• Affaire de Bétharram : devant la commission d’enquête, le récit des pressions subies par la professeure qui a voulu briser l’omerta
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/03/26/affaire-de-betharram-devant-la-commission-d-enquete-le-recit-des-pressions-s

    Dès la « fin 1994 ou début 1995 », elle effectue des signalements : elle écrit à François Bayrou, alors ministre de l’éducation nationale et président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, à qui elle dit avoir également parlé de vive voix quelque temps plus tard, elle fait un courrier au tribunal, se rend à la gendarmerie, s’adresse à la direction diocésaine, ainsi qu’au médecin de la protection maternelle et infantile.

    « De la torture et de la barbarie »

    « Le seul qui m’a répondu, c’est l’évêché », résume Françoise Gullung. Elle est « convoquée » par un responsable de la direction diocésaine qui lui dit « d’oublier tout ça si [elle] veu[t] rester dans l’enseignement catholique ». Parmi ses collègues enseignants, elle décrit le « silence ». Quant au rectorat, elle assure qu’il « ignore complètement » les enseignants du privé, pourtant salariés de l’#éducation_nationale. « On n’a aucun contact avec le rectorat sauf avec un service, celui de l’enseignement privé, une structure complètement close qui fonctionne en roue libre », assène l’ancienne professeure. Dans son récit, elle n’a mentionné aucune alerte aux autorités académiques.

    Puis arrive la fin d’année 1995. En guise de punition, un élève est envoyé plusieurs heures sur le perron de l’établissement, dehors, de nuit, en plein hiver. Après le tollé provoqué par le témoignage de l’élève, qui entraînera le dépôt d’une plainte par ses parents, elle raconte la venue de l’ancien directeur de Bétharram, le père Silviet-Carricart – qui sera accusé de viol en 1998 et se suicidera en 2000 : « Il a réuni tous les profs et nous a dit de ne pas parler (…) en nous disant qu’on risquait de faire fermer l’établissement et que s’ils savaient qu’on en parlait, on serait sanctionnés. »

    De son côté, elle a « considéré que c’était de la torture et de la barbarie ». Elle donne le numéro 119 pour l’#enfance en danger à ses collégiens et leur recommande de raconter à leur famille ce qu’ils subissent. « Je suis devenue immédiatement persona non grata », poursuit-elle. Le surveillant général, appuyé par le directeur Vincent Landel, la « somme » de demander une mutation, ce qu’elle refuse. Au printemps 1996, dans la cour, elle est victime d’une bousculade, qu’elle identifie alors comme une « agression », impliquant le surveillant général et un groupe d’élèves, qui lui provoque des fractures de la face. « Ensuite, dès que je traversais la cour, j’avais des lazzis, on a abîmé ma voiture, on me téléphonait chez moi avec des menaces », énumère-t-elle.

    https://archive.ph/aAF9g#selection-2119.4-2119.21

  • Les vérités d’un député socialiste - Arthur Delaporte : le PS roulé dans la farine par Bayrou ?
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2025/les-verites-dun-depute-socialiste-arthur-delaporte-le-ps-roule-dans-la-far

    Arthur Delaporte réagit aux propos de François #Bayrou sur la réforme des retraites ... mais assume le choix de ne pas avoir censuré le gouvernement ... Explications !

  • #Réforme des #retraites : la #Cour_des_comptes désavoue #Bayrou

    La Cour des comptes a rendu son #rapport sur l’#état_financier du système des retraites et livre des #chiffres très différents de ceux avancés par le premier ministre. Le document donne le top départ des négociations appelées de ses vœux par #François_Bayrou pour « améliorer » la réforme de 2023. Une gageure.

    UneUne « mission flash » pour ne rien apprendre de neuf. Jeudi 20 février, la Cour des comptes a rendu son rapport sur la situation financière et les perspectives du système des retraites français. Annoncé par François Bayrou pendant sa déclaration de politique générale le 14 janvier, afin d’établir « un constat et des chiffres indiscutables » et de permettre aux syndicats et au patronat de rouvrir des discussions destinées à « améliorer » la réforme des retraites de 2023, le document aura demandé un bon mois d’élaboration.

    Son constat est loin d’être décoiffant : sans surprise, la « vérité des chiffres », telle que l’avait annoncée le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, ressemble de très près aux analyses et aux prévisions publiées année après année par le Conseil d’orientation des retraites (COR), l’institution publique dont les membres sont issus de très larges horizons et qui fait consensus dans le domaine.

    Pour résumer, le système des retraites a été en excédent au début des années 2020, avec un solde positif de 8,5 milliards d’euros en 2023, en raison des réformes votées depuis une dizaine d’années. Mais le déficit se réinstalle et devrait atteindre 6,6 milliards d’euros cette année – c’est-à-dire un peu moins de 2 % des 337 milliards versés aux retraité·es par le régime général chaque année.

    Le déficit devrait se stabiliser quelques années, avant de plonger à 15 milliards d’euros en 2035 (soit environ 0,4 % du PIB, l’ensemble de la richesse produite sur une année en France), puis « autour de 30 milliards » en 2045. Bref, comme le martèle l’économiste spécialisé Michaël Zemmour, le système « est globalement financé », avec des « dépenses stables, et tendanciellement un peu en baisse ». À titre de comparaison, en 2023 et 2024, les comptes publics ont dérapé de près de 70 milliards d’euros par rapport à ce qui était prévu par l’exécutif.

    Pour peu étonnant qu’il soit, le travail de la Cour des comptes recèle un camouflet pour le premier ministre : il écarte franchement la théorie d’un prétendu déficit caché, défendue depuis 2022 par François Bayrou, qui l’avait encore longuement détaillée à l’Assemblée le 14 janvier.

    Influencé par l’ancien haut fonctionnaire Jean-Pascal Beaufret, le maire de Pau soutient mordicus que le vrai besoin de financement du système serait de 55 milliards d’euros par an, dont 40 à 45 milliards seraient empruntés chaque année. Il faudrait en effet intégrer aux calculs les cotisations payées par le secteur public pour financer les retraites des fonctionnaires.

    La Cour des comptes ferme définitivement la porte à cette analyse contestée par l’ensemble des experts de la question (par exemple le très respecté Patrick Aubert, de l’Institut des politiques publiques), que la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, qualifie de « fable » et que le président du COR, l’économiste macroniste Gilbert Cette, avait pris la peine de discréditer au début de l’année.

    Jeudi 20 février au sortir de la présentation du rapport, la patronne de la CGT, Sophie Binet, s’est réjouie de ce « démenti cinglant aux chiffres farfelus retenus par le premier ministre », tandis que Marylise Léon a appelé à « passer aux choses sérieuses », enfin.
    Conflit sur le retour de l’âge légal à 62 ans

    Les syndicats et le patronat vont désormais se réunir en « conclave » pour répondre à l’invitation de François Bayrou et remettre sur le métier la réforme de 2023, qui décale progressivement l’âge légal de départ (avant lequel il est interdit de toucher sa pension de retraite) de 62 à 64 ans.

    La première réunion est programmée le 27 février, et les travaux devraient se poursuivre tous les jeudis, au moins pour trois mois. Pour l’heure, les diverses parties s’inquiètent du flou du cadre, tant sur les organisations censées participer (ni Solidaires ni la FSU ne sont conviés) que sur la liste des thèmes à aborder (les régimes des fonctionnaires, des agriculteurs, des indépendants doivent-ils être discutés ?).

    Le maître de cérémonie se nommera Jean-Jacques Marette, 73 ans, ancien directeur général de l’Agirc-Arrco, le régime de retraite complémentaire des salarié·es du privé, dont il a réussi l’unification en 2019. Respecté et considéré comme sérieux, il devait déjà piloter les discussions de la « conférence de financement des retraites », proposée par la CFDT lors des débats autour de la première réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron, en 2019, interrompue par la crise sanitaire du covid.

    Quant à atteindre un compromis final… « On n’y arrivera pas », a déjà prédit à l’AFP Frédéric Souillot, le dirigeant de Force ouvrière. Parmi les négociateurs, les positions sont en effet pour le moins antagonistes. La question centrale est celle de l’âge légal. Officiellement, les syndicats demandent d’une même voix le retour à 62 ans.

    Mais le patronat refuse tout net. Le report de l’âge légal à 64 ans constitue le « socle » de la loi, a rappelé Patrick Martin, le président du Mouvement des entreprises de France (Medef), le 29 janvier devant les journalistes de l’Association des journalistes économiques et financiers (Ajef). « Si on doit reprendre le sujet des retraites, c’est pour améliorer le rendement de la réforme, certainement pas pour la détricoter », a-t-il prévenu.

    Désireuse de rester à la table des discussions et d’arracher des « bougés », Marylise Léon pourrait être tentée de se contenter d’une modification de la borne symbolique des 64 ans, sans revenir jusqu’à 62 ans. Or, la réforme de 2023 prévoit que l’âge légal atteigne 63 ans pour celles et ceux qui prendront leur retraite à partir de septembre prochain.

    Un compromis acceptable pour la CFDT, le premier syndicat en termes de représentativité ? Est-ce à dire que la CFDT s’estimerait satisfaite si ce paramètre était ramené à 63 ans ? « Aujourd’hui », la ligne de la confédération reste « non à 64 ans et retour à 62 ans », a détaillé le 28 janvier sa patronne, devant les membres de l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis). Mais « la question est ouverte », a-t-elle ajouté, précisant : « Comme dans toute discussion, on se positionnera au regard d’un équilibre. »
    Le patronat pousse pour la capitalisation

    Ce scénario, pour peu qu’il arrive à faire consensus, engendrera davantage de dépenses que prévu – 5,8 milliards d’euros à payer en plus en 2035, a calculé la Cour des comptes. Comment les financer ? Le patronat a toujours rejeté l’idée d’une augmentation des cotisations salariales (un point de plus rapporterait entre 4,8 et 7,6 milliards d’euros par an). Il semble très improbable qu’il cède sur ce point.

    À moins que le Medef et ses alliés parviennent à faire accepter l’idée d’ouvrir la porte à la retraite par capitalisation, qu’ils appellent très régulièrement de leurs vœux. Ils ne cachent pas le fait d’espérer imposer au minimum le principe, même de façon minimale, afin de mettre un pied dans la porte pour transformer plus tard le système.

    En quête de notoriété, Amir Reza-Tofighi, le tout nouveau président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), a carrément proposé de faire travailler les salarié·es trois jours fériés par an et de verser le salaire correspondant sur un fonds investi sur les marché financiers…

    Autre point de friction : la question de la pénibilité. Les syndicats unis demandent que le système de retraite prenne à nouveau en compte le port de charges lourdes, les postures pénibles et l’exposition aux vibrations et aux produits chimiques. Tout juste instaurés, ces critères de pénibilité, permettant de prendre sa retraite plus tôt, avaient été supprimés en 2017, dès l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir.

    Préférant parler d’« usure professionnelle », Patrick Martin et ses pairs n’accepteront sans doute pas cette revendication, mais pourraient consentir à des aménagements. D’autant que l’U2P, qui représente principalement les artisans, s’est dite intéressée – ses membres sont les premiers concernés par les incapacités professionnelles des travailleurs et travailleuses âgé·es.

    Un accord serait peut-être aussi atteignable pour améliorer le sort des femmes, grandes perdantes de la réforme de 2023. En leur interdisant de prendre leur retraite avant 64 ans, le texte leur a très largement fait perdre l’avantage accordé au titre de la maternité et de l’éducation d’un enfant : jusqu’à 8 trimestres de carrière validés par enfant (même si un système de surcote a été mis en place). Les carrières plus souvent hachées des femmes pourraient aussi être un peu améliorées.

    Reste une grosse inconnue. Dans sa déclaration de politique générale, François Bayrou a promis de soumettre à l’Assemblée et au Sénat le compromis qui sera trouvé, afin de le faire voter. Or, même si des négociateurs tombent d’accord sur un certain nombre d’aménagements de la réforme de 2023, rien ne permet d’assurer que les nouvelles dispositions seront sagement validées par le Parlement.

    Mais comme le dit Patrick Martin, le dirigeant du Medef, le risque politique serait alors élevé pour le gouvernement et le président de la République : « Je ne crois pas me tromper en disant que si le sujet est reposé au Parlement, la réforme est abrogée. »

    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/200225/reforme-des-retraites-la-cour-des-comptes-desavoue-bayrou
    #fact-checking

  • Quels liens entre l’Église et « l’affaire Bétharram » qui menace François Bayrou ? Vue par les catholiques de Cath.ch

    Le Premier ministre français François Bayrou est mis en cause pour n’avoir pas agi contre des violences, notamment sexuelles, commises dans l’école catholique de Notre-Dame de Bétharram (Pyrénées-Atlantiques) depuis les années 1950. Mais de quelle façon l’Église catholique est-elle impliquée dans cette affaire ? Explications.
    François Bayrou était-il au courant des agissements criminels qui se sont déroulés dans l’établissement Notre-Dame de Bétharram ? La question est brûlante actuellement en France, prenant des allures d’affaire d’État. Médiapart est à présent le fer de lance des accusations contre le Premier ministre. Le média présente depuis quelques jours des éléments censés démontrer que François Bayrou ne pouvait qu’avoir eu connaissance des rumeurs sur des violences physiques et sexuelles qui se déroulaient dans cette école. Cela alors qu’il occupait dans des postes clés qui lui auraient permis d’agir de façon décisive face à cette situation. L’actuel Premier ministre a en effet été, pendant la période concernée, Maire de la ville de Pau, la préfecture du département des Pyrénées-Atlantiques, ministre de l’Éducation nationale, mais également parent d’élèves. Plusieurs de ses enfants ont en effet été scolarisés dans l’établissement.


    Une centaine de plaintes
    Si le dénouement de l’histoire est encore inconnu, l’affaire met en avant un nouveau scandale lié à l’Église. Fondé en 1837 sous le nom d’Institution Notre-Dame de Bétharram, l’institut a été renommé Le Beau Rameau en 2009. Historiquement, il a été géré par la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram, une congrégation catholique. Il s’agit toujours aujourd’hui d’un établissement scolaire catholique privé.

    L’établissement scolaire avait fait l’objet de plaintes dès 1996. Un ancien directeur de Notre-Dame de Bétharram, le Père Pierre Silviet-Carricart, membre de la congrégation de Bétharram, avait notamment été visé par deux accusations d’agressions sexuelles, relate le quotidien La Croix. Le religieux avait mis fin à ses jours en 2000.

    L’affaire a commencé à être révélée publiquement en octobre 2023, lorsque des anciens élèves ont témoigné de sévices subis. Ces témoignages ont conduit à une série de plaintes déposées auprès des autorités judiciaires. Les faits dénoncés s’étendent sur plusieurs décennies, depuis les années 1950 jusqu’aux années 2010. À ce jour, plus de 100 plaintes ont été déposées, impliquant une vingtaine d’agresseurs présumés, à la fois des religieux et des laïcs. Le parquet de Pau a ouvert une enquête début 2024.

    Climat de violences
    Une seule personne encore en fonction dans l’établissement est concernée par les accusations. Il s’agit d’un surveillant laïc, qui a été écarté par la direction le 14 février 2024. Dans le détail, neuf religieux sont incriminés, dont huit pour violences sexuelles, révèle le communiqué de presse du collectif de victimes de Bétharram.

    Les accusations vont de sévices psychologiques et physiques à des attouchements, des fellations et des viols. Un système de punitions corporelles et de violence aurait perduré dans l’établissement au moins jusqu’au début des années 2000. Si la grande majorité des cas sont prescrits, une accusation de viol remontant à 1996 incriminant un religieux pourrait faire l’objet d’une procédure pénale.

    La question se pose aujourd’hui d’une dissimulation à grande échelle, impliquant aussi bien la direction de l’établissement que des notables locaux qui auraient fait en sorte que les affaires ne s’ébruitent pas. C’est dans ce contexte que se pose la question de la responsabilité de François Bayrou.

    L’évêque choqué
    Si l’aspect systémique des abus n’a pas encore été démontré, des craintes émergent quant à l’existence de victimes supplémentaires dans d’autres lieux. Alain Esquerre, porte-parole des victimes, redoute ainsi que « là où les prêtres qui ont dirigé Bétharram sont passés par la suite, il y ait eu d’autres agressions sexuelles ». La congrégation est aujourd’hui implantée dans une quinzaine de pays, notamment en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud. Les Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram forment un institut de vie consacrée catholique fondée en 1832 à Bétharram, situé à quelques kilomètres de Lourdes, par Michel Garicoïts.

    La congrégation a fait savoir qu’elle se tenait à la disposition de la justice, de même que les responsables de l’établissement, qui ont en outre fait part de « leur volonté de se porter partie civile ». Du côté des autorités ecclésiales, Mgr Marc Aillet, évêque de Lescar, Oloron et Bayonne, avait reconnu en février 2024 la plausibilité des faits au vu du nombre de plaintes. « Dans notre diocèse comme dans l’ensemble du pays, les catholiques et l’opinion sont, à juste titre, terriblement choqués par ces révélations, comme je le suis moi-même, toujours solidaire des victimes que nous devons porter dans la prière », avait encore déclaré le prélat (cath.ch/cx/ag/arch/rz)

    © Centre catholique des médias Cath-Info, 13.02.2025

    Par Raphaël Zbinden

    Source : https://www.cath.ch/newsf/quels-liens-entre-leglise-et-laffaire-betharram-qui-menace-francois-bayrou
    #Abus_sexuels #France #Lourdes #politique #enfants #violence #impunité #violophilie #pédophilie #culture_du_viol #viol #catholicisme #pédocriminalité #viols #violences_sexuelles #françois_bayrou #bayrou #francois_bayrou #congrégation

  • Apéro #BayrouDemission, jeudi 13 février 19h à #Crest
    https://ricochets.cc/Apero-BayrouDemission-jeudi-13-fevrier-19h-a-Crest-8190.html

    Des rassemblements ont été annoncés récemment pour la chute de Bayrou, et de son régime.

    Seront-ils suivis dans la #Drôme ? on ne sait pas, mais on vous propose un rdv à Crest.

    Histoire de marquer le coup, de se retrouver et de préparer la suite...

    Parce que ras le bol, des mensonges de Bayrou et de tout le reste ! RDV 19h devant l’Hydre, 1 rue de la République Avec le comité de lutte Val de Drôme #Les_Articles

    / Crest, #Ras-le-bol, Drôme

  • Le juge saisi des viols à Bétharram : « En 1998, j’ai confirmé à François Bayrou que les faits étaient patents et établis » | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120225/le-juge-saisi-des-viols-betharram-en-1998-j-ai-confirme-francois-bayrou-qu

    Alors que le premier ministre persiste à dire qu’il ignorait les accusations de violences physiques et sexuelles qui pesaient à la fin des années 1990 sur Notre-Dame de Bétharram, un témoin central vient plomber sa défense. Le juge d’instruction de l’époque confirme à Mediapart avoir rencontré l’élu et lui avoir tout dit des viols mis au jour par son enquête.

  • Viols sur mineurs à Bétharram : les mensonges de Bayrou pour défendre une institution catholique | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050225/viols-sur-mineurs-betharram-les-mensonges-de-bayrou-pour-defendre-une-inst

    Des prêtres et des surveillants du pensionnat Notre-Dame-de-Bétharram, près de Pau, sont visés par une centaine de plaintes. Malgré l’ampleur du scandale, François Bayrou, qui y a scolarisé ses enfants, jure qu’il ignorait tout. Plusieurs documents et témoignages recueillis par Mediapart prouvent le contraire.

    David Perrotin et Antton Rouget

    5 février 2025

  • Pour sauver son #aéroport de #Pau, le chantage de #Bayrou aux dépens de la #santé de milliers de Franciliens | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/220125/pour-sauver-son-aeroport-de-pau-le-chantage-de-bayrou-aux-depens-de-la-san

    LeLe fait du prince. Pour répondre au désir du premier ministre François Bayrou d’avoir une ligne aérienne entre la capitale et son #fief de Pau (Pyrénées-Atlantiques), des habitant·es du #Val-de-Marne, un des départements les plus pauvres d’Île-de-France, continueront d’éprouver les pollutions dues aux mouvements de l’aéroport d’Orly jusque tard dans la nuit.

    Fin décembre, Le Canard enchaîné a dévoilé que le patron du #MoDem avait « mis dans la balance » son soutien à Michel #Barnier, alors premier ministre, pour sauvegarder la ligne aérienne entre l’aéroport d’#Orly et la ville dont il continue d’être maire. #Transavia, filiale low cost du groupe #Air_France-KLM qui assurait le trajet, avait annoncé en août dernier la suspension de la #ligne pour fin octobre 2024. 

    Le taux de #fréquentation de celle-ci a dégringolé depuis la pandémie de Covid-19 au point qu’elle est devenue déficitaire pour la compagnie. Par ailleurs, Air France propose déjà plusieurs vols quotidiens entre la cité béarnaise et l’aéroport de #Roissy-Charles-de-Gaulle. Et à l’heure de l’#urgence_climatique, neuf trains par jour connectent #Pau_à_la_capitale en moins de cinq heures.

    Agrandir l’image : Illustration 1
    © Photomontage Armel Baudet / Mediapart
    Afin de satisfaire François Bayrou, le cabinet de Michel Barnier a exhorté à l’automne dernier la direction d’Air France-KLM de maintenir la liaison Pau-Orly. En échange de la relance de cette onéreuse desserte aérienne, la compagnie a demandé au premier ministre d’alors d’adoucir le projet de relèvement de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA), une mesure portée par le gouvernement dans le budget 2025 afin d’aider à rétablir les comptes publics.

    Selon les informations de Mediapart, la direction d’Air France-KLM a mis une seconde condition sur la table pour répondre aux velléités de François Bayrou. La compagnie a en effet demandé que la conclusion d’une étude d’impact des nuisances sonores nocturnes à l’aéroport d’Orly lui soit le plus favorable possible. Le groupe pourrait ainsi continuer à faire voler un maximum d’avions jusque tard dans la soirée, mais au détriment de l’exposition des riverains aux pollutions.

  • #Bayrou et la « Marche sur Rome » de l’extrême centre

    Simone Veil, la célèbre ministre de droite et ancienne collègue de François Bayrou disait déjà au début des années 2000 : « Bayrou, c’est pire que tout », et le qualifiait d’« illuminé ». Elle ajoutait : « Le personnage demeure incompréhensible si l’on ne tient pas compte de cette donnée essentielle : il est convaincu qu’il a été touché par le doigt de Dieu pour devenir président. C’est une idée fixe, une obsession à laquelle il est capable de sacrifier principes, alliés, amis. Comme tous ceux qui sont atteints de ce mal, il se figure les autres à son image : intrigants et opportunistes ».

    https://contre-attaque.net/2024/12/15/bayrou-et-la-marche-sur-rome-de-lextreme-centre

  • François #Bayrou nommé Premier ministre mais toujours sous la menace d’un procès dans l’affaire des assistants parlementaires européens du #MoDem

    Le président du MoDem a été relaxé en février, mais le parquet a fait appel de cette décision. La date d’un second procès n’est toujours pas fixée.

    https://www.francetvinfo.fr/politique/francois-bayrou/francois-bayrou-nomme-premier-ministre-mais-toujours-sous-la-menace-d-u

    #corruption
    #justice
    #gouvernement

    • François Bayrou : un loser influent propulsé au pouvoir pour sauver Macron
      https://revolutionpermanente.fr/Francois-Bayrou-un-loser-influent-propulse-au-pouvoir-pour-sauv

      Accusé de détournement de fonds, anti-mariage gay, etc : Un macroniste pas très original

      Au-delà de ses indéniables capacités de tacticien, Bayrou cumule un certain nombre de casseroles. Il acquiert notamment une renommée nationale suite à la vidéo virale dans laquelle on le voit gifler un enfant lors de la campagne présidentielle de 2002. Quelques jours après la diffusion de la vidéo, il explique qu’il s’agit simplement d’ « un geste de père de famille (…) sans gravité ».

      En 2013, il intervient médiatiquement contre le mariage pour tous, dont il explique qu’il pose une « menace d’éclatement de la société française ». D’après lui, la « Manif pour tous », mobilisation d’extrême droite opposée au projet de loi, a « le droit d’être entendue ». Une homophobie revendiquée qui le rapproche de bon nombre d’ex-ministres de Macron, dont son prédécesseur Michel Barnier.

      Et que serait un politicien bourgeois français sans accusations de corruption ? Dans une affaire qui n’est pas sans rappeler celle dans laquelle le RN est empêtré en ce moment, François Bayrou a été cité à partir de 2017 dans une affaire de détournement de fonds et d’assistants parlementaires fictifs dont a bénéficié le MoDem. Mis en examen en 2019, il a été relaxé en février, non pas devant la preuve de son innocence, mais « au bénéfice du doute », dans le cadre d’une affaire qui n’est d’ailleurs pas terminée, puisque le parquet a fait appel. Le jugement a qui plus est acté la culpabilité de huit cadres du MoDem, accusés d’avoir détourné rien de moins que 293 000€. Mais Bayrou est parvenu à passer entre les mailles du filet, faute de preuve écrite attestant qu’il aurait donné l’autorisation de procéder à ce détournement de fonds.

      Par ailleurs, Bayrou met souvent en avant sa « ferveur catholique » qui l’a notamment conduit à fréquenter la « Communauté des Béatitudes ». Cette secte rigoriste est régulièrement citée dans des affaires d’abus sexuels et s’est fait connaître en fondant l’association « Mère de Miséricorde » destinée à dissuader des femmes de recourir à l’avortement et la maison du Cottolengo, dont l’objectif est de remettre les personnes atteintes du sida et les homosexuels dans le « droit chemin ». L’organisation a été maintes fois accusée de pratiques sectaires et ses dirigeants d’abus psychologiques, physiques et sexuels, notamment par un grand nombre d’anciens fidèles.

      Enfin, en 2022, François Bayrou s’illustre en proposant une « banque des parrainages » en faveur de Marine Le Pen et d’Eric Zemmour. En effet, le système de parrainages menace à l’époque d’empêcher les deux candidats d’extrême droite de pouvoir se présenter, dévoilant trop ouvertement le caractère anti-démocratique de la Ve République. Le dirigeant du MoDem propose alors d’assurer aux candidats crédités d’au moins 10% des intentions de vote dans les sondages des médias bourgeois de recevoir les 500 parrainages, une solution qui permet de balayer toute remise en cause du système de parrainages lui-même. Afin de montrer l’exemple, le dirigeant centriste avait alors lui-même donné son parrainage à Marine Le Pen.

      Ainsi, François Bayrou a pu profiter de l’affaiblissement de Macron pour atteindre ce qui est sans nul doute la consécration de sa carrière. Pour autant, ses perspectives sur le moyen terme semblent loin d’être joyeuses et on voit mal comment le dirigeant du MoDem parviendra à survivre au vote du futur budget. Surtout, s’il compte utiliser sa capacité au « compromis » pour tenter d’arracher un pacte de « non-censure » au PS et à LR, les contradictions au plan politique et l’absence de majorité ne tarderont pas à revenir au premier plan. D’ores et déjà, comme en attestent ses premiers mots sur le budget 2025, lors de son investiture, il est clair que ce nouveau chef de gouvernement compte bien marcher dans les pas de ses prédécesseurs et tout faire pour imposer l’austérité au monde du travail. Face au spectacle pathétique aux aspects de disque rayé que nous offre la Ve République, il est plus que temps de nous battre pour la détruire, pour balayer la figure présidentielle, le Sénat et le conseil constitutionnel, afin d’exiger une assemblée unique, et en finir avec ce régime pourrissant.

    • Ce pouèt : https://piaille.fr/@SweetSumo@octodon.social/113645437978282060

      Ici c’est la folie, j’avoue que je m’attendais pas à ça ! Les gens descendent dans la rue en masse avec des drapeaux du MoDem et des portraits de #Bayrou. Les voisins tambourinent à ma porte les uns après les autres pour que je descende avec eux, ils crient « c’est Bayrou ! C’est Bayrou ! » pensant m’apprendre l’heureuse nouvelle. Dans toutes les rues ça klaxonne, ça chante, les gens se prennent en selfie devant… tout ce qui peut représenter « le centre » (un centre commercial, le centre des impôts…), un jeune couple commence à faire l’amour sous mes fenêtres avec une écharpe France bleu Béarn pour tout vêtement… la nuit promet d’être courte !

    • Empêcher le débat public : le dernier cadeau empoisonné de Michel Barnier
      https://clemenceguette.fr/empecher-le-debat-public-le-dernier-cadeau-empoisonne-de-michel-barni

      Barnier contre Barnier

      Tout commence en 1995, quand Michel Barnier, alors ministre de l’écologie, crée la Commission nationale du débat public (CNDP) suite à un vif débat autour du déploiement de la ligne à grande vitesse dite “Méditerranée” qui oppose les vignerons et les habitants de la vallée du Rhône à la SNCF. Dès son origine, sa mission est “d’organiser les débats publics sur les projets ayant un impact significatif sur l’environnement”, c’est-à-dire de permettre la tenue de consultations locales, publiques et démocratiques, en amont de l’implantation d’un projet d’envergure, pouvant substantiellement modifier la portée de celui-ci. Les prérogatives et les compétences de la CNDP sont progressivement renforcées. Par exemple, elle devient une autorité publique indépendante en 2002, et 14 ans plus tard, une autorité garante des droits du public. Pour vous donner quelques exemples, la Commission a été saisie récemment pour discuter du projet Emili, une mine de Lithium dans l’Allier (03) mais aussi concernant l’extension du port de commerce Galisbay sur l’île de Saint Martin (97). Dans un cas comme dans l’autre, les consultations citoyennes sont indispensables ! Il est essentiel que le peuple se saisisse collectivement à l’échelle locale de ses conditions matérielles d’existence.

      Cette instance est donc pour nous, défenseurs d’une révolution citoyenne, un outil parmi d’autres qui dégage un espace au service de l’expression démocratique et populaire, sorte de trou de souris dans la verticalité du pouvoir de la Vème République. C’est un espace loin d’être parfait : les débats publics ne concernent que les plus gros projets, ne garantissent pas l’information suffisante du public, ne sont pas contraignants, etc. Cela ne suffit pas pour le macronisme qui a d’ores et déjà rabougri la CNDP. En effet, en 2023, Marc Papinutti est nommé à seulement deux voix près président de cette instance. Il s’agit de l’ancien directeur de cabinet de Christophe Béchu, l’ancien ministre de l’écologie. Un conflit d’intérêt majeur qui “ressemblait déjà à un enterrement de première classe de la CNDP”. Celle-ci, son autonomie retrouvée quand nous serons au pouvoir, aura un rôle important et disposera de moyens supplémentaires pour permettre, conjointement avec les communes, l’organisation des débats citoyens pour la mise en œuvre la planification écologique. Son organisation devra, surtout, s’intégrer dans une politique dans laquelle on gouverne par les besoins, et non au service de quelques-uns.

      De retour en 2024, le 29 novembre, Michel Barnier, alors Premier ministre, décide de s’en prendre à sa propre idée. Il annonce que tous les projets industriels, soit plus de la moitié des projets qui nécessitent des consultations, vont être “exclus du champ d’intervention de la CNDP” pour faciliter l’installation de nouvelles industries en France. Une attaque sans précédent et une première étape selon Florent Guignard, le responsable du suivi des débats publics pour la Commission nationale du débat public, pour qui “une fois ces projets sortis de sa compétence, cela deviendra le principal argument pour la supprimer définitivement”. Selon Barnier, les projets industriels “sont trop souvent retardés ou découragés” par les consultations menées par la CNDP. Comprenez en sous titre que le temps de la démocratie gêne l’ex Premier ministre. Pas étonnant, son camp méprise le temps du peuple. Macron et les siens ont jeté à la poubelle les cahiers de doléances de Gilets Jaunes, les travaux de Convention citoyenne sur le climat, des états généraux de l’alimentation, des assises de la mobilité, des consultations citoyennes sur les discriminations etc.

      Mais cela ne s’arrête pas là. Certes, on aurait pu croire que Barnier censuré, la CNDP serait sauvée comme les 4000 postes d’enseignants. Mais le locataire de Matignon a commis une violence anti-démocratique supplémentaire quelques heures avant de dégainer son 49.3. Le jour même de la censure de son gouvernement, il a publié le projet de décret entérinant le détricotage de la CNDP. La ressemblance est écrasante avec la méthode de son prédécesseur Gabriel Attal qui a fait publier les huit décrets d’application de la loi immigration à peine quelques heures avant de remettre sa démission. Les visages changent mais la détestation de la souveraineté populaire reste la même.

      La désindustrialisation comme prétexte

      Cette casse organisée du débat public est non seulement un scandale démocratique mais aussi un scandale écologique camouflé derrière “le grand plan d’urgence” de Michel Barnier pour l’industrie française. Celui-ci a eu cette brillante idée en même temps que celle qui consiste à “exempter” les projets industriels du dispositif zéro artificialisation nette des sols (ZAN) pour cinq ans. Ce grand plan pour l’industrie, qui consiste presque exclusivement à la simplification et la suppression de normes environnementales, repose très largement sur une erreur de diagnostic ou plutôt sur une mascarade. C’est un simulacre qui voudrait faire croire que l’état déplorable du tissu industriel français s’explique par un excès de démocratie et par des politiques écologiques trop exigeantes. Ce à quoi personne ne peut croire sérieusement. C’est une mauvaise excuse montée de toute pièce pour ne pas reconnaître l’échec des politiques néolibérales en matière d’industrie.

      Pour rappel, plus d’un tiers des fonderies françaises ont fermé entre 2006 et 2021. Rien que le mois dernier, ce sont près de 2122 salariés et leurs familles qui ont été laissés sur le carreau suite aux fermetures des sites Michelin et de Valeo, géants de l’automobile. La folie libre-échangiste et les sommes faramineuses d’argent public versées aux entreprises sans contrepartie sont très largement responsables de ce bilan calamiteux. La CNDP n’a rien à voir là dedans.

      Au contraire, il faut planifier la réindustrialisation, en partant du peuple, cheville ouvrière de l’émancipation collective et de la bifurcation écologique. Ce que porte notre programme. Pour nous, pas touche à la Commission nationale du débat public !

    • Bayrou de secours [au secours]
      https://www.infolibertaire.net/bayrou-de-secours

      Pour la gauche, la nomination de Bayrou, c’est un vaudeville qui est « magistralement » dénoncé. Au R.N., il faut voir et attendre, pas question de censurer d’emblée. Il faut dire que Bayrou a parrainé Marine Le Pen pour la présidentielle et qu’il a eu des problèmes similaires à elle concernant les assistants parlementaires…Détournements de fonds ? C’est aussi un bon catholique, ce qui fait de sérieux atomes crochus avec la droite et l’extrême droite. Le Béarnais saura en jouer. Surtout s’il peut compter sur une non-censure de son gouvernement par le R.N.

      Il a de gros dossiers qui l’attendent sur la pile de son bureau. Le recrutement d’enseignants car la profession bat de l’aile et c’est un euphémisme. Les urgences à l’hôpital sont toujours à l’os. Les plans sociaux vont bon train, l’écologie est au placard, les agriculteurs menacent de tout bloquer et eux contrairement aux écologistes ne sont pas taxés de terroristes quand ils passent à l’action directe. Et puis la fin de vie et plein d’autres choses pour agrémenter et pimenter une vie toujours à la recherche du pouvoir. Se mettre en avant c’est servir et inversement. C’est dingue, le nombre de politiciens qui veulent servir. D’ailleurs pour certains c’est plutôt se servir. Pas besoin d’être grand clerc pour savoir que Bayrou défendra les patrons et continuera une politique austéritaire.

      Mais nous, Bayrou, on « l’aime bien ». Il a quand même réussi à faire descendre dans la rue à Paris un million de défenseurs de la laïcité, le 16 janvier 1994. Chapeau bas. Pour rappel dans la nuit du 14 au 15 décembre 1993, le Parlement adoptait à la sauvette une loi dite « Bourg-Broc » ou « Bayrou ». Ce dernier était alors ministre de l’Éducation nationale. Cette loi visait à supprimer de fait toute contrainte en matière de financement des écoles privées. Bayrou voulait faire sauter le verrou de la loi Falloux. La réponse des laïques fut imposante : un million de personnes manifestaient à Paris. Enfin, vu le nombre qu’on était, on a plutôt piétiné et fait du « sur place » et on s’est bien gelé à l’époque. Mais autant de monde dans les rues de la capitale, ça faisait chaud au cœur.

      Alors, le gouvernement, avec la situation sociale explosive que nous connaissons, n’est pas à l’abri d’une mobilisation de grande ampleur en 2025. Et si Bayrou nous la rejoue à l’ancienne, ça risque de chauffer dans la rue. Alors, on va l’attendre au tournant. Et nous, c’est pas pour lui piquer sa place, c’est pour défendre notre classe.

      Rien n’est banal, rien n’est fatal. Sous la dureté de la vie, la révolte devient le rêve des hommes et des femmes. Par le travail où l’on ne chante plus se fait une grande œuvre d’abêtissement humain. L’ouvrier en a assez de trimer, de compter à chaque fin de mois quand ce n’est pas à la moitié du mois et cela va ébranler le monde. C’est ce que les libertaires désirent. Les patrons et les politiciens vivent de la souffrance des autres. Mais messieurs-dames, au-delà de cette limite, votre ticket n’est plus valable. Aux travailleurs de se prendre en main et partons à l’assaut du vieux monde.

      Goulago (GLJD)

  • Synthèse [Expérience « Vote de Valeur 2012 » Compte‑rendu préliminaire]
    http://doc.votedevaleur.org/exp2012/compteRenduPreliminaire/web/co/synthese.html

    Une première synthèse du #vote_de_valeur est en ligne. Elle montre entre autres que ce serait probablement #Bayrou qui aurait été élu avec ce système de vote, en ayant bien moins de notes négatives que les autres.

    Par ailleurs, si ce candidat était passé au 2è tour, il aurait remporté tous les duels possibles.

    L’expérience confirme ici un important défaut du système actuel : dans cette logique d’évaluation binaire, le 1er tour a éliminé un candidat capable de l’emporter face à tous les autres au second tour.

  • Le Véritomètre du soir | Equipe Véritomètre
    http://owni.fr/2012/03/06/le-veritometre-du-soir-marine-le-pen-francois-bayrou

    Aujourd’hui, Eva Joly est encore en tête du Véritomètre d’OWNI-i>TÉLÉ, alors que François Bayrou se rapproche de la lanterne rouge. Chaque soir, les #data-journalists d’OWNI mesurent la crédibilité des candidats à la présidentielle et établissent leur classement grâce aux bases de données de l’application.

    #Chronique #Politique #Pouvoirs #Sciences_top #bayrou #fact_checking #Front_National #immigration #logement #modem

  • Le #Bayrou se porte bien cet hiver :
    http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/01/18/dans-la-tete-de-francois-bayrou-228450

    « Les centristes sincères considèrent qu’il y a toujours une part de vrai dans ce que dit quelqu’un. On ne lui oppose donc pas un “non”, on dit : “Oui, mais il faut ajouter ceci...” C’est aussi l’attitude de Pascal » ;

    http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2011/12/15/bayrou-adore-internet-lintelligence-collective-et-les-smileys-227483

    Humour (en public) et réactivité. Deux qualités que l’on n’associait pas naturellement au président du MoDem. Twitter est le premier lieu où il s’est exercé à montrer ce nouveau visage.

    http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2011/12/13/le-jour-ou-bayrou-aurait-pu-lancer-la-demondialisation-227490

    Je pense encore aujourd’hui qu’Emmanuel Todd m’avait offert ce jour-là une vraie stratégie. Electorale. Peut-être même une stratégie qui pouvait marcher. Electoralement. Je veux dire jusqu’au jour de l’élection. Pas plus loin, évidemment. [...] Elle se serait fracassée sur le mur du réel. »

    Le « protectionnisme européen », articulé avec une dimension écologique, est au coeur de ce que Montebourg appellera la « démondialisation ». Le petit livre lancé par le troisième homme de la primaire socialiste pour populariser son idée maîtresse était d’ailleurs préfacé par Emmanuel Todd.

    http://www.troisiemevoie.com/troisiemevoie/2012/01/de-l%C3%A9loquence-des-politiques-fran%C3%A7ois-bayrou.html

    Parce que la parole a pour lui été un combat personnel, Bayrou s’y est investi complètement. Il est habité par la pulsion oratoire. Voir la gourmandise qu’il met dans chacun des mots qu’il prononce, comme s’il ne se lassait pas d’avoir surmonté son handicap, de jouir que l’on soit suspendu à ses lèvres. La cour de récréation se moquait, désormais la foule l’adule. Revanche. Mesurer la jouissance lente qu’il affiche à mâcher précautionneusement des phrases bâties à l’équerre, à construire l’escalier de mots qui doit le mener au lieu de la parole suprême.