• Rencontre « L’État, cette horreur ». Deux conférences-débats avec Clément Homs et Benoît Bohy-Bunel sur la critique de l’État, de la politique et l’administration de la crise du capitalisme au XXIe siècle (Festival « Temps noirs » à Bordeaux, mardi 5 février)
    http://www.palim-psao.fr/2019/01/rencontre-l-etat-cette-horreur.deux-conferences-debats-avec-clement-homs-

    #anarchisme #Bordeaux #critique_de_la_valeur #wertkritik #politique #État #capitalisme #Clément_Homs #Benoît_Bohy-Bunel

  • « 2008-2017 : dévoilements réels et voilements spectaculaires du capitalisme en crise », par Benoit Bohy-Bunel
    http://www.palim-psao.fr/2017/05/2008-2017-devoilements-reels-et-voilements-spectaculaires-du-capitalisme-

    Faisons un peu d’analyse critique de l’économie politique. Dans un contexte de dévalorisation de la valeur « réelle », la circulation fluide et continue de la valeur découlant de l’exploitation de la force de travail par le capital productif est de plus en plus compromise, car l’élément qui « crée » de la valeur en tant qu’il permet son accroissement, son augmentation, sa croissance, parmi les facteurs de production, cet élément vivant et subjectif qui, en étant exploité, produit plus de valeur qu’il n’en coûte, à savoir le travail vivant lui-même, sera de moins en moins mobilisé, relativement à l’instrumentation technique et automatique massivement mobilisée, et remplaçant toujours plus de travailleurs. Cette situation, favorisant tendanciellement, aujourd’hui par exemple, un chômage de masse, une crise des salaires, une baisse du pouvoir d’achat d’une grande majorité de prolétaires, des législations politiques nationales ou transnationales austéritaires, favorisera aussi des conflits entre « classes » plus durs, des grèves, des revendications syndicales, des mouvements sociaux divers, qui fragiliseront encore plus ce procès de valorisation, et qui rendront les structures d’encadrement encore plus autoritaires, etc., indéfiniment, au sein d’une spirale désastreuse (du moins tant que les luttes sociales, se complexifiant, ne débouchent pas sur des formes plus radicales d’autonomisation réelle, et se diffusant largement, à l’égard de la structure marchande).

    Pour entrer de façon plus précise et plus complexe dans la compréhension de ce processus de dévalorisation, qui concerne directement les rapports entre capital fictif et capital productif, tel qu’il se manifeste aussi, éminemment, et de façon destructrice, au sein de notre modernité tardive, je me réfère maintenant à un ouvrage de référence sur la question, celui de Trenkle et Lohoff, intitulé précisément La Grande dévalorisation (Post-éditions, 2014).

    […]

    A l’époque de Marx, cette tendance à « l’inversion » de l’économie n’existait pas vraiment : capital fictif et économie « réelle » se développaient parallèlement, car le développement encore limité des forces productives n’impliquait pas encore un développement conséquent du capital fictif. Dans le système fordiste-keynésien toutefois, cette tendance commence à s’installer, du fait du boom technologique induit par ce système. Dès les années 1980, avec l’émergence d’une « troisième révolution industrielle », on assiste réellement à un « capitalisme inversé » : le capital en circulation est essentiellement un capital fictif, et le capital productif, susceptible de produire « réellement » de la valeur, est de moins en moins vecteur d’accumulation.

    Ce capital « fictif » sera « illusoire », en un certain sens, dans la mesure où il ne « représente » aucune exploitation concrète de la force de travail. Mais il sera aussi bien « réel », dans la mesure où une somme d’argent issue de lui permettra effectivement de se procurer des biens d’usage concrets et consommables. D’où une dissociation qui se montrera nécessairement désastreuse, tôt ou tard.

    […]

    A l’époque de Marx, cette tendance à « l’inversion » de l’économie n’existait pas vraiment : capital fictif et économie « réelle » se développaient parallèlement, car le développement encore limité des forces productives n’impliquait pas encore un développement conséquent du capital fictif. Dans le système fordiste-keynésien toutefois, cette tendance commence à s’installer, du fait du boom technologique induit par ce système. Dès les années 1980, avec l’émergence d’une « troisième révolution industrielle », on assiste réellement à un « capitalisme inversé » : le capital en circulation est essentiellement un capital fictif, et le capital productif, susceptible de produire « réellement » de la valeur, est de moins en moins vecteur d’accumulation.

    Ce capital « fictif » sera « illusoire », en un certain sens, dans la mesure où il ne « représente » aucune exploitation concrète de la force de travail. Mais il sera aussi bien « réel », dans la mesure où une somme d’argent issue de lui permettra effectivement de se procurer des biens d’usage concrets et consommables. D’où une dissociation qui se montrera nécessairement désastreuse, tôt ou tard.

    #capitalisme #critique_de_la_valeur #wertkritik #Benoit_Bohy-Bunel #crise #finance

  • Court texte rappelant ce qu’est le fétichisme de la marchandise, par Benoit Bohy-Bunel
    http://www.palim-psao.fr/2017/06/le-fetichisme-de-la-marchandise-chez-marx-par-benoit-bohy-bunel.html

    Le fétichisme de la marchandise

    1. La marchandise : simplicité apparente, complexité réelle
    2. La marchandise : une « chose sensible suprasensible »
    3. La critique du fétichisme marchand : une critique de la circulation
    4. La marchandise comme fétiche : une illusion matériellement produite
    5. Le sens de l’occultation fétichiste
    6. L’argent, principe d’achèvement du fétichisme

    #Benoit_Bohy-Bunel #Marx #critique_de_la_valeur #wertkritik #capitalisme #philosophie #fétichisme_de_la_marchandise #marchandise

  • « Par-delà sionisme et antisionisme. Pour une critique globale de l’idéologie nationale-étatique moderne », par Benoit Bohy-Bunel
    http://www.palim-psao.fr/2017/04/par-dela-sionisme-et-antisionisme.pour-une-critique-globale-de-l-ideologi

    1.) Antisionismes modernes
    a) Deux critiques concurrentes du « sionisme » moderne
    b) Antisionisme et antisémitisme
    2.) Une critique structurelle des Etats-nations totalitaires modernes, par-delà « sionisme » acritique, et « antisionisme » fétichiste
    a) Le « sionisme » devenu « idéologie »
    b) L’idéologie chez Arendt
    c) Idéologie moderne et capitalisme
    d) Capitalisme et Etats-nations
    3.) L’antisionisme obsessionnel : une « critique » fétichiste et spectaculaire de l’Etat-nation moderne
    4.) Critiquer la forme nationale-étatique moderne pour défendre les individus qu’elle « représente », et qu’elle met ainsi en danger.
    5.) Toute dynamique guerrière ou meurtrière entretient le désastre
    6.) Un certain « antisionisme » fétichiste, confusionniste, et trop présent aujourd’hui
    7.) Une certaine « extrême gauche » cloisonnée qui s’inscrit dans une dynamique dangereuse
    8.) Lutter contre le nationalisme étatique
    9.) Ouvertures messianiques, non obsessionnelles, et non téléologiques
    10.) L’abrahamisme face aux Etats-nations modernes
    11.) Perspectives plurielles

    #Benoit_Bohy-Bunel #Hannah_Arendt #Arendt #antisémitisme #sionisme #antisionisme #capitalisme #anticapitalisme #philosophie #critique_de_la_valeur #wertkritik #État-Nation