• Grandir informés : les pratiques informationnelles des enfants, adolescents et jeunes adultes | Bulletin des bibliothèques de France
    https://bbf.enssib.fr/critiques/grandir-informes-les-pratiques-informationnelles-des-enfants-adolescents-

    Valentine Favel-Kapoian
    Anne Cordier
    Grandir informés : les pratiques informationnelles des enfants, adolescents et jeunes adultes
    Caen, C&F éditions, mai 2023
    Collection « Les enfants du numérique »
    ISBN 978-2-37662-065-5

    Le nouveau livre d’Anne Cordier, Grandir informés, est un prolongement de l’ouvrage Grandir connectés publié par la même auteure dans la même maison d’édition en 2015. La démarche de cette enseignante-chercheuse en sciences de l’information et communication (SIC) reste la même : à partir de ses recherches, renouveler le regard sur les pratiques numériques juvéniles. Dans ce second ouvrage, il s’agit « de voir comment l’information 1

    et les objets numériques participent de l’être-au-monde de ces acteurs, dans leur quotidienneté et à travers l’évolution de leur parcours biographique » (p. 14) et de « proposer des pistes pédagogiques pour accompagner les élèves dans l’acquisition de compétences informationnelles » (p. 35).
    L’auteure structure son propos autour de 12 chapitres : présentation de sa méthodologie de recherche ; place des émotions dans les pratiques informationnelles ; rôle de la famille et des familiers dans ces pratiques ; état des lieux des apprentissages informationnels à l’école ; regard des jeunes sur le paysage informationnel et médiatique ; rapport des jeunes aux espaces documentaires ; apprentissages informels ; inégalités sociales et culturelles ; crédibilité face à l’information ; stratégies des jeunes face aux designs des plateformes numériques ; formats d’information et de médiation des savoirs ; perspectives pour un déploiement de la culture informationnelle des élèves.

    Bien que cet ouvrage soit résolument scientifique, les entrées thématiques et le ton employé (texte écrit à la première personne du singulier) le rendent accessible à tous. Les résultats des recherches sont présentés en annexe et les références bibliographiques sont indiquées en bas de page. Ces choix éditoriaux rendent l’ouvrage convivial et centrent l’attention sur les résultats des recherches.

    Le parti pris de cet ouvrage est d’accorder une place centrale à la parole des jeunes. De longs extraits des échanges entre la chercheuse et les jeunes sont en effet retranscrits. Ce choix, en adéquation avec la démarche quasiment ethnographique d’Anne Cordier, nous invite à écouter les jeunes nous faire part de leurs émotions, de leurs plaisirs, de leurs expériences, de leurs craintes. Ainsi, au fil des pages, les individus prennent le dessus sur les chiffres, les pratiques numériques s’incarnent dans des parcours, des identités, des contextes et le regard se fait plus intime, plus humain. Comme en écho à ce processus de personnalisation, l’auteure, par ses prises de position et son regard critique sur les politiques éducatives et les discours médiatiques, nous invite, nous, les adultes, les parents, les professionnels de l’information et de l’éducation, à nous engager activement dans l’acquisition par les élèves d’une culture informationnelle. Cet engagement nécessite de déconstruire les représentations, de privilégier une approche par l’expérience subjective de l’autre et de prendre en compte les individualités et les inégalités. Au fil des chapitres, Anne Cordier nous accompagne dans ce changement de posture et prolonge les résultats de ses recherches par des recommandations pour éduquer aux médias et à l’information.

    Déconstruire les représentations
    Tout au long de son ouvrage, Anne Cordier nous invite à « nuancer les fantasmes » (p. 10), dépasser le débat (p. 13), battre en brèche les idées reçues (p. 46), déconstruire les mythes (dont celui des digital natives, p. 222) véhiculés par les médias et par quelques chercheurs en neurosciences. Cette déconstruction est rendue possible par une approche méthodologique exceptionnelle : croisement des résultats obtenus par un suivi longitudinal de 12 enquêtés (des adolescents devenus adultes) pendant 10 ans (depuis 2012) à ceux obtenus dans le cadre de 3 enquêtes de terrain auprès d’élèves du 1er et 2nd degré, réalisées en établissement scolaire de 2015 à 2022.

    Cette méthodologie permet une compréhension plus fine des pratiques numériques juvéniles et déconstruit les idées reçues. Par exemple, les jeunes s’informent, mais pas forcément comme les adultes le souhaiteraient. Ces pratiques informationnelles reposent sur des outils et portent sur des sujets différents de ceux présentés dans le cadre scolaire. Mais elles n’en démontrent pas moins un intérêt pour l’actualité. Autre exemple, les jeunes s’interrogent sur leurs pratiques et sur leurs univers informationnels et ceux-ci sont d’abord culturels avant d’être générationnels. Ou encore, les échanges et les médiations au sein des familles, des familiers et des pairs sont majeurs et les enfants et adolescents n’ont pas des pratiques isolées, isolantes.

    Approche par l’expérience subjective des jeunes
    Afin de considérer toutes les dimensions (sociales, affective, culturelle, économique, etc.) des pratiques informationnelles des jeunes, la chercheuse recourt à plusieurs procédés d’enquêtes originaux : leur donner rendez-vous dans un lieu en lien avec leurs pratiques documentaires ; leur demander d’apporter un objet informationnel essentiel selon eux dans la construction de leur culture numérique ; convoquer leurs souvenirs personnels afin de retracer leur histoire informationnelle. Lors de ces rencontres, l’auteure récolte la parole des jeunes sans jugement (p. 12). Cette démarche méthodologique accorde une grande place à l’intime et met en avant la place des émotions dans la recherche d’information (p. 26). On y apprend que celle-ci est source de plaisir et d’angoisse. Lors des séances d’Éducation aux médias et à l’information (EMI), cette dimension émotionnelle est souvent niée au profit d’une dimension technique alors qu’elle permet d’appréhender les êtres au monde informationnel des jeunes. Celui-ci est constitué de pratiques ancrées dans des lieux et des objets qui forgent une mémoire documentaire différente pour chacun (p. 137), et s’organisent autour d’écosystèmes personnels (p. 139).

    Pour autant, cette dimension personnelle doit aussi être croisée avec les pratiques de groupes. Si la place des sociabilités entre pairs dans les pratiques numériques juvéniles est désormais bien documentée, celle de la famille et des familiers l’est moins. Anne Cordier nous renseigne sur le rôle des sociabilités familiales autour de l’information (p. 43). On y apprend qu’elles sont riches et variées : des liens intergénérationnels existent aussi en dehors de la cellule familiale restreinte (p. 43) ; les héritages informationnels sont au cœur des pratiques (p. 44), la famille est constitutive de rites informationnels ; les transmissions familiales dans le domaine des pratiques informationnelles sont majeures (transmission d’habitudes, d’appétences et/ou de ressources – p. 53) ; les jeunes portent un regard critique sur les pratiques parentales ; il existe différentes modalités d’intervention des familles (encadrement, accompagnement et formation, p. 62).

    Considération des diversités et des inégalités
    Les enquêtés partagent des pratiques, des représentations et des valeurs, même si chaque individu est différent. Certains résultats déjà connus sont confirmés par ces entretiens : le Web est glorifié par ces jeunes comme porte d’entrée de l’information (p. 107), les réseaux sociaux sont bien le premier vecteur de flux informationnels (p. 110), les formats vidéo sont les plus prisés. Mais ces entretiens mettent au jour d’autres réalités : le regard critique que les adolescents posent sur les pratiques et productions télévisuelles (p. 99), leur attrait pour la presse mais uniquement sous format numérique (p. 126) ou encore leur soif d’apprendre grâce aux youtubeurs, nouveaux médiateurs des savoirs (p. 288). Les travaux présentés dans cet ouvrage donnent des portraits très fins des pratiques informationnelles juvéniles et révèlent des nuances qui, à y regarder de plus près, reflètent les inégalités sociales.

    Si l’être-au-monde informationnel des adolescents est avant tout familial et culturel, il s’inscrit tout de même dans des pratiques sociétales et scolaires. Pour beaucoup, cela produit un sentiment de décalage entre les préférences culturelles de leur milieu social d’origine et le système de référence que prône l’école (p. 188). L’école valorise la culture informationnelle des classes supérieures et exhorte les élèves à sacrifier la leur (p. 203). Adopter les pratiques informationnelles académiques devient un signe d’intégration sociale, économique et politique (p. 216). Plutôt que de chercher à modifier les pratiques, l’auteure préconise de leur donner les moyens d’enrichir leur univers personnel (p. 271) par la diversification des accès et par l’acquisition des clés nécessaires à la compréhension et à l’appropriation de nouveaux espaces informationnels (p. 209). Cette démarche est, selon elle, cruciale pour garantir l’égalité des chances et de réussite des élèves.

    Recommandations pour l’EMI
    C’est aussi en tant qu’ancienne professeure-documentaliste et enseignante en master Métiers de l’enseignement et de l’éducation (MEEF) qu’Anne Cordier se positionne face à la formation des élèves. Elle préconise de dépasser l’approche par les risques, encore très répondue lorsqu’il s’agit de former aux compétences numériques et informationnelles, et propose une médiation qui ne porte pas sur la peur et la défiance (p. 318) et tienne compte des expériences des jeunes. Pour l’auteure, il s’agit là d’une réelle reconnaissance sociale à laquelle chaque individu a droit (p. 176).

    C’est un véritable plaidoyer en faveur de l’EMI que livre Anne Cordier à travers cet ouvrage et c’est avec regret et lucidité qu’elle dresse un bilan des formations actuellement en EMI : souvent cantonnées à la recherche d’information et la presse à l’école primaire (p. 76) et à la question de l’évaluation des sources dans le secondaire (p. 80) ; souvent proposée tardivement dans le parcours des élèves (p. 82) et globalement de façon ponctuelle et clairsemée (p. 89). En résumé, elles ne sont pas à la hauteur des enjeux. Ce bilan nuancé n’est pas à mettre sur le compte des professionnels de l’éducation et encore moins des professeurs documentalistes généralement bien seuls face à la tâche. Pour l’auteure, il est imputable aux politiques éducatives qui ne donnent pas aux enseignants le moyen de déployer une formation en adéquation avec les besoins.

    Dans chaque chapitre, l’auteure tire de ses observations des recommandations pour une EMI agissante : abolir la frontière qui sépare dans et hors la classe, considérer les héritages familiaux, partir des acteurs pour saisir leur environnement informationnel et modes d’action en lien avec l’information (p. 175), partager le territoire informationnel des élèves, prendre en compte les inégalités genrées, appréhender la problématique de l’évaluation de l’information au prisme de la confiance, les accompagner pour les aider à acquérir les codes et les ressources attendues, valoriser les expériences sans nier la hiérarchisation des ressources informationnelles (p. 209), associer détente et acquisition de connaissances (p. 280), lutter contre les inégalités en évitant les « allants de soi » (p. 209), amener les élèves à comprendre le renouvellement de l’ordre documentaire contemporain puis valoriser une posture réflexive et critique face à l’information (p. 301), consacrer du temps à l’analyse d’un format d’information et d’un dispositif technique, d’une image, d’un reportage et lorsqu’il s’agit d’aborder la question de la validation de l’information, proposer d’autres activités que celles basées sur l’application artificielle de listes d’évaluation aux critères souvent inapplicables (p. 302), etc.

    Conclusion
    Les enseignements de cet ouvrage sont nombreux et satisferont un large public. Il permettra aux néophytes d’acquérir les savoirs essentiels à la compréhension de la culture numérique juvénile. Les initiés affineront leurs connaissances. Les professionnels de l’éducation et de la formation trouveront dans cet ouvrage de nombreuses pistes pédagogiques. En plus de ces apports, à travers cet ouvrage, Anne Cordier nous interroge sur notre posture et notre regard d’éducateur. En fin d’ouvrage, elle nous interpelle en employant le « vous ». Comment faire société avec ces jeunes (autrement que par le mépris et la méfiance – p. 308) ? Comment répondre aux défis de l’éducation à l’information (p. 179) ? Elle met en question la position du chercheur et son rôle dans la société. Anne Cordier a pris le parti de nous faire partager ses colères et ses joies, de défendre son point de vue, de s’engager. Elle nous propose de construire tous ensemble (chercheurs, éducateurs, parents) la société de demain en y associant les jeunes d’aujourd’hui.

    Référence bibliographique
    Valentine FAVEL-KAPOIAN, «  Anne Cordier, Grandir informés : les pratiques informationnelles des enfants, adolescents et jeunes adultes  », Bulletin des bibliothèques de France (BBF), 14 novembre 2023.
    En ligne : https://bbf.enssib.fr/critiques/grandir-informes-les-pratiques-informationnelles-des-enfants-adolescents-

    #Anne_Cordier #Grandir_informés #BBF

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    https://bbf.enssib.fr/critiques/grandir-informes-les-pratiques-informationnelles-des-enfants-adolescents-

    Le nouveau livre d’Anne Cordier, Grandir informés, est un prolongement de l’ouvrage Grandir connectés publié par la même auteure dans la même maison d’édition en 2015. La démarche de cette enseignante-chercheuse en sciences de l’information et communication (SIC) reste la même : à partir de ses recherches, renouveler le regard sur les pratiques numériques juvéniles. Dans ce second ouvrage, il s’agit « de voir comment l’information 1

    et les objets numériques participent de l’être-au-monde de ces acteurs, dans leur quotidienneté et à travers l’évolution de leur parcours biographique » (p. 14) et de « proposer des pistes pédagogiques pour accompagner les élèves dans l’acquisition de compétences informationnelles » (p. 35).
    L’auteure structure son propos autour de 12 chapitres : présentation de sa méthodologie de recherche ; place des émotions dans les pratiques informationnelles ; rôle de la famille et des familiers dans ces pratiques ; état des lieux des apprentissages informationnels à l’école ; regard des jeunes sur le paysage informationnel et médiatique ; rapport des jeunes aux espaces documentaires ; apprentissages informels ; inégalités sociales et culturelles ; crédibilité face à l’information ; stratégies des jeunes face aux designs des plateformes numériques ; formats d’information et de médiation des savoirs ; perspectives pour un déploiement de la culture informationnelle des élèves.

    Bien que cet ouvrage soit résolument scientifique, les entrées thématiques et le ton employé (texte écrit à la première personne du singulier) le rendent accessible à tous. Les résultats des recherches sont présentés en annexe et les références bibliographiques sont indiquées en bas de page. Ces choix éditoriaux rendent l’ouvrage convivial et centrent l’attention sur les résultats des recherches.

    Le parti pris de cet ouvrage est d’accorder une place centrale à la parole des jeunes. De longs extraits des échanges entre la chercheuse et les jeunes sont en effet retranscrits. Ce choix, en adéquation avec la démarche quasiment ethnographique d’Anne Cordier, nous invite à écouter les jeunes nous faire part de leurs émotions, de leurs plaisirs, de leurs expériences, de leurs craintes. Ainsi, au fil des pages, les individus prennent le dessus sur les chiffres, les pratiques numériques s’incarnent dans des parcours, des identités, des contextes et le regard se fait plus intime, plus humain. Comme en écho à ce processus de personnalisation, l’auteure, par ses prises de position et son regard critique sur les politiques éducatives et les discours médiatiques, nous invite, nous, les adultes, les parents, les professionnels de l’information et de l’éducation, à nous engager activement dans l’acquisition par les élèves d’une culture informationnelle. Cet engagement nécessite de déconstruire les représentations, de privilégier une approche par l’expérience subjective de l’autre et de prendre en compte les individualités et les inégalités. Au fil des chapitres, Anne Cordier nous accompagne dans ce changement de posture et prolonge les résultats de ses recherches par des recommandations pour éduquer aux médias et à l’information.

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  • Guerre Israël-Hamas : comment l’AFP utilise le mot terroriste
    https://twitter.com/afpfr/status/1718275547678003289

    Conformément à sa mission de rapporter les faits sans porter de jugement, l’AFP ne qualifie pas des mouvements, groupes ou individus de terroristes sans attribuer directement l’utilisation de ce mot ou sans utiliser des guillemets.

    Il s’agit d’une disposition de longue date à l’Agence, conforme aux politiques rédactionnelles des autres agences de presse internationales et de grands médias comme la BBC.

    Cette règle s’applique à toutes les couvertures journalistiques de l’Agence concernant les violences à motivation politique qui visent des civils. Les consignes rédactionnelles relatives à la couverture de la guerre entre Israël et le Hamas suivent cette politique rédactionnelle en vigueur depuis longtemps.

    Même si le débat sur l’utilisation du mot terroriste a ressurgi avec l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre, cette règle rédactionnelle a déjà été au cœur de vives discussions lors de la couverture de nombreux événements meurtriers par le passé.

    Parmi ceux-ci les attentats de l’Armée républicaine irlandaise (IRA), les attaques du 11 Septembre 2001 aux Etats-Unis, les meurtres d’Afro-Américains par un suprémaciste blanc en Caroline du Sud en 2015 ; les attentats de Paris en 2015 ; les attaques du dimanche de Pâques au Sri Lanka en 2019 ; et la fusillade dans les mosquées de Christchurch la même année.

    L’AFP ne décrit pas les auteurs de tels actes, passés ou présents, comme des “terroristes”. Cela inclut des groupes comme l’ETA, les Tigres de Libération de l’Eelam tamoul, les FARC, l’IRA, Al-Qaeda et les différents groupes qui ont mené des attaques en Europe au siècle dernier, dont les Brigades Rouges, la Bande à Baader et Action Directe.

    C’est une règle que nous avons fermement appliquée, même quand nos propres collègues ont été brutalement tués dans de telles circonstances.

    En 2014, des talibans armés ont tué le reporter de l’AFP Sardar Ahmad, sa femme et deux de leurs enfants alors qu’ils dînaient dans un hôtel de Kaboul. Le chef photographe de l’Agence en Afghanistan Shah Marai a été tué avec plusieurs autres journalistes dans un attentat-suicide de l’Etat islamique en 2018. Le reporter free-lance James Foley a été enlevé en 2012 alors qu’il travaillait pour l’AFP en Syrie et a été assassiné par l’Etat islamique deux ans plus tard, avec une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

    L’AFP a rapporté dans le détail ce qui était arrivé à ces journalistes, mais ces meurtres n’ont pas changé sa politique sur l’utilisation du mot terroriste.

    Conformément à ces consignes éditoriales, l’AFP écrit qu’un groupe est qualifié de terroriste par un gouvernement ou une institution. C’est le cas pour le Hamas, qualifié de “terroriste” notamment par les Etats-Unis, l’Union européenne, le Royaume-Uni et Israël. C’est un fait que nous mentionnons dans notre production. De la même manière, nous citons des personnalités publiques et d’autres personnes lorsqu’elles utilisent le mot “terroriste” pour décrire le Hamas ou d’autres organisations. Nous utilisons également le mot terrorisme pour parler de poursuites judiciaires engagées pour ce motif.

    L’emploi du mot terroriste est extrêmement politisé et sensible. De nombreux gouvernements qualifient d’organisations terroristes les mouvements de résistance ou d’opposition dans leurs pays. De nombreux mouvements ou personnalités issus d’une résistance un temps qualifiée de terroriste ont été reconnus par la communauté internationale et sont devenus des acteurs centraux de la vie politique de leur pays. L’exemple le plus emblématique est sans doute Nelson Mandela.

    L’AFP a très largement couvert les événements du 7 octobre et la guerre qui a suivi, en décrivant avec précision des scènes souvent violentes et traumatisantes. Elle continuera de le faire.

    Notre devoir est de rapporter les faits, sans crainte et sans esprit partisan, et nous poursuivons cette mission chaque jour en Israël, à Gaza et en Ukraine, et partout où nos journalistes sont déployés dans le monde.

    edit : un étonnant reste de (posture) « grandeur de la #France » et du #journalisme d’une Agence France Police dont on sait par ailleurs les nombreux travers

    #Gaza #Hamas #BBC #AFP #terrorisme #media

  • Media Lens sur
    https://twitter.com/medialens/status/1637759377925890048

    #BBC ’balance’ means not pointing out that:

    – the 2003 US-UK invasion of Iraq was a ’war of aggression’

    – by the standards of Nuremberg, it was the supreme international crime

    – the UN sanctions against Iraq were described as ’genocidal’ by Denis Halliday & Hans von Sponeck

    #approche_équilibrée #MSM

  • Bleu-blanc-bouges. Nantes, 15 juillet 2021. #jeudiphoto #picoftheday #trespasnation
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/51313051097

    Flickr

    ValK. a posté une photo :

    série en cours [bleus-blancs-rouges] : vu.fr/valk-BBR . ¤ autres photos : vu.fr/valkphotos ¿ infos audios : frama.link/karacole ☆ oripeaux : frama.link/kolavalk ◇ rdv locaux : 44.demosphere.net ○ réseaux : twitter.com/valkphotos ♤ me soutenir : liberapay.com/ValK . :camera : #photo #photodujour #pictureoftheday #photooftheday #picoftheday #fotodeldia #BBR #bleublancrouge

  • https://lhistgeobox.blogspot.com/2020/06/quand-la-bataille-des-ondes-se-menait.html

    Quand la bataille des ondes se menait en musique : la chanson des V.

    « Le 17 juin 1940, dans un discours radiodiffusé, le maréchal Pétain annonce sa demande d’armistice aux Allemands. Le lendemain, le général de Gaulle lance son appel à la résistance depuis les studios de la BBC, à Londres. Dans une France divisée en deux zones, l’une occupée par les Allemands, l’autre sous l’autorité du gouvernement de Vichy, les nouvelles autorités placent toutes les sources d’information sous contrôle. De chaque côté de la Manche, la maîtrise des ondes devient un enjeu crucial pour la France libre comme pour Vichy et les Allemands. Une guerre des ondes franco-française s’engage alors. »

  • CSS Generators — Smashing Magazine
    https://www.smashingmagazine.com/2021/03/css-generators

    this week around we’ll be looking at useful #generators for everything #CSS: from #gradients to #drop-shadows and bezier curves to triangles and type scales. Just a few useful tools for your toolbelt, to keep close.

    Ça faisait longtemps que j’avais pas vu un article intéressant passer sur smashing, quelques liens sympas :

    https://brumm.af/shadows
    https://9elements.com/blog/css-border-radius
    https://codepen.io/yaphi1/pen/oNbEqGV
    https://bennettfeely.com/clippy
    https://animista.net

  • Mouvement de l’Immigration et des Banlieues - Chronique 2001-2002
    https://www.bboykonsian.com/Mouvement-de-l-Immigration-et-des-Banlieues-Chronique-2001-2002_a3004.h
    https://www.bboykonsian.com/embed/3004/?title=1&auteur=1&

    Un #documentaire de Reynald Bertrand.
    De septembre 2001 à juillet 2002, de Mantes-la-Jolie à Dammarie-lès-Lys, chronique de luttes autonomes qui se sont déroulées sur des quartiers populaires en réaction aux dispositifs discriminatoires tels que la double-peine, ou encore suite à des violences ou crimes policiers.

    Ces luttes, dont le devenir est incertain face à la raison d’Etat, interrogent la gestion policière des populations issues de l’immigration et sont l’expression d’un combat pour la dignité et l’égalité.

    Ce film retrace l’histoire d’un mouvement pris en main par les principaux concernés en quête d’une expression politique directe.

    Co-production : #MIB / Le compte- gouttes - 2003

  • Infiltration dans les écoles où on enchaîne les élèves
    BBC News Afrique : https://www.bbc.com/afrique/monde-55230483

    Quand je rencontre Ahmed, il est enchaîné dans une pièce, tout seul. Son corps porte les marques des coups qu’il a reçus. Il ne sait pas quel âge il a, mais il doit avoir environ 10 ans.

    L’école dans laquelle je le trouve est l’un des 23 établissements d’enseignement islamique du #Soudan, connus sous le nom de #khalwas, que j’ai filmé de façon secrète sur une période de deux ans, à partir de début 2018.

    J’ai vu et filmé de nombreux enfants, dont certains n’avaient que cinq ans, sévèrement battus, régulièrement enchaînés et emprisonnés sans nourriture ni eau par les cheikhs, ou les religieux, responsables de ces écoles. Certains des enfants qui n’apparaissent pas dans notre documentaire m’ont dit qu’ils avaient été violés ou avaient subi d’autres formes d’abus sexuels.

    Il y a près de 30 000 khalwas dans tout le pays, selon le gouvernement soudanais. Ils reçoivent de l’argent du gouvernement et de donateurs privés, provenant tant du Soudan que du monde entier.

  • [Moacrealsloa] #Leo_Feigin episode 2
    http://www.radiopanik.org/emissions/moacrealsloa/leo-feigin-episode-2

    Leo Feigin was born in 1938 at Saint-Petersburg. Became a professional high jumper and received a Master of Sport of the USSR. He left the USSR to settle him in London after a stay of 8 months in Israel. Started as a Russian translater for the #BBC, where Leo quick was given the opportunity to begin with a jazz programma under the moniker #Aleksei_Leonidov. For 26 years he did this until he retired.

    In 1979 he started his own recorded label #Leo_Records.It can be described as follows : " Music for the Inquiring Mind and the Passionate Heart: Leo Records is a small independent company producing highly original, innovative, improvisation-based new music; music that refuses to be submitted to the market forces, that goes against the grain of current wisdoms; music that asks questions, (...)

    #Sun_Ra #Evan_Parker #Anthony_Braxton #Lauren_Newton #Mat_Maneri #Marilyn_Crispell #Cecil_Taylor #Reggie_Workman #The_Art_Ensemble_of_Chicago #The_Ganelin_Trio #Ivo_Perelman #Sainkho_Namchylak #Simon_Nabatov #Joe_Maneri #Joelle_Leandre #Tibor_Szemzo #Sergey_Kuryokhin #John_Wolf_Brennan #Ned_Rothenberg #Russian_New_Music #Eugene_Chadbourne #Sun_Ra,Evan_Parker,Anthony_Braxton,Lauren_Newton,Mat_Maneri,Marilyn_Crispell,Cecil_Taylor,Leo_Records,Reggie_Workman,The_Art_Ensemble_of_Chicago,The_Ganelin_Trio,BBC,Ivo_Perelman,Aleksei_Leonidov,Sainkho_Namchylak,Simon_Nabatov,Joe_Maneri,Joelle_Leandre,Tibor_Szemzo,Sergey_Kuryokhin,John_Wolf_Brennan,Ned_Rothenberg,Russian_New_Music,Eugene_Chadbourne,Leo_Feigin
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/moacrealsloa/leo-feigin-episode-2_09112__1.mp3

  • [Moacrealsloa] #Leo_Feigin episode 1
    http://www.radiopanik.org/emissions/moacrealsloa/leo-feigin-episode-1

    Leo Feigin was born in 1938 at Saint-Petersburg. Became a professional high jumper and received a Master of Sport of the USSR. He left the USSR to settle him in London after a stay of 8 months in Israel. Started as a Russian translater for the #BBC, where Leo quick was given the opportunity to begin with a jazz programma under the moniker #Aleksei_Leonidov. For 26 years he did this until he retired.

    In 1979 he started his own recorded label #Leo_Records.It can be described as follows : " Music for the Inquiring Mind and the Passionate Heart: Leo Records is a small independent company producing highly original, innovative, improvisation-based new music; music that refuses to be submitted to the market forces, that goes against the grain of current wisdoms; music that asks questions, (...)

    #Sun_Ra #Evan_Parker #Anthony_Braxton #Lauren_Newton #Mat_Maneri #Marilyn_Crispell #Cecil_Taylor #Reggie_Workman #The_Art_Ensemble_of_Chicago #The_Ganelin_Trio #Ivo_Perelman #Sainkho_Namchylak #Simon_Nabatov #Joe_Maneri #Joelle_Leandre #Tibor_Szemzo #Sergey_Kuryokhin #John_Wolf_Brennan #Ned_Rothenberg #Russian_New_Music #Eugene_Chadbourne #Sun_Ra,Evan_Parker,Anthony_Braxton,Lauren_Newton,Mat_Maneri,Marilyn_Crispell,Cecil_Taylor,Leo_Records,Reggie_Workman,The_Art_Ensemble_of_Chicago,The_Ganelin_Trio,BBC,Ivo_Perelman,Aleksei_Leonidov,Sainkho_Namchylak,Simon_Nabatov,Joe_Maneri,Joelle_Leandre,Tibor_Szemzo,Sergey_Kuryokhin,John_Wolf_Brennan,Ned_Rothenberg,Russian_New_Music,Eugene_Chadbourne,Leo_Feigin
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/moacrealsloa/leo-feigin-episode-1_09060__1.mp3

  • La galassia offshore dei trader ticinesi. Il caso Duferco

    La catena societaria del gruppo Duferco, la più importante azienda di commercio di materie prime di Lugano di Federico Franchini

    È considerato il più importante commerciante d’acciaio del mondo e l’unica multinazionale con sede in Ticino. È la Duferco di Lugano, capostipite e fiore all’occhiello della piazza di trading del Ceresio. Nonostante la sua importanza di lei si sa poco o nulla. Chi la controlla? Quali sono i suoi utili? Attraverso documenti ufficiali area ha ricostruito la sua struttura societaria. Quello che emerge è una galassia complessa che si dirama in diversi paradisi fiscali.

    Rue Guillaume Schneider 6, Lussemburgo. Per ricostruire la catena societaria di Duferco occorre partire da qui. Se il Ticino è il centro operativo delle diverse società legate a questo gruppo, il cuore societario è nel Granducato. È qui, dove si sono trasferite da Guernsey nel 2010, che hanno sede le case madri di quelle che di fatto sono le due Duferco: la Duferco Participations Holding (Dph), legata alla storica proprietà italiana, e la Duferco International Trading Holding (Dith), oggi in mani cinesi. Queste due holding, benché legate tra loro da vincoli storici e di proprietà, vanno considerate come due multinazionali a sé.

    La Duferco del Dragone
    È il 2014 quando il colosso pubblico cinese Hesteel Group acquisisce la maggioranza della Duferco di #Lugano. In realtà, il controllo arriva a monte: Hesteel, tramite una controllata di Singapore, acquisisce la maggioranza della Dith, la società madre delle attività di trading. L’alleanza è tra titani: il secondo produttore d’acciaio del mondo si unisce al principale commerciante di prodotti siderurgici del pianeta. Gli ormai ex azionisti di maggioranza, il fondatore #BrunoBolfo e suo nipote #AntonioGozzi perdono il controllo sulla Dith, ma attraverso l’altra #Duferco, la Dph, mantengono un’importante quota di minoranza nella holding che ora detiene i diritti esclusivi per vendere l’acciaio cinese.

    Dopo Hesteel (61%) e Dph (27%), il terzo azionista di Dith è la Big Brown Dog Holding (12%) di Hong Kong, controllata dal Ceo Matthew De Morgan e nella quale, fino a poco fa, mantenevano qualche briciola gli ucraini dell’Unione Industriale del Donbass (Isd). Prima dell’arrivo di Hesteel, infatti, Bolfo & Co. avevano stretto un accordo strategico con l’Isd che, tramite la cipriota Steelhold, aveva acquisito quote di minoranza della Dith. Oggi, gli oligarchi dell’est sono ormai usciti di scena lasciando spazio ai nuovi padroni dell’acciaio, i dragoni cinesi della provincia di Hebei.

    Il gruppo ha mantenuto la sede operativa in Ticino, dove sono attive sette società tra cui la capostipite della piazza luganese: la Duferco Sa. La Dith è attiva soprattutto nel commercio di acciaio (ma non solo) e dispone di alcune unità produttive come una fabbrica in Macedonia, controllata tramite filiali a Cipro e nel Liechtenstein. La diminuzione della domanda di acciaio cinese e la crisi dei dazi sta pesando sulle performance del gruppo: dopo essere diminuiti del 20% nel 2018, gli utili di Dith sono scesi di un altro 57% nel 2019, issandosi a 26 milioni di dollari.

    Dxt: il gigante sconosciuto
    Ogni anno, Handelszeitung pubblica la lista delle più importanti società elvetiche per cifra d’affari. Nel 2019, per arrivare al Ticino occorreva scendere alla 32esima posizione: qui si trova la Dxt Commodities. Poco nota al grande pubblico, questa azienda è specializzata nel trading d’idrocarburi ed energia elettrica. Dxt è stata fondata nel 1999 dai top manager di Duferco, in collaborazione con alcuni fiduciari di Lugano. Gli stessi, per intenderci, che hanno ideato la tanto discussa ingegneria fiscale della Gucci. Anche per il trading l’asse è sempre quello: Lugano-Lussemburgo. La Dxt è controllata al 95% dalla Dxt International, sede nel Granducato. Una società che ha realizzato 26 milioni di euro di utili nel 2018, grazie soprattutto alla controllata ticinese. La Dxt International è detenuta al 50% da due altre società: la Spelugues Investments, basata nel Delaware e posseduta dal Ceo Benedict Sciortino; e la Dph, la Duferco “italiana”. Oltre alla Dxt, quest’ultima detiene in Ticino, sempre per il tramite di una lussemburghese, anche la metà del gruppo di commercio marittimo Nova Marine.

    Scatole cinesi
    Ma chi controlla la Dph? Il primo scalino a ritroso porta alla Btb Investments, una società che la detiene al 100%. A questo punto l’organigramma si biforca in due rami. Uno va verso altre due entità – la Ultima Holding a sua volta controllata dalla Lagrev Investments – che sembrano portare al manager Antonio Gozzi. L’altro ramo, leggermente maggioritario, conduce alla Bb Holding Investments che, come le altre lussemburghesi citate, ha sede al numero 6 di Rue Guillaume Schneider. La Bb Holding fa capo al vecchio patron, quel Bruno Bolfo che, ancora una volta, sembra avere azzeccato tutte le sue mosse: nel 2019, l’utile netto della sua holding è aumentato del 66% raggiungendo gli 85 milioni di dollari. La Duferco italiana, insomma, sembra rendere di più rispetto a quella cinese. Per mettere al sicuro il suo tesoro milionario, però, Bruno Bolfo ha pensato a uno scalino in più: la Bb Holding è infatti detenuta al 100% da La Sesta Trust, un fondo fiduciario basato nel Liechtenstein. Ultima fermata di una galassia decisamente offshore.

    Mister acciaio e gli amici luganesi

    È l’11 agosto del 1982 quando, presso lo studio del notaio Filippo Solari di Lugano, viene costituita la Duferco Sa. Il gruppo era stato creato qualche anno prima in Brasile dal ligure Bruno Bolfo, un manager con esperienze nell’acciaio in Italia, Stati Uniti e Sudamerica.

    In Ticino, al momento della creazione della Duferco, Bolfo non c’è. A comparire di fronte al notaio sono due figure note del sottobosco finanziario e societario luganese: Elio Borradori, padre dell’attuale sindaco Marco, che diventerà noto per essere stato l’amministratore dei dittatori Saddam Hussein e Ferdinando Marcos, e il suo socio Josef Kraft. Al momento della sua creazione, la maggioranza delle azioni della Duferco saranno detenute da una sconosciuta società del Liechtenstein, la Forward Investment, amministrata dallo stesso Kraft.

    Quando, un anno dopo, viene creata in Lussemburgo la prima Duferco Holding, lo schema si ripete: il controllo è affidato alla Laconfida di Vaduz, la società figlia dello studio legale Borradori e da cui sono transitati molti dei segreti finanziari, più o meno occulti, legati al sottobosco fiduciario luganese. Nel 1990, quando la Duferco decide d’insediare la sua casa madre a Guernsey, la Duferco Holding viene liquidata nel Granducato. Ad occuparsi della liquidazione sono Josef Kraft e Jean-Louis Hurst, suo successore a Laconfida ed ex dirigente del gruppo Ocra, la struttura creata da Tito Tettamanti per la gestione della contabilità parallela dei potentati di mezzo mondo. Hurst entrerà di lì a poco anche nella Duferco di Lugano, nel frattempo diventata sede operativa di quello che si sta profilando come il più grande commerciante di acciaio del pianeta.

    Una società che negli anni ’90 si lancia alla conquista del selvaggio Est in preda al caos delle privatizzazioni del settore siderurgico. In quegli anni, oltre a stringere alleanze con gli oligarchi russi e ucraini, Duferco consolida la propria struttura societaria in Ticino. Per farlo, Bruno Bolfo fa affidamento ad un gruppo di rampanti fiduciari ed esperti fiscali. Nel 1996, infatti, nel Cda di Duferco c’entrano Donato Cortesi e Adelio Lardi, gli ideatori dell’ingegneria fiscale dei giganti della moda che in quegli anni inizieranno a insediarsi in Ticino.

    Nel 1999, Lardi e Cortesi, assieme al già citato Hurst e ai top manager di Duferco, si faranno promotori della nascita di Dufenergy, la società che diventerà Dxt Commodities. Un nome poco noto, ma che oggi è la più importante azienda ticinese per cifra d’affari. Una società che, come abbiamo visto nell’articolo sopra, è controllata di fatto al 50% da una società del Delaware, al 25% da una lussemburghese e al 25% da un trust del Lichtenstein, cassaforte dei tesori di Bruno Bolfo. Insomma, dall’inizio alla fine, i segreti di Duferco portano sempre a Vaduz.

    https://www.areaonline.ch/La-galassia-offshore-dei-trader-ticinesi-Il-caso-Duferco-08bb2900


    https://pbs.twimg.com/media/ETx22_HWoAAI-TT?format=jpg&name=large

    #matière_première #offshore #acier @cdb_77 #suisse #tessin

  • L’eccidio di Debra Libanòs

    Wikiradio del 20/05/2016 - Rai Radio 3 - RaiPlay Radio
    https://www.raiplayradio.it/audio/2016/05/Leccidio-di-Debra-Libanos---Wikiradio-del-20052016-b1037d40-78c1-4849-9

    Il 20 maggio #1937, nel santuario di #DebraLibanòs, in Etiopia, 297 monaci e 23 laici vengono fucilati per ordine del generale #RodolfoGraziani con Paolo Soldini

    Repertorio

    – testimonianza di Adamu Asegahgn, guerrigliero etiope, da La storia siamo noi. La guerra d’Etiopia:L’Impero di argilla del 5/5/2009 -Archivi Rai

    –frammento dal resoconto di un medico ungherese sulle stragi compiute dagli italiani in Etiopia, tratta dal documentario della #BBC #FascistLegacy, 1989

    https://en.wikipedia.org/wiki/Fascist_Legacy

    https://www.youtube.com/watch?v=oZB48EWuvts

    #Mussolini legge il telegramma di #Badoglio in cui annuncia l’ingresso ad #AddisAbeba

    – testimonianza di Tesfaye Tasew del monastero di Debra Libanos -da La storia siamo noi. La guerra d’Etiopia:L’Impero di argilla del 5/5/2009 -Archivi Rai

    – testimonianza di Belay Berhanmeskel del monastero di Debra Libanos - da La storia siamo noi. La guerra d’Etiopia:L’Impero di argilla del 5/5/2009 -Archivi Rai

    – cronaca dell’arrivo ad Addis Abeba dei ministri Alessandro Lessona ((delle colonie) e Giuseppe Cobolli Gigli (dei lavori pubblici), dal Giornale Luce del 28/10/36

    – Cronaca dell’accoglienza trionfale tributata al generale Rodolfo Graziani a Subiaco, dal Giornale Luce del 16/3/38

    Brano musicale

    Tezeta, Gétatchèw Mèkurya

    #podcast #wikiradio #RaiRadio3 #italie #colonialisme #colonialismeitalian #EmpireColonialItalien #génocide #Éthiopie #UK #Uolchefit #fascisme #gaz #représailles #

  • ’Sex For Grades’: How The BBC Exposed A Scandal In West Africa : Goats and Soda : NPR
    https://www.npr.org/sections/goatsandsoda/2019/10/25/771427782/how-undercover-journalists-exposed-west-africas-sex-for-grades-scandal

    “I’m a 28-year-old who never got to finish school because of one thing,” says Kiki Mordi. “It wasn’t because I wasn’t brilliant or anything — I was a high flyer when I was growing up. But I didn’t even finish. All because of sexual harassment.”

    According to Mordi, one of her professors withheld her exam results for two semesters because she refused his sexual advances, leading her to drop out of school and give up her dream of becoming a doctor. Mordi tried to report her sexual harassment at the time but says, “It was clear nothing was going to be done.”

    “That’s robbery,” she says. “If there’s any one place in the world girls should feel safe, it’s school.”

    Mordi pursued journalism instead, and her most recent project — the BBC Africa Eye documentary Sex for Grades — tackles sexual harassment at West African universities. Mordi and her team interviewed dozens of current and former students about their experiences with sexual harassment.

    Their research culminated in an hourlong film that shows Mordi and three other undercover reporters using hidden cameras over the course of three months to film lecturers at the regionally prominent University of Lagos and University of Ghana. In the footage, lecturers harass, proposition and attempt to blackmail Mordi and her fellow reporters in closed-door meetings.

    The documentary aims to open the door for conversation about a topic that Olabukunola Williams, executive director of the Nigerian nonprofit Education as a Vaccine, says is “pervasive in Nigeria.”

    Sexual harassment at universities, she says, “is like an open secret, it’s crazy. Everybody has a story.”

    ON peut voir le documentaire de Kiki Mordi publié par la BBC à : https://www.youtube.com/watch?v=we-F0Gi0Lqs&feature=youtu.be

    #Prédation_sexuelle #Ghana #Nigeria #Université #Diplomes_contre_sexe #Documentaire #BBC

  • Pétition de personnalités britanniques (Vivienne Westwood, Peter Gabriel, Mike Leigh, Julie Christie, Maxine Peake, Wolf Alice, Roger Waters, Caryl Churchill, Al Kennedy) contre la tenue de l’Eurovision en israel et sa diffusion par la BBC.

    (un article en parlait déjà là: https://seenthis.net/messages/756450 )

    The BBC should press for Eurovision to be moved from Israel
    The Guardian, le 29 janvier 2019
    https://www.theguardian.com/tv-and-radio/2019/jan/29/the-bbc-should-press-for-eurovision-to-be-moved-from-israel

    Traduction en français:

    La BBC devrait faire pression pour que l’Eurovision n’ait pas lieu en Israël
    The Guardian, le 29 janvier 2019
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/01/31/la-bbc-devrait-faire-pression-pour-que-leurovision-nait-pas-lie

    Peter Ahrends, architect
    Amir Amirani, filmmaker
    Jonathan Arndell, architect, artist
    Roy Battersby, director
    Bloody Knees, band
    brave timbers, band
    Jen Brister, comedian
    Carmen Callil, publisher, writer
    Taghrid Choucair-Vizoso, performer
    Julie Christie, actor
    Ian Christie, film historian, broadcaster
    Chipo Chung, actor
    Caryl Churchill, playwright
    Michael Darlow, tv writer and director
    Paula Darwish, musician
    April De Angelis, playwright
    Tam Dean Burn, actor
    Drones Club, band
    Nancy Elan, violin
    Gareth Evans, producer, curator
    Peter Gabriel, musician, founder WOMAD festival
    Lots Holloway, singer, songwriter
    Rachel Holmes, writer
    Brigid Keenan, author
    Patrick Keiller, artist, filmmaker
    Reem Kelani, musician, broadcaster
    AL Kennedy, writer
    Desmond Lambert, musician
    Mike Leigh, writer, director
    Ken Loach, director
    Sabrina Mahfouz, writer
    Miriam Margolyes, actor
    Yann Martel, writer
    Declan McKenna, singer, songwriter
    JD Meatyard, musician
    Pauline Melville, writer
    Giuliano Modarelli, musician, composer
    Object Blue, DJ
    Maxine Peake, actor
    Jocelyn Pook, composer
    TJ Rehmi, composer, producer
    Reverend & the Makers, band
    Leon Rosselson, songwriter
    Rrose, DJ
    Alexei Sayle, comedian, author
    David Scott, music producer
    Nick Seymour, musician
    Sarah Streatfeild, violin
    Roger Waters, musician
    Vivienne Westwood, fashion designer
    Wolf Alice, band

    #Palestine #Eurovision #BDS #Boycott #BBC #Grande-Bretagne