#Libye #murs #barrières_frontalières #mur_de_berlin (c’est la comparaison de MSF sur ce post twitter) #Méditerranée #asile #migrations #frontières #réfugiés
#Libye #murs #barrières_frontalières #mur_de_berlin (c’est la comparaison de MSF sur ce post twitter) #Méditerranée #asile #migrations #frontières #réfugiés
Deux #citations sur les #murs tirées du #livre #Double_nationalité de #Nina_Yargekov :
« Le Mur qui coupait l’Europe en deux c’était injuste. Le Mur à la frontière serbe en revanche c’est bien, voilà une opportune ligne de démarcation pour qu’on puisse aisément repérer le tracé de l’Union européenne. Et cela ne coupe pas l’Europe en deux puisqu’au-delà de l’Union européenne ce n’est plus l’Europe évidemment, mais une sorte de résidu géographique, des confins, des marges, on s’en fiche. En somme, toute analogie entre les deux Murs serait entachée de mauvaise foi. La preuve, le nouveau est situé à un autre endroit que l’ancien. Quelle chance, du coup on est content, on se prélasse, on se trémousse, depuis le temps qu’on rêvait d’être du bon côté. Mais ça c’est un secret. Officiellement, le Mur est une rassurante protection. Parce que ces migrants, leur culture ici ça n’ira pas. Leur culture, au singulier, car ils ont tous la même n’est-ce pas. La Palestine, l’Afghanistan, la Syrie, l’Erythrée, c’est pareil, non ? En tous les cas ce n’est pas l’Europe. Or la culture européenne ne doit pas changer. Elle doit rester telle qu’elle est. Intacte, dans son joli écrin doré. Sous verre. Qu’on la fige, qu’elle ne bouge plus. Sinon c’est la fin du monde. Une si belle culture, qui n’a jamais engendré ni guerres, ni massacres, ni génocides. On n’est pas au Rwanda ici ».
Nina Yargekov, Double nationalité, P.O.L., 2016, pp.623-624.
« Vous lisez des articles, vous regardez des photographies. Le choc migratoire : il y a réellement des gens désireux de venir en Hongrie. Vous les voyez, ils sont derrière le grillage, ils serrent le grillage avec leurs mains, cela ne peut être une mise en scène, ils voudraient passer de l’autre côté. Et on les empêche. Un Mur se dresse face à eux. Ou s’ils arrivent à entrer, on les met dans un camp. Un camp ? en Hongrie ? Vous secouez la tête, ce n’est pas possible pas possible pas possible un camp en Hongrie ce n’est pas possible, vous êtes cartésienne les trucs paranormaux très peu pour vous. Le camp en question fort heureusement se trouve assez lion de Budapest dès lors vous parvenez à faire abstraction, vous l’éloignez, vous le repoussez en dehors du champ de votre conscience. Mais le Mur.
Vous restez longtemps sans bouger, fixant l’écran devant vous. S’il avait fallu lancer des paris, vous auriez tout misé sur le fait qu’un pays qui dans le passé a souffert d’un Mur est absolument immunisé contre l’idée d’en construire un nouveau. Que quand on a connu le confinement, l’isolement, l’exclusion, on ne peut une seconde envisager d’ériger un Mur. Qu’il faudrait être fou, qu’il faudrait être malade. Une ravissante théorie, laquelle toutefois rate piteusement son examen d’entrée dans la réalité. Puisque le Mur existe. Vous regardez votre plafond qui est si haut, vous regardez vos propres murs, de gentils murs d’habitation, des murs qui vous protègent. Et subitement vous avez une révélation, c’est une revanche, c’est une revanche, mais évidemment. Vous avez été du mauvais côté du Mur, du côté pourri pendant si longtemps. Et là ce nouveau Mur, c’est un Mur qui vous place du bon côté. Pour aller vite, c’est un peu réducteur sans doute, cependant c’est ça, oui c’est ça, les Murs ont toujours un côté orage et un côté soleil, un côté émigration et un côté immigration, un côté on est dans la merde noire et un côté tralalala qu’est-ce qu’on est bien ici, et ce nouveau Mur c’est pour le plaisir, la jouissance d’être enfin, enfin du côté enviable, du côté gagnant, du côté occidental. Le désir, le plaisir, vous le comprenez. Mais n’y avait-il pas d’autres moyens ? Le théâtre, la poésie, le cinéma ? Il y a quantité de façons de vivre ses fantasmes sans importuner le monde. Tout en vous l’énonçant vous réalisez que c’est précisément cela qui vous effraie, qui vous terrorise, même, en effet vous avez l’impression que ce Mur est l’incarnation d’un fantasme géant, qu’il est obscène, pornographique, que quelqu’un quelque part a oublié de se censurer, perdant de vue qu’il y a des trucs qu’on fait dans sa tête et d’autres qu’on fait dans le réel, et qu’il est judicieux d’essayer, dans la mesure du possible, de ne pas mélanger les deux ».
Nina Yargekov, Double nationalité, P.O.L., 2016, pp.508-509.
#frontières #barrières_frontalières #histoire #guerre_froide
Nina Yargekov Double Nationalité
Nina Yargekov Double Nationalité éditions P.O.L : où Nina Yargekov tente de dire de quoi et comment est composé son livre « Double Nationalité », et où il est notamment question d’amnésie et d’identité, de France et de Hongrie, de #bilinguisme et de double identité, de prostitution et de guerre d’Algérie, de Transylvanie et du métro Charonne, à l’occasion de la parution de « Double Nationalité » aux éditions P.O.L, à Paris le 29 août 2016
Poll finds U.S.-Mexico border residents overwhelmingly value mobility, oppose wall
Residents who live along the U.S.-Mexico border overwhelmingly prefer bridges over fences and are dead set against building a new wall, according to a Cronkite News-Univision-Dallas Morning News poll.
#sondage #murs #opposition #résistance #USA #Mexique #frontières #barrières_frontalières
Border fence meets a wall of skepticism in Tijuana, where residents say U.S.-Mexico ties transcend any physical barriers
▻http://www.latimes.com/local/california/la-me-ln-trump-visit-border-prototypes-20180312-story.html
Nouveau tag: #effet_Tur-Tur #Tur_Tur #Tur-Tur
Vigilantes Not Welcome : A Border Town Pushes Back on Anti-Immigrant Extremists
In late August last year, 39-year-old Michael Lewis Arthur Meyer exited La Gitana bar in Arivaca, Arizona, took out his phone, and started recording a video for his Facebook page: “So down here in Arivaca, if you like to traffic in children, if you like to make sure women and children have contraceptives before handing them off to the coyotes to be dragged through the desert, knowing they’re going to get raped along the way, if you’re involved in human trafficking or dope smuggling, these individuals have your back.”
Meyer, who had a trim red beard, dark sunglasses, and a camouflage American flag hat, aimed his cellphone camera at a wooden awning on a small white bungalow across the street from La Gitana, panning between two signs with the words “Arivaca Humanitarian Aid Office” and “Oficina De Ayuda Humanitaria” in turquoise letters.
The video went on for nine and a half minutes, as Meyer, the leader of a group called Veterans on Patrol, which had more than 70,000 followers on Facebook, talked about stopping border crossers and searching abandoned mineshafts for evidence of trafficked women and children. Every couple of minutes he would return to the aid office.
https://www.motherjones.com/wp-content/uploads/2019/04/20190408_arivaca_07.jpg https://www.motherjones.com/wp-content/uploads/2019/04/20190408_arivaca_05.jpg “If you’re ever down here in Arivaca,” he told his audience, “if you want to know who helps child traffickers, if you want to know who helps dope smugglers, if you want to know who helps ISIS, if you want to know who helps La Raza, MS-13, any of ’em, any of the bad guys, these people help ’em.”
The claims were false and outrageous. But Meyer had an audience, and people in town were well aware of how media-fueled anti-immigrant vitriol and conspiracies could spill over into real-world violence. It had happened there before.
Arivaca sits just 11 miles north of the Mexico border in a remote area of the Sonoran Desert. For about two decades, anti-immigrant vigilante groups have patrolled the region to try to remedy what they perceive as the federal government’s failure to secure the border. In 2009, the leader of one of these groups and two accomplices murdered two residents—a little girl and her father—during a home invasion and robbery planned to fund their activities. Meyer’s video brought that trauma back and was quickly followed by a series of incidents revolving around various vigilante groups, La Gitana, and the humanitarian aid office. When I visited in mid-September, the town was clearly on edge. “If we don’t do something about [the situation], we’re going to have bodies here again,” Arivaca’s unofficial mayor, Ken Buchanan, told me.
Shortly before making his video, Meyer had been sitting in La Gitana with several volunteers from Veterans on Patrol. Megan Davern, a 30-year-old meat cutter with work-worn hands and long brown hair, was tending bar. She had heard that a rancher living along the border was having issues with a vigilante group trespassing and flying drones over his property.
“I walked into the bar at four o’clock one day to start a shift, and I saw this big group of people in fatigues with empty gun holsters and a drone on the table, and I felt it was probably them,” Davern recalled.
Davern had heard the group’s name before and quickly did some internet research, reading highlights as the men drank. The group was founded to provide support to homeless veterans. Then, in May 2018, Meyer—who is not a veteran and has a criminal history—claimed he had discovered a child sex trafficking camp at an abandoned cement factory in Tucson. The camp, he said, was part of a pedophilia ring, and on his Facebook page he shared posts linking it to the Clintons, George Soros, and Mexican drug cartels.
Meyer, who showed up for rancher Cliven Bundy’s 2014 armed standoff with authorities in Nevada and was present during Bundy’s sons’ occupation of an Oregon wildlife refuge in 2016, declined an interview request. But the story he was spreading mimicked right-wing conspiracies like Pizzagate and QAnon, and though Tucson police investigated and debunked his claims, Meyer gained tens of thousands of social-media followers. With donations of supplies and gift cards pouring in from supporters, he vowed to gather evidence and save the women and children he claimed were being victimized.
Davern watched as Meyer and the other Veterans on Patrol volunteers left La Gitana and started filming the first video. Toward the end of the video, she stepped out of the bar to confront them. “We’ve been hearing about you for a long time,” she said, as Meyer turned the camera on her. “I’d appreciate if you don’t come in anymore.”
Banning Veterans on Patrol, Davern told me, was an easy decision: “We have a strict no-militia policy at the bar because of the history of militia violence in this town.”
Arivaca is a quirky place. To start with, it’s unincorporated, which means there’s no official mayor, no town council, no police force. The 700 or so residents are an unlikely mix of miners, ranchers, aging hippies, artists, and other folks who stumbled across the odd little community, became enchanted, and decided to make it home. A single road runs through it, linking an interstate highway to the east and a state highway to the west. The next town is 30 minutes away; Tucson is 60 miles north.
There’s no official mayor, no town council, no police force…The next town is 30 minutes away.
Jagged hills covered in scraggly mesquite spread in every direction until they meet towering mountains at the distant southern horizon. The vast landscape swallows up the dividing line with Mexico, but the presence of the border looms large.
By the early 2000s, a federal policy called Prevention Through Deterrence had pushed border crossers from urban areas to more hostile terrain like the desert around Arivaca. Migrant deaths skyrocketed, and Arivaca eventually became a staging ground for volunteers caching water and food in the desert. Some settled down, and residents opened the humanitarian aid office in 2012.
The border crossers also caught the attention of vigilante groups, many of which had formed in the late ’90s in Texas and California, and which ranged from heavily armed paramilitary-type organizations to gangs of middle-aged men sitting on lawn chairs with binoculars. “They realized that ground zero was really on the Arizona border,” said Mark Pitcavage, who researches right-wing extremism at the Anti-Defamation League.
https://www.motherjones.com/wp-content/uploads/2019/04/20190408_arivaca_02.jpg https://www.motherjones.com/wp-content/uploads/2019/04/20190408_arivaca_01.jpg One group known as the Minutemen started organizing Arizona border watches in 2005. “It was a big deal in the press,” said Heidi Beirich, a hate group expert at the Southern Poverty Law Center. Beirich credits the Minutemen with helping mainstream the demonization of undocumented migrants, calling the media-savvy group “probably the thing that started off what ultimately becomes Donald Trump’s anti-immigrant politics.”
But by 2007, the organization was splintering. One spinoff, Minutemen American Defense (MAD), was led by a woman named Shawna Forde, a name that no one in Arivaca would soon forget.
“The whole town has those emotional scars.”
Just before 1 a.m. on May 30, 2009, Forde and two accomplices murdered nine-year-old Brisenia Flores and her 29-year-old father, Raul, in their home. They also injured Brisenia’s mother, Gina Gonzales, before she drove them away by grabbing her husband’s gun and returning fire.
Raul Flores was rumored to be involved in the drug trade, and Forde, a woman with a long criminal history, had devised a plan to rob his home and use the money to finance MAD.
The murders shook Arivaca. “The whole town has those emotional scars,” Alan Wallen, whose daughter was friends with Brisenia, told me.
The day that Meyer filmed that first Facebook video in Arivaca, Terry Sayles, 69, a retired schoolteacher with a long-standing research interest in far-right groups, was at his home in Green Valley, some 45 minutes away. Sayles had been following Veterans on Patrol since the cement plant conspiracy theory first surfaced. When he saw Meyer’s video outside La Gitana, he called the bar with a warning. “You guys know that you’re on Facebook?” he asked.
“Oh, great,” Davern remembered thinking. Until then, she hadn’t realized Meyer’s video was online. “I didn’t know what the ramifications would be. Were people going to come into my work and harass me? Threaten me with violence? Were they going to find out where I live?”
Around the time of Davern’s confrontation outside the bar, La Gitana put up a sign saying that members of border vigilante groups were not welcome inside. It didn’t mention Veterans on Patrol but instead singled out another group: Arizona Border Recon (AZBR).
Tim Foley, the leader of AZBR, had moved to Arivaca in the summer of 2017. Before starting the group in 2011, Foley, who has piercing blue eyes and leathery skin from long hours in the sun, worked construction jobs in Phoenix until 2008, when the financial crisis hit. “Everything fell apart,” he told me over the phone.
Foley said that after years of seeing immigration violations on work sites go unpunished, he went down to the border and decided to dedicate himself to stopping undocumented crossers. The Southern Poverty Law Center considers AZBR a nativist extremist group, but Foley now says his main mission is gathering intelligence on Mexican drug cartels.
Just before I visited Arivaca, Foley was in Washington, DC, speaking at “The Negative Impact of Illegal Alien Crime in America,” a rally hosted by families of people killed by undocumented immigrants. Other speakers included former Maricopa County Sheriff Joe Arpaio, who is also a Trump pardon recipient; presidential adviser Kellyanne Conway; and Rep. Steve King, a Republican from Iowa with a history of racist and anti-immigrant rhetoric.
A few days after Meyer filmed his video, a BearCat armored vehicle—the kind used by SWAT teams—came rolling into Arivaca. It had a mock .50-caliber machine gun affixed to a turret on its roof and belonged to the Utah Gun Exchange, a marketplace and media company based near Salt Lake City with a mission to build what one of its co-owners, 46-year-old Bryan Melchior, described as “web platforms that allow free speech and that promote and protect the Second Amendment.”
Before coming to Arivaca, the group had followed survivors of the Parkland high school shooting around the country during the teens’ “March for Our Lives” tour. But after President Trump threatened to shut down the government over funding for his border wall, Melchior shifted his attention. “Ultimately, we came here to tell stories from the border, and that’s what brought us to Arivaca, because there are some outspoken public figures here. Tim Foley is one of them,” Melchior told me.
Melchior, stocky with a scruffy salt-and-pepper beard and an ever-present sidearm, and his crew decided to get dinner at La Gitana. Davern was tending bar and asked the group what they were up to. When Melchior said they were a media company in town to tell border stories and that they were in touch with Foley, “the whole thing went to hell in a handbag,” he recalled.
Davern said she left their initial conversation feeling optimistic that the Utah Gun Exchange’s platform could be a good avenue to reach a different audience with information about what life was actually like at the border. But when she found out it had a channel called BuildTheWallTV, she changed her mind.
Melchior was down by the border when somebody sent him a picture of a new sign in La Gitana’s window listing the Utah Gun Exchange and Veterans on Patrol as groups that were not welcome. He later went into La Gitana with an open container of alcohol from a store across the street to ask about the sign. The interaction did not go well.
The next day, Meyer came back to town ready to film again. Playing to an audience watching in real time on Facebook Live, he walked up to La Gitana, showed the signs hanging in the window, and knocked. “Do you stand by your convictions to tell tens of thousands of supporters [that they’re not welcome]?” he asked the bartender working that day.
“Sure. Absolutely,” she replied.
Meyer went on to say that Veterans on Patrol was going to build a wall around Arivaca to make it part of Mexico. He then walked across the street to again film the humanitarian office: “This town’s made it apparent they don’t want us. They’d rather have the illegals crossing over. They’d rather help traffic the children and the women.”
To many Arivaca residents, it felt like things were building toward cataclysm. “People are terrified,” Davern told me. “These people come to town and they’re threatening. Extremely threatening.”
To many Arivaca residents, it felt like things were building toward cataclysm.
So they called a town meeting. It was held on September 9, and about 60 people came. Terry Sayles, the retired teacher from Green Valley, was there. He suggested that the town report Veterans on Patrol’s page to Facebook. The residents set up a phone tree in case they needed to quickly rally aid—local law enforcement is at least an hour away. Kelly and a couple of others formed a neighborhood watch of sorts. “We had a strategy that we had rehearsed so that if in fact there was some attempt by somebody to do harm, we could de-escalate it in a hurry and quietly defuse it,” he said.Arivacans weren’t so much concerned about Foley, Meyer, or Melchior, but about their followers, who might see their inflammatory videos and posts about Arivaca and take matters into their own hands. “Our greatest fear was some person incensed at the thought of this community engaged in sex traffic would come out here and have a shootout at our local tavern,” Dan Kelly, a Vietnam War veteran who lives in Arivaca, told me.
One of the most important things, though, was channeling the spiraling fear into a productive reaction. “We worked hard to separate the emotional response to it and try to look at it logically and coldly,” Kelly said. “The visceral side, the emotional side, was the impetus to get organized and take a rational response.”
Their containment approach worked. A couple of days after the meeting, Veterans on Patrol’s main Facebook account was taken down, stripping Meyer of his audience. The Utah Gun Exchange eventually packed up and left. Many people had refused to talk to the outlet. “Arivaca is the most unwelcoming town I’ve ever been to in my life,” Melchior complained to me.
In January, Melchior was charged in Utah with felony drug and weapons possession. Meyer also faces legal trouble, some of it stemming from videos he took of himself trespassing on private property around Tucson. He currently has several cases pending in the Pima County court system.
“There’s been significantly less obvious militia activity in Arivaca, which I contribute to a victory on our part,” Davern told me during a recent phone call. “There’s a lot less fear going around, which is great.” Town meetings continued for a while but have stopped for now. But to Davern, as long as Tim Foley is still in town, the issue isn’t resolved. “That person needs to leave,” she said, describing him as a magnet for conflict. High Country News detailed an incident in early March when locals eager to keep the peace dissuaded a group of reportedly self-described anarchists who had come to town to confront him.
Foley knows what Davern and others in Arivaca think about him but insists there’s a silent majority in town that supports his presence. “They can keep calling me the bad guy. I already know I’m not, or else I still wouldn’t be walking the streets,” he told me. “I’m not moving. I’m staying in Arivaca. They can keep crying for the rest of their lives. I really don’t care.”
Even at the height of their fear, a question hovered over the town’s residents: Were they overreacting?
It’s a question more people across the country confront as they wake up to the reality of right-wing extremism and violence. When I was in Arivaca, the answer was clear to Clara Godfrey, whose nephew Albert Gaxiola was Shawna Forde’s accomplice in the Flores murders. He and Forde had met at La Gitana. “We can never say, ‘We didn’t know,’ again,” Godfrey told me. “If anything happens, we have to say, ‘We knew, and it was okay with us.’”
▻https://www.motherjones.com/politics/2019/04/immigrant-vigilantes-arizona-border-arivaca
Commentaire de Reece_Jones sur twitter :
A truism of borders: the people who live there hate the way people in the interior politicize and militarize their homes.
▻https://twitter.com/reecejhawaii/status/1116404990711492608
... ce qui me fait penser au fameux effet Tur_Tur !
Migration Summit Yields Some Optimism, But Success Depends on Libya
In a show of solidarity, the heads-of-state from Europe’s Big Four—France, Spain, Italy and Germany—met in Paris recently with the UN-backed Libyan leader, and the heads-of-state of Chad and Niger, to tackle the ongoing migration crisis.
Some of the proposed measures of the mini-summit include support for the construction of a border wall in Libya, increasing development funding to Niger and Chad to provide alternative employment opportunities to smugglers, European Union support to improve the conditions of detention facilities in Libya—notorious for human rights abuses—and creating a legal channel for migrant resettlement in Europe by pre-screening the most vulnerable asylum-seekers at “hot-spots” in Niger and Chad.
▻http://www.worldaffairsjournal.org/article/migration-summit-yields-some-optimism-success-depends-libya
#Libye #murs #asile #migrations #réfugiés #barrières_frontalières
À la frontière marocaine se trouve la ville de
, une enclave espagnole entre l’Afrique et l’Europe. Sur la montagne qui la surplombe, plus de mille migrants africains contemplent la barrière qui les sépare de « l’Eldorado ». Abou – le filmeur et le filmé – est l’un d’eux. Armé de sa petite caméra DV, il témoigne de sa vie quotidienne et de ses nombreuses tentatives pour sauter la fameuse barrière.
▻https://www.youtube.com/watch?v=bRmeZseVwEQ
30 Mexican and Chinese nationals found in a tunnel under the Otay Mesa border crossing
Agents caught four Mexican men and three women, and 23 Chinese nationals, including two women. They apparently had just been smuggled into the United States through the tunnel, Customs and Border Protection spokesman Ralph DeSio said.
Incomplete smuggling tunnel found in #Nogales by Border Patrol, Mexican police
Border Patrol agents and Mexico’s Federal Police discovered an incomplete cross-border tunnel in Nogales Wednesday afternoon, authorities said.
The incomplete tunnel was found inside a cross-border storm drain that runs into the United States from Mexico, about 75 yards west of the Dennis DeConcini border crossing in downtown Nogales, said a spokesman for the Border Patrol’s Tucson Sector.
The tunnel did not open to the U.S., but rested more than a dozen feet below a parking lot in Nogales, Ariz. Officials said the tunnel was about 17 feet long, and extended about 12 feet into the U.S., beneath the border fence that remains topped with razor wire installed by National Guard troops last fall.
The tunnel was discovered during a “cooperative bi-national tunnel sweep,” by agents “trained in illicit tunnel detection,” with Mexico’s Federal Police, as well as agents with the Border Patrol’s International Liaison Unit.
U.S. Border Patrol agents and Mexican police explored the tunnel and found “various digging and cutting tools,” the spokesman said. No one has arrested in connection with the discovery at this time, he said.
Authorities in Mexico and the United States will monitor and inspect the incomplete tunnel until it is secured and remediated, which usually involves sealing the tunnel with concrete.
In March, a traffic lane at the DeConcini port was closed after a remediated tunnel collapsed, causing a minor disruption to traffic at the port.
Last December, Border Patrol agents conducting a similar sweep found an incomplete 50-foot tunnel that extended about 44 feet into the United States just beneath the port’s parking lot.
Overall, Border Patrol agents in the Tucson Sector alone have found 119 tunnels, many of them in the Nogales area.
Et ce chiffre:
Overall, Border Patrol agents in the Tucson Sector alone have found 119 tunnels, many of them in the Nogales area.
Israël va accélérer la construction d’un mur souterrain autour de Gaza
Israël va accélérer la construction d’un mur souterrain le long de sa frontière avec la bande de #Gaza pour achever d’ici deux ans cet ouvrage visant à empêcher l’infiltration de commandos par des #tunnels, ont indiqué jeudi un général israélien et les médias.
#souterrain #sous-terre #mur_souterrain #Israël #Palestine #verticalité #murs #barrières_frontalières #frontières
cc @reka
West Bank Street Art Mural Trolls Donald Trump Over Mexico Border Wall
On the concrete barricades erected by Israel around parts of Bethlehem, in the occupied West Bank, giant spray-painted images of Trump have given constricted Palestinians some comic relief.
New murals of Trump appear on wall between Bethlehem, Jerusalem
Aug. 9 (UPI) — Two murals depicting President Donald Trump have appeared on the wall that separates the Palestinian West Bank town of Bethlehem from Jerusalem.
Trump and #Netanyahu share a kiss on West Bank wall mural
BETHLEHEM, West Bank (Reuters) - Another Donald Trump mural believed to be the work of Australian graffiti artist Lushsux has popped up on Israel’s barrier in the occupied West Bank, this time depicting the U.S. president sharing a kiss with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu.
Chanson qui semble avoir été écrite pour Donald Trump mais qui en fait date de 2007, ce qui montre, si besoin était, que le traitement indigne des migrants mexicains par les américains ne date pas d’aujourd’hui...
#USA #mexicains #mur #musique #Tom_Russell
Who’s Gonna Build Your Wall
Tom Russell (2007)
▻https://www.youtube.com/watch?v=LZkAoosVLkA
I’ve got 800 miles of open border
Right outside my door
There’s minute men in little pick up trucks
Who’ve declared their own damn war
Now the government wants to build
A barrier like old Berlin 8 feet tall
But if uncle Sam sends the illegals home
Who’s gonna build the wall?
Who’s gonna build your wall boys?
Who’s gonna mow your lawn?
Who’s gonna cook your Mexican food
When your Mexican maid is gone?
Who’s gonna wax the floors tonight
Down at the local mall?
Who’s gonna wash your baby’s face?
Who’s gonna build your wall?
Now I ain’t got no politics
So don’t lay that rap on me
Left wing, right wing, up wing, down wing
I see strip malls from sea to shining sea
It’s the fat cat white developer
Who’s created this whole damn squall
It’s a pyramid scheme of dirty jobs
And who’s gonna build your wall?
Who’s gonna build your wall boys?
Who’s gonna mow your lawn?
Who’s gonna cook your Mexican food
When your Mexican maid is gone?
Who’s gonna wax the floors tonight
Down at the local mall?
Who’s gonna wash your baby’s face?
Who’s gonna build your wall?
We’ve got fundamentalist Muslims
We’ve got fundamentalist Jews
We’ve got fundamentalist Christians
They’ll blow the whole thing up for you
But as I travel around this big old world
There’s one thing that I most fear
It’s a white man in a golf shirt
With a cell phone in his ear
Who’s gonna build your wall boys?
Who’s gonna mow your lawn?
Who’s gonna cook your Mexican food
When your Mexican maid is gone?
Who’s gonna wax the floors tonight
Down at the local mall?
Who’s gonna wash your baby’s face?
Who’s gonna build your wall?
Quand les Allemands de l’Est contournaient le mur de Berlin par la #Roumanie et la #Bulgarie
C’est un pan oublié de la Guerre froide. Après la construction du mur de Berlin, les Allemands de #RDA ont massivement tenté de fuir vers l’Ouest en passant par la Roumanie et la Bulgarie. Beaucoup sont morts avant d’atteindre leur rêve. Des destins tragiques que les historiens redécouvrent aujourd’hui dans les archives de la Stasi et de la Securitate.
touteconomie : Nocturne des étudiants 2017 : Le retour des frontières : la fin de la mondialisation ?
▻http://www.touteconomie.org/index.php?arc=v61
▻http://www.dailymotion.com/video/x5gue4c
▻http://www.dailymotion.com/video/x5hbh1b
Le début des années 1980, après les élections de Margaret Thatcher au Royaume-Uni et de Ronald Reagan aux États-Unis, a marqué le début de la deuxième mondialisation. Les votes qui se sont déroulés dans ces deux pays en 2016, le Brexit et l’élection de Donald Trump, sont perçus comme un appel pour un retour des frontières, annonciateurs de la fin de l’ère actuelle de mondialisation.
Cette troisième Nocturnes de l’économie est consacrée à ce retour des frontières et le possible arrêt dans le processus de mondialisation en cours. Nous aborderons cette question selon trois thèmes distincts, dans le cadre d’une table ronde où les intervenants dialogueront avec un panel d’étudiants.
Migrations internationales : la fermeture des frontières ?
La mondialisation ne concerne pas que les biens et les capitaux, elle s’est également traduite par une plus grande liberté de mouvements de main d’œuvre. La population née à l’étranger dans les pays de l’OCDE s’établissait à 117 millions de personnes en 2013, soit 40% de plus qu’en 2000. La libre circulation des personnes dans l’espace européen est même un principe fondamental de l’union Européenne. C’est pourtant cette question de la migration intra-européenne venant des pays de l’Est de l’Europe qui a été au cœur du vote en faveur du Brexit. Pour retrouver le contrôle de leurs frontières et des flux de migrants européens, les anglais ont préféré quitter l’UE et son marché unique. Cette question s’est télescopée avec la crise des réfugiés qui a révélée l’incapacité de l’UE à la gérer en raison de l’hostilité de pays membres à une politique commune d’accueil.
#frontières #murs #asile #migrations #réfugiés #protectionnisme #nationalisme
#Vinci, Company Profile
Corporate Watch profiles controversial French construction giant, Vinci.
Vinci has been involved in numerous scandals both in France and globally. In #Calais, it was responsible for demolishing the Jungle refugee camp and building the anti-migrant wall. In the west of France, Vinci is the concessionaire behind the controversial airport scheme at #Notre_Dame_des_Landes, which has led to the “#ZAD” resistance movement.
▻https://corporatewatch.org/news/2017/jun/13/vinci-company-profile
#murs #barrières_frontalières #Calais #multinationales #business #économie #NDdL #aéroport #France #réfugiés #asile #migrations #jungle #campement #démolition #destruction #frontières #privatisation
cc @albertocampiphoto @daphne @marty
The Lucrative Business of Fending Off Migrants
And the border security business, estimated at $18 billion in 2015, is expected to nearly double to $35 billion by 2022, according to the Transnational Institute.
▻http://www.ozy.com/fast-forward/the-lucrative-business-of-fending-off-migrants/83430
#Airbus #Leonardo #Safran #Thales #SITA #Frontex #European_Organization_for_Security #EOS #Eurosur #Pitou ##complexe_militaro-industriel
Cet article est notamment tiré des recherches de #Gonzalo_Fanjul (▻https://gonzalofanjul.com/sobremi):
La industria del control migratorio
La recherche ici en espagnol: ►https://www.porcausa.org/industriacontrolmigratorio/media/porcausa_LaIndustriaDelControlMigratorio.pdf
Résumé en anglais:
▻https://www.porcausa.org/industriacontrolmigratorio/media/porCausaAnalysis_ExecutiveSummary.pdf
Un un nouveau mur contre les migrants en construction à Calais
dans le reportage on parle de #mur_anti-intrusion
Morocco and Algeria keep building more barriers | The Economist
▻http://www.economist.com/news/middle-east-and-africa/21725576-fences-make-neighbours-poorer-morocco-and-algeria-keep-building-
AD Algeria and Morocco honoured their agreement back in 1989 to form an economic union, along with Tunisia, Libya and Mauritania, they would be among the Middle East’s largest economies. Their poor border regions would be booming crossroads. Over the decade to 2015, reckons the World Bank, their two economies would each have almost have doubled in size.
Instead, Algeria grew only by 33% and Morocco by 37%, as both governments instead reinforced their barricades. Their north-west corner of Africa remains “the most separated region on the continent”, says Adel Hamaizia, an Algerian economist. While sub-Saharan countries agree common currencies and trade zones, Algeria digs deeper ditches. Morocco revamps its berms and renews its razor wire. Concrete walls rise on both sides. Frustrated families shout greetings across the divide. Tantalisingly, both have built hundreds of kilometres of east-west highways which stop short of their common border.
Algeria Starts Construction On ‘High-Tech’ Border Wall At Moroccan Border
The official aim of the wall is to fight against drug trafficking and strengthen the country’s internal security, reported local new outlet Algerie Focus. The wall will include a technological surveillance system with a network of cameras and radar designed in Algeria in partnership with a German firm.
Malgré sa peur, Kaboul veut faire tomber ses murs de béton
L’emprise de la terreur sur la ville l’a flanquée d’oripeaux de béton. Malgré sa peur, Kaboul veut faire tomber ces murs qui protègent les VIP, pour redonner un peu d’espoir et de confiance à la population et désengorger la circulation.
Depuis le début du mois, le gouvernement a commencé à enlever ces milliers de #T-walls - des #murs_anti-explosion en forme de T renversé - qui assiègent la capitale afghane, dessinent une géographie compliquée et lui confèrent des allures de camp militaire.
« On a commencé en 2006 et jusqu’en 2012 les affaires ont vraiment bien marché », sourit Mustafa Sharify, patron de #Beeroj_Logistics_Services qui a équipé plusieurs ambassades et institutions. « On en posait jusqu’à mille par mois, tout le monde en voulait : les députés, le plus simple agent du gouvernement, tous installaient des T-Walls devant leur maison. »
Leur prix varie, selon la taille et la qualité, de 380 dollars à plus de 1.000.
▻http://www.courrierinternational.com/depeche/malgre-sa-peur-kaboul-veut-faire-tomber-ses-murs-de-beton.afp
#murs #barrières_frontalières (même si c’est pas des barrières frontalières... mais pour l’archivage) #séparations #gated_communities #Kaboul #Afghanistan #business #frontières #urban_matter #villes
cc @albertocampiphoto @daphne @marty @reka
How refugees are fighting back against border controls
After surviving the perilous journey to Europe, migrants are met with two seemingly opposite responses. Increasingly, European governments are criminalising migration, militarising borders and expanding detention centres. Meanwhile, non-government organisations (NGOs) are reaching out to migrants offering food, clothes and temporary accommodation.
Hautes-Pyrénées. Ils construisent un mur pour empêcher l’accueil de migrants - France - LeTelegramme.fr
▻http://www.letelegramme.fr/france/hautes-pyrenees-ils-construisent-un-mur-pour-empecher-l-accueil-de-migr
Un mur à la Donald Trump… en beaucoup plus petit, et surtout en France. Des riverains d’un hôtel de Séméac, en Hautes-Pyrénées, ont construit, dans la nuit de ce dimanche à ce lundi, un mur d’une vingtaine de mètres de long et de près de deux mètres de hauteur pour barrer l’entrée de l’établissement, rapporte France 3 Occitanie. Ce dernier doit être transformé en centre d’accueil pour migrants, ce contre quoi le Collectif Séméac proteste.
Le collectif assure avoir monté son mur - en parpaings - « en toute légalité avec toutes les autorisations nécessaires ». Les membres du collectif s’opposent à l’installation de ce centre d’accueil et dénoncent un « manque de concertation ». Autre élément bloquant : il se situe dans un quartier résidentiel.
Un mur construit dans les Hautes-Pyrénées pour empêcher la venue des migrants - France 3 Occitanie
▻http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/hautes-pyrenees/tarbes/mur-construit-hautes-pyrenees-empecher-venue-migrants-1
Une action a été menée en pleine nuit contre l’installation d’un centre d’accueil pour migrants à Séméac dans les Hautes-Pyrénées. Tôt, ce lundi matin, l’association Collectif Séméac a commencé à construire un mur de 18 mètres et sur une hauteur de 1,80 mètre afin de condamner l’accès à un futur centre d’accueil pour migrants.
Les riverains de l’hôtel Formule 1 de Séméac ont barré l’entrée de cet établissement qui doit prochainement être transformé en centre d’accueil pour migrants. Les habitants souhaitent ainsi montrer leur incompréhension.
Ce mur dit le collectif est édifié « en toute légalité avec toutes les autorisations nécessaires ». Ce mouvement s’oppose depuis plusieurs semaines à l’installation d’un centre d’accueil pour migrants sur la commune de Séméac dans les Hautes-Pyrénées.
Pour les membres du collectif, plusieurs raisons motivent cette opposition et notamment la situation géographique, car ce centre d’accueil se situe dans un quartier résidentiel. Le collectif dénonce la précipitation et le manque de concertation autour de ce projet de centre d’accueil. Le député de LREM, Jean-Bernard Sempastous est attendu sur place.
Hôtel Formule 1 en zone résidentielle…
▻https://www.google.fr/maps/place/H%C3%B4tel+F1+Tarbes/@43.2211267,0.1050862,622m/data=!3m2!1e3!4b1!4m5!3m4!1s0x12a9d3ae3c3cd401:0xfa821f86575e5a97!8m2!3d43.22
Entre le parking du concessionnaire Land Rover et celui de Volvo d’un côté et un lotissement (rue du Balaïtous, rue du Vignemale,…)
#Hautes-Pyrénées #France #murs #barrières (même si pas des #barrières_frontalières au sens propre du terme, je taggue quand même ainsi pour retrouver) #migrations #asile #réfugiés
Ces gens n’ont même pas le courage de leurs opinions, leur banderole indique « Non à la fermeture de l’hôtel » :
Sur le côté « légal » de la contruction :
À 10 heures, le mur était édifié, en respectant les limites de propriété (il a été construit sur la bande de 60 cm qui appartient au garage voisin) afin de bloquer l’accès au futur centre d’accueil.
▻http://www.ladepeche.fr/article/2017/07/25/2617456-ils-murent-le-futur-centre-d-accueil-pour-migrants.html
#Retropédalage sous couvert de mauvaise communication ... pro #migrants ! " Séméac : le "mur de la honte" est tombé ce matin "
▻http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2017/07/26/semeac-le-mur-de-la-honte-est-tombe-ce-matin,2144008.php
Le collectif Séméac et l’Adoma, l’organisme en charge d’accueillir les futurs réfugiés, se sont mis d’accord pour donner plus de moyens au centre d’accueil.
« Nous avons fait des propositions qui ont été validées, donc nous sommes très satisfaits », confie le responsable du collectif. Parmi ces propositions, l’Adoma aurait accepté d’accorder plus de moyens pour l’intégration des demandeurs d’asile, de scolariser les enfants et de maintenir un dialogue avec l’organisme en charge du projet.
Je serai curieuse de connaître l’ensemble des accords passés...
Comme on le voit sur le lien de @simplicissimus plus haut, même si l’hôtel est plutôt entouré de commerces, on peut facilement imaginer sans y habiter que c’est en fait Séméac qui est la zone résidentielle de Tarbes.
Et lorsqu’on gratte un peu plus loin, le CV de Laurent Teixeira, désigné comme responsable du collectif Séméac, est pour le moins... éclairant du réel but de la manœuvre et de celui un peu moins avoué.
Il est Délégué LR aux Travaux de Proximité de la ville de #Tarbes proche de #Gérard_Trémège, lui-même proche de #Nicolas_Sarkozy. Il fait partie de la grande famille des jeunes entrepreneurs fiers d’être prêts à tout pour gagner des sous et savoir habillement communiquer / se faire de la pub.
Il n’habite en fait pas à Séméac mais il gère deux stations de lavage dont l’une juste à côté de l’hôtel, ainsi qu’on l’apprend dans un reportage de France 3 juste avant l’action : ▻http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/hautes-pyrenees/tarbes/hautes-pyrenees-hotel-semeac-bientot-transforme-centre-
Ses propos dans ce reportage ne laissent pas trop place au doute : face à la discrète volonté d’imposer sans concertation la transformation de l’hôtel il assume : " on vise le pire c’est à dire l’installation de plusieurs familles, de migrants ".
Sur sa page facebook, il se garde bien de liker les propos les plus limites mais il est impossible d’admettre qu’il ne savait pas le réflexe de rejet qu’il a lui même contribué à alimenter dès fin mai :
▻https://www.facebook.com/laurent.teixeiradittex/posts/10213585263973753
C’est sans doute ce qui explique son lissage de communication dès le début de l’action : « Nous ne sommes pas contre l’accueil. Il faut faire quelque chose pour ces personnes en difficulté. Mais il faut prendre également en compte les citoyens » demande-t-il au micro de l’AFP.
La communication n’a désormais de cesse de dire que c’était une action pour "mieux" accueillir les migrants, qu’il n’y avait rien de raciste là dedans... comme tout privilégié qui fait mine de ne pas comprendre qu’un mur est TOUJOURS une honte quand il s’agit de "protéger" ses biens et son confort contre des pauvres, de surcroît étrangers... #Racisme_Ordinaire à vomir, sans parler de l’opération de communication promotionnelle nationale qu’il s’est offert...
// edit : on m’a conseillé d’aller aussi gratter du côté du profil du correspondant local qui a couvert "l’affaire", Jean-Pierre Duluc. Le monsieur, au profil bleu-blanc-rouge partage volontiers des publication de pages nauséabondes, "patriotes" voire islamophobes... Il a donc, lui aussi à sa manière, contribué à la construction du mur en amplifiant l’aspect raciste de l’action.
▻http://sobelow.org
#BD #dessin #terre #frontières #expansionnisme #capitalisme #territoire #propriété_privée #guerres #conflits #religion #matières_premières #SDF #sans-abris #murs #barrières_frontalières #nature #domination #corps #résistance #Corée_du_nord #corée_du_sud #réfugiés #migrations
Traduit en italien et publié sur Internazionale :
▻https://www.internazionale.it/reportage/sam-wallman/2017/07/18/cosi-in-basso-fumetto-terra
cc @reka
c’est le même auteur de cette autre superbe BD :
►http://tgm-serco.patarmstrong.net.au
Frontex | Migratory routes map
►http://frontex.europa.eu/trends-and-routes/migratory-routes-map
Il y avait les « flêches », @isskein nous signale que Frontex a inventé les « entonnoirs ».
Source: FRAN and JORA data as of 3 July 2017. The data presented refer to detections of illegal border-crossing rather than the number of persons, as the same person may cross the external border several times. However, there is currently no EU system in place capable of tracing each person’s movements following an illegal border-crossing. Therefore, it is not possible to establish the precise number of persons who have illegally crossed the external border.
#cartographie #représentation #visualisation #réfugiés #migrations #frontex
Entonnoirs ou... ça me rappelle aussi des lumières de phares... je ne sais pas comment appeler cela... mais comme si la pointe de la flèche était le lieu où la lumière est émise, et de là tout le voisinage est éclairé (ce qui a un lien avec l’idée de surveillance)
(cela fait un moment que Frontex utilise ces formes pour visualiser les flux migratoires)
Nazi Propaganda Map for a European Hearts and Minds Campaign
▻http://longstreet.typepad.com/thesciencebookstore/2015/04/nazi-propaganda-map-for-a-european-hearts-and-minds-campaign.htm
Oui, très intéressante, car c’est EXACTEMENT ce qui est en train de se passer en ce moment : l’Europe externalise internement les politiques migratoires en laissant seule l’Italie (et notamment l’Italie du Sud). Merci @unagi, j’avais vu mais ce n’est qu’avec ton commentaire que cela m’a fait « tilt »
Someone placed a tiny border wall around Donald Trump’s #Hollywood #Walk_of_Fame_Star
▻http://www.laweekly.com/news/donald-trumps-walk-of-fame-star-gets-a-baby-border-wall-photos-7157242
#murs #barrières_frontalières #art #installation #Trump
cc @reka
Inefficace, coûteux, mortel, l’#emmurement du monde se poursuit
Chaque mois paraît amener son lot de murs frontaliers. En Europe, où les États baltes, craignant un voisin envahissant et l’instabilité qu’il génère, érigent une barrière à leur frontière orientale. En Asie, le président chinois Xi Jinping appelle à la construction d’un mur d’acier autour de la région du Xinjiang.
►https://theconversation.com/inefficace-couteux-mortel-lemmurement-du-monde-se-poursuit-79476
#murs #barrières_frontalières #frontières
de #Elisabeth_Vallet
Bygger prototyper for Mexico-mur i sommer - Aftenposten
▻https://www.aftenposten.no/article/ap-624146b.html
Quatre à huit entreprises choisies auront 30 jours pour construire un prototype du mur pour la frontière entre les États-Unis et le Mexique
Les autorités américaines évalueront les propositions pour la conception, le choix des matériaux et... les solutions « pratiques » pour la « gestion » du mur.
Fire til åtte selskaper er valgt og vil få 30 dager på seg til å bygge en prototyp av sine designforslag til mur på grensen mellom USA og Mexico
Det opplyser direktoratet som har ansvaret for å vurdere forslagene til utforming, materialvalg og praktiske løsninger for president Donald Trumps mur på grensen mellom Mexico og USA.
#états-unis #Mexique #Mur #trump
Arizona company building Trump border-wall prototype has checkered environmental record
On Aug. 31, 2017, U.S. Customs and Border Protection announced winning construction contracts for President Trump’s proposed wall between the United States and Mexico. U.S. Customs and Border Protection
▻http://www.azcentral.com/story/news/politics/border-issues/2017/09/17/fisher-sand-gravel-building-border-wall-prototype-checkered-environmental-record/643189001
#prototype
As border wall prototype construction starts, Arizona geographer speaks up
PHOENIX – Leaving behind violence and poverty, a Central American family travels thousands of miles by foot, train, and bus. Once they finally arrive at the U.S. border, they have one more difficult decision to make: carry a bag full of marijuana and cross the desert with some help, or risk their life and cross alone.
Trump said he’ll pick a border wall design himself. Turns out, he can.
Experts on government contracting said Tuesday that as head of the executive branch, the president has the authority to direct an agency to award a contract to a particular bidder, though they strongly advise against it.
▻https://www.dallasnews.com/news/politics/2017/09/26/trump-said-pick-border-wall-design-turns-can
’Another brick in the wall’: 8 prototypes of Trump’s US-Mexico border wall are put on display in San Diego - as seen from Tijuana
Eight Ways to Build a Border Wall
SAN DIEGO — They all stand neatly in a row: eight large panels on a barren dirt patch just a few hundred yards from the San Diego border with Mexico. Unveiled in late October, these are the prototypes for the border wall President Trump has vowed to erect on the southern border. Later this year, the federal government will test the panels for strength and effectiveness.
Trump’s border wall through the eyes of an architecture critic
As for their looks? This was the most surprising thing of all. When I first caught sight of them from the SUV, I worried about making even basic distinctions among them. They looked virtually identical. But as I spent more time in this odd open-air architecture gallery, it became clear that the aesthetic spectrum the prototypes covered was very wide.
The one furthest east, by #Fisher_Sand_&_Gravel, was the idea of a wall stripped to its essence, suggesting a kind of accidental minimalism, a section of a Peter Zumthor facade after a trip through the federal bureaucracy. Made of three panels that matched almost perfectly the color of the dirt at its feet, it was the simplest of the group and also — at $365,000 — among the least expensive to produce.
A very different sensibility was evident in the slab designed by #ELTA. Its bottom half was concrete, its upper half metal. The concrete section (though only on the side facing the U.S., per the official guidelines) was painted white and blue, as if it were covering a split-level ranch house outside Phoenix.
Also in this decorative vein was the concrete wall by #Texas_Sterling_Construction, which featured a white faux-brick pattern stamped into its American side. The argument these two walls made was pragmatism à la HGTV: that any piece of construction could be humanized, even made cheerful, with some measured, cost-effective ornament.
What the prototypes didn’t resemble, in any practical sense, was a wall. (A swatch of fabric is not a shirt; a lone panel from an umbrella won’t keep you dry when it rains.) It wasn’t just that they suggested Potemkin slices, architectural stand-ins to match the human ones Trump’s campaign invited to the news conference kicking off his White House bid.
Is Donald Trump, Wall-Builder-in-Chief, a Conceptual Artist?
That’s the intriguing possibility put forth in an online petition Tuesday that seeks to have the group of eight prototypes for Mr. Trump’s controversial Mexican border wall designated a national monument.
▻https://www.nytimes.com/2018/01/03/arts/design/is-donald-trump-wall-builder-in-chief-a-conceptual-artist.html
Should Donald Trump’s border wall prototypes be considered #art?
Swiss-Icelandic artist #Christoph_Büchel claims that the significant cultural value of the president’s structures should be recognized – not everyone agrees
▻https://www.theguardian.com/artanddesign/2018/jan/12/should-donald-trumps-border-wall-prototypes-be-considered-art
Art Industry News: Artists Condemn Christoph Büchel’s Trump Border Wall Project + More Must-Read Stories
Plus, a new survey seeks to promote salary transparency in the art world and a business tycoon renames his Picasso painting.
▻https://news.artnet.com/art-world/art-industry-news-february-7-2018-1217951
Report: Israel set to start building border wall with Lebanon
The Israeli Defense Forces are set to start construction on a security fence along the Lebanese-Israeli border on July, according Israel National News.
Report: Western Balkans route not closed, just diverted via Bulgaria
A report by a German think tank reveals the deficiencies of the deal with Turkey to stem the flow of refugees to Europe. Migration is on the menu of the two-day summit starting today (22 June).
►https://www.euractiv.com/section/justice-home-affairs/news/report-western-balkans-route-not-closed-just-diverted-via-bulgaria
#route_des_balkans #asile #migrations #réfugiés #routes_migratoires #Bulgarie #rapport #refoulements #push-back #statistiques #chiffres
Lien vers le rapport:
The EU-Turkey Refugee Deal and the Not Quite Closed Balkan Route
Refugee Children Caught in Bulgarian Limbo
While the number of refugees in Bulgaria has fallen significantly, some refugee children still have little or no access to adequate care.
Blocked in the Balkans: the refugees that Europe won’t allow in
Many of Serbia’s 7,600 refugees had hoped to live elsewhere in the EU but are trying to adapt to life in the Balkans
▻https://www.theguardian.com/world/2017/aug/08/eu-refugees-serbia-afghanistan-taliban?CMP=Share_iOSApp_Other
Bloqués en Serbie : les réfugiés perdus de la « route des Balkans »
Malgré sa fermeture officielle, il y a bientôt deux ans, la « route des Balkans » est toujours active. Environ 5 000 réfugiés sont bloqués en Serbie qui, de pays de transit, s’est brutalement transformée en cul-de-sac. D’autres exilés continuent d’arriver, via la Turquie, la Grèce, puis la Macédoine ou la Bulgarie.
Certains ont déjà essayé dix fois, quinze fois, de passer en #Hongrie, la porte d’entrée de l’espace Schengen. « La nuit, nous jetons des tissus sur les barrières de barbelés », poursuit Rauf. Ces tentatives répétées, les migrants ont fini par leur donner un nom : « #le_jeu ». Celui du chat et de la souris avec les forces de police qui patrouillent nuit et jour de l’autre côté de l’immense mur qui ceinture la frontière. La plupart se font vite rattraper. Au programme : prise d’identité et renvoi en Serbie, non sans un tabassage quasi systématique.
#murs #barrières_frontalières #frontières
C’est une ferme abandonnée, cachée derrière un bois touffu, au milieu de la plaine de Voïvodine, tout au nord de la Serbie, à quelques centaines de mètres de la frontière hongroise. Une cinquantaine de jeunes hommes vivent ici, s’entassant dans des pièces aux fenêtres depuis longtemps disparues. L’hiver, les températures descendent la nuit sous les – 10 °C.
Pour se réchauffer, les migrants font brûler du bois et de vieux plastiques et entassent autant de couvertures qu’ils le peuvent. Rauf, originaire du Pendjab, n’a que 15 ans, mais cela fait plus d’un an qu’il est sur la route. « J’ai traversé le Pakistan, l’Iran, la Turquie, la Grèce, la Macédoine, la Serbie », explique-t-il. Son objectif ? Rejoindre Paris, où son père est installé.
« Depuis plus d’un an, nos médecins et nos infirmières entendent les mêmes histoires décrivant des hommes battus et humiliés », détaille Stéphane Moissaing, le directeur de la mission de Médecins sans frontières (MSF) en Serbie. « La Hongrie, la Croatie, mais aussi la Bulgarie utilisent intentionnellement la #violence pour dissuader les migrants de demander l’asile dans l’Union européenne. Cela ne les décourage pas, mais cela leur cause de sérieux dégâts physiques, les rendant plus vulnérables encore », s’indigne-t-il.
#vulnérabilité
Une équipe mobile de MSF passe une fois par semaine dans les bois proches de la frontière. « Nous soignons des grippes, des infections respiratoires et intestinales, des maladies de peau dues aux mauvaises conditions d’hygiène, mais aussi les blessures provoquées par les coups et les morsures des chiens et des policiers », explique Iva, la doctoresse serbe de l’équipe. Autour de #Subotica, entre #Horgoš et #Bački_Vinogradi, ils sont plusieurs centaines à survivre dans les carcasses d’anciennes fermes, se regroupant par nationalités.
Ce matin ensoleillé de janvier, l’ambiance est pourtant détendue. L’ONG allemande Rigardu a installé un camion-douche et un « salon de beauté », permettant aux migrants de se raser ou de se couper les cheveux. Au sol, des téléphones sont en train de se recharger, branchés sur le groupe électrogène apporté par les volontaires. Pour franchir la frontière, il est essentiel de compter sur les #passeurs : deux sont présents, négociant sans se cacher leurs services avec ceux qui ont un peu d’argent. Ils demandent 300 à 400 euros par personne, largement redistribués en pourboire à des policiers hongrois de connivence. En revanche, la police serbe est invisible et tolère le campement de migrants, à l’écart des villes.
#violences_policières
Selon Stéphane Moissaing, 1 000 à 1 500 migrants pénétreraient chaque mois en Serbie, majoritairement depuis la Macédoine et la Bulgarie, et autant en sortiraient. Depuis la fermeture officielle de la « route des Balkans », en mars 2016, les voies de passage demeurent globalement les mêmes, malgré le renforcement des moyens des polices locales et de ceux de #Frontex. En 2015 et 2017, le budget de l’agence européenne a été multiplié par deux, passant de 143 à plus de 280 millions d’euros.
Pour déjouer ces mesures de sécurité, certains migrants tentent alors d’ouvrir de nouvelles routes. En 2017, 735 personnes en situation irrégulière ont été interpellées en #Bosnie-Herzégovine, huit fois plus que l’année précédente, dont la moitié à proximité de la frontière avec la Serbie. Et la tendance semble s’accélérer : plus du quart de ces arrestations ont eu lieu en décembre. « Ce sont les plus pauvres, ceux qui n’ont plus les moyens de se payer des passeurs, qui essaient de contourner l’obstacle hongrois par le sud, continue Stéphane Moissaing. Le phénomène reste pour l’instant marginal, mais l’on ne sait pas ce qu’il adviendra au printemps, quand les flux repartiront à la hausse. »
Selon les données du Haut-Commissariat aux réfugiés, 4000 autres personnes sont hébergées dans des camps gérés par le gouvernement serbe, un chiffre stable depuis des mois. Celui d’#Obrenovac, dans la grande banlieue de Belgrade, n’accueille que des hommes seuls, dont 17 mineurs. Au dernier comptage, ils étaient 737, dont 235 Afghans et 395 Pakistanais, suivis par un impressionnant patchwork de nationalités : Algériens, Marocains, Népalais, Indiens, Somaliens, etc.
À Obrenovac, les responsables du centre font visiter la salle de sport, le foyer, la petite école, qui offre des cours d’anglais, de serbe et de mathématiques aux mineurs. Les résidents peuvent circuler librement, se rendre en ville en déclarant leur sortie. Les conditions sont correctes, mais la promiscuité qui se prolonge finit par exaspérer. En novembre dernier, le camp a été le théâtre d’une bataille rangée impliquant plusieurs centaines de personnes, principalement des Afghans et des Pakistanais. Une autre bagarre a éclaté le 23 janvier. Miloš, un employé du Commissariat serbe aux réfugiés, résume le problème à une histoire « d’excès d’hormones entre jeunes adultes ». La très grande majorité de ces hommes ont entre 20 et 30 ans.
Certains sont bloqués depuis plus de deux ans.
#attente
Beaucoup de migrants refusent de loger dans le centre, par peur d’être identifiés et de devoir donner leurs empreintes digitales. « Ceux-là, s’ils veulent bénéficier des services du centre, il faut qu’ils s’enregistrent », poursuit le jeune homme, qui a déjà travaillé dans d’autres camps, « plus calmes, où il y a des familles ». C’est aux abords du centre que les passeurs concluent leurs affaires, et la police s’accommode des allers-retours fréquents avec les squats permettant le passage clandestin de la frontière.
Milica, également employée par le Commissariat serbe, s’occupe surtout des mineurs. « Certains restent prostrés. Ils ont tous essayé de franchir la frontière de nombreuses fois, ils ont été battus, refoulés. Beaucoup ont été renvoyés de Hongrie ou de Croatie. Ils ont perdu tout #espoir, et la perspective d’un retour au pays serait la fin de leur rêve, la reconnaissance de leur échec. » Pour les volontaires des ONG, le principal problème reste le désœuvrement. « Ils reçoivent trois repas par jour et prennent des douches chaudes, mais ne font rien de leur journée. Comment vivre comme cela durant des mois ? », s’interroge l’un d’eux.
Idriss, 23 ans, étudiait le droit à Alger. Il a décidé de prendre la route voilà 18 mois à cause de « problèmes » qu’il ne préfère pas détailler. Il a d’abord gagné la Turquie, où il a brièvement travaillé, avant de s’engager sur la route des Balkans. Le jeune homme passe l’hiver à Obrenovac pour reprendre des forces. La poursuite du voyage dépendra de sa capacité de rassembler assez d’argent pour traiter avec les passeurs.
À la frontière avec la Croatie, près de #Šid, environ 150 personnes vivent dans les bois qui jouxtent le Centre d’accueil, certaines depuis plus d’un an. Ils sont algériens pour la plupart, mais il y a aussi des Afghans et des Marocains. Ces jeunes hommes préfèrent rester dans la « #jungle », considérant que faute d’être syriens ou irakiens, ils n’ont aucune chance d’obtenir l’asile en Serbie et qu’un séjour dans un camp officiel ne ferait que retarder leur objectif : rejoindre un pays riche de l’Union européenne.
#campement
Sava, un autre employé du Commissariat, lui-même réfugié serbe chassé de la Krajina croate en 1995, lance : « Nous, les Serbes, savons ce qu’être réfugié veut dire. Nous considérons les migrants comme des êtres humains, ils sont bien mieux traités chez nous que chez vous, à Calais. » Sa supérieure surenchérit : « Tous les problèmes viennent des camps sauvages que dressent des anarchistes payés par l’Union européenne… Ils manipulent les migrants, alors que leur seul but est de récupérer des subventions ! » Les 25 et 26 décembre dernier, plusieurs dizaines de migrants ont entrepris un sit-in dans les champs qui séparent Serbie et Croatie, aux abords de la localité de #Tovarnik, avant d’être évacués par la police serbe, qui les a conduits vers des camps, comme celui d’Obrenovac.
En 2018, la Serbie devrait toucher 16 millions d’euros de l’Union européenne pour financer les centres d’accueil. En ajoutant les moyens mis à disposition par les ONG, cela représente un budget annuel de près de 4 000 euros par réfugié, plus élevé que les revenus de nombreux Serbes. « La route des Balkans fonctionne toujours », explique Stéphane Moissaing. « L’UE s’accommode de ces flux, pourvu qu’ils restent discrets. » Les chiffres restent en effet bien éloignés de ceux de 2015. « Pour sa part, ajoute l’humanitaire, Belgrade essaie de concentrer les gens dans les #camps, alors que certaines familles sont bloquées dans le pays depuis deux ans. »
En ce moment, MSF tente de mettre sur pied un programme de relogement dans des appartements vides, mais les autorités serbes ne cachent pas leurs réticences. L’inscription de quelques enfants de réfugiés dans des écoles de la banlieue de Belgrade à l’automne dernier relevait avant tout d’une bonne opération de communication. Et deux demandes d’asile seulement ont été acceptées par les autorités serbes en 2017. Même les migrants employés par les ONG présentes en Serbie ne parviennent pas à l’obtenir.
Pour les autorités serbes, le calcul est gagnant de tout point de vue. Belgrade démontre son empressement à jouer le rôle de gardien des frontières européennes. Cela sert de monnaie d’échange au président Aleksandar Vučić, tout en lui assurant un joli pactole. Quant au flux minime de ceux que les passeurs parviennent à faire pénétrer en Hongrie ou en Croatie, il ne sert qu’à faire tenir l’ensemble du système.
►https://www.mediapart.fr/journal/international/260218/bloques-en-serbie-les-refugies-perdus-de-la-route-des-balkans
Je copie-colle ici un passage de l’article, qui met en avant le #business de l’#accueil des réfugiés :
En 2018, la Serbie devrait toucher 16 millions d’euros de l’Union européenne pour financer les centres d’accueil. En ajoutant les moyens mis à disposition par les ONG, cela représente un budget annuel de près de 4 000 euros par réfugié, plus élevé que les revenus de nombreux Serbes.
ON THE BALKAN ROUTE : PERNICIOUS EFFECTS OF E.U. ANTI-MIGRATION POLICIES
The “Balkan route” refers to a migration route that links Turkey to Western Europe. In 2015, Hungary, Macedonia and Croatia unilaterally closed their borders, while in 2016 the EU signed an agreement with Turkey aimed at putting an end to migrant crossings of the Aegean Sea. These uncoordinated migration and containment policies led to an encampment situation in Greece and Serbia.
Et le reportage photo :
Réfugiés : la Bulgarie veut fermer les frontières des Balkans
Le projet a été révélé mardi par Reuters. En pleine préparation du sommet européen des 28-29 juin, l’UE envisagerait la création de « hotspots » installés dans les pays à ses frontières. Les Balkans, qui font face à une forte hausse des arrivées, sont en première ligne, et le Premier ministre bulgare, Boïko Borissov, réclame la fermeture des frontières.
Une semaine après la polémique de l’Aquarius, voilà qui risque de susciter de vifs débats, d’autant que le nombre de passes irréguliers est en forte hausse depuis le printemps. Cette information qui a fuité vient en tout cas confirmer les propos tenus un peu plus tôt par le Premier ministre bulgare, dont le pays tient la présidence tournante de l’UE jusqu’au 30 juin. Boïko Borissov a appelé les États membres à « fermer [leurs] frontières » à tous ceux qui ne passent pas par les postes de contrôle autorisés.
« La Bulgarie a traversé (la crise des réfugiés, NDLR) ; sans trop parler, sans trop se plaindre. Nous avons sécurisé notre frontière avec la Turquie en posant (dès la fin 2013, NDLR) des grillages (▻https://www.courrierdesbalkans.fr/bulgarie-des-grillages-et-des-barbeles-pour-arreter-les-migrants), en déployant des forces de police supplémentaires et des gardes-côtes. Je vais donc recommander un compromis au Conseil européen : de la prévention, incluant la fermeture de toutes les frontières de l’UE », a-t-il déclaré. « Pourquoi l’Europe doit-elle être un terrain sans clôture ? », a-t-il ajouté, prenant les États-Unis comme exemple.
Si Boïko Borissov vante sa politique vis-à-vis des migrants, Amnesty International rappelle dans son dernier rapport de février 2018 qu’elle a été mise en œuvre au prix de « nombreux recours excessifs à la force et de vols par la police aux frontières ».
La déclaration du Premier ministre bulgare s’inscrit dans la lignée de la position du Chancelier autrichien Sebastian Kurz, dont le pays va reprendre la présidence tournante de l’UE après la Bulgarie le 1er juillet prochain. Il a fait du « combat contre l’immigration illégale » sa priorité.
Elle s’inscrit également dans le contexte où la route des migrants jusqu’à l’UE passe de plus en plus par les Balkans, via l’Albanie, la Bosnie et le Monténégro, qui s’apprête à demander un « accord de statut » auprès de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) pour bénéficier de son aide dans la gestion de ses frontières.
Mais c’est en Bosnie-Herzégovine que la situation est particulièrement tendue. Lundi après-midi, plus de 200 migrants qui étaient basés à Velika Kladuša ont tenté collectivement de franchir la frontière croate. Ils ont été bloqués par la police au poste de Maljevac. Cet épisode fait suite à l’agression au couteau qui a provoqué la mort d’un ressortissant marocain vendredi 15 juin à Velika Kladuša. Les migrants s’estiment en danger et demandent à pouvoir passer en Croatie.
Depuis janvier 2018, plus de 6000 personnes ont traversé la Bosnie-Herzégovine. La semaine dernière, le directeur du Service des étrangers de Bosnie, Slobodan Ujić, a mis en garde que si l’Autriche et la Slovénie fermaient leurs frontières aux migrants, la Bosnie-Herzégovine serait forcée de fermer ses propres frontières avec la Serbie et le Monténégro.
▻https://www.courrierdesbalkans.fr/Migrants-Pourquoi-l-Europe-doit-elle-etre-un-terrain-sans-cloture
El puerto de Melilla se blindará para evitar la entrada de polizones magrebíes rumbo a Europa
La inmigración irregular más conocida en Melilla es la de la valla, aunque desde hace unos años existe otra que provoca muchos más quebraderos de cabeza en la ciudad autónoma. Es la inmigración cuyo objetivo no es entrar a Melilla, sino salir de ella hacia Europa utilizando los barcos que diariamente la conectan con la costa andaluza. El puerto melillense ya ha anunciado una inversión de cerca de 650.000 euros para evitar que su zona de seguridad sea diariamente invadida por decenas de magrebíes, muchos de ellos menores de edad, que buscan la manera de acceder a los barcos aunque sea a costa de poner en riesgo su integridad física.
▻http://www.elmundo.es/sociedad/2017/06/20/594939ab268e3eac298b466a.html
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Según datos oficiales, en 2012 entraron en el puerto hasta el muelle comercial un total de 3.078 inmigrantes magrebíes que pretendían llegar a Europa como polizones. El año pasado, esa cantidad fue más del doble, alcanzado las 7.200 personas, de las cuales 169 consiguieron llegar hasta el interior de los barcos. Este año se da por hecho que se superará esa elevada cifra, pues el último dato facilitado cifraba en 4.489 los accesos irregulares que se habían contabilizado desde principios de año hasta el 10 de mayo, de los cuales alrededor de un 40% estaban protagonizados por menores de edad.
[…]
Esta actuación se basa en la instalación de una nueva valla, el doble de alta que la actual, para evitar que inmigrantes magrebíes se cuelen en la zona de seguridad. De esta manera, se sustituirán los 593 metros de la valla que protege el paseo del espaldón por una nueva alambrada antiintrusión que tendrá cuatro metros de altura, y que supondrá una inversión de casi 494.000 euros. Esta obra se complementará con otras tres medidas de seguridad, que costarán unos 150.000 euros, y que son la instalación de 33 metros de vallas antiintrusión más modernas para el perímetro de la cuesta que sube hacia el recinto amurallado contiguo al puerto, la nueva luminaria del espaldón, donde se refugian los inmigrantes, y una cámara térmica para controlar los movimientos de quienes estén en la zona de las escolleras.
Melilla gastará medio millón en doblar la altura de la valla para «blindar el puerto»
El diseño del nuevo vallado, que abarcará 2.362 metros cuadrados, hará además que sea «prácticamente imposible» romperlo para acceder a través de algún hueco, ha advertido.
▻http://www.publico.es/internacional/melilla-gastara-medio-millon-doblar-altura-valla-blindar-puerto.html?platfor
#Merkel in Mexico criticizes building walls
German Chancellor Angela Merkel during her visit Saturday to Mexico spoke out against building walls, saying the construction of physical borders won’t fix problems with immigration.
▻http://thehill.com/homenews/news/337303-merkel-in-mexico-criticizes-building-walls
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