, Ausbildung auf einem Permakultur-Hof. Seit 2020 journalistisch tätig, 2022-23 Studium an der Freien Akademie für Medien & Journalismus. Thematische Schwerpunkte sind Agrarpolitik sowie Finanzwirtschaft, insbesondere die Verdrängung des Bargelds. Veröffentlichungen unter anderem in der Berliner Zeitung, bei Manova sowie auf dem Blog von Norbert Häring .

    #Allemagne #banques #médias #censure

  • Supreme Court Jeopardizes Purdue Pharma Deal, Rejecting Protections for Sacklers - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/06/27/us/supreme-court-opioid-settlement.html

    Demonstrators outside the U.S. Supreme Court. They are wearing red and holding up signs, banners and a megaphone.
    The Supreme Court rejected a provision at the heart of a settlement with Purdue Pharma that would have channeled billions of dollars to help curb the opioid epidemic in exchange for shielding the Sacklers.Credit...Julia Nikhinson for The New York Times
    Abbie VanSickle

    By Abbie VanSickle

    Reporting from Washington
    June 27, 2024

    The Supreme Court said on Thursday that members of the Sackler family cannot be shielded from liability for civil claims related to the opioid epidemic, jeopardizing a bankruptcy plan that would have offered such protection in exchange for channeling billions of dollars toward addressing the crisis.

    In a 5-to-4 decision, the justices found that the deal, carefully negotiated over years with states, tribes, local governments and individuals, had broken a basic tenet of bankruptcy law by shielding members of the Sackler family from lawsuits without the consent of those who might sue.

    The plan for Purdue Pharma, the maker of the prescription painkiller OxyContin, the drug widely considered to have ignited the crisis, was unusual because it offered broad protections that the Sackler family, who controlled the company, had demanded for years even as the Sacklers avoided declaring bankruptcy themselves.

    #Opioides #sackler #Banqueroute

  • « Le Luxembourg est champion de la pauvreté au travail » l’essentiel - Marion Chevrier

    LUXEMBOURG - Le travail ne protège pas de la pauvreté : en 2023, 14,7% des salariés étaient exposés au risque de pauvreté. Une proportion deux fois plus élevée que dans la zone euro.

    « Le Luxembourg confirme son statut de champion de la pauvreté au travail » en 2023, écrit la Chambre des salariés dans une mise à jour de son Panorama social publiée ce mardi. Le taux de risque de pauvreté des salariés a en effet encore augmenté au Grand-Duché, passant de 12,4% en 2022 à 14,7% en 2023 alors qu’il était sous le seuil des 10% en 2010 (9,9%).

    Une tendance à la hausse à contre-courant des pays de la zone euro qui voient plutôt ce risque diminuer (à 6,7% pour la zone euro, aux alentours de 6% en France et en Allemagne et de 4% en Belgique).

    https://20min-images.imgix.net/2024/06/18/27f4f44a-6319-4e49-8955-12d01725a576.jpeg

    L’année dernière, c’est ainsi plus d’un salarié sur sept qui disposait de revenus ne lui permettant pas de dépasser le seuil de risque de pauvreté (2 382 euros pour un adulte seul et 5 001 euros par mois pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans).

    Si les travailleurs à temps partiel ou encore ceux ne disposant que d’un contrat de travail à durée déterminée sont plus exposés au risque de pauvreté, le Luxembourg se distingue néanmoins par le fait que même les personnes travaillant à plein temps sont nombreuses à ne pas échapper à la pauvreté, constate la CSL. Ainsi, 9,6% des personnes travaillant plus de 34 heures par semaine présentaient un risque de pauvreté, soit près du double de la zone euro. Dans ces ménages, le risque de pauvreté des mineurs était de 13% contre 6% dans la zone euro.

    « Rendre au travail la valeur qui lui est due »

    « Dès lors, les affirmations que "le filet de sécurité social est tendu autour de l’emploi" ou encore que "le travail doit être rentable" (discours sur l’état de la Nation prononcé la semaine dernière par Luc Frieden) ne sont que des vœux pieux en attendant des actes concrets permettant de rendre au travail la valeur qui lui est due », indique la CSL. Pour ce faire, elle réclame une revalorisation structurelle du salaire minimum, une exonération d’impôt sur le revenu jusqu’à hauteur du salaire minimum qualifié et un allègement de la fiscalité des revenus modestes.

    Des mesures qui permettraient, selon elle, d’attirer au pays des travailleurs « essentiels, mais mal rémunérés » dans les secteurs du commerce, de la restauration, de la construction ou encore des services à la personne et de l’action sociale et du nettoyage.

    #union_européenne #ue #Luxembourg #néolibéralisme #travail #inégalités #pauvreté #dividendes #exploitation #banques #salaires #économie #exploitation #frontières

    Source : https://www.lessentiel.lu/fr/story/emploi-le-luxembourg-est-champion-de-la-pauvrete-au-travail-103129681

    • Après vérification, il s’agit bien (encore et toujours) de ce que l’Insee appelle le seuil de pauvreté monétaire relative. Contrairement à ce que son nom indique (y compris dans cette formulation population exposée au risque de pauvreté ou, dans la version anglaise, chez Eurostat, at-risk poverty rate), ce n’est pas, ça n’a jamais été un indicateur de pauvreté, mais un indice de dispersion de la distribution des revenus.

      Pourcentage de la population dont le revenu est inférieur à 60% de la médiane des revenus ; si on multiplie (ou divise) tous les revenus par deux ou n’importe quel nombre cet indicateur ne bouge pas d’un poil. Il est donc un peu étrange d’y entrevoir une quelconque notion de pauvreté.

      Le fait que cet indicateur soit le plus élevé au Luxembourg signifie en gros que, en Europe, c’est le pays où l’écart entre bas et hauts revenus est le plus important.

  • Mafias et banques - Histoire | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-024485/mafias-et-banques

    Retour sur l’histoire d’une saga méconnue : l’alliance que vont tisser groupes criminels organisés et institutions financières, des années 1920 à nos jours à l’échelle de la planète. Cette série documentaire en trois épisodes, sous forme d’enquête, plonge dans les eaux troubles de la mafia. De Michele Sindona, le banquier du Vatican, au cartel de Pablo Escobar en passant par la City de Londres et les Bahamas.

    1ère partie : Le temps des pionniers
    2ème partie : Follow the money
    3ème partie : L’Internationale criminelle

    #banques #finance #crime_organisé #mafia

  • Qui a fait des profits sur les ingénieries financières au Liban ? Pas tant les banques (dont les profits étaient factices) mais les actionnaires qui ont bénéficié des généreux dividendes servis. Commentaire de Jean Riachi sur X à propos d’une analyse de l’économiste Toufic Gaspard récemment publié par le centre Issam Fares de l’AUB : https://www.aub.edu.lb/ifi/Documents/Banque-Du-Liban-A-Forensic-Analysis.pdf
     : « The latest IFI-AUB/Toufic Gaspard report, as expected, provides invaluable insights and a thorough analysis of the Lebanese financial crisis. It delves into various aspects of the crisis and dispels several myths, such as the misconception that the state acquired BDL’s dollars,… » / X
    https://twitter.com/riachi_jean/status/1758766325835423986

    The latest IFI-AUB/Toufic Gaspard report, as expected, provides invaluable insights and a thorough analysis of the Lebanese financial crisis. It delves into various aspects of the crisis and dispels several myths, such as the misconception that the state acquired BDL’s dollars, when, in fact, the opposite occurred. However, I’d like to focus on one particular issue related to financial engineering transactions.
    During a recent televised program, the legal advisor of the Association of Banks stated that banks incurred losses in financial engineering transactions. While this declaration sparked criticism, it is, in fact, factually accurate. Presently, banks are insolvent, with negative equity, rendering this issue beyond debate.
    So, what truly transpired, and who benefited from these transactions? In essence, profits from financial engineering transactions in Lebanese pounds and US dollars were recorded by banks. However, these profits were essentially paper gains. The majority of the profits were in Lebanese pounds, printed by BDL and transferred to banks’ books, albeit sterilized with BDL. At the current exchange rate of 89500, these profits are essentially worthless. Similarly, the interests and principal blocked at BDL on the dollar side of the transactions are now nearly worthless. Hence, banks did incur losses on financial engineering transactions.
    However, not everyone suffered losses. At the time, many considered it absurd for Riad Salameh to provide banks with free money to bolster their equity without requiring counterparts. However, what proved even more irrational was allowing them to distribute dividends. While direct data is not readily available, Toufic Gaspard conducted astute calculations and estimated that approximately $21 billion in profits were transferred out of banks to individuals. This pertains not to deposit transfers but to bank profits. Consequently, banks distributed profits (dividends, bonuses, etc.) when financial engineering transactions appeared as profits in their books, and now it seems these profits must be written off. This scenario represents a typical case of clawback, as losses on banks’ balance sheets are now impacting depositors.
    As for Article 113 and decisions by the State Council, claiming that it is the state’s obligation to compensate depositors for their losses cannot be considered a just and equitable solution. While I am a taxpayer willing to contribute to national solidarity, I am not inclined to foot the bill for depositors’ losses that others have benefited from

    #Liban #banques #profit #crise_financière