• Alexandre #Benalla : ses premiers (faux) pas avant l’Élysée
    https://www.franceinter.fr/emissions/l-enquete-de-secrets-d-info/l-enquete-de-secrets-d-info-19-avril-2019
    #benalla_gate #momeck #assemblée #ps

    L’Assemblée donne pourtant son feu vert, car il est mentionné dans le dossier fourni pour l’accréditation qu’Alexandre Benalla est « chauffeur-assistant au Parti socialiste ». Ce qu’il n’est plus depuis longtemps… Benoît Hamon reconnaît qu’il n’a pas vérifié : « Dans ma tête, je fais un #badge à un gars du #service_d'ordre du PS qui veut aller à la #salle_de_sport. Point barre. Il m’a probablement menti sur ce point. » #Benoît_Hamon se défend d’avoir produit un "faux" pour obtenir un badge des services de l’Assemblée : "Nous nous sommes basés sur ce que nous disait Benalla." Et l’ancien candidat du PS à la présidentielle de conclure : "J’ai été #enfumé !"

  • Les liens cachés de #Benalla avec l’affaire du contrat #russe - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160119/les-liens-caches-de-benalla-avec-l-affaire-du-contrat-russe

    #mars & #jupiter (#100balles_et_1mars)

    #benalla #s02e09

    #Vincent_Crase, qui a aussi travaillé à l’Élysée comme chargé de mission entre 2017 et 2018, est par ailleurs mis en examen pour « violences volontaires » avec #Alexandre_Benalla dans l’affaire des violences du 1er Mai, commises contre des opposants à la politique du président de la République.

    Le contrat russe visait la sécurisation du patrimoine immobilier d’Iskander #Makhmudov à Ramatuelle et en Sologne, financé par un entrelacs de sociétés dissimulées dans des paradis fiscaux (à Chypre notamment), ainsi que l’octroi d’une garde rapprochée pour les membres de sa famille, à Monaco. Il a été en grande partie exécuté dans un premier temps par l’entreprise de sécurité Velours, dont Benalla a été l’un des salariés d’octobre 2014 à novembre 2015, avant de rejoindre Emmanuel Macron puis l’Élysée.

    Les négociations ayant précédé la signature du contrat ont été menées pour le compte de Makhmudov par un homme d’affaires français vivant et travaillant en Russie depuis plus de trente ans, que connaît bien Alexandre Benalla. « C’est Benalla qui a conseillé et désigné Crase pour ce contrat », a d’ailleurs confié à Mediapart un acteur du dossier, qui s’exprime sous le couvert de l’anonymat compte tenu de la sensibilité du sujet.

    Interrogé mi-décembre par Mediapart, l’ancien adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron avait pourtant assuré, en parlant de lui à la troisième personne : « Il n’y a pas de lien entre Makhmudov et Benalla. »

  • Le phénomène #Benalla est la partie spectaculaire d’une dérive sociétale où le besoin de puissance ? s’exprime par tous les moyens, même les pires, et surtout quand on correspond au schéma du bas de l’échelle. L’ironie du sort est que cet « homme » (ou plutôt ce pauvre, très pauvre type) a été jugé alors que nous attendions nos aminches inculpé-e-s d’enfarinage avec violence aggravée envers Johanna Rolland ? Autant dire que la présence de policiers coqués et d’un journaliste nazillon proche d’eux n’a pas aidé à rehausser la confiance en la société à venir...
    #violences_conjugales = #violences_policieres
    #Benalla_Gate = #Farine_Gate

    « Si j’avais une grenade, je t’en mettrais deux dans la bouche », « Je devrais te dessouder maintenant, comme ça je serais sûr que tu ne porteras pas plainte » ou « Tu seras contente, tu passeras dans les émissions de faits divers à la télé », avait ainsi par exemple lancé le fonctionnaire à son épouse. Il lui avait encore promis de lui mettre « du plomb dans la tête ».

    « Piégé » par ces enregistrements, le policier n’a pas pu nier ses « saloperies » (1) à la barre du tribunal, mais les a mises sur le compte de l’alcool - qu’il ne consommait « que sur ses jours de repos ». Il a réfuté en revanche toute « violence avec arme ». « Jamais je n’aurais pointé mon arme sur ma femme… Je suis policier avant tout », a-t-il assuré.

    « La tâche qui m’incombe aujourd’hui est bien délicate : elle implique un policier, qui est d’habitude un partenaire de confiance du ministère public », a poursuivi la représentante du parquet. « Mais là, on est clairement face à un abus de pouvoir ! On n’est pas au-dessus des lois parce qu’on est policier : au contraire, on a davantage de devoirs ».

    La procureure de la République - qui a rappelé que l’état d’urgence avait permis aux policiers de rentrer chez eux avec leur arme de service - considère que le pistolet est, dans cette affaire, « le symbole de la toute-puissance » du prévenu.

    (1) assez sordide en lisant le nom de son avocate et ce quelle a plaidé :

    Son avocate, Me Stéphanie Salau, estimait pour sa part que le tribunal ne pouvait le condamner que pour les seules « menaces de mort » enregistrées, faute d’éléments précis sur la date des « violences avec arme » reprochées.

    https://www.letelegramme.fr/loire-atlantique/nantes/vertou-un-policier-condamne-pour-avoir-pointe-son-arme-de-service-sur-s