#bhoutan

  • « Lʼ#écologie est le premier pilier du #bonheur_national_brut »

    « Le bonheur national brut est plus important que le produit national brut. » Cette affirmation marque la vie économique et culturelle du #Bhoutan depuis plus de quarante ans. Entretien avec Ha Vinh Tho, directeur des programmes du centre national du BNB à Thimphu.

    Qu’est-ce que le bonheur national brut (BNB) ?
    #Ha_Vinh_Tho : Le #BNB est né d’une volonté politique de bâtir une société qui préserve la #culture et l’#environnement_naturel du Bhoutan. Le BNB est un nouvel indice, fondé sur des #valeurs_spirituelles bouddhistes. Il sert, entre autres, de #guide pour le #développement_économique du pays et repose sur quatre principes fondamentaux : la protection de l’environnement, la conservation et la promotion de la #culture_bhoutanaise, la #bonne_gouvernance ainsi que le développement économique responsable et durable.

    Vu d’ici, le BNB peut paraître paternaliste, voire être compris comme une injonction au bonheur.
    La définition du bonheur du roi du Bhoutan reflétait sa conviction que les valeurs matérielles et spirituelles doivent se renforcer mutuellement. Mais son idée de #bonheur collectif et individuel a été interprétée, en Occident, comme le besoin d’atteindre un certain niveau de vie pour être heureux. Or, le bonheur dépend de l’équilibre entre les conditions objectives favorables à l’épanouissement de chacun-e et le développement de compétences personnelles telles que la compassion, l’altruisme, la gratitude ou la générosité.
    Pour en revenir au Bhoutan, le gouvernement consulte les citoyennes et citoyens tous les trois ans, à l’aide d’une #enquête qui mesure leur santé physique et mentale, leur bien-être au travail, l’efficacité politique des élites, l’environnement ou encore l’éducation. L’adhésion de la population à un projet de société est essentielle, rien ne peut être imposé par le haut. Surtout dans un contexte d’ouverture rapide à la modernité, qui pose des questions économiques et culturelles urgentes.

    De quel bonheur parlons-nous ?
    De celui qui naît lorsque l’homme est en adéquation avec ses #valeurs et peut créer les conditions qui lui permettent une vie bonne sur cette Terre. Cela implique d’en prendre soin et de réaliser que nous avons une #responsabilité envers elle. Pour moi, l’écologie est le pilier prioritaire. Dans la tradition bouddhiste, l’homme et la Terre ne font qu’un. Toutes les formes de vie ont une dignité égale.

    Dans cette logique, l’#économie serait donc un sous-système de cette biosphère.
    Exactement. Le but premier de l’économie est de répondre aux #besoins légitimes de l’humain. Est-ce que l’économie joue son rôle ? Est-ce qu’elle augmente le #bien-être, le bonheur de toutes les personnes – et j’insiste sur le toutes – ainsi que de toutes les espèces vivantes ? Le système économique actuel est insoutenable pour la planète et conduit à des #inégalités sociales injustifiables. Dans nos programmes, au Bhoutan et dans de nombreux pays, nous proposons aux participants de concrétiser dans leur propre contexte les valeurs et pratiques du BNB. Des écoles, des entreprises – à l’image du groupe B. Grimm en Thaïlande – font, au-delà du profit financier, le choix du bien-être de tous. Nous avons besoin d’une nouvelle histoire à raconter à nos enfants, et ces exemples montrent qu’au lieu de parler de loi du plus fort, on peut planter et arroser les graines du futur : parler de vivre ensemble, de sobriété, d’harmonie. Cette nouvelle histoire doit également favoriser les #attitudes et #comportements qui transformeront les systèmes de l’intérieur, en se posant cette question : comment générer le moins de souffrance possible ?

    Comme vous le dites dans votre livre, le BNB se définit comme un équilibre entre les conditions externes et internes pour atteindre le bonheur.
    C’est la base du bouddhisme : la souffrance fait partie de la condition humaine. Les trois causes profondes de notre mal-être sont l’#aliénation avec soi-même, avec la nature et avec nos semblables. Apprendre à aller au plus profond de soi pour accueillir nos colères et nos souffrances nous permet de nous transformer et de nourrir l’aptitude au bonheur présent en toute personne. Ensuite seulement, nous pourrons modifier les structures en général et le système économique en particulier. En ce sens, le BNB donne un cadre pour relier changement individuel et changement social.

    https://www.moneta.ch/bonheur-national-brut
    #bouddhisme

  • #Bhoutan | Empreinte | Collectif Argos

    http://footprintargos.com/reportage/bhoutan

    Le royaume du Bhoutan a annoncé, en 2012, son souhait de vivre d’une agriculture 100 % biologique. Alors ministre de l’agriculture, Pema Gyamtsho avait déclaré : « L’agriculture intensive, parce qu’elle implique l’utilisation de nombreuses substances chimiques, ne correspond pas à notre croyance bouddhiste qui nous demande de vivre en harmonie avec la nature. Nous aimons que les insectes et les plantes soient heureux ». Après avoir tracé des sillons d’ombre, à force d’utiliser des engrais, des désherbants et des pesticides issus de la pétrochimie, les paysans s’engagent ainsi progressivement dans la transition agricole pour une alimentation durable. Enclavé entre deux géants, la Chine et l’Inde, ce pays de 700 000 habitants s’était déjà distingué en choisissant un modèle de développement basé, non pas sur la mesure du produit national brut (PBN), mais sur celle du bonheur national brut (BNB).

    #écologie

  • Google Maps is Different in Other Countries
    https://www.youtube.com/watch?v=q9ZMub2UrKU

    George Orwell? Nein, Ayn Rand war hier.
    http://www.klaus-meier.de/67

    „Bestandsdaten“ (die Lage von Straßen, Gebäuden, Parks. Schienenwegen usw.) „Verkehrsdaten“ (wer bewgt sich wie von wo nach wo), Personen- und Metadaten (wie ist das alles miteinander verbunden) sind heute die Grundlage für Macht über uns alle. Wer diese Daten kontrolliert, kontrolliert potentiell unsere Bewegungen, also unsere Freiheit dorthin zu gehen, wo wir es wünschen.

    Er kann aus den Metagdaten schlußfolgern, was wir tun und sagen. Wenn ich und viele andere, die sich im Netz zu gewerkschaftlichen Themen äußern, an einem Ort zusammentreffen, so ist das eine Demo/Streik/o.ä. . Wenn das Zusammentreffen draußen stattfindet, ist das eine Kundgebung, wenn es in Innenräumen passiert, und die Teilnehmerzahl nicht größer als X ist, ein Organisationstreffen. Gleichzeitig ergibt sich daraus, wer als Rädelsführer / Influencer markiert / getagt wird.

    Über diese Daten verfügen Google, Facebook, Twitter und in geringerem Maße Apple und Microsoft. Nicht zu vergessen sind spezialisierte Ortungsanbieter wie Foursquare und viele kleine Startups und ältere Unternehmen, die unsere Daten sammeln.

    Für gefährlich halte ich zur Zeit nur die Unternehmen, die sehr groß und direkt mit staatlichen Stellen verbunden sind, was auf alle US-Firmen und auf die aus China zutrifft.

    Das Besondere an diesem Video ist, dass es aufzeigt, wie Google von einem Beobachter zu einem Akteur auf zwischen- bzw. überstaatlicher Ebene wird.

    Die schmutzigen Fantasien einer Ayn Rand werden unter Führern und Staatsfeinden wie Peter Thiel, dem Facebook Investor der ersten Stunde, Jobs, Gates und ihren vielen weniger bekannten Mitverschwörern zu unseren Albtäumen. Wir sind uns ihrer nur nicht bewußt, es sei den wir lernen im Tagtraum die kommenden Auseinandersetzungen durchzukämpfen. Auch davon hängt ab, ob der dystopische Atlas in unsere Welt einbrechen kann. Es arbeiten genug Reiche und Mächtige, die sich als die neuen Übermenschen fühlen, an diesem Projekt.

    #cartographie #politique #google

    • Google Maps is Different in Other Countries
      By “Human Interests” / Tom Blatherwick / @tomblatherwick
      https://www.youtube.com/channel/UCaPRCWnFAzeI3_tr--Qw5qg
      https://www.patreon.com/humaninterests

      Text:

      In 2010 Nicaragua invaded Costa Rica When asked why they’d seized territory they claimed it belong to them on Google Maps.

      Who did Costa Rica turned to first? Nicaragua? The United Nations? No they went straight to Google because in the eyes of the world Google Maps has become the de facto world map.

      Despite having non legal authority over international borders Google has become the world’s most powerful player.

      Borders are a uniquely human concept and in most of the world the only tangible legitimacy they have is through maps. But the cost and resources required to make a map a staggering. Until recently countries were the only ones who could afford it. Cartography was a nationalized industry, which meant no map was without bias or influence.

      Historically if you wanted to seize territory from a less powerful nation, you just really redrew the map. When questioned by locals you showed them the map., ignored their claims of already living there and held up the only piece of real evidence that exists. This is basically how colonialism worked, but with more genocide.

      Probably the most extreme example is Africa. In 1884 10 per cent of Africa was under European control. Just 30 years later this has risen to 90 per cent. Land was negotiated from thousands of miles away and countries redrawn with little consideration for local or cultural boundaries, yet the map drawn then remains largely unchanged today.

      Most would argue that today’s map of African is correct. There is some objective truth to it. But 130 years ago it was nothing of the sort. Over time the existence of a map is self legitimizing. While countries were the sole map makers it was fine if two states disagreed over a border. Each produced their own map and their citizens would rarely have a chance to see any other version. But as the internet arrived nationalized mapping decreased and companies like Google started to fill the gap.

      An international company creating an international map for all? Not quite.

      Google still relies on the approval of nation states. It’s all too easy to censor a website. Google only has to annoy one government to lose a country’s worth of users. Any errors along the China-India border could lose them 1/3 of the world’s customers.

      The region of a one-child Pradesh borders India China Bhutan and Myanmar. Administrated as a state of India they keep a hundred thousand troops in the region but China also claims ownership calling it South Tibet. Each country has laws to stop map makers drawing the border in the others favor or even acknowledging the region is disputed. So Google creates three different maps.

      This is what two thirds of the world will see on Google Maps. The dotted line indicates disputed territory, but if you view the area from a Chinese domain it shows it belongs to China and as a part of India from an Indian domain. No mapmaker previously had the ability to do this.

      Historically you had to pick sides. The average Chinese or Indian citizen would be unaware of any dispute or at least there would have been until Google accidentally switched the borders in 2007. This caused outrage in both countries. Many in China were unaware that most of the world didn’t recognize China’s legitimacy over the region and members of the Indian Parliament accused Google of purposefully derailing an upcoming summit between the two nations.

      There are similar disputes all along the India China border. All are heavily militarized with regular standoffs backed by two of the largest armies in the world both with nuclear weapons.

      So just in case nobody noticed the first time around, Google managed to make the same mistake again in 2009. But the advantage of online maps is the speed they can be changed. A mistake of that magnitude 20 years ago would have taken years to correct instead of ours Google can react to political events quicker than any other map maker.

      When Russian troops arrived in Crimea in February 2014 it was less than a month until Google showed the territory as disputed. This was despite the United Nations asking nobody to recognize any alteration of the status of Crimea. Google Maps in Russia shows Crimea as Russian territory and Ukrainian were interviewed from Ukraine the father.

      The fact that Google is willing to ignore UN resolutions is a big deal. Countries do it all the time they protect their own interests and alliances above other nations, but Google is a company who now has the power and influence of a state. They’re big enough to survive any confrontation with the UN and probably see Russia as the worst enemy to make.

      The UN moves slowly. The United Nations regional cartographic conference only meets every three or four years. Google has to make border and naming decisions daily. Those decisions may not have any legal weight, but everyone uses Google Maps, so in reality they’re the most important.

      When South Sudan became an country in 2011 the vote didn’t specify the exact placement of the border leaving some towns and villages unsure whether they would be in Sudan or South Sudan. Each country naturally claimed ownership, but no official map would be made for a while It was left to Google to organize South Sudan community mapping events. They encouraged local people to create detailed maps of an area that was lackin any accurate data, and for a semi democratic process an almost precise border was decided.

      There are still contested areas today and not without their bloodshed, but Google did more to help local territorial disputes than then UN or any state.

      This isn’t the only example of Google using local input as the basis for their Maps. They publish a program called Google Map Maker, which allows anyone to make changes and suggestions. This is useful for new roads and public footpaths, but also helps Google decide what to call things. It’s strictly moderated and Google has the final say over the public version, but llike in Wikipedia things inevitably slip through the cracks. For obvious reasons you can’t edit the border of a country. There were hundreds of disputes in the world - imagine the chaos. So Google doesn’t get involved with most of them, but here and there throughout the world map it does change slightly based on where you’re stood.

      This may not necessarily be a bad thing. Historically the larger power would just stamp out the smaller one, but with Google Maps as the unofficial official adjudicator borders could remain disputed forever, both sides constantly pointing guns at the other but rarely firing.

      Is a long cold war better than an short hot one? That’s a philosophical question best left for the Commons, but for better or worse. Google is making edits all decisions on something most people view as an objective truth.

      No political map can ever be a hundred percent accurate in the scientific sense of the word. At best they can be an diplomatic compromise and at worse they can be a propaganda tool.

      Maps and especially Google Maps are amazing, but there should be treaty. Like any other media. They are subject to the motives and influences of the humans that made them.

  • Le Sumak Kawsay et le Buen Vivir, une alternative au développement ?

    L’émergence du « Sumak Kawsay » (en kichwa) qui a été traduit en espagnol par « Buen Vivir » représente un fait historique notable pour les mouvements autochtones d’#Abya-Yala [1], pour l’ensemble des organisations populaires d’Amérique latine et de façon plus large, pour les pays de la périphérie du système mondial et les groupes sociaux subalternes et exclus. Il constitue un projet de société original qui se démarque radicalement du modèle dominant au sein du système mondial. Porté par les dirigeants du mouvement autochtone[2] équatorien, il a émergé comme un modèle alternatif de développement post-néolibéral (Rámirez 2010), un modèle de post-développement (Escobar 2012), voire une « alternative au développement » (Acosta 2012 et Gudynas 2012). Il a été grandement légitimé par sa reconnaissance dans la constitution de l’Équateur de 2008 (Il est également inscrit dans la Constitution de la Bolivie de 2009 comme « Suma Qamaña (vivir bien) »). Un tel paradigme, en proposant l’idée du « vivre bien » comme paramètre sociétal et non celui du « vivre mieux », de posséder plus de biens ou d’augmenter le niveau de vie, se trouve à remettre en question les idées de #croissance et de #progrès qui fondent le modèle dominant de développement.

    http://redtac.org/possibles/2017/10/02/le-sumak-kawsay-et-le-buen-vivir-une-alternative-au-developpement

    #bien_vivre #développement #post-développement #alternatives #peuples_autochtones

    • Vivir Bien: Old Cosmovisions and New Paradigms

      The concept of Vivir Bien (or Buen Vivir) gained international attention in the late twentieth century as people searched for alternatives to the rampage of neoliberalism. Imperfect translations of the Andean concepts of suma qamaña and sumaq kawsay, #Vivir_Bien and #Buen_Vivir reflect an indigenous cosmovision that emphasizes living in harmony with nature and one another. As these ideas’ popularity has grown, however, their meaning has been compromised. Governments in Bolivia and Ecuador incorporated Vivir Bien and Buen Vivir, respectively, into their constitutions and governing agendas on paper, but not in spirit. Rather than radical alternatives to the dominant paradigm of development and progress, these concepts have become new branding for (un)sustainable development. The lessons are clear: to avoid state cooptation, truly revolutionary change must be based on emancipation and self-determination from below. And to succeed in our interdependent world, proponents of Vivir Bien must link up with advocates of complementary global movements on the path of a better future for all.

      http://www.greattransition.org/publication/vivir-bien

    • Forum international pour le bien vivre , qui aura lieu à #Grenoble en juin :

      Pour la première fois en Europe, élus, agents des collectivités, scientifiques, acteurs économiques et associatifs, citoyens engagés se réunissent pour penser la question des indicateurs de richesse(s) et agir ensemble face à la nécessité d’un changement de modèle. Retrouvez bientôt sur ce site le programme des conférences, tables rondes, projections, interventions artistiques, ateliers et débats ouverts à tous… et prenez date des 6, 7, 8 juin 2018 à Grenoble : 3 jours pour inventer demain !

      http://bienvivre2018.org

    • Du coup, je vais aussi mettre ici pas mal de matériel (si j’en trouve), sur le « #Bonheur_national_brut » (#BNB), indicateur utilisé au #Bhoutan, comme alternative au #PIB.

      L’Occident sait aujourd’hui que son modèle de développement a vécu. Menaces écologiques, inéquités criantes et doutes sur les finalités de la croissance économique mènent de plus en plus de chercheurs et d’acteurs à des questionnements radicaux. L’heure n’est plus aux critiques stériles mais à la construction pragmatique d’une alternative, d’une transition vers un monde viable, équitable et désirable.

      Sur ces questions, le Bhoutan nous devance et nous interpelle. Ce petit pays enclavé entre les deux géants du XXIᵉ siècle - l’Inde et la Chine - s’est rendu célèbre dès 1972 en opposant le concept de « Bonheur national brut » (BNB) à celui de « Produit national brut » (PNB). Toute décision du gouvernement est désormais soumise au critère du bonheur sociétal, appréhendé à l’aide d’un indice multidimensionnel. Peu connu chez nous, cet indicateur comporte des principes originaux susceptibles d’éclairer nos propres réflexions sur un « au-delà du PIB ».

      C’est aussi à l’initiative du Bhoutan que l’ONU a adopté, en juillet 2011, une résolution sur le thème « Le bonheur : vers une approche globale du développement », signée par soixante huit pays, dont la Belgique. Avec l’aide d’experts internationaux, un pré-rapport sur ce Nouveau Paradigme de Développement (NPD) a été déposé à l’ONU en septembre 2013 et devrait être approfondi en 2014.

      Commençons par cette #conférence de #Isabelle_Cassiers :
      Quand le Bhoutan nous interpelle : bonheur national brut et nouveau paradigme de développement
      https://lacademie.tv/conferences/bhoutan-bonheur

    • From GDP to #GNH

      Countries around the world are fixated on growing their economies – but is growth doing more harm than good? In this episode, Richard Heinberg discusses the history behind how GDP growth came to be used as a measure of success, why GDP can’t continue growing indefinitely, and why it’s time to transition to a better metric – one that better reflects human and ecological well-being.

      https://www.localfutures.org/local-bite/from-gdp-to-gnh
      #Gross_National_Happiness

    • Un reportage BD sur le « Bonheur national brut »

      Benjamin Flao, scénariste et dessinateur de bande dessinée (BD) a participé au voyage d’étude au Bhoutan organisé par le CCFD-Terre Solidaire Rhône-Alpes au mois de novembre 2015. De cette expérience, il a réalisé une BD de 26 pages publiée dans le magazine la Revue Dessinée en juin 2016, qui interroge la notion de « Bonheur national brut ». Il est désormais possible de la lire en ligne.


      https://ccfd-terresolidaire.org/infos/un-reportage-bd-sur-le-5598

      pour télécharger le reportage BD en pdf :
      https://ccfd-terresolidaire.org/IMG/pdf/bd_benjamin_flao_-_basse_def-13.pdf

  • Why is the India-China border stand-off escalating? - BBC News
    http://www.bbc.com/news/world-asia-india-40653053

    If you browse through the latest headlines about the now month-long border stand-off between India and China, you might think the Asian rivals are teetering on the brink of an armed conflict.

    The rhetoric is full of foreboding and menace. A Delhi newspaper says China is warning that the stand-off “could escalate into full-scale conflict”. Another echoes a similar sentiment, saying “China stiffens face-off posture”.

    In Beijing, the state-run media has begun reminding India of its defeat in the 1962 war over the border, digging out old reports and pictures of the conflict. Global Times has been particularly bellicose, first accusing India of undermining Bhutan’s sovereignty by interfering in the road project, and then declaring that if India “stirs up conflicts in several spots, it must face the consequences of all-out confrontation with China”.

    #inde #chine #frontière

  • No way home: time runs out for Bhutanese refugees in Nepal

    The monsoon is in its last throes here on Nepal’s eastern frontier. As another deluge begins, Karna Rai takes shelter in a makeshift teashop in the Beldangi refugee camp where he has lived for the past 24 years after being driven out of Bhutan.


    http://www.irinnews.org/news/2016/10/07/no-way-home-time-runs-out-bhutanese-refugees-nepal
    #Bhoutan #Népal #asile #migrations #réfugiés #réfugiés_bhoutanais

  • No way home: time runs out for Bhutanese refugees in Nepal

    The monsoon is in its last throes here on Nepal’s eastern frontier. As another deluge begins, Karna Rai takes shelter in a makeshift teashop in the Beldangi refugee camp where he has lived for the past 24 years after being driven out of Bhutan.


    http://www.irinnews.org/news/2016/10/07/no-way-home-time-runs-out-bhutanese-refugees-nepal
    #Bhoutan #réfugiés #asile #migrations #Népal #réfugiés_bhoutanais

  • Le #Bhoutan veut devenir le premier pays 100 % bio
    http://www.reporterre.net/Le-Bhoutan-veut-devenir-le-premier-pays-100-bio

    « Nous travaillons à devenir le premier pays du monde à être 100 % biologique. » Par ces quelques mots soulignés par des applaudissements soutenus, le premier ministre bhoutanais Jigmi Y. Thinley créait la surprise dans un discours prononcé en 2012 à la Conférence Rio+20. L’annonce fut reprise par la presse internationale et depuis, elle revient sporadiquement dans les pages des journaux.

    Entre temps, au Bhoutan, les élections de 2013 ont mené le parti d’opposition au pouvoir. Le nouveau ministre de l‘agriculture a maintenu cet engagement, mais sur le terrain, l’objectif du 100 % bio s’avère plus difficile à atteindre que n’est une déclaration internationale à formuler.

    Les intrants chimiques ont été introduits au Bhoutan dès les années 1960, alors que le pays mettait en place ses premiers plans de développement. D’après la Banque mondiale, le Bhoutan utilisait 7,4 kg d’#engrais_chimiques par hectare de terres arables en 2004. En 2012, le pays en consommait 15 kg par hectare. A titre de comparaison, la même année, la France en utilisait 137 kg par hectare. Si l’usage d’intrants reste donc relativement faible au Bhoutan, il n’est pas inexistant. Et certains paysans s’y sont habitués.

    #agriculture #maraîchage #bio

  • Bhutanese Refugees

    Where are the Bhutanese refugees? The refugee camps in Eastern Nepal have been home to an entire generation of Bhutanese of Nepali origin who were evicted from or fled Southern Bhutan in the early 90s.
    Six years after the resettlement began, there are 26,000 refugees plus remaining in the camps. Of these, a majority has applied for resettlement. Many are keen on joining their families and friends abroad.
    There are some refugees who think that resettlement deviates the focus from repatriation – a solution that many still cling to as their right, although it has been resolutely denied to them for so long. Then there are those who think that integration in Nepal is the next best alternative, given their historical and cultural ties with this country.
    The Bhutanese refugees have been on life support for 22 years. What happens to those who cannot or do not want to access the durable solution of resettlement?

    https://www.youtube.com/watch?v=A3mD4BzJfEo

    #Bhoutan #réfugiés #asile #migration #camp_de_réfugiés #vidéo #histoire

  • Le Bhoutan cherche le bonheur dans la voiture électrique avec Nissan - Economie - La Voix du Nord

    http://m.lavoixdunord.fr/economie/le-bhoutan-cherche-le-bonheur-dans-la-voiture-electrique-ia0b0n193567

    Connu à l’étranger pour son indice du « bonheur national brut », le Bhoutan se lance dans la course aux véhicules électriques avec l’appui du constructeur automobile Nissan, espérant tirer profit de son abondante capacité hydro-électrique.

    « Le royaume du Bhoutan est heureux de lancer ce partenariat avec Nissan, afin de devenir une nation pionnière des véhicules électriques », a annoncé vendredi le Premier ministre bhoutanais, Tshering Tobgay.

    #voiture_électrique #EL_bil #énergie #bhoutan
    Revêtu d’une tenue traditionnelle écarlate, M. Tobgay a tenu une conférence de presse au côté du PDG de Nissan, Carlos Ghosn, venu en personne et en costume sombre parapher cet accord.

  • Le royaume himalayen du #Bhoutan veut devenir le premier pays « 100 % bio »
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/10/18/le-royaume-himalayen-du-bhoutan-veut-devenir-le-premier-pays-100-bio_1777033

    Son modèle de développement mesurant le bonheur au lieu du produit intérieur brut (PIB) a été évoqué aux Nations unies et a reçu le soutien public de dirigeants européens, notamment en France et en Grande-Bretagne. La télévision y était interdite jusqu’en 1999 afin de préserver la culture ancestrale des influences étrangères. Plus récemment, les autorités ont imposé un jour piéton, le jeudi, pour interdire les voitures en ville.

    Cette détermination à suivre une voie différente s’exprime à nouveau dans son nouvel objectif de supprimer progressivement les produits chimiques agricoles d’ici aux dix prochaines années, pour que ses aliments de base (pommes de terre, blé, fruits) soient 100 % #bio. « Le Bhoutan a décidé de s’engager dans une économie verte à la lumière de l’extraordinaire pression que nous exerçons sur la planète », explique le ministre de l’agriculture, Pema Gyamtsho, depuis la minuscule capitale, Thimphou.

  • Mesurer le bonheur ? | Olivier Zajec
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-04-02-bonheur

    Ce lundi 2 avril s’ouvre à New York une réunion sur « le bonheur » organisée par le royaume du #Bhoutan au siège des Nations unies. Il s’agit de mettre en œuvre une résolution adoptée par l’Assemblée générale en juillet 2011. A l’heure où la crise mondiale s’étend et s’approfondit, que signifient tous ces (...) / États-Unis, Économie, #Finance, #Libéralisme, Bhoutan, Crise économique - La valise diplomatique

    #États-Unis #Économie #Crise_économique #La_valise_diplomatique

  • Bhutan rails against world’s ’suicidal path’ | World news | The Guardian
    http://www.guardian.co.uk/world/2012/apr/02/bhutan-world-suicidal-path

    “Economic growth is mistakenly seen as synonymous with well-being. The faster we cut down forests and haul in fish stocks to extinction, the more GDP grows. Even crime, war, sickness, and natural disasters make GDP grow, simply because these ills cause money to be spent”, Thinley will say in Bhutan’s submission to the UN ahead of the Rio +20 earth summit in June. [...]

    Bhutan’s leaders argue that institutions like the World Bank and IMF, set up in 1944 to govern commercial and financial relations between the world’s major states, are now perilously outdated and must be reformed to avoid catastrophe.

    “Instead of progress [the world] has perilously accelerated ecosystem decline. Humanity is now using up natural resources at a 35% faster rate than nature can regenerate. This ecological destruction is not separate from global economic realities that are dividing rich from poor”, Bhutan will say in its submission.

    #Bhoutan #indicateurs #développement #inégalité #environnement #économie