• Undesirables. A Holocaust Journey to North Africa

    In this gripping graphic novel, a Jewish journalist encounters an extension of the horrors of the Holocaust in North Africa.

    In the lead-up to World War II, the rising tide of fascism and antisemitism in Europe foreshadowed Hitler’s genocidal campaign against Jews. But the horrors of the Holocaust were not limited to the concentration camps of Europe: antisemitic terror spread through Vichy French imperial channels to France’s colonies in North Africa, where in the forced labor camps of Algeria and Morocco, Jews and other “undesirables” faced brutal conditions and struggled to survive in an unforgiving landscape quite unlike Europe. In this richly historical graphic novel, historian Aomar Boum and illustrator Nadjib Berber take us inside this lesser-known side of the traumas wrought by the Holocaust by following one man’s journey as a Holocaust refugee.

    Hans Frank is a Jewish journalist covering politics in Berlin, who grows increasingly uneasy as he witnesses the Nazi Party consolidate power and decides to flee Germany. Through connections with a transnational network of activists organizing against fascism and anti-Semitism, Hans ultimately lands in French Algeria, where days after his arrival, the Vichy regime designates all foreign Jews as “undesirables” and calls for their internment. On his way to Morocco, he is detained by Vichy authorities and interned first at Le Vernet, then later transported to different camps in the deserts of Morocco and Algeria. With memories of his former life as a political journalist receding like a dream, Hans spends the next year and a half in forced labor camps, hearing the stories of others whose lives have been upended by violence and war.

    Through bold, historically inflected illustrations that convey the tension of the coming war and the grimness of the Vichy camps, Aomar Boum and Nadjib Berber capture the experiences of thousands of refugees through the fictional Hans, chronicling how the traumas of the Holocaust extended far beyond the borders of Europe.

    https://www.sup.org/books/title/?id=35024

    #BD #holocauste #Afrique_du_Nord #histoire #bande-dessinée #livre #WWII #deuxième_guerre_mondiale #France #colonialisme_français #colonialisme #France #Vichy #colonisation #antisémitisme #Algérie #Maroc #camps_de_travail #travail_forcé #Algérie_française #Juifs #indésirables #internement #Le_Vernet #désert

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  • Si tes ancêtres ont été spolié·es d’une œuvre ou si tu veux découvrir des chefs-d’œuvres inconnus !

    Recherche - POP
    https://www.pop.culture.gouv.fr/search/mosaic?base=%5B%22R%C3%A9cup%C3%A9ration+artistique%20%28MNR%20Rose

    C’est toujours curieux de lire une URL pop culture :)
    Le lien mène à une recherche sur les portraits de femmes.
    Voici une de ces femmes portraiturée dont les traits ne sont pas affadis par le peintre


    https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/mnr/MNR00189?base=%5B%22R%C3%A9cup%C3%A9ration%20artistique%20%28MNR%20


    Et ce tableau indéchiffrable est une danseuse, la preuve par les photos du musée du Jeu de Paume durant la guerre
    https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/mnr/JDP-0186?base=%5B%22R%C3%A9cup%C3%A9ration%20artistique%20%28MNR%20

    https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/mnr/JDP-0235

    Titre

    Plan général des salles du musée du Jeu de Paume sous l’Occupation
    Historique

    Dès le début du mois d’octobre 1940, le Louvre doit mettre trois salles à la disposition de l’Occupant pour permettre la circulation des œuvres d’art dont la spoliation a déjà commencée. Très vite, cet espace devient trop petit et le colonel Kurt von Behr, chef de l’Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg (ERR) à Paris, jette son dévolu sur le musée du Jeu de Paume, qui abritait les œuvres contemporaines d’écoles étrangères des collections nationales avant qu’elles ne soient évacuées.

    Le lieu, déjà aménagé en musée, revêt pour le colonel von Behr tous les avantages : la situation au cœur de Paris, l’isolement au sein du jardin des Tuileries et donc la discrétion, la facilité d’accès pour les véhicules et la distance par rapport à l’administration des musées nationaux. Jacques Jaujard, directeur des musées nationaux, n’a pas d’autre choix que d’accorder l’autorisation mais négocie la présence d’un membre de la conservation dans les locaux, Rose Valland. Ainsi, le Jeu de Paume devient le lieu de transit des œuvres d’art avant leur départ vers l’Allemagne.

    De nombreux dignitaires nazis viennent, à plusieurs reprises, voir les œuvres pour sélectionner ce qu’ils veulent retenir, pour un musée ou pour eux-mêmes, à commencer par le Reichsmarschall Goering qui s’y rend une vingtaine de fois entre novembre 1940 et novembre 1942. C’est pourquoi il y a périodiquement des accrochages qui redonnent au lieu son allure de musée, sans qu’il soit toujours possible de préciser la date des présentations.

    Depuis le site du Louvre où j’ai vu noté

    Œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, déposée par l’office des biens et intérêts privés (OBIP) ; en attente de sa restitution à ses légitimes propriétaires. Consulter la base de données ministérielle Rose Valland consacrée aux œuvres dites #MNR (Musées nationaux récupération).

    #BDD_Rose_Valland #nazis #œuvres_d'art #spoliation #louvre #jeu_de_paume #musées #peintures #chefs_d'œuvres

  • Dessins de Bastien Vivès mis en cause : le Festival d’Angoulême sous pression
    https://www.liberation.fr/culture/accusations-contre-bastien-vives-le-festival-dangouleme-sous-pression-202

    Attaqué pour des dessins jugés pédopornographiques et misogynes, victime de harcèlement avant son exposition au Festival d’Angoulême, l’auteur de « Lastman » et de « Petit Paul » dénonce la confusion entre bouffonnerie et apologie. Son éditeur et le festival, qui lui consacre une exposition, dénoncent des tentatives de censure.

    « On va s’écharper sur du Marc Lévy maintenant, c’est ça l’idée ? » Au téléphone, Fausto Fasulo soupire de « tristesse » devant ce qu’il prend pour une vaste entreprise de purification de l’art. Jamais le codirecteur artistique du Festival international de bande dessinée d’Angoulême (FIBD) n’aurait cru devoir un jour défendre un auteur « cloué au pilori » non pas pour des actes, mais pour des fantasmes supposés et des dessins. Aucune espèce d’accusation de violences sexuelles ne pèse sur Bastien Vivès, auteur de bande dessinée programmé cette année au festival, mais son œuvre l’incriminerait. Depuis quelques semaines, en effet, une vague d’indignation enfle sur les réseaux sociaux à l’encontre d’un travail jugé suspect, majoritairement applaudi par un lectorat féminin à ses débuts, mais « puant l’inceste et la pédopornographie » à en croire un post Twitter très relayé. Un autre : « [Bastien Vivès] continue à être vu et traité médiatiquement comme un ado turbulent et talentueux. Alors que c’est un réac de 40 piges dont certaines œuvres participent activement et en plein jour à la banalisation de la pédophilie et à la culture du viol. » D’autres l’accusent de pédophilie, appellent au saccage de l’exposition et menacent l’intégrité physique de l’auteur, qui a déposé une main courante et n’exclut pas de porter plainte pour diffamation. Le 8 décembre, il racontait cette campagne de « harcèlement » en une série de strips à l’humour noir sur son compte...

    ...

    Cette fois, le filet de gazole est né de l’annonce, par le FIBD, d’une exposition carte blanche d’originaux sur papier, « Dans les yeux de Bastien Vivès », prévue pour fin janvier. Une visibilité, « proportionnelle à la place qu’occupe l’auteur sur la scène internationale », défend le festival, qui présente par ailleurs cette année des expositions de plusieurs autrices. L’essence n’a pas manqué de se répandre jusqu’à la réalisatrice Charlotte Le Bon, en pleine promotion de son premier long métrage Falcon Lake, libre adaptation de la BD Une sœur de Bastien Vivès (Casterman), ou encore à la soirée caritative des Crayons solidaires organisée le 1er décembre, également prise à partie sur Twitter. Le dessinateur Boulet, invité à l’événement aux côtés de Bastien Vivès, s’est publiquement positionné : « J’ai dit à l’orga’ que j’étais dégoûté qu’il soit là ce soir et que ça me faisait chier d’être associé à lui. […] J’ai dit à ses potes d’atelier de conseiller [à Bastien Vivès, ndlr] d’annuler sa venue. »

    A la suite de cette prise de position, un second auteur très respecté des milieux « indé », Jérôme Dubois, a demandé des comptes au FIBD sur Instagram : « Dans le contexte de #MeToo, alors que le monde de la BD a déjà du mal à faire sa propre remise en question, quel message cette expo donne-t-elle de notre milieu ? » Contactée par téléphone, la scénariste et historienne Marie Bardiaux-Vaïente développe : « Comment, dans un milieu extrêmement masculin où nous, autrices, pensions avoir réussi à gagner quelques batailles depuis 2016, comment le FIBD justifie-t-il de consacrer de l’argent public à un travail qui me semble être une caricature de ce qu’on pensait ne plus jamais voir exposer dans une institution ? » L’un comme l’autre se défendent d’appeler à la déprogrammation ou au boycott. D’autres s’en sont chargés à leur place. Une pétition lancée le 8 décembre par des « étudiant.e.s en lutte » d’écoles d’art d’Angoulême demande la suppression de l’exposition : « Intolérable qu’une institution historique telle que le FIBD » donne une telle visibilité à un auteur coupable « d’ouvrages ouvertement pédopornographiques ». Une autre, lancée par Arnaud Gallais, cofondateur du collectif Prévenir et Protéger et du mouvement #BeBraveFrance, a recueilli à ce jour près de 3 000 signatures.

    Dans son bureau de Casterman, le directeur éditorial du catalogue de bandes dessinées, Benoît Mouchart, est « très ému », dit-il, de l’ampleur des polémiques. Petit Paul (qui est édité par Glénat) est loin d’être sa bande dessinée préférée, souligne-t-il dans un euphémisme. « Mais de quoi parle-t-on exactement ? A quel endroit fait-il une quelconque apologie ? Est-il désormais impossible de représenter les tabous ? » Dans l’incendie qui s’est allumé, la moindre case de bandes dessinées de l’auteur semble auscultée comme possible pièce à conviction, y compris celles que Casterman édite, dont le très chaste Polina ou le plus érotique le Chemisier, oeuvre « emblématique d’une hypersexualisation et une misogynie inacceptables aujourd’hui », selon la pétition des étudiants – mais dont on est libre de faire une lecture bien moins univoque, voire contraire (c’était notre cas). L’éditeur, de son côté, s’inquiète de la « littéralité » des regards mais aussi de l’autocensure artistique qui pourrait en découler : « J’ai souvent l’impression que Bastien se projette bien plus dans les personnages féminins (souvent très puissants) qu’il dessine ou dans les enfants que dans les personnages masculins », interprète l’éditeur. D’autre part, et Benoît Mouchart semble alors très préoccupé par ce qu’il considérait comme « acquis » : « Il y a quand même une confusion navrante entre ce que pense un personnage, un narrateur et un auteur… J’ai l’impression qu’on revit le procès intenté contre Flaubert pour Madame Bovary*, ou celui des* Fleurs du mal de Baudelaire ! »

    Toujours au top au Festival d’Angoulême, on y célèbre #metoo_inceste avec une expo d’apologie du viol, de la pédocriminalité et de l’inceste.

    Il y a une pétition institué par Arnaud Gallais ici pour la déprogrammation de l’expo :
    https://www.mesopinions.com/petition/enfants/pedocriminalite-deprogrammation-expo-bastien-vives-festival/193829#target

    Le Festival International de la BD d’Angoulême a choisi de programmer l’exposition « Dans les yeux de Bastien Vivès » sponsorisée par CASTERMAN du 26 janvier au 12 mars 2023.

    https://www.bdangouleme.com/dans-les-yeux-de-bastien-vives 

    Nous dénonçons la banalisation et l’apologie de l’inceste et de la pédocriminalité organisée par le dessinateur de BD Bastien Vivès à travers ses ouvrages et ses propos dangereux.

    Voici des exemples de propos tenus par Bastien Vivès dans différentes interviews :

    « Moi déjà, l’inceste ça m’excite à mort. Pas celui de la vraie vie, mais celui raconté, je trouve ça génial. Tous ces trucs-là font des histoires incroyables. Quand tu transgresses, quand tu fais quelque chose que t’as pas le droit de faire, c’est agréable à lire. » 

    Bastien Vivès dessine aussi en pensant aux enfants qui tomberont sur ses BD « sur la table basse du salon des parents » : 

    « Un gamin, quand tu lui montres un bouquin et il y a la scène de cul, il reste dessus et c’est normal. Au moins, les gamins même s’ils comprennent pas, ils apprécieront les scènes de cul. Ils seront contents, ils auront vu une fellation ».

     

    Le Festival International de la BD d’Angoulême a de nombreux partenaires privés et publics : https://www.bdangouleme.com/partenaires-fibd

    Nous leur demandons de réagir vite et nous leur rappelons que la protection de l’enfance devrait être une priorité.

    Aux côtés de Be Brave France, nous demandons au Festival International de la BD d’Angoulême la déprogrramation de l’exposition de Bastien Vivès qui fait l’apologie de la pédocriminalité et de l’inceste, et de veiller à une programmation prenant en compte la lutte contre les violences sexuelles.

    #pedocriminalité #inceste #misogynie #violophilie #BD #angoulême #metooinceste

  • #Faula_birdi

    Carla Madeddu, giovane neolaureata fuorisede, è tornata a Portucollu, suo paese natale, per un colloquio di lavoro con una importante multinazionale che porterà “energia green” in tutta la Sardegna. Per Carla, affascinata dalla mission aziendale, ottenere quel posto significa avere un incarico dí prestigio e stare vicino alla madre, rimasta sola. Una volta giunta ín paese, l’amara sorpresa: uno strano furto porta alla chiusura repentina della fabbrica. Per Carta la grande occasione sembra svanire. Determinata a non farsela sfuggire incontrerà personaggi disposti ad aiutarla ma scoprirà presto che le cose non sono come sembrano: spesso nel paradiso si nasconde l’inferno. La Sardegna non è una eccezione.

    https://www.roundrobineditrice.it/rr/faula-birdi-erre-push

    #BD #extractivisme #Sardaigne #Italie #bande-dessinée #livre #greenwashing

    • “Fàula Birdi”, la graphic novel sull’assedio fossile a danno del presente e futuro della Sardegna

      Il fumetto realizzato da Erre Push ed edito da Round Robin racconta il tentativo di imporre su territori già martoriati da uno sviluppo industriale senza scrupoli un processo di massiccia metanizzazione. Ad affiancare l’autore anche ReCommon, che denuncia l’operato di Snam, il colosso del sistema di trasporto del gas in Europa

      “Con la storia di Carla Madeddu, determinata e testarda protagonista di Fàula Birdi, ho voluto raccontare un territorio ‘straordinario’ in cui paradiso e inferno si mescolano e una nuova promessa, questa volta verde, si trasforma nell’ennesimo mostro che calpesta, occupa e devasta la Sardegna. È il racconto di una ‘bugia verde’ che può essere smascherata solo da chi decide di non arrendersi”. Sono le parole di Erre Push, autore della graphic novel Fàula Birdi (ed. Round Robin) che racconta l’assedio estrattivista della Sardegna. Tratta cioè del tentativo di imporre su un’isola già martoriata da un’espansione industriale senza freni una progressiva e massiccia “metanizzazione”. A discapito delle energie rinnovabili e di una giusta transizione.

      Il fumetto, come ama definirlo Erre Push, è scritto in collaborazione con ReCommon, è disponibile nelle librerie e l’8 dicembre verrà presentato a Roma durante la Fiera nazionale della piccola e media editoria “Più libri Più liberi” (ci sarà anche Altreconomia, ndr). “Fàula Birdi è dedicato a tutte le persone che ogni giorno si dedicano a difendere il proprio territorio. È un tentativo di smascherare le narrazioni tossiche propinate dalle corporation e che vengono sostenute da politici poco lungimiranti. È un modo per raccontare il modello estrattivista che segue da secoli lo stesso canovaccio”, si legge nell’introduzione.

      Con il cosiddetto “Dpcm energia” approvato lo scorso maggio dal Governo Draghi è stato confermato che il futuro energetico dell’isola sarà a base di gas fossile. Il decreto infatti ha previsto la costruzione di due terminal per il gas “naturale” liquefatto (Gnl) e una rete di distribuzione per trasportare il combustibile fossile verso i tre poli industriali dell’isola. Per ReCommon si tratta di un’operazione discutibile e “fuori tempo massimo”. Il metano non era mai stato al centro dello scenario energetico della Sardegna, la produzione di elettricità dagli anni Ottanta è affidata a due centrali a carbone la cui chiusura è prevista per il 2025 e una a olio combustibile. Con l’abbandono del carbone la Ong si augurava una transizione verso le energie rinnovabili. È accaduto il contrario. In secondo luogo, inoltre, la scelta del gas è debole anche dal punto di vista economico a causa degli elevati costi del combustibile che governi e istituzioni faticano sempre di più a contenere.

      Protagonista assoluto dell’operazione è Snam, il più grande operatore di trasporto e stoccaggio di gas fossile in Europa e che gestisce oltre 41mila chilometri di rete per il trasporto di gas e oltre 20 miliardi di metri cubi di capacità di stoccaggio. La sua presenza nel Mediterraneo è in forte espansione grazie alla costruzione di diverse di infrastrutture per la rigassificazione e la distribuzione del Gnl (Piombino docet) e secondo ReCommon non è quindi un caso che voglia estendere la sua influenza anche alla vicina isola.

      “Fàula Birdi è una storia universale, che racconta come le ‘bugie verdi’ stanno già rubando il presente e il futuro alle ragazze a e ai ragazzi che giovanissimi non trovano opportunità in tutti quei territori martoriati da modelli di sviluppo fallimentari. La Sardegna non merita l’ennesima speculazione energetica e l’ennesima dipendenza -questa volta dal gas- che bloccherà una giusta transizione energetica e sociale. Merita di poter essere un’isola da cui i giovani non debbano scappare, ma possano esprimere il meglio di sé per costruire una società più giusta sostenibile e adeguata alle loro aspettative”, concludono Elena Gerebizza e Filippo Taglieri di ReCommon.

      https://altreconomia.it/faula-birdi-la-graphic-novel-sullassedio-fossile-a-danno-del-presente-e

      #Dpcm_energia #gaz #énergie #gnl #méthane #charbon #Snam

  • Se anche il fumetto di realtà diventa transmediale. Un dialogo sulla pièce teatrale da “Libia” di Francesca Mannocchi e Gianluca Costantini. di Elettra Stamboulis
    https://www.roots-routes.org/se-anche-il-fumetto-di-realta-diventa-transmediale-un-dialogo-sulla-pi

    L’articolo Se anche il fumetto di realtà diventa transmediale. Un dialogo sulla pièce teatrale da “Libia” di Francesca Mannocchi e Gianluca Costantini. di Elettra Stamboulis sembra essere il primo su roots§routes.

    • #Libia

      Da circa un decennio la questione libica divide profondamente l’opinione pubblica italiana.

      Da un lato chi è stato favorevole all’intervento armato nel 2011, dall’altro i contrari. Da un lato – soprattutto – chi pensa che il flusso dei migranti verso le nostre coste vada fermato con ogni mezzo, e che i centri di detenzione “legali” e illegali in Libia siano una soluzione, dall’altro chi ritiene che i migranti imprigionati in Libia abbiano il diritto di fuggire ed essere salvati da trafficanti e sfruttatori.

      Bianco o nero; pieno o vuoto; tutto o niente. Ma come sempre la realtà è più complessa. Occorre conoscerla. Questo volume dà notizia di una Libia diversa da quella dei telegiornali e dei post sui social. È la Libia dei libici, la Libia delle code fuori dalle banche per procurarsi una moneta che non ha più valore. La Libia dei ragazzi che hanno combattuto il regime di Gheddafi e ora lo rimpiangono perché almeno, “quando c’era lui”, si sentivano sicuri; e non mancavano soldi, corrente elettrica, benzina.

      La Libia delle madri ferme alla finestra in attesa di figli che non torneranno. La Libia degli anziani che hanno attraversato decenni di dittatura e si guardano sempre le spalle. La Libia della gente comune che subisce ogni giorno ricatti dei militari, abusi, rapimenti, e vive perennemente nel terrore.

      https://www.oscarmondadori.it/libri/libia-gianluca-costantini-francesca-mannocchi

      #Libye #BD #bande-dessinée #livre

    • Sindrome Italia, storia delle nostre badanti

      La vita delle donne migranti dell’Est Europa impiegate in Italia come assistenti familiari

      Chi sono le donne che arrivano dalla Romania, dalla Polonia, dall’Ucraina, dalla Moldavia?
      Chi sono state prima di diventare “badanti”?
      Cosa lasciano nel loro Paese? Cosa immaginano per il loro futuro?

      Sindrome Italia è il termine medico usato per indicare l’insieme di malattie invalidanti che colpisce le donne dell’Est che condividono una storia precisa: gli anni vissuti come migranti in Italia, lavorando come colf e assistenti familiari, lontane dalle loro famiglie e dai loro figli.

      Dalla Romania all’Italia, passando per Palermo e Milano, Sindrome Italia è il racconto in prima persona degli anni trascorsi da Vasilica nel nostro Paese e del suo amaro ritorno, delle cicatrici che la migrazione ha portato con sé, di una femminilità impegnata in una lotta perenne. È la storia di una donna — e insieme di moltissime altre — che noi chiamiamo “badanti”.

      https://beccogiallo.it/negozio/graphic-journalism/sindrome-italia
      #bande-dessinée #livre #BD #badanti #Italie #migrations #femmes #femmes_migrantes

  • Seuls en exil

    Une immersion bouleversante dans la vie de 3 jeunes migrants en Europe.

    Kocholo, Sebemalet et Ehsan ont traversé les montagnes, le désert et la mer, subi la violence des passeurs, fui la police avant de débarquer, seuls, en #Suisse, à 15 ou 16 ans. Ces adolescents pensent arriver au paradis. Ils seront livrés à eux-mêmes, au Foyer de l’Étoile, à #Genève, réservé aux #mineurs_non_accompagnés. Ils essaient de s’en sortir et de faire leur place dans cette ville inconnue, sans bien savoir par où commencer. Ils n’imaginent pas tous les obstacles qu’il leur reste à franchir.

    #BD #bande_dessinée #migrations #livre #foyer_de_l'Etoile #MNA

    ping @isskein

  • Derrière les murs d’un centre de « réhabilitation » pour #mineurs
    https://metropolitiques.eu/Derriere-les-murs-d-un-centre-de-rehabilitation-pour-mineurs.html

    Offrant une plongée derrière les murs du centre Cité-des-Prairies à #Montréal, l’adaptation en #bande_dessinée d’une recherche ethnographique conduite par Nicolas Sallée met en cases les paradoxes du traitement pénal des déviances juvéniles. La bande dessinée est en passe de devenir un médium classique pour la diffusion de la sociologie, comme en témoignent les nombreuses initiatives qui ont fleuri ces dix dernières années. Au-delà des réalisations individuelles, comme le fameux Riche, pourquoi pas toi ?, #Commentaires

    / bande dessinée, #délinquance, #justice, #prison, mineurs, #protection_de_la_jeunesse, Montréal, #Canada, (...)

    #Québec
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-lancelevee.pdf

  • Cour suprême espagnole : Le mouvement BDS « porte atteinte aux droits fondamentaux »
    Par Cnaan Liphshiz - 7 octobre 2022 - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/cour-supreme-espagnole-le-mouvement-bds-porte-atteinte-aux-droits-

    JTA – Au cours des dernières années, des dizaines de tribunaux espagnols ont rejeté les boycotts d’Israël par des organisations à but non lucratif, des municipalités et d’autres groupes. Aujourd’hui, le plus haut tribunal du pays a décidé que le mouvement de boycott d’Israël représente une « discrimination » qui « porte atteinte aux droits fondamentaux ».

    Par ailleurs, le Parlement espagnol a adopté mercredi une loi interdisant le financement public des organisations qui « encouragent l’antisémitisme ». La loi s’appuie sur la définition de l’antisémitisme de l’IHRA (Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah), qui cite comme exemples d’antisémitisme certaines formes de critique d’Israël.

    La décision de la Cour suprême d’Espagne, qui a été rendue le 20 septembre et publiée mardi, concernait un appel interjeté par une association pro-palestinienne à but non lucratif, Associacion Interpueblos, qui contestait la décision rendue en 2020 par un tribunal inférieur, qualifiant de discriminatoire une action spécifique de boycott d’Israël.

    L’ACOM, une association espagnole pro-israélienne qui a poursuivi de nombreuses entités pour discrimination à l’encontre d’Israël, a déclaré que ce jugement constituait une victoire importante. L’Espagne était autrefois un foyer d’action pour le mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions contre Israël, connu sous le nom de BDS. Une série de décisions rendues par des tribunaux inférieurs en Espagne ont mis un frein à cette tendance, mais elles ne concernaient que des cas individuels et avaient donc un impact limité, a déclaré le groupe, mais la décision du 20 septembre fait office de jurisprudence et sera désormais applicable à tous les futurs cas. (...)

    #BDS

    • Changement du titre de la dépêche AFP et après avoir cité toute la dépêche I24news ajoute :
      Le Nobel de littérature à la Française Annie Ernaux, connue pour ses positions anti-Israël
      i24NEWS – AFP - 06 octobre 2022
      https://www.i24news.tv/fr/actu/international/1665055083-le-nobel-de-litterature-a-la-francaise-annie-ernaux

      (...) Sur le plan politique, elle avait notamment pris publiquement position en faveur de la contestation des gilets jaunes mais aussi du boycott d’Israël. 
      En mai 2018, Annie Ernaux a signé une pétition en collaboration avec des personnalités du monde de la culture pour boycotter la saison culturelle croisée France-Israël, qui selon la pétition servait de « vitrine » à l’Etat d’Israël au détriment du peuple palestinien. 
      En 2019, elle a signé dans Mediapart un appel au boycott de l’Eurovision organisée à Tel-Aviv en Israël.

  • Une histoire de la gravité : 2 500 ans de découvertes scientifiques et de questionnement philosophique
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/une-histoire-de-la-gravite-2-500-ans-de-decouvertes-scientifiques-et-de-q

    En s’intéressant à l’étude du principe de la gravité à travers plus de deux mille cinq cents ans d’histoire des #Sciences et des idées, Jo Jin- Ho propose un livre qui dépasse largement son objectif de vulgarisation scientifique. Son travail interroge le…

    #BD #Culture
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-une-histoire-de-la-gravite-2-500-ans-de-decouvert

  • …a casa nostra

    La Calabria è una terra di migranti e di immigrati: una delle regioni italiane più colpite dall’assenza di un futuro per i suoi giovani, e una di quelle che più si sono dedicate all’accoglienza. Marco Rizzo e Lelio Bonaccorso, sbarcati dalla nave Aquarius per il reportage a fumetti Salvezza, hanno camminato lungo il perimetro di un triangolo ideale, che unisce tre esempi di accoglienza: dal modello Riace, noto in tutto il mondo e ormai smantellato, a #Gioiosa_Ionica, uno dei casi virtuosi ancora funzionanti, passando per la baraccopoli di #San_Ferdinando, un buco nero dei diritti e dell’integrazione a due passi da #Rosarno.
    …a casa nostra è un nuovo, grande esempio di graphic journalism sul campo, che include un’intervista a #Mimmo_Lucano e le testimonianze di migranti e operatori, oltre a storie di successi e tragedie, di incubi burocratici e orrori quotidiani: una cronaca a fumetti dei destini di coloro che sbarcano nel nostro paese.

    Qual è il futuro di chi sbarca a casa nostra?
    Da Riace alla baraccopoli di San Ferdinando, il racconto di cosa succede dopo la “salvezza” nell’Italia di oggi.

    http://comics.feltrinellieditore.it/libro/a-casa-nostra

    #BD #bande_dessinée #livre #Riace #accueil #réfugiés #migrations #Italie

  • Au revoir #Algérie

    Qui sait que les Suisse·esse·s ont émigré en Algérie ? Une migration économique, certes, mais qui a tout de même contribué à la colonisation française controversée. On se souvient mieux par contre que les bons offices de la Confédération suisse ont facilité l’indépendance de l’Algérie vis-à-vis de la France. En effet, la Suisse a accueilli des indépendantistes et des réfugié·e·s algérien·ne·s, ainsi que fourni une aide au développement.
    La Suisse a bien participé à la colonisation, sans pour autant posséder de colonies au sens administratif du terme. Les Suisse·esse·s, en tant qu’Européen·ne·s, étaient souvent perçu·e·s comme des colonisateur·trice·s. Or, l’étaient-ils·elles vraiment ? Et de quelle manière ?
    À travers l’histoire d’une famille, cette bande dessinée retrace la présence suisse en Algérie. Les colons, la relation avec les Algérien·ne·s, l’exportation d’une « suissitude » imaginaire et de présumées valeurs suisses, les heurts et les rencontres, et finalement le « retour » d’outre-mer qui ressemble à une odyssée. Elle décrit l’arrivée dans ce qu’on considère comme son pays d’origine mais dans lequel on ne se reconnaît pas, où la tutelle nécessaire semble inexistante, où les promesses faites ne sont pas tenues. Le « retour » perçu comme une punition : on se sent victimes oubliées et sans droits.

    https://www.seismoverlag.ch/fr/daten/au-revoir-algerie

    #BD #émigration #Suisse #livre #bande_dessinée #migrations #histoire #colonisation #colonisation_française #bons_offices #aide_au_développement #réfugiés_algériens #nationalisme

    –—

    ajouté à la métaliste sur la #Suisse_coloniale :
    https://seenthis.net/messages/868109

    ping @cede

  • US Judge Forces Ben & Jerry’s to Sell Ice Cream in Israeli Settlements
    Aug 26, 2022 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/us-judge-forces-ben-jerrys-to-sell-ice-cream-in-israeli-settlements

    In an unprecedented ruling against free speech and the right to boycott, a judge in the United States ruled this week that the Ben and Jerry’s Ice Cream company can be forced to sell ice cream in illegal Israeli settlements in the West Bank.
    (...)
    However, the Israeli license-holder, Avi Zinger, continued to produce the ice cream in his factory near Tel Aviv, and continued to sell it in the Israeli settlements, going against the company’s decision.

    The original Ben & Jerry’s company is now owned by the multinational corporation Unilever, based in London, and despite an agreement to allow the Ben & Jerry’s brand to make decisions about preserving its social justice values, Unilever sold its license to operate the Ben & Jerry’s brand in Israel to an Israeli company without consulting the Ben & Jerry’s board.

    That decision by Unilever, according to Ben & Jerry’s, was “made without the consent of Ben & Jerry’s Independent Board”, and went against the merger agreement that gave the board the ability to protect the founder’s values and reputation.

    Bu US District Judge Andrew Carter, based in New York, ruled this week that Ben & Jerry’s company must allow its ice cream to be sold in the illegal Israeli colonies, saying that the company’s claim that such sales violate its core values is “too speculative”. (...)

    #IsraelUSA #BDS

  • Semences sous influences

    Une plongée dans l’univers des semences, enjeu de pouvoir et de contre-pouvoir entre les #multinationales et l’#agriculture paysanne.

    L’#alimentation figure en bonne position parmi les problématiques clés de notre société actuelle. De tout temps, le monde agricole a sélectionné ses semences pour améliorer sa production mais, depuis quelques décennies, des variétés sans cesse plus sophistiquées sont créées au service d’un #productivisme effréné. Les technologies mécaniques, chimiques, biologiques ou génétiques, alliées à l’#industrialisation, à la course perpétuelle au #rendement nous ont conduit à un désastre environnemental, alimentaire et sanitaire.

    Sans même parler des fameux #OGM, dont l’usage reste heureusement strictement encadré en Europe, l’#agriculture_intensive, la #surexploitation des #terres, l’usage de semences dites « hybrides » ont rendu l’agriculture dépendante de produits nocifs pour l’ensemble du vivant.

    Face à cette agriculture dominante, de petits agriculteurs développent, à l’échelle nationale et européenne, une alternative autour des semences anciennes. Mais le combat pour faire valoir leur droit à l’utilisation de semences non issues de laboratoires industriels est rude. En effet, la législation – et les critères de validation pour faire entrer les semences au « #Catalogue-officiel » – favorisent les produits industriels, et les agriculteurs agroécologiques ont été contraints d’opérer en toute illégalité durant des décennies.

    Avec « Semences », Renaud De Heyn nous invite à découvrir les coulisses d’un secteur au sein duquel les intérêts privés l’emportent trop souvent sur la préservation de l’environnement et la santé publique...

    https://www.la-boite-a-bulles.com/book/616
    #semences #graines #BD #livre
    #industrie_agro-alimentaire #semences_hybrides #dépendance #résistance #semences_anciennes #législation #loi #désobéissance_civile #bande_dessinée

    ping @odilon

  • Deux vidéos montrent des Israéliens agresser des Arabes à Jérusalem Par Times of Israel Staff
    https://fr.timesofisrael.com/deux-videos-montrent-des-israeliens-agresser-des-arabes-a-jerusale

    Plusieurs suspects ont attaqué un homme sur le marché Mahane Yehuda et un Arabe israélien a été frappé par un groupe dans un supermarché de Ramat Shlomo le mois dernier

    Plusieurs Israéliens juifs ont attaqué dimanche un Arabe sur le marché Mahane Yehuda de Jérusalem, un lieu populaire, une agression qui vient suivre la diffusion d’une vidéo montrant un assaut similaire survenu le mois dernier dans la capitale.


    Une agression sur le marché Mahane Yehuda de Jérusalem, le 21 août 2022. (Capture d’écran : Twitter)

    Sur des images du marché, plusieurs hommes habillés en noir frappent un homme en lui donnant des coups de poing et des coups de bâton. La victime parvient toutefois à se libérer et à prendre la fuite.

    Selon la police, les suspects ont ensuite brisé les vitres d’un restaurant après être entrés dans l’établissement pour retrouver l’homme qu’ils avaient pris pour cible, en vain.

    Les policiers ont ratissé le secteur pour retrouver les coupables mais il n’y a pas eu d’arrestation.

    Il est difficile de dire ce qui a provoqué cet incident.

    De son côté, la Treizième chaîne a diffusé des images filmées par les caméras de sécurité dans un supermarché de Ramat Shlomo, le mois dernier, où un groupe d’Israéliens juifs pourchassent un Arabe, un salarié, le frappant. La victime a été identifiée. Elle s’appelle Mahdi Jabarin.

    Selon le reportage de la chaîne, les hommes juifs, l’un d’entre eux n’était âgé que de douze ans, étaient spécifiquement à la recherche d’un Arabe à agresser. Dans la vidéo, les gardiens de sécurité du magasin apparaissent en train d’affronter les agresseurs et tentent de les arrêter, en vain.

    « Il n’est plus retourné travailler à partir de ce jour. Il ne veut pas y retourner », a confié le père de Jabarin à la chaîne, qui a dénoncé une attaque « raciste ».

    L’un des suspects a été mis en examen dans cette affaire, et les forces de l’ordre ont indiqué à la Treizième chaîne qu’elles se préparaient à inculper d’autres agresseurs présumés.

    #israël #israel #violence #ratonnades #colons #palestine #gaza #bds #occupation #colonisation #palestine_assassinée #racisme #apartheid

    • Les restaurateurs protestent contre une loi qui empêchera les réfugiés de travailler Times of Israel Staff
      La nouvelle législation, qui entrera en vigueur en octobre, nuira aux secteurs de la restauration, de la livraison et du nettoyage ; beaucoup d’Israéliens rechignent ces emplois

      Des restaurateurs et d’autres patrons ont protesté contre une réglementation gouvernementale qui interdira aux demandeurs d’asile de travailler, affirmant que les migrants sont nécessaires pour que certains secteurs puissent fonctionner correctement.

      Des dizaines de milliers de demandeurs d’asile vivent en Israël, la plupart provenant de pays d’Afrique de l’Est déchirés par la guerre. La majorité d’entre eux sont maintenus dans un flou juridique depuis plus de dix ans, ne jouissant que de droits civils élémentaires, sans obtenir le statut de réfugié.


      Des demandeurs d’asile africains et des militants des droits de l’homme manifestant contre l’expulsion des demandeurs d’asile, sur la place Rabin, à Tel Aviv, le 24 mars 2018. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

      Une législation publiée par l’Autorité de l’immigration et de la population empêchera les migrants de travailler légalement à partir d’octobre, a rapporté la Treizième chaîne.

      Cette décision devrait entraîner une grave pénurie d’employés, en particulier dans le secteur de la restauration, ce qui aura des conséquences pour les consommateurs, selon les propriétaires.

      Cela implique que des milliers de migrants concernés par cette décision vont faire face à d’extrêmes difficultés pour gagner leur vie.

      Yakir Lisitzki, un représentant de l’Association des restaurateurs israéliens, a déclaré que les restaurants israéliens ne pourront pas fonctionner sans cette précieuse main-d’oeuvre, dont beaucoup sont à la plonge ou aux fourneaux.

      « Les Israéliens ne sont pas intéressés par ce type d’emploi. Ils ne sont pas intéressés à travailler comme technicien de surface », a-t-il déclaré.

      De nombreux demandeurs d’asile travaillent également pour des entreprises de livraison de nourriture et pour des sociétés de nettoyage qui entretiennent les bureaux et les centres commerciaux.

      David Hadar, propriétaire de deux bars, a déclaré : « On ne sait pas trop ce qui va se passer. En fin de compte, il n’y aura pas d’autre moyen que de faire venir de la main-d’œuvre de l’étranger en Israël. »

      « Si cette réglementation passe vraiment et est adoptée tel quel, nous allons en pâtir, sans aucun doute », a-t-il ajouté. « Il y a de fortes chances que ce soit politique, en raison des prochaines élections. C’est une honte que ce soit sur notre dos, celui des patrons. »

      Selon la réglementation publiée en juin, les demandeurs d’asile ne seront pas autorisés à travailler à Jérusalem, Eilat, Netanya, Ashdod, Tel Aviv et ses banlieues environnantes. Ces zones représentent une grande partie des centres de population d’Israël, et les zones où vivent la plupart des migrants.

      La Fédération des chambres de commerce israéliennes a protesté contre cette décision dans une lettre adressée à la ministre de l’Intérieur, Ayelet Shaked, indiquant qu’elle allait tenter de porter l’affaire devant la Cour suprême.

      Dans son appel à Shaked, l’association a déclaré qu’empêcher les gens de travailler « uniquement en raison de leur origine » n’était pas sans rappeler « l’expérience des jours sombres pour notre nation, lorsque nous étions en exil, soumis à un antisémitisme systématique et humiliant ».

      « Ce sont des mesures qui ne sont pas dignes de l’État d’Israël », a déclaré Oriel Lin, chef de la Fédération des chambres de commerce israéliennes. « Ce sont des êtres humains. »

      En juin, le taux de chômage en Israël était de 3,3 %, soit un retour aux niveaux d’avant la pandémie.

      Au moins 30 000 migrants africains ont fui vers Israël pour échapper aux guerres, aux dictatures brutales et à d’autres difficultés depuis 2006. Le flux migratoire s’est arrêté en 2013, lorsqu’Israël a achevé la construction d’une clôture le long de la frontière égyptienne. La plupart sont originaires d’Érythrée et du Soudan.

      Israël leur a offert un refuge, mais s’est montré peu disposé à les reconnaître comme réfugiés, dans beaucoup de cas.

      Selon un rapport de 2020 de la Hotline pour les réfugiés et les migrants basée à Tel Aviv, 18 000 Erythréens et 5 000 migrants soudanais ont demandé l’asile. Seules quelques dizaines d’entre eux ont reçu ce statut en vertu de la Convention sur les réfugiés, selon l’Autorité de la population et de l’immigration du ministère de l’Intérieur.

      Ne pouvant les renvoyer chez eux, Israël a accordé aux Soudanais et aux Érythréens une autorisation légale de rester, par le biais d’un statut appelé « libération conditionnelle », qui ne leur confère que les droits civils les plus élémentaires.

      Le refus d’accorder le statut de résident temporaire fait partie de ce qui semble être une tentative de faire en sorte que les migrants africains ne puissent pas se sentir à l’aise en Israël et, dans de nombreux cas, finissent par vouloir partir. D’autres mesures visant le même objectif prises par les gouvernements successifs ont été freinées ou annulées par la Haute Cour.

      L’une de ces mesures consistait à emprisonner les migrants arrivant d’Afrique, d’abord à la prison de Saharonim, puis au centre de détention de Holot, construit spécialement et aujourd’hui fermé, tous deux dans le désert du Néguev, dans le sud d’Israël. Une autre, en 2018, a été d’essayer de les envoyer dans d’autres pays africains dans le but d’apaiser les Israéliens vivant dans le sud de Tel Aviv qui souhaitaient le départ de leurs voisins africains.

      Shaked s’oppose depuis longtemps à l’intégration des migrants africains, estimant qu’ils ne cherchent en fait qu’à améliorer leur vie sur le plan économique en Israël.

      « Ce ne sont pas des réfugiés », avait déclaré l’ancien Premier ministre de longue date Benjamin Netanyahu au début d’une réunion hebdomadaire du cabinet en 2017.
      « Ou du moins, la plupart d’entre eux ne le sont pas », a-t-il ajouté. « La plupart d’entre eux sont à la recherche d’un emploi. »

      Un petit groupe d’Israéliens de Neve Shaanan, au sud de Tel Aviv, où vivent de nombreux migrants, réclame leur expulsion depuis plusieurs années.

      #migrants #migrantes #migration #demandeurs_d’asile #intégration #racisme #réfugiés #bullshit job

  • #Immigrants
    (13 témoignages, 13 auteurs de bande dessinée et 6 historiens)

    France, terre d’accueil. Même si la réalité est souvent assez éloignée de ce grand principe, Christophe Dabitch a recueilli le témoignage de 11 immigrants, ayant trouvé asile en France. Ces témoignages dessinés sont éclairés par six textes d’historiens (Marianne Amar, Marie-Claude Blanc-Chaléard, Liêm-Khê Luguern, Gérard Noiriel, Philippe Rygiel, Michèle Zancarini-Fournel), spécialistes de la question, qui replacent les raisons de l’immigration dans l’histoire de notre pays.
    Dessins d’Étienne Davodeau, Christian Durieux, Benjamin Flao, Manuele Fior, Christophe Gaultier, Simon Hureau, Étienne Le Roux, Kkrist Mirror, Jeff Pourquié, Diego Doña Solar, Troub’s, Sébastien Vassant.

    https://www.futuropolis.fr/9782754804073/immigrants.html

    #asile #migrations #réfugiés #France #témoignage #BD #livre #bande_dessinée

    ping @karine4 @isskein

  • Dans la presse révolutionnaire- juillet août 2022- Spartacus
    http://spartacus1918.canalblog.com/archives/2022/08/05/39580939.html

    Contre les attaques du gouvernement et du capital la lutte de classe pas les compromis N° 778 21/07/2022 Le 14 juillet, lors de son interview télévisée, Macron a présenté sa feuille de route, a tracé un plan clair des objectifs qu’il entendait atteindre. Les (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • L’Union européenne a discrètement fourni au Maroc de puissants systèmes de piratage des téléphones
    https://disclose.ngo/fr/article/union-europeenne-a-discretement-fourni-au-maroc-de-puissants-systemes-de-p

    Pour renforcer le contrôle des migrants, l’Union européenne a fourni à la police marocaine des logiciels d’extraction de données des téléphones. Faute de contrôle, ces technologies pourraient servir à accentuer la surveillance des journalistes et défenseurs des droits humains au Maroc. Lire l’article

    • Délits d’opinions, harcèlements, intimidations policières. Au Maroc, la répression contre celles et ceux qui contestent le régime s’est durement intensifiée. Abdellatif Hamamouchi, 28 ans, en a fait les frais. Un soir de juillet 2018, le journaliste et militant de l’Association marocaine des droits humains a fait l’objet d’une violente agression. Des hommes qui appartenaient selon lui à la police politique du régime l’ont « battu et jeté par terre » avant de lui prendre son téléphone portable. « Ils n’ont pris que mon téléphone, se souvient-il. Grâce à lui, ils ont pu avoir accès à mes e-mails, ma liste de contacts, mes échanges avec mes sources. » Comme lui, une dizaine de journalistes et militants marocains dont nous avons recueilli le témoignage expliquent s’être vu confisquer leurs téléphones à la suite d’une arrestation arbitraire. Selon eux, cette pratique obéirait à un unique objectif : renforcer le fichage des opposants présumés en collectant un maximum d’informations personnelles. Un contrôle qui, depuis 2019, pourrait être facilité par le soutien technologique et financier de l’Union européenne.

      Disclose, en partenariat avec l’hebdomadaire allemand Die Spiegel, révèle que l’UE a livré au Royaume du Maroc des puissants systèmes de surveillance numérique. Des logiciels conçus par deux sociétés spécialisées dans le piratage des téléphones et l’aspiration de données, MSAB et Oxygen forensic, avant d’être livrés aux autorités marocaines par Intertech Lebanon, une société franco-libanaise, sous la supervision du Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD). Objectif de ce transfert de technologies financé sur le budget du « programme de gestion des frontières pour la région Maghreb » de l’UE : lutter contre l’immigration irrégulière et le trafic d’êtres humains aux portes de l’UE.

      Selon des documents obtenus par Disclose et Die Spiegel auprès des institutions européennes, la société MSAB, d’origine suédoise, a fourni à la police marocaine un logiciel baptisé XRY capable de déverrouiller tous types de smartphones pour en extraire les données d’appels, de contacts, de localisation, mais aussi les messages envoyés et reçus par SMS, WhatsApp et Signal. Quant à Oxygen forensic, domiciliée pour sa part aux Etats-Unis, elle a livré un système d’extraction et d’analyse de données baptisé « Detective » (https://www.oxygen-forensic.com/uploads/doc_guide/Oxygen_Forensic_Detective_Getting_Started.pdf). Sa spécificité ? Contourner les verrouillages d’écran des appareils mobiles afin d’aspirer les informations stockées dans le cloud (Google, Microsoft ou Apple) ou les applications sécurisées de n’importe quel téléphone ou ordinateur. La différence notable avec le logiciel Pegasus, les deux logiciels nécessitent d’accéder physiquement au mobile à hacker, et ne permet pas de surveillance à distance.
      La police marocaine formée au piratage numérique

      A l’achat des logiciels et des ordinateurs qui vont avec, l’Union européenne a également financé des sessions de formations dispensées aux forces de police marocaine par les collaborateurs d’Intertech et les salariés de MSAB et Oxygen Forensic. Mais ce n’est pas tout. Selon des documents internes obtenus par l’ONG Privacy International, l’Europe a aussi envoyé ses propres experts issus du Collège européen de police, le CEPOL, pour une formation de quatre jours à Rabat entre le 10 et le 14 juin 2019. Au programme : sensibilisation à « la collecte d’information à partir d’Internet » ; « renforcement des capacités d’investigation numérique », introduction au « social hacking », une pratique qui consiste à soutirer des informations à quelqu’un via les réseaux sociaux.
      Contrôle inexistant

      Reste à savoir si ces outils de surveillance sont réellement, et exclusivement, utilisés à des fins de lutte contre l’immigration illégale. Or, d’après notre enquête, aucun contrôle n’a jamais été effectué. Que ce soit de la part des fabricants ou des fonctionnaires européens. Dit autrement, le Maroc pourrait décider d’utiliser ses nouvelles acquisitions à des fins de répression interne sans que l’Union européenne n’en sache rien. Un risque d’autant plus sérieux, selon des chercheurs en sécurité numérique joints par Disclose, que les logiciels XRY et Detective ne laissent pas de traces dans les appareils piratés. A la grande différence d’une autre technologie bien connue des services marocains : le logiciel israélien Pegasus, qui permet de pirater un appareil à distance. Le système Pegasus a été massivement employé par le Maroc dans le but d’espionner des journalistes, des militants des droits humains et des responsables politiques étrangers de premier plan, comme l’a révélé le consortium de journalistes Forbidden Stories (https://forbiddenstories.org/fr/case/le-pegasus-project) en 2021. Avec les solutions XRY et Detective, « dès que vous avez un accès physique à un téléphone, vous avez accès à tout », souligne Edin Omanovic, membre de l’ONG Privacy international. Un élément qu’il estime « inquiétant », poursuit-il, « dans un contexte où les autorités ciblent les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes ».

      Afin de garantir que le matériel ne sera pas détourné de son objet officiel, la Commission européenne, sollicitée par Disclose, affirme qu’un document d’engagement a été signé par les autorités marocaines – il ne nous a pas été transmis. D’après un porte-parole, ledit document mentionnerait l’usage de ces technologies dans le seul but de lutter « contre le trafic d’êtres humains ». Rien d’autre ? « L’UE fait confiance à Rabat pour respecter son engagement, c’est de sa responsabilité », élude le porte-parole.En réalité, ce transfert de technologies devrait faire l’objet d’une attention particulièrement accrue. Pour cause : les systèmes fournis par l’UE sont classés dans la catégorie des biens à double usage (BDU), c’est-à-dire des biens qui peuvent être utilisés dans un contexte militaire et civil. Ce type d’exportation est même encadré par une position commune de l’UE, datée de 2008. Celle-ci stipule que le transfert des biens à double usage est interdit dès lors qu’il « existe un risque manifeste » que le matériel livré puisse être utilisé à des fins de « répression interne ». Un risque largement établi dans le cas marocain, comme l’a démontré l’affaire Pegasus.

      Contactés, MSAB et Oxygen Forensic ont refusé de nous répondre. Même chose du côté des régulateurs suédois et américains sur les exportations de biens à double usage. Alexandre Taleb, le PDG d’Intertech, la société responsable du déploiement des technologies, a été plus loquace. « Mes clients savent ce qu’ils achètent, je n’ai pas à les juger. Ils ont plus de 400 millions d’habitants qui peuvent s’en charger, déclare-t-il. Si le Maroc a des problèmes démocratiques, c’est une chose, mais nos outils ne sont pas la cause de ces problèmes ». Pour ce marché, Intertech a empoché près de 400 000 euros.

      Au parlement européen, ces exportations sont loin de faire l’unanimité. « Sous prétexte de sécuriser nos frontières, nous ne pouvons pas nous contenter des promesses d’un régime autoritaire, déplore ainsi l’eurodéputée Markéta Gregorová (groupe des Verts). C’est une négligence délibérée et moralement inacceptable de la part de l’Europe ». Une négligence qui passe d’autant plus mal que la société MSAB a été accusée (https://theintercept.com/2021/06/14/myanmar-msab-eu-technology-regulation) d’avoir équipé la police birmane en 2019, à un moment où des exactions contre des civils étaient connues et documentées.

      #externalisation #asile #migrations #réfugiés #Maroc #UE #EU #surveillance_numérique #complexe_militaro-industriel #surveillance #répression #logiciels #aspiration_des_données #piratage_des_téléphones #MSAB #Oxygen_forensic #Intertech_Lebanon #Centre_international_pour_le_développement_des_politiques_migratoires (#ICMPD) #technologie #transfert_de_technologies #gestion_des_frontières #frontières #contrôles_frontaliers #programme_de_gestion_des_frontières_pour_la_région_Maghreb #XRY #detective #Pegasus #téléphones_portables #smartphone #piratage_numérique #Collège_européen_de_police (#CEPOL) #formation #police #social_hacking #hacking #réseaux_sociaux #biens_à_double_usage (#BDU) #répression_interne #Alexandre_Taleb