• "Nos logements sont indignes, nos salaires dérisoires" : les bergers dépités par l’arrêt des négociations sur leurs #conditions_de_travail

    Dans les #Alpes, les #bergers dénoncent l’arrêt des négociations sur leurs conditions de travail. Depuis deux ans, ils luttent pour une meilleure #rémunération mais aussi des #habitats plus dignes. Alors que des pourparlers devaient se tenir, les représentants des éleveurs ont annulé les discussions.

    « Pas de gaz pour cuisiner, pas d’chauffage sans incendier, pas de place pour se relever, un matelas pour tout plancher » : il y a un peu moins d’un an, Pastor X & the Black PatouX dénonçait dans un clip de rap montagnard, les conditions dans lesquelles certains bergers travaillent en #estive, notamment en #Savoie, dans le parc national de la #Vanoise.

    Ils vivent dans des #cabanes de 4 mètres carrés, sans toilettes, ni gaz, ni eau potable. Des #abris_d'urgence dans l’attente de construction de chalets d’#alpage. Mais ces solutions, censées être temporaires, sont devenues insoutenables pour les premiers intéressés (voir notre reportage ci-dessous).

    90 heures de travail au lieu des 44 réglementaires

    « On estime qu’on a des conditions de logement qui sont indignes en alpage mais aussi ailleurs », déclare Tomas Bustarret, membre du syndicat de gardiens de troupeaux de l’Isère.

    #Promiscuité et #insalubrité viennent s’ajouter à des conditions de travail que les bergers jugent intolérables.

    « Les #salaires varient entre 1500 et 2500 euros, la moyenne est autour de 1900-2000 euros pour 44 heures de travail légales. Mais, dans les faits, on fait 70 à 90 heures de travail. Donc, rapporté au nombre d’heures travaillées, ces salaires sont dérisoires », poursuit-il.

    Des #frais_professionnels s’élevant à 1000 euros

    D’autant que les bergers fournissent leurs propres « équipements » en alpage : les vêtements pour résister aux conditions météo mais aussi les chiens de conduite des troupeaux (Border collie).

    « L’utilisation des #chiens n’est pas reconnue au niveau de nos frais », déplore Tomas Bustarret. « C’est nous qui payons la nourriture, les frais de vétérinaire des chiens et aussi nos vêtements qui nous servent pour le travail », dit-il, estimant que ces frais professionnels s’élèvent à un millier d’euros par saison.

    La pilule a d’autant plus de mal à passer que l’#élevage ovin est subventionné dans le cadre du #plan_loup, pour faire face au prédateur.

    Un secteur très subventionné par l’Etat

    « On pourrait être payés plus, ça ne ferait pas s’effondrer l’économie de nos employeurs », ajoute le jeune homme. « Les salaires sont subventionnés par le plan #loup pour les gardiens d’ovins à 80%, jusqu’à 2 500 euros. Du coup, nous, on tombe un peu des nues quand on nous refuse 200 euros ou 400 euros de plus par mois », dit-il.

    Les gardiens de troupeaux, grands oubliés de la colère agricole ?

    Cohabitation avec les usagers de la #montagne, retour du loup, mesures environnementales, le métier de berger évolue. Pour toutes ces raisons, les gardiens de troupeaux se sont regroupés en syndicat, affilié à la CGT, pour faire entendre leur voix.

    « L’idée, c’est d’améliorer par la réglementation les conditions de travail des bergers en empêchant les mauvaises pratiques de certains employeurs », avance Tomas Bustarret.

    En avril 2023, ils avaient mené une action devant la maison des agriculteurs de l’Isère.

    Les négociations au point mort

    « C’est une négociation. On ne peut pas leur donner satisfaction à 200 % mais on essayera d’aller dans leur sens le plus possible », assurait alors Guy Durand, éleveur et représentant pour l’Isère de la FDSEA, au micro de France 3 Alpes.

    Mais ces négociations n’ont abouti à rien de concret pour l’instant. Pire, celles qui devaient avoir lieu le 7 mars, ont été annulées par la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles. Les rendez-vous à l’échelle départementale et nationale sur le statut des ouvriers agricoles sont également au point mort.

    La remise en cause des #conventions_collectives ?

    Une commission paritaire devrait avoir lieu le 14 mars avec la fédération départementale de l’Isère, « mais la dernière a été annulée deux jours avant donc on ne sait pas si elle va se tenir », dit encore le jeune homme.

    Dans chaque département, une convention collective territoriale est établie. « Dans l’Ain, la FNSEA tente de supprimer des accords territoriaux qui assurent des droits spécifiques aux salariés agricoles », indique Tomas Bustarret.

    Les bergers et les gardiens de troupeaux se disent prêts à multiplier les actions pour obliger les exploitants agricoles à revenir à la table des négociations.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/temoignage-nos-logements-sont-indignes-nos-salaires-der
    #travail #montagne #logement

  • #Transhumance hivernale à travers le #Jura

    Le Quotidien Jurassien prend cette semaine le pas de la transhumance hivernale de la #Bergerie_de_Froidevaux à travers le Jura. Un périple nomade de quatre mois, sous la pluie, la neige, le vent et la bonne étoile d’une jeune bergère.

    (#paywall)
    https://www.lqj.ch/series/transhumance-hivernale-a-travers-le-jura
    #hiver #Glovelier #montagne

  • Hundezucht / Nationalsozialismus
    https://burkhart.jimdofree.com/hundezucht-nationalsozialismus

    Erik Zimen verweist in seinem Buch »der Hund« auf einen beklemmenden Zusammenhang zwischen völkischem Gedankengut und der Entwicklung gewisser Hunderassen, insbesondere dem deutschen Schäferhund. (vgl. Zimen 2010 S. 191 ff) Es ist ohne Zweifel eine Frage, der man sich stellen muss. 1871 wurde das deutsche Kaiserreich gegründet und suchte nach passenden nationalen Symbolen. Tiere gehörten durchaus zum Inventar. Deutsche Hunde sollten entsprechend den imperialen Ambitionen groß und stark sein. Exemplarisch nahm Reichsgründer Otto von Bismarck diese Symbolik auf. Er besaß deutsche Doggen, die damals sogar unter dem Begriff »Reichshunde« bekannt wurden. Generalfeldmarschall Hindenburg sowie sein Stellvertreter und Generalquartiermeister Ludendorff, die maßgeblichen Einfluss auf die deutsche Kriegsführung im 1. Weltkrieg hatten, waren beide Halter von deutschen Schäferhunden.

    Jetzt muss man sich einmal den geistesgeschichtlichen Rahmen jener Zeit ab der Mitte des 19. Jahrhunderts vergegenwärtigen. Der Sozialdarwinismus übertrug die Idee vom Überleben des anpassungsfähigeren Individuums in der Evolution kurzerhand auf die Ebene ganzer Gesellschaften nach der Formel: So wie das stärkere Individuum in der Evolution sich durchsetzt, so gebührt der stärkeren Nation ein Sonnenplatz in der Geschichte, den sie notfalls mit Gewalt einfordern soll. Die Eugenik, um eine andere Schule zu nennen, wurde in der zweiten Hälfte des 19. Jahrhunderts durchaus populär. Sie übersetzte die Erkenntnisse der Vererbungslehre in die Bevölkerungspolitik und wurde später von den Nationalsozialisten zum Konzept der Rassehygiene zugespitzt. Solcherlei Ideen begünstigten zunächst einen expansiven Nationalismus und endeten später in den Abgründen der Nazi-Ideologie.

    Genau in diesem geistigen Umfeld entwickelte sich nun die moderne, institutionalisierte Rassehunde-Zucht. Ab zirka 1850 entstanden Vereine, Verbände, Ausstellungen, Zuchtkonzepte, die sich der Reinzucht von Rassehunden verschrieben. Es war eine neue Bewegung, die natürlich ein Kind ihrer Zeit war. Man muss sich dazu eines vor Augen halten: Noch nie in der weit über 10’000-jährigen Geschichte von Hund und Mensch wurden Rassen so genau definiert. Es mag schon immer gewisse Typen gegeben haben. Neu war indessen, dass eine Rasse einem Ideal zu entsprechen hatte, das auf den Zentimeter genau ausgemessen wurde, wobei noch das kleinste Detail im so genannten Standard schriftlich fixiert war. Noch nie zuvor wurde die Zuchtselektion so rigide betrieben. Die Angehörigen einer Hunderasse lebten fortan in totaler sexueller Isolation. Sie durften sich also nur noch mit ihresgleichen verpaaren, womit ein System etabliert wurde, in dem Inzucht zum inhärenten Problem werden musste. Dies wurde aber in Kauf genommen, damit sich ja keine Exemplare verschiedener Rassen mischten und dabei produzierten, was als minderwertig betrachtet wurde, nämlich ein Bastard. Präzise Definition von Rassen. Strenge Abgrenzung. Der starke Glaube, das Leben willentlich durch Zuchtselektion modellieren zu können. Das alles zeichnete die Bewegung der Rassehundezucht aus. Und all das entstand natürlich vor dem geistigen Hintergrund des 19. Jahrhunderts mit all seinen Verirrungen.

    In Deutschland wollte man im Fluge dieses Zeitgeistes einen wahrhaft heldenhaften, echt teutonischen Rassehund von Grund auf neu konzipieren. In Züchterkreisen begann man bereits 1932 den sogenannten Kurmärker vorzustellen, auch bildlich mit Skizzen, „eine werdende deutsche Rasse“, wie am 15. Januar 1932 die Zeitschrift „der Hund“ voller Enthusiasmus titelte. Es sollte sich beim Kurmärker durchaus um einen kampftüchtigen Dienst- und vielleicht auch Kriegshund handeln. Allerdings sieht man in obigem Zeitschriftenbeitrag auch, dass es eben nicht ein rein deutsches Phänomen war, im Gegenteil orientierte man sich ausdrücklich an England, wie es hiess: „In England, dem klassischen Lande der Züchterkunst, ist es selbstverständlich, dass von Zeit zu Zeit eine neue Hunderasse herausgebracht wird.“

    Der Kurmärker blieb allerdings eines unter vielen niemals verwirklichten Projekten in dieser unheilvollen Zeit (und wahrscheinlich war das auch gut so…). Die deutsche Hundezucht musste sich sozusagen mit dem historisch gewachsenen Hundematerial begnügen und dieses weiter entwickeln. Dabei wurde keine andere Hunderasse von völkischen-nationalistischen Ideen so sehr vereinnahmt wie der deutsche Schäferhund. Max von Stephanitz hat die moderne Schäferhundezucht Ende des 19. Jahrhunderts begründet. Dabei war er nicht nur ein begnadeter Züchter, sondern auch ein glühender Nationalist. Sein Hauptwerk der Deutsche Schäferhund in Wort und Bild atmet unverkennbar den Dunst jener Zeit. Schauen wir uns einige Passagen an.

    Die Beschränkung der Welpenzahl und die Aussortierung der Schwachen war ein anerkanntes Zuchtprinzip der damaligen Zeit. Stephanitz postulierte das Prinzip mit expliziter Härte. Vergleichen wir dazu zwei Aussagen und ihre Tonlage.

    Spephanitz schrieb: »Bei der Auswahl der zu entfernenden Welpen gilt es zunächst nur Schwächlinge und solche Welpen auszuscheiden, die etwa Missbildungen ausweisen. (...) Der zum Tode geweihten Überzähligen entledigt man sich am einfachsten, indem man sie von der Höhe des ausgestreckten Armes kräftig auf einen Steinboden oder eine Wand wirft.« (Stephanitz 1921, S. 433)

    Der Schweizer Hauptmann im Generalstab Adrien Berdez schrieb 1903: »Es ist nicht ratsam, einer Hündin mehr als fünf Junge zu belassen, sind deren mehr, so werden die schwächlichsten und die, die bereits Fehler zeigen, beseitigt und zwar in Abwesenheit der Mutter.« (Berdez 1903, Kapitel IV, Abschnitt 4)

    Wenngleich die Kernaussage beider Statements die gleiche ist, so formulierte es Stephanitz doch mit weit größerer Härte. Und wir schaudern noch mehr beim Gedanken daran, dass er der Meinung war, die Prinzipien der Hundezucht seien auch beim Menschen mit Vorteil anzuwenden. Wie er schrieb: »Wir können unsere Schäferhundezucht recht wohl mit der menschlichen Gesellschaft vergleichen. Unsere hochgezüchteten Stämme entsprechen etwa den oberen Zehntausend, nicht denen des Geldbeutels – die sind Drohnen, Luxushunde –, sondern denen des Geistes, des Schwertes, der Arbeit. Sie sollen vorbildlich wirken, zur Nachahmung aneifern, für Hebung des Durchschnittsstandes sorgen. Im Gegensatz dazu haben wir auch ein Schäferhunde-Proletariat, nicht so wie das Wort im klassenhetzerischen Sinne heute gebraucht wird. Dazu rechnet man alles Krankhafte, Ungesunde, die, denen der Ansporn fehlt, aus eigener Kraft zu steigen, dann die durch Zucht, Aufzucht und Haltung körperlich und seelisch verkommenen, die ver- und überzüchteten, die Zwingerhunde. Die alle erhalten, heben zu wollen, wäre verlorene Liebesmühe. Es ist Rasseabfall, selbst als Zuchtdünger nicht mehr verwertbar. (...) Bei der Menschenzucht achten wir leider viel zu wenig oder gar nicht auf all die Dinge, die von Einfluss auf das Erzeugen guter, gesunder und brauchbarer Nachkommenschaft sind.« (Stephanitz 1921, S. 391)

    Stephanitz sah die Institutionen der Hundezucht ganz im Dienste des Aufbaus einer reinen, starken, gesunden Rasse. Allerdings dürfe man Hunde nicht für den Markt produzieren, meinte er mit einer Skepsis gegenüber marktwirtschaftlichen Regulierungsmechanismen, die auch den Nazis eigen war. Schäferhundezucht sei immer Gebrauchshundezucht, aber auch immer Liebhaberzucht. »Der Liebhaber erstrebt mit seiner Zucht auch keine greifbaren äußeren Vorteile. Er lässt sich daran genügen, dass der Umgang mit edlen, formschönen und begabten Geschöpfen, die Beobachtung ihrer Lebensäußerungen und der bei der Zucht sich bemerkbar machenden Erscheinungen ihm eine Reihe reiner Freuden und Genüsse bietet und ihn tiefer in das Geheimnis der Natur eindringen lässt.« (Stephanitz 1921, S. 389) Der Aufbau dieser neuen Schäferhunderasse, mit missionarischem Eifer betrieben, erschien als ein Projekt mit fast metaphysischer Strahlkraft.

    Die Analogien mit dem Kerngut nationalsozialistischer Gedankenverirrung stechen ins Auge. »Wer den Nationalsozialismus nur als politische Bewegung versteht, so hat Hitler geäußert, weiß fast nichts von ihm. Er ist mehr noch als Religion: er ist Wille zur neuen Menschenschöpfung. Zu den brennendsten Aufgaben des neuen Staates gehöre es daher, der weiteren Bastardisierung Einhalt zu gebieten, die Ehe aus dem Niveau einer dauernden Rassenschande herauszuheben und ihr wieder zu ermöglichen, Ebenbilder des Herren zu zeugen und nicht Missgeburten zwischen Mensch und Affe. Den Idealzustand, in dem der durch Verdrängungskreuzungen zurückgezüchtete reine arische Typus wieder vorherrschte, hat Hitler als das Ergebnis eines langwierigen biologischen und pädagogischen Prozesses angesehen.« (Fest S. 305 - 306)

    Ohne Zweifel: Aus der ganzen Terminologie, der sich Stephanitz bediente, vernimmt man Anklänge eines abscheulichen Jargons, den später auch die Nazis pflegen sollten. Wichtig trotzdem: Es soll mit all dem nicht gesagt sein, Rassehundezucht leide an einer systemischen Nähe zu nationalsozialistischem oder rassistischem Gedankengut. Die mitunter schockierenden Analogien zeigen indessen deutlich, dass die aufkommende Bewegung der Reinzucht aus einem geistigen Fundus schöpfte, an dem sich auch die Nazis delektierten. Der Rassehundezucht und dem Rassismus verschiedener Ausprägungen liegt gemeinsam zugrunde, dass sie einen statischen, geradezu sterilen, auf jeden Fall immer fragwürdigen Begriff von Reinheit und damit Exklusivität definieren, der es erlaubt, einen gewissen Kreis von Lebewesen über alle anderen oder zumindest neben alle anderen zu stellen und damit ein Selbstverständnis zu begründen nach der Formel: Wir in Abgrenzung zu den anderen.

    Auch in organisatorischer Hinsicht zeigte sich die Nähe der Züchterkreise zu nationalen und später nationalsozialistischen Strömungen. Mit der Machtergreifung der Nazis wurden die Hundevereine (wie alle Freizeitvereine) schrittweise gleichgeschaltet und konsequent ans NS-Regime angebunden. Die bisher verzettelten Hundeverbände wurden bereits 1933 im Reichsverband für das deutsche Hundewesen vereinheitlicht. Einher ging die Vereinheitlichung der knyologischen Presse. Die Zeitschrift „Der Hund“ wurde (allerdings erst 1943, zuvor gab es noch ein paar andere kynologische Zeitschriften) zum zentralen und einzigen Organ des neuen Einheitsverbandes. Pathetisch hiess es in der Ausgabe vom 30. November 1933: „Die alte Form unseres Sports ist zerbrochen. Der Sturm der nationalen Erhebung hat sie, die jahrzehntelang allen Versuchen einer Erneuerung widerstanden hatte, hinweggefegt. Eine neue, von allen wirklichen und gefühlsmäßigen Bedenken freie Grundlage zu einer neuen Form ist geschaffen worden, die keine andere sein konnte als die dem Staatsgedanken entsprechende.“

    Von nun an bestimmte die Nazi-Führung den Rahmen des Vereinslebens. Der Reichsverband für das Deutsche Hundewesen (RDH) wurde im Zuge der Kriegsvorbereitungen zu einem selbständigen Verband aufgewertet und in die Zuständigkeit des Oberkommandos des Heeres eingeteilt. 1941 wurde der Verband der Aufsicht der SS unterstellt. Ohne jede Zweideutigkeit hiess es nun im Kopf der Einheitszeitschrift „Der Hund“: „Im Auftrage des Reichsführers SS, Beauftragter für das Diensthundewesen.“ Präsident des Verbandes wurde der schon damals berühmte Kynologe Franz Müller, der während des 1. Weltkrieges zusammen mit dem legendären Konrad Most vor allem Nachrichtenhunde rekrutierte und ausbildete. In der SS machte Müller eine steile Karriere. Zunächst stand er im Range eines SS-Standartenführers, stieg dann zum Oberführer auf und wurde an Weihnachten 1944 sogar zum SS-Brigadeführer befördert, was in der Wehrmacht einem Generalmajor entsprach, woran man erkannt, wie gut integriert Müller in der SS war.

    Allerdings dürfen wir uns die Willigkeit der Hundefreunde, sich in den NS-Staat zu integrieren, nicht allzu stereotyp vorstellen, sogar im Gegenteil: Akademiker, Medienschaffende und Vertreter der Kirche, von denen man Bildung und kritische Distanz erhofft hätte, dienten sich irritierend rasch und unterwürfig der Hitler-Ideologie an. Bei den eher bodenständigen Hundevereinen hingegen nimmt man durchaus eine gewisse Widerständigkeit wahr. Die Delegierten Commission (DC) und der Schäferhunde-Verein waren schon vor 1933 bestens etablierte kynologische Organe… und die liessen sich nicht gerne unter die Knute des Reichsverbandes nehmen. So bissig war ihre Widerborstigkeit, dass 1935 die GESTAPO einschritt und die beiden Vereine kurzerhand auflöste, verbot, alle Unterlagen wurden beschlagnahmt. (vgl. dazu Meier S. 31)

    Waren vor dem Krieg noch Aspekte wie Geselligkeit oder die Pflege der Volksgemeinschaft wichtige Elemente des Vereinslebens, so stand spätestens seit Kriegsbeginn 1939 die so genannte Wehrhaftmachung im Vordergrund. Anders gesagt: Die Vereine – und damit die Hundevereine – hatten im Rahmen ihrer Möglichkeiten die Kriegsanstrengungen des Regimes materiell und ideell zu unterstützten. Was das für Hundeklubs bedeutete, war klar: Sie hatten Hunde für den Kriegsdienst bereitzustellen. Wenngleich die SS selbst Zuchtprogramme organisierte, so stammte die große Masse der Hunde, die in den Wehrdienst abgegeben wurden, doch von privaten Züchtern, die ihrerseits oft in den Vereinen organisiert waren. Da ab 1939 Männer zu Tausenden in den Dienst eingezogen wurden, herrschte in den Rängen des Hundewesens überdies bald personeller Notstand. Nun sollten die Frauen ran, um die Arbeit der Hundevereine weiterhin aufrechtzuerhalten. Die Abrichtung der Hunde dürfe ebenso wenig wie die Zucht unterbrochen werden, denn der gute Gebrauchshund sei ein dringendes Bedürfnis, dringender denn je, hieß es in einer Mitteilung in der Zeitung der Fachschaft für Deutsche Schäferhunde von 1939. Außerdem wurden rassisch wertvolle Zuchthunde von der zuständigen Wehrmachtsstelle vom Militärdienst freigestellt. (vgl. Borggräfe 2013)

    Ein spannendes kynologisches Detail am Rande ist das Schicksal der weißen deutschen Schäferhunde. Bis 1933 waren in Würfen deutscher Schäferhunde weiße Welpen üblich und akzeptiert. Im 1. Weltkrieg waren bestimmt mehrere tausend Schäferhunde als Nachrichtenhunde im Einsatz. Doch weiße Exemplare waren dazu nicht geeignet. Sie hätten ein einfaches Ziel abgegeben für gegnerische Schützen und wären leicht abgeschossen worden. Kurzum: Weiße Schäferhunde waren nicht diensttauglich. Die Vorbehalte gegen weiße Schäferhunde-Welpen wurden nach dem 1. Weltkrieg immer größer. Ob dies nur mit der Militäruntauglichkeit zu tun hatte oder ob noch tiefer liegende Gründe im Bereich einer psychologischen Symbolik mitspielten, sei dahingestellt. Auf jeden Fall: Ab 1933 waren im Rassestandard des deutschen Schäferhundes weiße Welpen nicht mehr erwünscht. Sie wurden systematisch aus der Zucht eliminiert. Seither und bis heute fallen in den Würfen deutscher Schäferhunde keine weißen Welpen mehr an. Doch die weißen Exemplare haben dennoch überlebt. Vor allem in Nordamerika waren weiße Welpen nach wie vor akzeptiert. Der Weiße Schäferhund wurde sodann zu einer eigenständigen Rasse aufgewertet (nota bene unter Schweizer Patronat). Und während die deutschen Schäferhunde heutzutage aufgrund einer engstirnigen Zucht als Diensthunde immer weniger zu gebrauchen sind, erfreut sich der Weiße Schäferhund einer ungeahnten Dynamik und ist irgendwie sogar der ursprünglichere Schäferhund.

    Nicht nur die Nazi-Ideologie als Ganzes, sondern auch ihr Führer persönlich hatte eine durchaus reichhaltige Beziehung zu Hunden. Adolf Hitler freundete sich schon in seiner Zeit als Gefreiter im 1. Weltkrieg mit einem Hund namens Foxl im Bayrischen Reserve-Infanterie-Regiment 16 an, den man auf Bildern unschwer als Terrier erkennt. Ohne Umschweife beschrieb Hitler noch Jahre später in seinen Monologen sein inniges Verhältnis zu diesem kleinen Hund:

    „Ich habe alles mit ihm geteilt, abends hat er bei mir geschlafen. Ach, dass sie mir den geklaut haben! (...) Er war ein richtiger Zirkushund. Alle denkbaren Kunststücke hat er gemacht. Vor Kolmar kam der Eisenbahner noch einmal und hat mir zweihundert Mark geboten. Und wenn sie mir zweihunderttausend geben, Sie kriegen ihn nicht! Wir treten in Harpsheim an, auf einmal fehlt der Hund. (...) Dieser Schweinehund, der ihn mir genommen hat, weiß gar nicht, was er mir angetan hat.“

    (Obiger Monolog hielt Hitler in der Nacht vom 22. auf den 23. Januar 1942 im Führerhauptquartier in der Wolfsschanze. Eine Serie solcher Monologe wurden auf Anregung Martin Bormanns von dessen Adjutanten Heinrich Heim zwischen 1941 und 1944 aufgezeichnet. Vgl. Jochmann Hsg. S. 219 - 220)

    In den 1930-er Jahren hielt er einen schwarzen Hund namens Muck. Wir wundern uns nicht, dass es sich um einen deutschen Schäferhund handelte. Als Muck starb, wollte Hitler zunächst keinen neuen Hund anschaffen. Doch dann wurde ihm 1934 eine Hündin geschenkt. Es war wieder ein deutscher Schäferhund. Ihr aus heutiger Perspektive dümmlicher Name ging in die Geschichte ein. Es war Blondi. Zu Lebzeiten wusste die nationalsozialistische Propaganda die Hündin gezielt zu inszenieren. Viele Bilder zeigen sie mit Hitler. Ziel war es, den sonst strengen und überhöhten Führer als fassbar darzustellen, mit einer erkennbar menschlichen Seite.

    Mehr als die Öffentlichkeit wohl ahnen konnte, war Blondi eine Referenzgröße in Hitlers Seelenleben. Die Zuwendung zur Hündin wurde je enger, je schlechter der Zustand des Reiches sich präsentierte, je wackeliger dadurch Hitlers Psyche und Gesundheit wurde. Nach dem zweiten Kriegswinter verdichteten sich die Rückschläge an der Ostfront zu einem nicht mehr aufhaltbaren Untergangsszenario. Hitler zog sich innerlich immer mehr zurück, verfiel in Lethargie, Depressionen. Ein geistiger wie körperlichen Zerfall setzte ein. In der Öffentlichkeit trat er nur noch selten auf. Er zog sich mehr und mehr zurück, verweilte alleine. »Auch die Mahlzeiten nahm er künftig allein zu sich, lediglich sein Schäferhund leistete ihm Gesellschaft, selten bat er Besucher hinzu.« (Fest 1973, S. 904.) Mit dem immer unglücklicheren Kriegsverlauf steigerte sich Hitler in ein immer tieferes Misstrauen gegenüber dem höchsten Offizierskorps. »Die Isolierung, in die Hitler sich seit dem Zerwürfnis mit der Generalität begeben hatte, nahm nach Stalingrad weiter zu. Oft saß er brütend, in tiefe Depressionen versunken, herum oder machte, den Blick nach innen gerichtet, an der Seite seines Schäferhundes, einige ziellose Schritte durch das Gelände des Hauptquartiers.« (Fest 1973, S. 913)

    Traudl Junge, im Jahre 1943 von Hitler als Sekretärin eingestellt, schildert in ihren Erinnerungen ebenfalls verschiedene Episoden mit Blondi. Offensichtlich schien die Hündin fest in die Abläufe in Hitlers Stab einbezogen gewesen zu sein. Zuständig für sie war Feldwebel Tornow, der vom übrigen Personal spaßeshalber Reichshundeführer genannt wurde. Hitler kümmerte sich auch persönlich um die Hundebetreuung. Er unternahm Spaziergänge, lernte Blondi Tricks und Fertigkeiten. Dabei konnte es sogar recht spaßig werden. An einer Stelle beschreibt Junge einen der langen Kaminabende auf dem Obersalzberg: »Es war wie sonst. Hitler sprach ausführlich über seinen Liebling Blondi. Sie durfte an der Gesellschaft teilnehmen, und ich als Hundeliebhaberin war wirklich begeistert von ihrer Klugheit. Hitler machte allerlei Spielchen mit ihr. Sie musste Männchen machen und Schulmädchen, dabei saß sie auf den Hinterbeinen und legte beide Pfoten auf die Lehne von Hitlers Stuhl, wie ein artiges Schulkind. Ihre Glanzleistung war ihr Gesang. Hitler bat sie mit seiner freundlichsten und schmeichlerischsten Stimme ‘Blondi sing!’ und stimmte selbst ein lang gezogenes Geheul an. Sie fiel in hohen Tönen ein, und je mehr Hitler sie lobte, desto intensiver wurde ihr Gesang. (...) Jeden Abend bekam sie drei kleine Kuchenstückchen, und wenn Hitler drei Finger seiner Hand hochhob, wusste sie sofort, dass sie jetzt ihre abendlichen Leckerbissen empfangen würde.« (Junge 2002, S. 105)

    Wie eng der Kontakt zwischen Hitler und Blondi in der Tat gewesen war, entnimmt man einer anderen, durchaus irritierenden Passage in Junges Aufzeichnungen. Nach Stauffenbergs gescheitertem Attentat vom 20. Juli 1944 verschlechterte sich Hitlers Gesundheit rapide. Nun musste er, der sonst nie krank war, sogar einige Tage in seinem spartanisch eingerichteten Zimmer in der Wolfsschanze ausharren. Junge hat ihn am Krankenbett besucht. »Der kleine Bunkerraum war recht schäbig möbliert. Eben wie eine Soldatenunterkunft in einer Kaserne. Außerdem hatte Hitler noch eine riesige Holzkiste im Zimmer, die für Blondi und ihre Familie bestimmt war.« (Junge 2002, S. 160) Hitler ließ also seine Hündin nicht im Zwinger, nicht im Flur, nicht in einer Hundehütte schlafen, sondern unmittelbar neben seinem Bett.

    Als Hitler ganz am Schluss mit seiner Entourage im Führerbunker Quartier bezog, war Blondi selbstverständlich dabei. Sie hatte erst im März einen Wurf, ein lange gehegter Wunsch Hitlers. So zogen also auch die Welpen in die Unterwelt des Bunkers ein. Die Russen waren unterdessen schon tief in das Berliner Stadtgebiet vorgedrungen. Das Ende des 3. Reiches war nur mehr eine Frage von Tagen. Tief unter der Erde im Führerbunker fand eine der letzten Lagebesprechungen statt. Nochmals sollten alle Ressourcen mobilisiert werden zu einem Gegenschlag. Doch das waren nur noch Hirngespinste eines kleinen Zirkels um Hitler, der jeden Bezug zur Realität längst verloren hatte. Nach der Besprechung verließen die Offiziere mit roten Köpfen den Konferenzraum. Junge schildert eine wiederum irritierende Szene: »Wieder hieß es warten. Auch Hitler konnte nichts anderes mehr tun. Er schlich zu seinen Hunden, die jetzt in einem Abteil der Toilette untergebracht waren. Dann saß er mit dem kleinen Welpen auf dem Schoss schweigend auf der kleinen Bank im Korridor und beobachtete die ein- und ausgehenden Menschen.« (Junge 2002, S. 181) Ähnliches liest man in der berühmten Hitler-Biographie von Joachim Fest: »Häufig fiel er [Hitler] in jenes dumpfe Brüten zurück, das für die frühen Formationsjahre so kennzeichnend gewesen war; gedankenabwesend saß er auf seinem Sofa, einen Rüden aus dem jüngsten Wurf Blondis auf dem Schoss, den er Wolf nannte und selber dressierte. Erst mit der Beteuerung eigener Unschuld und dem Vorwurf unverdienter Treulosigkeit holte er sich in die Wirklichkeit zurück.« (Fest 1973, S. 993) Die Szene irritiert, ohne dass man offensichtlich wüsste, weshalb. Ist es womöglich, weil sie dazu verleitet, ein Gefühl wie Mitleid zu provozieren? Mitleid mit Hitler. Darf man das überhaupt? Einer der unsäglichsten Menschen, dessen Lebenswerk fast nur aus Hass und Zerstörung bestand, sieht sein eigenes Versagen und sein eigenes Ende unverrückbar vor Augen – und nimmt emotionale Zuflucht bei einem Welpen, dessen bedingungslose Hinwendung selbst in dieser Situation und selbst gegenüber diesem Menschen niemals in Frage steht.

    Die auch im Alltag wohl bekannte Abwendung enttäuschter Menschen von ihren Mitmenschen und die kompensatorische Hinwendung zu Hunden zeigte sich bei Hitler je deutlicher, je auswegloser seine Situation wurde. »Der Raum um ihn wurde zusehends leerer. Solange Hitler im Hauptquartier bleibe, äußerte Goebbels, stehe ihm seine Hündin Blondi näher als irgendein menschliches Wesen.« (Fest 1973, S. 917) Im Führerbunker hing über Hitlers Schreibtisch ein Bild von Friedrich dem Großen, zu dem er von Zeit zu Zeit aufschaute, während er dessen Ausspruch wiederholte: Seit ich Menschen kenne, liebe ich die Hunde. (gem. Albert Zoller in Fest 1973, S. 1’149) Es waren letzte Verzweiflungsakte eines eigenbrötlerischen Wesens, das den Zugang zu den Menschen zeitlebens nie recht fand und sich am Ende, von allen enttäuscht und von niemandem verstanden, ganz alleine auf sich selbst zurückgeworfen sah, in seiner Einsamkeit nur begleitet von einem treuen Hund.

    Bekanntlich inszenierte Hitler sein eigenes Ableben als apokalyptischen Untergang eines ganzen Kontinents. Es entsprach der ganzen Stoßrichtung dieses unseligen Lebens, dass es selbst die letzten Wesen, die ihm treu ergeben waren, mit in den Tod riss. Das Ende von Blondi kam vermutlich am 28. April 1945. An diesem Tag erfuhr Hitler, dass Heinrich Himmler (der Chef der SS und sein, wie er meinte, ergebenster Getreuer) Geheimverhandlungen mit den Alliierten angestrebt hatte. Nun vertraute er auch den Giftampullen nicht mehr, mit denen er seinen eigenen Selbstmord fest eingeplant hatte. Denn das Gift erhielt er von Himmler. Hitler verlebte seine letzten Tage in einer obsessiven Angst, lebendig in die Hände der Russen zu fallen. So getrieben ließ er das Gift an seiner geliebten Blondi testen, womöglich zusätzlich am Welpen Wolf, in dessen Körper Spuren des Giftes gefunden wurden, wie die Obduktion durch die Rote Armee später ergab. Junge beschreibt die allerletzte Szene im Leben der Hündin so: »Deshalb wurde Professor Haase aus dem Operationsbunker in der Neuen Reichskanzlei herübergeholt. Wir sahen, wie der Führer mit ihm sprach, ihm eine der Giftampullen gab und dann mit ihm in den kleinen Vorplatz bei den Toiletten ging, wo Blondi mit ihren Jungen untergebracht war. Der Arzt beugte sich über den Hund, eine kleine Welle von bittersüßem Mandelgeruch schlug uns entgegen, dann regte sich Blondi nicht mehr. Hitler kam zurück. Sein Gesicht sah aus wie seine eigene Totenmaske. Wortlos schloss er sich in sein Zimmer ein. Himmlers Gift war zuverlässig!« (Junge 2002, S. 200)

    Am 30. April 1945 beging Hitler Selbstmord. Die genauen Umstände waren nicht mehr zu klären. Wahrscheinlich nahm er das Gift, das auch Blondi tötete, und hat sich zusätzlich erschossen. Die Leiche verbrannte man mit Benzin und verscharrte die verkohlten Überreste in einem Trichter vor der Reichskanzlei. Am 2. Mai erreichten Soldaten des 79. Schützenkorps / 3. Stossarmee / 1. Weißrussische Front das Gelände. Zunächst barg man die Leichen der Goebbels-Familie. Die sterblichen Überreste von Hitler und Eva Braun wurden am 4. Mai entdeckt, jedoch erst einen Tag später, also am 5. Mai, geborgen. Als man die Leichen aus dem Trichter zog, kamen auch zwei Hundekörper zum Vorschein, ein großer Schäferhund (mit Sicherheit Blondi) und ein kleiner Hund schwarzer Farbe (vermutlich Hitlers Lieblingswelpe Wolf). Die Obduktion durch die Rote Armee zeigte, dass beide Hunde vergiftet wurden. Dem kleinen Hund wurde zusätzlich in den Kopf geschossen. Wo die anderen Welpen aus Blondis Wurf verblieben und wie sie gestorben sind, ließ sich nicht mehr eindeutig klären. Otto Günsche, der Adjudant von Hitler, berichtete gegenüber der Untersuchungskommission der Roten Armee von einem dramatischen Ende. Tornow, der Hundewärter, hat völlig betrunken im Bunker herumgeschrieen, der Führer sei tot, rette sich wer könne. Eine Panik brach aus. Sodann hat sich herausgestellt, dass Tornow zuvor alle Welpen, die Hunde von Eva Braun, den Hund der Sekretärin Gerda Christian und auch seinen eigenen Hund erschossen hatte. (vgl. Die Zeit Nr. 31, 2.8.1968)

    Quellen

    Berdez, Adrien: Anleitung zur Dressur und Verwendung des Sanitätshundes. Bern 1903

    Borggräfe, Henning: Zwischen Ausblendung und Aufarbeitung. Auf: www.zeitgeschichte-online.de, 2013

    Fest, Joachim C.: Hitler. Frankfurt M. 1973

    Jochmann, Werner (Hsg.): Adolf Hitler. Monologe im Führer-Hauptquartier 1941 - 1944. Die Aufzeichnungen Heinrich Heims. München 1982

    Junge, Traudel: Bis zur letzten Stunde. München 2002

    Meier, Karl: Das ganz andere Hunde-Buch, Zusammenstellung aus der Kynologischen Sammlung, Ansbach

    Stephanitz, Max von: Der Deutsche Schäferhund in Wort und Bild. Jena 1921

    Zimen, Erik: Der Hund. München 2010

    #chiens #nazis #wtf

    • Der deutsche Schaeferhund: in Wort und Bild Taschenbuch – 10. August 2015 , 49,90 €
      https:// www.amazon.de/deutsche-Schaeferhund-Wort-Bild/ dp/3956926218

      Der Autor des umfangreichen Bandes Max Emil Friedrich von Stephanitz (1864-1936) war ein deutscher Hundezüchter. Während eines Manövers beobachtete er begeistert die Arbeit eines Hundes bei einer Schafherde. Beeindruckend war für ihn, wie die Schäfer den Hund durch Zuruf und Zeichen dirigieren konnten. Hier liegen die Wurzeln des Entschlusses, den Deutschen Schäferhund zu züchten. Er begann, sich unter den vorhandenen Landschlägen umzusehen. Am 15. Januar 1898 kaufte er den 3-jährigen Rüden Hektor Linksrhein vom Frankfurter Züchter Sparwasser. Von Stephanitz gab dem Rüden den Namen Horand von Grafrath; dieser Rüde wurde zum Stammvater aller Deutschen Schäferhunde. Auf sein Bestreben hin wurde am 22. April 1899 der Verein für Deutsche Schäferhunde in Karlsruhe gegründet, dessen erster Präsident er war. (Wiki) Er beschreibt die Herkunft der Schäfer- und Hirtenhunde, die Wesensart und den Dienst des Schäferhundes, die Züchtung, Aufzucht und Haltung, Erziehung u.v.a. mehr. Reich illustriert mit 498 S/W-Abbildungen im Text. Nachdruck der Originalauflage von 1921.

      Publisher : München, Verlag des Verein für Deutsche Schäferhunde
      https://archive.org/details/derdeutschesc00step/mode/1up

      #berger_allemand

  • Écopâturage : la guerre des moutons | Mediapart | 20.08.23

    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/200823/ecopaturage-la-guerre-des-moutons

    De TotalEnergies à Amazon, en passant par des collectivités locales de toute taille, les centrales nucléaires ou encore les parcs de panneaux photovoltaïques, tout le monde veut ses moutons pour remplacer les bruyantes et polluantes tondeuses à gazon.

    Spécialiste du pastoralisme à l’université de Toulouse, la géographe Corinne Eychenne a fini par se pencher sur la question : « Un véritable marché a émergé depuis une dizaine d’années, confirme-t-elle. Cet engouement s’inscrit dans un contexte réglementaire avec l’interdiction des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts et plus généralement d’une volonté de “retour à la nature”. »

    Sur le papier, il n’y a que des avantages : la « tonte écologique est moins bruyante, moins chère et plus durable, vante l’un des leaders du marché, Ecomouton. Les moutons sont discrets : ils mangent et ils dorment ». Aucune « gêne ». Le meilleur plan du « greenwashing » bien que l’intérêt écologique de la pratique soit encore peu documenté.

    Ecomouton, créée en 2012 par le gérant d’un entrepôt logistique, a vite grossi. Une levée de fonds fructueuse, un chiffre d’affaires en croissance à deux chiffres qui a dépassé la barre du million en 2017 et a encore doublé depuis. Ecomouton est désormais à la tête d’un cheptel de près de six mille moutons répartis sur environ cinq cents sites aux quatre coins de la France. Facturé aux clients entre trois mille et six mille euros l’hectare tondu par an, le business plan est rentable mais les coulisses ne sont pas toujours reluisantes selon des salarié·es et ex-salarié·es qui ont témoigné auprès de Mediapart.

    • « De nouveaux sites sont installés quasiment chaque semaine et des centaines de moutons se retrouvent lâchés dans des prés sans surveillance et sans plus de soin qu’une tondeuse à gazon », dénonce B., salarié qui a souhaité garder l’anonymat (voir boîte noire).

      Dans les faits, chaque site d’Ecomouton est géré par un « berger » chargé de passer deux fois par mois pour compter les moutons, contrôler les clôtures, la disponibilité de l’eau et de la nourriture dans le pré. Certains signent de micro-temps partiels en CDI pour un revenu complémentaire de 100 à 150 euros par mois. D’autres cumulent plusieurs sites et travaillent à temps plein. Aucune formation n’est requise par la loi ni l’entreprise qui milite, assure-t-elle, pour la création d’un diplôme d’« écopâtureur ». « “Berger”, c’est juste pour la pub, ironise S., une salariée en poste depuis peu. Sur nos contrats, on est “ouvrier paysagiste”. »

      « La plupart de nos bergers sont des éleveurs professionnels qui font ça à côté de leur activité agricole, on cherche des gens avec de l’expérience », précise le dirigeant d’Ecomouton, Sylvain Gérard. Mais certains, interrogés par Mediapart, sont des profanes. « Je n’avais jamais fait ça avant donc au départ, je ne savais pas comment m’y prendre simplement pour regrouper et compter les moutons. Il faut savoir un milliard de trucs pour comprendre ce qui passe dans la tête d’un troupeau, j’étais dépassée », poursuit S., la nouvelle bergère.
      [...]
      « À la base, les animaux de ferme sont animaux de rentes ou des produits. Avec l’écopâturage, il y a une troisième catégorie : le mouton de service qui est là pour tondre et divertir », explique la bergère Julie Lou Dubreuilh. Installée en Seine-Saint-Denis, elle milite pour tenir tous les bouts : le pâturage pour ses intérêts paysagers, écologiques, sociaux, pédagogiques mais aussi la production de viande, l’utilisation de la laine des moutons, de la graisse, du lait de brebis…
      [...]
      Pour le berger urbain lyonnais, Bastien Boyer, « si les moutons, qui émettent naturellement du méthane en digérant, sont juste des tondeuses déplacées de site en site en fonction des besoins, ils polluent pour pas grand-chose. L’écopâturage sans raison nourricière, ce n’est pas écolo, c’est du greenwashing. »

    • Dans les corbières on a un ancien flic reconvertit en berger qui a raflé le maximum de terres quand il a été un temps conseiller municipal. Il a réussi à les avoir en baux emphytéotiques de 99 ans au grand dam de celleux qui voulaient des chemins et des terres communales réellement communes et pas cédé à ce crétin gourmand. Ensuite il a obtenu les aides diverses, par hectares et par têtes de mouton qui l’ont rendu riche. Sa story telling de ferme inexistante et de berger devant sa télé pendant que les clôtures maintiennent les bêtes dans les espaces circonscrits lui permet également de vendre des chiots de borders.
      #profiteurs #berger

  • Que Macron daigne ou pas prendre rendez-vous avec Berger et Martinez ne changera rien, ni pour les travailleurs, ni sur l’issue de la lutte.

    Macron, les directions syndicales et la classe ouvrière
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/03/15/macron-les-directions-syndicales-et-la-classe-ouvriere_55239

    Par une lettre datée du 10 mars, Macron a fermé la porte à l’#intersyndicale qui lui avait demandé trois jours plus tôt à « être reçue en urgence ».

    Le président persiste donc à faire passer son attaque sur les retraites, sans chercher le consentement d’une partie des #confédérations_syndicales, comme le font habituellement les gouvernements afin que celles-ci pèsent ensuite de tout leur poids pour faire accepter les reculs aux travailleurs. Il veut montrer au grand patronat qu’il est capable de faire passer ses sales coups, sans faire la moindre concession aux dirigeants syndicaux.

    Que Macron daigne ou pas prendre rendez-vous avec #Berger et #Martinez ne changera rien, ni pour les travailleurs, ni sur l’issue de la lutte. Les confédérations syndicales ont rencontré le gouvernement un grand nombre de fois. Au bout du compte, cela n’a modifié en rien le contenu de ses attaques.

    L’intersyndicale implore aujourd’hui Macron de cesser son obstination car elle craint que cela conduise « à une situation qui pourrait devenir explosive ». Et d’ailleurs, certains responsables parlent de réclamer un référendum sur la question des retraites. Cette proposition serait un piège détournant les travailleurs du seul terrain où ils sont une force, le terrain de la lutte économique et sociale. Dans un référendum, le gouvernement garderait la main sur la formulation de la question et sur les conditions du vote. Les voix des travailleurs seraient mélangées avec celles de ceux qui vivent du travail des autres. Alors, la seule voie pour gagner serait justement que la colère qui s’est emmagasinée depuis des années chez les travailleurs explose à la figure du gouvernement et du #grand_patronat !

    Avec son arrogance et son intransigeance, #Macron a réussi à mobiliser plusieurs millions de travailleurs contre lui. Cela crée un climat qui fait évoluer les consciences et qui renforce les travailleurs dans leur conviction qu’il leur faut se battre pour défendre leurs intérêts, comme on le voit avec la multiplication des grèves sur les salaires.

    Bien plus que d’hypothétiques réunions entre dirigeants syndicaux et Macron, c’est ce réveil de la #combativité et de la conscience des travailleurs qui sera déterminant.

    #prédation #régression_sociale #syndicats #lutte_de_classe #conscience_de_classe #CFDT #CGT

  • A Bagnolet, la bergerie qui ne voulait pas transhumer | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/bagnolet-la-bergerie-qui-ne-voulait-pas-transhumer-711859

    Rien n’y fait : entre refus de se laisser apprivoiser et crainte de donner du ressort à la gentrification qui pèse sur la ville, les protagonistes s’accrochent à leur carré de ferme. « En dix ans notre sens critique sur la rénovation urbaine s’est aiguisé », reprend Gilles Amar. « Les projets de jardins partagés tels que les voient les villes visent tous le même modèle, productif, propret, squatté par quelques-uns », poursuit le jardinier. « Nous n’avons pas voulu de cela, mais d’un bordel constructif. Ici, c’est le jardin des habitants. Ici, c’est la branche jardinage du hip-hop. »

    Surtout, les plans de la nouvelle école, un bâtiment tout en verre et béton prévu sur trois étages, ne siéent ni au berger, ni aux parents d’élèves. « Rien n’est à la dimension d’une école maternelle », assure Sabrina, leur représentante. « L’infrastructure va coûter cher à entretenir et l’encadrement va manquer pour couvrir une telle surface. »

    Épaulée d’une architecte, Sors de Terre avance aujourd’hui un projet alternatif. Moins lourd et tout en bois, il serait plus ouvert sur la rue et jouerait avec l’existant plutôt que contre lui.

  • Étrangers sur l’alpage

    Avec Étrangers sur l’alpage, Roselyne Bertin ouvre aux jeunes lecteurs le monde de la vie des bergers et de leurs troupeaux de moutons sur un alpage des Hautes-Alpes le temps d’un été.

    Ce roman fort est aussi un roman profondément humain, qui dénonce les #préjugés et l’#intolérance.

    Etrangers sur l’alpage, s’adresse aux jeunes avec deux thèmes forts de l’actualité :

    – les migrants qui passent d’Italie vers la France dans les Hautes-Alpes par la frontière surnommée la frontière de tous les dangers ;

    – le loup présent dans les Hautes Alpes qui fait des ravages dans les troupeaux de moutons.

    « Chaque année, quand arrivent les vacances, Germain a un job d’été tout trouvé : aide-berger au #col_des_Thures. Le troupeau de moutons, les chiens, la liberté en pleine montagne, la belle vie ! Une vie qu’il adore, un métier qui plus tard, pourrait être le sien. 
La belle vie ? Et si ça n’était pas si simple ? Si les menaces qui pesaient sur l’#alpage, tellement paisible d’habitude ? Ces empreintes autour de l’abreuvoir, Germain les a vues. Ou les as imaginées peut-être ... Cet inconnu arrivé à la bergerie avec l’orage et dont la chienne Papou ne ferait qu’une bouchée, Germain est prêt à ...prêt à quoi ?
 Cet été-là bouleverse à jamais la vie de Germain. »

    https://www.leseditionsdumontblanc.com/fr/medias/etranger-sur-l-alpage-n20

    #migrations #rencontre #frontières #livre #montagne #loup #asile #MNA #mineurs_non_accompagnés #Hautes-Alpes #frontière_sud-alpine #Roselyne_Bertin #Etrangers_sur_l'alpage #bergers #Alpes #France #livre_jeunesse #asile #réfugiés #jeunes

  • #Abruzzo, pastore 23enne della Guinea morto mentre cerca di scaldarsi: indagato il datore di lavoro

    Il giovane lavoratore è morto per le esalazioni da monossido di carbonio, mentre cercava di riscaldarsi nella sua stanza senza coperte e riscaldamenti

    Aveva 23 anni Ousmane Kourouma, il pastore della Guinea morto sabato 23 novembre nelle campagne di Goriano Sicoli, in Abruzzo. Ora la procura della Repubblica di Sulmona ha iscritto il suo datore di lavoro nel registro degli indagati.

    Kourouma viveva in una stanza di 3 metri ricavata da un ex caseificio dove ora si trova la stalla delle pecore a cui doveva badare per conto degli imprenditori agricoli della Valle Peligna.

    Non avendo il riscaldamento, il giovane pastore ha cercato di riscaldarsi riempiendo un bidone di legna e accendendo il fuoco. Kourouma è morto poche ore dopo a causa delle esalazioni da monossido di carbonio. Dalle prime indagini, parrebbe che il ragazzo non avesse a disposizione nemmeno una coperta con cui coprirsi.

    Una morte causata indirettamente dalle pessime condizioni di vita nelle quali viveva il lavoratore, e ora il suo datore, un imprenditore originario di Ceccano, dovrà dimostrare ai magistrati di non avere responsabilità. Di aver garantito, cioè, tutte le tutele necessarie al pastore, a fronte del contratto regolare che il datore di lavoro ha dichiarato di aver stipulato con Kourouma.

    Bisognerà capire anche se al giovane siano state fornite tutte le assistenze di cui aveva bisogno, dato che, come anticipato da alcuni media, parrebbe che Kourouma sia andato in ospedale nei giorni precedenti perché non si sentiva bene. L’autopsia fornirà maggiori dettagli sullo stato di salute del ragazzo, aggiungendo maggiori dettagli sulle sue condizioni lavorative.

    http://www.zac7.it/index/zac7_2015/index_dx_css_new_2015.php?pag=16&art=28371&categ=CRONACA&IDX=28371
    #travail #exploitation #montagne #mourir_de_froid #asile #migrations #réfugiés #Italie

    • Pastore morto, oggi l’autopsia. L’intervento di Sbic a sostegno degli ultimi

      Si svolgerà oggi l’autopsia sul corpo del giovane pastore #Kourouma_Ousmane morto per le esalazioni di monossido di carbonio a #Goriano_Sicoli mentre tentava di scaldarsi con un braciere. Il suo datore di lavoro è indagato. Anche perché il 23enne era costretto a vivere in condizioni a dir poco precarie, senza riscaldamento in un paese di montagna. Sulla vicenda interviene anche Sbic che ribadisce la sua vicinanza agli ultimi. “Di qualunque nazionalità siano, i poveri, gli ultimi devono essere al centro della nostra attenzione” spiegano “al centro della gestione del nostro impegno amministrativo. Controlli sulla situazione esistente e politiche sociali non abborracciate all’ultimo momento sono indispensabili per la nostra convivenza civile. Questo è importante che si faccia e questo controlleremo che si faccia al Comune di Sulmona. Mai più morti, mai più ciniche politiche amministrative, ne va della nostra vita quotidiana e della nostra storia”. (foto: dal sito di Rifondazione Comunista)

      http://www.zac7.it/index/zac7_2015/index_dx_css_new_2015.php?pag=16&art=28371&categ=CRONACA&IDX=28371
      #berger

    • Pastore morto, l’autopsia conferma la causa della morte, si indaga per omicidio colposo

      È morto per esalazioni da monossido di carbonio derivante dal braciere che aveva acceso per scaldarsi. L’autopsia sul corpo del giovane pastore Ousmane, svolta dal dottor Miccolis, ha accertato la causa della morte. Il 23enne, originario della Guinea, viveva in condizioni ritenute disumane a Goriano Sicoli nell’azienda agricola dove lavorava. La Procura della Repubblica ha aperto un’inchiesta per accertare eventuali responsabilità, unico indagato è il datore di lavoro del pastore, un imprenditore di Canneto residente a Sulmona, che ha rilevato la gestione dell’azienda agricola da un 71 enne di Goriano Sicoli, che ne è comunque il proprietario. Si indaga per omicidio colposo.

      http://www.zac7.it/index/zac7_2015/index_dx_css_new_2015.php?pag=16&art=28379&categ=CRONACA&IDX=28379
      #élevage #agriculture

    • Morte del pastore Ousmane, Pingue: “Condizioni di vita disumane”

      Sulla morte, per esalazioni di monossido di carbonio, del pastore Ousmane a Goriano Sicoli interviene anche il consigliere comunale Fabio Pingue di Italia Viva che sottolinea la necessità di “restare umani”. “Le condizioni disumane in cui è stato costretto a vivere” spiega Pingue “ non trovano dignità in quello che ha la pretesa di definirsi un paese civile. Io, come suo coetaneo e come figlio di una famiglia italiana di migranti, mi vergogno profondamente della barbarie sociale in cui il nostro Paese è rovinosamente caduto. Come Consigliere Comunale mi sento in dovere di dare voce al suo doloroso silenzio. Questo terribile episodio fa male al nostro territorio, da sempre contraddistinto dalla solidarietà e dall’aiuto reciproco, simbolo di ciò che ci contraddistingue come gente“forte e gentile”. Sebbene viviamo tempi fluidi che rincorrono il consenso giocando sulla paura dell’altro, la strada non può essere quella della barbarie”. Pingue, in occasione della votazione sull’ordine del giorno per il conferimento della cittadinanza onoraria alla Senatrice Segre chiederà al Consiglio Comunale di Sulmona di osservare un minuto di silenzio per Ousmane.

      http://www.zac7.it/index/zac7_2015/index_dx_css_new_2015.php?pag=16&art=0&categ=CRONACA&IDX=28364

    • Ucciso a 23 anni da esalazioni braciere. ’Fine di un immigrato sfruttato’. Succede a Goriano Sicoli

      Un tugurio di tre metri quadrati per quattro con un lavello e un fornello e un bidone in cui ammucchiava legna per scaldarsi e che l’ha ucciso.

      Ousmane Kourouma, aveva 23 anni ed era originario della Guinea. Lavorava a Goriano Sicoli (Aq) come pastore. L’hanno trovato senza vita in una stanza dell’azienda agricola per cui lavorava. Un vano ricavato da un ex caseificio e che una volta veniva usato per la stagionatura dei formaggi.

      Il giovane, che in Africa ha moglie e figli e che risiedeva ufficialmente a Firenze, era stato messo in un locale, con vista stalla e senza riscaldamento. Tra i monti d’Abruzzo al gelo. Per non morire di freddo, costretto a trasformare un barile di metallo in un’arrangiata stufa, a 800 metri di altitudine. Porta e finestra sbarrate per trattenere un po’ di calore e il fumo che ha riempito l’ambiente. Intossicazione da monossido di carbonio, dice una prima ricognizione cadaverica fatta dai medici del 118. Ci sono indagini in corso, dei carabinieri e della magistratura.

      Kourouma, dal luglio scorso, si occupava di un gregge di 300 pecore. A trovarlo senza vita, in quella camera trasformata in trappola mortale, è stato il datore di lavoro. «Confidiamo - scrive Maurizio Acerbo, segretario nazionale Rifondazione comunista - Sinistra europea - che la procura della Repubblica di Sulmona, che aperto un’inchiesta, accerti tutte le responsabilità. Ousmane, per riscaldare l’ambiente dove alloggiava e dormiva, aveva acceso un braciere che ne avrebbe causato il decesso durante la notte».

      «Questo ragazzo - prosegue Acerbo - non è morto per un incidente, è morto di sfruttamento. Come si fa a far vivere una persona in un locale in zona montana senza riscaldamento? Non è la prima tragedia di questo genere in Italia e in Abruzzo. Lavoratori immigrati a cui non si garantisce neanche il riscaldamento. E’ normale e accettabile? Il datore di lavoro ha l’obbligo di garantire un alloggio decente. Ma perchè preoccuparsi tanto sono solo immigrati. Chi va a controllare queste situazioni? Quanti sono ora in Abruzzo e in tutta Italia nella situazione di Korouma? Chiediamo controlli a tappeto in tutte le aziende per verificare se i lavoratori hanno un contratto e in che condizioni stanno».

      https://www.abruzzolive.tv/cronaca/pastore-muore-freddo-esalazioni-braciere-it25594.html

  • Le numéro 0 de la revue #Nunatak , Revue d’histoires, cultures et #luttes des #montagnes...


    Sommaire :

    La revue est disponible en ligne :
    https://revuenunatak.noblogs.org/files/2016/09/nunatakzero.pdf

    Je mettrai ci-dessous des mots-clés et citations des articles...

    –-----

    métaliste des numéros recensés sur seenthis :
    https://seenthis.net/messages/926433

    #revue #montagne #Alpes #montagnes

  • La CAF de Dordogne suspend ses aides aux maisons de quartier ouvertes plus tard pendant le ramadan
    https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/laicite/la-caf-de-dordogne-suspend-ses-aides-aux-maisons-de-quartier-ouvertes-p

    L’organisme public reproche une ouverture jusqu’à 1 heure du matin de deux maisons de quartier à Bergerac (Dordogne) durant la période de #ramadan, ce qui constitue une rupture des principes de neutralité et de #laïcité, selon la CAF.

    Alors là je pense qu’on touche le fond.
    #caf #bergerac #islamophobie #discriminations #racisme #quartiers_populaires

  • Seggae : Berger Agathe, mort sur le bitume, après Kaya... - 7 Lames la Mer
    http://7lameslamer.net/seggae-berger-agathe-mort-sur-le-2145.html

    Ce #22février 1999, au lendemain de la #mort suspecte de #Kaya en #prison, son ami, Berger Agathe — lui aussi #chanteur de #seggae — marche en direction du rond-point du Port Franc, en brandissant sa chemise blanche au milieu de scènes d’#émeutes. Un #policier au visage masqué met un genou à terre, vise et tire. #BergerAgathe s’effondre sur le macadam ; il ne se relèvera jamais...

    #Mauritius #ileMaurice #Paix #bloodySunday

  • Quand le #Tibet se raconte à travers le film « Tharlo, le berger tibétain »
    https://theconversation.com/quand-le-tibet-se-raconte-a-travers-le-film-tharlo-le-berger-tibeta

    L’histoire de #Tharlo est celle d’un #berger menant une vie simple, qui se voit sommé de faire faire une carte d’identité comme tous les citoyens de la République populaire de #Chine. Mais quand il est se rend au commissariat, Tharlo met du temps à donner son vrai nom. Orphelin, il s’est habitué depuis l’enfance à son surnom, « Petite-Natte ». De plus, il ignore son âge : il pense avoir dans les quarante ans – sa connaissance d’un discours célèbre de #Mao_Zedong signale en effet une éducation sommaire pendant la #Révolution_culturelle.

    #film #cinéma

    https://www.youtube.com/watch?v=M2uyCGD-PgI

  • #Mouton_2.0 - La puce à l’oreille
    https://www.youtube.com/watch?v=al74-lfTS0A


    #film #documentaire #puces #RFID

    Site du film :

    La #modernisation de l’#agriculture d’après guerre portée au nom de la science et du progrès ne s’est pas imposée sans résistances. L’#élevage ovin, jusque là épargné commence à ressentir les premiers soubresauts d’une volonté d’#industrialisation.

    Depuis peu une nouvelle obligation oblige les éleveurs ovins à puçer électroniquement leurs bêtes. Ils doivent désormais mettre une #puce_RFID, véritable petit mouchard électronique, pour identifier leurs animaux à la place de l’habituel boucle d’oreille ou du tatouage. Derrière la puce RFID, ses ordinateurs et ses machines il y a tout un monde qui se meurt, celui de la #paysannerie.

    Dans le monde machine, l’animal n’est plus qu’une usine à viande et l’éleveur un simple exécutant au service de l’industrie. Pourtant certains d’entre eux s’opposent à tout cela …


    http://mouton-lefilm.fr
    #technologie #identification #surveillance
    cc @odilon

    • v. aussi l’article :
      Élevage 2.0. État des lieux de l’informatisation du métier d’éleveur en système extensif

      À partir de l’exemple de l’#identification_électronique des ovins et des caprins rendue obligatoire en France en 2010, cet article décrit une étape de l’imposition dans l’élevage des normes techniques de la traçabilité issues du monde de la production industrielle. La généralisation des procédures de traçabilité y est décrite, du point de vue des éleveurs qui y sont opposés, comme un facteur de dépossession de leur métier. Mais, du fait des caractères propres aux échanges informatisés, cette traçabilité est également décrite comme une étape importante dans le développement d’une abstraction : la valeur informationnelle. Cette notion de valeur informationnelle est proposée pour rendre compte d’une forme de valeur marchande particulièrement déconnectée des valeurs d’usages produites par les éleveurs sous forme de produits lactés ou carnés.


      https://gc.revues.org/2939
      #traçabilité

    • L’alimentation sous contrôle : tracer, auditer, conseiller

      #Inspections_sanitaires, analyses de laboratoire, traçabilité et #étiquetage des produits, audits qualité, #certifications de la production, toutes ces procédures placent l’#alimentation « sous contrôle » ?. Depuis leur production jusqu’à la table du consommateur, les denrées font l’objet d’un suivi documentaire continu. Elles sont soumises à de nombreux contrôles qui concernent autant leur qualité sanitaire que les conditions dans lesquelles elles sont produites et commercialisées.

      C’est ce nouvel environnement de la production agricole, du marché, des mobilisations sociales et des pratiques matérielles des acteurs qui est examiné dans cet ouvrage. Celui-ci explore les conséquences concrètes des dispositifs de surveillance actuellement en place à partir de terrains d’enquête français, anglais et italiens : Que faut-il tracer pour « faire preuve » ? Quelles nouvelles pratiques des producteurs cela engage-t-il ? Quelles sont les modalités de contrôle associées à la norme et comment se déroulent les audits ? Sur quoi et comment se forme le jugement des auditeurs ? Par quels moyens les écarts sont-ils relevés et sanctionnés ?

      Riche en témoignages, ce livre éclaire également les positionnements des acteurs engagés dans des processus de normalisation. Quel « travail » ont-ils à faire pour répondre à une contrainte de fidélité vis-à-vis de la norme tout en visant la rentabilité économique et l’expansion de leur activité ? Comment articuler productions locales et marché global ? Quelles négociations s’opèrent vis-à-vis des règles de production et des cahiers des charges ? Qui sont les auditeurs et quelle est la spécificité des organismes certificateurs ?


      http://editions.educagri.fr/livres/4670-l-alimentation-sous-controle-tracer-auditer-conseiller.html

      #livre

    • Cité dans l’article...
      Un savoir-faire de #bergers

      Comment les pratiques des bergers favorisent-elles le renouvellement de la diversité des ressources naturelles et cultivées ? Comment les bergers encouragent-ils les facultés d’apprentissage des animaux et stimulent-ils leur appétit face à des mélanges de plantes variées ?
      À l’heure où les politiques publiques cherchent à concilier agriculture et protection de la nature et réinterrogent les modes de production agricole, Un savoir-faire de bergers a l’ambition de rappeler que les bergers ont dans les mains une culture technique toujours vivante, qui correspond bien aux attentes de la société en matière d’agriculture plus respectueuse du vivant.
      Cet ouvrage, richement illustré, associe différents points de vue : chercheurs, ingénieurs pastoralistes, gestionnaires d’espaces naturels, enseignants en écoles de bergers. Mais, avant tout, il donne la parole à des bergers et à des bergères, celles et ceux qui ont contribué aux travaux scientifiques ou exprimé les difficultés rencontrées suite à la méconnaissance de leur métier par d’autres usagers des montagnes et des collines.


      http://editions.educagri.fr/livres/4542-un-savoir-faire-de-bergers.html
      #livre

    • Cité dans l’article [ https://gc.revues.org/2939 ]
      Un savoir-faire de bergers

      La citation :

      La valorisation informationnelle touche d’autres domaines reliés à l’élevage extensif, en particulier le savoir-faire des bergers, tel qu’il est décrit dans l’ouvrage coordonné par Michel Meuret (2010), agronome de l’INRA et sympathisant du collectif d’opposition au puçage dans la région PACA. Le savoir vernaculaire des bergers (notamment la connaissance des biais parcourus par les troupeaux pour les orienter vers des écailles de terrain qu’ils donnent à brouter chaque jour) est transformé en savoir d’expert sur cartes, traité par SIG et calculé ensuite en polygones de portions de pâturage élémentaire (PPE).

      Dans la même idée : http://ktche.ouvaton.org/La%20fabrique%20des%20marchandises%20%C3%A0%20l%27%C3%A8re%20num%C3%A

      L’informatisé participe de façon ambivalente à la saisie de son propre monde en répondant aux sollicitations de l’informatiseur. Il agit ainsi le plus souvent par désir de reconnaissance de sa propre activité, en se faisant plein d’illusions sur l’intérêt soudain que l’on prête à ses propos. Dans le domaine de l’élevage ovin, un exemple frappant de ce type d’interaction est constitué par l’ouvrage Un savoir-faire de bergers où sont assemblés des articles scientifiques et des interviews de bergères et de bergers. On peut y lire à la fois leurs évocations du métier de berger (pp. 295 et suivantes), mais aussi des descriptions désincarnées en terme scientifique telles que la « forme amiboïde à pseudopodes » des troupeaux en alpage (p. 107) ou la « représentation prototypique de l’organisation d’un menu au pâturage » (p. 160), tout ça assemblé dans la perspective de « revaloriser le métier ». Nul doute que les « forme amiboïde » et « représentation prototypique » finissent par se retrouver dans un logiciel de gestion du troupeau estampillé INRA et adoptées avec ou sans enthousiasme par des bergers revalorisés...

  • Number of Nigerian Refugees Spiral as Herdsmen Disputes Surge

    Long-standing tensions between herdsmen and farmers have flared up again.

    At least 6,000 people and 2,000 cattle fleeing conflict in Nigeria’s #Taraba state have been trapped under difficult humanitarian conditions in Cameroonian border villages. Dozens of the refugees are reported to have died and Cameroon medical staff are calling for assistance to care for the survivors.

    https://www.voanews.com/a/number-of-nigerian-refugees-spiral-as-farmer-cattle-rancher-disputes-surge/3934591.html
    #conflits #Nigeria #réfugiés #asile #migrations #frontières #Cameroun #agriculteurs #bergers #agriculture #pastoralisme #élevage #Fulani

  • La bergerie des Malassis rumine la ville !
    https://vimeo.com/169139199

    Des chèvres à quelques minutes du périphérique parisien, ça interpelle. Mais plus intéressante encore est la philosophie des membres de l’association de la bergerie des Malassis : entre réappropriation de la ville, actions concrètes et vie de quartier.

    #Bergerie #Biens_communs #Chèvre #Ferme #Paris #Politique #Pâturage #Social #Vaine_pâture #Ville

  • Flüchtlinge sollen «Geissenpeter» werden

    Asylsuchende in Graubünden sollen zu Ziegenhirten ausgebildet werden. In einem Pilotprojekt wollen kirchliche Kreise und das Kloster in #Cazis Flüchtlingen die moderne Ziegenhaltung in der Schweiz zeigen. Einsätze auf Ziegenalpen sind eine Option.

    http://www.blick.ch/news/schweiz/graubuenden/pilot-projekt-in-graubuenden-fluechtlinge-sollen-geissenpeter-werden-id3444519
    #réfugiés #travail #asile #migrations #alpage #montagne #chèvres #berger #projet-pilote #élevage

  • Espaces et acteurs pastoraux : entre pastoralisme(s) et pastoralité(s)

    Coralie Mounet et Olivier Turquin
    Espaces et acteurs pastoraux : entre pastoralisme(s) et pastoralité(s) [Texte intégral]
    Préface
    Pastoral areas and actors : between pastoralism and pastorality [Texte intégral | traduction]
    Forewords
    Corinne Eychenne et Lucie Lazaro
    L’estive entre « #biens_communs » et « #biens_collectifs » [Texte intégral]
    Représentations des #espaces_pastoraux et modalités d’action publique
    Summer pastures : between “commons” and “public goods” [Texte intégral | traduction]
    Representations of pastoral areas and forms of government intervention
    Sabine Chabrat, Baritaux Virginie et Marie Houdart
    De la #viande, du #foin et un #pastoralisme_sédentaire [Texte intégral]
    Le cas de l’#AOP #Fin_Gras du #Mézenc
    Beef, hay, and non-nomadic pastoralism [Texte intégral | traduction]
    The AOP Fin Gras du Mézenc as a case study
    Claire Aubron, Marceline Peglion, Marie-Odile Nozières et Jean-Pierre Boutonnet
    Démarches qualité et pastoralisme en France [Texte intégral]
    Synergies et paradoxes
    Quality schemes and pastoralism in France [Texte intégral | traduction]
    Synergies and paradoxes
    Laurent Garde, Marc Dimanche et Jacques Lasseur
    Permanence et mutations de l’#élevage_pastoral dans les #Alpes du Sud [Texte intégral]
    Permanence and changes in pastoral farming in the Southern Alps [Texte intégral | traduction]
    Laurent Dobremez, Baptiste Nettier, Jean-Pierre Legeard, Bruno Caraguel, Laurent Garde, Simon Vieux, Sandra Lavorel et Muriel Della-Vedova
    Les #alpages sentinelles [Texte intégral]
    Un dispositif original pour une nouvelle forme de gouvernance partagée face aux enjeux climatiques
    Sentinel Alpine Pastures [Texte intégral | traduction]
    An original programme for a new form of shared governance to face the climate challenge
    Pierre Dérioz, Maud Loireau, Philippe Bachimon, Églantine Cancel et David Clément
    Quelle place pour les activités pastorales dans la reconversion économique du #Vicdessos (#Pyrénées_ariégeoises) ? [Texte intégral]
    What place for pastoral activities in the economic transformation of Vicdessos (Ariège Pyrenees) ? [Texte intégral | traduction]
    Michaël Thevenin
    De la pastoralité dans l’Est de la #Turquie [Texte intégral]
    Chronique des #bergers #kurdes, entre logiques tribales, nationalismes et #patrimoine
    Pastoralité in eastern Turkey [Texte intégral | traduction]
    Chronicles of the Kurdish shepherds between tribal logic, nationalisms and heritage


    http://rga.revues.org/2164

    #pastoralisme #montagne #pastoralité

    Tous les articles sont disponibles aussi en anglais !

  • L’accés aux terres dans le Var
    http://www.radiogalere.org/node/5877

    La question de l’accaparement des terres abordée par des agriculteur, viticulteur et berger varois lors de la rencontre des peuples indigènes : table ronde avec également des représentants des peuples Massaï et indiens du Dakota organisée par l’association Ethno-Savannah au Cannet des Maures en avril 2014. Durée : 1/2h. Source : Radio Galère