• Communiqué de presse de l’association #Refuges_Solidaires à #Briançon, 24.10.2021 :
    Refuges Solidaires a décidé d’interrompre totalement l’#accueil aux #Terrasses_Solidaires à partir d’aujourd’hui

    #fermeture #asile #migrations #réfugiés #Hautes-Alpes #Briançonnais

    –-

    ajouté à la métaliste sur le Briançonnais
    https://seenthis.net/messages/733721
    et plus précisément ici :
    https://seenthis.net/messages/733721#message930101

    • Briançon : ils aident les exilés, afin qu’ils poursuivent leur route

      Ce lundi, plusieurs dizaines de bénévoles ont passé la journée à tenter d’aider les personnes migrantes à poursuivre leur chemin vers d’autres villes voire d’autres pays. À la gare, environ 200 étaient dans l’attente d’un billet de train et d’un test covid.

      https://www.ledauphine.com/societe/2021/10/25/hautes-alpes-briancon-ils-aident-les-exiles-afin-qu-ils-poursuivent-leur

    • 25.10.2021 :

      Le dimanche 24 octobre, l’association Refuges Solidaires a décidé de fermer les portes du nouveau refuge en raison de sa surpopulation. Alors que le lieu est initialement prévu pour accueillir 80 personnes, plus de 200 s’y trouvaient hier. Les arrivées sont en augmentation depuis le printemps et la prise en charge est assurée uniquement par les bénévoles. Ce nombre important de personne menace la sécurité et l’accueil digne des personnes exilées.

      C’est la raison pour laquelle le refuge a, hier, le lendemain de son inauguration, décidé d’arrêter momentanément et symboliquement son activité afin d’interpeller les autorités : la Préfecture, la Ville et l’Etat. Nous, citoyens et associations solidaires du briançonnais, exigeons la mise en place de solutions d’hébergements d’urgence complémentaires dans les plus brefs délais afin que le refuge puisse de nouveau accueillir les exilés dans de bonnes conditions.

      Au moment où nous écrivons ce texte, bénévoles et exilés occupent toujours la gare de Briançon. Le Maire de Briançon Arnaud Murgia a condamné notre action. La Préfecture n’a pas formulé d’éléments de réponse et est même allé jusqu’à interdire à la Croix-Rouge d’effectuer des test Covid-19 pendant une bonne partie de la journée pour les personnes exilées, ce qui les empêche de se rendre à Grenoble ou à Paris. Les guichets SNCF sont également restés fermés toute la journée. La situation évolue constamment et nous vous tiendrons informés sur les réseaux sociaux (retrouvez tous les liens juste au dessus de ce paragraphe).

      Ce soir, nous entammons notre deuxième nuit dans la gare.
      Venez nous prêter main forte ce soir et/ou demain
      matin dès 05h00 pour soutenir les exilés et notre message.

      Retrouvez ci-dessous les deux communiqués de presse du 24 et du 25 octobre de l’association Refuges Solidaires, ainsi que quelques photos de cette nuit.

      –-> Reçu via la mailing-list de Tous Migrants, 25.10.2021

    • Les personnes exilées qui dormaient dans la gare de Briançon depuis dimanche soir ont été accueillies dans l’Eglise Sainte Catherine par le prêtre de Briançon et l’évêque de Gap et d’Embrun.

      Nous vous donnons finalement rendez-vous demain
      matin à 08h30 devant l’Eglise Sainte Catherine (rue Alphand)

      Pour rappel, Refuges Solidaires a décidé le 24 octobre, le lendemain de son inauguration, d’arrêter momentanément et symboliquement son activité en raison de sa surpopulation et afin d’interpeller les autorités : la Préfecture, la Ville et l’Etat. Nous, citoyens et associations solidaires du briançonnais, exigeons la mise en place de solutions d’hébergements d’urgence complémentaires dans les plus brefs délais afin que le refuge puisse de nouveau accueillir les exilés dans de bonnes conditions. Depuis plus de 5 ans, l’accueil des exilés est exclusivement effectué par des bénévoles solidaires.

      –-> Reçu via la mailing-list de Tous Migrants, 26.10.2021

      #église

    • Briançon : après la fermeture d’un refuge, des migrants hébergés dans une église

      Depuis la fin du week-end du 23 octobre, la situation est tendue à Briançon, dans les Hautes-Alpes. L’association qui hébergeait environ 200 migrants, afghans pour la plupart, a dû fermer ses portes. Ils ont été hébergés dans une église.

      C’est un hébergement d’urgence à même le sol dans une église de Briançon (Hautes-Alpes). Ils sont 150 à 200 migrants, des familles, des hommes seuls, principalement afghans et iraniens, à qui un prêtre a ouvert les portes de la paroisse Sainte-Catherine, propriété du diocèse. « Je suis heureux que ça contribue à une parole commune, que ça permette à des gens de toucher du doigt cette réalité, par la migration, tant qu’on n’a pas rencontré les personnes, on ne sait pas trop ce qu’on dit », explique le père Jean-Michel Bardet.
      Bras de fer avec la préfecture

      Ces migrants venaient chercher à Briançon un hébergement temporaire. Une association disposait de 80 places, mais a très vite été débordée par le nombre, et a décidé de fermer provisoirement le local. Dimanche soir, 230 personnes ont dû dormir à la gare. « On ne peut pas ouvrir, sinon on va tomber dans les mêmes travers. Accueillir, accueillir, accueillir encore et exploser en vol », prédit Jean Gaboriau, administrateur de l’association Refuges Solidaires. L’organisme demande plus de places à l’État. Hors de question, pour la préfecture.

      https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/briancon-apres-la-fermeture-d-un-refuge-des-migrants-heberges-dans-une-

    • APPEL A SOUTIEN A DIFFUSER DANS VOS RESEAUX SOLIDAIRES !

      Aujourd’hui, le 2 novembre 2021, la situation dans le Brianconnais ne
      cesse de se compléxifier.

      La frontière franco-italienne continue d’être le théâtre d’inégalités
      toujours plus marquées entre les personnes exilées et les Européens.nes.

      Alors que près de 50 personnes passent cette frontière quotidiennement,
      dans l’espoir de pouvoir demander l’asile, parfois dans d’autres pays
      européens, l’Etat Français continue son travail méthodique de
      précarisation et d’enfermement des personnes sans papiers.

      Chaque année, depuis 5 ans, l’arsenal répressif ne cesse d’augmenter,
      rendant les conditions de passage de plus en plus dangereuses.
      Certaines lignes de bus locales sont modifiées, rendant la traversée
      plus complexe. Ailleurs, les services sociaux ou sanitaires sont
      interdits d’exercer leurs fonctions auprès des personnes exilées et les
      soutiens logistiques sont très largement entravés, les rafles se
      multiplient partout en France.

      Cette persécution étatique sur des personnes qui voyagent, pour
      certaines, depuis plusieurs années dans des conditions extrêmement
      difficiles entraîne de nombreuses tensions et difficultés à la fois en
      Italie mais aussi en France, dans un contexte qui n’était déjà pas
      facile à solutionner.
      La Préfecture, en empêchant minutieusement les personnes de se déplacer
      librement, alimente et cristallise des tensions qui ne servent qu’a
      légitimer un discours raciste et xénophobe qui ne manque pourtant pas de
      relais.

      Dans ce contexte extrêmement tendu, le refuge solidaire de Briançon a
      momentanément interrompu l’accueil aux exilés le soir du 24/10/21,
      invoquant un manque de sécurité et de dignité pour les personnes
      accueillies là bàs. Cette tentative de « rapport de force » avec l’état
      Français, dans l’attente de l’ouverture d’un second lieu d’accueil
      d’urgence pris en charge par l’état, s’est traduite par les occupations
      de la gare SNCF de Briançon ainsi qu’une salle communalle vide. Les
      seules réponses des autorités auront été l’évacuation de ces lieux et
      une fois de plus l’arrivée de prés de 200 gendarmes mobiles
      supplémentaires dans le Briançonnais ainsi que 10 agents
      supplémentaires à la police aux frontières de Montgenèvre, faisant
      gonfler les effectifs du corps répressif à près de 400 individus.
      De nombreuses personnes continuent de tenter leur chance sur ces
      chemins. La traque en montagne, encore une fois renforcée par des moyens
      humains et technologiques toujours plus sophistiqués va inévitablement
      contribuer à pousser les exilées à prendre encore plus de risques.

      Nous, des personnes solidaires auto-organisées, les collectifs et
      associations du Briançonnais, lançons un appel d’urgence afin de
      mobiliser des militant.es dans les plus brefs délais pour :

      1- Continuer d’organiser une solidarité d’urgence sur les besoins
      élémentaires des exilé.es qui arrivent à Briançon, informer ces
      personnes, relayer des informations et être présent.es face au non
      respect des droits des personnes exilées par les forces de l’ordre.

      2- Organiser des permanences jours et nuits, en vue d’une prochaine
      réouverture du refuge solidaire (et/ou d’un second lieu d’accueil
      d’urgence) : sécurité des personnes accueillies, logistiques diverses et
      liens avec les maraudes en montagne.

      3- Partout sur le territoire, accueillir, informer et soutenir les
      personnes sans papiers.

      4- Un rassemblement aura lieu à Briançon le 13 novembre 2021, RDV à 14h
      devant la médiathèque !!

      Toutes les compétences et les motivations de votre part sont les
      bienvenues, notre énergie n’est pas infinie.

      CONTRE LES POLITIQUES RACISTES DE L’ÉTAT ET SES FRONTIERES, MOBILISONS
      NOUS !!!!!

      Reçu par email le 3 novembre 2021.

    • « Personne ne doit rester dehors » : les solidaires de Briançon en détresse

      La ville frontalière de Briançon, dans les Hautes-Alpes, est un point de passage important pour les migrant.es arrivant de l’Italie à travers les montagnes. Face à des arrivées de plus en plus importantes, le « Refuge Solidaire » a fermé ses portes dimanche 24 octobre. Depuis, les solidaires mènent un bras de fer avec mairie et préfecture.

      Le Refuge Solidaire de Briançon avait à peine deux mois de vie lorsqu’il a fermé ses portes, le 24 octobre dernier. Le lieu d’accueil pour les migrant.es qui traversent tous les jours la frontière franco-italienne sur le col du Montgenèvre avait ouvert fin août, après presque une année de confrontation avec la mairie de la ville, passée LR en 2020. Dès l’automne 2020, le maire #Arnauld_Murgia avait souhaité fermer le précédent lieu d’accueil, ouvert depuis 2017, mais avait dû faire marche arrière face à la mobilisation de la société civile, et fournir un nouveau lieu d’accueil à l’association TousMigrants et aux autres solidaires de Briançon. Les événements de fin octobre ont précipité la situation et la dégradation des rapports entre mairie, État, et solidaires.

      Le nouveau refuge, les « Terrasses Solidaires », a arrêté ses activités en raison d’une pression prolongée sur le lieu, qui accueillait plus de 250 personnes dans la nuit entre le 23 et le 24 octobre, alors que la jauge maximale était de 80 personnes. Le refuge a donc fermé pour « des raisons de sécurité », peut-on lire dans le communiqué de presse de TousMigrants. Pour Max, membre de l’association, « on ne pouvait simplement pas accueillir 250 personnes dans un lieu qui peut en héberger au maximum 80. Le fameux soir du 23, on marchait littéralement l’un sur l’autre dans le refuge. S’il y a un incendie, on est tous morts. On ne peut pas, c’est tout ».

      Après la fermeture du refuge, le soir du 24, plus de 200 personnes se sont rendues à la gare de Briançon dans le but de quitter la ville, mais la #SNCF a fermé ses guichets. C’est ainsi, selon les comptes-rendus qu’en font les solidaires, qu’a commencé « l’occupation » de la gare, qui n’a duré qu’une nuit. Les bénévoles ont continué à assurer un repas chaud et des couvertures aux personnes sur place. Le lendemain, des bus ont été affrétés par la préfecture, en direction de Marseille et Lyon : « On a eu à chaque fois l’information à la dernière minute de la préfecture, affirme Sam, du collectif informel de solidaires briançonnais qui s’est constitué dans les derniers jours, mais on n’avait pas la garantie que les gens n’auraient pas été arrêtés à leur arrivée, donc on a temporisé et on a alerté nos réseaux entre-temps. Il y a un bus pour Lyon qui a été un peu chaotique parce que la police les attendait à l’arrivée, donc des migrant.es ont eu peur et sont parti.es. Sinon, il y a eu une vingtaine de personnes interpellées par la PAF à Lyon, qui étaient parties avant les bus de la préfecture, mais ils et elles sont sorti.es sans OQTF, sans rien. »

      Un accueil difficile

      Cette confusion reflète l’état chaotique du système d’accueil français, et s’est prolongée dans la suite du voyage des migrant.es. À Paris, ce sont des solidaires, collectifs ou individus, qui ont pris en charge l’accueil des dizaines de personnes arrivant de Briançon. Lucie fait partie d’un collectif occupant un local à #Pantin, dans la banlieue parisienne : « Nous avons su la situation à Briançon à travers des amis, qui nous ont dit que deux familles seraient arrivées le 26 en Gare de Lyon. Alors on a dit OK pour les héberger. Finalement ils étaient 15, avec des bébés. Ils et elles ne sont resté.es que deux nuits, et sont maintenant en Allemagne. Nous nous sommes démerdé.es seul.es, nous n’avons eu aucun contact avec d’autres collectifs ou organisations ».

      Les solutions bricolées pour accueillir au mieux les personnes en détresse sont la spécialité des Briançonnais.es, qui agissent solidairement avec les migrant.es depuis longtemps, mais qui ont décidé d’en arrêter là en l’absence de réponses de la part de l’État : « Ça fait des années qu’on demande à l’État, à la préfecture, d’ouvrir un autre lieu pour accueillir ces gens, on n’a pas de réponse » nous dit Max, de Refuges Solidaires. Dans ce contexte, la fermeture du refuge a engendré un #bras_de_fer avec la préfecture et la mairie autour de l’accueil des migrant.es. Le 30 octobre, solidaires et migrant.es ont occupé une ancienne école, vide après avoir été utilisée comme centre de vaccination contre la Covid-19. L’intervention de la gendarmerie a mis fin à cette occupation dans les 24 heures, et les solidaires restent encore en attente d’une solution durable pour l’accueil des migrant.es.

      Pour le moment, ils et elles sont hébergées dans la #salle_paroissiale #Sainte-Thérèse, mise à disposition par le prêtre de l’église Sainte-Catherine, et dans des tentes montées pour l’occasion, mais la situation météorologique s’empire, les arrivées ne cessent pas et la situation sur le terrain se complique : « Il y a environ 80 personnes maintenant, dont une cinquantaine qui sont arrivé.es cette nuit. En moyenne, les gens restent deux, trois jours, mais ça implique de devoir prendre des billets de train, de faire des #tests_Covid pour pouvoir prendre le train et cetera. Mais ça fait trois jours que la préfecture bloque la Croix-Rouge, donc il n’y a que Médecins du monde qui paie des tests ». Face à cette situation compliquée, même le discours de l’église se durcit, comme en témoignent les mots du curé de Briançon, le père #Jean-Michel_Bardet, à l’encontre des autorités : « Mais gare ! Si la parole n’est pas honorée… c’est alors l’expression de la désespérance, d’une colère qui trouvera souvent son expression dans une violence amère, et des errements accablants ».

      Que fait la #police ?

      La réponse de la préfecture, affidée à un communiqué de presse relayé le 26 octobre, a été le doublement des effectifs de la #gendarmerie_mobile à Briançon, passés de un à deux escadrons, soit 200 effectifs. La #police_aux_frontières a aussi bénéficié d’une augmentation des effectifs de dix unités, qui s’ajoutent aux cinquante fonctionnaires déjà affecté.es, comme annoncé par le directeur central de la #PAF, #Fernand_Gontier, en visite dans la ville le 27 octobre. La préfète des Hautes-Alpes, #Martine_Clavel, n’a engagé aucun dialogue avec les solidaires, qui sont pourtant loin d’être radicalement « anti-flics » et qui, selon Max, communiquaient à la préfecture le nombre exact de personnes présentes au refuge depuis le 24 août, sans avoir de réponses. Au contraire, dans son communiqué de presse, la préfecture estime que la présence même du refuge attire les migrant.es : « La situation actuellement observée à Briançon est liée à un double phénomène : d’une part, au moment où la crise sanitaire est moins aiguë, la reprise des flux migratoires au travers l’Europe par la route des Balkans, avec un niveau se rapprochant de celui de 2019, d’autre part, l’accroissement de l’offre d’hébergement des « Terrasses Solidaires », offre bien identifiée des réseaux de passeurs ».

      C’est la vieille rhétorique des « #pull_factor », les facteurs qui augmenteraient les chances de réussite des voyages migratoires, et donc la quantité de personnes qui les tenteraient. Cette rhétorique est utilisée pour contrer les efforts des ONGs et des collectifs solidaires tout au long des routes migratoires européennes, et elle est infondée. De surcroît, elle cache une logique dangereuse : pour limiter les arrivées de migrant.es il faut que leur parcours soit le plus périlleux possible, ce qui mène beaucoup trop fréquemment à des morts. Dans les Hautes-Alpes, ce sont plus de 1500 personnes qui ont été refoulées sans avoir la possibilité de déposer une demande d’asile en 2020. En même temps, du côté italien de la frontière alpine, trois lieux d’accueil (le refuge « Chez JesOulx », la vieille douane et la « Casa Cantoniera » de Clavière) ont été évacués par la police cette année. Cette « #raison_sécuritaire » est justifiée par une rhétorique qui relève de la « #raison_humanitaire », deux éléments étroitement liés, comme souligné par le chercheur Didier Fassin1.

      Ainsi, le maire de Briançon Arnauld #Murgia n’hésite pas à en appeler à « l’#humanité » : « Ce dossier, qui est extrêmement difficile, doit naturellement être regardé avec humanité ». Avant de soumettre « l’humanité » aux « lois » : « mais ce regard humain ne peut pas nous empêcher de traiter ce dossier dans un cadre qui est celui de la #loi de la République française ». Et de s’attaquer aux bénévoles, qui auraient « pris en otage » la ville de Briançon. Une attitude qui rappelle de près le « délit de solidarité », dans une ville qui a vu se dérouler le procès des « sept » qui auraient favorisé l’immigration clandestine lors d’une manifestation en 2018 (finalement relaxés cette année). La réponse aux demandes des solidaires est donc, tenez-vous bien… le soutien aux forces de police, en particulier aux nouveaux.elles employé.es de la PAF, auxquel.les le maire promet de l’aide dans la recherche de logement et dans l’accès à l’emploi pour leurs conjoint.es. Pour ce qui est d’un lieu d’accueil digne, repassez plus tard, la #responsabilité est à l’État, selon le maire.

      Une tragédie évitable

      La frontière alpine se configure donc comme un champ de bataille où se croisent des enjeux politiques, des ambitions sécuritaires et un nationalisme mal caché. À en faire le prix des centaines des personnes qui, tous les mois, traversent la frontière alpine en dépit du danger de mort. La politique sécuritaire qui semble enivrer toute l’administration, du gouvernement aux préfet.es en passant par les élus locaux, est en effet parfaitement inutile même pour ses buts déclarés : « Ça sert à rien, on a 150 km de frontières avec l’Italie, souligne Max des Refuges Solidaires. Ils sont relativement inefficaces par rapport à leurs directives, la frontière est poreuse et elle le sera toujours. ». En revanche, elle contribue à créer une ambiance politique de peur très profitable pour ces mêmes politicien.nes.

      De l’autre côté de la barricade, ce sont les citoyen.nes, les collectifs et les organisations qui sont laissé.es seul.es à gérer l’arrivée des exilé.es et leur secours, dans des conditions très difficiles. Les voyages à travers la frontière ne sont pas découragés par la police, ni par les intempéries, et les migrant.es se retrouvent à payer, parfois de leur vie, le prix d’un jeu politique dont ils et elles n’ont aucune responsabilité. Épuisé.es et sans ressources, les solidaires ne demandent à l’État que d’investir une fraction de ses ressources pour garantir la survie de ces personnes. On pourrait se demander, après des décennies de politiques migratoires répressives, si ce n’est plutôt le jeu de l’État de laisser ces gens, au mieux arriver en France dans des conditions d’illégalité, prêtes pour un marché du travail précaire, au pire crever.

      1 Dans sa post-faction à l’ouvrage “La raison humanitaire”, titrée “Signes des temps”, publiée en 2018.

      https://www.lamuledupape.com/2021/11/05/personne-ne-doit-rester-dehors-les-solidaires-de-briancon-en-detresse

      Dans le communiqué de presse de la préfecture (je copie-colle ici l’extrait) :

      « l’accroissement de l’offre d’hébergement des ’Terrasses Solidaires’, offre bien identifiée des réseaux de passeurs »

      –->

      "C’est la vieille rhétorique des « #pull_factor », les facteurs qui augmenteraient les chances de réussite des voyages migratoires, et donc la quantité de personnes qui les tenteraient. Cette rhétorique est utilisée pour contrer les efforts des ONGs et des collectifs solidaires tout au long des routes migratoires européennes, et elle est infondée."

      –-> et voilà encore une fois la rhétorique de l’#appel_d'air :-(

      #pull-factors

    • Accueil des migrants : la préfète des Hautes-Alpes rejette les demandes des associations

      La réponse de #Martine_Clavel à Refuges solidaires quant aux conditions de réouverture des Terrasses solidaires est sans appel. Aucun autre #dispositif_d’accueil ne sera ouvert par l’État pour les migrants arrivant à Briançon après avoir franchi la frontière franco-italienne.

      https://www.ledauphine.com/societe/2021/11/08/accueil-des-migrants-la-prefete-des-hautes-alpes-rejette-les-demandes-de

    • Manifestation, 13.11.2021

      –—

      Texte d’accompagnement, reçu via la mailing-list Tous Migrants, 10.11.2021

      La situation actuelle de l’accueil des exilés.

      Pourquoi Refuges Solidaires a suspendu temporairement son activité ?

      Depuis plusieurs mois les exilés sont contraints de rester plus longtemps au refuge en raison des délais des test Covid pour le pass sanitaire et des travaux du train de nuit qui limitent les places disponibles. Le dimanche 24 octobre, l’association Refuges Solidaires a décidé de suspendre momentanément et symboliquement son activité d’accueil en raison du nombre important de personnes (200 pour une jauge initiale de 80) qui menaçait la sécurité et l’accueil digne des personnes exilées.

      Objectif : interpeller la Ville, la Préfecture et l’Etat sur la nécessité de mettre en place des solutions d’hébergements d’urgence complémentaires dans les plus brefs délais afin que le refuge puisse rouvrir dans de bonnes conditions.

      Depuis 2015, l’accueil d’urgence et la mise à l’abri sont assurés uniquement par des associations et des bénévoles. Pourtant, il s’agit d’une obligation de l’État.

      Où les exilés sont-ils mis à l’abri depuis la fermeture ?

      Dans le but de partir dès le lendemain, les exilés se sont rendus à la gare et y ont passé la nuit du dimanche 24 au lundi 25 aux côtés de dizaines de personnes de la société civile. Par peur d’une potentielle intervention des forces de l’ordre qui aurait menacé les exilés et à la demande des associations, le curé de Briançon et Monseigneur Xavier Malle (évêque de Gap et Embrun) ont ouvert les portes de l’église Sainte Catherine. Les exilés ont pu y dormir 5 nuits (de lundi à samedi).

      Nous avons ensuite quitté l’église afin de la laisser disponible pendant les célébrations de la Toussaint. Entre le samedi 30 octobre et le dimanche 7 novembre, les exilés ont été mis à l’abri dans la salle paroissiale Sainte Thérèse (capacité de 25 places) et dans des tentes dans le jardin de Sainte Catherine. Depuis le dimanche 7 octobre, les exilés dorment soient dans des tentes soit chez des hébergeurs solidaires.

      Quelles réactions des autorités ?

      Le lendemain de la suspension des activités du refuge, la Préfecture a interdit à la Croix-Rouge d’effectuer des tests antigéniques, ce qui a empêché les exilés de quitter Briançon. La Mairie de Briançon a demandé des renforts au Ministère de l’Intérieur. Deux escartons de gendarmerie mobile (soit 200 personnes) ont rejoint Briançon.

      Plusieurs bus à destination de Valence et de Lyon ont été affrétés par la Préfecture la première semaine. Elle s’est engagée auprès de l’évêque, des associations et des exilés qu’aucune interpellations n’auraient lieux à leur arrivée.

      Samedi 30 octobre nous avons investi pacifiquement l’ancien centre de vaccination du Prorel qui est vacant et adapté à la mise l’abri des exilés. Nous avons été expulsés par les forces de l’ordre sous ordre de la Mairie et de la Préfecture.

      A ce jour, aucune solution pérenne n’a été proposée par les autorités. Elles condamnent même nos modes d’actions non-violents.

    • A la frontière italienne des Hautes Alpes, une situation humanitaire toujours plus dégradée face à l’inaction de l’Etat

      Depuis deux semaines, devant l’impossibilité d’assurer la sécurité des personnes et un accueil digne, le refuge solidaire à Briançon a pris la difficile décision de fermer temporairement et par ce geste, de tenter de mettre l’Etat devant ses responsabilités. En lieu et place de solutions d’accueil, les autorités poursuivent une logique sécuritaire et répressive qui met en danger la vie des personnes qui tentent de franchir la frontière alpine. Les associations appellent à manifester samedi 13 novembre à 14h au Parc Roseinheim à Briançon !

      Depuis cinq ans, près de 15 000 hommes, femmes et enfants sur les routes de l’exil ont traversé la frontière franco-italienne haute-alpine, souvent dans la nuit, le froid, ou la neige, au milieu de montagnes dont ils méconnaissent les dangers. Après un périple long et souvent très éprouvant, cette ultime étape pour arriver en France ou dans un autre pays européen s’avère extrêmement périlleuse, à fortiori depuis le rétablissement des contrôles aux frontières intérieures en 2015, sans cesse renouvelé depuis, qui a rendu la traversée de cette zone particulièrement dangereuse. C’est dans ce contexte que, depuis l’été 2017, des citoyens solidaires du Briançonnais ont créé le « Refuge solidaire » : un lieu d’accueil d’urgence unique destiné à offrir à un temps de pause et d’écoute indispensable aux personnes qui traversent la frontière. Ce lieu, ainsi que tou.te.s les citoyen.ne.s solidaires qui le font vivre, leur permet de dormir, manger, se laver, d’avoir accès aux soins et d’être informées sur leurs droits. Quelques jours de répit précieux pour se poser et se reposer, avant de reprendre leur route.

      Depuis plus d’un an, alors que la population accueillie est plus nombreuse et plus vulnérable (familles avec nourrissons, personnes âgées ou handicapées), les appels et cris d’alerte répétés de la société civile, se sont heurtés au silence et à l’inaction de l’Etat. A nouveau, les acteurs solidaires du Briançonnais ont dû se mobiliser pour acquérir un nouveau lieu, plus grand et plus adapté, avec des fonds privés uniquement : Les « Terrasses solidaires » ont ouvert leurs portes le 25 août 2021. Mais la situation humanitaire a continué de se dégrader. Selon les estimations des associations, près de 300 personnes, en majorité de nationalité afghane et iranienne, avec de nombreux enfants en bas âge, traversent actuellement chaque semaine à pied la frontière franco-italienne au niveau du col de Montgenèvre dans des conditions climatiques de plus en plus risquées avec l’arrivée de l’hiver et des températures négatives.

      Le 24 octobre 2021, devant l’impossibilité d’assurer la sécurité des personnes et un accueil digne (200 personnes pour une capacité d’accueil maximum autorisé de 81), le nouveau refuge solidaire a pris la difficile décision de fermer temporairement et par ce geste, de tenter de mettre l’Etat devant ses responsabilités. En lieu et place de solutions d’accueil, l’État a dépêché 200 gendarmes mobiles supplémentaires pour tenter renforcer les contrôles à cette frontière afin d’empêcher les nouvelles arrivées. Dans un courrier au Refuge Solidaire la préfète affirme que « ces moyens supplémentaires ont été concentrés à la frontière afin d’entraver les passages illégaux » et qu’ « aucun dispositif d’accueil ne sera initié » par les services de l’Etat. Une décision qui ne fait que perpétuer un cycle infernal de violences et de déni des droits. Depuis plus de cinq ans, La Cimade et ses partenaires constatent que le renforcement des dispositifs de contrôle et de surveillance entraîne de graves violations des droits : contrôles au faciès ; détention arbitraire ; refoulements expéditifs ; non protection des mineur.e.s non accompagné.e.s ; obstacles majeurs rendant impossible l’accès à la demande l’asile. Le durcissement de la règlementation (restriction des conditions de d’octroi des visas, difficultés d’accès et de mise en œuvre de la réunification familiale, etc.) conjuguée à la militarisation des frontières, en rendant leur franchissement toujours plus difficile, accroissent les risques et aggravent encore davantage la précarité et la vulnérabilité des personnes en exil. A la frontière franco-italienne, près de 30 cas de personnes décédées ont été recensés depuis 2015.

      Il n’est pas acceptable que l’Etat poursuive une logique sécuritaire et répressive qui met en danger la vie des personnes qui tentent de franchir la frontière alpine et continue de se reposer sur les associations et la population briançonnaise pour assurer la mise en sécurité, l’accueil, l’hébergement, l’accompagnement en santé et l’information aux droits des hommes, des femmes et des enfants qui y sont parvenues. Il est urgent de faire cesser les pratiques illégales et de proposer un accueil digne aux personnes qui traverse la frontière des Hautes-Alpes, en concertation avec les acteurs locaux et nationaux compétents (personnes concernées, citoyens solidaires, associations, pouvoirs publics, élus), y compris du côté italien.

      *

      Retrouvez ci-dessous le témoignage de Benjamin et Pauline, militant.e.s de La Cimade de la Drôme mobilisé.e.s en solidarité avec les acteurs locaux du Briançonnais et les personnes exilées bloquées à cette frontière, sur l’évolution de la situation sur place depuis la fermeture du Refuge.

      « Ce dimanche 24 octobre, nous prenons la route pour Briançon, dans le but de venir aider les bénévoles et salariés du Refuge Solidaire et de Tous Migrants, deux associations qui viennent en aide aux dizaines de personnes exilées qui traversent chaque jour la frontière à pieds depuis l’Italie.

      Briançon, Montgenèvre, les Alberts… une ville et ses alentours qui attirent des milliers de touristes, de vacanciers hiver comme été pour profiter des loisirs de montagne. Cette ville, nous qui venons régulièrement aider les solidaires depuis un an, nous la connaissons principalement pour sa proximité avec la frontière italienne, et la capacité des associations à accueillir depuis presque 5 ans les personnes exilées de passage, non seulement sans aucune aide publique, mais en luttant également contre des politiques publiques toujours plus maltraitantes et irrespectueuses des droits. Chaque fois que nous nous y rendons, nous rencontrons des salarié.e.s et bénévoles qui s’investissent sans relâche, malgré les burn out fréquents, et l’absence de considération, voire le mépris et le harcèlement de la part des pouvoirs publics.

      Depuis plusieurs mois, la situation est devenue intenable au Refuge : le lieu, calibré pour 80 personnes, en héberge et nourri souvent jusqu’à 200 par nuit. Un accueil digne de ce nom devient impossible, chaque cm2 de couloir est occupé par des personnes et des familles qui dorment à même le sol.

      Nous savons que plusieurs fois, les associations sur place ont évoqué la possibilité d’occuper l’espace public avec les personnes exilées pour dénoncer les conditions d’accueil et le manque de place d’hébergement d’urgence à Briançon afin que l’Etat prenne ses responsabilités.

      Or c’est ce dimanche 24 en arrivant vers 17h, que nous apprenons que Les Terrasses Solidaires, le nouveau local d’accueil du Refuge Solidaire, est en train de fermer. Les 200 personnes qui occupent le lieu, ainsi que des dizaines de bénévoles se dirigent à pied vers la gare de Briançon pour y passer la nuit. Des bénévoles resteront toute la nuit pour réorienter les personnes qui viennent d’arriver vers la gare, d’autres assureront les navettes pour les y transporter. Ce soir-là, des habitants de Briançon sont appelés en renfort et viennent également nous rejoindre à la gare. 250 à 300 repas sont servis, préparés par des bénévoles qui trouvent en urgence assiettes, couverts, bouteilles d’eau, etc. Ce sont aussi des échanges entre bénévoles, personnes exilées et personnel de gare sur l’incertitude du lendemain… Tout le monde espère par cette action faire réagir la préfecture, la mairie, quelqu’un là-haut…la demande essentielle est que l’Etat propose un hébergement d’urgence dès que la capacité d’accueil du refuge est atteinte.

      Malheureusement dès le lendemain lundi 25 octobre, les seules réactions politiques sont une condamnation du maire et l’interdiction donnée à la Croix-Rouge via la préfecture de réaliser des tests covid gratuits. Sans tests, nous sommes comme dans une souricière. Toute la journée, on tente de s’organiser pour continuer un accueil partiel et une aide au départ via des bus sans pass sanitaire. L’inquiétude monte chez les militant.e.s et les personnes exilées à mesure que l’on observe le dispositif policier qui se met en place. D’après les observations et les informations des associations, une expulsion de la gare dans la nuit ou au petit matin se prépare. On craint le pire (placement en CRA, risque d’expulsion, etc.). Dans la journée, quelques solidaires demandent au prêtre de la paroisse de l’église sainte Catherine à Briançon, s’il peut ouvrir l’église pour y mettre à l’abri les personnes.

      Mardi 26, c’est une nouvelle occupation de l’espace qui commence, entre l’église où dorment une partie des exilés et la salle paroissiale où continuent d’être hébergées les familles. Face à la pression médiatique préparée en amont par des solidaires, le rapport de force s’inverse. L’occupation de l’église fait venir de nombreux médias…. Les négociations avec la préfecture, commencent à porter quelques fruits : des bus « gratuits » et sans pass pour Lyon sont affrétés, avec la garantie qu’il n’y aura pas de contrôles à l’arrivée. Une cinquantaine de personnes partent pour Lyon, mais la plupart sont interpellées à leur arrivées et placées en garde à vue… finalement il semblerait que toutes aient pu être libérées. En lieu et place de solutions d’hébergement d’urgence, l’Etat envoie deux escadrons supplémentaires de gendarmes mobiles à la frontière.

      Le mercredi 27, contrairement à ce qui avait été annoncé la veille, nous apprenons au petit matin que les tests Covid réalisés gratuitement par la Croix Rouge ne seront à nouveau plus autorisés, les bénévoles se remettent donc à chercher des rendez-vous en laboratoire et en pharmacie…Des dons de dernière minute levés dans les réseaux militants la veille permettent de les financer. La préfecture affrète 3 bus pour Lyon, Marseille et Villeurbanne, avec promesse de tests gratuits à l’arrivée et possibilité de demander l’asile pour celles et ceux qui le souhaitent.

      Jeudi 28, les personnes arrivées à Lyon la veille qui ont été hébergées par Adoma, sont mises dehors à 10h, familles et bébés compris, et sans les tests covid promis.

      A ce jour, les arrivées ont repris malgré le renforcement des contrôles à la frontière, jusqu’à 40 par nuit sont comptées. On imagine sans peine les risques énormes que prennent ces personnes et familles dans la neige et en montagne pour éviter les contrôles. La nuit du 7 au 8 novembre par exemple, une dizaine de bassines d’eau ont été nécessaires à l’arrivée pour dégeler les pieds des personnes qui venaient de franchir la frontière alpine. Certaines seront conduites à l’hôpital.

      Face à l’absence de prise en charge par la préfecture, le Refuge ne rouvre toujours pas. Les solidaires recherchent des grands barnums, chauffages soufflants, groupes électrogènes pour continuer à abriter, chauffer, préparer à manger aux personnes, coûte que coûte, dans le jardin de la cure.

      Des solidaires diois à Briançon

      Pauline et Benjamin

      https://www.lacimade.org/a-la-frontiere-italienne-des-hautes-alpes-une-situation-humanitaire-toujou

    • Briançon : pour les migrants, dernière nuit dans les #barnums de Sainte-Thérèse

      Médecins sans frontières a installé, ce samedi 13 novembre, une immense tente sur la pelouse de la paroisse briançonnaise afin d’héberger temporairement des exilés. Une solution moins précaire que les barnums disposés depuis la fin du mois d’octobre. Et un message fort, en plein cœur de la ville.

      https://www.ledauphine.com/societe/2021/11/13/briancon-pour-les-migrants-derniere-nuit-dans-les-barnums-de-sainte-ther

    • 01.12.2021

      1-Le refuge solidaire rouvre ses portes aujourd’hui avec le renfort de la tente @MSF_france pour pallier à l’absence de prise en charge par l’état des exilés alors que l’hiver est là
      2-jusqu’à quand l’état va t’il se défausse de ses obligations de mise à l’abri sur des associations et la solidarité des citoyens ?
      3-notre appel à l’aide n’a pas été entendu mais nous ne résignons pas à laisser dormir dehors par-10 des personnes qui présentent de plus des vulnérabilités liées à la traversée des montagnes ds des conditions hivernales
      4-nous savons que la situation va perdurer, que l’épuisement des bénévoles est patent et que ce mépris affiché par @Prefet05 à notre appel à l’aide fait écho à qu’il se passe à Calais, à Paris et ailleurs
      5-maltraitance d’état, déni de droit constant, militarisation et traitement inhumain des exilés et la mort au bout de la route qui guette les chercheurs de refuge
      6-une dépense pharaonique pour quels résultats ? La mise au ban des valeurs qui devraient animer tte démocratie digne de ce nom :respect de la personne humaine, des lois et des textes internationaux protection des plus faibles
      7-oui nous allons continuer à accueillir, à soigner avec @MdM_France, à accompagner celleux qui ont besoin mais nous allons aussi continuer avec une gde détermination à combattre ces politiques migratoires mortifères

      https://twitter.com/nos_pas/status/1465937218426572801

    • Briançon : un amer retour en arrière pour les Terrasses solidaires

      Le tiers lieu de la route de Grenoble à Briançon héberge de nouveaux des migrants depuis ce mercredi 1er décembre. Un mois après sa fermeture, les associations se sont résolues à abandonner, en partie, le bras de fer engagé avec l’État. La tente de Médecins sans frontières, à la salle paroissiale, va servir de lieu d’hébergement secondaire.

      https://www.ledauphine.com/societe/2021/12/01/terrasses-solidaires-a-briancon-un-amer-retour-en-arriere

    • Briançon : la #justice rejette la requête d’une association sur l’ouverture d’un centre d’accueil pour migrants

      Le #juge_des_référés du #tribunal_administratif de Marseille a rejeté, mardi, la requête du collectif d’associations Tous migrants qui avait sollicité la justice pour contraindre l’État à héberger les migrants, à Briançon. De nombreuses personnes sont sans abri dans cette ville des Hautes-Alpes malgré les températures hivernales.

      Malgré les températures glaciales, l’État ne sera pas contraint d’héberger les migrants à Briançon (Hautes-Alpes). C’est la décision qu’a rendu, mardi 30 novembre, le juge des référés du tribunal administratif de Marseille, rejetant la requête de Tous migrants.

      Le collectif d’associations qui vient en aide, à Briançon, aux exilés arrivant en France depuis l’Italie, avait attaqué l’État en justice en déposant le 16 novembre un #référé-liberté au tribunal administratif de Marseille. L’organisation souhaitait « contraindre la préfète des Hautes-Alpes #Martine_Clavel à ‘la mise en place d’un dispositif d’accueil’ pour les migrants arrivant à Briançon, ainsi que l’autorisation pour la Croix-Rouge d’effectuer des tests Covid afin que les exilés puissent prendre les transports en commun et quitter Briançon, et l’organisation des transports publics permettant aux exilés de quitter le Briançonnais ’ », rapporte Le Dauphiné libéré.

      Le tribunal administratif de Marseille a rejeté la requête de Tous migrants au motif que les Terrasses solidaires, lieu d’hébergement géré par l’association Refuges solidaires, « a une capacité d’accueil supérieure au nombre de personnes actuellement présentes sous la tente installée par Médecins du monde [la tente a, en réalité, été installée par Médecins sans frontières NDLR], alors aucun motif, ni matériel ni juridique, ne fait obstacle à sa réouverture immédiatement ».

      Refuges solidaires avait décidé de fermer ce lieu d’hébergement fin octobre après avoir été débordé par le nombre de personnes qui s’y présentaient. Plus de 200 personnes avaient besoin d’un hébergement alors que les Terrasses solidaires ne disposent que de 80 places. L’association et des dizaines d’exilés avaient alors occupé la gare de Briançon pour appeler l’État à ouvrir un lieu de mise à l’abri. « Cela fait longtemps qu’on alerte les pouvoirs publics sur impossibilité de gérer [la mise à l’abri des personnes] seuls. On demande d’urgence l’aide de l’État », avait expliqué Jean Gaboriau, administrateur bénévole de l’association, à InfoMigrants.

      Pas de dispositif d’accueil

      Depuis le début du bras de fer qui l’oppose aux associations de Briançon, la préfète des Hautes-Alpes Martine Clavel refuse l’ouverture d’une telle structure, malgré la dégradation de la situation pour les migrants et la baisse des températures dans la région. Dans un communiqué adressé à Tous Migrants mi-novembre, elle avait indiqué « qu’aucun dispositif d’accueil ne sera[it] initié » par ses services.

      En revanche, des « moyens supplémentaires » ont depuis été déployés à la frontière « afin d’entraver les passages illégaux ».

      Depuis la fermeture des Terrasses Solidaires, 200 gendarmes mobiles patrouillent dans la zone. « Les forces de l’ordre sont omniprésentes : sur les routes, à la frontière, dans les montagnes, dans les gares », a déploré Tous Migrants sur Twitter, dénonçant « une véritable chasse à l’homme des personnes en exil », « mise en place par l’État ».

      Pour parer au manque d’hébergements, Médecins sans frontières (MSF) a ouvert, le 13 novembre, à Briançon une tente d’une superficie de 100 m2, pouvant accueillir au chaud une cinquantaine de personnes. Bien que dépourvue de sanitaires, de toilettes et de douches, la structure « est très utile parce qu’elle permet aux exilés de ne pas mourir de froid », avait indiqué Alfred Spira, médecin et membre des Refuges solidaires à InfoMigrants.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/36909/briancon--la-justice-rejette-la-requete-dune-association-sur-louvertur

  • Bilan de la blague démocrate : #najat qui va devoir chercher du boulot :-) :-) :-). C’est pas bien de rire de ses congénères mais bon dieu, qu’est-ce que ça fait du bien.
    L’époux sauve sa peau (miracle est le mot). Dans une circonscription où on est normalement élu à 70% au premier tour avec l’étiquette ps, ben il arrache le siège par miracle au 2ème.
    Bah, on peut pas tout avoir, fô se satisfaire de quelques minis plaisirs.
    Dans la même série, NKM qui est virée d’une circonscription imperdable :-) :-) ça aussi c’est jouissif.

    Côté poisse : réélection de Collard !! C’est peut-être ce qui me fait le plus chier avec ce qui suit.
    El blanco qui commence à comprendre qu’il n’est jamais très loin du Capitole à la roche... Farida , toutes mes pensées vont vers ton recours.

    Fin du grand #barnum, mesdames et messieurs les français vous pouvez vous rendormir, on s’occupe de tout, à commencer par votre CDI à la c#$ à qui on va accoler le mot projet comme ça vous verrez pas la magie opérer ;-)

  • Ils n’ont pas encore digéré le brexit, trump, ..., mais ils continuent.
    Un de ces jours, je vais balancer ce site au décodex, c’est sûr.

    Une question : sont-ce les résultats du même institut de sondage que permettait au Huffigton post d’annoncer il y a quelques mois que Clinton gagnerait avec 80% des suffrages ??

    http://www.huffingtonpost.fr/2017/02/23/limpopularite-de-donald-trump-dans-les-sondages-est-inedite

    Ils ne doutent de rien, ils font comme si de rien n’était.
    #decodex #barnum

  • Bonjour,
    Pas toujours le temps de rentrer dans tous les articles mais j’avais mis de côté une référence de @hlc et je l’ai lue… Les bras m’en sont tombés.

    La voici.
    https://seenthis.net/messages/570133

    Le coupable : Séraphin Alava , Professeur des universités (à la lecture du papier il en a effectivement l’envergure), nous explique qu’il faut « éduquer » la jeunesse aux médias !!

    Sous un couvert faussement scientifique, un papier bourré de novlangue et de vide.

    L’enjeu révolutionnaire selon lui :

    Comment identifier et dire la vérité

    (sic !).

    Il faudrait expliquer au Pr. Alava qu’un scientifique digne de ce nom commence par définir les termes avec lesquels il va établir ses heuristiques et les moyens de les valider. Ici, kdal. La vérité ? Il ne la définit pas. C’est acquis : la vérité c’est lui et ceux qui lui ressemblent, les autres c’est la « radicalisation cognitive des jeeuuunnneess ».

    Et il y va l’artiste, il y va de bon cœur.

    Il n’a pas définit son concept de vérité mais une chose est sûre c’est pas les théories complotistes et alternatives la vérité, c’est ce qu’il pense lui la vérité, pas ce que pensent les autres.

    Et comme les autres ne voient pas la vérité là où lui la voit, alors il ne doute de rien, il propose de :

    repenser l’éducation aux médias et construire les nouvelles formes d’info-apprendre de demain

    (re-sic !)
    Rien de moins. C’est big brother, il va d’ailleurs nous montrer comment.

    Il cite Beuve-Mery, mais si Beuve-Mery pouvait parler peut-être qu’il lui expliquerait que la réflexion est aujourd’hui partout sauf dans ses journaux et dans ses médias qui disent que des vérités.

    Séraphin a bien analysé le truc, il y a trouvé des causes essentielles, en voici une :
    – un excès d’info : ça c’est de la science… T’as trop d’infos sur un sujet alors c’est pas bon, faut qu’on te rééduque. Et il te cite un sondage dans lequel « 26% des jeunes de 18 à 24 ans ne considèrent pas la radio comme une source crédible » : alléluia !! C’est une très bonne nouvelle ! Ils ont soif d’autre chose, soif d’autres sources, mais non, ça lui va pas, c’est pas bon car => la vérité sort de la radio, c’est bien connu.

    En voici une autre : attention, je ne ment pas, vous pouvez le contrôler dans son papier :
    – « Ce qui forme une culture n’est pas la conservation, mais le filtrage. Et Internet est le scandale d’une mémoire sans filtrage, où l’on ne distingue plus l’erreur de la vérité » : vous avez bien lu, fô filtrer l’info car internet ne le fait pas. Lui il sait ce qui est vérité donc il faut utiliser son prisme pour filtrer.

    Je m’arrête là car ce papier est un tissu de c*%@#$ et de contre vérités (c’est le cas de le dire) et si je devais analyser l’ensemble, je suis encore là cette nuit.

    Camarade Séraphin, Le Monde t’a entendu, y’a maintenant le decodex, tu peux y aller et filtrer la bas tout ton saoul.

    Pr. Des universités, s’il vous plaît ! Orwell doit se retourner dans sa tombe !! Ça me rappelle un film « Equilibrium » où la aussi t’avais le grand frère qui pensait pour toi et qui organisait les filtrages pour que seule la vérité atteigne le prolétaire.

    Le plus triste n’est pas Alava en fait, c’est que son papier ait été tagué par 5 seenthisers, et certainement pas pour les mêmes raisons que moi...

    #barnum #bonneteau #decodex

    • « Le plus triste n’est pas Alava en fait, c’est que son papier ait été tagué par 5 seenthisers, et certainement pas pour les mêmes raisons que moi... »

      Et pourquoi pas ?

      Si vous suivez mon fil, faites attention, je peux tagguer même si je ne suis pas d’accord, mais que je garde en réserve les arguments des autres.

      Il faut quitter sa bulle de filtre pour pouvoir répondre.

      Tiens, justement, c’est ce que je dois faire demain... Il est temps que je retourne préparer mon intervention.

    • Bonjour @hlc.
      Autant pour moi.
      Je pense néanmoins préférable d’alerter tes lecteurs peu rapides à la comprenette (moi par exemple) de la teneur de ta référence.
      Tu aurais mis un truc du style « y’a un zozo en plein sophisme, allez voir si vous voulez rire » et là ma réaction aurait été différente.

      Bonjour @francoiscarmignolia1. Suis d’accord avec toi, à fond. Il est nécessaire de se poser la question de ce qu’est la vérité , la vérité objective , la vérité universelle .
      C’est pour cela que je critique le professeur car lui il ne se la pose pas (ou plus sais pô). Rudy est pour lui la Pythie, et bien que Pr. Il a malheureusement abdiqué les principes même de la recherche scientifique : doute, remise en cause, définitions des termes, des concepts, validations expérimentales, ouverture, etc.

      Le papier que tu as mis en lien, bien qu’il ne m’ait pas fanatisé (ah que veux-tu, les universitaires j’ai du mal...), et bien il faudrait l’envoyer au Pr. Alava pour qu’il s’en inspire (sans trop d’espoir quand même).

      Bon dieu, qui a assez peu d’humilité pour prétendre dire la vérité ? Rien que ça, ça disqualifie.

  • #humour
    Ils ne doutent de rien, vraiment de rien.
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/02/03/informer-ne-suffit-plus-les-medias-doivent-redonner-l-envie-et-retablir-la-c
    Ils n’ont pas vu le brexit, pas vu trump, pas vu Fillon, pas vu Hamon mais

    Informer ne suffit plus, les médias doivent redonner l’envie et rétablir la confiance

    sic !

    Et #complotisme

    ...on se demande surtout comment aider les lecteurs à se repérer face à une vague toujours plus forte de fausses informations ....

    (NDLR le gras est de moi)

    Le pire est qu’ils y croient, j’en suis sûr car c’est impossible d’être aussi c*%

    Traduction : on a rien vu, on a rien compris, on a vu Clinton écraser l’autre tarte, on a vu le boucher de Damas se faire étriller par nos « rebelles », on a vu Juppé dominer le truc, on a vu Valls prendre avec honneur la place laissée par .. François, donc on a eu tout faux tout le temps mais on va vous aider à chasser les conspirationnistes ;-)
    Bon dieu, si ça c’est pas de la théorie du complot je ne m’appelle plus butadaie :-) :-)
    C’est décidé, je vais les balancer à rudy, lui au moins il me comprendra.

    C’est confirmé : tout ça n’est qu’un #barnum, que du #bonneteau

  • Complot !
    Le pognon, c’est pas d’aujourd’hui qu’elle l’a touché. Ce dossier doit être connu d’un paquet de gens et pourtant c’est maintenant qu’on nous en parle. On sait que les journalistes sont stipendiés non pas pour nous informer mais pour chanter la musique de leurs maitres c’est pourquoi cette affaire sent le souffre...
    Pourquoi ont-ils pris la décision de faire tomber Fillon ? Il est pourtant le docile parmi les dociles mais ils le font tomber...

    Suis curieux de voir la suite
    http://www.lemonde.fr/affaire-penelope-fillon/article/2017/01/30/francois-fillon-et-sa-femme-entendus-par-la-police_5071761_5070021.html
    #barnum

  • #Barnum, c’est fini !

    Ringling Bros. and Barnum & Bailey Circus to close after 146 years - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/national/apnewsbreak-ringling-bros-circus-to-close-after-146-years/2017/01/14/672bfe94-dad0-11e6-a0e6-d502d6751bc8_story.html

    After 146 years, the curtain is coming down on “The Greatest Show on Earth.” The owner of the Ringling Bros. and Barnum & Bailey Circus told The Associated Press that the show will close forever in May.

    The iconic American spectacle was felled by a variety of factors, company executives say. Declining attendance combined with high operating costs, along with changing public tastes and prolonged battles with animal rights groups all contributed to its demise.

    There isn’t any one thing,” said Kenneth Feld, chairman and CEO of Feld Entertainment. “This has been a very difficult decision for me and for the entire family.

    The company broke the news to circus employees Saturday night after shows in Orlando and Miami.

  • #humour
    Il faut au moins lui reconnaître qu’il a de l’humour le bougre ;-) Ça chauffe ;-) Même eux font dans le vaudeville maintenant, la boucle est bouclée ;-)

    ...Je lui conseille de se marier : elle ferait ainsi campagne avec le nom Marine Aliot ou Marine Philippot... Sait-on jamais, elle pourrait cougarder un peu !...

    http://www.lepoint.fr/politique/jean-marie-le-pen-se-confie-au-point-05-05-2015-1926482_20.php

    #barnum #je_ne_suis_pas_marine ;-)

  • Tiens donc, ça me rappelle une histoire qu’avait pas fait autant de bruit à l’époque :

    Robert Ménard, maire de Béziers, a expliqué qu’il connaissait le nombre d’enfants musulmans dans les classes de sa ville grâce aux prénoms des élèves.

    http://www.leparisien.fr/societe/fichage-religieux-une-pratique-strictement-interdite-par-la-loi-05-05-201
    Me souviens d’un truc du style :

    les noms qui pourraient laisser soupçonner qu’on est en mission suicidaire

    mais là, pas de problème, tout va bien, c’est le journalisme...
    rappel => http://seenthis.net/messages/355344

    Ça commence à se voir vraiment là...
    #barnum

  • Non, pas Hollywood, ni Bollywood non plus, c’est Parisllywood.

    http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0204069680040-ces-erreurs-surprenantes-des-terroristes-qui-ont-servi-le-tra
    C’est clair maintenant, on ne saura jamais rien, on restera dans les hypothèses, le rudy s’en donnera à cœur joie dès qu’un honnête homme fera mine de douter :-(

    La suite est connue, l’info alternative sur internet va en prendre un sacré coup et je ne serai pas surpris de voir le troupeau qui actuellement communie dans la défense de la liberté d’expression valider avec un soulagement immense toutes les mesures juridiques qui vont bientôt la piétiner...
    Y’a rien à chier, #je_ne_suis_pas_Charlie

  • #Journalisme_moderne :-(
    #humour

    Hier je tapais sur le Parisien, Libé et autres m%$*#, aujourd’hui Le point mérite une mention.

    Il balance sur leur site une dépêche afp, sans le moindre gramme de réflexion, sans le moindre recul, ça donne.

    Donc l’afp nous dit que EI fait du pognon avec la vente de pétrole au noir (non c’est pas de l’humour, ils l’écrivent ;-) ) et Le Point te balance ça comme ça, sans analyse, rien, juste pour en remettre une couche sur l’islam (islam = trafic).

    Donc on va faire le boulot du Point, même si c’est eux qui récupèrent les subventions issues de mes impôts.

    Les mecs t’annoncent sans sourciller que des zozos (l’EI), devenus ennemis publics numéro 1, contre lesquels le monde entier est coalisé, la Turquie incluse, ben ces zozos arrivent à dealer 50 000 à 60 000 barils par jour, au black et en passant par la Turquie !!! Ils ne doutent de rien.

    Y’a pas quelqu’un qui nous prend pour des cons ???? Quand j’oublie de déclarer 100 € aux impôts j’ai pratiquement l’armée au bas de chez moi et les mecs arrivent à dealer 50 000 à 60 000 barils par jour, au black et dans un pays où ils sont les ennemis n°1 !!!

    Hollande, vire Valls et mets l’EI au gouvernement car eux le business ils ont l’air de connaître, ils vont te le relancer eux le pays vu ce qu’ils arrivent à faire avec le monde entier qui leur tape sur la gueule...

    Ils nous prennent vraiment pour des jambons mais bon, ils n’ont pas tout à fait tort, on a réussit l’exploit d’accepter Hollande à l’Elysée, Valls à Matignon, Hidalgo à la mairie de Paris, alors un papier pourri supplémentaire c’est rien.

    Un conseil aux journalistes (sic !) du Point si je puis me permettre : essayez de suivre le pognon (ça doit pas être difficile 800 millions de $) et vous trouverez certainement les responsables de la mort de millions d’êtres humains et du bordel qu’il y a dans le secteur (faites gaffe à pas perdre votre boulot quand même parce que y’a des chances que le « régime de bachar » soit pas derrière ;-)

    http://www.lepoint.fr/monde/l-etat-islamique-gagne-800-millions-de-dollars-par-an-grace-au-petrole-21-10
    #entertainment #barnum

  • #Question

    Notre ministre de l’intérieur nous dit ça :

    Nemmouche : Cazeneuve n’a « jamais » eu connaissance d’un projet d’attentat

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/09/07/selon-libe-nemmouche-preparait-un-attentat-a-paris_4483350_3224.html

    et nos amis journalistes (sic !) nous disent ceci :

    Mehdi Nemmouche, le tueur présumé du Musée juif de Bruxelles, semblait avoir planifié un attentat sur les Champs-Elysées pendant le défilé.

    Ils vont même plus loin car ils prétendent que c’est une info libé.
    http://www.liberation.fr/societe/2014/09/07/je-vais-faire-cinq-fois-merah-au-14-juillet_1095637
    On se doute que le témoignage du prénommé Nemmouche ne vaut pas un pet de lapin et pourtant Libération s’obstine a vouloir entretenir la peur du « Jihadiste ».

    Qu’est-ce-que Libération a à gagner dans cette affaire à entretenir la peur des honnête gens ???

    #barnum

  • En fait, sais pas trop qu’en penser...

    http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2014/05/06/la-quasi-totalite-de-la-redaction-en-chef-du-monde-demissionne_101

    Ils démissionnent complètement du canard ? Dans ce cas c’est courageux, ou est-ce autre chose ?

    Un truc qui ma fait rire au milieu de ce fatras :

    ...Natalie Nougayrède et Vincent Giret, directeur délégué des rédactions (ex-Libé), semblent très isolés, et leurs projets tous combattus....

    Donc Isabelle de libé nous annonce qu’un ex de libé, maintenant au Monde, est très isolé !! ;-). Ils ont détruit le métier et ne s’en rendent pas compte.
    #barnum

  • Ouf ! Avec la nomination de #white je me suis dit que notre artiste n’avait pas entendu le mécontentement des français lors de la dernière élection. Heureusement, je me suis trompé, ça change de cap, il a entendu les français ... réacs ;-)
    Le calice jusqu’à la lie je vous dis, jusqu’à la lie...
    http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203448442777-le-point-d-indice-des-fonctionnaires-gele-jusqu-en-2017-66521
    Je me hasarde à un pronostic quand même : à cette vitesse, il finira bien, pour les européennes, par nous hisser le fn en pôle position. Encore un petit effort et c’est bon, on va y arriver.

    Mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente.

    #barnum

  • Aux prochaines #élections, moi j’vote à #gôche, soit pour Kosusko Morizet, soit pour Copé, on verra.
    J’ai voté à droite (Hollande) mais là ils en font trop : un pacte bidon d’abord et maintenant ils s’attaquent aux fonctionnaires ! Faut plus de social, plus d’humain donc promis je vote à gauche au prochaines élections (pour l’ump quoi)
    http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203295831037-fonction-publique-peillon-propose-de-geler-l-avancement-autom
    #trahison_du_peuple #barnum #vive_valls #antifa_for_ever_ :-)

  • Loin de tout partager mais néanmoins papier intéressant :
    http://www.les-crises.fr/boite-de-pandore

    ...CEPENDANT, je suis ulcéré quand je vois un autre triste sire jouer au cowboy de pacotille, nous servant des propos d’une grande profondeur intellectuelle – située exactement entre celle de George Bush et d’un enfant de 10 ans, du genre “La République a gagné“. Valls défenseur de la République, c’est un peu Gainsbourg défenseur de la sobriété ou Nabilla défenderesse de la philosophie....

    ou encore

    ...A ce sujet, citons la ministre de la Culture – qui n’a donc malheureusement pas d’échantillon sur elle...

    Ces citations m’ont faire rire, d’autres un peu moins. Mérite qu’on lise son papier quand même
    #barnum

  • Quand je disais que l’affaire #Dieudonné était le début du délire...

    Un papier nauséabond sur Rue89 appelant au lynchage de la seule émission qui tient encore un peu debout dans l’#entertainment.
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/01/07/si-frederic-taddei-portait-responsabilite-lexplosion-phenomene-dieu

    Le papier a la valeur de son auteur mais ce qui est remarquable ce sont les 12 commentaires sélectionnés :-) :-)
    #médias_bidons #barnum

  • #Humour :-)
    Pour rire, pas besoin d’aller aux spectacles de #Dieudonné, trop cher et humour minable. Y’a mieux, beaucoup mieux et beaucoup moins cher : ça s’appelle Le Monde :-)
    Visez un peu le titre :

    Dieudonné suspecté de blanchiment pour avoir envoyé de l’argent au Cameroun

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/01/07/blanchiment-dieudonne-a-envoye-plus-de-400-000-euros-au-cameroun-depuis-2009
    En y réfléchissant, suis même pas sûr que ce brin d’humour était volontaire...
    #barnum #entertainment

  • Quoi ? On m’aurait menti ? Y’a des djiadistes en #Syrie ??? C’est quoi ce b*%$#@ ??? #Botul #Fabius #Sarkollande et compagnie z"ont pas arrêté de nous dire qu’on soutenait pourtant les bons !!

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/01/04/syrie-une-deuxieme-revolution-contre-les-djihadistes_4343124_3218.html
    Si ça continue vont finir par nous dire que le coup du gaz c’est pas le « régime de Bachar » qu’est derrière.
    Je vais en parler à mon ami du conspiracy machin parce qu’on nous fait tourner en bourrique là.

    #barnum #entertainment #gauche_de_merde

  • Nous sommes sur Mars, la gauche défend nos libertés et la droite ne pense qu’à nous en priver.

    Non, c’est de l’humour, nous sommes sur terre et le monde est plus que normal : la gauche nous flique et l’extrême droite défend maintenant nos libertés, c’est surréaliste !!

    http://www.numerama.com/magazine/27784-donnees-en-temps-reel-marine-le-pen-dit-vrai-manuel-valls-ment.html
    C’est pas UMPS qu’il faut dire maintenant, c’est FNPS :-(
    Y’a encore des socialistes dans la salle ?
    #barnum
    toujours via panamza