#beau pour lien avec toutes les belles choses que nous offrent les artistes et les regardeuses/rs de Seenthis.
La Bande du Touquet – Gaza-Paris-Plage
Attitudes longitudes – collectif cartoGraphique, le 6 avril 2020
▻https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/04/06/la-bande-du-touquet-gaza-paris-plage
Et si la France bouclait 2 millions de personnes sur 37 km de littoral ?
Précisons enfin que la carte est couverte par la licence « creativecommons Attribution Pas de Modification 4.0 International » ou CC BY-ND 4.0.
#Palestine #Gaza #France #Cartographie #Graphisme #Attitudes_Longitudes #Beau
Aux confins des confinés Une Lune pleine qui irradie de rose les nuages déchirés dans le ciel de Nantes. #SansFiltre
▻https://www.flickr.com/photos/valkphotos/49747739921
ValK. a posté une photo :
Lune Rose #sans_filtre #sans_retouche
📷 #photo (cc-nc-sa) ValK.
Série « Co-vide » : frama.link/co-vide
👀 + de photos : frama.link/valk
ℹ infos, liens et soutien : liberapay.com/ValK
Merci @odilon ! J’avoue, ça m’a foutu un gros coup d’émotion !
DEEP WATERS | Alice Heit(2019) on Vimeo
▻https://vimeo.com/402158206/df33d33310
Plunging into the mysterious territory of feminine sexual pleasure, Deep Waters concerns the « fountains » which sometimes gush forth at the moment of sexual climax. Little is known about this phenomenon, even by women themselves....
Disconnected from our bodies and our desires by centuries of patriarchal oppression, the land of feminine pleasures has remained very much « terra incognita ».
Deep Waters opens the door on rare and precious spaces where where words are freed and shared...
Travelling through our imagination, we allow ourselves to explore, to play; and thus to nourish and reestablish a rich and joyful feminine sexuality, rediscovering it’s full depth.
Le film n’est plus disponible, alors la bande annonce :
►https://www.youtube.com/watch?v=oLv8Kbe9uC8
Et une fiche documentaire :
Les Eaux profondes (Deep Waters)
Alice Heit
France | 2019 | 53 minutes
▻http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/56635_1
Plongeon dans les continents mystérieux du plaisir féminin, Les Eaux profondes s’interroge autour de ces « fontaines », qui jaillissent parfois au moment du plaisir sexuel des femmes. Le phénomène reste très méconnu, y compris des femmes elles-mêmes... Coupées de nos corps et de nos désirs par des siècles d’oppression patriarcale, le continent du plaisir féminin reste encore souvent terra incognita.
Les Eaux profondes ouvre un de ces espaces rares et précieux, où la parole se libère et se partage… Nous y voyageons, dans un imaginaire « en rhizomes », s’autorisant l’exploration, le jeu, et se nourrissant d’une aspiration profonde à réhabiliter une sexualité féminine riche, joyeuse, et qui retrouve le chemin de ses profondeurs.
Je l’ajoute à ma compilation d’article sur la #sexualité animale et humaine :
►https://seenthis.net/messages/686795
Secrets of the Surface, the Mathematical Vision of Maryam Mirzakhani
▻http://www.zalafilms.com/secrets
▻https://vimeo.com/380123288
a very recent film of George Csicsery. Filmed in Canada, Iran, and the United States, it examines the life and mathematical work of Maryam Mirzakhani.
To watch the film during the Covid 19 crisis, you can apply for a free individual or collective screening (only once, in the period 1st April – 15 May 2020), taking advantage of the special agreement between Zalafilms and May12 Initiative.
▻https://may12.womeninmaths.org/screening-secrets
donnez votre email, on vous envoie un lien vimeo et un mot de passe pour une projection confinée
Coyotes are being seen on the empty streets of San Francisco - SFGate
▻https://www.sfgate.com/living-in-sf/article/Coyotes-are-being-seen-on-the-empty-streets-15159105.php
While anxious residents are eager to see the end of the stay-at-home order, after waiting in the wings, our wild canine friends are apparently making the most of their opportunity to claim back the city.
dans le même genre j’ai vu sur le FB d’une connaissance d’origine chilienne une news avec un puma qui rentre en ville à Santiago… un PUMA quoi !
c’est confirmé par des journaux :
▻https://www.20minutes.fr/insolite/2747715-20200325-chili-puma-retrouve-rues-desertes-santiago-sous-couvre-fe
#réensauvagement
Il y a aussi le retour des dauphins dans le port Cagliari en Sardaigne
et les canards à Paris :
▻https://seenthis.net/messages/835866
Cerfs, dauphins, singes, sangliers…les animaux ont quartier libre dans nos villes
Paris Match, le 28 mars 2020
▻https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/Cerfs-dauphins-singes-sangliers-les-animaux-ont-quartier-libre-dans-nos-
Au japon il y a des biches dans les villes
Ca rend optimiste : vivement que l’humain dégage de cette planète et que la #beauté reprenne ses droits...
Entendue que des chasseurs (je ne mets pas de qualificatifs, le mot suffit) s’en sont pris à des chauves-souris sur l’île Maurice pour les massacrer en les laissant agoniser au sol.
Pour les chauves souris étrangement je m’attend à ce que les dernières qui nous restent soient exterminé par les marcheurs blancs et leurs amis élécteurs les pandansl’oeil.
Les chèvres sauvages se font des orgies dans les parcs et jardins
▻https://www.youtube.com/watch?v=bMUlppJbbI8
On est beaucoup à être confiné·es mais les ourses prêtent la main à la patte
▻https://www.youtube.com/watch?v=pGgM3c1e8vQ
Coronavirus : à Boissy-Saint-Léger, près de Paris, deux daims se baladent dans la rue
▻https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-a-boissy-saint-leger-pres-de-paris-deux-daims-se-baladent
Wild animals take over streets around the world
TRT World, Youtube, le 25 avril 2020
▻https://www.youtube.com/watch?v=OP3XclQXrFQ
Brésil : 97 bébés tortues d’une espèce en voie d’extinction naissent sur des plages désertées
Notre Terre, le 3 avril 2020
▻https://seenthis.net/messages/841681
Sète : un requin filmé ce jeudi matin dans les eaux du port de plaisance
Le Midi Libre, le 30 avril 2020
▻https://seenthis.net/messages/849251
Ornithologues à domicile
Pierre-Etienne Caza, Actualités UQAM, le 5 mai 2020
▻https://www.actualites.uqam.ca/2020/ornithologues-domicile
Retour dans la nature : la vie sauvage s’est épanouie, respectons-la
Gaspard d’Allens, Reporterre, le 16 mai 2020
▻https://seenthis.net/messages/853933
Films en libre accès.
Le grenier magique, un film collectif des Casseuses de crise (2017, 16min)
Partout à Bruxelles, des citoyens s’unissent pour rendre la vie en ville plus agréable et plus durable. Ils s’entraident, fabriquent et réparent des objets, créent des services ou gèrent des biens et lieux accessibles au public.
Ils proposent ainsi une alternative à l’économie de sur-consommation et d’accumulation de possessions. Le Grenier des Casseuses de Crise (Laeken) se vit comme une alternative au système patriarcal, raciste et capitaliste.
À ce jour, 7 collectifs citoyens et solidaires ont bénéficié d’un court atelier vidéo donnant lieu à un film. Quatre nouveaux films sont en tournage.
En septembre 2020, les 12 collectifs se réuniront pour parler de la ville qu’ils inventent et des moyens de lier leurs actions. Restez branchés !
Sous la douche, le ciel de Effi et Amir (2018, 1h25)
À Bruxelles, un groupe de citoyens tâche pendant 5 ans de trouver, financer et réhabiliter un bâtiment qui accueillera des services sanitaires permettant aux plus démunis de "se refaire une beauté et redresser la tête".
Leur parcours du combattant, tant financier qu’administratif, prend les allures d’un film à suspense. « Sous la douche, le ciel » donne à voir la transformation d’une idée en réalité, revendiquant la place de l’imagination comme moteur d’action citoyenne face à un horizon politique bouché.
C’est mon ancien cinéma de quartier qui offre ça chaque jour.
L’amour existe
▻https://vimeo.com/200049162
Obscurité lumière obscurité :
▻https://vimeo.com/212875761
L’île aux fleurs :
▻https://vimeo.com/92443333
À ces trois films courts, nous sommes ravis d’en ajouter un quatrième, que le CRIPS Ile de France laisse actuellement en accès libre sur sa chaîne You Tube et qui nous permet de rendre hommage à Tonie Marshall avec ce que certains considèrent comme sa meilleure réalisation. Un film qui, tout en gardant la justesse de son sujet d’origine, résonne également et étrangement d’une autre façon aujourd’hui.
Avant mais après
▻https://www.youtube.com/watch?v=fO-MP-47tqs
Deux films pour le Centre Vidéo de Bruxelles :
1/ La Terre abandonnée de Gilles Laurent (1h14)
Dans la zone évacuée autour de la centrale nucléaire de Fukushima, 5 ans après la catastrophe, le village de Tomioka est toujours vide de ses quinze mille habitants. Quelques rares individus vivent encore sur cette terre brûlante de radiations.
Les Hangaï ont décidé de continuer à cultiver leur terre. Les Sato réinvestissent peu à peu leur maison avec le projet de s’y réinstaller prochainement, persuadés qu’un repeuplement est possible.
Matsumura san, avec son vieux père, s’occupe des animaux abandonnés aux lendemains de l’accident nucléaire. Il est le premier à avoir refusé l’ordre d’évacuer. À sa manière, en faisant de sa vie un symbole, il témoigne et milite pour un monde dénucléarisé.
Alors que les travaux de « décontamination », orchestrés par le gouvernement nippon, semblent bien dérisoires et vains face à l’étendue du séisme tant humain qu’écologique, l’existence apparemment déraisonnable mais paisible de ces irréductibles nous rappelle qu’un bout de terre est, en dernier recours, notre lien le plus sûr au monde.
▻https://vimeo.com/157113277
Avec, en complément, Retour sur la territoire (12’), court métrage sur les villes fantômes du territoire déserté autour de la centrale : ▻https://vimeo.com/387969580
2/ Bazar dans le climat - film collectif de la maison de jeune Le Bazar (26’)
"Climat : les jeunes de la classe populaire ne manifestent pas."
Cette affirmation est le point de départ d’un débat télé et radio sur un grand média belge. À la Maison de Jeunes Le Bazar, à Saint-Gilles, de jeunes ados s’interrogent sur l’avenir de leur planète. De leur quartier au parlement européen, leur quête sera ambitieuse pour affirmer leurs points de vue sur la question. Bouillonnants, drôles et perspicaces, ils seront amenés dans une folle aventure auprès d’un apiculteur passionné de Forest, en passant par Louvain-la-Neuve la piétonne et pousseront même la porte du bureau d’une députée européenne en campagne.
Un film pour questionner ces mouvements de jeunes sur le climat et leurs contradictions et pour affirmer comme Moussa : "C’est pas parce que je ne vais pas manifester que je ne me préoccupe pas du climat !"
▻https://vimeo.com/338649398
Trois films pour l’Agence du court métrage
1/ Coming-Out de Olivier Ayache-Vidal avec Omar Sy (9’)
▻https://svod.brefcinema.com/films-gratuits/coming-out.html
2/ Le Sens du toucher de Jean-Charles Mbotti Malolo (14’)
▻https://svod.brefcinema.com/films-gratuits/le-sens-du-toucher.html
3/ Qui de nous deux de Benjamin Bouhana (13’)
▻https://svod.brefcinema.com/films-gratuits/qui-de-nous-deux.html
Ces trois films peuvent également être accessibles ici : ▻https://svod.brefcinema.com
Sélection de l’opéra de Paris.
Le premier film est très #beau.
Les Indes galantes de Clément Cogitore
Clément Cogitore adapte une courte partie de ballet des Indes galantes de Jean-Philippe Rameau, avec le concours d’un groupe de danseurs de Krump, et de trois chorégraphes : Bintou Dembele, Igor Caruge et Brahim Rachiki. Le Krump est une danse née dans les ghettos de Los Angeles dans les années 90. Sa naissance résulte des émeutes et de la répression policière brutale qui ont suivi le passage à tabac de Rodney King.
▻https://www.operadeparis.fr/3e-scene/les-indes-galantes
De longs discours dans vos cheveux de Alexandre Steiger
Paul et Adèle, figurants désabusés sur l’opéra de Tristan et Isolde, profitent d’une pause pour partir à la recherche du lac souterrain du Palais Garnier. Un parcours labyrinthique dans les entrailles de l’opéra, au fil d’une discussion sinueuse sur l’amour, qui agira sur eux comme un philtre magique, à l’image des deux héros de Wagner. Comme s’il était impossible d’échapper aux légendes et aux mythes. « Il y a sans doute quelque part, juste là, à portée de main, un monde caché, des trésors millénaires enfouis sous nos pieds. J’aime croire que nous sommes, en permanence, traversés pas des mythes, des rêves et des légendes. Que le passé et le présent ne font qu’un. Qu’il suffit de prêter attention aux signes et de déchirer le voile du réel, pour découvrir cette autre dimension. En plein cœur de Paris, entre un Uniqlo, un Apple Store, et les vendeurs d’aspirateurs des grands boulevards, se dresse le Palais Garnier, au sommet duquel nous contemple la statue d’Apollon. Comme pour nous rappeler que la beauté nous guette encore. Tous les soirs le rideau se lève pour convoquer le sublime et les fantômes du passé. Une amie m’a parlé de l’existence d’un lac caché sous l’opéra. J’ai voulu y croire et partir à sa recherche, en compagnie de Paul et d’Adèle, deux figurants imaginaires embarqués sur l’Opéra de Tristan et Isolde.
▻https://www.operadeparis.fr/3e-scene/de-longs-discours-dans-vos-cheveux
De la joie dans ce combat de Jean-Gabriel Périot
Dans ce film-documentaire, Jean-Gabriel Périot dresse en creux le portrait d’un groupe de femmes pour qui la musique est un moyen de résister et de sortir de l’isolement. Le compositeur Thierry Escaich collabore à cette réalisation en composant la musique originale du film, interprétée par neuf musiciens de l’Opéra national de Paris.
▻https://www.operadeparis.fr/3e-scene/de-la-joie-dans-ce-combat
Degas et moi de Arnaud des Pallières
En s’entourant de Michael Lonsdale et Bastien Vivès, Arnaud des Pallières consacre un court métrage à Edgar Degas qui mêle danse et dessin et lève le voile sur la part d’ombre de l’artiste.
▻https://www.operadeparis.fr/3e-scene/degas-et-moi
Vers le silence de Jean-Stéphane Bron
Après la sortie au cinéma du film-documentaire « L’Opéra » en avril 2017, le réalisateur Jean-Stéphane Bron a suivi le Directeur musical de l’Opéra de Paris, Philippe Jordan, et l’Orchestre de l’Opéra de Paris dans le cadre des répétitions de la Symphonie n°9 de Gustav Mahler dont l’interprétation repose paradoxalement sur... le silence.
▻https://www.operadeparis.fr/3e-scene/vers-le-silence
Les Braves 1 : Raymond Lévy de Alain Cavalier (36 min)
Sous l’occupation allemande en France en 1944, Raymond Lévy, dix-neuf ans, est arrêté pour faits de résistance. Avec d’autres déportés, il est mis dans un wagon de marchandises à destination d’un camp de concentration en Allemagne. Avec quelques camarades, il essaie de mettre au point ce qui paraît impossible : s’évader de ce wagon avant le passage de la frontière. A plus de quatre-vingt ans, il raconte...
"Les Braves sont, pour moi, ceux qui refusent de se plier devant l’injustice. Je les filme de face, en un seul plan fixe, sans aucun document extérieur. Ils ne racontent que le moment précis où ils font preuve de courage pour rester eux-mêmes. La bravoure est partout, en guerre comme en paix. J’ai déjà filmé trois hommes qui n’ont pas eu froid aux yeux. Je souhaite en faire plus."
Alain Cavalier
▻https://vimeo.com/133535211/d7c020dcfc
Brother Yusef de Werner Penzel, Nicolas Humbert (52 min)
Une boîte aux lettres dans la forêt hivernale, au bord d’une route étroite, au milieu de nulle part. C’est ici qu’habite Yusef Lateef, et c’est là que nous venons le rencontrer avec les réalisateurs. Ce musicien de jazz habite seul avec ses instruments, coupé du monde, et il nous parle de ses souvenirs du travail avec John Coltrane et Dizzy Gillespie, teintés d’une douce mélancolie. Les anecdotes et les réflexions sur la musique sont interrompues par le chant de Lateef et son jeu sur ses instruments. En parlant et en faisant de la musique, le vieil homme dégage une profonde et paisible sincérité ; entre les phrases et les passages mélodiques, il hésite fréquemment, écoute en lui-même, et ce qui résonne alors ressemble à une méditation née du moment. La recherche individuelle de sa propre voix, nous dit Lateef, c’est la racine de la créativité. Le portrait filmé de Nicolas Humbert et de Werner Penzel respecte totalement l’être qu’ils filment. Avec un mélange pertinent de distance paisible et de sensibilité, ils s’intéressent au musicien et lui accordent beaucoup d’espace et de temps. Ainsi, les prises de vue sobres deviennent saisissantes ; ses mains sur les touches d’un piano, les rides sur son visage, les vibrations dans sa voix : tous ces détails rencontrent un écho dans la réduction consciente de la création cinématographique, qui se reflète dans l’austérité de la forêt enneigée. "Brother Yusef" donne l’impression d’une collaboration aboutie et harmonieuse entre les trois personnes
« Pour le prix Suissimage nous avons choisi de distinguer ce documentaire, qui revisite les origines du cinéma, grâce à un travail remarquable sur la lumière, le cadre, le son. Celui-ci traduit l’ambition de ses auteurs, au service du personnage qu’ils filment, un artiste arrivé au terme de sa vie.
Avec acuité, sans recours à l’anecdote et dans un huis-clos fertile ce film installe, grâce a un style épuré et élégant une qualité d’écoute qui permet d’entendre l’écho-même de sa musique. » (Jury Cinéma suisse, Visions du Réel 2005)
▻https://vimeo.com/169689675/3e8bf90d25
La Bête lumineuse de Pierre Perrault (2h07)
La bête lumineuse, c’est l’orignal, animal mythique des forêts canadiennes. Mythique par sa pérennité, sa rareté. À tel point légendaire que tout ce qui le concerne "se légende". Selon l’expression de Pierre Perrault lui-même. S’agit-il d’une partie de chasse ? Nous assistons en effet aux préparatifs, la mise en place des stratégies, aux longues stations des chasseurs, dans la nature ; mais le sujet de ce film admirable est ailleurs. Il est dans la rencontre de quelques hommes, coupés de leur vie ordinaire et qui ont rendez-vous avec l’Extraordinaire. Avec un fantasme de force et de beauté et qui, dans le meilleur des cas, ne rencontreront qu’eux-mêmes. Il faut saluer l’exploit de Pierre Perrault qui déjoue les pièges du folklore, dépasse l’anecdote et nous restitue à travers quelques individus l’âme de son terroir.
"J’ai pensé à la chasse, parce qu’ils l’habitent comme un sanctuaire, comme un pèlerinage au fond d’eux-mêmes... La chasse qui n’a pas, ici au Québec, le sens qu’elle peut avoir ailleurs. Fête aussi de la parole, et jeu de la vérité... [...] La chasse, c’est, enfin, la chance de l’exploit dans nos vies sans exploit, routinières, monotones et généreuses... quand l’hiver s’annonce comme un règlement de comptes... " Pierre Perrault
"Il me faut bien l’avouer, dans un premier temps, j’ai violemment rejeté La Bête Lumineuse, film documentaire réalisé par Pierre Perrault, en 1982, et qui retrace l’équipée de 10 hommes, des citadins, la quarantaine environ, qui se retrouvent dans un chalet perdu de la région du Maniwaki, au Québec, pendant une semaine pour une traditionnelle partie de chasse à l’orignal, le grand élan du Canada. Parmi ces hommes, l’un, Stéphane-Albert ne semble pas tout à fait à sa place : il dénote. Il s’exprime mieux que les autres, n’hésitant pas à l’occasion à faire de grandes phrases un peu pédantes, parle d’idéalisme, d’amitié. Les autres s’intéressent davantage aux bouteilles d’alcool qu’ils vident avec constance lors de longues soirées de beuverie, profèrent des jurons et racontent des blagues graveleuses.
J’ai rejeté ces hommes qui juraient, criaient, buvaient plus que de raison, riaient de tout et surtout de rien. Je les ai tous rejetés, autant Stéphane-Albert, le novice, le poète que Bernard, le cuisinier et chasseur aguerri. Je n’ai pas aimé leur affrontement. La virilité exacerbée des uns m’agaçait autant que la sensiblerie de l’autre.
Et je n’étais pas loin de penser que Pierre Perrault s’était perdu en partant chasser avec ces pocailles de Maniwaki comme il aimait à les appeler. [Pocaille vient de l’anglais poked eye\n qui signifie œil poché]
Bref je n’aimais pas La bête lumineuse. Mais je n’étais pas la seule. Et si ce film est maintenant devenu un film-culte, ce ne fut pas le cas lors de sa présentation à la Quinzaine des réalisateurs, en 1982, loin de là ! Pierre Perrault me disait souvent avec un sourire navré qu’il avait enregistré là le plus grand succès de vidage de salle jamais obtenu.
Autant dire que je n’avais rien compris à ce film que j’ai depuis revu à de nombreuses reprises et que j’aime infiniment.
A ma décharge, il faut dire que le début du film est tout à fait déstabilisant. Tout d’abord, il y a la langue québécoise, une langue rugueuse à laquelle il faut s’accoutumer. Et il y a le montage qui passe d’un personnage à l’autre sans le moindre avertissement, saute allègrement d’un moment à un autre, présente des faits bruts tout cela sans la moindre explication. Plus déroutant encore, un dialogue entre Stéphane-Albert et Bernard, découpé et placé à intervalles réguliers dans cette séquence d’ouverture, dialogue qui anticipe sur l’histoire à venir. Dans ce dialogue que l’on comprendra plus tard, Bernard explique à Stéphane-Albert comment la meute de loups encercle l’orignal avant de s’abattre sur lui pour la curée finale.
Ensuite on passe à la séquence des préparatifs : les hommes font leurs adieux à leurs femmes et à leurs enfants, font les provisions pour la semaine : boissons et nourriture. S’installent au chalet. Très vite, on a affaire à deux groupes distincts, un homogène et compact formé par les habitués et un composé du seul Stéphane Albert. L’un est dans l’imagination, dans le fantasme, les autres dans le concret, pieds et mains dans la boue.
Contrairement à mes premières impressions, le film ne se réduit pas une simple virée entre copains, copieusement arrosée, une occasion de boire, de manger et de s’amuser. Le film présente la chasse comme un rite de passage, une initiation au cours de laquelle les hommes s’inventent une image mythique d’eux-mêmes en se confrontant à un animal lui-même mythique. On réalise aussi très vite que la chasse à l’orignal n’est pas le seul sujet du film et qu’une autre chasse se livre ailleurs, entre les hommes, les soirs de beuveries dans le chalet, et qui se résoudra lorsque la bête lumineuse que Stéphane-Albert attend depuis une semaine n’est autre que Bernard, ivre mort qui s’écroule en rigolant. Stéphane-Albert se rend compte alors qu’il est victime d’un canular que lui ont servi ses copains. Le dialogue du début prend alors tout son sens : les hommes entre eux sont aussi féroces que les loups. Au fur et à mesure de l’avancement du film, Stéphane-Albert se retrouve de plus en plus isolé même carrément lâché par Bernard, son ami d’enfance. Les hommes se moquent de lui alors que, lui, se livre de plus en plus, s’offrant telle une victime expiatoire, exposant sa vulnérabilité. Il voudrait faire partie du groupe, être comme les autres, refuse de reconnaître qu’il est différent. Ses illusions se heurtent alors à la réalité et tout ce qu’il a fantasmé éclate au contact du groupe.
Autre chose : Perrault ne s’est pas perdu avec ces hommes. Loin de là ! En filmant cette partie de chasse, cette confrontation de l’homme avec la nature, le cinéaste met en images un imaginaire et une mythologie typiquement québécois. Et continue encore et toujours de filmer le Québec et d’en offrir une représentation nouvelle et originale. De plus, comme dans Pour la suite du monde\n, il met en scène une parole et donne à entendre, dans une série d’échanges intimes ou non, drôles ou tragiques, une langue riche et variée. La Bête lumineuse\n, le film, est comme la chasse, le grand lieu de la parole. Une autre des grandes préoccupations de Pierre Perrault, homme de radio venu au cinéma.
Surtout ne faîtes pas mon erreur initiale. Laissez-vous embarquer par ces dix solides gaillards. Sachez voir au-delà des apparences et vous découvrirez un film d’une beauté folle. Un film cruel et parfois même terrifiant qui présente un portrait de groupe magnifique, sensible et riche de toutes les complexités humaines. » (Simone Suchet)
▻https://www.onf.ca/film/bete_lumineuse
Et des films pour les #enfants et les #parents :
Le Renard minuscule (8 min) - à partir de 3 ans
▻https://svod.brefcinema.com/gratuit-pour-les-enfants/le-renard-minuscule.html
avec un dossier pédagogique téléchargeable :
▻https://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/le_renard_minuscule.pdf
L’Hiver de Léon (28 min) - à partir de 5 ans
▻https://svod.brefcinema.com/gratuit-pour-les-enfants/l-hiver-de-leon.html
avec un dossier pédagogique téléchargeable :
▻https://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/lhiver_de_leon.pdf
Charlot musicien (25 min) - à partir de 6 ans
▻https://svod.brefcinema.com/gratuit-pour-les-enfants/charlot-musicien.html
avec un dossier pédagogique téléchargeable :
▻https://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/04charlot_musicien.pdf
Sientje (4 min) - à partir de 6 ans
▻https://svod.brefcinema.com/gratuit-pour-les-enfants/sientje.html
avec un dossier pédagogique téléchargeable :
▻https://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/sientje.pdf
La Saint Festin (15 min) - à partir de 7 ans
▻https://svod.brefcinema.com/gratuit-pour-les-enfants/la-saint-festin.html
avec un dossier pédagogique téléchargeable :
▻https://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/14la_saint_festin.pdf
Lisboa Orchestra (12 min) - à partir de 10 ans
▻https://svod.brefcinema.com/gratuit-pour-les-enfants/lisboa-orchestra.html
avec un dossier pédagogique téléchargeable :
▻https://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/10lisboa_orchestra.pdf
Une séance en ligne de films jeunesse.
Mais commençons cette séance qui nous emmène 120 ans en arrière, à l’époque des débuts du cinéma...
Les premiers films d’animation apparaissent très rapidement après l’invention du cinématographe.
Le pionnier des réalisateurs, s’appelait Emile Courtet (dit Emile Cohl) et était français. Il réalise en 1908 :
Fantasmagorie
▻https://vimeo.com/16526021
Par la suite il s’exilera aux Etats-Unis pour initier les américains à cette nouvelle forme d’art.
Ces derniers feront émerger de grands noms, dont le premier Winsor Mccay et son fameux :
Gertie le dinosaure
▻https://vimeo.com/143171554
Vous trouverez ici la version longue, expliquant la genèse de ce film et montrant comment on fabriquait les films d’animation à l’époque, quand nous ne connaissions pas encore les ordinateurs... un vrai travail de titans.
Ces pionniers ont tracé la voie aux plus grands noms dont on entend encore parler aujourd’hui.
Impossible donc de faire l’impasse sur le plus célèbre d’entre eux : Walt Disney qui commencera sa carrière avec le fameux Mickey Mouse. Voici la toute première aventure de la souris mythique et pour le plaisir un épisode avec Donald Duck, qui se fait bien chahuter par Tic et tac.
Mickey Mouse Steamboat billy
▻https://vimeo.com/48709307
Donald Duck
▻https://vimeo.com/37932395
(1085) Мимино [Mimino] (комедия, реж. Георгий Данелия, 1977 г.)
▻https://www.youtube.com/watch?v=P4k2LNPRV-0&list=PL4dWJMOQ_a1TgayrpaB-SEVJhHC58U1wU&index=21&t=0s
À partir de 1:22:46 et pour trois minutes, une scène qui est un des chef-d’œuvres du cinéma soviétique. Mimino en escale à Berlin-Ouest est nostalgique, il essaye de joindre par téléphone sa famille et ses amis : d’abord à Dilijan en Arménie pour parler à son copain arménien qui ne répond pas, puis, dans son village natal en Géorgie, dans la toute petite ville de Telavi, mais l’opératrice a mal compris...
Simple, beau, subtil, fin. Je ne m’en lasse pas
Mimino
Киноконцерн “Мосфильм”
The story of a big dream of a big flight. The pilot of “small aviation”, nicknamed Mimino, dreams of the helm of a real big liner. Only after receiving this helm, for some reason, he is not at all happy ...
CLARA YSÉ - Le monde s’est dédoublé (Live) - YouTube
►https://www.youtube.com/watch?v=hMhnOHX69yY
#CLARA_YSÉ - Le monde s’est dédoublé
Le nom de l’artiste
▻http://www.laviedesidees.fr/Charlotte-Guichard-Griffe-peintre-valeur-art.html
À propos de : Charlotte Guichard, La Griffe du peintre. La #valeur de l’art (1730-1820), Seuil. Depuis quand les peintres signent-ils leurs œuvres ? La revendication du nom, la singularité de l’artiste, sa présence matérielle dans le tableau sont inséparablement une marque d’auteur et un signal à destination d’un marché de plus en plus structuré autour des noms propres.
#Histoire #individu #marché #beaux-arts
▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20200214_guichard.pdf
▻https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20200214_guichard.docx
Rien ne dure sur cette terre.
Quoi, vraiment, on vivrait,
sur cette terre ?
Rien ne dure pour toujours
sur cette terre :
Il n’y a que du un petit peu.
Le Jade ? Il peut se rompre.
L’or ? Il peut se casser.
Les plumes du quetzal ?
elles se délitent.
Rien ne dure pour toujours
sur cette terre :
Il n’y a que du un petit peu.
Quoi, on dirait des choses vraies,
Ici-bas, Donneur de la vie ?
Non, on est en plein rêve,
C’est juste un rêve ;
Personne ne parle pour de vrai.
Quoi, les hommes seraient réels ?
Non : notre poème lui-même ne l’est pas.
Nezahualcὀyotl, poète et souverain de Texcoco
(cité de la vallée de Mexico-Tenochtitlản) au XVᵉ siècle.
▻https://www.lassociation.fr/catalogue/posada-genie-de-la-gravure
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Nezahualcoyotl
Poesia de Nezahualcóyotl
▻http://www.los-poetas.com/netz1.htm#%C2%BFEres t%C3%BA verdadero%E2%80%A6?
Yo Nezahualcóyotl lo pregunto:
¿Acaso de veras se vive con raíz en la tierra?
Nada es para siempre en la tierra:
Sólo un poco aquí.
Aunque sea de jade se quiebra,
Aunque sea de oro se rompe,
Aunque sea plumaje de quetzal se desgarra.
No para siempre en la tierra:
Sólo un poco aquí.
Voeux 2020 de Sibyle Veil aux salariés de Radio France - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=51&v=3Qf38heMuD4&feature=emb_logo
La formidable expression de la résistance, la terrible expression du Naufrage macronien. Résistance et moyen de lutte très efficace, garanti 100 % non-violent, un modèle du genre (même si toute le monde n’est pas capable de chanter aussi bien et aussi puissamment). J’aimerai bien multiplier ces actes symboliques mais concrets : des avocats qui jettent leurs robes, des pompiers qui désertent les discours des autorités, les musiciens de l’opéra en concert à l’extérieur, etc...
Je me souviens Varsovie en 1980 avec les postes de télé aux fenêtres les écrans tournés vrs la rue...
08 janvier 2020 : Sibyle Veil présente ses voeux aux salariés de Radio France, au 37e jour de grève contre un plan « stratégique » de casse de Radio France (baisse de budget de 60 millions d’euros et 299 suppressions de postes)
La tresse - #Laetitia_Colombani - Babelio
▻https://www.babelio.com/livres/Colombani-La-tresse/946395
Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.
Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.
Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.
Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.
Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.
Une copine indienne commente :
C’est blindé de ’racial tropes’ sur les Indiens ... On évoque les dalits, les inégalités, l’oppression des femmes, le système des castes...
C’est une réalité en Inde mais l’Inde c’est bien plus que ça !!! Ça me rappelle toutes les conversations énervantes que j’ai eues avec des Français ignorants
Et en plus,
L’écrivaine utilise mal certains termes hindou comme darma, karma, nirvana qu:elle ne comprend clairement pas.
Elle parle d’un sari cousu pour un enfant de six ans par sa mère
Les enfants de six ans ne portent pas de sari
Il y a plusieurs types de vêtements Indiens , ils s’appellent pas tous ’sari’ et en plus ce n’est que le haut du sari qui doit être cousu... Parce que sinon c’est que du tissu qu’on doit savoir plier autour de soi
Puis bindi rouge pour une gamine de six ans, réservée aux femmes mariées
’cette petite dalit a la peau brune’ ce style de phrase je déteste. Hahahhh
Les Indiennes souffrantes, illettrées dans leurs cahutes insalubres
Battues par leurs maris
Mangeant du curry
Elle fait pareil avec l’autre personnage sicilien, elle parle des mamma, nonna, vespa, pâtes
Je n’ai pas lu le livre mais je remarque que la partie indienne n’a pas l’air franchement narrative : pas entrées dans l’histoire ?
Roseaux — « La Tresse », quand sexisme, racisme et capitalisme s’entremêlent
#beauté #féminisme_libéral #cheveux
Sarah n’aurait plus un physique attractif, et l’autrice l’enferme dans un dégoût d’elle-même, sans jamais élaborer une critique politique constructive de ce système qui perpétue la haine du corps des femmes à partir d’un certain âge…
Aussi, si ce roman se veut relayer les destins de femmes fortes, celles-ci sont pourtant construites et grandies par des hommes.
Ce roman est soi-disant « mondial » car composé de trois nationalités, issues de trois continents différents. Il donne une vision du monde, et plus particulièrement du monde du travail, capitalistique et ancrée dans le principe du succès financier, de la self made woman à l’américaine.
« Après tout, elle a bien réussi à dissimuler ses grossesses, elle parviendra bien à cacher son cancer. »
Les héroïnes de ce roman doivent être des guerrières, avoir la force et la combativité qui sont habituellement des traits de caractères assignés aux hommes. À l’inverse, elles doivent effacer toute qualité souvent pensée comme « féminine » – l’empathie, la bienveillance et l’indulgence – car l’ascension professionnelle est un combat. Ces émotions sont écartées afin de mieux répondre au monde néolibéral. Ce roman est l’histoire de trois individus, ce n’est jamais un combat collectif avec une réflexion sociale aboutie.
Il y a un véritable problème de comparaison, de proportions. Les parcours des trois femmes et leurs soucis sont évoqués de manière similaire, comme si les mêmes difficultés s’imposaient à une Italienne dont l’entreprise est en difficulté, à une Canadienne dont le cancer est simplement un motif pour la voir sans cheveux (et donc conclure l’intrigue sans aucune once de suspense) et l’Indienne dont le parcours est résolument un calvaire. La quête des cheveux de la Canadienne est placée au même degré que la fuite de l’Indienne qui risque viol, tabassage et mort. La beauté « féminine » passerait par les cheveux et ceux-ci sont extraits ailleurs. Et le livre se conclut sur un anthropocentrisme exacerbé
En conclusion, hormis quelques pâles critiques du monde patriarcal, ce roman ne fomente pas une pensée féministe aboutie, mais est simplement le reflet d’un sexisme intériorisé, sans remise en question des injonctions à la féminité, des affres du regard masculin et des poids qui pèsent sur les épaules de ces femmes.
Non #Gabriel_Matzneff, la pédophilie n’est pas un « style de vie » | Slate.fr
Rappel : article et Renaudot de 2013 (c’était hier...) et bien peu s’en sont ému. Trois jours après l’Apostrophe de 1990 dans lequel il est dénoncé par Denis Bombardier, dans Le Monde, Philippe Sollers la traitait de "connasse", et 30 ans plus tard, Josianne Savigneau de "purge" [ La Presse écrit "merde" mais le twitt de Savigneau dit "purge"]...
L’intervention de Denise Bombardier, faite sous les yeux d’un jeune Alexandre Jardin bouche bée, avait notamment valu à l’auteure québécoise de se faire traiter de « connasse » par Philippe Sollers. Josyane Savigneau, ancienne directrice du Monde des livres, en a rajouté le 23 décembre dernier, disant sur Twitter avoir toujours détesté ce qu’écrit et dit Denise Bombardier avant de conclure son message en la traitant ni plus ni moins de « merde ».
Source : ci-dessous.
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C’est qu’il y avait déjà du niveau, au Monde à cette époque.
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▻http://www.slate.fr/culture/80167/matzneff
«Les petits garçons de onze ou douze ans que je mets ici dans mon lit sont un piment rare.»
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Affaire Matzneff : les droits des enfants avant la littérature
▻https://www.lapresse.ca/arts/litterature/201912/26/01-5255046-affaire-matzneff-les-droits-des-enfants-avant-la-litterature.php
« C’est incroyable. On prend position dans la vie et on peut changer le cours des choses », constate Denise Bombardier, « ravie » de voir que Vanessa Springora prend la parole à son tour. Même après tout ce temps. « Elle n’était pas prête », dit-elle. Denise Bombardier est aussi heureuse de constater que ses propos, qui ont été tellement critiqués à l’époque, ont fait œuvre utile.
Son intervention n’avait rien du coup de gueule impulsif. Elle avait lu le livre de Gabriel Matzneff. Elle savait qu’elle avait une tribune. Qu’elle devait l’utiliser. Son éditeur l’avait d’ailleurs prévenue qu’elle risquait de se mettre à dos une frange importante – et puissante – de l’institution littéraire française. « Je lui ai dit : “Je ne peux pas laisser passer ça”, raconte-t-elle aujourd’hui. “Je ne peux pas ne pas intervenir.” »
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Quand le prix Renaudot Essai est attribué à Gabriel Matzneff, défenseur de la pédophilie - le Plus
▻http://leplus.nouvelobs.com/contribution/968288-quand-le-prix-renaudot-essai-est-attribue-a-gabriel-matznef
Voici ce qu’il écrit dans « Les moins de seize ans » :
« Ce qui me captive, c’est moins un sexe déterminé que l’extrême jeunesse, celle qui s’étend de la dixième à la seizième année et qui me semble être – bien plus que ce que l’on entend d’ordinaire par cette formule – le véritable troisième sexe. Seize ans n’est toutefois pas un chiffre fatidique pour les femmes qui restent souvent désirables au-delà de cet âge. (..) En revanche, je ne m’imagine pas ayant une relation sensuelle avec un garçon qui aurait franchi le cap de sa dix-septième année. (...) Appelez-moi bisexuel ou, comme disaient les Anciens, ambidextre, je n’y vois pas d’inconvénient. Mais franchement je ne crois pas l’être. À mes yeux l’extrême jeunesse forme à soi seule un sexe particulier, unique. »
Gabriel Matzneff se qualifie lui-même d’amant des enfants, païen imprégné d’orthodoxie, végétarien qui aime la viande, pédéraste qui aime les femmes, et esprit libre qui n’irriterait que les sots.
Sensible ? mon cul oui.
excellent cet article :
Surtout, je voudrais comprendre cet argument selon lequel « l’art n’a rien à voir avec la morale ». Qui dit le contraire aujourd’hui ? Qui dit qu’une œuvre, pour être belle, devrait être conforme à une idéologie ? Personne ne dit : Polanski a été accusé d’abus sexuel sur mineur, donc Le Pianiste est un film horrible. Cantat a été condamné pour homicide involontaire, ses chansons sont devenues affreuses
.
L’écrivain Gabriel Matzneff rattrapé par son passé
►https://www.la-croix.com/Culture/Lecrivain-Gabriel-Matzneff-rattrape-passe-2019-12-25-1201068455
Denise Bombardier, sur le plateau d’« Apostrophes », dénonce, avec une rage froide et implacable, ses agissements qui tombent sous le coup de la loi. Dès le lendemain, l’auteure et journaliste québécoise est brocardée et ostracisée par le milieu intellectuel.
Ami de Matzneff, Philippe Sollers la qualifie publiquement de « mal baisée ». Dans Le Monde, Josyane Savigneau pourfend sa « sottise » et défend avec ardeur « l’homme qui aime l’amour ». Sur Twitter, ces jours-ci, elle le glorifie encore.
Dans VSD, Jacques Lanzmann s’étonne que Matzneff n’ait pas « aligné la Bombardier d’une grande baffe en pleine figure ». À son retour au Québec, elle reçoit des lettres anonymes, des appels menaçants, sa maison est taguée, ses vitres cassées, ainsi qu’elle le raconte dans son autobiographie parue en février dernier (2). « Rétrospectivement, écrit Vanessa Springora, je m’aperçois du courage qu’il a fallu à cette auteure canadienne pour s’insurger, seule, contre la complaisance de toute une époque. »
Je lis un peu ce qui s’écrit sur cette affaire et je vois passer des noms qui ont, à plusieurs reprise, et qui pour certaines continuent de le faire, encensé Matzneff, qui l’ont défendu en niant ses crimes pédophiles.
Yann Moix
Richard Millet
Philippe Sollers
Josianne Savigneau
Bernard Henry Levy
Jean d’Ormesson
Alain Finkielkraut
Bernard Pivot (qui rigole presque en écoutant Daniel Cohn Bendit expliquer qu’il aime se faire désahbiller par une petite fille de 5 ans, et qui plus récemment délire sur les petites suédoises - la vieillesse dans son cas est un naufrage)
Jean-François Kahn (grand spécialsite du troussage de domestique apparement et défenseur de Dominique Strauss-Kahn)
Simone de Beauvoir
Jacques Lanzmann
Michel Foucault
André Glucksmann
Bernard Kouchner
Il y en a d’autres, mais juste ceux là, de penser qu’ils (et hélas un peu elles) « régissent » une grande partie la vie intellectuelle française me donne une sorte de grand vertige rétrospectif.
L’écrivain Gabriel Matzneff rattrapé par son passé
Ce passé qui ne ressurgit que maintenant parce que le livre de Vanessa Springora sortira début 2020 ou parce qu’il y a une certaine omerta dans le milieu « intellectuel » parisien ?
Je ne connaissais pas ce Matzneff mais Sollers est définitivement grillé à mes yeux. Je l’ai toujours trouvé plus que douteux.
#le_bal_des_pourris
Alors pour ce qui concerne les prix littéraires, les membres du jury du Renaudot 2013 ont vraiment fait très fort : Yann Moix et Gabriel Matzneff dans la catégorie Essai.
Un néonazi et un pédophile, Ce qu’il fallait pour renforcer la crédibilité des prix ...
Parmi les membres du jury du prix :
Franz-Olivier Giesbert
Georges-Olivier Châteaureynaud
Jean-Marie Le Clézio
Patrick Besson
Jérôme Garcin
Frédéric Beigbeder
La suite du grand vertige ...
C’était en 2018, c’est à dire hier - la suite du grand vertige - et la suite du #name_dropping
Il y a une certaine « pédocratie » à l’oeuvre dans ce milieu de Haute Culture où toute reddition de comptes équivaudrait à une sorte de lèse-majesté.
L’ouvrage de Madame Springora casse la baraque en torpillant l’argument du « consentement », toujours utilisé pour silencier les victimes et disculper les coupables de crimes qui cessent d’en être sous les spots de la télé.
Pour Finkielkraut je voudrais documenté son soutiens à Matzneff et ses interventions de l’époque sur sa fiche, puisqu’il se permet de faire des appels au viol ca me semble pas mal de réunir les infos là bas. J’arrive pas à trouvé une source explicite mais @reka tu semble l’avoir vu mentionné dans une de tes sources, est ce que tu pourrais me retrouvé d’ou ca viens stp ?
▻https://seenthis.net/messages/811204
Pour Simone de Beauvoir, je croyait avoir deja fait un poste pour elle mais en fait je l’ai juste mentionné dans mon premier poste sur les #grand_homme à partir du Dalaï Lama
►https://seenthis.net/messages/413241#message425819
Je fait faire un poste sur elle et sa relation au sujet.
Aussi, dans ces listes de pedophilophiles et violophiles d’enfants on trouve beaucoup des grands penseurs de « french théory » - En plus de Beauvoir, il y a Foucault, Derrida, Quaratti, Deleuze et le #féminicide #Althusser et peut être d’autres dans les ...
Il me semble que Quaratti s’était illustré dans la misogynie crasse autour des questions de féminisation de la langue avec Levi_strauss mais je ne retrouve pas, possible que je confonde avec quelqu’un d’autre - je vais vérifié.
Les femmes sont peu nombreuses mais je tag #grande_femme pour #Dolto et #Beauvoir
Poste sur Dolto = ►https://seenthis.net/messages/688632
Poste sur Beauvoir = ►https://seenthis.net/messages/817770
Il me semble aussi que la discutions de 2015 sur #lolita et la manière dont les gens ont pris le point de vue d’Humbert Humbert contre Dolorès Haze
►https://seenthis.net/messages/399841
2018, c’était hier @reka et les années 80 avant-hier, voire hier 3/4.
Gabriel Matzneff est né en 1936, en juillet. Ma mère en décembre, ce monsieur a l’âge d’être mon père. A t-il des enfants ?
J’ai regardé vite fait sa fiche wikipédia ou il y a des extraits de ses bouquins et son site matzneff.com à son image (vert de gris).
et ceci en bas de page : Fous d’enfance : qui a peur des pédophiles ? (avec plusieurs cosignataires dont Luc Rosenzweig, Gilbert Villerot, Jean-Luc Hennig, René Schérer, Bernard Faucon et Guy Hocquenghem), Éditions Recherches, 1979
►https://seenthis.net/messages/505807
Il a aussi écrit sur le suicide et ça ne m’étonnerais pas qu’il passe à l’acte comme Hamilton. Je trouve ça beau, un vieux qui se suicide mais ça dépend pourquoi. Dans son cas c’est irrecevable, sa cause est indéfendable, une ordure de 84 ans.
Pour Hamilton je suis tombé il y a 2 semaines sur un « débat » anti #metoo dans lequel il avait encore de farouches défenseuses. L’argument était que son suicide était la preuve que #metoo tue des innocents.
▻https://seenthis.net/messages/814755
Sinon dans les tactiques de l’agresseur je relève que Matzneff demande à étre appelé « philopéde » et non pédocriminel comme le violeur de Dolorès Haze se fait appelé « nympholepte » dans le roman de Nobokov.
#vocabulaire #euphémisme
Pour la pétition de 1977 wikipédia donne la liste complète
Le Monde publie le 23 mai 1977 sous le titre « Un appel pour la révision du code pénal à propos des relations mineurs-adultes » des extraits d’une « Lettre ouverte à la Commission de révision du code pénal pour la révision de certains textes régissant les rapports entre adultes et mineurs »7 envoyée par 80 personnalités et intellectuels au Parlement français8,9. Cet appel réclame une réécriture des dispositions du code pénal concernant les relations sexuelles entre adultes et mineurs de quinze ans afin de les rendre moins strictes8,7.
Le Monde reproduit les signatures de Louis Althusser, Jean-Paul Aron, Roland Barthes, André Baudry, Simone de Beauvoir, Jean-Claude Besret, Jean-Louis Bory, Bertrand Boulin, François Chatelet, Patrice Chéreau, Copi, Alain Cuny, Gilles Deleuze, Jacques Derrida, Françoise Dolto, Michel Foucault, Félix Guattari, Michel Leiris, Gabriel Matzneff, Bernard Muldworf, Christiane Rochefort, Alain Robbe-Grillet, Jean-Paul Sartre, le docteur Pierre Simon et Philippe Sollers8.
La lettre a également été signée par Dennis Altman (en), Claude Bardos, le pasteur G. Berner, Christian Bourgeois, Christine Buci-Glucksmann, Jean-Pierre Colin, Dominique Desanti, Jean-Toussaint Desanti, Bernard Dort, Françoise d’Eaubonne, Philippe Gavi, André Glucksmann, Renaud Goyon, Daniel Guérin, Pierre Hahn, Jean-Luc Hennig, Christian Hennion, Guy Hocquenghem, Roland Jaccard, Pierre Klossowski, Anne Laborit, Madeleine Laïk, Georges Lapassade, Dominique Lecourt, Jacques Lefort, Michel Lobrot, Jean-François Lyotard, Michel Mardore, Dionys Mascolo, Gérard Molina, Vincent Monteil, Nicole Nicolas, Marc Pierret, Jacques Rancière, Claude et Olivier Revault d’Allonnes, Jean Ristat, Gilles Sandier, René Schérer, Victoria Thérame, Hélène Védrine et les Drs Frits Bernard, Boegner, Cabrol, Challou, Maurice Eme, Pierrette Garreau, R. Gentis, Michel Meignant, Jean Nicolas, Séguier, Torrubia7.
►https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9titions_en_France_concernant_la_majorit%C3%A9_sexuelle
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Pour Christiane Rochefort est ce que c’est celle de « sortir les couteaux » ? ...
▻http://1libertaire.free.fr/Rochefort01.html
il semble que oui :(
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Entretiens avec Denis Bombardier
Un copinage dont elle dit avoir fait les frais. « Mon éditeur, Claude Cherki, m’avait prévenue. “Écoute Denise, je ne pense pas que tu te rends compte du pouvoir qu’ont ces gens dans la vie littéraire parisienne. Ça va nuire à ton livre [Tremblement de coeur] et à tous les livres que tu publieras par la suite.” » Il avait raison. « J’ai été boycottée par tous ces milieux durant trente ans. »
#historicisation #invisibilisation_des_femmes #fraternité #boys_club #pré-carré
Suspendre mon souffle pour capter délicatement le signe insignifiant et [! POUEEET !] sursaut, déséquilibre, je regarde qui/pourquoi ce klaxon et vois 1, 2, 3, 4, 5, 6 /.../ cars de CRS passer. Mais pourquoi sont-ils si...... ?!
▻https://www.flickr.com/photos/valkphotos/49249410592
le signe insignifiant (joli !) c’est le témoin de la fissure ou l’escargot qui descend ?
Le signe, c’est l’en-semble, d’où les deux carrés aussi !
C’est dans le [cadre] (formats 1x1 et diaph 4) d’une série nommée "presque riens" : ►https://www.flickr.com/photos/valkphotos/albums/72157684496028114 du coup, vu la délicatesse que je mets dans la lenteur et le sens de cette série, le klaxon de ces * c’était vraiment pas le moment (et du coup peut-être que ça en a encore plus souligné la nécessité ?) ((oué j’me questionne vraiment beaucoup sur mes photos en ce moment !))
Recette de Noël.
▻https://koudavbine.blogspot.com/2019/12/recette-de-noel.html
Symétrie m’était contée.Ahahahahahahah.
Øystein Sture Aspelund on Behance
▻https://www.behance.net/gallery/86904871/AFTERMATH
The series AFTERMATH displays scenes from a world that can appear strangely familiar and unknown at the same time. A dual colour palette, combined with foggy motives, creates images that can appear both aesthetically pleasing as well as dramatic. The result is a moody visual language that generates more questions than answers.
Le petite douceur du matin. Roseaux feat. Blick Bassy - Kaät
▻https://www.youtube.com/watch?v=zLB7GQU9BN4
L’album est dans ma sélection 2019 avec ce morceau également ▻https://www.youtube.com/watch?v=N6_PAfftTkk
Cerveaux non disponibles sur Twitter : « Image forte et lourde de sens ! Des dizaines de pompiers en première ligne font reculer la police et mettent fin à une nasse du cortège de tête. #retraites #grevedu5decembre #5decembre #GreveGenerale #GiletsJaunes #greve5decembre #paris… ▻https://t.co/YTEbhU4OAO »
▻https://twitter.com/cerveauxnon/status/1202615734687477761
Image forte et lourde de sens ! Des dizaines de pompiers en première ligne font reculer la police et mettent fin à une nasse du cortège de tête. #retraites #grevedu5decembre #5decembre #GreveGenerale #GiletsJaunes #greve5decembre #paris
Cerveaux non disponibles sur Twitter : « Le moment où les pompiers avancent au milieu du cortège de tête et libèrent la voie. La police détale. #retraites #grevedu5decembre #5decembre #GreveGenerale #GiletsJaunes #greve5decembre… ▻https://t.co/ngRIxDOWrN »
▻https://twitter.com/cerveauxnon/status/1202658750374535170
❝Le moment où les pompiers avancent au milieu du cortège de tête et libèrent la voie. La police détale."
5 décembre
Paris : les pompiers font reculer les CRS et cassent la nasse à République
▻https://www.revolutionpermanente.fr/Paris-les-pompiers-font-reculer-les-CRS-et-cassent-la-nasse-a-R
Alors que la manifestation était bloquée par les forces de l’ordre sur le Boulevard Magenta et au niveau de la place de la République, les pompiers fortement mobilisés en cette journée du 5 décembre ont fait reculer les CRS en tête de cortège et ont cassé la nasse.
Léa Luca
Depuis plus d’une heure la manifestation parisienne est violemment réprimée est gazée par les forces de l’ordre, au point où l’air est absolument irrespirable et que la manifestation ne pouvait plus avancer. Face à cette situation, comme on le voit sur cette vidéo publiée par Cerveaux non disponibles, des dizaines de pompiers ont fait face aux forces de police afin de faire redémarrer la manifestation. On les voit sur cette vidéo faire reculer les CRS au niveau de la place de la République.
Je ne sais pas quoi penser de cette présence pompière. Certes nous avons des héros, qui font ce que nous n’arrivons pas à faire, avec un uniforme qui signifie plus « service public » que « répression et violences » mais c’est quand même une attitude très virile. Et puis de lire le même aprem sur mon fil Twitter les nouvelles de cette mère de famille dont la fille ado a été l’objet sexuel d’une bande de pompiers de Paris, et les deux ne se laissent pas démonter, demandent justice pour l’utilisation d’une enfant, franchement, ça met un froid...
#super-héros
Oui c’est la joie de vivre en patriarcat, pile tu perd, face tu gagne pas. Qui pour te sauver de ton sauveur ?
Il aurais mieux valu que ca soit Odile Maurin en tête de cortège pour brisé la nasse policière
►https://seenthis.net/messages/814552
#rapport_de_force et donc les seuls à pouvoir se protéger efficacement durant les (manifestations) violences policières avec des masques/casques/vêtements antifeu sont les pompiers.
Des quelques politologues émérites que je suis, la politique néolibérale ne tombera que si il y a aussi un retournement de la police et de l’armée contre ses propres commanditaires.
cf #révolution_des_œillets
Oui, pareil avec les communiqués de presse des syndicats de flics. On les déteste mais on a besoin d’eux, alors on regarde avec inquiétude leur pauvre socialisation politique déterminer leur action dans la lutte : pour Macron ? avec nous ? avec Le Pen ?
Random Surfaces Hide an Intricate Order | Quanta Magazine
▻https://www.quantamagazine.org/random-surfaces-hide-an-intricate-order-20190702
ces images me rendent fou… #mathématiques #beau #aléatoire
Le ruissellement des engrais crée la plus grande zone morte jamais observée aux États-Unis
▻https://www.nationalgeographic.fr/sciences/2019/06/le-ruissellement-des-engrais-cree-la-plus-grande-zone-morte-jamai
Au large des côtes de la #Louisiane et du #Texas, à l’endroit même où le #Mississippi finit sa course à travers les États-Unis, l’#océan meurt à petit feu. Ce phénomène cyclique est connu sous le nom de #zone_morte et il se produit tous les ans mais selon les scientifiques, la zone atteindra cette année sa superficie maximale depuis le début des relevés.
#vous_aimerez_aussi
Je ne l’invente même pas, c’est marqué sous l’article, avec des tas d’autres liens déprimants sur l’environnement.
Un peu au-dessus de cette zone du Mississipi c’est Cancer alley …
▻https://seenthis.net/messages/809891
►https://www.youtube.com/watch?v=wqkjCEVg3pE
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Lo Barrut est un groupe nourri très tôt au #chant_populaire #occitan.
Ces chanteuses et chanteurs s’inscrivent aujourd’hui avec force dans le mouvement des nouvelles polyphonies languedociennes en se tournant vers la poésie, notamment les œuvres de Léon Cordes, Louisa Paulin, ou encore Marcelle Delpastre.
Le poème appelle un rythme et une mélodie ; le chant en devient la continuité, et sublime le texte par la musique.
Le chant est au cœur du travail de Lo Barrut. Ces musiciens y puisent de quoi raconter le texte, le porter dans leurs corps et l’adresser au public.
Lo Barrut est né du plaisir et de l’envie de chanter. Ses membres avaient pour habitude de marmonner, fredonner, chantonner et mâchouiller des airs carnavalesques, des mélodies traditionnelles, des textes en langue d’Oc.
C’est naturellement qu’ont émergé l’envie de fonder un groupe centré autour de la polyphonie, puis la volonté de se produire en public : sortir de l’intimité, faire entendre les chants, articuler cette langue devant un public.
Depuis sa première représentation en février 2013, Lo Barrut n’a cessé de se produire dans des contextes divers : festivals de musiques traditionnels, événements liés à l’éducation populaire, rencontres autour de la langue occitane…
L’année 2015 s’annonce riche en projets pour Lo Barrut : enregistrement, création de répertoire, résidences et co-créations avec d’autres formations musicales (Du Bartàs, Djé Balèti, projet autour de l’œuvre de Léon Cordes avec le collectiu Còp sec), « La Barrule », périple chanté dans le Minervois, recherche de dates...
▻https://www.facebook.com/barrutlaires
#polyphonie #chants_populaires #musique_populaire
Magnifique interprétation ! Une Sorcière comme les autres de Anne Sylvestre (version écourtée)
▻https://www.youtube.com/watch?v=ebOvxJcBkNM
#musique #chanson #Anne_Sylvestre #Laetitia_Isambert #Nathalie_Doummar #sorcière #beau
S’il vous plaît
Soyez comme le duvet
Soyez comme la plume d’oie
Des oreillers d’autrefois
J’aimerais
Ne pas être portefaix
S’il vous plaît
Faites-vous léger
Moi je ne peux plus bouger
Je vous ai porté vivant
Je vous ai porté enfant
Dieu comme vous étiez lourd
Pesant votre poids d’amour
Je vous ai porté encore
A l’heure de votre mort
Je vous ai porté des fleurs
Vous ai morcelé mon coeur
Quand vous jouiez à la guerre
Moi je gardais la maison
J’ai usé de mes prières
Les barreaux de vos prisons
Quand vous mouriez sous les bombes
Je vous cherchais en hurlant
Me voilà comme une tombe
Et tout le malheur dedans
Ce n’est que moi
C’est elle ou moi
Celle qui parle
Ou qui se tait
Celle qui pleure
Ou qui est gaie
C’est Jeanne d’Arc
Ou bien Margot
Fille de vague
Ou de ruisseau
C’est mon coeur
Ou bien le leur
Et c’est la soeur
Ou l’inconnue
Celle qui n’est
Jamais venue
Celle qui est
Venue trop tard
Fille de rêve
Ou de hasard
Et c’est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres
Il vous faut
Être comme le ruisseau
Comme l’eau claire de l’étang
Qui reflète et qui attend
S’il vous plaît
Regardez-moi je suis vraie
Je vous prie
Ne m’inventez pas
Vous l’avez tant fait déjà
Vous m’avez aimée servante
M’avez voulue ignorante
Forte vous me combattiez
Faible vous me méprisiez
Vous m’avez aimée putain
Et couverte de satin
Vous m’avez faite statue
Et toujours je me suis tue
Quand j’étais vieille et trop laide
Vous me jetiez au rebut
Vous me refusiez votre aide
Quand je ne vous servais plus
Quand j’étais belle et soumise
Vous m’adoriez à genoux
Me voilà comme une église
Toute la honte dessous
Ce n’est que moi
C’est elle ou moi
Celle qui aime
Ou n’aime pas
Celle qui règne
Ou qui se bat
C’est Joséphine
Ou la Dupont
Fille de nacre
Ou de coton
C’est mon coeur
Ou bien le leur
Celle qui attend
Sur le port
Celle des monuments
Aux morts
Celle qui danse
Et qui en meurt
Fille bitume
Ou fille fleur
Et c’est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres
S’il vous plaît
Soyez comme je vous ai
Vous ai rêvé depuis longtemps
Libre et fort comme le vent
Libre aussi
Regardez je suis ainsi
Apprenez-moi n’ayez pas peur
Pour moi je vous sais par coeur
J’étais celle qui attend
Mais je peux marcher devant
J’étais la bûche et le feu
L’incendie aussi je peux
J’étais la déesse mère
Mais je n’étais que poussière
J’étais le sol sous vos pas
Et je ne le savais pas
Mais un jour la terre s’ouvre
Et le volcan n’en peut plus
Le sol se rompt
On découvre des richesses inconnues
La mer à son tour divague
De violence inemployée
Me voilà comme une vague
Vous ne serez pas noyé
Ce n’est que moi
C’est elle ou moi
Et c’est l’ancêtre
Ou c’est l’enfant
Celle qui cède
Ou se défend
C’est Gabrielle
Ou bien Aïcha
Fille d’amour
Ou de combat
C’est mon coeur
Ou bien le leur
Celle qui est
Dans son printemps
Celle que personne
N’attend
Et c’est la moche
Ou c’est la belle
Fille de brume
Ou de plein ciel
Et c’est ma mère
Ou la vôtre
Une sorcière
Comme les autres
S’il vous plaît
Faites-vous léger
Moi je ne peux plus bouger
ping @sinehebdo
Aïcha Touré - Sorcière
▻https://www.youtube.com/watch?v=EZTslO6RV5s
Photo of the week by #Frontex...
Frontex sea operations
... je ne sais pas quels autres tags utiliser...
#beau_comme_frontex sinon y a aussi #frontex_grosse_bouse_de_merde_chiassique mais bon.