• Le « Washington Post » ne soutiendra ni Donald Trump ni Kamala Harris

    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/10/25/le-washington-post-ne-soutiendra-ni-donald-trump-ni-kamala-harris_6359845_32

    La direction a justifié cette décision en invoquant « les racines » de l’un des plus importants quotidiens des Etats-Unis. Mais selon un article publié sur le site du « Washington Post », la décision de ne pas soutenir Kamala Harris aurait été prise par le milliardaire Jeff Bezos, propriétaire du titre.

    [...]

    « Selon nos journalistes et membres, un soutien à Harris avait déjà été rédigé, et le propriétaire du Post, Jeff Bezos, a pris la décision de ne pas le publier », poursuit l’organisation dans un communiqué publié sur X.

    Une première en trente-six ans

    De fait, une heure après la publication de l’éditorial signé par William Levis, le Washington Post a publié dans ses colonnes un article dans lequel les journalistes Manuel Roig-Franzia et Laura Wagner affirment, en citant des sources anonymes, qu’une prise de position en faveur de Kamala Harris était en préparation et que la décision d’en bloquer la publication a été prise par Jeff Bezos.

    Propriétaire du quotidien depuis 2013, Jeff Bezos a signé ces dernières années de gros contrats avec le gouvernement américain, et notamment avec le Pentagone, dans le domaine du stockage de données (« cloud »).

    Comme le note la National Public Radio (NPR), c’est la première fois en trente-six ans que le Washington Post ne soutient aucun candidat à l’élection présidentielle. Il s’était rangé du côté des candidats démocrates à la présidentielle en 2008, 2012, 2016 et 2020. L’annonce de ce non-soutien a été faite dans une ambiance « tendue », selon un participant cité par la NPR.

    [...]

    Cette décision du Washington Post vient après que le propriétaire d’un autre grand quotidien américain, le Los Angeles Times, a bloqué la décision du comité éditorial du journal, qui voulait apporter son soutien à Kamala Harris.

    Le 30 septembre, le comité de rédaction du prestigieux New York Times avait, lui, apporté son soutien à la candidate démocrate. Le Boston Globe et le Philadelphia Inquirer, basé dans l’Etat très disputé de Pennsylvanie, ont fait de même.

    Vendredi, en revanche, le New York Post, tabloïd ultra-conservateur appartenant au magnat Rupert Murdoch, a appelé à voter pour Donald Trump.

    Ces annonces successives interviennent dans une campagne qui a vu les grands noms de la presse américaine perdre de leur influence, auprès des électeurs comme des candidats eux-mêmes, dont l’attention se porte de plus en plus sur d’autres supports tels que les podcasts ou TikTok.

    • Aux Etats-Unis, Harris et Trump privilégient influenceurs et podcasteurs par rapport aux grands médias traditionnels

      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/10/15/aux-etats-unis-harris-et-trump-privilegient-influenceurs-et-podcasteurs-par-

      Une présence télévisuelle et dans la presse traditionnelle réduite à la portion congrue, telle est la ligne de conduite des deux candidats à l’élection présidentielle, qui préfèrent, pour leur campagne, s’adresser à des médias plus ciblés et sans contradicteur.

      [...]

      Lors du débat télévisé l’opposant au démocrate Tim Walz, le 1er octobre, le sénateur répulicain J. D. Vance eut une réaction significative. Lorsque les échanges portèrent sur les migrants haïtiens présents en masse dans la ville de Springfield (Ohio), les deux animateurs contredirent le colistier de M. Trump en soulignant que la plupart se trouvaient légalement sur le sol américain. « Les règles étaient que vous ne deviez pas faire de fact-checking [vérification des propos] », se lamenta le sénateur, dans un accès de sincérité. La séquence illustra à quel point il est devenu rare de confronter les candidats en direct à la réalité : celle de leurs propres déclarations passées, de leurs actions, de la vie quotidienne d’une majorité d’Américains ou du monde tel qu’il nous entoure.

      [...]

      Chacun rationalise à sa façon cette attitude. Donald Trump prétend que les médias traditionnels lui sont par définition hostiles. Pourtant, en mai 2023, sa participation à un town hall (réunion publique) sur CNN marqua le début d’une décontamination pour l’ancien président, alors dans les affres judiciaires. Mais il privilégie dorénavant un nouvel écosystème, celui des influenceurs-podcasteurs. Qu’ils se prétendent neutres ou engagés, ils disposent d’un public important, en particulier chez les jeunes, les personnes les moins actives politiquement, celles qu’il faut parvenir à mobiliser le 5 novembre dans les Etats-clés.

      Fine moustache, cheveux gominés, Andrew Schulz anime ainsi un podcast nommé « Flagrant ». Avec Donald Trump, ils ont en partage la « bro culture », cette masculinité exacerbée, pourfendant la supposée camisole du « wokisme ». M. Schulz a accueilli récemment Donald Trump pendant une heure et demie sur son plateau, pour une conversation décontractée. Fin août, l’ex-président était interrogé par Theo Von, dans son émission « This Past Weekend ». Il y aborda notamment l’alcoolisme de son frère Fred Jr., décédé à l’âge de 42 ans.

      [...]

      Pour l’essentiel, Kamala Harris privilégie aussi d’autres plateformes. L’objectif affiché : aller chercher les citoyens là où ils se trouvent, puisque les grands médias prescripteurs ont vécu. Diffusé sur la plateforme Spotify, le podcast d’Alexandra Cooper, « Call Her Daddy », est l’un des plus populaires du pays, juste après « The Joe Rogan Experience », destiné, lui, à un public très masculin. L’animatrice y reçoit des célébrités ou des psychologues parlant de questions intimes ou de santé mentale. L’audience est composée à 70 % de femmes, à 75 % de personnes de moins de 35 ans. La présentatrice, âgée elle-même de 30 ans, ne reçoit guère d’invités politiques, ne voulant pas apparaître comme partisane. Alexandra Cooper et Kamala Harris ont partagé des souvenirs de leurs mères respectives et des réflexions sur l’autonomie féminine et l’avortement.

      Dans les jours qui ont suivi, Kamala Harris s’est aussi présentée au micro de l’une des vedettes historiques des ondes américaines, Howard Stern, tout miel à son égard. Cette fois, le public était bien plus masculin. On a appris qu’elle aime U2, Prince et le hip-hop, que la candidate fait trois quarts d’heure de vélo elliptique au lever en regardant la matinale de MSNBC et qu’elle mange des céréales Special K. Humiliation finale pour les grands journaux : tous écrivent ensuite des articles sur le contenu de ces podcasts.

    • yes, it’s me, liza 🇵🇷 🦛 🦦: “60,000 cancelled subscriptions…” - Mastodon
      https://framapiaf.org/@blogdiva@mastodon.social/113377083823161385

      60,000 cancelled subscriptions in the first 24 hours following the NO endorsement announcement from #Bezos #WaPo is absolutely staggering. this might be the first time in the history of USA media that this happens.

      but forget about the Washington Post a minute: Bezos trashed his credibility overnight. doesn’t matter if he has the biggest valuation in the world, making him the richest asshole on paper. Bezos wants the respectability and influence of culture makers.

      that ain’t happening… ever.

    • https://seenthis.net/messages/1079402#message1079405

      Jeff Bezos :

      « Dans les enquêtes publiques annuelles sur la confiance et la réputation, les journalistes et les médias sont régulièrement tombés tout en bas, souvent juste au-dessus du Congrès. Mais dans le sondage Gallup de cette année, nous avons réussi à tomber en dessous du Congrès. Notre profession est désormais la moins digne de confiance de toutes. Il est clair que quelque chose que nous faisons ne fonctionne pas.

       » Permettez-moi de faire une analogie. Les machines à voter doivent répondre à deux exigences. Elles doivent compter les votes avec précision et les gens doivent croire qu’ils comptent les votes avec précision. La deuxième exigence est distincte de la première et tout aussi importante que la première.

       » Il en va de même pour les journaux. Nous devons être précis et nous devons être considérés comme exacts. C’est une pilule amère à avaler, mais nous échouons sur la deuxième exigence. La plupart des gens pensent que les médias sont partiaux. Ceux qui ne le voient pas ne prêtent guère attention à la réalité, et ceux qui combattent la réalité perdent. La réalité est une championne invaincue. Il serait facile de blâmer les autres pour notre longue et continue chute de crédibilité (et, par conséquent, notre déclin d’impact), mais une mentalité de victime ne servira à rien. Se plaindre n’est pas une stratégie. Nous devons travailler plus dur pour contrôler ce que nous pouvons contrôler pour augmenter notre crédibilité. »

  • Berliner Ortslagen
    https://fbinter.stadt-berlin.de/fb/?loginkey=alphaDataStart&alphaDataId=s_atkis_AX_ortslage_f@sens

    Ortslagen sind eine Unterkategorie der Berliner Ortsteile, die nur eine recht undiffrenzierte Lagebeschreibung von städtischen Objekten erlauben. Im Bewußt sein der Bevölkerung vermischen sich Bezirke, Ortsteile und Ortslagen, was immer wieder zu Mißverständnissen führt. Das ist besonders beachtensweet, wenn die verbreitete Wahrnehmung von Lage und Ausdehung eines Stadtgebiets im Widerspruch zu seiner offiziellen Definition steht. Eine inoffizielle und vollkommen unscharfe Bezrichnung für Mikro-Stadteile ist der Kiez. Das mangelde Verständnis der Bewohner, die sich einem „Kiez“ zugehörig fühlen, und das freizügie Neu- und Umbenennen von Plätzen und Gebieten durch den Volksmund, schaffen weitere Unklarheiten für die Orientierung im Stadtraum.

    Letztlich hilft zur präzisen Orientierung im Zweifelsfall nur der Rückgriff auf offizielle Verzeichnisse und historische Belege. Weder Google Maps noch andere private Stadtplandienste, geschweige denn Wikipedia oder Oprnstreetmap können als autoritative Quelle gelten. Die Internetausgabe des alteehrwürdigen Kaupert kommt einer praktisch nutzbaren offiziellen Quelle immer noch am nächsten, jedoch wird auch er nicht mehr ausreichend gepflegt, um als letzte Instanz bei Unklarheiten zu gelten. Dazu taugen nur noch die als Open Date zur Verfügung gestellten Daten der Stadt Berlin, ihrer politischen und öffentlich-rechtlichen Institutionen.

    Komisch, Witzleben fehlt on der Liste der Ortslagen.

    #Berlin #Bezirk #Ortsteil #Ortslage #Kiez #Witzleben

  • Das neue Berlin - Golda-Meir-Steig
    https://europacity-berlin.de/en/official-opening-of-the-golda-meir-steg


    #Bezirk: #Berlin-Mitte
    Ortsteil: #Mitte, Moabit
    Verlauf: #Kieler_Straße an der #Promenade_am_Berlin-Spandauer_Schifffahrtskanal bis #Otto-Weidt-Platz über den #Berlin-Spandauer_Schifffahrtskanal

    8.12.2024 - Today, Europacity’s new pedestrian and cycle bridge, the Golda-Meir-Steg, was opened to the public.

    However, its debut in Berlin was months earlier when the city’s latest landmark was hoisted into position over the Berlin-Spandau shipping canal in a spectacular heavy lifting operation in October 2020. Together with the new public square Otto-Weidt-Platz, the bridge forms an important link connecting the once divided districts of Moabit and Mitte. Now, the square, as well as the promenade along the banks of the canal, are even easier to access as tranquil places to sit back, relax, and enjoy the view.

    Guests at the event were served with hot mulled wine to celebrate the occasion, which was hosted by the Senate Department for the Environment, Transport and Climate Protection. Berlin’s Senator for Transport Regine Günther performed the ribbon-cutting ceremony, and then the gathering was invited to walk across the bridge to visit Otto-Weidt-Platz.

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Berlin-Spandauer_Schifffahrtskanal

    Berlin-Spandauer Schifffahrtskanal (BSK; ehemals #Hohenzollernkanal; #Spandauer_Canal; #Spandauer_Schiffahrtskanal)

    Viele Berliner und Touristen kennen den Berlin-Spandauer Schifffahrtskanal unter dem Namen #Hohenzollernkanal. So steht er auch in topografischen Karten, bis kurz vor dem Jahr 2000 auch in mehreren Stadtplänen, darunter auch der Online-Plan von www.berlin.de. Im Portal von Geoinformation Berlin ist der ältere Name in Klammern hinter den amtlichen gesetzt: „Berlin-Spandauer Schifffahrtskanal (Hohenzollernkanal)“.

    Otto-Weidt-Platz
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Otto-Weidt-Platz-10557-Berlin

    Otto-Weidt-Platz hat die Hausnummern 1-16, gehört zum Ortsteil Moabit und hat die Postleitzahl 10557
    Allgemeines zu Otto-Weidt-Platz
    Postleitzahl 10557
    Ortsteil Moabit
    ÖPNV Zone A Tram M5, M8, M10 — Bus TXL, M27, M41, 120, 123, 142, 147, 245 — U‑Bahn 6 Reinickendorfer Straße ♿ — U‑Bahn 55 Hauptbahnhof ♿ — S‑Bahn 5, 7, 75 Hauptbahnhof ♿
    Straßenverlauf an Heidestraße
    Falk‑Stadtplan Planquadrat K 15
    Geschichte von Otto-Weidt-Platz
    Ehemaliger Bezirk Tiergarten
    Name seit 18.05.2018

    Im Auge der Berliner Europacity: Systemgastronomie und kurze, haarige Beine
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/im-auge-der-berliner-europacity-li.2211373

    9.5.2024 von Sabine Röthig - Niemand interessiert sich für die Europacity. Ein Besuch auf dem zentralen Platz der Siedlung lässt erahnen, warum das so ist.

    Eine junge Mutter gähnt, ohne sich die Hand vor den Mund zu halten. Sie starrt mich dabei an. Mir wird mulmig. Ich schaue nach unten in meinen Cappuccino, den ich mir gerade für vier Euro inklusive Trinkgeld gekauft habe. Ich sitze in einem Frühstücklokal in der Europacity, weil ich einen Artikel über den Otto-Weidt-Platz schreiben möchte.

    Das weitläufige Areal ist so etwas wie der Dorfplatz der Siedlung. Hier gibt es Systemgastronomie, Fahrradständer und lange Sitzbänke. Jetzt wimmert der Spross der müden Mutter. Der ebenfalls anwesende Vater spricht zum Kind in einer Sprache, die ich nicht verstehe. Der Nachwuchs schaut brüskiert. Die Atmosphäre ist ein wenig beklemmend. Ich fühle mich wie auf einer Party, auf der ich zu früh erschienen bin. Ein junges asiatisches Pärchen setzt sich an den Nebentisch, sie haben einen Hund mit einem großen wuscheligen Oberkörper und sehr kurzen Beinen mitgebracht. Das Tier macht unter dem Stuhl von Frauchen Platz.

    Über die vor einigen Jahren als riesiger Wohnkomplex aus dem Boden gestampfte Europacity haben sich die Berliner im Vergleich zu anderen zentralen Großbauprojekten erstaunlich wenig echauffiert. Man erinnere sich nur an die Empörung über die Neubauten auf dem Potsdamer Platz in den 90er-Jahren oder an den Dauerstress um den Alexanderplatz. Vielleicht gewöhnen sich die Leute so langsam an das fensterreiche Wohnungsregal, das sich als architektonischer Topos der Epoche endgültig durchzusetzen scheint. Oder die Gegend um die Heidestraße ist einfach nicht wichtig genug, um sich über die neuen Häuser aufzuregen.

    Ich verlasse das Café. Draußen zerrt der Wind an jungen Baumkronen und den Blumenröcken der Frauen. In der Mitte des Platzes entsteht ein Brunnen, seit Jahren wird hier gewerkelt. Die Erde war wohl mit Industrieabfällen verseucht gewesen, sie musste komplett ausgetauscht werden. Einige organisch geformte Grünflächen sind jetzt angelegt, doch vieles ist noch unfertig. Kopfsteinpflaster überzieht die Ränder des Platzes – eine interessante stilistische Entscheidung in dieser Umgebung.

    Ich gehe in Richtung Fluss. Das Spektakuläre an der Europastadt ist ja, dass sie direkt am Wasser liegt. Genauer am Berlin-Spandauer-Schifffahrtskanal – eine Mitte des 19. Jahrhunderts angelegte Wasserstraße, die Spree und Havel verbindet sowie Moabit von Mitte trennt. Seit einiger Zeit gibt es hier sogar eine Uferpromenade, die extra für Fußgänger und Fahrradfahrer angelegt wurde. Kilometerlanges Nichts am Kanal lädt hier jetzt zur inneren Einkehr und körperlichen Ernüchterung ein.


    Das Uglymeter fällt ein strenges Urteil über den Otto-Weidt-Platz in der Europacity. BLZ

    Am nordöstlichen Ende des Otto-Weidt-Platzes bietet ein vietnamesisches Restaurant neben Eiskaffee auch Cocktails und Sushi an. Ich laufe zügig daran vorbei und passiere eine große Eistüte aus glänzendem Kunststoff, als sich plötzlich direkt vor mir eine bizarre Petunien-Pyramide erhebt. Das florale Riesengesteck ist mindestens zwei Meter hoch. Wider Erwarten preist hier aber kein Blumenladen Blumen an, sondern eine Pizzeria Pizzen. Ich staune nicht schlecht. Festlich klimpert das Besteck unter den orangefarbenen Schirmen, die für Schaumwein werben und die Essenenden vor der Frühlingssonne schützen.

    Eine ältere Dame flaniert an den locker besetzten Plastikstühlen vorbei. An der Leine läuft ein Hund mit sehr kurzen Beinen. Schon wieder so ein Tier, denke ich. Gehen die Leute in der Europacity hier etwa alle mit ihren Lügen Gassi? Doch bevor ich noch tiefer ins Grübeln komme, stehe ich schon auf der nigelnagelneuen Fußgängerbrücke, die mich aus Moabit direkt zurück nach Mitte führt. Dort werde ich jetzt mal auf die Hundebeine achten.

    #Berlin #Stadtentwicklung

  • Berliner Gebietsreform 1938
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Verwaltungsgeschichte_Berlins


    Grenzänderungen der Berliner Bezirke zum 1. April 1938

    Aus heutiger Sicht zeigt die Karte einen Bezirk zuviel, dafür fehlen ein bzw. zwei neue im Osten der Stadt.

    Mit Wirkung zum 1. April 1938 wurden zahlreiche Begradigungen der Bezirksgrenzen sowie einige größere Gebietsänderungen vorgenommen. Dabei kamen unter anderem

    – die Siedlung #Eichkamp vom Bezirk Wilmersdorf zum Bezirk #Charlottenburg
    – der westliche Teil von #Ruhleben vom Bezirk Charlottenburg zum Bezirk #Spandau
    - der nördlich des #Berlin-Spandauer_Schifffahrtskanal s gelegene Teil der #Jungfernheide vom Bezirk Charlottenburg zu den Bezirken #Reinickendorf und #Wedding
    - #Martinikenfelde vom Bezirk Charlottenburg zum Bezirk #Tiergarten
    – das Gebiet um den #Wittenbergplatz und den #Nollendorfplatz vom Bezirk Charlottenburg zum Bezirk #Schöneberg
    – das Gebiet südlich der #Kurfürstenstraße vom Bezirk #Tiergarten zum Bezirk Schöneberg
    – ein großer Teil des #Grunewald s vom Bezirk #Wilmersdorf zum Bezirk #Zehlendorf
    – ein Teil von #Dahlem vom Bezirk Zehlendorf zum Bezirk Wilmersdorf
    - der östliche Rand des Bezirks Zehlendorf (in Dahlem nur ein schmaler Streifen, sich in Richtung Süden verbreiternd bis hin zu einem größeren Gebiet im Südosten) zum Bezirk #Steglitz
    - #Späthsfelde vom Bezirk #Neukölln zum Bezirk #Treptow
    – Bohnsdorf vom Bezirk Köpenick zum Bezirk Treptow
    #Oberschöneweide und die #Wuhlheide vom Bezirk #Treptow zum Bezirk #Köpenick
    - die westlich der #Ringbahn gelegenen Gebiete von #Boxhagen-Rummelsburg und #Friedrichsberg vom Bezirk #Lichtenberg zum Bezirk #Friedrichshain, damals #Horst-Wessel-Stadt.
    - #Wilhelmsruh vom Bezirk #Reinickendorf zum Bezirk #Pankow
    - das Gebiet um die #Wollankstraße westlich der Berliner #Nordbahn vom Bezirk Pankow zum Bezirk #Wedding.

    Bereits in den Jahren 1928 und 1937 war es zu Verschiebungen zwischen Schöneberg und Tempelhof gekommen.

    Unmittelbar nach Ende des Zweiten Weltkriegs machte die sowjetische Militärverwaltung aus heute unbekannten Gründen #Friedenau zwischen dem 29. April und dem 30. Juni 1945 zum 21. Bezirk mit Willy Pölchen (KPD) als Bezirksbürgermeister; danach wurde Friedenau wieder wie vorher ein Ortsteil von Schöneberg. Entsprechend bestand in der Zeit das #Amtsgericht_Friedenau.

    #Berlin #Geschichte #Verwaltung #Bezirke #Nazis

  • « Pas un #euro aux #nazis d’#Israël » :-D :-D :-D

    Ca vole pas très haut, au niveau des interlocuteurs... particulièrement les #fanatiques #sionistes

    « Pas un #shekel aux nazis de #Gaza » : Israël gèle une partie des fonds de l’#Autorité_palestinienne

    « Israël a gelé le remboursement de plus de 100 millions de dollars appartenant à l’Autorité palestinienne en affirmant que ces fonds auraient pu servir au #Hamas, le mouvement #islamiste qui contrôle la bande de Gaza.

    En Israël, le gouvernement de Benyamin #Netanyahou s’est livré à tour de passe-passe financier. Sous la pression constante de #Bezalel_Smotrich, le ministre des #Finances et chef d’un parti d’#ultradroite, le remboursement de 120 millions de dollars à l’Autorité palestinienne a été gelé sur un compte en Norvège. (...) »

    #politique #occident #monde #marchands_du_temple #marchandage #confiscation #l_argent_ca_va_ca_vient #seenthis #vangauguin

    https://www.marianne.net/monde/proche-orient/pas-un-shekel-aux-nazis-de-gaza-israel-gele-une-partie-des-fonds-de-l-auto

  • #Taux_de_change : retour sur la politique israélienne des #otages

    Eyal Weizman, fondateur du collectif Forensic Architecture, revient sur la manière dont les #civils installés autour de #Gaza ont servi de « #mur_vivant » lors des massacres du 7 octobre perpétrés par le #Hamas, et retrace l’évolution de la politique israélienne à l’égard des otages.

    Au printemps 1956, huit ans après la Nakba (un terme arabe qui désigne « la catastrophe » ou « le désastre » que fut pour les Palestiniens la création d’Israël), un groupe de fedayins palestiniens franchit le fossé qui sépare Gaza de l’État d’Israël. D’un côté se trouvent 300 000 Palestiniens, dont 200 000 réfugiés expulsés de la région ; de l’autre, une poignée de nouvelles installations israéliennes. Les combattants palestiniens tentent de pénétrer dans le kibboutz de Nahal Oz, tuent Roi Rotberg, un agent de sécurité, et emportent son corps à Gaza, mais le rendent après l’intervention des Nations unies.

    #Moshe_Dayan, alors chef de l’état-major général d’Israël, se trouvait par hasard sur place pour un mariage et a demandé à prononcer, le soir suivant, l’éloge funèbre de Rotber. Parlant des hommes qui ont tué #Rotberg, il a demandé : « Pourquoi devrions-nous nous plaindre de la #haine qu’ils nous portent ? Pendant huit ans, ils se sont assis dans les camps de réfugiés de Gaza et ont vu de leurs yeux comment nous avons transformé les terres et les villages où eux et leurs ancêtres vivaient autrefois. » Cette reconnaissance de ce que les Palestiniens avaient perdu, les hommes politiques israéliens d’aujourd’hui ne peuvent plus se permettre de l’exprimer. Mais Dayan ne défendait pas le #droit_au_retour : il a terminé son discours en affirmant que les Israéliens devaient se préparer à une #guerre_permanente et amère, dans laquelle ce qu’Israël appelait les « #installations_frontalières » joueraient un rôle majeur.

    Au fil des ans, le #fossé s’est transformé en un système complexe de #fortifications - une #zone_tampon de 300 mètres, où plus de deux cents manifestants palestiniens ont été tués par balle en 2018 et 2019 et des milliers d’autres blessés, plusieurs couches de #clôtures en barbelés, des #murs en béton s’étendant sous terre, des mitrailleuses télécommandées - et des équipements de #surveillance, dont des tours de guet, des caméras de vidéosurveillance, des capteurs radar et des ballons espions. À cela s’ajoute une série de #bases_militaires, dont certaines situées à proximité ou à l’intérieur des installations civiles qui forment ce que l’on appelle l’#enveloppe_de_Gaza.

    Empêcher le retour des réfugiés

    Le #7_octobre_2023, lors d’une attaque coordonnée, le Hamas a frappé tous les éléments de ce système interconnecté. #Nahal_Oz, l’installation la plus proche de la clôture, a été l’un des points névralgiques de l’attaque. Le terme « #Nahal » fait référence à l’unité militaire qui a créé les installations frontalières. Les installations du Nahal ont débuté comme des avant-postes militaires et sont devenues des villages civils, principalement de type #kibboutz. Mais la transformation n’est jamais achevée et certains résidents sont censés se comporter en défenseurs quand la communauté est attaquée.

    La « #terre_des_absents » a été la #tabula_rasa sur laquelle les planificateurs israéliens ont dessiné le projet des colons sionistes après les expulsions de 1948. Son architecte en chef était #Arieh_Sharon, diplômé du Bauhaus, qui a étudié avec Walter Gropius et Hannes Meyer avant de s’installer en Palestine en 1931, où il a construit des lotissements, des coopératives de travailleurs, des hôpitaux et des cinémas. Lors de la création de l’État d’Israël, David Ben Gourion l’a nommé à la tête du département de planification du gouvernement. Dans The Object of Zionism (2018), l’historien de l’architecture Zvi Efrat explique que, bien que le plan directeur de Sharon soit fondé sur les principes les plus récents du design moderniste, il avait plusieurs autres objectifs : fournir des logements aux vagues d’immigrants arrivés après la Seconde Guerre mondiale, déplacer les populations juives du centre vers la périphérie, sécuriser la frontière et occuper le territoire afin de rendre plus difficile le retour des réfugiés.

    Dans les années 1950 et 1960, le #plan_directeur de Sharon et de ses successeurs a conduit à la construction, dans les « #zones_frontalières », définies à l’époque comme représentant environ 40 % du pays, de centres régionaux ou « #villes_de_développement » qui desservaient une constellation d’#implantations_agraires. Ces villes de développement devaient accueillir les immigrants juifs d’Afrique du Nord – les Juifs arabes – qui allaient être prolétarisés et devenir des ouvriers d’usine. Les implantations agraires de type kibboutz et #moshav étaient destinées aux pionniers du #mouvement_ouvrier, principalement d’Europe de l’Est. Les #terres appartenant aux villages palestiniens de #Dayr_Sunayd, #Simsim, #Najd, #Huj, #Al_Huhrraqa, #Al_Zurai’y, #Abu_Sitta, #Wuhaidat, ainsi qu’aux tribus bédouines #Tarabin et #Hanajre, sont occupées par les villes de développement #Sderot et #Ofakim et les kibboutzim de #Re’im, #Mefalsim, #Kissufim et #Erez. Toutes ces installations ont été visées le 7 octobre.

    La première #clôture

    À la suite de l’#occupation_israélienne de 1967, le gouvernement a établi des installations entre les principaux centres de population palestinienne à Gaza même, dont la plus grande était #Gush_Katif, près de Rafah, à la frontière égyptienne ; au total, les #colonies israéliennes couvraient 20 % du territoire de Gaza. Au début des années 1980, la région de Gaza et ses environs a également accueilli de nombreux Israéliens évacués du Sinaï après l’accord de paix avec l’Égypte.

    La première clôture autour du territoire a été construite entre 1994 et 1996, période considérée comme l’apogée du « #processus_de_paix ». Gaza était désormais isolée du reste du monde. Lorsque, en réponse à la résistance palestinienne, les colonies israéliennes de Gaza ont été démantelées en 2005, certaines des personnes évacuées ont choisi de s’installer près des frontières de Gaza. Un deuxième système de clôture, plus évolué, a été achevé peu après. En 2007, un an après la prise de pouvoir du Hamas à Gaza, Israël a entamé un #siège à grande échelle, contrôlant et limitant les flux entrants de produits vitaux - #nourriture, #médicaments, #électricité et #essence.

    L’#armée_israélienne a fixé les privations à un niveau tel que la vie à Gaza s’en trouve presque complètement paralysée. Associé à une série de campagnes de #bombardements qui, selon les Nations unies, ont causé la mort de 3 500 Palestiniens entre 2008 et septembre 2023, le siège a provoqué une #catastrophe_humanitaire d’une ampleur sans précédent : les institutions civiles, les hôpitaux, les systèmes d’approvisionnement en eau et d’hygiène sont à peine capables de fonctionner et l’électricité n’est disponible que pendant la moitié de la journée environ. Près de la moitié de la population de Gaza est au #chômage et plus de 80 % dépend de l’#aide pour satisfaire ses besoins essentiels.

    L’enveloppe de Gaza

    Le gouvernement israélien offre de généreux #avantages_fiscaux (une réduction de 20 % de l’impôt sur le revenu par exemple) aux habitants des installations autour de Gaza, dont beaucoup longent une route parallèle à la ligne de démarcation, à quelques kilomètres de celle-ci. L’enveloppe de Gaza comprend 58 installations situées à moins de 10 km de la frontière et comptant 70 000 habitants. Au cours des dix-sept années depuis la prise de pouvoir par le Hamas, malgré les tirs sporadiques de roquettes et de mortiers palestiniens et les bombardements israéliens sur le territoire situé à quelques kilomètres de là, les installations n’ont cessé d’augmenter. La hausse des prix de l’immobilier dans la région de Tel-Aviv et les collines ouvertes de la région (que les agents immobiliers appellent la « Toscane du nord du Néguev ») a entraîné un afflux de la classe moyenne.

    De l’autre côté de la barrière, les conditions se sont détériorées de manière inversement proportionnelle à la prospérité croissante de la région. Les installations sont un élément central du système d’#enfermement imposé à Gaza, mais leurs habitants tendent à différer des colons religieux de Cisjordanie. Démontrant l’aveuglement partiel de la gauche israélienne, certaines personnes installées dans le Néguev sont impliquées dans le #mouvement_pacifiste.

    Le 7 octobre, les combattants du Hamas ont forcé les éléments interconnectés du réseau de siège. Des tireurs d’élite ont tiré sur les caméras qui surplombent la zone interdite et ont lancé des grenades sur les #tours_de_communication. Des barrages de roquettes ont saturé l’#espace_radar. Plutôt que de creuser des tunnels sous les clôtures, les combattants sont venus par le sol. Les observateurs israéliens ne les ont pas vus ou n’ont pas pu communiquer assez rapidement ce qu’ils ont vu.

    Les combattants ont fait sauter ou ouvert quelques douzaines de brèches dans la clôture, élargies par les bulldozers palestiniens. Certains combattants du Hamas ont utilisé des parapentes pour franchir la frontière. Plus d’un millier d’entre eux ont pris d’assaut les bases militaires. L’armée israélienne, aveuglée et muette, n’a pas de vision claire du champ de bataille et les détachements mettent des heures à arriver. Des images incroyables sont apparues sur Internet : des adolescents palestiniens ont suivi les combattants à vélo ou à cheval, sur une terre dont ils avaient peut-être entendu parler par leurs grands-parents, maintenant transformée au point d’en être méconnaissable.

    Les #massacres du 7 octobre

    Les événements auraient pu s’arrêter là, mais ce ne fut pas le cas. Après les bases, ce furent les installations, les horribles massacres maison par maison, et le meurtre d’adolescents lors d’une fête. Des familles ont été brûlées ou abattues dans leurs maisons, des civils incluant des enfants et des personnes âgées ont été prises en otage. Au total, les combattants ont tué environ 1 300 civils et soldats. Plus de 200 personnes ont été capturées et emmenées à Gaza. Jusqu’alors, rien, dans la #violence ni la #répression, n’avait rendu de tels actes inévitables ou justifiés.

    Israël a mis des décennies à brouiller la ligne de démarcation entre les fonctions civiles et militaires des installations, mais cette ligne a aujourd’hui été brouillée d’une manière jamais envisagée par le gouvernement israélien. Les habitants civils cooptés pour faire partie du mur vivant de l’enveloppe de Gaza ont subi le pire des deux mondes. Ils ne pouvaient pas se défendre comme des soldats et n’étaient pas protégés comme des civils.

    Les images des installations dévastées ont permis à l’armée israélienne d’obtenir carte blanche de la part de la communauté internationale et de lever les restrictions qui avaient pu être imposées précédemment. Les hommes politiques israéliens ont appelé à la #vengeance, avec un langage explicite et annihilationiste. Les commentateurs ont déclaré que Gaza devrait être « rayée de la surface de la Terre » et que « l’heure de la Nakba 2 a sonné ». #Revital_Gottlieb, membre du Likoud à la Knesset, a tweeté : « Abattez les bâtiments ! Bombardez sans distinction ! Assez de cette impuissance. Vous le pouvez. Il y a une légitimité mondiale ! Détruisez Gaza. Sans pitié ! »

    L’échange de prisonniers

    Les otages civils des installations dont Israël a fait un « mur vivant » sont devenus pour le Hamas un #bouclier_humain et des atouts pour la #négociation. Quelle que soit la façon dont le #conflit se termine, que le Hamas soit ou non au pouvoir (et je parie sur la première solution), Israël ne pourra pas éviter de négocier l’#échange_de_prisonniers. Pour le Hamas, il s’agit des 6 000 Palestiniens actuellement dans les prisons israéliennes, dont beaucoup sont en #détention_administrative sans procès. La prise en otages d’Israéliens a occupé une place centrale dans la #lutte_armée palestinienne tout au long des 75 années de conflit. Avec des otages, l’#OLP et d’autres groupes cherchaient à contraindre Israël à reconnaître implicitement l’existence d’une nation palestinienne.

    Dans les années 1960, la position israélienne consistait à nier l’existence d’un peuple palestinien, et donc qu’il était logiquement impossible de reconnaître l’OLP comme son représentant légitime. Ce déni signifiait également qu’il n’y avait pas à reconnaître les combattants palestiniens comme des combattants légitimes au regard du droit international, et donc leur accorder le statut de #prisonniers_de_guerre conformément aux conventions de Genève. Les Palestiniens capturés étaient maintenus dans un #vide_juridique, un peu comme les « combattants illégaux » de l’après 11-septembre.

    En juillet 1968, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a détourné un vol d’El-Al et l’a fait atterrir en Algérie, inaugurant une série de détournements, dont l’objectif explicite était la libération de prisonniers palestiniens. L’incident d’Algérie a conduit à l’échange de 22 otages israéliens contre 16 prisonniers palestiniens, bien que le gouvernement israélien ait nié un tel accord. Seize contre 22 : ce taux d’échange n’allait pas durer longtemps. En septembre 1982, après l’invasion du Liban par Israël, le Commandement général du FPLP d’Ahmed Jibril a capturé trois soldats de l’armée israélienne ; trois ans plus tard, dans le cadre de ce qui a été appelé l’accord Jibril, Israël et le FPLP-CG sont finalement parvenus à un accord d’échange de prisonniers : trois soldats contre 1 150 prisonniers palestiniens. Dans l’accord de 2011 pour la libération de Gilad Shalit, capturé par le Hamas en 2006, le taux d’échange était encore plus favorable aux Palestiniens : 1 027 prisonniers pour un seul soldat israélien.
    Directive Hannibal

    Anticipant de devoir conclure de nombreux accords de ce type, Israël s’est mis à arrêter arbitrairement davantage de Palestiniens, y compris des mineurs, afin d’augmenter ses atouts en vue d’un échange futur. Il a également conservé les corps de combattants palestiniens, qui devaient être restitués dans le cadre d’un éventuel échange. Tout cela renforce l’idée que la vie d’un colonisateur vaut mille fois plus que la vie d’un colonisé, calcul qui évoque inévitablement l’histoire du #colonialisme et du commerce d’êtres humains. Mais ici, le taux de change est mobilisé par les Palestiniens pour inverser la profonde asymétrie coloniale structurelle.

    Tous les États ne traitent pas de la même manière la capture de leurs soldats et de leurs citoyens. Les Européens et les Japonais procèdent généralement à des échanges secrets de prisonniers ou négocient des rançons. Les États-Unis et le Royaume-Uni affirment publiquement qu’ils ne négocient pas et n’accèdent pas aux demandes des ravisseurs et, bien qu’ils n’aient pas toujours respecté cette règle à la lettre, ils ont privilégié l’abstention et le silence lorsqu’une opération de sauvetage semblait impossible.

    Cette attitude est considérée comme un « moindre mal » et fait partie de ce que les théoriciens des jeux militaires appellent le « jeu répété » : chaque action est évaluée en fonction de ses éventuelles conséquences à long terme, les avantages d’obtenir la libération d’un prisonnier étant mis en balance avec le risque que l’échange aboutisse à l’avenir à la capture d’autres soldats ou civils.

    Lorsqu’un Israélien est capturé, sa famille, ses amis et ses partisans descendent dans la rue pour faire campagne en faveur de sa libération. Le plus souvent, le gouvernement y consent et conclut un accord. L’armée israélienne déconseille généralement au gouvernement de conclure des accords d’échange, soulignant le risque pour la sécurité que représentent les captifs libérés, en particulier les commandants de haut rang, et la probabilité qu’ils encouragent les combattants palestiniens à prendre davantage d’otages. Yahya Sinwar, qui est aujourd’hui le chef du Hamas, a été libéré dans le cadre de l’#accord_Shalit. Une importante campagne civile contre ces échanges a été menée par le mouvement religieux de colons #Gush_Emunim, qui y voyait une manifestation de la fragilité de la société « laïque et libérale » d’Israël.

    En 1986, à la suite de l’#accord_Jibril, l’armée israélienne a publié la directive controversée Hannibal, un ordre opérationnel secret conçu pour être invoqué lors de la capture d’un soldat israélien par une force armée irrégulière. L’armée a nié cette interprétation, mais les soldats israéliens l’ont comprise comme une autorisation de tuer un camarade avant qu’il ne soit fait prisonnier. En 1999, #Shaul_Mofaz, alors chef de l’état-major général, a expliqué cette politique en ces termes : « Avec toute la douleur que cela implique, un soldat enlevé, contrairement à un soldat tué, est un problème national. »

    Bien que l’armée ait affirmé que le nom de la directive avait été choisi au hasard par un programme informatique, il est tout à fait approprié. Le général carthaginois Hannibal Barca s’est suicidé en 181 avant J.-C. pour ne pas tomber aux mains des Romains. Ceux-ci avaient fait preuve d’une détermination similaire trente ans plus tôt : lorsque Hannibal tenta d’obtenir une rançon pour les soldats qu’il avait capturés lors de sa victoire à Cannes, le Sénat, après un débat houleux, refusa et les prisonniers furent exécutés.

    Le 1er août 2014, lors de l’offensive sur Gaza connue sous le nom d’« #opération_Bordure_protectrice », des combattants palestiniens ont capturé un soldat de Tsahal près de Rafah, et la #directive_Hannibal est entrée en vigueur. L’armée de l’air a bombardé le système de tunnels où avait été emmené le soldat, tuant 135 civils palestiniens, dont des familles entières. L’armée a depuis annulé la directive. Toutefois, la plupart des bombardements actuels vise les #tunnels où se trouvent les postes de commandement du Hamas et les otages : le gouvernement semble ainsi, par ces bombardements aveugles, non seulement menacer les Gazaouis d’une #destruction sans précédent, mais aussi revenir au principe de préférer des captifs morts à un accord. #Bezalel_Smotrich, ministre israélien des finances, a appelé à frapper le Hamas « sans pitié, sans prendre sérieusement en considération la question des captifs ». #Gilad_Erdan, ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies, a déclaré que les otages « ne nous empêcheraient pas de faire ce que nous devons faire ». Mais dans cette guerre, le sort des #civils de Gaza et des Israéliens capturés est étroitement lié, tout comme celui des deux peuples.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/041123/taux-de-change-retour-sur-la-politique-israelienne-des-otages
    #Israël #Palestine #Eyal_Weizman #à_lire

  • Was der Kaupert nicht weiß - Dunckerstraße in Grunewald
    https://m.kauperts.de/Strassen/Toni-Lessler-Strasse-14193-Berlin

    Der unsprüngliche Name Dunckerstraße erscheint nicht in der Geschichte der heutigen Toni-Lesser-Straße. Dabei ist sie gut dokumentiert. Was ist passiert?

    Details — Toni-Lessler-Straße
    PLZ 14193
    Ortsteil Grunewald
    ÖPNV Zone B Bus X10, M29
    Verlauf von Wernerstraße bis Hubertusbader und Kronberger Straße
    Falk Planquadrat O 10

    Zuständigkeiten — Toni-Lessler-Straße
    Arbeits­agentur Berlin Nord
    Jobcenter Charlottenburg-Wilmersdorf
    Amts­gericht Charlottenburg
    Grundbuchamt Charlottenburg
    Familien­gericht Kreuzberg
    Finanz­amt Wilmersdorf
    Polizei­abschnitt A 22
    Verwal­tungs­bezirk Charlottenburg-Wilmersdorf

    Geschichte — Toni-Lessler-Straße
    Alter Bezirk Wilmersdorf
    Alte Namen Seebergsteig (1936-2003)
    Name seit 1.9.2003

    Info Lessler, Toni, * 1874 Bückeburg, † 5.5.1952 New York, Pädagogin, Opfer des NS-Regimes.

    Die Umbenennung der mittigen Mohrenstraße war ein Verlust, geschuldet der Eulenspiegelei eines tansanischen Berliners und seiner fröhliche Wokistentruppe. Denen gelang es, die historisch nicht im Ansatz rassistische sondern im Gegenteil ehrend gemeinte Bezeichnung nach ihrem Verständnis umzudefinieren. Damit hat Berlin einen wichtigen Verweis auf Ereignisse und Topologie seiner Geschichte umd eine feste Orientierungsmarke im Stadtbild eingebüßt. Halb so schlimm, lustig war es anzusehen, wie die komplette BVV Mitte nach der Pfeife von ein paar selbsternannten Moralpredigern tanzte.

    Dem Seebergsteig hingegen trauert keine Menschenseele nach, abgesehen von 74 wegen der erforderlichen Adressänderung erzürnten Villenbewohnern. Die haben nur zähneknischend akzeptiert, dass Demokratie eben nicht die Ausweitung ihres Besitzrechts über den grunewalder Gartenzaun hinaus bedeutet. Das Regelwerk namens Demokratie, in dem alle ein bischen mitbestimmen können, haben sie dabei mit allem Nachdruck für die Beibehaltung des Nazinamens eingesetzt. Hat nicht geklappt, zum Glück.

    Über Straßennamen im Bezirk entscheidet das Bezirksamt und das wiederum wird von der Bezirksverordnetenversammung, der BVV kontrolliert. Dagegen kommt nur ein Senator oder der Regierende an, aber der wird den Teufel tun und es sich wegen einer Handvoll Villenbewihner aus dem noblen Grunewald mit der Öffentlichkeit verscherzen. Die mag keine Nazis mehr, zumindest nicht so offensichtliche.

    Sehr schön an der Geschichte ist die von der Villenfraktion ins Feld geführte Unterscheidung zwischen „kulturellen Antisemiten“, und „Vorbereitern des Holocaust“. Wer wenn nicht die deutschen „kulturellen Antisemiten“ kommt denn als „Vorbereiter des Holocaust“ in Frage? Ausschließlich die Teilnehmer der Wannseekonferenz? So hätten die Grunewalder Naziliebhager es wohl gern gehabt.

    In der ehemaligen Dunckerstraße stehen einige Villen aus der Zeit ihrer Umbenennung in den antisemitischen Seebergsteig. Die Erben ihrer Erbauer wollen sich anscheinend immer noch nicht eingestehen, worauf ihr heutiger Wohlstand beruht. Nazis, das waren immer die anderen, die Fanatiker. Man selber oder Opi war nur aus Pragmatismus dabei. Irgendwer musste ja das Geld von der Straße aufsammeln, seit die Juden das nicht mehr erledigten.

    Dunckerstraße
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Liste_der_Stra%C3%9Fen_und_Pl%C3%A4tze_in_Berlin-Grunewald

    Die Straße wurde 1898 nach dem Verlagsbuchhändler, Publizist und Politiker Franz Duncker benannt. Mit der „Arisierung von Straßennamen“ in der NS-Zeit wurde am 14. April 1936 die Dunckerstraße nach dem NS-freundlichen Theologen in Seebergsteig umbenannt.

    Franz Duncker
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Franz_Duncker

    Franz Gustav Duncker (* 4. Juni 1822 in Berlin; † 18. Juni 1888 ebenda[1]) war ein deutscher Verleger, linksliberaler Politiker und Sozialreformer.

    Wieso wollten die Massenmörder aus ganz Deutschland, die Spree Killers United , eigentlich diesen ominösen Seeberg als einen der Ihren ehren?

    Reinhold Seeberg
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Reinhold_Seeberg

    Reinhold Seeberg (* 24. Märzjul. / 5. April 1859greg. in Pörrafer (Livland); † 23. Oktober 1935 in Ahrenshoop) war ein deutscher evangelischer Theologe.
    ...
    1918/1919 wurde er Rektor der Universität Berlin.
    ...
    Als Rektor initiierte Seeberg u. a. das Gefallenendenkmal der Berliner Universität[5], dessen lateinische Inschrift Invictis victi victuri („Den Unbesiegten die Besiegten, die siegen werden“) eine kaum verhüllte Aufforderung zur Revanche für die deutsche Niederlage im Ersten Weltkrieg war.[6] Als Rektor trug er auch dazu bei, dass die Universität dem jüdischen Mediziner Georg Friedrich Nicolai die venia legendi aberkannte. Nicolai hatte ab 1914 kriegskritische Schriften publiziert.
    ...
    In seine radikale Modernitätskritik mischten sich zunehmend antiliberale Töne sowie ein rassentheoretisch begründeter Antisemitismus. Als erster akademischer Theologe griff er die These auf, Jesus sei ein Arier gewesen.

    Verstehe, Theologen gehen immer, sind halt die Guten, die man immer zu (!) Weihnachten und vielleicht (auch !) zu Ostern in ihrem Gotteshaus besucht. Man zahlt ihnen sogar Steuern, so gut sind die. Und dann ist der Mann Seeberg ja lange vor dem Holocaust gestorben, kann also nicht dabei gewesensein. Perfektes Alibi, Euer Ehren.

    Berlin: Entscheidung im Streit um den Seebergsteig, Der Tagesspiegel vom 12.12.2002
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/entscheidung-im-streit-um-den-seebergsteig-956095.html

    Die Umbenennung des Seebergsteigs wird heute voraussichtlich in der Bezirksverordnetenversammlung (BVV) CharlottenburgWilmersdorf besiegelt – gegen den Willen der CDU und der meisten Anwohner der Straße in Grunewald. SPD, Grüne, FDP und PDS wollen die Bezeichnung nach Reinhold Seeberg (1859 bis 1935) ändern, weil der Theologe ein Antisemit und „Wegbereiter“ des Nationalsozialismus gewesen sei. Der neue Name Toni-Lessler-Straße soll eine jüdische Pädagogin ehren, die bis 1939 die „Private Waldschule Grunewald“ geleitet hatte.

    Am Dienstagabend stritten darüber ein Dutzend Anwohner mit Bezirksverordneten im Rathaus Wilmersdorf. 74 der rund 100 Anwohner haben schriftlich die Beibehaltung des Straßennamens verlangt. Das Treffen kurz vor der Entscheidung nannten sie eine „Alibi-Veranstaltung“. Zum wiederholten Mal hielten sich Gegner und Befürworter der Umbenennung einige Zitate aus Seebergs Schriften vor, um ihre Standpunkte zu untermauern. Die Anwohner beriefen sich besonders auf den Historiker Günter Brakelmann. Dieser sieht in Seeberg einen „kulturellen Antisemiten“, aber „keinen Vorbereiter des Holocaust“. Zum Ärger von Mario Blochwitz, dem Initiator des Protestschreibens, war Brakelmann nicht zum Treffen eingeladen worden.

    FDP-Fraktionschef Jürgen Dittberner erinnerte daran, dass der Seebergsteig einst Dunckerstraße hieß. Erst 1936 hätten „die Nazis Seeberg aufs Schild gehoben, um den anderen Namen zu tilgen“. Das sei für die FDP der entscheidende Punkt.

    Die CDU erneuerte ihren Vorschlag, den Namen Seebergsteig einfach anders zu deuten: Zusatztafeln sollten auf den Ortsteil Seeberg in Altlandsberg hinweisen, hieß es.

    Verwirrung gab es um die Kosten der Umbenennung. Das Bezirksamt hat 1000 Euro für vier neue Schilder errechnet, jedoch übersehen, dass es acht Schilder gibt. Die CDU kritisierte den finanziellen Aufwand. Zugleich verlangte der CDU-Verordnete Joachim Dannert allerdings, den Anwohnern die Kosten einer Adressenänderung zu erstatten.

    Die Bürger erwägen gerichtliche Schritte. Schon Mitte der 90er Jahre hatten sie gegen einen Umbenennungsbeschluss der BVV geklagt. Nach einer Niederlage vor dem Verwaltungsgericht legten sie Berufung ein – bis die CDU vorübergehend die BVV-Mehrheit gewann und den alten Beschluss kippte. Trotz ihres Streits erklärten Anwohner und Politiker, einen Eklat wie bei der Rückbenennung der Jüdenstraße in Spandau vermeiden zu wollen. CD

    #Berlin #Grunewald #Toni-Lesser-Straße #Seebergsteig #Dunckerstraße #Mitte #Mohrenstraße #Antisemitismus #Straßenumbenennung #Geschichte #Nazis #Straßennamen #Bezirk #Bezirksamt #Bezirksverordnetenversammung #BVV

  • À #Montagnac, le maire balance sa source à #Cristaline

    Pour 30 000 euros, la marque est en passe de mettre la main sur une gigantesque masse d’eau près de #Béziers. Dans une zone frappée de plein fouet par les #sécheresses.

    Au début du printemps, au sortir d’une sécheresse hivernale inédite (lire l’épisode 1, « Eau, rage et désespoir » : https://lesjours.fr/obsessions/eau-guerres/ep1-macron-bassines), certains habitants d’#Occitanie ont appelé à l’aide leurs divinités pour faire venir la pluie. Ç’a été le cas à #Perpignan, mais aussi dans l’#Hérault, dans le village de #Corneilhan, près de Béziers. Le 30 mars, un cortège mené par un curé avait transporté une statue de Marie en plein cagnard pendant deux kilomètres et demi. Le #cortège, racontait alors France Bleu, s’était arrêté pour prier dans les vignes. Un viticulteur avait expliqué : « L’eau, on en manque. Donc, je demande au bon #Dieu de nous l’envoyer. Les politiques ne sont pas encore capables de faire tomber la pluie. Donc à part lui, je ne vois pas ! »

    Tout cela en vain, puisque la pluie ne s’est que peu montrée, en dehors de quelques averses en juin. Puis certaines communes alentour ont affronté l’angoisse du robinet à sec, le #lac_du_Salagou a connu son plus bas niveau depuis vingt ans, tandis que mi-août, un arrêté préfectoral plaçait pour la première fois les communes limitrophes de l’#étang_de_Thau en état de « #crise », seuil maximal de #restriction des usages face à la #sécheresse. En clair, l’#eau est rare dans le coin. Mais elle n’est pas forcément chère.

    L’association #Veille_Eau_Grain estime qu’il y a de quoi fournir de l’#eau_potable à 20 000 habitants pendant quinze ans

    C’est ce qu’on découvert les 4 000 habitants de Montagnac, à une trentaine de kilomètres au nord-est de #Corneilhan. Fin 2022 ils ont appris, un peu par hasard vous le verrez, que leur mairie avait décidé de vendre pour à peine 30 000 euros une parcelle dotée d’un #forage qui plonge à 1 500 mètres sous terre, jusqu’à une masse d’eau gigantesque. À l’abandon aujourd’hui, le #puits pourrait, moyennant de gros travaux, donner accès à cette #nappe_d’eau_souterraine de qualité et dont les volumes suscitent bien des convoitises. L’association Veille Eau Grain, née contre la vente de ce forage, a depuis réuni des informations permettant d’estimer qu’il y a là de quoi fournir de l’eau potable à 20 000 habitants pendant quinze ans !

    La générosité municipale est d’autant plus étonnante que le futur acquéreur n’est pas sans le sou : il s’agit de la #Compagnie_générale_d’eaux_de_source, une filiale du géant #Sources_Alma, connu pour ses bouteilles #Saint-Yorre, #Vichy_Célestins et surtout Cristaline. Cette dernière eau, née en 1992 et numéro 1 en #France aujourd’hui, est une simple marque et s’abreuve à 21 sources différentes dans l’Hexagone – et même en Allemagne et au Luxembourg. À Montagnac et en particulier dans le secteur où est situé le forage, elle est plébiscitée. Voisin, viticulteur et fondateur de l’association Veille Eau Grain, #Christophe_Savary_de_Beauregard s’en explique : « La zone qu’on habite est quasiment désertique, nous n’avons pas l’eau potable. L’eau, on l’achète, et celle qu’on choisit, c’est la Cristaline parce que c’est la moins chère. » Cruel.

    Comment expliquer une telle vente ? Cristaline et Alma ont été pointés du doigt pour leurs méthodes commerciales et pour leur capacité à obtenir les faveurs des autorités locales, le tout, selon leurs détracteurs, grâce à du #chantage à l’#emploi. Les généreuses #dérogations_préfectorales accordées à Cristaline pour des #prélèvements d’eau dans les #Pays-de-la-Loire ont aussi été dénoncées en 2018 par les représentants locaux du Mouvement national de lutte pour l’environnement. Rien de tout ça ici, semble-t-il, puisque c’est la mairie de Montagnac elle-même qui a démarché #Alma. C’est en tout cas ce que l’équipe de communication du géant de la bouteille nous a affirmé par écrit.

    Des #viticulteurs ont raconté avoir été démarchés par des intermédiaires pour autoriser le passage de tuyaux et de canalisations menant jusqu’à une future usine. C’est là qu’on a découvert que le conseil municipal avait voté la vente du forage.
    Christophe Savary de Beauregard, fondateur de l’association Veille Eau Grain

    Après plusieurs sollicitations en juillet et en septembre, #Yann_Llopis, le maire de Montagnac, nous a fait savoir qu’il refusait de répondre à la presse – lui qui ne rechigne pourtant pas à parler de lui et de sa « préoccupation » pour l’environnement sur le site de la ville. On ne saura donc pas s’il a vendu à vil #prix l’eau de sa commune dans l’espoir de #retombées_fiscales et de créations d’emplois. Ce silence n’étonnera pas les riverains, qui disent n’avoir à aucun moment été informés par l’édile et son équipe des tractations avec le groupe Alma. Christophe Savary de Beauregard raconte avoir découvert par hasard la décision du #conseil_municipal actant la vente de la parcelle et du forage : « Fin 2022, des viticulteurs nous ont raconté qu’ils avaient été démarchés par des intermédiaires, afin d’autoriser le passage sur le terrain de tuyaux et de canalisations venant du forage et menant jusqu’à une future usine. On s’est renseignés, et c’est là qu’on a découvert qu’en septembre le conseil municipal avait délibéré et voté pour la vente du terrain et du forage au groupe Alma. »

    Habitant de Montagnac, le conseiller régional socialiste René Moreno confirme et dénonce ce manque de transparence, avant de dresser une chronologie de ce forage qu’il connaît bien. Creusé en 1980 par deux entrepreneurs locaux, il est devenu propriété de l’État à la mort de ces derniers, en 2018. La parcelle et son forage ont alors été mis en vente sous le contrôle d’une instance locale, le comité technique de la #Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural), dont l’élu est membre. « À l’époque, il y avait plusieurs projets de reprise, dont celui de la mairie de Montagnac qui avait pour ambition de le destiner à un élevage privé d’esturgeons, se souvient René Moreno. Ce genre d’élevage est consommateur d’eau mais dans de faibles quantités. J’ai insisté pour que la mairie obtienne le forage. » Il obtiendra gain de cause.

    Après l’achat de la parcelle par la mairie (pour la somme de 30 000 euros, déjà), les porteurs du projet d’élevage d’esturgeons ont malheureusement baissé les bras. La mairie s’est alors retrouvée le bec dans l’eau, selon le service de communication du groupe Alma. Celui-ci indique par mail que si celle-ci ne vend pas le forage aujourd’hui, elle devra assumer les coûts de son obturation (qu’il estime à 300 000 euros) ou de sa remise en service (on dépasserait alors les 500 000 euros). René Moreno assure de son côté que ces sommes, si elles étaient avérées, pourraient être déboursées en partie par l’État ou d’autres collectivités, afin de préserver la précieuse ressource souterraine ou la destiner aux populations locales en cas de crise.

    Le projet actuel est on ne peut plus à l’opposé : construire une gigantesque #usine privée d’#embouteillage d’#eau_minérale pour une grande marque, occasionnant quelques joyeusetés comme l’artificialisation de plusieurs milliers de mètres carrés ou le passage quotidien de plusieurs dizaines de camions pour le transport des packs. Une perspective qui inquiète les riverains, tout autant que la réputation sulfureuse du groupe. Une enquête de Médiacités publiée en décembre 2022 a, par exemple, révélé que 13 de ses 34 usines françaises avaient été épinglées par les services de l’État depuis 2010 : non-conformités, contaminations, pollution de ruisseau et mêmes fraudes…

    Derrière Cristaline, deux hommes à la réputation sulfureuse : le milliardaire #Pierre_Castel et #Pierre_Papillaud, le visage des pubs télé Rozana

    Quant aux créateurs de Cristaline, ils se signalent autant par leurs succès que par leurs casseroles. Le milliardaire Pierre Castel, l’un des dix Français les plus riches, a été condamné pour avoir abrité son immense fortune – faite dans la bière en Afrique et dans le vin partout dans le monde (les cavistes Nicolas, la marque Baron de Lestac…) – dans des #paradis_fiscaux. Il apparaît dans les listings des « Pandora Papers ». Son groupe est en prime visé par une enquête du parquet antiterroriste pour « complicité de crimes contre l’humanité » et « complicité de crimes de guerre » parce qu’il aurait financé en Centrafrique une milice coupables d’exactions en masse. Pierre Castel a vendu ses parts à son compère Pierre Papillaud en 2008. Celui-ci, dont vous avez vu la tête dans les pubs télé pour la marque d’eau gazeuse #Rozana, a été accusé par d’anciens salariés de méthodes managériales violentes et de harcèlement moral, et condamné pour une campagne de dénigrement de l’eau du robinet. Il apparaît, lui, dans les listings des « Panama Papers ». Il est décédé en 2017.

    C’est face à ce groupe que se dressent la vingtaine de membres de l’association Veille Eau Grain. Ceux-ci ont entamé une procédure devant le tribunal administratif pour faire annuler la délibération du conseil municipal de Montagnac concernant la vente du forage, arguant que cette décision a été prise sans informer la population et à partir d’un corpus de documents trop limité pour juger de sa pertinence. Ce n’est que le début du combat. L’exploitation du forage est soumise à une étude d’impact environnementale, qui, selon le groupe Alma, a démarré en juillet et durera dix-huit mois.

    https://lesjours.fr/obsessions/eau-guerres/ep7-montagnac-cristaline

    #accès_à_l'eau #impact_environnemental

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/1016901

  • Israël : l’extrême droite, produit du sionisme et de l’oppression des Palestiniens

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/04/02/israel-lextreme-droite-produit-du-sionisme-et-de-loppression (Lutte de classe, 30 mars 2023)

    Après trois mois de contestation et de manifestations hebdomadaires, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a reporté l’examen de son projet de réforme du système judiciaire au mois de mai, après les vacances parlementaires de la Pâque juive. La contestation de plus en plus massive avait fini par provoquer des fissures au sein de son propre parti, le #Likoud. #Netanyahou avait été contraint de limoger son ministre de la Défense après que celui-ci eut lui-même réclamé une «  pause  ».

    Face à l’ampleur de la mobilisation, Netanyahou a donc préféré reculer, prenant le risque de perdre le soutien des organisations ultranationalistes et religieuses d’extrême droite avec lesquelles il gouverne et dont il a besoin pour conserver une majorité à la Knesset, le Parlement israélien. Le principal d’entre eux, le parti Sionisme religieux, passé de 4 à 10 % des voix aux élections législatives de novembre 2022, est devenu la troisième force politique. Son dirigeant, #Bezalel_Smotrich, partisan du développement de la #colonisation juive en #Cisjordanie, et vivant lui-même dans une colonie, est devenu ministre des Finances. Il occupe aussi un ministère créé spécialement pour lui, au sein de celui de la Défense, afin de lui permettre d’appuyer la création de colonies juives en Cisjordanie. Partisan de l’annexion de la Cisjordanie dans un Grand Israël, il a déclaré, lors d’un déplacement à Paris, que pour lui «  les Palestiniens n’existent pas, parce que le #peuple_palestinien n’existe pas  ». Il ne cache pas son racisme, soutenant la ségrégation des femmes arabes et juives dans les maternités des hôpitaux et il se qualifie lui-même de «  fasciste homophobe  » (...)

    Le #sionisme, un programme colonial

    Naissance d’#Israël et expulsion des #Palestiniens en 1948

    Quand le mouvement travailliste était hégémonique

    Le poids croissant de l’#extrême_droite religieuse

    Les #accords_d’Oslo et le prétendu «  #processus_de_paix  »

    Netanyahou de plus en plus otage de l’extrême droite

    «  Défendre la démocratie  »… sans dénoncer l’#oppression des Palestiniens  !

    Il n’y aura pas de solution sans lutter contre l’#impérialisme

  • « A l’aide, ils veulent me tuer » : les dernières minutes de Mohamed Gabsi, mort en avril après une interpellation policière à #Béziers
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/18/a-l-aide-ils-veulent-me-tuer-les-dernieres-minutes-de-mohamed-gabsi-mort-en-

    Les trois policiers municipaux qui avaient interpellé cet homme de 33 ans le 8 avril ont été mis en examen vendredi soir, à la suite de leur garde à vue.

    Huit mois après les faits, Houda Gabsi laisse pour la première fois exploser sa joie. « La vérité va enfin éclater. C’est la suite logique des choses, mais quel soulagement ! », s’enthousiasme-t-elle. Vendredi 18 décembre, trois policiers municipaux de la ville de Béziers (Hérault) ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire, selon les informations du Monde. Ils avaient interpellé son frère Mohamed pendant le premier confinement, le 8 avril, le ramenant inconscient au commissariat, avant qu’il soit déclaré mort une heure plus tard.

    « Le policier qui s’était positionné sur la victime, sur la banquette arrière du véhicule de police, a été mis en examen du chef de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne dépositaire de l’autorité publique », précise Raphaël Balland, procureur de la République du tribunal de Béziers. Les deux autres « ont été mis en examen du chef de non-assistance à personne en péril », poursuit-il, tout en rappelant que « les trois policiers [demeurent] présumés innocents tout au long de l’instruction ».

    Depuis le 11 avril, date de l’ouverture d’une information judiciaire, les enquêteurs du service régional de police judiciaire de Montpellier s’attelaient à rassembler des témoignages et des vidéos de l’interpellation. « Pour rendre justice à M. Gabsi, ces vidéos sont cruciales, explique au Monde l’avocat de la famille, Jean-Marc Darrigade, car il n’a pas le profil de la “bonne victime”. » Consommateur régulier de stupéfiants, diagnostiqué schizophrène adolescent, Mohamed Gabsi comptait huit condamnations depuis 2005, notamment pour des violences et des vols.

    De quoi nourrir la défense des policiers, dont l’avocat, Luc Abratkiewicz, avait affirmé au Monde avant leur garde à vue – il n’a pas souhaité s’exprimer depuis – que M. Gabsi s’était « jeté sur eux ». Il avait, par ailleurs, regretté les « morceaux choisis » de #vidéos qui ont inondé les réseaux sociaux à la mort de l’homme de 33 ans.

    Trois versions différentes de l’amorce du contrôle

    Ses clients, poursuivait-il, « des professionnels jamais en difficulté », « très bien notés par leur hiérarchie », auraient pourtant pu filmer eux-mêmes la scène, du début à la fin. Ce soir-là, l’un d’entre eux était porteur d’une caméra-piéton. Il a déclaré aux enquêteurs ne pas avoir eu le temps de la déclencher. Restent donc les témoignages et les vidéos des riverains, que Le Monde a rassemblés, pour raconter la funeste soirée qui a conduit à la mort de Mohamed Gabsi.

    Ce soir du 8 avril, le centre-ville de Béziers, paré d’enduit aux couleurs fanées, a été vidé par le #couvre-feu, instauré par la mairie dès 21 heures en sus du confinement. Il est 22 h 20 quand Mohamed, 33 ans, déambule. A l’angle de la rue Sébastopol et de l’avenue du 22-Août-1944, un véhicule de la police municipale s’arrête à son niveau et demande à contrôler son attestation de déplacement. Le trentenaire est connu des services de police locaux, qui l’ont déjà contrôlé par deux fois depuis le début du confinement, sans qu’il ait opposé de résistance.

    Mais cette fois-ci, Mohamed Gabsi se serait montré agressif, ont expliqué les trois agents qui se trouvaient à bord du véhicule. Durant leur audition libre, effectuée quelques heures après l’interpellation, ils offrent trois versions différentes de l’amorce du contrôle. Le premier explique que M. Gabsi a donné un coup dans le pare-chocs arrière de la voiture – coup dont ne font pas état les deux autres policiers. Le deuxième affirme qu’il a tenté de se soustraire au contrôle en « clopinant ». Le troisième dit qu’il a foncé sur l’un des policiers sorti de la voiture, avant de prendre la fuite en courant. Ils décrivent un homme pris de démence, probablement sous l’emprise de stupéfiants, les frappant à coups de poing et de pied.

    « Pourquoi vous faites ça ? Je n’ai rien fait ! »

    A 22h22, leurs collègues sont prévenus de la situation. La décision est prise de ramener le récalcitrant au commissariat. Les municipaux le menottent à terre, avant de le mettre sans ménagement à l’arrière de la voiture, à plat ventre. L’un d’entre eux déclare s’être assis sur les fesses de M. Gabsi, afin de le maintenir immobile pendant le transport. Les trois policiers affirment que l’individu s’est finalement calmé en route, au point de se mettre à « ronfler » peu avant l’arrivée au commissariat. Les vidéos amateurs et les témoins racontent, eux, une autre histoire. Peu après 22h22, Mohamed Gabsi est au sol, maintenu par trois policiers.

    La rue fourmille d’au moins une douzaine de policiers municipaux appelés en renfort. Mohamed Gabsi s’accroche à une barrière, se débat mollement, sans frapper, et crie pour apostropher les riverains : « Pourquoi vous faites ça ? Je n’ai rien fait ! Tout ça pour deux grammes ! » Quatre pochons de cocaïne de 500 mg ont, en effet, été retrouvés dans son boxer à l’autopsie. Trois policiers le soulèvent pour le mettre dans la voiture. L’un d’entre eux s’enfonce dans l’habitacle avec lui. Un deuxième se place devant la portière, au niveau de la tête de Mohamed Gabsi, comme pour faire écran. Dans les vidéos, on entend distinctement le trentenaire crier : « A l’aide ! Ils veulent me tuer ! »

    « Ferme ta gueule, je vais te faire dormir », lui répond le policier entré dans la voiture, appuyant son bras, puis ses genoux sur le cou de l’interpellé, selon deux témoins interrogés par les enquêteurs – et qui refusent depuis de parler à la presse. Les suspensions du véhicule s’agitent de longues minutes. Puis le silence règne de nouveau sur l’avenue, constate-t-on sur les vidéos. Les deux témoins racontent ensuite avoir entendu le policier s’exclamer : « Ça fait du bien ! », en sortant de l’habitacle.

    L’interpellé gît, inconscient. Les policiers se mettent à le gifler, répétant : « Oh, oh ! Gabsi ! Réveille-toi ! » Ils constatent la présence de vomi et se mettent à rire, poursuivent les témoins. Les policiers se mettent enfin en route. Par deux fois, ils tentent, sans succès, de claquer la portière arrière du véhicule – celle du côté de la tête de M. Gabsi –, indiquent les vidéos. Quelque chose bloque. La troisième sera la bonne.

    L’équipage n’arrivera que huit minutes après au commissariat, pourtant situé à moins de deux minutes de route du lieu de l’interpellation. A 22 h 36, des policiers nationaux reçoivent des mains de leurs collègues municipaux le corps de Mohamed Gabsi. « Son visage était bleu, son cou mou, il bavait », explique au Monde un témoin présent sur les lieux. Ils constatent une absence de pouls, effectuent un massage cardiaque et appellent les secours. Une heure plus tard, la mort du trentenaire est confirmée par un médecin.

    « Mohamed était malade. Mais au lieu d’avoir affaire à des professionnels de santé, il a eu affaire à des cow-boys », affirme Anna
    La machine judiciaire ne tarde pas à s’enclencher : les auditions des policiers et des témoins commencent vers 1 heure du matin. Les tentatives de récupérer des vidéos aussi : vers 1 h 30, trois policiers municipaux retournent sur le lieu de l’interpellation, réclamant aux riverains de leur remettre les films effectués, ont raconté plusieurs témoins au Monde. Aucune ne sera transmise par ce biais au service régional de police judiciaire de Montpellier, chargé d’enquêter sur la mort de M. Gabsi.

    Nombreux sont les témoins qui expriment leurs craintes vis-à-vis de la police municipale biterroise, dont les effectifs ont été armés et quasiment doublés depuis 2014, année de la première élection de #Robert_Ménard, maire proche du Rassemblement national. Anna, une proche de la famille Gabsi, explique : « Les interpellations de Mohamed par la police nationale se sont toujours passées sans encombre. S’il avait fait quelque chose de mal, il était amené dans le calme au commissariat. La police municipale, en revanche… Chaque fois qu’il les croisait, il savait qu’il allait se prendre une branlée. »

    En février 2019, pris d’une crise d’angoisse chez lui, sous l’emprise de stupéfiants, il se met à hurler. Des voisins appellent la police municipale, qui le maîtrise violemment, au point de lui causer un arrêt cardio-respiratoire et une rupture des ligaments du genou gauche, constatés par l’hôpital de Béziers. « Mohamed était malade, personne ne le conteste, poursuit Anna. Mais au lieu d’avoir affaire à des professionnels de santé, il a eu affaire à des cow-boys. »

    Mohammed Gabsi a-t-il été maîtrisé avec une force proportionnée ? C’est tout l’enjeu des expertises menées par la justice, qui cherche à déterminer la cause principale de sa mort. Rendue en novembre, la dernière expertise, chargée de faire la synthèse entre les trois précédentes, fait bien état d’une concentration de cocaïne dans le sang qui pourrait, théoriquement, « entraîner à lui seul le décès » d’un homme. Mais elle se garde de la déclarer comme cause exclusive de la mort, « compte tenu des lésions cervicales gauche ».

    « Appui maintenu » d’un « genou, coude ou poing »

    L’autopsie constate en effet au niveau du cou de M. Gabsi une fracture du cartilage et une compression du nerf vague, chargé de la régulation du rythme cardiaque. Deux conséquences découlent de cet écrasement des cervicales. La première est que le nerf vague, s’il est compressé de manière prolongée, peut entraîner une perte de conscience, voire la mort. Et ce, d’autant plus que le rythme cardiaque est déjà troublé par la prise de cocaïne et la panique suscitée par une interpellation musclée. La deuxième, décrite comme secondaire dans le rapport, est celle d’une « asphyxie mécanique » : compressé, le cou ne permet plus à l’oxygène d’entrer suffisamment dans les poumons.

    Les experts sont formels : ces lésions au niveau du cou sont dues à « un appui maintenu avec une force certaine » d’un « genou, coude ou poing ». Des constations qui mettent à mal la version policière, dans laquelle seul un appui sur les fesses du trentenaire avait été opéré. « La santé de M. Gabsi était certes fragile, notamment du fait de sa consommation de drogue, concède l’avocat de la famille. Mais la question qui doit se poser, dans cette affaire, c’est : “Etait-il programmé pour mourir ce soir-là, s’il n’avait pas croisé le chemin des policiers ?” »

    En attendant que la justice suive son cours, Houda Gabsi dépose, chaque semaine, quelques fleurs sur le lieu de l’interpellation de son frère. Des traces de cette nuit fatale prestement retirées par les agents de propreté biterrois.

    https://seenthis.net/messages/840945
    https://seenthis.net/messages/858616
    https://seenthis.net/messages/870748

    #violences_policières #violence_d'État #police #Mohamed_Gabsi #morts_aux_mains_de_la_police #homicide #police_municipale #I_can't_breathe

  • There are six French communes with 0 inhabitants. These are villages destroyed during the First World War that continue to exist as a tribute to the dead. They even still have an administration, with a mayor and two deputies.

    https://twitter.com/BjnNowak/status/1329300338399129601

    #France #mémoire #cartographie #visualisation #géographie_du_vide #géographie_du_plein #Benjamin_Nowak #village-martyr #destruction #WWI #première_guerre_mondiale #Fleury #Beaumont #Hautmont #Louvemont #Cumieres #Bezonvaux
    #Verdun et #Douaumont
    via @reka
    ping @simplicissimus

  • Travail des enfants en Côte d’Ivoire : des plantations Fairtrade concernées
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_travail-des-enfants-en-cote-d-ivoire-des-plantations-fairtrade-concernee

    Une enquête de la télévision danoise l’affirme. Le travail des enfants dans les plantations de cacao certifiées Fairtrade en Côte d’Ivoire est bien réel.

    Ce label sur les bananes, le café ou encore le chocolat oblige les producteurs à répondre à certaines règles et notamment à ne pas recourir au travail des enfants.
    La chaîne TV 2 et le média d’investigation Danwatch ont tourné en caméra cachée dans plusieurs exploitations.
    Dans 4 des 6 plantations qu’ils ont visitées, ils ont trouvé des enfants travaillant entre les palmiers.
    Leur interview fait froid dans le dos. Marcelin, 14 ans, explique qu’il bosse 11 heures par jour.

    Diffusées au Danemark, les images ont choqué plus d’une personne et notamment les commerçants dont les boutiques vendent du chocolat ivoirien étiqueté Fairtrade.
    Dorthe Pedersen en est encore bouleversée. « C’est horrible. Je suis tellement émue de savoir que les enfants travaillent dans ces conditions » a-t-elle témoigné au micro des journalistes de TV2.

    Interrogée sur cette pratique, Camilla Erika Lerberg, la PDG de Fairtrade Danemark a déclaré : « Cette affaire est très, très triste, donc nous l’examinons avec gravité. Il est important pour nous de réagir et de corriger cela immédiatement. L’affaire fait toujours l’objet d’une enquête et nous essayons de comprendre ce qui s’est passé. En général, je tiens à dire que si nous recevons une observation du travail des enfants, et qu’elle est confirmée, alors nous avons un dialogue avec la famille de cet enfant, ensuite nous observerons si cela continue et si cela continue, nous procédons à une décertification. »

    Rappel des règles
    Les Standards Fairtrade pour les organisations de petits producteurs, les travailleuses et les travailleurs ainsi que les négociants interdisent le travail abusif des enfants.

    Chez Max Havelaar par exemple, il est clairement stipulé :

    – Il est interdit d’employer des enfants de moins de 15 ans au sein des organisations certifiées Fairtrade/Max Havelaar.

    - Les enfants de 15 à 18 ans ne peuvent pas réaliser un travail mettant en péril leur scolarité ou leur développement social, moral ou physique.

    – L’aide éventuelle dans les fermes familiales, courante dans le secteur agricole, doit être ponctuelle et adaptée à l’âge des enfants. Elle doit impérativement se faire en dehors des heures de classe et pendant les vacances. Dans ces conditions seulement, elle respecte les exigences de l’Organisation Internationale du Travail.
    Rien de neuf sous le soleil

    Le travail des enfants en Côte d’Ivoire, où on produit la majeure partie du cacao mondial, n’est pas un problème inconnu.

    En 2010, l’industrie du chocolat a collectivement signé une déclaration disant qu’elle améliorerait les conditions dans les plantations de cacao en Afrique de l’Ouest et réduirait le travail des enfants de 70% jusqu’en 2020.

    Seulement voilà, un rapport des chercheurs de l’Université de Chicago publié en avril dernier et financé par le département américain du Travail souligne que le recours au travail des enfants dans les plantations de cacao au Ghana et en Côte d’Ivoire a augmenté de 10% au cours de la dernière décennie, et ce, malgré les promesses de l’industrie.

    Plus précisément, le nombre d’enfants-travailleurs dans les plantations de cacao s’élevait à près de 2,1 millions la saison dernière dans les deux pays. Ce chiffre comprend des enfants de moins de 12 ans et des enfants également plus âgés dont le travail est dangereux et dépasse un certain nombre d’heures.

    Un niveau en hausse par rapport à 2010 lorsque Mars, Hershey, Nestlé et Cargill s’étaient engagés à baisser de 70% les pires formes de travail des enfants dans leurs chaînes d’approvisionnement dans la région d’ici 2020.

    Des chiffres qui s’expliqueraient par l’augmentation des prix et de la production de fèves qui poussent les agriculteurs à produire toujours davantage de cacao. Une tendance confirmée par le patron de la World Cocoa Foundation (WCF), au site Commodafrica. Richard Scobey, représentant des entreprises telles que Nestlé et Hershey, reconnaît que l’industrie n’est pas sur le point d’atteindre son objectif de 2020.

    Le Ghana et la Côte d’Ivoire produisent les deux-tiers de l’ensemble du cacao mondial. La production de cacao dans ces pays est passée à 3 millions de tonnes l’an dernier, contre 2,65 millions de tonnes en 2013-2014. Un secteur en expansion qui fournit des moyens de subsistances à des milliers de communautés dans le besoin.

    #Afrique #Enfants #travail_des_enfants #exploitation #esclavage #chocolat #cacao #certification #commerce_équitable #Fairtrade #multinationales #label #déforestation #industrie_agro-alimentaire #agriculture #multinationales #pauvreté #bananes #café #Mars #Hershey #Nestlé #Cargill #World_Cocoa_Foundation #WCF

    • Le dernier des Ouïghours et les derniers des journalistes Maxime VIVAS
      https://www.legrandsoir.info/le-dernier-des-ouighours-et-les-derniers-des-journalistes.html

      Voulez-vous soulever une vague mondiale d’indignation contre un pays ? Vous affirmez que les hommes y sont massivement emprisonnés et torturés, voire exécutés en catimini, que les femmes y sont stérilisées de force et qu’on y supplicie les enfants. C’est ce que vient de faire, ce que fait, ce que va continuer de faire la presse mondiale, agissant en porte-voix de quelques journaux états-uniens inspirés en sous-main par des officines de la Maison Blanche.

      Qu’il n’y ait pas un mot de vrai dans la campagne antichinoise sur les Ouïghours importe peu. Il suffit de prétendre, d’affirmer. L’information circule, les journaux se lisent entre eux, les politiques s’en mêlent. C’est faux mais plausible : Chine insondable, Chinois impénétrables derrière la fente de leurs yeux. Vous me suivez bien, vous qui êtes pour la plupart normaux, pardon : #blancs ?

      #Bruno_Le_Maire et #Clémentine_Autain sont #indignés et le font vertueusement savoir.
      C’est tout mensonge, mais le mal est fait. Ce n’est qu’après la destruction de l’#Irak et après des centaines de milliers de morts innocents que toute la presse concède que les informations sur les couveuses débranchées au #Koweit par les soudards de Saddam Hussein étaient inventées, que la fiole brandie par #Colin_Powell à l’#ONU contenait du pipi de son chat ou du sable de sa litière ou de la poudre de perlimpinpin et non des Armes de Destruction Massives qui risquaient d’avoir raison des USA, de la Grande-Bretagne et (horreur !) de la France.

      J’ai écrit plus haut qu’il n’y a « pas un mot de vrai dans la campagne antichinoise sur les Ouïghours ». La prudence ne voudrait-elle pas que je nuance : « Bien des choses sont inexactes dans la campagne antichinoise sur les Ouïgours ». Ou : « Certes, les Chinois ne sont pas des enfants de chœur, mais doit-on prendre au pied de la lettre les articles de Libération ? », ou encore : « Le problème que le régime chinois appelle « les trois fléaux » (terrorisme, séparatisme, fondamentalisme) est une réalité qu’on ne saurait nier, mais cela justifie-t-il une répression d’une telle ampleur ? ».

      Mais, tenez-vous bien, je persiste : « Il n’y a pas un mot de vrai dans la campagne antichinoise sur les Ouïghours » . Non, trois fois non, un ou deux millions de Ouïghours mâles (trois d’après Radio Free Asia) ne sont pas internés(1), les femmes ne sont pas stérilisées de force pour éteindre l’ethnie, les enfants ne sont pas tués pour prélèvement d’organes vendus à l’Arabie saoudite, Beijing n’est pas en guerre contre cette région autonome qui fait au contraire l’objet de toutes ses attentions, de toutes ses faveurs.

      J’ai écrit que « cette région autonome fait au contraire l’objet de toutes les attentions, de toutes les faveurs de Beijing. » ? La prudence ne voudrait-elle pas que je nuance : « Beijing gère ses régions avec l’autorité naturelle des communistes et le Xinjiang ne fait pas exception », ou : « Même si Beijing a mis le Xinjiang sous surveillance, des efforts financiers indéniables ont été consentis pour développer cette région, point de départ de « La nouvelle route de la soie ».

      Mais, continuez à bien vous tenir, j’insiste : « Cette région autonome fait l’objet de toutes les attentions, de toutes les faveurs de Beijing. »

      Je le dis aujourd’hui, en juillet 2020, avec la même assurance (inconscience ?) qui me fit écrire un livre en 2007 sur une idole alors aussi intouchable que #Nelson_Mandela. Je parle d’un type qui est aujourd’hui maire de #Béziers, élu avec le renfort du Front National.

      Je le dis aujourd’hui, en juillet 2020, avec la même certitude que celle qui me fit écrire un livre en 2011 sur une idole alors aussi intouchable que #Ghandi. Je parle de l’ancien bourreau du Tibet : le #dalaï_lama.

      Ça, c’est pour le passé. Je peux aussi performer sur le futur. Par exemple, j’ai une petite idée sur le passage de #Yannick_Jadot et #julien_Bayou dans le rang des ennemis de l’écologie, lesquels ont toujours un plat de lentille à offrir aux ambitieux peints en vert. Mais là n’est pas le sujet (j’en parle juste pour prendre date, pour triompher dans quelque temps : « Qui sait-y qui l’avait dit ? »).

      Un peuple qui oublie son passé est condamné à le revivre (Marx), un journaliste qui ne relit pas les #infaux de ses confrères est condamné à toujours utiliser les mêmes versions, ignorant que le truc a déjà été fait, à l’identique.

      Les journalistes se lisent entre eux (« La circulation circulaire de l’information ». Bourdieu). Mais parfois le psittacisme ne marche pas, des journalistes qui ont d’eux-mêmes une opinion qui les oblige à échapper aux caquetage des perroquets, se démarquent.

      Tenez, en 2010, j’étais au Tibet avec deux grands reporters des deux plus grands (par le tirage) quotidiens français : le Monde et le Figaro. J’en ai souvent parlé dans ces colonnes parce qu’il s’est passé un phénomène surprenant. Nous savions tous les trois (car nous lisons la presse et nous avons un autoradio et la télé) que le gouvernement de Beijing se livrait à un génocide au Tibet, que la culture était éradiquée et la religion férocement combattue. 
Ne me dites pas que vous ne le saviez pas vous aussi. « Free Tibet », vous ne découvrez pas en me lisant, là.

      Robert Ménard (aujourd’hui maire de la ville où naquit Jean Moulin) nous avait expliqué le drame tibétain en perturbant à Paris le passage de la flamme olympique pour les JO 2008 de Pékin. Le type qu’on voit avec lui dans les vidéos de l’époque, en t-shirt noir portant en sérigraphie 5 menottes symbolisant les 5 anneaux olympiques, c’est Jean-François Julliard qui a succédé à Ménard à la tête de RSF avant de devenir directeur général de Greenpeace France, fonction qui fait de lui un invité régulier des amphis d’été de LFI. Comprenne qui pourra (2).

      Donc on est au Tibet, mes deux comparses s’envoient des vannes rigolardes, l’un demandant à l’autre quel effet ça fait d’appartenir à des banquiers, l’autre répondant que le ressenti est sans doute le même que celui des journalistes qui sont la propriété d’un marchand d’armes. Ils sont allés voir sur Internet qui je suis. Ils m’épargnent. Je suis là, auréolé du prestige guerrier du Grand Soir, média rigoureux, fiable et qui frappe fort. Et sur qui le mérite. Message reçu jusque dans les montagnes tibétaines.

      Bref, tous les trois, ensemble, chacun sous le regard des autres, nous voyons le Tibet avec sa religion omniprésente, les temples pleins, les monastères grouillant de moinillons, les prières de rues, les montagnes souillées par des grossières peintures bouddhistes, des chapelets de drapeaux de prière claquant au vent. Un envahissement bigot jusqu’à la nausée pour l’athée que je suis.

      Tous les trois, ensemble, chacun sous le regard des autres, nous voyons les écoles où l’enseignement est fait en tibétain (jusqu’à l’université), nous voyons les panneaux indicateurs, les enseignes, les noms des rues rédigés en tibétain, ainsi que les journaux. La télé et la radio parlent le tibétain. Le doyen de l’université de LLassa nous montre une salle contenant des dizaines de milliers de livres en tibétain. Nous assistons aussi à des spectacles (danses, chants) tibétains.

      Tous les trois, ensemble, chacun sous le regard des autres, nous voyons des couples de tibétains accompagnés d’enfants (pas d’UN enfant). La politique de l’enfant unique n’a jamais été imposée au Tibet. D’où une explosion démographique favorisée par le quasi doublement de l’espérance de vie après la fuite du dalaï lama.

      De retour en France, tous les trois, chacun sachant que les autres vont le lire, nous écrivons ce que nous avons vu. Le croirez-vous, aucun n’a écrit que « le régime de Pékin » se livrait à un génocide, éradiquait la culture tibétaine et réprimait les bouddhistes ? Et puisque j’en suis aux confidences, je vous dirai que le journaliste du Figaro m’a envoyé son article et m’a demandé ce que j’en pensais (du bien, d’ailleurs). Le croirez-vous, les gens avec qui j’ai aujourd’hui l’occasion de parler de la Chine doivent surement tous lire Libération parce qu’ils m’expliquent tranquillement que les bouddhistes sont pourchassés dans un malheureux Tibet génocidé où parler le tibétain et prier c’est s’exposer à la prison ?

      Et maintenant, continuez à bien vous tenir, je prétends que si je partais au Xinjiang avec les deux grands reporters du Monde et du Figaro, chacun marquant l’autre « à la culotte », aucun n’écrirait au retour que Beijing se livre à un génocide contre les Ouïghours, brime leur religion, éradique leur culture, charcute les enfants.
Parce que ce n’est pas vrai.
Un peu quand même ? 
Non, pas du tout.
Les charniers de #Timisoara n’étaient pas vrais « un peu » . Les Gilets jaunes n’ont pas envahi « un peu » l’hôpital de la Pitié-Salpétrière, Nicolas Maduro n’a pas été « un peu » élu contre Juan Guaido (qui n’était pas candidat, je le rappelle aux distraits), etc. (3).

      Si je partais au #Xinjiang (j’y suis allé deux fois) avec Renaud Girard et Rémy Ourdan, ils s’affranchiraient des informateurs yankees et autres menteurs professionnels, ils se distingueraient de leurs confères qui écrivent des articles d’une telle débilité qu’ils sont des insultes aux lecteurs, des crachats sur la charte des journalistes. Ils feraient leur job en se respectant.

      #Beijing hait les enfants #ouïghours jusqu’à les tuer pour prélèvement d’organes ? C’est #Goebbels qui vous le dit. Il peut même faire témoigner (de dos) un chirurgien masqué dont le nom a été changé et la voix modifiée. Goebbels peut pondre un article terrifiant à coups de conditionnels, de « selon des témoins… », de « certaines sources affirment… », de « il semblerait que…. », de « un diplomate aurait constaté », « des Ouïghours auraient disparu… » de « des organisation de défense des droits de l’homme… ». Un conditionnel dix fois répété devient un indicatif certifié.

      La caisse dans laquelle le félin #Goebbels se soulage volontiers s’appelle #Libération.

      Il y a quelques années, Le Grand Soir avait démontré qu’un article traficoté de Libération avait fait de Hugo Chavez un antisémite (« Le Credo antisémite de Hugo Chavez » https://www.legrandsoir.info/chavez-antisemitisme-et-campagne-de-desinformation-a-propos-d-un-artic ).

      Un échange vigoureux et public avait alors eu lieu entre Le Grand Soir et Libération. Nous avions les preuves, nous les avons fournies. Irréfutables. Nous avons mis en regard la phrase de Chavez et la même, après troncature par Libération. Libération ergota (4). Pour ses lecteurs, Chavez est donc resté un antisémite. Pour les lecteurs des autres médias aussi, qui choisirent de se taire pour ne pas désavouer Libération. Le clan, la #mafia

      Le journaliste coupable de cette crapulerie est #Jean-Hébert_Armengaud, promu depuis rédacteur en chef de #Courrier_International et son N+1 à Libé, qui l’a couvert jusqu’au bout, est #Pierre_Haski, aujourd’hui chroniqueur tous les matins sur #France_Inter . Promotions au mérite.

      Alors, je le redis ici en invitant mes lecteurs à vérifier : les Ouïghours et les #Tibétains sont de plus en plus (et spectaculairement) nombreux, leur culture est préservée et promue comme jamais dans leur Histoire, leur religion est (trop) libre, l’instruction fait des progrès considérables, les deux républiques autonomes du Xinjiang et du #Tibet votent des lois dont aucune ne permet d’encager les citoyens au simple motif de leur croyance, de stériliser de force les femmes ou d’amputer les enfants.

      Pour répondre plus avant à la déferlante de mensonges sur le Xinjiang, il me faudrait citer des pages entières de mon livre « Le dalaï lama pas si zen » . On pourrait croire que les instigateurs des campagnes mondiales de mensonges ont un logiciel unique avec des cases sur lesquelles cliquer pour que ça démarre.

      La #stérilisation ? « Des villages entiers » (Voir les Mémoires du dalaï lama, longuement citées dans « Le dalaï lama, pas si zen »). 
Le #génocide ? « Observateur critique de la politique chinoise, le Britannique Patrick French, directeur de la « Free Tibet Campaign » (Campagne pour l’indépendance du Tibet) a pu consulter les archives du gouvernement du Dalaï-Lama en exil. Il a découvert que les preuves du génocide étaient des faux et il a démissionné de son poste » (« Le dalaï lama, pas si zen »).

      Cependant, la publicité faite en Occident à cette affaire d’extermination (par la stérilisation et des massacres) de la population tibétaine, a largement contribué hier à un élan de compassion pour le Tibet et le bouddhisme. Aujourd’hui les mensonges « hénaurmes » sur le Xinjiang font pleurnicher les gogos, soudain épris de cette région dont ils seraient bien en peine de citer la Capitale (5).
Ce n’est pas Laurent Joffrin, Pierre Haski, Jean-Hébert Armengaud qui le déploreront.

      Je ne sais pas à qui pense l’excellente humoriste #Blanche_Gardin quand elle affirme (un peu trop crument pour être citée par un site de bonne tenue comme Le Grand Soir) que « Nous vivons dans un pays où les journalistes sucent plus de bites que les prostituées ».

      Maxime VIVAS

      Notes. 
(1) Si l’on rapporte le chiffre de #Radio_Free_Asia au nombre de Ouïghours mâles adultes, il n’en reste pas un dans les rues. Or, continuez à vous tenir bien : j’en ai vus !
      
(2) Il serait injuste de ne pas mentionner les positions exemplaires( et dignes d’un chef d’Etat) de Jean-Luc Mélenchon sur la Chine. Au demeurant, je lui sais gré de me citer et d’inviter ses contradicteurs à me lire ici et ici sur ce sujet où nous sommes synchrones, même si j’ai une liberté d’expression qu’il ne peut avoir. 

      (3) Anecdote personnelle. Me trouvant avec mon fils aîné au commissariat de police de Toulouse le samedi 4 mai 2020 pour nous enquérir du sort de mon fils cadet, Gilet jaune arrêté pour rien dans la manif (Il fut jugé en « comparution immédiate » et acquitté après 42 heures de #GAV) nous apprîmes qu’il s’était tailladé les mains pour écrire avec son sang sur les murs de sa cellule. Nous avons vécu avec cette information terrifiante (que nous cachâmes à sa mère) jusqu’au lundi 6 mai où, devant le tribunal, il apparut, les mains intactes. Il ne se les était même pas « un peu » tailladées. L’automutilation des mains était aussi vraie que l’amputation des enfants ouïghours. Nombre de #journaleux ont un flic dans leur tête.
      
(4) J’aime à raconter cette histoire du Figaro écrivant qu’un film de #Jean_Yanne était « un monument de bêtise ». Jean Yanne s’en servit ainsi dans ses pubs : « Le Figaro : « un monument ! ».
      
(5) #Urumqi, 2 millions d’habitants.
      #merdias #journullistes #médias #propagande #us #usa #Jamestown_Foundation #libération

    • le témoignage de deux frères paraît embarrassant pour les agents municipaux. Alertés par les cris de #Mohamed_Gabsi, ces témoins auraient assisté depuis leur appartement situé au rez-de-chaussée à l’embarquement de la victime dans le véhicule. Les propos qu’ils disent avoir entendus et la scène qu’ils décrivent font froid dans le dos. L’un des deux frères raconte qu’il a aperçu dans le véhicule de police un agent à genoux sur la tête de la victime et qu’il l’a entendu dire : « je vais te faire dormir ». Le même fonctionnaire, dixit le témoin, aurait lancé à un de ses collègues : « Laisse-moi le ». Les portières se seraient alors refermées sur ce fonctionnaire décrit comme portant des lunettes de vue et un gilet avec une inscription dans le dos en trois lettres.

      Le riverain dit alors avoir vu les suspensions du véhicule bouger, puis le policier municipal ressortir, essoufflé, et déclarer en riant : « ça fait du bien ». Selon le témoin, un autre agent aurait alors constaté que Mohamed Gasbi avait vomi sur la banquette. Des déclarations corroborées par le frère du témoin avec des détails macabres en plus. Le même agent aurait enfoncé ses deux genoux dans le cou de la victime qui serait restée inerte, la tête pendant légèrement à l’extérieur de la voiture.

    • Alors que la garde à vue de trois policiers municipaux de #Béziers se poursuit, leurs avocats viennent de déposer plainte pour violation de l’instruction suite à la publication dans la presse (Le Parisien) de certaines informations notamment, des échanges qui seraient survenus entre la famille de #Mohamed_Gabsi et des personnes proches du dossier.
      https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/enfin-une-garde-a-vue-ne-se-bat-pas-pour-rien-se-rejouit-la-soeur-de-moha

      Les policiers municipaux sont arrivés à 8h25 au SRPJ de Montpellier avec leurs avocats. Une garde à vue logique dans le cadre de l’information judiciaire ouverte le 11 avril 2020 au tribunal judiciaire de Béziers des chefs de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission ; non-assistance à personne en péril.

      Le jour de son interpellation, Mohamed Gabsi, était dans un état démentiel, tendu, et ne voulait pas rentrer dans la voiture de la PM, il hurlait et se débattait d’après des proches de l’enquête. Un des policiers s’est assis sur la victime. ’’Ce dernier n’avait pas d’autres solutions’’ précisent ses collègues. ’’Habituellement nous sommes deux à l’arrière de la voiture pour escorter, mais là c’était impossible’’. Cet agent est bien noté par ses supérieurs. Jugé sérieux, impliqué, non violent. ’’Le premier à porter secours si besoin’’ rajoute un agent..

      Un agent sérieux, fier de son travail et du travail bien fait dans la non violence, reconnu par ses supérieurs ?? et sûr aussi, je vois bien la défense de ses collègues : un bon père de famille, un fils dévoué qui n’oublie pas sa maman, un non violent qu’on vous dit ! tout ça s’est pour servir la patrie quoi ! Le gars est mort, d’accord ! mais enfin il s’appelait Mohamed et il était dopé à la cocaïne et multirécidiviste monsieur le juge.
      https://www.midilibre.fr/2020/12/17/deces-de-mohamed-gabsi-a-beziers-garde-a-vue-prolongee-pour-les-trois-poli
      https://seenthis.net/messages/841326

  • Émeutes après la blessure de Villeneuve la Garenne : Les gouttes policières font déborder le vase populaire
    https://desarmons.net/2020/04/21/emeutes-apres-la-blessure-de-villeneuve-la-garenne-les-gouttes-policieres

    #Villeneuve-la-Garenne s’est enflammée depuis ce dimanche soir. La révolte a éclaté après qu’un habitant de la ville, Mouldi, a percuté la portière d’une voiture Passat banalisée de #police, arrêtée au niveau d’un feu, samedi soir vers 22 heures sur l’avenue de Verdun.

    Dans la voiture de police se trouvaient quatre agents de la #BAC des Hauts-de-Seine, qui avaient remarqué Mouldi alors qu’il circulait sans casque sur une moto-cross. Lorsque Mouldi est arrivé à hauteur du véhicule pour la dépasser par la droite en emprunter la piste cyclable, l’un des passagers, qui l’observaient pourtant dans leur rétroviseur et ne pouvaient avoir manqué son arrivée à pleine vitesse, a ouvert la portière, projetant Mouldi sur un poteau du trottoir. Précisons que la voiture n’était pas sérigraphiée, Mouldi ne pouvant pas savoir qu’il s’agissait d’un véhicule de police.

    Des témoins directs présents sur les lieux ont filmé les minutes suivantes et publié les vidéos (deux angles différents) sur Snapchat. On y voit Mouldi crier de douleur, tandis qu’un policier lui fait un bandage à un mètre du poteau sur lequel il a atterri. Sa moto est quelques mètres plus loin sur le trottoir, tandis que trois autres policiers font des allers-retours entre Mouldi et leur véhicule. L’un des témoins affirmera que l’un des policiers était alcoolisé, affirmant que la portière a été ouverte volontairement à l’arrivée de la moto. Les témoins pensent dans un premier temps que Mouldi a perdu sa jambe. Pris en charge à l’hôpital, il souffre d’une fracture ouverte de la jambe gauche, mais n’a heureusement pas été amputé.

    Le lendemain matin, une autre vidéo prise depuis la station essence qui jouxte le lieu de l’accident, montre des policiers emporter le poteau sur lequel Mouldi a été projeté la veille. Le parquet affirme qu’aucune enquête #IGPN n’a été pour l’heure diligentée, mais la presse prétend qu’une enquête a été ouverte contre Mouldi pour « rodéo urbain » et « mise en danger d’autrui ». L’enquête est menée par le SAIP local, c’est à dire les collègues directs des policiers de la BAC impliqués dans l’accident.

    On s’en fout bien de savoir si Mouldi avait un casier judiciaire. Avec cet Etat répressif, nous sommes des dizaines de milliers à avoir un casier judiciaire, pour des raisons diverses. Cela ne justifiera jamais que des policiers frappent, mutilent et tuent un-e seul-e d’entre nous.

    Dans la nuit de dimanche à lundi, ce ne sont pas seulement les quartiers de Villeneuve-la-Garenne qui ont explosé de colère, mais aussi certains quartiers de #Nanterre, #Suresnes, #Aulnay-sous-Bois, #Egly, #Gennevilliers, #Epinay, #Grigny, #Fontenay, #Saint-Ouen, #Villepinte, #Neuilly-sur-Marne, #Amiens Nord, #Rueil-Malmaison, #Noisiel, #Mulhouse, #Sevran, #Evry, #Strasbourg, #La_Courneuve, #Chanteloup, #Bordeaux, #Toulouse : feux de poubelles, artifices et barricades contre gaz lacrymogènes, balles de caoutchouc et grenades. Et arrestations violentes de journalistes indépendants, pratique devenue coutume chez des policier-es qui ont très clairement quelque chose à se reprocher…

    Ces explosions de colère ne sont pas seulement le résultat de l’accident de Mouldi, mais font suite aux contrôles, humiliations et violences incessantes subies par les habitant-es des quartiers populaires, notamment depuis le début du confinement. Cette colère est politique.

    Dans la semaine précédent l’accident de #Mouldi, le 15 avril, #Malik_Zar_Mohammad, 25 ans, a été tué de trois balles dans la tête par les policiers d’une brigades cycliste dans le parc de la Courneuve. Les policiers ont été appelés en renfort par une brigade équestre durant sa ronde, après que Malik aurait refusé de quitter les lieux et se serait rué sur les chevaux avec un couteau. Repoussé à l’aide de gaz lacrymogène, les policiers affirment qu’il serait revenu à la charge avant d’être abbatu (NB : Malik était demandeur d’asile et non francophone).

    Dans la nuit du 14 au 15 avril, un homme de 60 ans est mort dans une cellule du commissariat de #Rouen, après avoir été arrêté pour conduite sous l’emprise d’alcool. Le médecin l’ayant vu au moment de son placement en cellule l’avait jugé apte à la garde-à-vue.

    Le 10 avril, la police de #Bruxelles a tué Adil, 19 ans, pour avoir enfreint le confinement, en percutant son scooter en voiture dans le quartier d’Anderlecht.

    Dans la nuit du 9 au 10 avril vers 1 heures, Boris, 28 ans, est mort noyé dans la Charente à #Angoulême, après avoir tenté d’échapper à un contrôle de la BAC. Pris en chasse par la police, il se serait trouvé bloqué à contre-sens sur le pont Saint Antoine et serait descendu de son véhicule avant d’enjamber la balustrade et de se jeter dans l’eau.

    La même nuit vers 4h30, un automobiliste de 28 ans est mort dans un accident de voiture sur la route départementale 643 à hauteur d’#Estournel, après avoir esquivé un contrôle à #Cambrai et été poursuivi par la police. Son passager, âgé de 20 ans, a été hospitalisé entre la vie et la mort et placé en coma artificiel.

    Toujours la même nuit, un homme de 49 ans est mort dans sa cellule de dégrisement à #Sorgues, après avoir été interpellé en raison d’une rixe avec son colocataire. Il est constaté mort dans sa cellule lors de la reprise de service par les gendarmes le matin.

    Le 8 avril, la police municipale de #Béziers a tué #Mohamed_Gabsi, 33 ans, lors d’une arrestation violente pour avoir enfreint le confinement (alors que Mohamed dormait à la rue).

    Le 4 avril, la police de #Chanteloup-les-Vignes a tiré au LBD dans la tête d’une fillette de 5 ans, en marge d’échauffourées faisant suite à un contrôle de scooter. 14 tirs de LBD et 9 grenades lacrymogènes ont été recensés. Elle a été plongée dans un coma artificiel à l’hôpital Necker, souffrant d’une fracture et d’un important traumatisme crânien.

    De nombreuses images de contrôles violents ont également circulé dés le début du confinement, dont l’agression de Sofiane, 21 ans, le 24 mars aux #Ullis ou celle de #Ramatoulaye, 19 ans, le 19 mars.

    Six morts entre les mains de la police française en deux semaines !!

    Nous nous associons à la colère des émeutiers, qui ne font que réagir à cette #violence systémique et raciste qui inonde notre paysage quotidien, les réseaux sociaux permettant aux témoins de diffuser instantanément les preuves en images des agissements policiers dans les quartiers populaires. Ces images ne rendront pas #justice, mais elles permettent au moins d’établir la vérité et de prendre une distance critique par rapport à la version officielle servie par les auteurs de ces actes et les procureurs qui organisent systématiquement leur impunité.

  • Corona Chroniques, #Jour25 - davduf.net
    http://www.davduf.net/corona-chroniques-jour25

    Et maintenant ça, et maintenant l’indicible : le premier mort présumé pour n’avoir pas respecté les restrictions de #confinement. Il avait 34 ans, un gars de la rue, un autre Victor (cf. Corona Chroniques de mercredi), maintenu, menotté, puis le cœur qui lâche au commissariat. Ça s’est passé hier soir, à #Béziers. Aujourd’hui, une certaine presse locale fait son boulot dégueulasse et salit déjà la victime, « un accro aux stupéfiants bien connu en ville », un rien que « les policiers municipaux auraient eu du mal à arrêter, mais c’est souvent le cas avec les toxicomanes. »

    Minimus minimorum.

    Béziers, Laboville. Avec son maire d’extrême droite ; ses affiches (« la police municipale a un nouvel ami » : un pistolet Beretta, en 2015) ; son couvre-feu #Corona à 21h ; ses bancs qu’on déboulonne en Covid-catastrophe (ça faisait de belles images de télé, il y a deux jours, au ras du sol, contre-plongée vers le néant) ; Béziers encore, avec cet itinérant, un autre, de 79 ans (soixante-dix neuf !) verbalisé 19 fois (dix neuf !) en 13 jours (treize !).

    Mais là, c’est un cran au-dessus, un cran ultime, un cran sans cran après : il y a mort d’homme.

    Le procureur s’est déplacé. Il annonce l’ouverture d’une enquête (pour « homicide involontaire »), et livre une première version — une de ces versions bancales dont on pressent, d’instinct et d’expérience, qu’elle pourrait ne pas tenir le temps du confinement, prolongé ou non (on saura lundi, Macron a pris rendez-vous à 20h) : « Un policier municipal se serait assis sur les fesses de l’individu encore très excité dans le but de le maintenir jusqu’à sa conduite au commissariat de police ».

    Une vidéo surgit, on voit un corps, lourd, mais bien en vie, dans la rue, un corps qui se débat, on entend des cris. Insupportables douleurs, insupportable moment, comme les jambes convulsées de Cédric #Chouviat, les drames de tant d’autres, en banlieue ou ailleurs, Avant.

    allo @Place_Beauvau - c’est pour un signalement - 910
    Attention images très dures.

    Et voilà qu’une autre vidéo remonte, oh, de quelques heures seulement, une prestation du maire de la ville, Robert Ménard, le matin même du drame, paradant sur LCI, tout à son Fouché, rictus et tout sourire : « Il y a des gens qui ne veulent rien entendre. Alors, on se charge de leur faire comprendre que l’heure n’est pas à la clémence, à l’explication, l’heure n’est PLUS à la pédagogie »

    Un ami m’écrit : « Et quand dans trois mois, tout le monde s’entendra sur le fait que le confinement était seulement lié au manque de moyens et que son flicage était parfaitement inutile sanitairement, les gens vont être très fâchés. »

  • Don’t thank #Bezos for giving #Amazon workers a much-needed raise | #Matt_Stoller | Opinion | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2018/oct/04/jeff-bezos-amazon-workers-raise-monopoly

    Bezos is hoping that by paying a bit more to workers, he can avoid scrutiny of the massive monopoly power he exerts over the American political economy. It’s important he not be allowed to get away with it. If we want to govern ourselves, we have to stop thinking like #serfs and asking masters for better treatment. We must demand liberty, and that means more than $15/hour in wages from a monopolist.

    #monopole #Etats-unis

  • Banken: Weniger Geldautomaten in Deutschland (http://www.zeit.de/wi...
    https://diasp.eu/p/7019352

    Banken: Weniger Geldautomaten in Deutschland

    Vor fünfzig Jahren bekam Deutschland seinen ersten Geldautomaten, mehr als 60.000 folgten. Jetzt sinkt ihre Zahl. Dafür gibt es Bargeld im Supermarkt und Bezahl-Apps.

    #geldautomaten #deutschland #wirtschaft #banken #vor #zahl #bargeld #supermarkt #bezahl-app #bezahl #apps #bezahlapp #news #bot #rss

  • Guerre de survie politique Le Courrier.ch - Michel Warschawski - 27 Février 2018
    https://lecourrier.ch/2018/02/27/guerre-de-survie-politique

    Au pied du mur
    On sait le premier ministre israélien empêtré dans de multiples affaires de corruption (dossiers 1000, 2000 et 3000). La police vient de soumettre ses recommandations au parquet : sa mise en examen approche à grands pas. Et voilà que les plus proches collaborateurs de Benjamin Netanyahou, dont son conseiller en communication et son ancien directeur de cabinet, viennent d’être placés en détention pour un quatrième dossier – le dossier 4000, dont le quotidien Haaretz affirme que c’est « de loin le plus grave ».

    Benjamin Netanyahou, par le biais du directeur général du Ministère de l’information, Shlomo Filber, et de son porte-parole et homme à tout faire, Nir Hefetz, a graissé la patte à Shaul Elovitch, propriétaire de la plus importante compagnie de télécommunications, Bezeq, en échange d’une couverture médiatique flatteuse sur le très populaire site d’information Walla, qui appartient à Bezeq.

    On s’en souvient, le dossier 2000 avait dévoilé une tentative de marchandage avec le propriétaire du grand quotidien Yediot Aharonot, afin que celui-ci mette un bémol à ses critiques envers Netanyahou et sa femme Sarah.

    Le dénominateur commun entre ces deux affaires saute aux yeux, il s’inscrit au cœur même de l’ADN de Netanyahou : l’image. Est-ce un hasard si le premier ministre – pour combien de temps encore ? – tient tant à conserver le portefeuille de ministre de l’Information ? L’homme dont le règne est déjà plus long que celui de Ben Gourion n’a aucune stratégie politique ni projet à long terme : son seul but est de se maintenir indéfiniment au pouvoir ; et son moyen, l’usage des ressources de communication pour se présenter comme le bouclier d’Israël face à ses innombrables ennemis, et comme rempart contre l’ennemi intérieur – les gauchistes, comme il les appelle tous, quelle que soit la diversité de leurs programmes politiques.

    Netanyahou met aujourd’hui ses indéniables qualités de communicant au profit de sa survie politique, face aux affaires qui le menacent de toutes parts. Avec l’aide de sa garde rapprochée, qui dénonce quotidiennement et violemment « le coup d’Etat policier et juridique » contre un premier ministre élu démocratiquement par le peuple. Le député du Likoud Miki Zohar a même osé comparer la « campagne de calomnies » contre Netanyahou à l’assassinat du premier ministre Yitzhak Rabin.

    Tout cela pourrait être relégué dans le domaine des faits divers et de la rubrique judiciaire, s’il s’agissait d’un Ehoud Olmert ou d’un Ariel Sharon, anciens premiers ministres eux aussi impliqués dans des affaires de corruption. Mais il s’agit de Benjamin Netanyahou, persuadé que le pouvoir lui appartient pour l’éternité, à la fois pour sauver Israël et pour couvrir sa femme de bijoux et de champagne rosé. Pour conserver le pouvoir, ce personnage est prêt à tout, littéralement tout.

    Notamment une guerre contre l’Iran – une vieille obsession – par Syrie et Liban ­interposés.
    Après avoir repris les bombardements contre Gaza, sorte de réflexe conditionné chaque fois que rien ne va plus, il brandit la menace d’une guerre totale contre l’Iran, prétextant le survol du territoire israélien par un drone iranien. Certains journalistes mal intentionnés lui ont d’ailleurs déjà trouvé un nom : « la guerre des dossiers ».

    La majorité des experts militaires s’y opposent catégoriquement, arguant que la riposte iranienne risquerait de faire des milliers de victimes israéliennes. Mais que vaut la vie de milliers de civils israéliens, si c’est le prix à payer pour que Benjamin et Sarah Netanyahou conservent la résidence ministérielle de la rue Balfour, à Jérusalem, et

    continuent à y vivre une opulence digne d’un autocrate ottoman ?

    #corruption #Benjamin_Netanyahou #Sarah_Netanyahou #Bezeq #affaires #champagne #bijoux #Syrie #Iran #Liban #Gaza #michel_warschawski

  • #Emmanuelle_Ménard, radicale-voltairienne tendance fusion des droites
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250717/emmanuelle-menard-radicale-voltairienne-tendance-fusion-des-droites

    Jadis « responsable Afrique » à la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme, elle est aujourd’hui élue députée avec le soutien du Front national et de Debout la #France. Un parcours atypique qui laisse pantois ceux qui ont connu au fil de ses pérégrinations cette juriste devenue journaliste, défenseure d’une liberté d’expression à tout crin et désormais figure de proue de l’union des droites radicales. Emmanuelle Ménard © Loup Espargilière

    #Béziers #FN #Robert_Ménard

  • Législatives : l’élection d’Emmanuelle Ménard visée par trois #Recours en annulation
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110717/legislatives-l-election-d-emmanuelle-menard-visee-par-trois-recours-en-ann

    Trois recours en annulation ont été déposés contre l’élection d’Emmanuelle Ménard. Dans l’un d’eux, son adversaire LREM estime que la députée apparentée #FN a « bénéficié du soutien actif de la ville de #Béziers », dont son mari Robert Ménard est maire, et du site Boulevard Voltaire, lancé par le couple en 2012.

    #France #élection_législative #Emmanuelle_Ménard #Front_national