• 80 - Spatial Planning in Israel/Palestine and the Gaza War
    https://urbanpolitical.podigee.io/80-spatial-planning-in-israelpalestine-and-the-gaza-war

    In this episode, we explore the role of land policies and spatial planning in the Israel-Palestine conflict. Our two guests, Oren Yiftachel and Orwa Switat, discuss the historical context of the conflict, focusing on how settler colonialism and land regimes have shaped hierarchical types of citizenship and exacerbated tensions. The conversation looks at the impact of the recent war in Gaza on planning and development policies, especially in relation to Bedouin communities in the Naqab/Negev and their responses. This episode concludes by exploring prospects for peace, the potential for redevelopment in Gaza and the broader Palestine-Israel region, and the role of the movement “Land for All” and international society in shaping the (...)

    #Israel,Palestine,Planning,Gaza_War
    https://audio.podigee-cdn.net/1653518-m-7ea66aa5664f57ee2260f52278450523.m4a?source=feed

  • Guerre Israël-Hamas : à la faveur de la guerre, les colons israéliens accélèrent le dépeuplement de collines de Cisjordanie

    Des centaines de #Bédouins #palestiniens sont chassés de leurs terres. Une stratégie de déplacement orchestrée par les colons depuis 2017 et qui s’accélère de façon quasiment invisible depuis le 7 octobre.

    Il est parti à pied avec sa chemise sur le dos pour tout bagage, un chapeau en toile, son épouse, leurs enfants et leurs chèvres. Abed Kaabneh a abandonné sa demeure et ses biens : les colons et les soldats israéliens qui l’ont chassé avec ses voisins palestiniens du hameau de Wadi Al-Sik, en _Cisjordanie_occupée, le 12 octobre, ne leur ont pas laissé le temps d’emporter quoi que ce soit. Ce fut un petit déplacement forcé de population, presque invisible : 180 Bédouins palestiniens guidant 1 700 bêtes à travers les collines, jusqu’à la première ville qui les accueillerait.

    Leur sort ne pèse rien en #Israël, qui se consume dans son deuil après l’attaque menée par le Hamas, le 7 octobre. Quant aux Palestiniens, leurs yeux sont rivés sur #Gaza sous les bombes, ils ont peu de temps pour plaindre ces frères infortunés. « Les #colons se sont vengés contre nous de ce que le Hamas a fait dans le Sud, juge M. Kaabneh, et nous avons revécu l’histoire de nos grands-parents », le traumatisme fondateur de ces familles, la Nakba (« catastrophe »), durant laquelle près de la moitié des Palestiniens ont été chassés ou ont fui leurs terres, durant la guerre qui a accompagné la naissance de l’Etat d’Israël, en 1948.

    Le hameau d’Abed Kaabneh n’est pas un cas isolé. Depuis le 7 octobre, des colons israéliens, protégés et parfois assistés par l’armée, profitent du désordre actuel pour dépeupler des collines de #Cisjordanie. Ils ont presque achevé de vider de leur population clairsemée des crêtes montagneuses qui plongent dans la vallée du Jourdain à l’est de la route Allon, une traînée d’asphalte d’une trentaine de kilomètres, qui serpente dans ces paysages contorsionnés de calcaire blanc et d’épineux, et d’où la vue porte très loin, vers les montagnes de Jordanie. La première communauté avait été chassée dès l’été 2022. Cinq autres ont suivi, durant l’été, puis après l’attaque du Hamas.

    « Un militaire nous a donné une heure pour partir »

    Les mêmes agressions sont perpétrées, à un rythme inédit, dans le nord de la vallée du Jourdain et dans les collines du sud d’Hébron : des régions reculées, difficilement accessibles et contrôlées par l’armée israélienne. Depuis le début de la guerre, 545 personnes issues de 13 communautés d’éleveurs bédouins ont été contraintes au départ en Cisjordanie, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies. Le 19 octobre, plusieurs organisations de défense des droits humains israéliennes ont adressé une lettre à des diplomates occidentaux les appelant à aider « à stopper le nettoyage ethnique de bergers et fermiers palestiniens dans la vallée du Jourdain ».

    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/21/guerre-israel-hamas-a-la-faveur-de-la-guerre-les-colons-israeliens-acceleren
    https://archive.ph/EJgmi

    #expulsions #colonisation #nettoyage_ethnique

    • « Les gens n’en peuvent plus » : à Jénine, « la petite Gaza », épicentre des tensions en Cisjordanie
      https://www.francetvinfo.fr/monde/palestine/reportage-les-gens-n-en-peuvent-plus-a-jenine-la-petite-gaza-epicentre-

      Au moment où les regards du monde entier sont tournés vers Gaza, avec la question des otages et d’une possible opération terrestre, Israël mène un autre front de la guerre. Des combats ont régulièrement lieu au nord des Territoires palestiniens, en particulier à Jénine, surnommée « la petite Gaza ». Car cette ville de Cisjordanie est un haut lieu de la résistance armée palestinienne, où l’armée israélienne effectue des incursions permanentes. Depuis le début de l’année, plus de 60 personnes ont été tuées, aussi bien des militants que des civils.

      Le cimetière « des martyrs du camp de réfugiés de #Jénine » est devenu malgré lui un passage obligé. Des pierres tombales encore blanches sont posées au sol, avec des drapeaux palestiniens et des portraits de jeunes gens armés. Ismail, un jeune habitant du camp, nous fait visiter. Il l’assure : tout le monde, ici, vient pleurer un père, un frère, un cousin ou une connaissance.
      « Je connais celui-ci, celui-là. Lui, nous étions dans la même équipe de foot, énumère Ismail. Ici, les Palestiniens sont en deuil permanent, surtout depuis deux ans. Il n’y a même plus de place pour que les martyrs soient enterrés. Alors un autre cimetière a dû être construit un peu plus bas. » Certaines des tombes ont même été creusées en avance, pour anticiper.

      « Quand ils viennent ici, ils se vengent » : en Cisjordanie, les #camps de #réfugiés palestiniens pris pour cible par l’armée israélienne
      https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/reportage-quand-ils-viennent-ici-ils-se-vengent-en-cisjordanie-les-camp

  • Un jour, une archive (thanks to @renaud_epstein à qui j’ai emprunté le concept qui émerveille presque tous mes matins)

    C’est le 1er Juillet, visionscarto.net présente dès aujourd’hui une série d’été pour mettre en valeur les archives. Depuis 2014, plus de 800 contributions très variées ont été publiées... nous en proposons une sélection quotidienne jusqu’au 31 août.

    –----

    Donc...

    [01] Un jour, une archive - 1er juillet

    Marion Lecoquierre
    Sumoud, le combat et la vie d’al-Araqib - Avril 2014
    https://visionscarto.net/sumoud

    Al-Araqib, un des villages bédouins non reconnus dans le Neguev, détruit en mars 2022 par Israël pour la 200e fois. Voici un peu de son histoire.

    #israel #palestine #colonisation_intérieure #bédouins #néguev

  • Un jour, une archive (thanks to @renaud_epstein à qui j’ai emprunté le concept qui émerveille presque tous mes matins)

    C’est le 1er Juillet, visionscarto.net présente dès aujourd’hui une série d’été pour mettre en valeur les archives. Depuis 2014, plus de 800 contributions très variées ont été publiées... nous en proposons une sélection quotidienne jusqu’au 31 août.

    –----

    Donc...

    [01] Un jour, une archive - 1er juillet

    Marion Lecoquierre
    Sumoud, le combat et la vie d’al-Araqib - Avril 2014
    https://visionscarto.net/sumoud

    Al-Araqib, un des villages bédouins non reconnus dans le Neguev, détruit en mars 2022 par Israël pour la 200e fois. Voici un peu de son histoire.

    #israel #palestine #colonisation_intérieure #bédouins #néguev

  • #israel Boisement au Neguev : des centaines de Bédouins affrontent la police Emanuel Fabian et Times of Israel - 13 Janvier 2022
    https://fr.timesofisrael.com/boisement-au-neguev-des-centaines-de-bedouins-affrontent-la-police

    Des manifestants bloquent une autoroute ; les policiers répondent avec des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes ; 3 hospitalisés, 13 arrestations au 3e jour


    Des manifestants bédouins et des forces israéliennes s’affrontent lors d’une manifestation dans le village de Sawe al-Atrash, dans le sud d’Israël, dans le désert du Neguev, contre un projet de boisement du Fonds national juif (FNJ), le 13 janvier 2022. (Crédit : Menahem KAHANA / AFP)


    Des centaines de manifestants bédouins ont affronté la police jeudi après-midi pour la troisième journée consécutive au sujet d’un projet de boisement controversé dans le désert du Neguev, malgré des informations indiquant que le gouvernement était à la recherche d’un compromis.

    Les manifestants ont bloqué l’autoroute Route 31 située près du village méridional de Sawe al-Atrash, et certains ont lancé des pierres sur les forces de l’ordre, selon la police.

    Une vidéo publiée en ligne montrait des agents en train d’utiliser des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes pour disperser les participants.

    Au moins 12 manifestants auraient été blessés lors des heurts. Trois d’entre eux ont dû être hospitalisés à l’hôpital Soroka de Beer Sheva.
    . . . . . .
    Un reportage du radiodiffuseur public Kan indiquait mercredi que le gouvernement serait en train d’élaborer un plan global destiné à reconnaître certains villages non reconnus.

    Selon Kan, qui a cité des sources anonymes proches du dossier, un plan « sans précédent » devant être avancé par le gouvernement comprendrait la reconnaissance de 10 à 12 villages bédouins qui sont actuellement considérés comme illégaux. Le plan sera accéléré en raison de la poursuite des émeutes et les négociations devraient commencer ce jeudi, selon le reportage.


    La police israélienne détient un homme alors que des Bédouins protestent dans le désert du Néguev contre un projet de plantation du Fonds national juif (JNF), le 12 janvier 2022. (Crédit : AHMAD GHARABLI / AFP)

    Le reportage indique que les plantations d’arbres prévues dans les zones les plus litigieuses – où vit le clan bédouin al-Atrash – ne reprendront pas la semaine prochaine afin de donner une chance aux négociations. La plantation dans d’autres zones, cependant, devait se dérouler comme prévu.

    Le boisement et les violents affrontements avec la police qui ont suivi menacent aussi de faire tomber l’actuelle coalition hétéroclite, le parti islamiste Raam ayant promis de boycotter les votes en session plénière tant que l’opération de boisement se poursuivrait dans le Neguev, où se trouve le plus grand soutien électoral de Raam.

    « Nous n’avons pas le droit d’exister sans le Neguev », a déclaré le chef de Raam, Mansour Abbas, au micro de la Vingt-troisième chaîne mercredi. « Nous souffrons chaque jour pour être partenaires de la coalition ».

    Plus de 250 000 Bédouins vivent dans le désert du Neguev, et une partie d’entre eux sont installés de longue date dans des villages non reconnus par l’Etat hébreu.

    Ce projet, dénoncent-ils, revient à une prise de contrôle par le gouvernement de terres qu’ils estiment être les leurs, et constitue donc un obstacle à leur lutte pour une reconnaissance officielle de leurs villages par l’Etat.

    Des manifestants bédouins et des forces israéliennes s’affrontent lors d’une manifestation dans le village de Sawe al-Atrash, dans le sud d’Israël, dans le désert du Neguev, contre un projet de boisement du Fonds national juif (FNJ), le 13 janvier 2022. (Crédit : Menahem KAHANA / AFP)
    Des manifestants bédouins et des forces israéliennes s’affrontent lors d’une manifestation dans le village de Sawe al-Atrash, dans le sud d’Israël, dans le désert du Neguev, contre un projet de boisement du Fonds national juif (FNJ), le 13 janvier 2022. (Crédit : Menahem KAHANA / AFP)

    Des centaines de manifestants bédouins ont affronté la police jeudi après-midi pour la troisième journée consécutive au sujet d’un projet de boisement controversé dans le désert du Neguev, malgré des informations indiquant que le gouvernement était à la recherche d’un compromis.

    Les manifestants ont bloqué l’autoroute Route 31 située près du village méridional de Sawe al-Atrash, et certains ont lancé des pierres sur les forces de l’ordre, selon la police.

    Une vidéo publiée en ligne montrait des agents en train d’utiliser des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes pour disperser les participants.

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    Au moins 12 manifestants auraient été blessés lors des heurts. Trois d’entre eux ont dû être hospitalisés à l’hôpital Soroka de Beer Sheva.

    شاهد| لحظة قمع الاحتلال تظاهرة في النقب المحتل، نظمها الفلسطينيون رفضًا لمحاولات السيطرة على أراضيهم.#انقذوا_النقب pic.twitter.com/taEK0Qwvjg

    — المقدسي للإعلام (@AlmakdesyMedia) January 13, 2022

    La police a déclaré que 13 personnes avaient été arrêtées lors des heurts de jeudi.

    La police a ajouté qu’en raison de la manifestation, l’autoroute était restée fermée de Shoket Junction à Tel Arad Junction. « Nous encouragerons le droit à manifester tant que ça sera fait conformément à la loi, et nous agirons avec une tolérance zéro à l’encontre des troubles », lit-on dans le communiqué de la police.

    Un reportage du radiodiffuseur public Kan indiquait mercredi que le gouvernement serait en train d’élaborer un plan global destiné à reconnaître certains villages non reconnus.

    Selon Kan, qui a cité des sources anonymes proches du dossier, un plan « sans précédent » devant être avancé par le gouvernement comprendrait la reconnaissance de 10 à 12 villages bédouins qui sont actuellement considérés comme illégaux. Le plan sera accéléré en raison de la poursuite des émeutes et les négociations devraient commencer ce jeudi, selon le reportage.
    La police israélienne détient un homme alors que des Bédouins protestent dans le désert du Néguev contre un projet de plantation du Fonds national juif (JNF), le 12 janvier 2022. (Crédit : AHMAD GHARABLI / AFP)

    Le reportage indique que les plantations d’arbres prévues dans les zones les plus litigieuses – où vit le clan bédouin al-Atrash – ne reprendront pas la semaine prochaine afin de donner une chance aux négociations. La plantation dans d’autres zones, cependant, devait se dérouler comme prévu.

    Le ministre de la Protection sociale, Meir Cohen (Kakhol lavan), l’homme de référence du gouvernement en ce qui concerne la légalisation des villages bédouins non reconnus, avait déclaré mercredi avoir réussi à négocier un accord entre les parties afin de tenir des négociations à partir de ce jeudi pour trouver un compromis sur la question.

    La police a déclaré jeudi matin que 21 émeutiers avaient été arrêtés pendant la nuit à Tel Sheva, Segev Shalom et Rahat. La nuit précédente, 18 personnes avaient été arrêtées.

    Le boisement et les violents affrontements avec la police qui ont suivi menacent aussi de faire tomber l’actuelle coalition hétéroclite, le parti islamiste Raam ayant promis de boycotter les votes en session plénière tant que l’opération de boisement se poursuivrait dans le Neguev, où se trouve le plus grand soutien électoral de Raam.

    « Nous n’avons pas le droit d’exister sans le Neguev », a déclaré le chef de Raam, Mansour Abbas, au micro de la Vingt-troisième chaîne mercredi. « Nous souffrons chaque jour pour être partenaires de la coalition ».

    Plus de 250 000 Bédouins vivent dans le désert du Neguev, et une partie d’entre eux sont installés de longue date dans des villages non reconnus par l’Etat hébreu.

    Ce projet, dénoncent-ils, revient à une prise de contrôle par le gouvernement de terres qu’ils estiment être les leurs, et constitue donc un obstacle à leur lutte pour une reconnaissance officielle de leurs villages par l’Etat.

    Cette controverse suscitée par l’entreprise de boisement avait commencé il y a quelques semaines, quand le JNF-KKL avait commencé des activités forestières dans une région où sont installés les Bédouins du clan al-Atrash. Un responsable municipal bédouin avait estimé que des milliers de personnes vivaient sur les lieux où travaillait le JNF-KKL et que si les plans de reforestation continuaient, elles risquaient d’être finalement expulsées.

    Le gouvernement a déterminé que les terres étaient publiques mais les résidents bédouins affirment qu’elles leur appartiennent.

    Les Bédouins du Neguev ont une relation difficile avec l’État. Pendant des décennies, le gouvernement a cherché à les faire s’installer dans des villes planifiées, reconnues, mais un grand nombre d’entre eux vivent dans tout un ensemble de hameaux illégaux répartis dans le sud du désert israélien.

    Les Bédouins accusent le JNF-KKL de chercher à les déplacer, mais l’organisation explique, pour sa part, qu’elle ne fait que répondre à une demande gouvernementale sur des terres publiques. Le KKL-JNF travaille sur tout le territoire israélien et met en œuvre des projets de préservation de la nature, mais certains l’accusent d’avoir un agenda politique.

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    De son côté, le chef de l’opposition, Benjamin Netanyahu, avait émis un communiqué au ton belliqueux, disant que « personne n’arrêtera de reboiser la terre d’Israël. J’apporte mon soutien aux forces de sécurité et je demande à Bennett une condamnation immédiate des incitations de Raam, son important partenaire gouvernemental ».
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    #Palestine #bédouins #arbres #expulsions #forêt #climat #arbre #déforestation #écologie #environnement #forêts #nature #terres #réfugiés #colonisation #Palestine_assassinée

    • Deux officiers de Tsahal tués par des « tirs amis » près d’une base en Cisjordanie Judah Ari Gross
      https://fr.timesofisrael.com/deux-officiers-de-tsahal-tues-par-des-tirs-amis-pres-dune-base-en-

      Le major Ofek Aharon et le major Itamar Elharar ont tiré en l’air vers un soldat lors d’une patrouille qu’ils ont pris pour un suspect. Se croyant attaqué, le soldat a tiré sur eux.

      Deux officiers d’une unité commando de l’armée israélienne ont été tués dans un accident de « tir ami » près d’une base militaire de la vallée du Jourdain en Cisjordanie, dans la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé l’armée israélienne.


      Photos non datées du Major Itamar Elharar, à gauche, et du Major Ofek Aharon, qui ont été tués par un tir ami à l’extérieur de leur base dans la vallée du Jourdain, le 12 janvier 2022. (Crédit : armée israélienne)

      Les officiers, tous deux membres de l’unité d’élite Egoz, effectuaient une patrouille autour de leur base, appelée Nabi Musa, au nord de la mer Morte, après un entraînement.

      Peu après, ils ont identifié ce qu’ils pensaient être un individu suspect et ont tiré en l’air. Ensuite, un soldat de la même unité, qui était apparemment en patrouille à proximité, a tiré en direction des officiers – qu’il n’avait pas identifiés comme des militaires – croyant qu’il était sous le feu, tuant deux d’entre eux.

      Les officiers, qui ont été identifiés plus tard comme étant le major Ofek Aharon et le major Itamar Elharar, ont tenté d’arrêter ce « suspect », lui demandant d’abord de s’arrêter, puis ont tiré des coups de semonce, selon l’armée.

      Le troisième officier, entendant les coups de feu mais ne sachant apparemment pas qu’ils étaient tirés par des collègues soldats, a alors tiré en retour, les blessant mortellement tous les deux.
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      #bavure

  • Bédouins et Israéliens d’origine éthiopienne : L’Etat manque à ses obligations
    https://fr.timesofisrael.com/bedouins-et-israeliens-dorigine-ethiopienne-letat-manque-a-ses-obl

    Les Israéliens d’origine éthiopienne souffrent de surflicage et de discrimination, tandis que les communautés bédouines du sud vivent avec un manque choquant de services et de gouvernance, selon un rapport cinglant publié mercredi par le contrôleur d’État Matanyahu Englman.

    « La population bédouine du Néguev est la plus pauvre d’Israël et souffre d’un manque d’infrastructures et d’une éducation de qualité », accuse le rapport. « Le gouvernement israélien est responsable de l’amélioration de la gouvernance dans le Néguev ». 


    Une communauté bédouine vivant à côté de la plus grande décharge d’Israël, près de la ville de Rahat dans le sud d’Israël, le 10 août 2016 (Crédit : Yaniv Nadav/Flash90).

    Le rapport a souligné le manque d’infrastructures dans les communautés bédouines et le fait que neuf de ces communautés figurent dans un classement des onze localités les plus faibles d’Israël sur le plan socio-économique, sans qu’aucun changement significatif ne soit intervenu dans le classement depuis plusieurs années. 

    L’absence de données précises sur le nombre de personnes vivant dans les communautés bédouines a empêché les autorités d’établir un budget, selon le rapport. Malgré cela, il est clair que les normes de base acceptables ne sont pas respectées. 

    Le Contrôleur a constaté que dans la plupart des communautés de deux conseils régionaux, il n’y avait pratiquement aucune infrastructure publique d’eau, d’égouts, d’électricité, de routes, de communications, d’éclairage public et de trottoirs. 

    De nombreuses maisons sont donc raccordées illégalement au réseau électrique ou ne le sont pas du tout, une situation dangereuse qui a conduit à un certain nombre d’incendies mortels dus à des raccordements défectueux ou à l’utilisation par les familles de chauffages dangereux.


    Des villages bédouins non reconnus autour de la zone industrielle de Ramat Hovav, dans le sud d’Israël, souffrent d’un niveau élevé de pollution atmosphérique due aux bassins d’évaporation de produits chimiques situés à proximité et à une centrale électrique d’Israel Electric Corporation,le 28 décembre 2017. (Crédit : Yaniv Nadav/FLASH90) 

    Les élèves sont emmenés à l’école dans des conditions dangereuses dans de vieux bus sur des routes non pavées et de nombreux membres des communautés bédouines vivent dans des zones où il n’y a pas de système d’alerte à la roquette, indique le rapport. 

    Il traite également de l’augmentation de la criminalité et du manque d’application de la loi dans les localités bédouines. 

    La communauté bédouine « est fortement impliquée dans le non-paiement des impôts, la polygamie, les paiements de protection et les dommages causés aux infrastructures civiles et militaires », indique le rapport. 

    Selon le rapport, les postes de police promis n’ont pas été créés et le maintien de l’ordre dans les communautés n’a pas été renforcé. 

    En outre, sur une période d’environ cinq ans, 177 enquêtes criminelles sur l’extorsion de l’argent de la protection dans la région du Néguev ont été classées sans suite ou abandonnées, et seules 87 ont été transférées au bureau du procureur de l’État pour un examen plus approfondi. 

    Englman a fait remarquer que ces statistiques ne concernaient que les cas signalés à la police, et a déclaré que le problème de l’extorsion était beaucoup plus répandu que les chiffres ne semblent le suggérer.


    Le contrôleur d’État Matanyahu Englman assiste à une conférence de presse à Jérusalem annonçant une enquête sur la tragédie du Mont Meron le 3 mai 2021. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)

    L’audit a également révélé qu’entre 2017 et février 2020, des actes d’accusation n’ont été déposés que dans 18 cas de polygamie, tandis que 345 affaires ont été classées, ce qui signifie que des accusations n’ont été portées que dans environ 5 % des cas. 

    Selon le rapport, environ 14 000 femmes vivent dans des ménages polygames en Israël.

    Les relations polygames sont illégales en Israël depuis 1977. Cependant, les autorités ferment largement les yeux sur ce phénomène très courant chez les Bédouins, même s’il a été démontré que la polygamie conduit souvent à des violences domestiques et à une pauvreté inéluctable. 

    Le rapport souligne également le danger sur les routes du sud du pays et le taux élevé d’accidents. Il indique que 399 mineurs ont été pris en flagrant délit de conduite illégale dans la région du Néguev entre 2016 et 2020, tout en précisant qu’ils n’étaient pas tous bédouins. 

    En outre, les communautés bédouines étaient confrontées aux dangers des stations-service dites pirates et de l’incinération illégale de déchets.


    Des hommes bédouins déplacent un réservoir d’eau dans le désert du Néguev, le 06 juin 2014 (Crédit : Moshe Shai/FLASH90)

    Un ciblage disproportionné 
    Le contrôleur a également détaillé un certain nombre de façons dont les Israéliens d’origine éthiopienne sont ciblés de manière disproportionnée par la police, et sont confrontés à la discrimination et au racisme sur le lieu de travail. 

    Selon le rapport, les enquêtes policières sur les membres de la communauté ont été menées chez les mineurs à un taux 3,8 fois supérieur à leur part relative dans la population (1,7 %), et à un taux de 1,9 fois chez les adultes.


    Des Israéliens éthiopiens protestent à Tel Aviv le 30 janvier 2019 contre les violences policières, après le meurtre de l’adolescent Solomon Tekah. En utilisant le nom de la communauté, le Beta Israël, les affiches disent « La police assassine le Beta Israël ». (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

    Dans le même temps, la confiance dans la police et la satisfaction de ses actions ne sont que de 13 % dans la communauté, selon les enquêtes menées par la police, indique le rapport. 

    Depuis des années, la communauté dit être victime de brutalités policières et de discrimination, les tensions ayant atteint un pic à la suite du meurtre par la police, en 2019, de Solomon Tekah, 19 ans, lors d’une altercation à Haïfa. La mort de Tekah a déclenché plusieurs journées de manifestations dans tout le pays, dont certaines ont tourné à la violence et ont suscité de nouvelles accusations de brutalité policière et de racisme envers les personnes d’origine éthiopienne.


    La police détient des manifestants lors d’un rassemblement contre la violence policière suite à la mort de Solomon Tekah, 19 ans, à Tel Aviv, le 3 juillet 2019. (Crédit : Neuberg/Flash90)

    n réponse au rapport du Contrôleur, la police a déclaré à Kan news qu’elle travaillait « constamment à protéger et à servir fidèlement tous les citoyens israéliens, et à leur fournir des services de police égalitaires, indépendamment de leur origine, de leur religion ou de la couleur de leur peau. » 

    En ce qui concerne l’intégration des membres de la communauté d’origine éthiopienne, le rapport a révélé qu’environ 75 % d’entre eux ont déclaré avoir été confrontés à des remarques racistes sur leur lieu de travail, tandis que 14 des 22 ministères n’ont pas atteint l’objectif gouvernemental de représentation adéquate de la communauté, qui ne représente elle-même que 1,7 % de la population active. 

    En outre, le rapport aborde un certain nombre de questions relatives au manque de transparence en ce qui concerne les travaux de la Knesset, et indique qu’il n’est toujours pas clair si les ministères fonctionnent selon les directives réglementant l’utilisation de l’informatique en nuage, avec un avertissement émis à la lumière d’un certain nombre de piratages à grande échelle au cours des derniers mois, à la fois en Israël et à l’étranger.

    #israel #racisme #discriminations #pauvreté #bédouins #discrimination #polygamie #flicage #brutalités_policières #éthiopie

  • Sobo El Gahwa (feat. Faten Shafeq Kabaha)
    Zenobia زنّوبيا Haifa, Israel
    https://www.fip.fr/electro/sobo-el-gahwa-les-dunes-tribales-de-zenobia-18473


    https://zenobiatunes.bandcamp.com/track/sobo-el-gahwa-feat-faten-shafeq-kabaha

    "Sobo El Gahwa" parle de la tradition d’accueil des Bédouins, symbolisée par le café préparé de manière cérémonieuse, qui est offert aux courageux cavaliers et aux voyageurs du désert lorsqu’ils atteignent le campement et sont invités dans les tentes.

    La version de Zenobia de la chanson met en vedette la chanteuse Faten Shafeq Kabaha, la fille du chanteur palestinien Shafeq Kabaha, aujourd’hui décédé.

    #electro #crammed_discs

  • #Ground_Truth. Destruction and Return in al-’Araqīb

    Ground Truth is an ongoing project that aims to provide historical and juridical evidence on behalf of communities in the illegalised Palestinian Bedouin villages in the northern threshold of the Negev/Naqab desert, Israel. While forced physical displacement and illegalisation render these communities non-existent on maps and aerial imaging, state-led land works and afforestation transform and erase their land and material cultural remains. The project aims to document and collate disparate legal, historical, and material evidence for the continuity of the sedentary presence of the Bedouin population on this land, as well as traces of their repeated displacement and destruction by government forces.

    At the heart of the project are a community-led photographic dossier and a 3DGiS platform that utilises contemporary and historical images to map the presence and remnants of the Bedouin’s inhabitation. This first iteration of the project centres on the case of the al-’Araqīb village, which has been demolished over 116 times over the past 60 years. A second phase of the project would wish to expand the work into more unrecognised villages where establishing proof of continuity of presence would be helpful.

    Through a collaborative process of DIY aerial photography with Public Lab, Zochrot, and the local families of al-’Araqīb, a kind of ’civic satellite’ is formed. We use kites and balloons equipped with simple cameras to form a methodology through which aerial and ground views can be gathered across multiple expeditions. These are assembled through photogrammetry into stacked geo-referenced 3D point-cloud photo terrains. Photographs, taken by residents and activists, document not only expulsion and destruction but also their ongoing life and resistance. These photographs, along with other media, data, and testimony, attest to an inflicted violence by connecting the history of this local land struggle to larger-scale and longer-term environmental transformations and to the conflicts that such changes have provoked.


    https://www.naqab.org

    Et le #film :
    https://vimeo.com/223268224


    #vidéo
    –-> on montre dans le film qu’Israël détruit les habitations puis plante des #arbres (#forêt) pour effacer définitivement les traces qui restent de la vie palestinienne sur le territoire...
    A mettre en lien avec :
    https://seenthis.net/messages/317236

    #destruction #paysage #palestine #Israël #Néguev #cartographie_radicale #contre-cartographie #cartographie_critique #Forensics_Architecture #architecture_forensique #effacement #traces #désert_du_Néguev
    #al-Araqib #expropriation #bédouins
    ping @sinehebdo @reka @nepthys @albertocampiphoto

  • Alors on commence : en direct, quelque part dans le sud de la vallée du Jourdain en territoire palestinien occupé.

    Une partie d’un village bédouin après le passage de l’armée israélienne il y a deux ou trois ans.

    A proximité, une grosse pompe hydraulique et deux réservoirs... pour l’alimentation de deux colonies israéliennes voisines. En face des structures détruites, il y a une jolie petite école peinte de dessins poétiques et ensoleillés. Mais l’école est un peu en sursis et risque aussi d’être détruite à tout moment.

    La ligne électrique qui passe aux dessus des maisons alimente la pompe à eau. De l’eau donc et de l’électricité mais pas pour le village... (interdiction de se connecter)


    

    #bedouins #palestine #droits_humains #vallée_du_jourdain #discrimination #racisme

  • Demolitions of Unauthorized Bedouin Buildings on the Rise

    Increasingly, however, the Bedouin raze the buildings themselves to avoid paying the state the cost of tearing them down

    The number of illegal buildings demolished in Bedouin communities has tripled over the past five years. In 2013, when the government first began keeping records, 697 buildings were demolished. By last year, the figure had reached an all-time high of 2,326. Of these, 2,064 were demolished by the owners themselves to avoid the fines the state imposes if it has to tear a building down.

    An analysis of the data shows that over the past three years, the number of demolitions has grown steadily, but the number of demolitions carried out by the state has actually been shrinking. Last year, for instance, the state tore down just 262 buildings, while owners razed 2,064. In 2016, the government demolished 641 buildings while owners razed 1,579.

    Many Bedouin in the Negev live in communities that have been established without any government permission, in which case any construction on the site is deemed illegal. The state issues demolition orders against construction built without a permit, but not all of it is in unrecognized villages. Some is in legally recognized Bedouin communities. In addition to homes, the government data show that demolition orders have been issued against a range of other structures, including orchards, animal pens and fences.

    For the state, having the owners demolish the structures themselves is preferable for two reasons. It not only spares the government the cost of carrying it out. It also avoids the possibility of clashes between the police and the Bedouin population in the course of the demolition.

    As a result, government inspectors routinely warn owners that they can be sued for demolition costs if they don’t tear down illegal structures. In a press release several years ago, the Israel Land Authority, which manages much of the country’s land, acknowledged the effectiveness of the approach. As a practical matter, the state rarely sues to recover demolition costs, but the fact that it has authority to do so is often enough to coax building owners to demolish the buildings themselves.

    Attiya al-Assam, who heads of the Council of Unrecognized Villages in the Negev, said his organization attempts to discourage owners from razing illegal buildings on their own, because, as he put it, if they do so, “it appears as if the state isn’t doing anything, but when the state does the demolition, everyone sees it.” Nevertheless, he said, people often succumb to the threat of lawsuits, out of a sense that “they can’t stand up to the state.”

    Sabah Abu Lakima of the Bedouin village of Bir Hadaj in the Negev recently demolished the home of a relative on her behalf, a woman who lives alone. As he described it, “we were afraid of arrests, of criminal proceedings,” in addition to being sued for demolition costs. “It’s a kind of pressure tactic that makes people demolish by themselves, so [the state] won’t send in bulldozers and then you would have to pay for it,” he said. The woman has now moved in with other relatives, he added.

    The demolitions are part of a broader battle over the state’s efforts to relocate Negev Bedouin to urban Bedouin towns. Many Bedouin want to remain in their rural villages, a considerable portion of which are unauthorized.

    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-demolitions-of-unauthorized-bedouin-buildings-on-the-rise-1.691991
    #bédouins #Néguev #destruction #Israël #Palestine

    ping @reka

    En 2013...
    https://seenthis.net/messages/194499

  • Palestinians prevent Israeli settlers’ raid of Khan al-Ahmar
    Sept. 7, 2018 1:33 P.M. (Updated: Sept. 7, 2018 5:08 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=780980

    JERUSALEM (Ma’an) — A group of Palestinians prevented a group of Israeli settlers from raiding the Khan al-Ahmar village east of occupied Jerusalem City, on Friday morning.

    Locals said that Israeli settlers attempted to raid the Bedouin village, threatened with demolition that is expected to take place in less than a week, to provoke residents and activists carrying out a sit-in at the village.

    Palestinian youths prevented Israeli settlers from raiding the village and forced them to leave back to the nearby main street.

    Israeli settlers were carrying Israeli flags and repeating racist slogans.

    Locals added that the settlers also called for expelling Palestinians of Bedouin areas east of Jerusalem in favor of increasing Israeli settlements in the area.

    Earlier this week, the Israeli High Court had rejected an appeal against the demolition of the village, and ordered the evacuation of its residents in preparation for its demolition within a week.

    Khan al-Ahmar has been under threat of demolition by Israeli forces; the demolition would leave more than 35 Palestinian families displaced, as part of an Israeli plan to expand the nearby illegal Israeli settlement of Kfar Adummim.

    #colonialisme_de_peuplement #Khan_al-Ahmar

    • La démolition d’un village de Cisjordanie « comprommet la paix », avertit l’UE
      La destruction de la communauté bédouine de Khan al-Ahmar, à une place stratégique, menace la solution à deux états, dit l’Union européenne
      Par Times of Israel Staff Aujourd’hui, 14:13
      https://fr.timesofisrael.com/la-demolition-dun-village-de-cisjordanie-comprommet-la-paix-averti

      L’Union européenne a vivement recommandé jeudi à Israël de reconsidérer la démolition d’un village bédouin en Cisjordanie, avertissant qu’elle pourrait nuire aux efforts livrés pour conclure un accord de paix entre Israël et les Palestiniens.

      Un jugement de la Haute cour émis la veille a approuvé la destruction de Khan al-Ahmar après le rejet d’un dernier appel dans une affaire qui aura suscité les critiques à l’international.

      « Les conséquences de la démolition de cette communauté et le déplacement de ses résidents, notamment des enfants, contre leur volonté pourrait être très grave, menacer sérieusement la viabilité d’une solution à deux état et venir compromettre les perspectives de paix », a noté l’UE dans un communiqué. « La communauté de Khan al-Ahmar est située dans un secteur sensible de la zone C qui est d’importance stratégique pour préserver la contiguïté d’un futur état palestinien ».

    • Cisjordanie occupée
      L’Union européenne appelle Israël à revenir sur sa décision de démolir un village palestinien
      Avec Agences, 18 juillet 2018 à 18:32
      https://lematin.ma/journal/2018/lunion-europeenne-appelle-israel-revenir-decision-demolir-village-palestinien/297395.html

      La chef de la diplomatie de l’Union européenne, Federica Mogherini, a appelé mercredi les autorités israéliennes à revenir sur leur décision de démolir le village palestinien de Khan Al-Ahmar, faisant part de sa profonde préoccupation quant au sort de la communauté bédouine qui y réside. (...)

    • Demolition of Palestinian Community Imminent. Israeli High Court Green Lights Razing of #Khan_al-Ahmar

      Residents of Khan al-Ahmar thought they had found a way around Israel’s discriminatory building permit regime in Area C of the West Bank. Since a building permit is required only for concrete structures, they built their school, which serves 160 children from five villages, using clay and 2,200 old tires.

      The plan didn’t work. The Israeli army has exclusive control over planning in Area C. It has allocated just one percent of that land for Palestinian buildings, and refuses the vast majority of Palestinian permit applications.

      Khan al-Ahmar was no exception. Over the years, Israeli authorities issued demolition orders against the school and every other structure in this small village of 180 residents, just east of Jerusalem, on the grounds that they lacked permits. On September 5, Israel’s High Court rejected several appeals, and green-lighted demolition.

      Israeli military planning documents do not recognize the community’s presence, and Israeli authorities have repeatedly confiscated its land, demolished its buildings, and expelled its Palestinian residents for building without permits.

      This isn’t the community’s first displacement. In the early 1950s, Israeli forces evicted residents from the Tel Arad district of the Negev desert. The community fled to the West Bank and built a village in the current location. They registered as Palestine refugees with the United Nations.

      In 1977, Israel established the settlement of Ma’ale Adumim, allocating it the land on which Khan al-Ahmar sits.

      International law prohibits an occupying power from destroying property, including schools, unless “absolutely necessary” for “military operations.” Transferring civilians within an occupied territory, either by direct force or indirect coercion into a place not of their choosing, is a war crime under the International Criminal Court’s statute.

      Israeli officials should know that the demolition and any resulting displacement of the population may subject them to criminal investigation.

      Other states also have a duty to ensure that the Geneva Conventions are respected, and should make clear to Israeli officials that, if the demolition goes ahead, people implicated in any criminal acts could be investigated and prosecuted by domestic authorities outside of Israel where they have jurisdiction.

      Global condemnation alone has not stopped serious war crimes during Israel’s 50-year occupation. Action and justice is long overdue.


      https://www.hrw.org/news/2018/09/16/demolition-palestinian-community-imminent

  • Des pays européens dénoncent la démolition imminente d’un village bédouin de Cisjordanie : ‘Nous allons prendre des mesures’ - AURDIP - 5 juillet | Noa Landau et Yotam Berger pour Haaretz |Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/des-pays-europeens-denoncent-la.html

    Le Coordinateur Spécial de l’ONU pour le Moyen Orient, Nikolay Mladenov, condamne Israël, disant dans un tweet que ‘ces actions sapent la solution à deux Etats’. Un émissaire britannique en Israël relaie la protestation auprès du Conseiller à la Sécurité Nationale israélienne Meir Ben Shabbat.

    Des pays européens unissent leurs forces pour empêcher la démolition de la communauté bédouine de Khan al-Ahmar en Cisjordanie, a dit mercredi au Parlement le ministre d’État britannique pour le Moyen Orient, Alistair Burt.

    La France et l’Irlande ont depuis toutes deux fait écho à l’opposition de la Grande Bretagne dans une déclaration similaire de la part de leurs ministères des Affaires étrangères. On s’attend à ce que d’autres pays européens expriment leurs inquiétudes.

    L’ONU a elle aussi exprimé sa consternation devant les récentes actions d’Israël. Le bureau du Coordinateur Spécial de l’ONU pour le processus de paix au Moyen Orient a envoyé un tweet comme quoi l’émissaire « condamne les destructions à Abu Nuwar et celle en préparation à Khan Al Ahmar ». « Israël devrait arrêter ce genre d’actions et de projets pour reloger les communautés bédouines en Cisjordanie occupée », dit le tweet. « Ces actions sont contraires au droit international et sapent la solution à deux Etats. » (...)

    #colonisation_de_peuplement

  • Les #forêts, piliers de la #colonisation en #Palestine

    http://orientxxi.info/magazine/les-forets-piliers-de-la-colonisation-en-palestine,2141
    http://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/017e880521dab3b5b1e277208a7dff-94a19.jpg?1511435964

    En novembre 2016, le plus grand incendie de l’histoire d’Israël ravage les forêts environnant Haïfa. Les Palestiniens sont immédiatement accusés, le Likoud parle même d’une « intifada des flammes ». Mahmoud Abbas réagit : « Le gouvernement israélien exploite le feu pour accuser les Palestiniens. […] Ce sont nos arbres et nos terres ancestrales qui brûlent ». Si les forêts d’Israël cristallisent ainsi les tensions, c’est que l’afforestation a joué un rôle discret, mais important, dans l’histoire de l’appropriation des terres palestiniennes.

    #colonisation_intérieure #neguev #bédouins

  • VIDEO: #Al_Khan_Al_Ahmar, the small Palestinian school defying demolition orders

    A small school in the desert lands of the occupied Palestinian territories has unintentionally become a critical player in the future viability of the two-state solution in Israel-Palestine. Alice Panepinto and Helen Eisler tell the story of the school at Al Khan Al Ahmar which is facing demolition, and explore the impact on the surrounding Bedouin Palestinian communities.


    http://lacuna.org.uk/war-and-peace/al-khan-al-ahmar-palestine-school-demolition-order

    #résistance #école #destruction #Palestine #Israël
    cc @reka

  • Un Palestinien d’Israël tué lors d’une opération de démolitions |
    Par Maureen Clare Murphy, 18 janvier 2017| Cet article a été mise à jour jeudi 19 Janvier afin d’inclure les nouvelles conclusions de Forensic Architecture. | Traduction : Laurianne G. pour l’Agence Média Palestine | Source : Electronic Intifada
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/01/20/un-palestinien-disrael-tue-lors-dune-operation-de-demolitions

    Un citoyen palestinien d’Israël a été tué mercredi, quand la police tira sur son véhicule dans le village Umm al-Hiran, dans le Negev, au Sud du pays. Un sergent fut également tué et un autre agent blessé à l’aube lors d’une opération de démolitions de plusieurs maisons dans le village bédouin.

    La police israélienne a déclaré que Yaqoub Abu al-Qiyan, 50ans, a délibérément écrasé et tué le policier de 37 ans, Erez Levi.

    Le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld a déclaré qu’un “véhicule conduit par un terroriste du Mouvement Islamique a tenté de heurter plusieurs agents et de perpétré une attaque.”

    Le Mouvement Islamique est une organisation politique palestinienne, dont la branche Nord est interdite par Israël. Le leader de branche Nord, Sheikh Raed Salah, a été relaché par Israël mardi, après neuf mois d’incarcération. Il était présent à Umm al-Hiran mercredi.

    La police a déclaré à la presse qu’ils recherchaient des liens entre Abu al-Qiyan et l’Etat Islamique.

    “Ils disent qu’en fouillant sa maison, ils ont trouvé des journaux israéliens parlant du groupe, alors que sa famille nie toute relation avec ce mouvement, disant qu’il est juste un prof de math dans le lycée local, dans la ville bédouine de Hura,” a rapporté le journal de Tel Aviv Haaretz.

    Rosenfeld a fait d’autres déclarations sur les liens avec l’Etat Islamique sur Twitter :

    The terrorist who murdered a policeman in the south was a teacher in a school where six teachers have been arrested for their ISIS ideology.

    — Micky Rosenfeld (@MickyRosenfeld) January 18, 2017

    (Traduction du tweet : « Le terroriste qui a tué un policier dans le Sud était un professeur dans un établissement où six enseignants ont été arrêtés pour leur idéologie proche de Daech. »)

    Des témoins interrogés par de nombreux organes de presse contestent la version des faits d’Israël, disant qu’Abu al-Qiyan était en train de quitter la scène et que c’est la police israélienne qui lui a fait perdre le contrôle de son véhicule, l’amenant à percuter les policiers.(...)

    #israël #démolitions #bédouins #colonisation_intérieure
    https://seenthis.net/messages/561578

    • Video emerges on killing in Umm al-Hiran, as family awaits return of slain Bedouin’s body
      Jan. 21, 2017 12:03 P.M. (Updated: Jan. 21, 2017 12:07 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=775017

      (...) Abu al-Qian’s autopsy report was also released on Friday, detailing that the teacher had been killed by two bullets that were fired at his vehicle, the first of which struck him on his right knee, and the second in a main artery in the chest area, before he was left to bleed to death.

      Israeli Channel 10 reported that Abu al-Qian’s knee injury led to the acceleration of his vehicle after his leg pressed against the gas pedal, and added that he had lost large amounts of blood which would have made it impossible to save him.

      Nevertheless, they reported that he had been left to bleed for a half and hour as ambulances were prevented from providing him first aid.

      Witnesses told Ma’an that Israeli police pulled an injured Abu al-Qian from his vehicle at the time and shot him another time to confirm his death. However, this testimony contradicts the autopsy report that stated he had bled to death.

      Meanwhile, the family of Abu al-Qian have continued to refuse conditions set by Israeli police in order to receive the slain body of Abu al-Qian.(...)

    • PHOTOS: Thousands of Palestinians and Israelis protest home demolitions

      Over 5,000 Arabs and Jews gather in Wadi Ara, northern Israel, to protest against recent home demolitions in Palestinian communities.

      Photos by Keren Manor, text by Yael Marom
      https://972mag.com/photos-thousands-of-palestinians-and-israelis-protest-home-demolitions/124640

      A police truck sprays ’skunk’ water at protesters in Ar’ara, January 21, 2017. (Keren Manor/Activestills)

      Around two hours after the protest had begun, hundreds of protesters blocked the junction at the entrance to Ar’ara. Police threw shock grenades and fired “skunk” water at the demonstrators, injuring several. Some of the protesters responded by throwing stones.

    • Funeral begins for slain Bedouin teacher in Umm al-Hiran
      Jan. 24, 2017 1:15 P.M. (Updated: Jan. 24, 2017 9:47 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=775080

      BETHLEHEM (Ma’an) — The funeral of Yaqoub Abu al-Qian , a Palestinian citizen of Israel and local math teacher from the unrecognized Bedouin community of Umm al-Hiran, began early on Tuesday afternoon, after the Israeli Supreme Court ordered that Israeli police return his body to his family a day earlier.

      Abu al-Qian was shot and killed by Israeli police last week under widely contested circumstances during the violent demolition raid in Umm al-Hiran that left more than a dozen Palestinian structures razed to the ground.

      While numerous eyewitnesses have insisted Abu al-Qian was posing no threat to anyone when Israeli police opened fire at his vehicle, causing him to lose control of the car and ram into officers, Israeli authorities have claimed the local math teacher was carrying out a deliberate terrorist attack in the incident that left one policeman killed.

  • Hundreds denounce deadly Umm al-Hiran raid in Israel, occupied Palestinian territory
    Jan. 19, 2017 11:36 A.M. (Updated: Jan. 19, 2017 12:16 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=775001

    BETHLEHEM (Ma’an) — Palestinian citizens of Israel and their supporters took to the streets in Israel and the occupied Palestinian territory on Wednesday to protest an evacuation raid in a Bedouin community in the Negev which turned deadly earlier in the day, with one Palestinian citizen of Israel and an Israeli police officer dying in disputed circumstances.

    Hundreds of demonstrators gathered in Umm al-Hiran, where Bedouin resident Yaqoub Moussa Abu al-Qian, 47, was shot dead by Israeli police, who claimed that the math teacher was carrying out a vehicular attack which killed police officer Erez Levi, 34.

    However, a number of witnesses and Palestinian officials with Israeli citizenship have disputed Israeli security forces’ version of events, saying that police officers opened fire on Abu al-Qian despite him not representing a threat, causing him to lose control of his vehicle and fatally hit Levi.

    Knesset member Ayman Odeh, the head of the Joint List, which represents parties led by Palestinian citizens of Israel, was injured in the head and back during the raid, although witnesses and police disputed how he had been injured and by whom.

    The High Follow-Up Committee for Arab Citizens of Israel, a division of Israel’s parliament, the Knesset, declared three days of mourning in Palestinian-majority towns and villages in Israel following the deadly raid.

    The committee also called for Palestinian citizens of Israel to launch a general strike on Thursday, and for teachers to discuss the recent events in Umm al-Hiran with students.

    https://seenthis.net/messages/561578

    #israël #démolitions #bédouins #colonisation_intérieure

    • Family of slain Palestinian teacher demands investigation into his death
      Jan. 19, 2017 10:40 P.M. (Updated: Jan. 19, 2017 10:40 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=775010

      BETHLEHEM (Ma’an) — The family of Yaqoub Moussa Abu al-Qian, a math teacher and Palestinian citizen of Israel who was shot dead by Israeli police on Wednesday, demanded on Thursday that Israeli police open an investigation into his death.

      NGO Adalah — The Legal Center for Arab Minority Rights in Israel, who is representing Abu al-Qian’s family, released a statement Thursday demanding an investigation be opened into the circumstances of the death of Abu al-Qian, who Adalah said was 50-years-old, though earlier reports claimed he was 47-years-old.

      Israeli police claimed that the math teacher was carrying out a vehicular attack which killed police officer Erez Levi, 34, though a number of witnesses and Palestinian officials with Israeli citizenship have disputed Israeli security forces’ version of events, saying that police officers opened fire on Abu al-Qian despite him not representing a threat, causing him to lose control of his vehicle and fatally hit Levi.

      Israeli Knesset member Taleb Abu Arar said that the police killed Abu al-Qian “in cold blood," Israeli news site Ynet quoted him as saying. "The police shot him for no reason. The claims that he tried to run over police are not true.”

    • PHOTOS: Israel demolishes homes in Umm el-Hiran amid violence

      Israeli authorities begin demolishing the Bedouin village of Umm el-Hiran in preparation for its replacement with a Jewish town, following violence which left a Bedouin man and an Israeli police officer dead, and a Palestinian MK wounded.
      By Activestills |Published January 19, 2017
      Photos by Keren Manor and Faiz Abu Rmeleh
      https://972mag.com/photos-israel-demolishes-homes-in-umm-el-hiran-amid-violence/124583


      Umm el-Hiran before and after Israeli bulldozers carried out demolitions, January 18, 2017. (Keren Manor/Activestills)

    • Démolition de maisons palestiniennes : manifestations et appels à la grève générale

      Nouvelles protestations après la mort de l’instituteur palestinien tué par la police israélienne pendant des manifestations contre les démolitions de maisons à Umm al-Hiran

      MEE | 19 janvier 2017
      http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/d-molition-de-maisons-palestiniennes-manifestations-et-appels-la-gr-v

      Des milliers de Palestiniens ont participé mercredi à une série de manifestations qui se sont propagées dans les villages palestiniens au milieu d’appels à la grève générale. Ces manifestations ont suivi la mort d’un instituteur, tué par les forces israéliennes lors de manifestations contre les démolitions de maisons dans le sud du pays.

      « Nous sommes descendus dans la rue pour protester et faire entendre la voix du peuple palestinien », explique Kholoud Abu Ahmed, un Palestinien d’Israël, d’Haïfa. « Nous n’accepterons pas d’être expulsés de nos maisons, marginalisés et tués [par les autorités israéliennes]. »

      Les officiels israéliens prétendent que Yacoub al-Qiyan a été tué alors qu’il menait sa voiture sur les officiers de police dans le village bédouin de Umm al-Hiran dans le désert du Néguev. Les habitants du village, toutefois, ont rapporté qu’al-Qiyan était simplement en train de conduire jusqu’à l’endroit où avaient lieu les démolitions pour parler aux autorités et tenter d’empêcher les destructions.

      Selon un officier, un agent de police israélien, Erez Lévi, a été soi-disant percuté et tué. Un député palestinien connu d’une liste commune, Ayman Odeh, a aussi été blessé à la tête par une balle en caoutchouc tirée par la police.(...)

  • Palestinian shot dead ’in cold blood’ by Israeli police during Negev demolition raid
    Jan. 18, 2017 9:44 A.M. (Updated: Jan. 18, 2017 11:53 A.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=774987

    MK Ayman Odeh, shot and injured in the head with a rubber-coated steel bullet fired by Israeli police

    NEGEV (Ma’an) — Two people were killed and several others were hospitalized Wednesday after a predawn demolition raid into the Bedouin village of Umm al-Hiran in the Negev region erupted into clashes, as Israeli forces used rubber-coated steel bullets, tear gas canisters, and stun grenades to violently suppress locals and supporters who had gathered to resist the demolitions.

    A Palestinian citizen of Israel was shot dead by Israeli forces after he allegedly carried out a car ramming attack on Israeli officers, leaving several injured, according to Israeli police. However, a numerous eyewitness accounts said that the driver lost control of his vehicle after he was shot, causing him to crash into Israeli police, one of whom was killed.

    Israeli Knesset member Taleb Abu Arar said that the police killed Abu Qian “in cold blood," Israeli news site Ynet quoted him as saying. “The police shot him for no reason. The claims that he tried to run over police are not true.”

    Locals identified the slain Palestinian citizen of Israel as 47-year-old Yaqoub Moussa Abu al-Qian , a math teacher at al-Salam High School in the nearby town of Hura.

    Israeli police later confirmed that a policeman succumbed to injuries he sustained by being hit by the car. The slain officer was identified as 34-year-old Erez Levi.

    Knesset member Ayman Odeh and head of the Joint List, which represents parties led by Palestinian citizens of Israel, was injured in the head and back with rubber-coated steel bullets, locals said, and taken to Soroka Hospital in Beersheba.

    Odeh wrote in a statement on his Facebook page saying that “a crime was committed in Umm al-Hiran as hundreds of police members violently raided the village firing tear-gas bombs, stun grenades, and rubber-coated steel bullets. Villagers, women, men, and children stood with their bare hands against the brutality and violence of the police.”

    Hundreds of Israeli police arrived to Umm al-Hiran at around 5 a.m. to secure the area for Israeli authorities to carry out a demolition campaign in the village.

    Israeli news blog 972 Magazine quoted witness and activist Kobi Snitz as saying that police began pulling drivers out of vehicles, and attacking and threatening others.

    A short while later, Snitz said he heard gunfire and saw a white pickup truck about 30 meters from police, telling 972: “They started shooting at the car in bursts from all directions.”

    According to the report, it was only after the driver appeared to have been wounded and lost control of his vehicle that it crashed into the police officers, contradiction Israeli police reports.

    #Palestine_assassinée

    • Une opération de démolition tourne mal en Israël : un policier et un villageois tués
      AFP / 18 janvier 2017 09h18
      http://www.romandie.com/news/Une-operation-de-demolition-tourne-mal-en-Israel-un-policier-et-un-villageois-tues/768760.rom

      Umm al-Hiran (Israël) - Une opération de démolition dans un village bédouin a très mal tourné mercredi dans une communauté emblématique du sud d’Israël, où un policier israélien et un villageois arabe ont été tués dans des circonstances différentes selon les versions de la police et des villageois.

      Le policier Erez Levi, 34 ans, est mort dans une attaque à la voiture bélier dont l’auteur a ensuite été abattu, a indiqué la police qui a décrit le conducteur comme un « terroriste ».

      Plusieurs villageois et l’assistant d’un député arabe présent sur place ont contesté cette version des faits.

      Les policiers avaient été dépêchés dans le village bédouin d’Umm al-Hiran pour sécuriser la démolition de plusieurs maisons de bédouins, dépourvues selon les autorités israéliennes des permis nécessaires.

      « A l’arrivée des unités de police sur la zone, un véhicule conduit par un terroriste du Mouvement islamique a tenté d’attaquer un groupe de policiers en les percutant. Les policiers ont riposté et le terroriste a été neutralisé », a dit un porte-parole de la police, Micky Rosenfeld. Une autre porte-parole de la police a confirmé la mort du conducteur.

      Plusieurs policiers ont été blessés, a dit M. Rosenfeld.

      Raed Abou al-Qiyan, responsable d’un comité prodiguant des services aux villageois, a contesté cette version.

      « La version israélienne est un mensonge. Il (le conducteur) était un enseignant respecté. Ils (les policiers) sont arrivés et ont commencé à tirer sans discrimination des balles en caoutchouc, visant les gens, allant jusqu’à blesser le député (arabe israélien) Ayman Odeh qui essayait de leur parler », a déclaré à l’AFP Raed Abou al-Qiyan, qui dit avoir été témoin direct des faits.

    • Renewed clashes erupt in Negev village as Israeli bulldozers begin demolitions
      Jan. 18, 2017 12:38 P.M. (Updated: Jan. 18, 2017 12:38 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=774991

      (...) At around noon, renewed clashes erupted as Israeli bulldozers began razing the homes to the ground.

      Residents crowded and hurled stones at Israeli police officers who showered the demonstrators with tear gas to disperse them.

      Palestinian MK Osama Saadi was lightly injured in the leg and was taken to Soroka hospital in Beersheva for treatment, according to Israeli news website Walla.

      In addition, Israeli police officers denied a number of Palestinian Knesset members entry into the village. Among them were MK Ahmad Tibi and Hanin Zoubi. Israeli police prevented hundreds of vehicles from entering the village as residents were seen evacuating belongings from their homes ahead of the demolitions.

      Palestinian MK Jamal Zahalqa urged the Israeli government to pull out police and avoid using force. A solution could be reached, he told reporters, by dialogue in a way that shows respect to the residents of Umm al-Hiran.

    • Umm al-Hiran man killed after police open fire during violent demolition operation in Bedouin village
      18/01/2017
      https://www.adalah.org/en/content/view/9001

      Adalah: Israeli courts, gov’t responsible for death of 50 year old; residents refute police claims of attack; eyewitnesses confirm Ya’akub Musa Abu Al-Qi’an lost control of car after police fired at him.

      Israeli police killed a 50-year-old local teacher this morning (Wed. 18 January 2017) and wounded local residents and a Knesset member during a violent incursion into Atir-Umm al-Hiran aimed at demolishing a central section of the Naqab (Negev) Bedouin village. One police officer was also killed during the incident.

      Adalah, which represented the Bedouin residents of Atir–Umm al-Hiran in legal proceedings over the past 13 years to stop the village’s demolition responded to the events of this morning that: "The Israeli judiciary and the government are responsible for the killing in the village today. The Israeli Supreme Court’s decision to allow the state to proceed with its plan to demolish the village, which has existed for 60 years, in order to establish a Jewish town called ’Hiran’ over its ruins, is one of the most racist judgments that the Court has ever issued. (...)

    • Israeli police accused of cover-up over killing during Negev demolition raid
      Jan. 18, 2017 2:16 P.M. (Updated: Jan. 18, 2017 2:16 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=774990

      NEGEV (Ma’an) — The Joint List, which represents parties led by Palestinian citizens of Israel in Israel’s parliament, the Knesset, accused Israeli police of spreading misinformation to Israeli media regarding an alleged vehicle attack Wednesday morning in the Negev, in order to distract from Israel’s campaign to establish Jewish-only towns “on the ruins of Bedouin villages.”

      The statement warned the Israeli government of the dangerous consequences of the “bloody” escalation, after Israeli police raided the unrecognized Bedouin village of Umm al-Hiran to evacuate residents in order to demolish their homes.

      The raid turned deadly, when a 47-year-old Palestinian with Israeli citizenship was shot and killed by police “in cold blood,” according to witnesses. However, Israeli police claimed the man deliberately rammed his car into officers.

      Hours later, as Israeli bulldozers began razing the homes to the ground, renewed clashes erupted in the village.

      Umm al-Hiran is one of 35 Bedouin villages considered “unrecognized” by the Israeli state, and more than half of the approximately 160,000 Negev Bedouins reside in unrecognized villages.

      The unrecognized Bedouin villages were established in the Negev soon after the 1948 Arab-Israeli war following the creation of the state of Israel.

      Now more than 60 years later, the villages have yet to be recognized by Israel and live under constant threats of demolition and forcible removal.

    • Palestinian, Israeli leadership react to deadly police raid of Bedouin village
      Jan. 18, 2017 6:12 P.M. (Updated: Jan. 18, 2017 6:12 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=774995

      RAMALLAH (Ma’an) — Secretary-General of the Palestine Liberation Organization (PLO) Saeb Erekat condemned Israeli authorities for the “crime” committed Wednesday during a demolition campaign in the Bedouin village of Umm al-Hiran, during which a Palestinian citizen of Israel was shot dead by Israeli police and an Israeli policeman was killed, and numerous Palestinians were injured.

      Erekat accused the Israeli government of reacting to attempts by the international community to achieve peace between Palestinians and Israelis by escalating a policy of “racism, ethnic cleansing, and the evacuation of indigenous Palestinians from their lands, in a desperate attempt to Judaize the country.”

      He called attention to the estimated 1.7 million Palestinians with Israeli citizenship who “are living amid the racist system of Israel,” adding that the demolition Palestinian homes in the Israeli city of Qalansawe had “continued in Qalandiya refugee camp yesterday and in Umm al-Hiran today.”

      Erekat stressed that the international community’s silence towards Israeli actions only bought time and immunity for Israel to commit more crimes, adding that the situation “requires an immediate and urgent international intervention to stop this chaos before it’s too late.”

      Meanwhile, the Palestinian Ministry of Foreign Affairs said that not holding Israel accountable regarding its role as an occupying power “lessens the credibility of countries who demand reviving and realizing the two-state solution.”

      The ministry argued that Israel’s belligerence in the face of international conventions “calls for an international ethical wakening to punish Israel for its violations, and to end its occupation of Palestine.” (...)

    • Umm al-Hiran : Odeh accuse Netanyahu d’avoir refusé un accord et déclenché les affrontements
      Le député arabe affirme que les habitants du village bédouin avaient accepté un compromis quelques heures avant l’explosion des violences mortelles
      Stuart Winer 18 janvier 2017, 17:33
      http://fr.timesofisrael.com/odeh-accuse-netanyahu-davoir-refuse-un-accord-et-declenche-les-aff

      Le dirigeant de la Liste arabe unie a accusé mercredi le Premier ministre Benjamin Netanyahu d’avoir causé un violent affrontement dans un village bédouin, au cours duquel un policier et un habitant ont été tués. Il a affirmé que Netanyahu avait manqué à sa parole à propos d’un accord concernant les démolitions de maisons du village.

      S’adressant aux journalistes devant le centre médical Soroka de Beer Sheva, le député Ayman Odeh, qui portait un bandage sur la tête après avoir été blessé pendant les manifestations, a réclamé une enquête gouvernementale sur les événements.

      Des démolitions de maisons du village bédouin non autorisé d’Umm al-Hiran, dans le Néguev, ont été perturbées mercredi matin quand une voiture, conduite par l’instituteur du village, Yaqoub Mousa Abu Al-Qian, est entrée dans la ligne formée par les policiers. Un policier, Erez Levi, 34 ans, a été tué, et un autre a été blessé.

      « Nous étions en négociations jusque tard dans la nuit », a déclaré Odeh, sans préciser les responsables présents pour représenter l’Etat.

      « Je participais aux négociations. Nous avions presque terminé. Nous avions atteint un compromis, que les habitants d’Umm al-Hiran ont accepté. Mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a déjà identifié la population arabe comme l’ennemi public numéro un, a cruellement décidé de détruire un village entier, de tirer et de frapper des hommes, des femmes, et des enfants. »(...)

    • Israeli police video reveals cops opened fire on Bedouin man before his car accelerated, contradicting police claims
      19/01/2017
      https://www.adalah.org/en/content/view/9002

      Ya’akub Musa Abu Al-Qi’an (Photo courtesy of Mossawa Center)

      Adalah demands criminal investigation; police in Umm al-Hiran violated open-fire regulations, and prevented ambulance crew from treating Abu Al-Qi’an for three hours after shooting.

      Hours after Israeli police gunfire led to the death of a Bedouin man during a violent home demolition operation, Adalah – The Legal Center for Arab Minority Rights in Israel is demanding that Israeli authorities investigate the suspicious circumstances of his death.

      Mr. Ya’akub Musa Abu Al-Qi’an, a 50-year-old math teacher from Atir-Umm al-Hiran in the Naqab (Negev), Israel’s southern desert region, was killed after Israeli police opened fire on his vehicle as he was driving through the Bedouin village during state preparations for a large-scale home demolition.

      The parents of Abu Al-Qi’an have asked Adalah to represent the family and to demand that the Justice Ministry’s Police Investigations Division (Mahash) investigate the circumstances of their son’s death.

      In the letter to Mahash, sent late last night (18 January 2017), Adalah Attorneys Nadeem Shehadeh and Mohammad Bassam argue that police video footage of the incident and eyewitness testimony reveal that police opened fire on Abu Al-Qi’an’s vehicle before he accelerated in the direction of officers. This totally contradicts police claims that Abu Al Qi’an sought to “ram” them with his vehicle.(...)

    • Israeli police close probe into January killing of Palestinian teacher
      Dec. 30, 2017 3:40 P.M. (Updated: Dec. 30, 2017 3:40 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=779708

      BETHLEHEM (Ma’an) — The Israeli Police Investigations Division (PID) has decided to close its probe into the January police killing of Palestinian math teacher Yaqoub Abu al-Qian, and to not hold any officers responsible for his death, Adalah – The Legal Center for Arab Minority Rights in Israel, said in a statement on Thursday.

      Abu al-Qian, a 50-year-old math teacher from the Bedouin village of Umm al-Hiran in southern Israel’s Negev desert, was shot dead by Israeli police in January while he was driving at night, causing him to spin out of control and crash into Israeli officers, killing one policeman.

      Abu al-Qian was driving through the village as dozens of Israeli forces were preparing for a large-scale home demolition in Umm al-Hiran. Israeli forces at the time claimed he was attempted to carry out a vehicular attack, though witness testimonies and video footage of the incident proved contradictory to police accusations.

      Israeli police footage appeared to show police officers shooting at al-Qian as he was driving at a very slow pace, and only several seconds after the gunfire does his car appear to speed up, eventfully plowing through police officers.

      The killing of Abu al-Qian sparked widespread outrage amongst Palestinian civilians and politicians, who claimed he was “extrajudicially executed.

      After demands from his family and the community for police to conduct a probe into his killing, Adalah filed a request demanding the PID open an investigation into the death of Abu al-Qian.

      “The closure of this investigation means the PID continues to grant legitimacy to deadly police violence against Arab citizens of Israel,” Adalah said in it’s statement.

    • Une terrible injustice, reconnue sur le tard, et pour les mauvaises raisons
      Un civil et un policier ont perdu la vie en 2017 dans ce village, et les autorités ont tiré une mauvaise conclusion – la vérité est désormais connue, et les dégâts considérables
      Par David Horovitz 10 septembre 2020,
      https://fr.timesofisrael.com/une-terrible-injustice-reconnue-sur-le-tard-et-pour-les-mauvaises-

      (...) Cependant, près de quatre ans après l’incident, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a reconnu ce que ces vidéos de drones avaient indiqué dès le départ – que le récit officiel était faux – et il a présenté des excuses à la famille d’Abou Al-Qia’an : « Ils [la police] ont dit que c’était un terroriste. Hier, il s’est avéré qu’il n’était pas un terroriste », a déclaré le Premier ministre mardi soir. La police, pour sa part, a exprimé ses regrets, bien qu’elle n’ait pas présenté d’excuses ni rétracté l’accusation de terrorisme.
      L’ancien procureur général Shai Nitzan. (Miriam Alster/FLASH90)

      La vérité n’a été officiellement reconnue qu’à la suite d’un reportage télévisé cette semaine mettant en évidence la dissimulation officielle – un reportage télévisé qui s’imbrique, comme tant d’autres affaires courantes israéliennes de nos jours, dans les embrouilles juridiques de Netanyahu. C’est l’ancien procureur général Shai Nitzan qui a supervisé l’enquête de 2018 et qui aurait supprimé des preuves – le même Shai Nitzan fréquemment fustigé par Netanyahu en tant que figure clé dans la prétendue tentative de coup d’Etat politique dans laquelle le Premier ministre est jugé dans trois affaires de corruption. (...)

  • Israeli forces demolish homes, school in Bedouin village in the Jordan Valley
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=774721

    Comme d’habitude en toute impunité.

    NABLUS (Ma’an) — Israeli forces demolished some 15 structures in Khirbet Tana on Tuesday morning, including homes and the only school in the small hamlet, which is located on the outskirts of the village of Beit Furik in the Jordan Valley in the northeastern occupied West Bank.

    The village was demolished at least four times over the course of 2016, leaving scores of Bedouin Palestinians homeless, sparking condemnation from the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA), who warned that the village was at risk of “forcible transfer” by Israeli authorities.

    #israël #bédouins #démolition #occupation #colonisation

  • Clashes break out in Bedouin village after Israeli police deliver demolition orders
    Oct. 27, 2016 11:30 A.M.
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=773739

    NEGEV (Ma’an) — Clashes broke out on Wednesday between Israeli police and local youth in the Bedouin village of Bir Hadaj in Israel’s Negev desert, after Israeli police affixed demolition orders on some villagers’ homes.

    Locals told Ma’an that Israeli forces detained a number of people during the clashes, and that some Bir Hadaj residents were injured in the process.

    They added that Israeli police issued demolition notices for homes belonging to the Abu Murayhil family ordering that the houses be demolished within 24 hours.

    Locals said these houses had been demolished by Israeli authorities two weeks earlier, and had been recently rebuilt with the help of the Higher Guidance Committee of Arab Residents in the Negev.

    “Israel thinks that it will find a solution by using force,” Bir Hadaj local committee head Salama Abu Idesan said. “It is not accustomed to negotiate with citizens, but we confirm that we are willing to have a dialogue and will not leave our land.”

    #colonialisme_de_peuplement_israélien

  • Les #Bédouins du Néguev entre intégration et rupture avec les autorités israéliennes
    https://www.mediapart.fr/journal/international/270416/les-bedouins-du-neguev-entre-integration-et-rupture-avec-les-autorites-isr

    Aziz Abou Madigan sur la tombe de son grand-père. © Dave Sinai Poussés à la sédentarisation par #Israël, certains Bédouins du Néguev adoptent petit à petit de nouveaux modes de vie. Mais nombre d’entre eux vivent encore dans des villages que le gouvernement refuse de reconnaître et où les infrastructures les plus élémentaires sont inexistantes. Une situation qui nourrit les frustrations et fait craindre une explosion sociale à venir.

    #International #Moyen-Orient #Palestine

  • On a déjà parlé ici du village palestinien (bédouin) de Susya, en Cisjordanie, menacé de destruction totale (une partie a déjà été détruite depuis les années 1980) et d’expulsion par l’armée israélienne, harcelés (et parfois assassinés) par les colons, de la résistance de sa population, du soutien international, de la pétition (tiens, je vous la renvoie à tout hasard : https://www.change.org/p/monsieur-laurent-fabius-savesusiya-stoppons-l-expulsion )...

    On m’envoie un petit documentaire d’un quart d’heure, qui date de 2011 et qui montre l’absurdité de la situation : le prétexte à l’expulsion des Palestiniens est la présence de ruines juives du 5ème siècle. Encore un exemple où la recherche « scientifique » archéologique n’est qu’un prétexte au service d’une politique raciste et brutale. Les ruines archéologiques se visitent, et les anciens propriétaires palestiniens doivent donc payer un ticket pour voir leur propre maison, 25 ans après en avoir été expulsés :

    Susya (Dani Rosenberg, Yoav Gross, 2011, 15’)
    https://www.idfa.nl/industry/tags/project.aspx?id=3a80ded9-a79d-4eb4-ac3b-f0a75322626f
    https://www.youtube.com/watch?v=4pha0K9QmJg

    Et dire que les habitants de Susya sont expulsés par des Juifs européens, au nom de leurs ancêtres qui sont en fait probablement ceux de ceux qu’ils expulsent, convertis entre temps à l’Islam ! On dirait une tragédie greque...

    #Palestine #Susya #Bédouins #Expulsions #villages_détruits #colons #documentaire #archéologie