• Royaume-Uni : plus d’un million de colis alimentaires distribués aux enfants en un an, du jamais vu Le figaro
    https://www.lefigaro.fr/flash-eco/royaume-uni-plus-d-un-million-de-colis-alimentaires-distribues-aux-enfants-

    Le recours aux banques alimentaires a atteint des sommets l’an dernier au Royaume-Uni, qui traverse une profonde crise du coût de la vie, avec pour la première fois plus d’un million de colis distribués à des enfants, selon une association caritative mercredi 26 avril. Près de trois millions de colis alimentaires d’urgence ont été distribués entre avril 2022 et mars 2023 par l’association caritative Trussell Trust, qui gère un vaste réseau de banques alimentaires dans le pays. Il s’agit du plus grand nombre de colis jamais distribués en une année par l’association.

    Plus d’1,1 million de ces colis d’urgence ont été distribués à des enfants, soit une hausse de 36% sur un an, souligne-t-elle. « Ces nouveaux chiffres sont extrêmement inquiétants et montrent qu’un nombre croissant de personnes n’ont d’autre issue que de se tourner vers des organisations caritatives (...) et ce n’est pas juste », a réagi Emma Revie, directrice générale de Trussell Trust, citée dans un communiqué.

    « Les aides sociales ne reflètent pas les coûts essentiels »
    Cette dernière juge « inadapté » le système d’aides sociales conçu pour soutenir les plus modestes. « Les aides sociales ne reflètent pas les coûts essentiels (d’un foyer) et en conséquence les gens sont poussés plus profondément encore dans la misère », insiste-t-elle.

    Selon l’association, plus de 760.000 personnes ont eu recours à une banque alimentaire pour la première fois entre avril 2022 et mars 2023, preuve selon elle de l’ampleur de la crise que subissent les ménages britanniques confrontés à une inflation supérieure à 10% depuis des mois. Toutes les régions du Royaume-Uni sont concernées, avec une hausse des colis distribués d’au moins 28% dans chaque région, et qui a atteint 54% dans le Nord-Est plus déshérité.

    « Une augmentation sans précédent »
    « Nous connaissons une augmentation sans précédent du nombre de personnes venant dans les banques alimentaires, en particulier des gens avec un emploi et dont le revenu ne permet pas de suivre la hausse du coût de la vie », constate ainsi Brian Thomas, responsable d’une banque alimentaire à South Tyneside dans le nord-est du pays, cité dans le communiqué.

    L’association appelle le gouvernement à « agir maintenant pour renforcer le système de sécurité sociale ». En plus des aides sociales habituelles, le gouvernement a débloqué des mesures exceptionnelles dans le contexte de crise, notamment pour cette année une aide de 900 livres (environ 1.000 euros) pour les ménages les plus modestes ou encore un paiement de 300 livres pour aider les retraités à payer leurs factures d’énergie.

    #enfants #angleterre #capitalisme #néolibéralisme #pauvreté #banques_alimentaires #crise

  • #Vomir #Canada : D’ici 2028, les vaches laitières devraient pouvoir mettre bas sans être enchaînées Julie Vaillancourt - Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1871152/vaches-laitieres-enchainees-agriculture

    Au Canada, la majorité des vaches laitières sont élevées en stabulation entravée, ce qui implique qu’elles mettent souvent bas, enchaînées, dans des stalles trop petites pour elles. Ça pourrait changer : les experts recommandent maintenant de leur donner plus de liberté de mouvement pour améliorer leur bien-être.


    Il manque d’espace dans les stalles régulières pour que les vaches mettent bas à leur aise. Photo : Radio-Canada

    La scène est désolante aux yeux du profane : une vache, la chaîne au cou, qui met bas dans sa stalle, souvent trop petite pour lui permettre de se mouvoir avec agilité. L’animal tente de se retourner pour voir son veau, mais son carcan métallique l’entrave partiellement ; le producteur laitier doit apporter le nouveau-né en face de sa mangeoire pour que la vache puisse enfin le lécher.

    Une action plus fréquente au Québec qu’ailleurs au Canada, car c’est dans la province qu’on retrouve le plus de fermes en stabulation entravée, un système où chaque vache garde toute sa vie une place fixe dans l’étable, enchaînée à une barre d’attache.


    Un des principes les plus importants, pour le vétérinaire Edwin Quigley, est que les vaches doivent faire le plus possible d’exercice. Photo : Radio-Canada

    Pour le vétérinaire Edwin Quigley, qui pratique dans la région de Chaudière-Appalaches, le fait que 72 % des vaches de la province vivent ainsi (contrairement à la moyenne canadienne de 44 %) est consternant. “Des vaches attachées dans un espace de quatre pieds par six à l’année longue et qui ne changent pas de place, il manque quelque chose.”

    Ce “quelque chose”, c’est la liberté de mouvement, beaucoup plus présente en stabulation libre, une façon d’élever les bovins laitiers dans des espaces à aire ouverte. Avec ce modèle, les vaches disposent de logettes individuelles où elles vont manger ou se reposer à leur guise, sans jamais être immobilisées de force.

    Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en stabulation entravée, la prévalence de blessures aux jarrets chez l’animal est de 56 % comparativement à 47 % en stabulation libre, de 43 % pour les blessures aux genoux comparativement à 24 % en stabulation libre.

    Conséquence, entre autres, d’une surface de couchage souvent trop abrasive en comparaison avec la litière de plus de 15 centimètres d’épaisseur qu’on retrouve régulièrement dans les étables en stabulation libre.

    Quant aux 33 % de blessures au cou en stabulation entravée, elles trouvent évidemment leur source dans le port constant de la chaîne.


    Au Canada, les vaches qui passent leur vie dans des stalles entravées ont plus de blessures qu’avec d’autres systèmes d’élevage. Photo : Radio-Canada

    Le “Code de pratique pour le soin et la manipulation des bovins laitiers”, un outil de référence à l’intention des producteurs laitiers canadiens, est actuellement en révision, puisque la dernière mouture date de 2009.

    Nous avons obtenu la version préliminaire du nouveau code, dont l’élaboration sera terminée d’ici la fin de l’année. Elle propose dorénavant de loger les vaches laitières au pâturage ou en stabulation libre afin qu’elles aient la possibilité de se mouvoir davantage. Quant au vêlage, les producteurs devraient obligatoirement permettre aux vaches de mettre bas en stabulation libre d’ici 2028, s’il n’en tient qu’aux experts canadiens qui se penchent présentement sur la question.

    https://fr.scribd.com/document/566235947/Code-de-pratique-pour-le-soin-et-la-manipulation-des-bovins-laitiers#down

    Ce serait la moindre des choses aux yeux d’Edwin Quigley, qui supervise présentement l’agrandissement de l’étable d’un de ses clients, Dave Kelly, un producteur laitier de Saint-Nazaire-de-Dorchester, dans la région de Chaudière-Appalaches.


    Dave Kelly, producteur laitier, veut améliorer le bien-être de ses vaches et collabore avec son vétérinaire pour changer les choses. Photo : Radio-Canada

    M. Kelly tente d’améliorer le bien-être de ses vaches à la mesure de ses moyens. “Il y a des gens qui pensent qu’on utilise les vaches comme des machines, moi, je ne suis pas d’accord avec ça, mais il faut qu’elles soient bien dans ce qu’elles ont à faire, c’est important.”

    Au programme chez lui, des travaux de construction pour bâtir une section où ses vaches pourront mettre bas en stabulation libre : un enclos de groupe où les vaches auront le loisir de bouger à leur guise pendant le vêlage sans être gênées par l’étroitesse de leurs stalles ou, pire encore, leurs chaînes.


    En stabulation, la litière disposée sur le sol rend la surface plus confortable et aide à éviter l’abrasion. Photo : Radio-Canada

    Un virage pris par de plus en plus de producteurs laitiers du Québec qui, massivement, convertissent leurs troupeaux à l’élevage en stabulation libre pour l’ensemble de leurs opérations, et non uniquement le vêlage. “On fait du rattrapage, soutient Daniel Gobeil, président des Producteurs de lait du Québec.”

    “Des vaches attachées toute leur vie, on tend à éliminer ces pratiques-là. On est à la croisée des chemins en termes de bien-être animal”, conclut-il.

    #chaînes #beurk #boycott #alimentation #sirop_d'érable #assiette #malbouffe #agriculture #élevage #élevage #alimentation #vaches #viande #agrobusiness #lait #agro-industrie #quelle_agriculture_pour_demain_ #violence #torture #capitalisme

    • Monsieur trudeau, vous êtes une honte pour la démocratie ! Veuillez nous épargner votre présence Christine Anderson, députée européenne (Allemande) au Parlement européen

      Après parlé avec des parlementaires européens lors de sa visite officielle de deux jours à Bruxelles, la parole a été donnée à la députée allemande Christine Anderson qui a interpellé le Premier ministre canadien, disant qu’il ne devrait pas pouvoir s’exprimer au Parlement européen.

      Anderson a accusé Trudeau d’admirer ouvertement la dictature de base chinoise et a appelé le Premier ministre pour avoir piétiné “les droits fondamentaux en persécutant et en criminalisant ses propres citoyens en tant terroristes simplement parce qu’ils osent s’opposer à son concept pervers de démocratie”.

      le Canada est passé du statut de symbole du monde moderne à celui de « symbole de la violation des droits civils » sous la « chaussure semi-libérale » de Trudeau.

      Elle a terminé son discours en disant à Trudeau qu’il était « une honte pour toute démocratie. Veuillez nous épargner votre présence.
      https://www.youtube.com/watch?v=vtnfcVAZB6I


      Le député croate Mislav Kolakusic a également dénoncé Trudeau pour avoir violé les droits civils des Canadiens qui ont participé aux manifestations du « Freedom Convoy ». Lors de son propre discours cinglant devant ses collègues parlementaires européens, Kolakusic a déclaré à Trudeau que ses actions en promulguant la loi sur les urgences étaient « une dictature de la pire espèce ».
      Trudeau s’est assis et a écouté Kolakusic informer le premier ministre que de nombreux Européens l’ont vu « piétiner des femmes avec des chevaux » et bloquer « les comptes bancaires de parents célibataires ».
      L’eurodéputé roumain Christian Terhes a également refusé d’assister au discours de Trudeau aux autres membres de l’UE.

      Source :
      https://thecanadian.news/vous-etes-une-honte-un-depute-allemand-interpelle-trudeau-en-face-lors
      https://twitter.com/lemairejeancha2/status/1507033759278940161
      https://vk.com/wall551774088_43985?z=video640533946_456239116%2Fa7ea5429d710b84557%2Fpl_post_55

      NDR Cette députée allemande est de droite, mais la vérité ne fait pas de politique.

       #canada #justin_trudeau #trudeau la #violence #contrôle_social #police #dictature #violences_policières #violence_policière #répression #violence #maintien_de_l'ordre #brutalité_policière #manifestation #violences_policieres

    • Salaire mirobolant et logement de fonction : le train de vie princier du directeur du Fresnoy à Tourcoing Pierre Leibovici
      https://www.mediacites.fr/lu-pour-vous/lille/2022/03/24/salaire-mirobolant-et-logement-de-fonction-le-train-de-vie-princier-du-di

      Les angles morts, Quelques obscurcissements, Prolongations… Le titre de ces romans signés Alain Fleischer était-il prémonitoire ? Il résonne en tout cas avec le rapport publié, vendredi 18 mars, par la Chambre régionale des comptes des Hauts-de-France sur l’association Le Fresnoy — Studio national des arts contemporains, dont il est le directeur.


      Ouvert au public en 1997, l’imposant bâtiment du Fresnoy, situé dans le quartier du Blanc Seau à Tourcoing, abrite une école supérieure d’art ainsi qu’un lieu de représentation et de production (cinéma, danse, photo, arts numériques). L’établissement, imaginé dès 1987 par l’artiste Alain Fleischer à la demande du ministère de la Culture, est aujourd’hui mondialement reconnu. Trente-cinq ans plus tard, et malgré son âge de 78 ans, il n’a toujours pas lâché le bébé.

      Un salaire brut de 91 000 euros
      « Le cinéaste », « l’auteur », « le photographe, le plasticien » : le parcours d’Alain Fleischer est fièrement détaillé sur le site Internet du Fresnoy, qui lui consacre une page entière. « L’ambassadeur du Fresnoy », ajoute la Chambre régionale des comptes dans son rapport : « il en est pilote stratégique, notamment pour l’évolution vers le projet de StudioLab international [un programme de collaboration entre artistes et scientifiques], il initie les grands partenariats et exerce les fonctions de responsable pédagogique ».

      « Le montant de sa rémunération ne s’appuie pas sur son contrat de travail »
      Pour remplir ces missions, Alain Fleischer bénéficie d’un confortable salaire de 91 000 euros bruts par an, soit 7 600 euros bruts par mois. Un montant stable sur la période allant de 2016 à 2019, sur laquelle se sont penchés les magistrats financiers, mais qui interroge : « le montant de sa rémunération ne s’appuie sur aucun élément présent dans son contrat de travail qui date de plus de 30 ans, pas plus que des avenants ultérieurs dont le dernier date, en tout état de cause, de 2002 ». La Chambre demande donc instamment une révision du contrat de travail du directeur et sa validation par le conseil d’administration de l’association.

      Un immeuble pour logement de fonction
      Dans la suite de leur rapport, les magistrats recommandent aussi que le conseil d’administration valide la mise à disposition d’un logement de fonction pour Alain Fleischer. Ou plutôt d’un « immeuble d’habitation », peut-on lire sans plus de précisions. Ce bâtiment, ainsi qu’un autre d’une surface de 11 000 m2, est la propriété de la région Hauts-de-France, principal financeur du Fresnoy.

      Quelle est la valeur de l’avantage en nature consenti à l’association et à son directeur ? Difficile à dire : la dernière évaluation, réalisée en 2002, tablait sur un coût de 455 823 euros par an. Un montant sans doute bien plus élevé vingt ans plus tard, d’autant que la région prend à sa charge les travaux et la majeure partie de l’entretien des bâtiments. « Une réévaluation de la valeur de ces biens immobiliers qui figurent dans les comptes de l’association serait nécessaire », acte la Chambre régionale des comptes.

      Gouvernance à clarifier
      Autre recommandation adressée au studio d’art contemporain : la clarification de la gouvernance de l’association. À l’heure actuelle, un conseil d’administration cohabite avec une assemblée générale. Mais les deux instances, dont les missions diffèrent, sont composées des mêmes membres : 10 membres de droit et 14 personnalités qualifiées. Pour mettre fin à cette « confusion », les magistrats appellent donc l’association à revoir ses statuts.

      Cette dernière recommandation vaut aussi pour la rémunération de certains membres du conseil d’administration. Car, d’après la Chambre régionale des comptes, « des membres du conseil d’administration, du fait de leurs fonctions et qualités professionnelles et artistiques, peuvent être amenés à remplir le rôle de commissaire de certaines expositions du Fresnoy ou à effectuer des missions de représentation, donnant lieu à versement d’émoluments ». Et de conclure, en des termes toujours policés, que l’association devrait réviser ses statuts « par souci de sécurité juridique ».

      Sollicité à l’issue de l’audit des magistrats financiers, le président de l’association, Bruno Racine, s’est engagé à suivre toutes leurs recommandations et à mettre à jour les statuts dans un délai de six mois. « Cette révision permettra de préciser les modalités de recrutement du directeur », a-t-il affirmé. Écrivain et haut-fonctionnaire, aujourd’hui âgé de 70 ans, Bruno Racine a toutes les raisons de prêter attention aux recommandations de la Chambre régionale des comptes : il a un temps été conseiller-maître à la Cour des comptes.

      #Fresnoy #Tourcoing #argent #fric #art #art_press #claude_leveque @legrandmix #art_contemporain pour #bobo #ruissèlement #ruissellement #photographie #guerre_aux_pauvres

    • Énergie : au Royaume-Uni, même les pommes de terre deviennent trop chères LePoint.fr
      https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/%C3%A9nergie-au-royaume-uni-m%C3%AAme-les-pommes-de-terre-deviennent-trop-ch%C3%A8res/ar-AAVqibD?ocid=msedgdhp&pc=U531#

      Durant des siècles, les pommes de terre ont été, par excellence, l’aliment de base des populations pauvres. Faciles à cultiver, peu chères à l’achat et nourrissantes, elles étaient l’élément de base ? sinon le seul - de populations entières. À tel point qu’au XIXe siècle, l’apparition du mildiou en Irlande ? une maladie qui anéantit presque totalement la culture de la pomme de terre ? provoqua une famine ? et la mort de près d’un million de personnes.

      Par les temps qui courent, cependant, la pomme de terre semble perdre son avantage auprès des populations dans le besoin. En effet, selon The Guardian, https://www.theguardian.com/business/2022/mar/23/food-bank-users-declining-potatoes-as-cooking-costs-too-high-says-icela de plus en plus de personnes ayant recours aux banques alimentaires refusent les pommes de terre, ne pouvant se permettre la dépense énergétique nécessaire à la longue cuisson de ces dernières.

      Une inflation record en 30 ans
      « C’est incroyablement inquiétant », a expliqué le gérant d’une chaîne de supermarchés low cost sur la BBC. « Nous entendons parler de certains utilisateurs de banques alimentaires qui refusent des produits tels que les pommes de terre et d’autres légumes-racines parce qu’ils n’ont pas les moyens de les faire bouillir », détaille-t-il, parlant de « la crise du coût de la vie » comme du « plus important problème intérieur » au Royaume-Uni.

      Outre-Manche, le coût de la vie continue d’augmenter rapidement, rapporte The Guardian. L’inflation a atteint 6,2 % en février, selon les chiffres de l’Office for National Statistics, une première depuis trente ans. Elle est alimentée par la hausse du coût de l’essence et du diesel et d’un large éventail de produits de nourriture aux jouets et jeux. En 2021, l’inflation spécifique aux produits alimentaires a été de 5,1 % au Royaume-Uni.

      #pauvreté #prix de l’#énergie #spéculation #capitalisme #marché_libre-et_non_faussé #électricité #spéculation #alimentation #banques_alimentaires #pommes_de_terre

  • Dans les squats de Bordeaux, « les personnes vont mourir de faim, pas du Covid-19 »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/04/02/dans-les-squats-de-bordeaux-les-personnes-vont-mourir-de-faim-pas-du-covid-1

    Dans les bidonvilles et squats de Bordeaux, les quelque 2 500 habitants, qui se retrouvent souvent sans emploi, craignent le manque de nourriture.

    #paywall ? #pauvreté #surnuméraires

    • Bordeaux envoyée spéciale - Alors, deux baguettes, six bananes, une boîte d’oeufs, trois tomates, un filet de patates... Reculez ! Reculez ! » La file indienne s’est transformée en un serpentin confus. Une bénévole tente de maintenir un semblant d’ordre tandis qu’une quinzaine de personnes essayent d’avancer vers elle. Certaines se cachent le bas du visage avec un bout d’écharpe ou le col d’une doudoune. Personne n’a de masque ni de gants. Les enfants gigotent dans les poussettes. Face à eux, des stocks de pâtes, des cageots d’asperges, des boîtes de céréales... entreposés sur des grandes tables, que tente de répartir un petit groupe de personnes, dans l’agitation et la nervosité. Mercredi 1er avril, dans le plus grand bidonville de Bordeaux, une distribution de nourriture a été organisée. Une première, rendue nécessaire en cette période de confinement.

      Etalés sur deux hectares d’une friche industrielle de la rive droite de la Garonne, les lieux abritent quelque 350 personnes, en majorité des familles roms de Bulgarie, installées dans des caravanes ou des cabanes de fortune. Et qui redoutent aujourd’hui une pénurie alimentaire. Les chantiers du bâtiment sont à l’arrêt, les hôtels et restaurants sont fermés, les activités de ferraillage et de mendicité sont rendues impossibles par le confinement, de même que les points d’aide alimentaire se sont raréfiés... « On ne peut plus travailler, ni sortir », rapporte Kalinka, une jeune femme de 19 ans. Elle-même ne s’est pas aventurée en dehors du bidonville depuis trois semaines. « Pour nous, c’est difficile de manger », reconnaît-elle. Kalinka faisait la manche en attendant que la saison agricole reprenne. De mai à octobre, la jeune femme et son mari travaillent dans un domaine viticole de l’appellation Pessac-Léognan. Mais cette année, l’incertitude menace : « Pour l’instant, le patron ne veut pas nous faire signer de nouveau contrat », confie-t-elle.

      « Les personnes nous alertent parce qu’elles vont mourir de faim, pas du Covid-19 », résume Morgan Garcia, coordinateur de la mission squat et bidonville de Médecins du monde (MDM), présent mercredi aux côtés des associations Les Enfants de Coluche et Bienvenue. « Tout ce joli monde s’est regroupé au travers d’un appel de la métropole, explique un des membres des Enfants de Coluche. Le comité d’entreprise de la SNCF nous a mis ses locaux à disposition pour stocker les aliments et le Parti communiste de Bègles a loué un camion frigorifique. » Plusieurs tonnes de denrées, surtout issues des banques alimentaires, ont été distribuées. De quoi tenir quelques jours. « C’est une situation exceptionnelle », souligne Morgan Garcia. Mais elle se reproduit à de maintes reprises sur le territoire.

      « Environ 2 500 personnes vivent en squat et en bidonville sur la métropole bordelaise, souvent sans accès à l’eau ou à des sanitaires », rapporte Aude Saldana-Cazenave, responsable MDM en Aquitaine. Des populations étrangères en majorité et sans filet de sécurité dans la crise économique et sanitaire.

      Impression de bricolage

      Dans une lettre adressée le 27 mars à la préfecture et aux élus du territoire, quinze associations, dont MDM et le Secours catholique, ont mis en garde face au risque de « sous-alimentation . « La distribution de nourriture et de produits d’hygiène incombe plus que jamais aux pouvoirs publics », écrivent-elles. La préfète de la Nouvelle-Aquitaine, Fabienne Buccio, se veut rassurante : « Aujourd’hui, il n’y a pas de tension sur les besoins alimentaires », affirme-t-elle. Et de mettre en avant la mobilisation de ses services qui, à l’image de la ville, financent les banques alimentaires ou subventionnent les associations. Sur le terrain, l’impression d’un bricolage s’impose.

      Un squat, près de la place de la Victoire. Sept familles partagent ici l’espace d’un petit immeuble de trois étages. Mohammed, un père de famille algérien en situation irrégulière, ne sort plus que pour acheter du pain. Le salon de coiffure dans lequel il travaillait a fermé. Hamza, Algérien et sans papiers également, continue lui de livrer des repas à vélo pour la plate-forme Uber Eats. Mais son activité a considérablement ralenti depuis le confinement. Sans compter qu’il ne touche que 30 % des revenus qu’il génère, le reste revenant à la personne titulaire officielle du compte de livreur qu’il utilise.

      Thierry Charenton, le directeur du centre social du quartier, connaît bien les familles du squat. « On fait des activités avec eux toute l’année, dit-il. On a voulu prendre de leurs nouvelles au début du confinement et ils nous ont signifié qu’ils avaient des difficultés pour avoir des produits d’entretien, d’hygiène... Même si certaines associations caritatives ont rouvert, ça ne suffit pas. » Ce mercredi, Thierry Charenton a les bras chargés de plats cuisinés, des petites portions de betteraves ou de gratins de pommes de terre. « Je suis passée à la maternelle du secteur qui reste ouverte pour les enfants des personnels hospitaliers. Je récupère tous les jours les repas non consommés. »

      Non loin, dans le quartier de Saint-Michel, c’est une bénévole de l’Ordre de Malte qui, depuis une semaine, dépose les invendus d’un supermarché sur les marches d’un autre squat. Dans ce bâtiment ouvert par le Squid un centre social autogéré, un collectif qui représente plusieurs squats dans lesquels vivent 300 personnes -, vivent une quinzaine d’adultes vivent, dont une majorité de ressortissants d’Afrique de l’Ouest déboutés de leur demande d’asile.

      « Objectif zéro infecté »

      « On a lancé un appel à l’aide », dit Souma, un Guinéen de 36 ans. Voisin et bénévole du Secours catholique, Gilles Havrin a « dépanné » les résidents des lieux. « On est allé chercher du stock chez Les Restos du coeur la semaine dernière et, cette fois, on va aller leur faire des courses. » L’association s’apprête aussi à distribuer des chèques-services aux familles du département vivant dans un squat.

      « Il faut tout faire pour aider ces lieux sur le plan sanitaire », insiste pour sa part Corinne Torre, de Médecins sans frontières (MSF). L’ONG a apporté au squat du quartier Saint-Michel des savons, des gants et des masques, développe des maraudes pour détecter des cas suspects et mettre en place des protocoles d’hygiène. « On a essayé de s’organiser comme si on était une structure conventionnelle sans en avoir les moyens. On a mis un mètre cinquante entre les lits, on donne la consigne de ne pas sortir, on n’accueille plus de nouvelles personnes..., énumère Frédéric Raguènès, le président du Squid. L’objectif, c’est zéro infecté. »

      Des mineurs isolés ont en outre été sortis du squat et orientés vers des hôtels la semaine dernière. « Il faut mettre tout le monde à l’abri. Si le Covid-19 se répand sur un bidonville ou un squat, ça peut être une catastrophe, prévient Aude Saldana-Cazenave, de Médecins du monde. Plus de 15 % des personnes qu’on suit ont des pathologies comme du diabète ou de l’hypertension, sont dialysées ou attendent des greffes. Ça les rend particulièrement vulnérables. »

      #Bordeaux #coronavirus #mourir_de_faim #squats #faim #distribution_alimentaire #alimentation #bidonville #distribution_de_nourriture #nourriture #Roms #pénurie_alimentaire #aide_alimentaire #banques_alimentaire #banque_alimentaire #sous-alimentation #sans-papiers #Uber_eats #déboutés #asile #maraudes #mise_à_l'abri

      ping @karine4

  • #Canada Les plus grands utilisateurs des banques alimentaires sont les enfants et les célibataires La Presse canadienne à Mississauga - 5 Février 2019 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/sante/547143/les-constats-des-banques-alimentaires-canadiennes-ciblent-enfants-et-celib

    Les enfants totalisent 35,2 % des personnes ayant recours aux banques alimentaires au Canada alors qu’ils ne représentent que 20 % de la population selon le recensement de 2016 publié par Statistique Canada.

    Ce constat troublant figure en manchette du bilan 2018 que dresse l’organisme Banques alimentaires Canada.


    Photo : Marie-France Coallier Archives Le Devoir. Les enfants totalisent 35,2 % des personnes ayant recours aux banques alimentaires alors qu’ils ne représentent que 20 % de la population.

    Ce pourcentage est presque identique au Québec, mais il est particulièrement élevé en Saskatchewan (43,5 %), dans les trois territoires (43,3 %), au Manitoba (42,6 %) et en Alberta (38,5 %).

    En mars 2018, les banques alimentaires canadiennes ont enregistré 1,1 million de visites. Près de 357 000 d’entre elles ont été faites par des résidents du Québec.

    Une autre anomalie révélée par le rapport révèle qu’un peu plus de 19 % des utilisateurs des banques alimentaires proviennent de familles monoparentales qui ne représentent pourtant que 10 % des ménages canadiens.

    D’autre part, au Canada, 45 % des personnes qui utilisent les banques alimentaires proviennent de ménages d’une seule personne.

    Banques alimentaires Canada impute la gravité de la situation dans les trois territoires au phénomène de l’insécurité alimentaire qui, dans le seul Nunavut, touchait 46,8 pour cent des ménages en 2014, d’après Statistique Canada. D’ailleurs, l’une des quatre recommandations dressées par les auteurs du rapport suggère aux élus de s’attaquer au fléau de l’insécurité alimentaire dans les régions du nord canadien.

    Les auteurs réclament aussi plus de leadership du gouvernement du Canada dans le dossier du revenu de base pour tous les Canadiens. Ils proposent aussi une aide à la création de services abordables d’apprentissage et de garde des jeunes enfants au pays.

    Enfin, ils espèrent un soutien accru aux adultes célibataires à faible revenu.

    #pauvreté #enfants #faim #Banque_alimentaire #Célibataire #Célibataires #banques_alimentaires

  • Landes : un avocat va porter plainte contre un supermarché pour avoir aspergé de désinfectant des invendus AFP 5 Février 2019 - Le figaro
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/gaspillage-alimentaire-action-judiciaire-contre-un-supermarche-des-landes-2

    Un avocat militant de la lutte contre le gaspillage alimentaire a fait constater aujourd’hui par huissier que de la nourriture consommable était jetée par un supermarché Leclerc de Mimizan-Plage, dans les Landes, et non donnée aux associations comme le veut la loi.

    Il s’agit de l’équivalent de « 50 kilogrammes de nourriture consommable », a tenu à signaler Maître Arash Derambarsh, avocat au barreau de Paris. Parmi les produits concernés, des légumes, des yaourts, de la viande, des croissants et des chocolatines étaient jetés et aspergés de désinfectant. Selon lui, les dates de péremption étaient du 4 février.

    L’avocat parisien qui a affirmé vouloir porter plainte au pénal mardi à Paris, a annoncé des actions similaires dans les prochaines semaines dans les autres régions françaises. Le supermarché encourt une amende de 3750 euros.
    Une loi contre le gaspillage alimentaire, votée le 3 février 2016 et dont Maître Arash Derambarsh est un initiateur, interdit aux grandes surfaces de plus de 400 m2 de jeter de la nourriture et de rendre leurs invendus impropres à la
    consommation.

    Dans un communiqué de son siège social à Ivry-sur-Seine, près de Paris, la direction du supermarché landais a affirmé être « bien entendu engagée dans la lutte contre le gaspillage, au même titre que tous les magasins du Mouvement E.Leclerc ». Elle explique avoir organisé les collectes, à la demande des associations, à partir de l’hypermarché de Mimizan-Bourg, plus grand et plus accessible que le supermarché de Mimizan-Plages et donné de janvier à fin novembre 2018 des produits alimentaires ou non « pour un montant de 147.824 euros » . Un « dysfonctionnement » dans le système de navettes acheminant les invendus entre les deux magasins « a eu lieu la semaine dernière et la direction des deux magasins s’engage fermement à ce que cela ne se reproduise jamais », conclut le communiqué.

     #alimentation #gaspillage #société_de_consommation #consommation #société #glanage #gaspillage_alimentaire #invendus #Leclerc #distribution #grande_distribution #super_marché #hyper_marché #alimentation #faim #Banques_alimentaires 

  • Comment les supermarchés se font rembourser leurs dons d’invendus… par l’Etat  Emmanuel Lévy - 23 Novembre 2018 - Marianne
    https://www.marianne.net/economie/comment-les-supermarches-se-font-rembourser-leurs-dons-d-invendus-par-l-et

    Pas moins de 40% des 930 millions d’euros de déduction fiscale au titre du mécénat finissent dans les poches des grandes enseignes, les Leclerc, Carrefour, Casino et Auchan. Telle est la contrepartie de leurs dons.

    « Nous distribuons l’équivalent de 350 millions d’euros de nourriture avec seulement 20 millions d’euros de frais de fonctionnement. C’est le système le plus performant. » L’argument de Jacques Bailet, patron national des Banques alimentaires, est sans appel. C’est d’ailleurs fort de ce constat qu’il a écrit aux députés mi-octobre. Touché, coulé. L’amendement de Joël Giraud, le rapporteur général du budget (LREM), qui plafonnait à 10 millions d’euros le crédit d’impôt des entreprises au titre du mécénat, pour freiner l’explosion de cette niche, a été abandonné.

    Car c’est l’une des révélations du rapport de la Cour des comptes sur le mécénat : le gros de l’enveloppe est capté par la grande distribution. Pas moins de 40 % des 930 millions d’euros de déduction fiscale finissent dans les poches des grandes enseignes, les Leclerc, Carrefour, Casino et Auchan. Telle est la contrepartie de leurs dons. Si la générosité est souvent mise en avant dans leur communication, ces centaines de millions d’euros sont, eux, passés sous silence. Bref, ils donnent, mais c’est in fine l’Etat qui paie. Et les chiffres donnent le tournis : des dizaines de milliers de tonnes de nourriture, l’équivalent de 150 millions de repas. Rien de nouveau pourtant dans cette économie du don. Cela fait des dizaines d’années que la ramasse des organismes humanitaires, Restos du cœur, Secours catholique et Banques alimentaires, fait le tour des hypers.

    Quelle aubaine !
    Mais, depuis la loi antigaspillage de 2015, le système s’est profondément modifié, organisé. En interdisant la destruction de la nourriture pour les surfaces de vente de plus de 400 m2, en obligeant celles-ci à contracter avec une association, le législateur a placé l’Etat comme acheteur en dernier ressort. Une aubaine pour la grande distribution qui a fortement augmenté ses volumes de dons : + 25 % entre 2015 et 2016. « J’ai fait une économie de 300 000 € », témoigne Thomas Pocher, patron du Leclerc de Templeuve (Nord) . . . . . .

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    #ruissellement #hyper_marché #cadeau #ruissellement #mécénat #Leclerc, #Carrefour #Casino #Auchan #dons #Banques_alimentaires #restaurants_du_coeur #niche_fiscale #Secours_catholique #Banques_alimentaires #gaspillage #nourriture #grands_distribution #super_marché #hyper_marché

  • Une carte de la faim à Montréal | Stéphanie Bérubé | Actualités
    http://www.lapresse.ca/actualites/201805/01/01-5168717-une-carte-de-la-faim-a-montreal.php

    À Montréal, la clientèle des banques alimentaires augmente plus vite que les ressources. Pour arriver à répondre efficacement aux besoins des Montréalais, un groupe se lance dans une cartographie des ressources et besoins de la ville.

    « Il faut une cartographie, parce qu’elle n’existe pas, explique Alain Gignac, directeur général de la Société des célébrations du 375e anniversaire. Présentement, on ne connaît pas le déploiement de l’écosystème de la pauvreté et des besoins de la faim à Montréal. On sait qu’il y en a, mais on veut les localiser pour poser les bons gestes. »

    #canada #montréal #faim #alimentation #banques_alimentaires

  • This Isn’t Just Another Urban Farm—It’s a Food Bank for the Poor | Alternet
    https://www.alternet.org/food/isnt-just-another-urban-farm-its-food-bank

    In Pima County, which includes Tucson, one person in seven is food insecure—slightly above the national average. Food banks, including this one, the Community Food Bank of Southern Arizona, have been starting gardens and farms where they teach people to grow their own food. These are local, small-scale initiatives that teach “food literacy”—nutrition, cooking, budgeting, grocery shopping and gardening—to communities that suffer from food insecurity or simply a lack of fresh produce.

    This is a common concern, and food banks across the U.S. are increasingly taking on added responsibilities of not just providing food to low-income communities, but also addressing health issues associated with food insecurity, such as malnutrition and diet-related illness like high blood pressure, type-2 diabetes, and obesity.

    But the heart of Las Milpitas is everything set aside for free use by the community, says Elena Ortiz, Las Milpitas’ Farm Engagement Manager and Advocacy Coordinator. There are around 60 individually-assigned plots, a shared community plot, a greenhouse, a composting toilet, and an adobe oven. At times the farm borrows other equipment, such as a solar dehydrator or a solar oven, which are used in cooking demonstrations and native plant workshops.

    Gardeners plan their own plots and take home what they grow, Ortiz says. And they come back for other events such potlucks and yoga classes. Local elementary schools also use Las Milpitas as an outdoor classroom to teach a food literacy curriculum about nutrition, plants, gardening, and cooking.

    Et une situation urbaine que j’ai déjà vue aux alentours de Pékin :

    And since there are no parks in the neighborhood, Ortiz says, people also come to Las Milpitas simply to enjoy the green space.

    artnerships between food banks and local agriculture are on the rise. Food banks are farming produce, recovering (or “gleaning”) agricultural surplus straight from the fields, building urban demonstration gardens and seed libraries, and teaching classes in underserved neighborhoods for those who want to grow food in their backyards or in balcony bucket gardens.

    Transformer les Banques alimentaires en un commun prenant en compte tous les aspects de l’alimentation

    Erik Talkin, CEO of the Foodbank of Santa Barbara County and author of the blog From Hunger to Health, is supportive of food banks like the Community Food Bank of Southern Arizona who have successfully pioneered complex approaches.

    “They wanted to focus on these programs that would build long-term food literacy as opposed to just short-term giving people food. They realize that they can build a bigger and bigger food bank, but it’s not actually solving the problem they’re trying to deal with.”

    #Alimentation #Banques_alimentaires #Communs #Incroyables_comestibles #Agriculture_urbaine

  • Ce #Canada qui a #faim : l’envers de l’eldorado | Laura-Julie Perreault | National
    http://www.lapresse.ca/actualites/national/201308/24/01-4682817-ce-canada-qui-a-faim-lenvers-de-leldorado.php

    Au printemps, le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation a levé le voile sur un phénomène méconnu. La faim taraude plus de 8% des familles au sein d’un des pays les plus riches du monde : le nôtre. Notre journaliste Laura-Julie Perreault a arpenté le Canada, des plaines de l’Alberta jusqu’au pergélisol du Grand Nord, pour mettre un visage sur les données du rapporteur et pour rencontrer ceux qui proposent des solutions. Premier arrêt : les 800 #banques_alimentaires du pays, qui connaissent une affluence record.

    En chiffres

    8,2% des ménages canadiens qui souffrent d’insécurité alimentaire, soit 4,3 millions de personnes.

    Deux millions de personnes ont recours à une banque alimentaire chaque année.

    Une personne sur quatre qui a recours à la banque alimentaire d’Edmonton reçoit un salaire.

    #inégalités

  • Aide alimentaire : « Où est passée la solidarité européenne ? » - Le Point
    http://www.lepoint.fr/societe/aide-alimentaire-ou-est-passee-la-solidarite-europeenne-21-09-2011-1375788_2

    Le Point.fr : Les associations caritatives évoquent un « tsunami alimentaire ». Que risque-t-on réellement ?

    Jean Delmelle : Gare aux exagérations et aux théories catastrophes ! Ce qui est grave, ce n’est pas tant la diminution du budget de l’aide alimentaire que l’inégalité des conséquences sur les pays membres. La France, l’Allemagne, la Belgique ou le Royaume-Uni, par exemple, auront bien moins de mal à combler ce déficit que la Pologne ou la Hongrie, qui dépendent à 90 % du programme pour nourrir les plus démunis. La solidarité européenne ne devrait pas faire défaut face à des problèmes de cette ampleur. Où est-elle donc passée ?

    Voir aussi : http://www.eurofoodbank.eu/portail/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=2&Itemid=27&l

    #europe #solidarite #pauvreté #banques_alimentaires (mais que ce système est mal nommé...)