• « L’ennemi principal est dans notre propre pays » (Lutte Ouvrière Belgique, 14 février 2023)

    https://lutte-ouvriere.be/lennemi-principal-est-dans-notre-propre-pays

    Les chefs de gouvernement européens réunis à Bruxelles pour un sommet extraordinaire ont engagé une nouvelle étape dans la #guerre qui oppose les pays de l’#OTAN à la #Russie sur le territoire de l’Ukraine. Les dirigeants d’#Allemagne, #France, Belgique, etc, derrière les USA, accentuent leur intervention militaire en Ukraine, avec la livraison prochaine de chars lourds. Et ils discutent maintenant ouvertement de livrer des avions de chasse, avec le risque d’intervenir au-delà des frontières ukrainiennes.

    Ces décisions, pourtant extrêmement graves, sont prises sans le consentement des populations, par des généraux, des industriels de l’#armement, des diplomates, des agents secrets… Mais ces dirigeants veulent entraîner tout le monde dans leurs perspectives guerrières.

    Alors Zelensky a pris la parole au parlement de Bruxelles. Sous les ovations des parlementaires et journalistes, l’ancien acteur de série télé, ami des oligarques corrompus, s’est adressé directement à la population européenne, saluant policiers, enseignants, ouvriers, patrons et même les syndicalistes qui, en Europe, admire-t-il, ont le droit de manifester. Et de nous exhorter à suivre les #Macron, #Scholz ou de Croo, dont la politique anti-sociale est connue, pour accentuer la guerre en Ukraine dans le but de défendre « le mode de vie européen » contre le mode de vie autoritaire « russe ».

    Oui, Poutine c’est la dictature, et les oligarques russes sont corrompus, autant que leurs semblables ukrainiens. Un système brutal qui pèse sur la population russe, entraînée dans une guerre qu’elle n’a pas choisi !

    Et en Europe, de quel « mode de vie » parle-t-il, de quelle liberté ? Du mode de vie des familles populaires « libres » de baisser le chauffage pour pouvoir payer leurs factures qui explosent ? Ou du mode de vie des politiciens grassement payés pour sauvegarder la liberté des actionnaires des groupes capitalistes de s’enrichir en spéculant sur l’énergie et la nourriture ? De la liberté des capitalistes de licencier ou de fermer des usines et condamner des milliers de #travailleurs au chômage ?

    Quant aux « #libertés_syndicales », Zelensky fait vraiment fort en matière d’hypocrisie. Lui, qui a supprimé jusqu’aux conventions collectives en Ukraine, et vendu les travailleurs ukrainiens aux groupes capitalistes occidentaux qui se précipitent pour soi-disant « reconstruire » le pays ! Une hypocrisie surpassée par celle des dirigeants européens qui exigent que soient virés les principaux oligarques ukrainiens corrompus avant d’accepter l’Ukraine dans l’Union européenne. C’est que les capitalistes européens veulent profiter de la main-d’œuvre ukrainienne bon marché sans être gênés par des concurrents locaux !

    Il n’y a pas de « mode de vie européen » valable pour tout le monde. Il y a ceux qui doivent travailler pour vivre, pour beaucoup sans même profiter de la retraite, et il y a ceux qui s’enrichissent sur leur dos ! Par contre, les problèmes et les besoins de tous les travailleurs, européens, russes, ukrainiens, américains, turcs, marocains, africains, asiatiques sont les mêmes : un travail correct, un salaire qui permette de vivre, une éducation et des soins, bien sûr un logement et une nourriture suffisante. Et cela tous les travailleurs et travailleuses ne l’ont pas, même dans un pays riche comme la #Belgique.

    L’unité nationale entre les travailleurs et les capitalistes est un piège. Pour nous faire accepter le chômage, les salaires insuffisants et demain la guerre. Ceux qui sacrifient aujourd’hui nos pensions, nos conditions de travail et nos droits aux soins et à l’éducation pour augmenter leurs profits, seront prêts demain à sacrifier nos vies pour leurs guerres !

    La #guerre_en_Ukraine n’est pas dans l’intérêt des travailleurs, pas plus que ne l’étaient celles en Irak, Afghanistan, Syrie, Libye et tant d’autres. Plus de 250 000 Ukrainiens seraient morts ou blessés. Des centaines de milliers d’autres ont tout perdu. Au nom de la patrie, pour la liberté et la paix future ? Non, en réalité pour l’enrichissement des capitalistes des pays de l’OTAN et des #oligarques ukrainiens.

    Le mirage de l’unité nationale commence à se fissurer en Ukraine. Alors qu’aux sommets de l’État, des proches de #Zelensky se sont rempli les poches en profitant des marchés de la guerre, les hommes meurent au front ou de froid ! Des hommes commencent à résister à l’#embrigadement_militaire.

    Les ennemis des travailleuses et travailleurs, ce sont d’abord les capitalistes de leur propre pays, qu’on soit russe, ukrainien, belge, français, allemand ou autre. La folie guerrière en #Ukraine et dans le monde cessera quand les travailleurs se mettront à riposter contre leurs propres exploiteurs, contre leurs propres généraux, en se donnant la perspective de les renverser pour un monde sans frontières et sans exploiteurs !

    * #Karl_Liebknecht, révolutionnaire allemand et compagnon de lutte de #Rosa_Luxembourg, en 1915 en pleine guerre mondiale, 3 ans avant la #révolution qui a fait tomber l’empereur allemand

    #impérialisme #lutte_de_classe #internationalisme #nationalisme

  • Six ONG accusent la Belgique d’exporter des pesticides toxiques hors d’Europe - Le Soir
    https://www.lesoir.be/495236/article/2023-02-15/six-ong-accusent-la-belgique-dexporter-des-pesticides-toxiques-hors-deurope

    Selon ces ONG, le commerce et l’usage des pesticides sont en augmentation au niveau mondial. Entre 1990 et 2020, les ventes de pesticides ont ainsi grimpé de 60 %, malgré les études scientifiques avertissant sur leurs effets néfastes pour la santé des agriculteurs, l’environnement et la biodiversité, soulignent SOS Faim, Broederlijk Delen, FIAN, Iles de paix, Viva Salud et Entraide et Fraternité.

    Parmi les #pesticides sur le marché, 207 substances sont interdites ou fortement réglementées à l’usage dans l’Union européenne sur base de propriétés chimiques problématiques. Pourtant, l’UE continue de les produire et de les exporter.

    Entre 2013 et 2020, la #Belgique aurait exporté 16 substances actives à usage agricole interdites au sein de l’#UE pour un total de près de 50.000 tonnes vers plus de 70 pays tiers, affirment les six ONG. Ces substances transiteraient notamment par le port d’Anvers.

  • L’importance des aménagements cyclables dans la pratique du #Vélo
    http://carfree.fr/index.php/2023/02/14/limportance-des-amenagements-cyclables-dans-la-pratique-du-velo

    Quand vous parlez aux gens des différences de pratique vélo selon les endroits, très souvent on vous explique que si la pratique du vélo est plus forte ailleurs, c’est que Lire la suite...

    #Belgique #bruxelles #cartographie #culture #cyclistes #pistes_cyclables #travail

    • En moyenne, l’utilisation du vélo est environ 10 fois inférieure en Wallonie par rapport à celle enregistrée en Flandre.

      Il est rare de voir un phénomène social (la pratique du vélo) correspondre aussi bien à une limite régionale et culturelle. Alors, quelle est la raison profonde d’un tel clivage ? [...] On est donc allé chercher la carte des aménagements cyclables sur le site Geovelo, carte qui regroupe les voies dédiées, les double-sens cyclables, les voies partagées et les zones apaisées. Et surprise, on retrouve la séparation nord-sud que l’on peut constater en matière de pratique vélo…

  • Velouté d’endives
    https://www.cuisine-libre.org/veloute-d-endives

    Un velouté de saison ! Passer rapidement sous l’eau froide les endives, les essuyer et les émincer. Fendre le blanc de poireau. L’émincer aussi. Éplucher la pomme de terre. Rincer et la couper en petits dés. Porter le bouillon à ébullition. Dans une casserole, fondre le beurre et faire revenir les endives et le poireau, 5 min sur feu doux. Saupoudrer de sucre.

    Verser le bouillon chaud.

    À la reprise de l’ébullition, ajouter les pommes de terre en dés.

    Saler, poivrer légèrement.

    Laisser cuire 25… #Endive, #Veloutés, #Belgique / #Végétarien, #Sans œuf, #Sans gluten, #Sans viande, #Bouilli

  • https://www.justiceinfo.net/fr/111342-passe-colonial-belge-pourquoi-commission-ravaler-excuses.html

    Passé colonial belge : pourquoi la commission a dû ravaler ses excuses

    19 janvier 2023 Par Gaëlle Ponselet, justiceinfo.net

    Deux ans et demi à interroger les mémoires, mais pas moyen de trouver un consensus politique pour des excuses aux victimes. Alors qu’elle faisait figure de pionnière en Europe, la commission sur le passé colonial belge s’est effondrée sur la ligne d’arrivée, fin décembre, dépossédée de toutes ses recommandations savamment formulées.

    L’affaire a fait couler beaucoup d’encre en Belgique. Fin décembre, le président de la commission parlementaire chargée de faire la lumière sur le passé colonial belge, l’écologiste flamand Wouter De Vriendt, annonce que les excuses officielles aux victimes du colonialisme ne sont pas approuvées. Il s’agissait pourtant de la recommandation la plus forte ressortant des travaux de cette commission parlementaire pionnière en Europe, installée en juin 2020, dont l’ambition était de faire face au passé colonial belge, de réparer et d’indemniser.

    Durant plus de deux ans, les parlementaires ont auditionné près de 300 personnes (principalement des experts en histoire, en droit et en socio-politique mais aussi des représentants des diasporas) et se sont rendus en République démocratique du Congo, au Rwanda et au Burundi. Ils ont tenté d’éclaircir les dernières zones d’ombre de la période coloniale, afin de parvenir, in fine, à formuler des recommandations destinées à réparer et à réconcilier.

    Difficile d’imaginer le début d’une réparation sans que soient formulées des excuses officielles. C’est pourtant là que la commission a buté, ne parvenant pas à réunir une majorité de votes, plusieurs commissaires ayant quitté la session. L’échec résonne au moins autant que l’annonce des grandes ambitions qui étaient visées par cette enquête éprouvante, dont les travaux ont permis d’arriver à la conclusion que, sans conteste, de nombreux crimes et d’importantes spoliations ont été commis durant la colonisation. La Belgique est apparue d’autant plus médiocre qu’au même moment le gouvernement des Pays-Bas reconnaissait sa responsabilité pour son passé esclavagiste, présentant des excuses et annonçant la création d’un fonds de réparation.

    (suite à consulter en ligne)

    #Belgique #colonisation #réparations #Congo

  • La guerre des chiffres ça saoule. Au doigt mouillé il y avait, à Paris, vraiment beaucoup de monde : une partie du cortège était encore au point de départ quand l’autre arrivait au point d’arrivée, signe qu’il s’agissait d’une manif de grande ampleur. Pour mettre tout le monde d’accord il faut continuer. Grève générale !


    Brassard du jour.

  • Stern 14-2023 - Deutschland der peinliche Partner
    https://www.stern.de
    Lire ma traduction de l’éditorial plus bas -> (clic)


    La question n’est plus si tu es pour ou contre la participation de l’Allemagne à la #guerre en #Ukraine. Il faut que tu sois un participant fiable sinon l’embarras te tuera. C’est bien, on trouve toujours un prétexte pour se marrer.

    Les représentants du système capitaliste démocratique en place arrivent forcément à une conclusion plus grave qui risque de nous entrainer dans une guerre à option nucléaire, qu’on le veuille ou non. Voici ce que pense sincèrement le rédacteur en chef de la revue Stern .

    Liebe Leserin, lieber Leser!

    Quand j’étais jeune et naïf, et patati et patata ...

    Wozu Kriege da sind, habe ich bis heute nicht verstanden. Diese Frage hat mich viele Jahre be­ schäftigt, etwa als ich als Schüler gegen den ers­ ten Irakkrieg auf die Straße ging und wütend „Kein Blut für Öl“ rief, oder als ich später den Wehrdienst verweigert habe.

    Là les événements m’ont obligé à adopter une position d’adulte : L’homme est un loup pour l’homme, c’est Hobbes qui vous le dit et c’est un penseur plus important que moi donc plus grand que vous qui n’êtes même pas rédacteur en chef, alors comportez-vous comme des grandes personnes et acceptez les idées du grand homme qui constituent la base de notre systéme libéral. Depuis le XVIIe siècle et grâce à Hobbes on sait pourquoi il y des guerres. Et toc.

    Warum Kriege da sind, habe ich allerdings mitt­lerweile verstanden, zumindest glaube ich das. Sie brechen aus, weil der Mensch dem Menschen ein Wolf sein kann. Es gibt das Böse auf der Erde, und es gibt Menschen, die vor Krieg nicht zurückschre­ cken.

    Alors il faut montrer au grand méchant loup (Poutine) que nous n’acceptons pas qu’il emploie le moyen de la guerre parce qu’il en a envie.

    Dann kann es zu einer Situation kommen, in der Nichtstun und falsch verstandener Pazifis­ mus die wahren Sünden sind. Das gilt auch für die Ukraine. Denn dort tobt ein Krieg, weil ein Mann, Wladimir Putin, vor dem Krieg als politisches Mit­tel nicht zurückschreckte. Wir müssen ihm zei­gen, dass wir dieses Mittel nicht akzeptieren.

    Soyons raisonnables et donnons tort au ministre des affaires étrangères ukrainien qui dit que nous ne croyons pas vraiment en nos principes paisibles, donnons lui immédiatement ce qu’il désire, comme ça il ne nous mettra plus dans l’embarras.

    Der ukrainische Außen­ minister Dmytro Kuleba beschrieb gerade die deutschen Debatten um Waffenlieferungen an sein Land so: „Es ist immer ein ähnliches Muster. Erst sagen sie Nein, dann verteidigen sie ihre Entscheidung heftig– nur um am Ende doch Ja zu sagen.“

    Voyez, nous sommes de vrais démocrates pluralistes parce que nous permettons même à un chanteur et producteur un peu bête de s’exprimer sur la question alors qu’il n’est vraiment pas spécialiste en la matière.

    Nous sommes trop bons, n’est-ce pas ?

    Wir haben dieses Gespräch mit Bohlen (um das sich übrigens etliche andere Zeitungen und Magazi­ne bemüht hatten) nicht so prominent gedruckt, weil RTL dies wollte. Wir haben es gedruckt, weil es ein außergewöhnliches Gespräch war, mit einem sehr bekannten Deutschen, der trotz seiner großen Klappe durchaus manchmal leise Angst zu haben scheint, aus der Zeit gefallen zu sein. Und der in einigen Passagen schlicht beweist, dass viele Millionen verkaufter Platten jemanden nicht zum Experten auf allen Gebieten machen.

    Gregor Peter Schmitz, Chefredakteur

    Je ne peux m’empêcher d’avoir l’impression que Grego Peter Schmitz est le grand méchant loup qui a avalé de la farine pour adoucir sa voix afin de nous faire croire qu’il est des nôtres. Ne tombons pas dans le piège qu’il nous tend. Restons vigilants.

    Let’s Show Them - Office for Emergency Management. War Production Board. (01/1942 - 11/03/1945)

    #Allemagne #bellicisme #presse

  • #Alana_Osbourne - “Decolonial Tours” - 30th June 2022 - Beyond Inhabitation Lab Spring Seminar Series

    I focus on tour guides who offer decolonial narratives and experiences of Brussels to an eclectic and changing audience. Drawing on the embodied temporalities of walking tours and by reviving urban memories, these guides give texture and shape to the city’s sensorium in a way that reaffirms black life against the resonances of colonialism in Belgium. Suturing past, present and future, this quilting of urban times fosters new relationships between people, landscapes and histories, and opens spaces of togetherness within a riven city.

    Dr. Alana Osbourne is a FNRS post-doctoral fellow at the Anthropological Laboratory for Contemporary Worlds (LAMC) at the Brussels Free University (ULB | Université Libre de Bruxelles). An anthropologist and filmmaker, her research interests include: sensorial anthropology and affect, the anthropology of violence, archival studies, Caribbean studies and film. She alternates her academic work with film and theatre projects.

    https://www.youtube.com/watch?v=03AOAlPxQV8


    #balade_décoloniale #Bruxelles #Belgique #décolonial #villes #urban_matter #temps #passé #présent #conférence #toponymie #toponymie_politique

    via @cede

    • #There_Are_Black_People_In_The_Future

      There are Black People in the Future is inspired by afro-futurist artists and writers who highlight the need for Black people to claim their place. Through the inscription and utterance of the words, ‘There are Black People in the Future,’ the project addresses systemic oppression of black communities through space and time by reassuring the presence of Black bodies. In 2017, Wormsley placed these words on a billboard in East Liberty, a neighborhood in Pittsburgh’s east end that has suffered gentrification. When the billboard was removed by the city, community members protested, in response to this community support, Wormsley has raised grant money to artists, activists, and community workers in Pittsburgh around their interpretation of the phrase “There Are Black People in the Future”. Since then, the billboard has been replicated in Detroit, Charlotte, New York City, Kansas City and Houston, internationally London, Accra and Qatar. Each site can pull from this precedence of supporting Black futures locally, whether through commissions, grants, project funding or programming. The text, which Wormsley encourages others to use freely, has since been used in protest, critical art theory, essays, song, testimony and collective dreaming.


      https://www.alishabwormsley.com/tabpitf

      #art #TABPITF #Alisha_Wormsley

    • La conférence de Alana Osbourne commence par introduire (et se construit à partir de) du rapport de la #commission_parlementaire (belge) chargée d’examiner le #passé_colonial :
      Le #rapport sur le passé colonial de la Belgique achoppe sur la question des #excuses

      Après deux ans et demi de travaux, des déplacements en République démocratique du Congo, au Rwanda, au Burundi, l’audition de près de 300 personnes, la commission parlementaire chargée d’examiner le passé colonial du pays devait remettre son rapport final. Mais les libéraux ont refusé d’adopter le texte lundi.

      L’écologiste Wouter de Vriendt, qui préside la commission parlementaire chargée d’examiner le passé colonial de la Belgique, avait demandé que la chambre des représentants présente des excuses aux peuples congolais, burundais et rwandais pour « la #domination et l’#exploitation_coloniale, les #violences et les #atrocités, les violations individuelles et collectives des droits humains durant cette période, ainsi que le #racisme et la #discrimination qui les ont accompagnées ».

      #Wouter_de_Vriendt invitait également « le pouvoir exécutif à faire des démarches analogues sur le plan des #réparations_symboliques ». Le président de la commission précisait bien que cette #reconnaissance du rôle de la Belgique, n’impliquerait aucune #responsabilité_juridique et ne pourrait donc donner lieu à une #réparation_financière.

      Des précautions qui n’ont pas suffi à convaincre les députés libéraux. Ces derniers ont claqué la porte de la commission lundi 19 décembre. Ils refusent que soient présentées des excuses, car celles-ci pourraient entraîner selon eux des réparations financières, ce dont ils ne veulent pas entendre parler. Ces députés préfèrent ainsi en rester aux regrets présentés par le roi.

      Faute d’accord sur cette question des excuses, la commission ne remettra donc pas son rapport final. C’est là un échec, d’autant plus douloureux que nombre de recommandations formulées par le président de cette commission semblaient faire consensus.

      https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221220-les-excuses-au-c%C5%93ur-des-dissensions-parlementaires-sur-le-pass%C3%

  • Les droits humains en cage : trois dirigeants de Viasna affrontent de fausses accusations au Bélarus
    9 janvier 2023. Trois dirigeants de Viasna, une des principales organisations bélarusses de défense des droits humains et membre de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), sont jugés depuis le 5 janvier 2023. Le lauréat du prix Nobel pour la paix Ales Bialiatski, le vice-président de la FIDH Valiantsin Stefanovic et l’avocat Uladzimir Labkovich font face à de fausses accusations. Pendant les premières journées du procès, les observateurs·ices ont pu constater que les accusés semblent atteints physiquement par des conditions de détention extrêmes. Leur volonté, elle, reste intacte.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/10/arrestation-de-ekaterina-yanshina-a-minsk-un-jugement-expeditif-et-entache-de-nombreuses-irregularites-autres-article/#comment-54600

    #international #belarus

  • Arrestation de Ekaterina Yanshina à Minsk : un jugement expéditif et entaché de nombreuses irrégularités (+ autre article)

    Voici le récit de la journée du 6 janvier et du jugement de la journaliste et défenseure des droits humains Ekaterina Yanshina, interpellée la veille dans la salle d’audience du tribunal de l’arrondissement Leninski de Minsk qui accueillait la première audience de l’« affaire Viasna ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/10/arrestation-de-ekaterina-yanshina-a-minsk-un-j

    #international #belarus

  • #Balancetonmagistrat : sommes-nous à l’aube d’un État policier ? - La Libre
    https://www.lalibre.be/debats/opinions/2023/01/10/balancetonmagistrat-sommes-nous-a-laube-dun-etat-policier-X53AKG7QQJASXEARZI

    La gravité de ces prises de position ne peut être minimisée ; elle est remarquable de la lutte idéologique qui est menée par l’extrême droite partout en Occident contre l’État de droit, les juges et les droits humains, réputés empêcher la lutte contre les périls qui menaceraient les populations : immigration, banditisme et terrorisme. C’est un refrain connu et viral : les politiciens seraient corrompus, les magistrats laxistes ou impuissants, tandis que les délinquants seraient désormais les nouveaux seigneurs de nos cités, épargnés par une #justice droits-de-l’hommiste.

    -- Permalien

    #belgique #démocratie

  • ❝David Van Reybrouck : « Je ne comprends pas comment la lutte pour la décolonisation se détache de la lutte contre le réchauffement climatique »
    20 décembre 2022 Par Christine Chaumeau.

    https://www.justiceinfo.net/fr/110572-david-van-reybrouck-lutte-decolonisation-rechauffement-climatiqu

    Essayiste, historien et journaliste belge, David Van Reybrouck a ausculté en profondeur les colonialisme belge et néerlandais dans deux ouvrages majeurs : Congo, une histoire et Revolusi , l’Indonésie et la naissance du monde moderne. Il raconte l’accélération de la prise de conscience récente en Occident de la violence coloniale et en décrit les limites symboliques. A ses yeux, « nous luttons contre les symboles des injustices du passé tout en acceptant les structures des injustices du présent ».

    JUSTICE INFO : Quels sont les traits communs entre la Belgique et les Pays-Bas au sujet de la colonisation et ceux qui les distinguent ?

    DAVID VAN REYBROUCK : Pour coloniser le Congo, le roi Léopold II s’est directement inspiré des rois néerlandais Guillaume Ier et II, notamment en ce qui concerne le rôle des aristocraties locales. Coloniser était une affaire coûteuse donc le moyen le plus efficace pour avancer a été de s’appuyer sur les élites locales, en concluant des accords avec elles. Aux Indes néerlandaises (aujourd’hui Indonésie), cela a amené à des excès par l’aristocratie javanaise. En effet, au début du XIXe, la Hollande a imposé un certain nombre de cultures : le café, l’indigo, la quinine. Les gens devaient fournir ces récoltes. L’aristocratie locale recevait des bonus quand les récoltes étaient bonnes. Le bonus était tel que cela a conduit à des exactions.

    Dans les deux cas, c’est un colonialisme issu du capitalisme. C’est-à-dire que l’exploitation est à la base de l’entreprise. Mais, une grande distinction sépare les deux. Dans le cas des Indes néerlandaises occupées par la Hollande, il s’agissait d’une exploitation agricole. Au Congo de Léopold II, c’est une colonisation d’ordre industriel, minière. Elle commence avec le caoutchouc puis s’étend au cuivre. Avec une conséquence au Congo belge : l’exploitation se concentre dans le sud, la région du Katanga. La colonisation hollandaise s’étend, pour sa part, sur tout le territoire. Dans un cas, on a une présence coloniale plus nette sur un territoire plus vaste très axé sur l’agriculture.

    En ce qui concerne la violence, les Belges ont été pires en colonisation et les Hollandais en décolonisation. En Indonésie, à partir du milieu du XIXe, il y a des campagnes de vaccination ; à partir de 1900, il y a un enseignement pour les Indonésiens ; à partir de 1910, il existe une première génération de médecins formée par les Hollandais. Au Congo belge, en 1960, on ne comptait que 16 ou 17 diplômés. Jusque dans les années 50, les punitions physiques y étaient encore de rigueur.

    Aux Indes néerlandaises, les colons se laissaient porter par l’illusion que le peuple javanais était doux. On notait la présence de quelques « pommes pourries », inspirées par l’islam, le nationalisme, le marxisme. Ces personnalités gênantes ont d’ailleurs été physiquement mises à l’écart dans un camp d’internement, en Papouasie, dans la brousse. Une grande majorité des Hollandais ignorent complètement l’existence de ce véritable goulag dans lequel les prisonniers ont dû construire leur propre résidence pénitentiaire et y vivre dans des conditions très difficiles.

    Aujourd’hui, le rapport à ce passé colonial est-il différent dans de « petits pays » comme la Belgique et les Pays-Bas si on les compare à la France ou à la Grande-Bretagne ?

    Pour [la société de sondages et études de marché] You Gov, des chercheurs britanniques ont cherché à savoir quel était le pays le plus fier de son passé colonial. A leur grande surprise, c’est la Hollande qui gagne le concours. Et de loin. En 2019, 50 % des Hollandais disent être fiers du passé colonial ; 26 % espèrent un nouveau projet outre-mer ; seulement 6 % en ont une vision négative. C’est incroyable. Cela montre à quel point la mémoire du passé colonial a été réduite au Pays-Bas. Le discours national, la mémoire, ont été dictés par les 120 000 vétérans, les 300 000 colons, les Indo-Européens qui sont rentrés. Le discours national a été formé par ceux qui ont été forcés à partir – au total, 450 000 personnes. Comme pour l’Algérie avec la France, il y a eu l’équivalent des Harkis, des gens qui venaient des Moluques, enrôlés dans l’armée coloniale. En revanche, très peu d’Indonésiens se sont installés aux Pays-Bas après l’indépendance de l’Indonésie. En outre, les heures d’enseignement de l’histoire ont été réduites dans les études au niveau du secondaire. Cela conduit véritablement à une cécité, un analphabétisme historique.

    (...) lire la suite sur le site JusticeInfo.Net :
    https://www.justiceinfo.net/fr/110572-david-van-reybrouck-lutte-decolonisation-rechauffement-climatiqu

    #Indonésie #Congo #Belgique #Pays-Bas #Réparations #colonialisme

  • In der Pampa ausgesetzt
    https://seenthis.net/messages/984861

    Am Abend vor Weihnachten wurde eine Studentin, der eine große Plattform eine Mitfahrgelegenheit für 90 Euro nach Thénac im Departement Charente Maritime vermittelt hatte, von der Fahrerin bei Thénac in der Dordogne mitten in der Ödnis und über 150 Kilometer von ihrem Reiseziel entfernt ausgesetzt. Ein Taxi brachte sie weiter in das falsche Thénac, von wo sie, um weitere 240 Euro ärmer, nach einer Nacht im Hotel mit der Bahn zum Ziel ihrer Reise gelangte.

    So kanns gehen, wenn man sich von Amateuren fahren läßt. Ein kleines Mißverständnis, und schon sitzt der Fahrgast in der Sch...
    Wo liegt eigentlich #Bergen? In #Noirwegen, #Belgien oder #Lüchow-Dannenberg?

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Bergen

    #Frankreich
    #Ortskunde #Verkehr #Personenbeförderung #Mitfahrzentrale #Plattformkapitalismus #Digitalisierung #WTF

  • Les dirigeants du Congrès biélorusse des syndicats démocratiques ont été condamnés
    Le 26 décembre, le tribunal de Minsk a rendu un verdict dans l’affaire pénale intentée contre les militants du Congrès biélorusse des syndicats démocratiques – Alexander Yarashuk, son adjoint Siarhei Antusevich et la comptable Iryna But-Husaim. Ils ont été accusés d’actes portant gravement atteinte à l’ordre public (partie 1, art. 342), et Yarashuka a également été accusé d’avoir appelé à des actions visant à nuire à la sécurité nationale de la République du Bélarus (partie 3, art. 361 ).

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/16/laneantissement-du-syndicalisme-independant-par-le-regime-de-loukachenko-au-belarus/#comment-54344

    #international #belarus

  • Le réseau terroriste allemand Reichsbürger et la lutte contre le #fascisme - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2022/12/20/pers-d20.html

    […] plus l’opposition sociale d’en bas est importante, plus les partis procapitalistes se déplacent ouvertement vers la droite et s’appuient sur la violence d’État et la terreur d’extrême droite pour la réprimer.

    Le fait qu’ils soient de temps en temps obligés d’arrêter des fascistes trop zélés n’y change rien. Personne ne devrait céder à l’illusion que le système judiciaire allemand, qui, à partir de 1933, était pratiquement uni au service des nazis, arrêtera la conspiration de droite. Au contraire, les mesures et les lois qu’elle adopte au nom de freiner l’extrême droite sont inévitablement dirigées contre les opposants au capitalisme et à la guerre.

  • Pendant ce temps-là, en #Biélorussie :

    L’armée va d’entraînements en passages de revue des troupes presque sans discontinuer. Depuis le 13 décembre, elle mène une « vérification de l’aptitude au combat », sa deuxième de l’année. Ses camps d’entraînement ont servi de base arrière à plus de 30 000 soldats russes au printemps et de base de lancement pour des centaines de missiles. Mais jusqu’ici, l’#armée_bélarusse n’a pas été impliquée directement dans le conflit.
    Depuis plusieurs semaines, la pression monte. De nouvelles concentrations de #troupes_russes ont été repérées dans le pays depuis fin octobre. Selon l’hypothèse la plus probable, il s’agit de mobilisés russes en cours de formation. En parallèle, des équipements militaires entrent et sortent du pays. Plus d’une centaine de chars ont été envoyés vers la #Russie, et plus de 65 000 tonnes de munitions ont été livrées entre mars et septembre. D’autres équipements, y compris des véhicules de combat d’infanterie et des tanks T-72, ont récemment fait le chemin inverse, depuis la Russie vers le #Bélarus.

    (Libération)
    #guerre_en_ukraine #mobilisation #armée_russe

  • Pourquoi lire bell hooks, celle qui a défié le féminisme blanc ?
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sans-oser-le-demander/pourquoi-lire-bell-hooks-celle-qui-a-defie-le-feminisme-blanc-3905205

    Disparue il y a un an jour pour jour, Gloria Jean Watkins (1952 - 2021) est plus connue sous son nom de plume bell hooks… Qui était-elle ? Et pourquoi lire son œuvre permet de comprendre les aveuglements du féminisme traditionnel ?

    Avec #Elsa_Dorlin philosophe, professeure de philosophie contemporaine à l’université de Toulouse Jean Jaurès

    Héritière de la pensée de Sojourner Truth, bell hooks s’inscrit dans le mouvement de l’#afro_féminisme pour révéler, à travers des textes qu’elle veut accessible, les oublis et l’aveuglement du #féminisme blanc et bourgeois. bell hooks sans majuscule, elle y tient ! Car l’universitaire ne voulait pas qu’on se souvienne d’elle mais d’abord qu’on lise ses livres… Et bien, c’est exactement ce que nous allons faire aujourd’hui : lire ses textes et écouter ce qu’elle a à nous dire.

  • L’anéantissement du syndicalisme indépendant par le régime de Loukachenko au Belarus

    Le 20 décembre 2022 s’ouvrira à Minsk le procès des dirigeants du BKDP, Aliaksandr Yarashuk, Siarhei Antusevich et Iryna But -Husaim, arrêté.es le 19 avril dernier [1]. Ils risquent jusqu’à 14 ans de prison et font partie des 37 dirigeants et militants syndicaux du BKDP dont 9 femmes, qui sont actuellement détenu.es dans les geôles biélorusses.

    C’est ainsi que le régime de Loukachenko anéantit le mouvement syndical indépendant du Belarus, incarné depuis trois décennies par le Congrès biélorusse des syndicats démocratiques (BKDP [2]) qui voit officiellement le jour en 1993 et dont la liquidation a été prononcée par la Cour Suprême du pays le 17 juillet 2022 [3].

    La naissance du BKDP, est très étroitement liée à l’exercice effectif du droit de grève et à sa contestation par les autorités biélorusses. Une autre ligne de fracture essentielle avec le syndicalisme officiel [4] passe par le refus d’accepter dans ses rangs la direction des entreprises.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/16/laneantissement-du-syndicalisme-independant-pa

    #international #syndicalisme #belarus

  • Las estatuas más incómodas de América

    En años recientes, conquistadores, militares y caudillos han sido bajados de sus pedestales por manifestantes o por los mismos gobiernos, que enfrentan un debate creciente sobre los símbolos y deben definir qué hacer con los monumentos antiguos, qué representan y qué lugar les corresponde

    En marzo de 2011, durante una visita oficial a la Argentina, el entonces presidente Hugo Chávez vio la estatua que se levantaba detrás de la Casa Rosada y preguntó: “¿Qué hace ahí ese genocida?”. Era una escultura de Cristóbal Colón de unos seis metros de alto y 38 toneladas, hecha en mármol de Carrara, ubicada allí desde hacía casi un siglo. “Colón fue el jefe de una invasión que produjo no una matanza, sino un genocidio. Ahí hay que poner un indio”, dijo Chávez. Para los funcionarios que lo acompañaban, ciudadanos de un país donde aún se repite que los argentinos descienden de los barcos, aquella figura tal vez nunca había resultado incómoda hasta ese momento. Pero tomaron nota de sus palabras.

    El comentario de Chávez no solo fue disparador de la remoción del monumento dedicado al marino genovés en Buenos Aires —una medida que tomó el Gobierno de Cristina Kirchner en 2013 y desató una larga polémica y una batalla judicial con la comunidad italiana—, sino también el síntoma de una época en que las sociedades de América, y algunos de sus dirigentes, empezaban a poner en discusión de forma más o menos central los símbolos que han dominado los espacios urbanos durante décadas. A veces manifestación de impotencia, a veces demagogia, a veces el descubrimiento repentino de una forma de mostrar la historia y de una resistencia que ya estaban allí desde hacía bastante tiempo, pero en los márgenes.

    “Las estatuas hablan siempre de quien las colocó”, escribió en 2020 el autor peruano Marco Avilés, columnista del Washington Post, después de una serie de ataques a monumentos confederados y a figuras de Cristóbal Colón durante las protestas antirracistas en Estados Unidos. En su texto, Avilés cuenta sobre el derribo a martillazos de una escultura del conquistador Diego de Mazariegos en San Cristóbal de las Casas, México, en octubre de 1992. Aquella estatua había sido emplazada 14 años antes frente a la Casa Indígena por orden del alcalde, para celebrar un aniversario de fundación de la ciudad. “Consultar a las personas indígenas o negras no es una costumbre muy extendida entre las élites que ahora gobiernan América Latina, y era peor hace cuatro décadas”, escribe Avilés.

    Bajar o dañar monumentos no es algo nuevo, pero desde finales de 2019, cuando las protestas en Chile marcaron el inicio de una ola de estallidos sociales en todo el continente, dejó de ser un gesto extremo, marginal, y pasó a ser una especie de corriente revisionista febril que recorría la región a martillazos. Y un desafío esperado. En Santiago, la escultura del general Baquedano —militar que participó en las campañas contra los mapuche y es considerado un héroe de la Guerra del Pacífico— se convirtió en ícono de la revuelta ciudadana. Fue pintada y repintada, embanderada, convertida en blanco y en proclama: la más notable de los más de mil monumentos dañados esos meses. En Ciudad de México, la estatua de Cristóbal Colón que estaba en el Paseo de la Reforma —la avenida más importante de la ciudad— fue retirada con rapidez la noche del 10 de octubre de 2020, ante el rumor de que algunos grupos planeaban destruirla el 12 de octubre. Ese mismo año comenzó en Colombia una serie de derribos de estatuas que llegó a su punto máximo durante el Paro Nacional de 2021, cuando bajaron la escultura del conquistador Sebastián de Belalcázar en Cali y siguieron con Gonzalo Jiménez de Quesada en Bogotá —fundador de la ciudad—, Cristóbal Colón, Isabel la Católica y hasta Simón Bolívar.

    Durante los últimos dos años, la pandemia permitió mitigar por momentos el fuego de la protesta social en el continente y ofreció un respiro a los monumentos, pero la crisis sanitaria ha dejado de ocupar un lugar central en la vida pública y los asuntos pendientes vuelven a salir a flote. Este mes, la alcaldía de Cali ha decidido restituir —y resignificar— la estatua de Belalcázar, y Chile ha reinstalado la estatua de Manuel Baquedano, ya restaurada, en el Museo Histórico Militar, aunque no está claro su destino final. Mientras el aumento en el costo de vida vuelve a caldear los ánimos en las calles de la región, y un nuevo 12 de octubre se acerca, la discusión sobre cómo y con qué símbolos se recuerda la historia propia en las ciudades de América sigue abierta.

    México y Argentina: un Colón en el armario

    En 2013, dos años después de la visita de Hugo Chávez a la capital argentina, el Gobierno de Cristina Kirchner finalmente retiró la estatua de Cristóbal Colón de su sitio y la reemplazó por una de Juana Azurduy, heroína de la independencia que luchó contra la monarquía española por la emancipación del Virreinato del Río de la Plata.

    El cambio levantó ampollas en la colectividad italiana en el país. Sus miembros recordaron que habían sido ellos los donantes de la estatua de Colón hacía más de un siglo y exigieron un nuevo emplazamiento a la altura del personaje. El proceso no fue sencillo. Colón estuvo a la intemperie durante más de dos años, repartido en múltiples fragmentos y preso de un arduo debate político. La oposición criticaba lo que consideraba una decisión desafectada de la historia; el Gobierno se escudaba en el revisionismo histórico y en la necesidad de respetar la memoria de los pueblos originarios.

    El Colón de mármol terminó de encontrar un sitio en 2017. El Gobierno levantó un pedestal en la costanera norte del Río de la Plata, entre pescadores, caminantes y puestos de comida que los fines de semana se llenan de gente. La estatua mira desde entonces hacia Europa, como lo hacía antes del traslado, con el rostro atento a las olas y abierto a las tormentas. Un sitio solo apto para marinos.

    Fue también un gobierno progresista el responsable de remover la estatua de Cristóbal Colón instalada en el Paseo de la Reforma de Ciudad de México, pero la medida no fue convertida en un gesto épico, sino en uno de evasión; una forma de evitar un problema: el 10 de octubre de 2020, dos días antes de la conmemoración de la llegada del genovés a América, las autoridades de la ciudad hicieron quitar la escultura de bronce. La versión extraoficial es que lo hicieron para que el Colón no fuera destruido por manifestantes el 12 de octubre. Sin embargo, semanas después, se anunció que la figura estaba resguardada en una bodega donde iban a intervenirla para su conservación, y que después de estos trabajos sería reubicada en otro sitio.

    Estas decisiones abrieron el debate sobre la pertinencia de la estatua en el siglo XXI. Los grupos que protestaban contra Colón aseguraban que se trataba de “un homenaje al colonialismo” y que su relevancia debía ser revisada. Su retiro coincidió con la conmemoración de los 500 años de la caída de Tenochtitlan ante los conquistadores españoles. A diferencia de lo que ocurrió en Argentina, no existieron reclamos a favor de conservar la estatua en la principal avenida de la capital mexicana, pero su destino siguió siendo una incógnita.

    El próximo mes se cumplirán dos años desde que la figura de Colón — que fue instalada en 1875— fuera retirada de las calles. “Se le dará un lugar, no se trata de esconder la escultura”, dijo el año pasado la jefa de Gobierno de la ciudad, Claudia Sheinbaum, sobre su reubicación. La glorieta que Colón ocupaba ahora alberga el Monumento de las Mujeres que Luchan, una improvisada manifestación de diversos grupos feministas que se han apropiado del sitio para protestar contra la violencia machista. El Gobierno tenía planes de instalar otro tipo de escultura, pero los planes permanecen frustrados hasta ahora.
    Chile y Colombia, de las calles a los museos

    En septiembre de 2020 en Popayán, capital del departamento colombiano del Cauca y una de las ciudades más poderosas del virreinato de la Nueva Granada, un grupo de indígenas de la comunidad misak derribó una estatua ecuestre del conquistador español Sebastián de Belalcázar que había sido ubicada en el lugar de un cementerio precolombino, por lo que era vista como una humillación. Lo hicieron tres meses después de que el Movimiento de Autoridades Indígenas del Sur Occidente difundiera un comunicado en el que los llamados Hijos del Agua o descendientes del Cacique Puben escenificaron un “juicio” a Belalcázar.

    Medio año después, cuando el país se sacudía por las protestas sociales en medio de un paro nacional, de nuevo un grupo misak del movimiento de Autoridades Indígenas del Sur Occidente derribó la estatua de Belalcázar en Cali, la tercera ciudad del país, cerca de Popayán. “Tumbamos a Sebastián de Belalcázar en memoria de nuestro cacique Petecuy, quien luchó contra la corona española, para que hoy sus nietos y nietas sigamos luchando para cambiar este sistema de gobierno criminal que no respeta los derechos de la madre tierra”, explicaron entonces. Diez días después, tras llegar a Bogotá, derribaron la estatua del fundador de la ciudad, Gonzalo Jiménez de Quesada. Y, de forma menos debatida y visible, cayeron también un conjunto de estatuas de Cristóbal Colón e Isabel la Católica, y una estatua ecuestre de Simón Bolívar.

    Esos monumentos y acciones han dejado tras sí una estela de reflexiones y unos dilemas de política pública que se han resuelto de manera diferente, como parte de un proceso de discusión del significado de la conquista en un país mayoritariamente mestizo. En Cali, un decreto ordenó reinstalar la estatua con una placa que debe reconocer a “las víctimas de la conquista española”. Bogotá ha optado por llevar las figuras derribadas a los museos, dejando visible los efectos de las caídas, para así dejar abierto el debate.

    Preservar las marcas de guerra en las esculturas parece una forma hábil de conciliar los significados múltiples que adquiere un monumento intervenido o derribado durante una protesta social, pero no es aplicable a cualquier escala. En Chile, en los cuatro meses siguientes a octubre de 2019, 1.353 bienes patrimoniales sufrieron algún tipo de daño a lo largo del país, según un catastro del Consejo de Monumentos Nacionales. Decenas de ellos se perdieron por completo, se retiraron o se reemplazaron.

    La extracción más simbólica debido a su ubicación en el epicentro de las revueltas fue la escultura del General Manuel Baquedano. La obra de bronce erigida hace casi un siglo en la Plaza Italia de Santiago fue removida de su sitio en marzo de 2021 después de que un grupo intentase cortar las patas del caballo sobre el que posa el militar. Tras una exhaustiva labor de restauración, la escultura ha sido reinstalada esta semana en el Museo Histórico y Militar (MHN) por solicitud del Ejército. Las otras seis piezas que conforman el conjunto escultórico, también seriamente dañadas, están almacenadas en el museo a la espera de ser restauradas.

    Atacar esculturas fue una práctica habitual durante las manifestaciones. En la mayoría de los casos fueron rayadas con proclamas, pero en los más extremos llegaron a destruir monumentos, principalmente de figuras de la colonización europea o militares chilenos. En el centro de la ciudad norteña de Arica, por ejemplo, destruyeron un busto de Cristóbal Colón elaborado con mármol, donado por la Sociedad Concordia Itálica en 1910, en el centenario de la independencia chilena. El municipio se encargó de resguardar los pedazos. En La Serena, 400 kilómetros al norte de Santiago, derribaron y quemaron una estatua del conquistador español Fracnisco de Aguirre, que luego fue reemplazada por la de una mujer diaguita amamantando a un bebé.
    Estados Unidos: contra confederados y colonialistas

    Las estatuas que se consideran símbolos del esclavismo y el racismo llevan décadas provocando polémica en Estados Unidos, pero en los últimos años la batalla sobre los símbolos se ha recrudecido. En 2017, la decisión de Charlottesville de retirar la estatua del general confederado Robert E. Lee llevó a movilizarse hasta allí a cientos de neonazis y supremacistas blancos con antorchas, y generó a su vez una contraprotesta de los habitantes de la ciudad. Una mujer de 32 años murió arrollada por el coche de un neonazi. Tras los disturbios, y la respuesta equidistante de Trump, decenas de placas y estatuas en homenaje al general Lee y otros destacados miembros del bando confederado, que defendía la esclavitud en la Guerra Civil, fueron derribadas, dañadas o retiradas. La de Charlottesville fue retirada cuatro años después de la revuelta supremacista.

    Esa llama reivindicativa contra el racismo institucionalizado se reavivó en la primavera de 2020 tras la muerte de George Floyd en Mineápolis a manos de la policía. Una estatua del presidente confederado Jefferson Davis fue derribada en Richmond (Virginia), y también en esa ciudad, que fue capital confederada durante la guerra, fueron atacadas estatuas de los generales J. E. B. Stuart, Stonewall Jackson y el propio Lee. Monumentos confederados en Alabama, Luisiana, Carolina del Norte y Carolina del Sur, entre otros, fueron derribados o pintados también.

    Especialmente en esa última oleada, las protestas han puesto en el punto de mira las estatuas en memoria de quienes consideran artífices del colonialismo. Una manifestación contra el racismo derribó en junio de 2020 en San Francisco una estatua de Fray Junípero Serra, fundador de las primeras misiones de California. También la de Los Ángeles fue derribada por activistas indígenas. Pero el más señalado por esa reivindicación contra el colonialismo fue y sigue siendo Cristóbal Colón, pese a que no pisó Norteamérica. También en junio de 2020, la estatua de Colón en Boston fue decapitada; la de Richmond (Virginia), fue arrancada y arrojada a un lago; la de Saint Paul (capital de Minnesota), fue derribada y la de Miami, llena de pintadas de protesta por parte del movimiento Black Lives Matter.
    Un nuevo sujeto social: los realistas peruanos

    En el Perú, Cristóbal Colón aún conserva su cabeza. No ha sido tumbado por sogas ni ha ido a parar a algún depósito. Pero cada 12 de octubre se discute si su estatua de mármol, inaugurada hace dos siglos, debe permanecer oronda en el Centro de Lima, con una mujer indígena a sus pies.

    Vladimir Velásquez, director del proyecto cultural Lima antigua, sostiene que el descontento ciudadano hacia el navegante genovés se ha manifestado en un ataque simbólico. “La escultura más vandalizada del Centro Histórico es la de Colón. No la han destruido de un combazo, pero en varias ocasiones le han rociado de pintura roja, aludiendo a los charcos de sangre que se desataron en la época colonial”, dice.

    En octubre de 2020, cincuenta activistas enviaron un pedido formal a la Municipalidad de Lima para que la estatua de Cristóbal Colón sea retirada y llevada a un museo. “No estamos a favor que se destruya, pero sí que se le dé una dimensión histórica. Debería construirse un lugar de la memoria sobre el coloniaje”, dice el abogado Abel Aliaga, impulsor de la moción. La respuesta municipal le llegó por correo electrónico el 4 de mayo de este año. Fue breve y contundente: es intocable por ser considerada Patrimonio Cultural de la Nación.

    En octubre del año pasado, sin embargo, sucedió un hecho inédito: al pie del monumento se plantó un grupo de manifestantes, autodenominados realistas, con escudos de madera pintados con el Aspa de Borgoña, símbolo de la monarquía española. El grupo llamado Sociedad Patriotas del Perú, que ha defendido el supuesto fraude a la candidata Keiko Fujimori en las últimas elecciones presidenciales, se enfrentó a los activistas decoloniales. No pasó a mayores, pero hubo tensión. Hay un debate ideológico debajo de la alfombra que amenaza con salir a la luz el próximo 12 de octubre.

    https://elpais.com/internacional/2022-09-25/las-estatuas-mas-incomodas-de-america.html

    #monuments #statue #colonialisme #toponymie #toponymie_politique #Amérique_latine #Christophe_Colomb #Colomb #Mexique #Chili #Manuel_Baquedano #Argentine #Colombie #Popayán #Sebastián_de_Belalcázar #Belalcázar #Cali #Gonzalo_Jiménez_de_Quesada #Simón_Bolívar #Isabelle_la_catholique #Mujeres_Creando #résistance #Arica #USA #Etats-Unis #Charlottesville #Robert_Lee #Jefferson_Davis #Richmond #Stonewall_Jackson #Stuart #Boston #Miami #Black_Lives_Matter (#BLM) #Lima #Pérou

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  • [57] Solidarité avec la résistance des ukrainien·nes. Retrait immédiat et sans condition des troupes russes [57]

    Des bombes lacrymogènes pour l’auto-défense des travailleuses
    Liberté pour le défenseur des droits humains Mikhaïl Kriger !
    Volha Miklashevich-Douner : Quand Poutine soutient le président du Bélarus, Loukatchenko
    Début du procès du vice-président du Syndicat indépendant bélarus
    Biélorussie : contre la répression des syndicats – pour la libération immédiate des militants emprisonnés
    Natallia Guerin : Le peuple bélarus soutient le peuple ukrainien
    La Mémoire volée de Marioupol
    Ukraine : L’Etat s’en prend aux biens syndicaux
    ISW : Le retrait de la Russie de Kherson provoque une fracture idéologique entre les partisans de la guerre et Poutine.
    Solidarité avec l’Ukraine ! Rassemblement pour les 9 ans de la Révolution de la dignité (Lausanne)
    À propos de l’usage de la langue russe. Déclaration de Sotsialniy Rukh
    Mobilisation étudiante à Lviv
    L’Académie de l’imprimerie de Lviv doit vivre !
    Solidarité avec les étudiant.es et le personnel mobilisé.es contre la fermeture de l’Académie de l’imprimerie à Lviv
    Vicken Cheterian : Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie : une vague de déstabilisation du Caucase à l’Asie centrale
    Jean-Marc Adolphe : La main dans le sac du génocide
    Invitation à la 1ère édition de Memorial Lecture
    Ukraine et Belarus : Ukraine et Belarus : Paroles de femmes en lutte
    Liens avec d’autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/11/20/57-solidarite-avec-la-resistance-des-ukrainien

    #international #ukraine #russie #belarus

  • Grève générale en Belgique : augmentation des salaires et blocage des prix de l’énergie

    La Belgique ne fait pas exception à la vague de grèves de ce chaud automne social européen. La grève générale décidée par les trois organisations syndicales – la FGTB (Fédération générale du travail de Belgique) de tendance socialiste, la CSC (Confédération des syndicats chrétiens) démocrate-chrétienne et la CGSLB (Centrale générale des syndicats libéraux de Belgique) libérale – est le produit de la rage sociale accumulée et fait suite à de nombreuses mobilisations antérieures. Le 21 septembre dernier déjà un rassemblement syndical qui se voulait symbolique à Bruxelles s’était transformé en manifestation pour répondre à l’impatience des militant·e·s. La Grève générale du 9 novembre a paralysé le pays et a été un succès complet. La participation a été massive aussi bien dans les secteurs privé que public et, fait notable, les petits commerçants et nombre d’indépendants se sont joints aux travailleurs salariés.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/11/15/greve-generale-en-belgique-augmentation-des-sa

    #international #belgique

  • La Belgique légifère contre le féminicide

    Suite au meurtre d’une jeune Espagnole à Bruxelles la semaine dernière, le gouvernement belge a décidé que le féminicide se verra attribuer un statut spécial dans le droit pénal.

    Le gouvernement fédéral a adopté un texte concernant le féminicide en première lecture en conseil des ministres vendredi (28 octobre).
    Il s’agit d’un projet de loi-cadre qui définit officiellement le féminicide. Il distingue notamment plusieurs formes de féminicides (intimes, non intimes et indirects) et définit différentes formes de violence qui peuvent précéder ce type de crime, comme la violence sexuelle ou psychologique.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/11/14/la-belgique-legifere-contre-le-feminicide

    #féminisme #belgique #féminicide