Learn to love the #moat of Low #status
▻https://usefulfictions.substack.com/p/learn-to-love-the-moat-of-low-status
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#cognition #bias #behavior #incompetence #learning #practice #fear #discomfort #experience #selfesteem
Learn to love the #moat of Low #status
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Techno-Fascisme : quand la Tech menace nos démocraties
▻https://podcast.ausha.co/etmaintenant/theo-alves-da-costa-techno-fascisme-quand-la-tech-menace-nos-democrati
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#bigtech #numérique #propagande #surveillance #optimisation #politique #attention #totalitarisme #fascisme #influence #manipulation #vidéosurveillance #VSA #technopolice #intelligenceartificielle #productivité #rationalité #biais #économie #fraude #précarité #discrimination #justice #normalisation #pouvoir #algorithmes #démocratie #gouvernance #technosolutionisme #bestof
#milgram shock-study imaginal replication: how far do you think you would go?
▻https://link.springer.com/article/10.1007/s12144-025-07962-1
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#courage #cognition #bias #moral #ethics #pressure #peerpressure #socialpressure #overconfidence #justice #coercion #compliance
« Finalement porter des talons c’est moins dangereux quand on a des testicules » : histoire de la sexualisation des corps | France Culture
▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/signes-des-temps/finalement-porter-des-talons-c-est-moins-dangereux-quand-on-a-des-testic
Avec
Cat Bohannon, chercheuse et autrice américaine
Dans une anesthésie générale, les femmes se réveillent plus vite que les hommes, quel que soit leur âge, leur poids ou le dosage qu’on leur a administré. Cette découverte inattendue, faite par hasard en 1999, en a révélé une autre : personne ne s’était jamais posé la question.
En biologie expérimentale comme dans la recherche médicale, en effet, la majorité des sujets des essais cliniques restent des hommes et la grande majorité des études réalisées sur des animaux emploient elles aussi presque toujours des sujets mâles. C’est ainsi que les médecins administrent aux hommes et aux femmes les mêmes doses d’antidépresseurs, par exemple, alors que les réactions diffèrent en fonction du sexe et que les femmes sont plus sujettes à l’anxiété que les hommes. Autrement dit, les femmes sont moins bien soignées.
Certains scientifiques parlent à ce sujet de biais sexuel et c’est en partant de ce constat que l’essayiste américaine Cat Bohannon s’est lancée dans un projet très ambitieux : une histoire de la biologie évolutive qui place les hommes et les femmes en son centre. Autrement dit une histoire de la sexualisation des corps depuis l’aube de l’humanité jusqu’à aujourd’hui. Eve : 200 millions d’années d’évolution au féminin de la chercheuse Cat Bohannon est publié aux éditions Flammarion.
Une vie corporelle : « être sexué s’insinue dans toutes les caractéristiques essentielles de notre corps, ainsi que dans la vie que nous menons à l’intérieur de ce corps »
L’universitaire et chercheuse Cat Bohannon a étudié l’évolution du langage et de la cognition à l’université de Columbia. Elle rapporte que durant des années dans un objectif de simplification et afin « d’éliminer les facteurs confondants » les recherches et essais cliniques ont été menés sur les corps masculins, excluant le corps féminin en raison de ses variations cycliques. Cat Bohannon énonce : « dans le corps des mammifères, tous les tissus ont des récepteurs aux hormones sexuelles, cela implique d’analyser ces effets. » Cat Bohannon détaille comment les organes ont évolué jusqu’à aujourd’hui, des traces de cette histoire perdurent chez les femmes contemporaines ; elle prend l’exemple de l’oreille interne qui est spécifique et différente pour la femme et l’homme.
Negative global metacognitive biases are associated with depressive and posttraumatic stress disorder symptoms and improve with targeted or game-based cognitive #training.
▻https://psycnet.apa.org/record/2025-18950-001
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Emergent social conventions and collective #bias in LLM populations
▻https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.adu9368
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#socialconvention #convention #norms #groupthink #LLMs #agents #humanities #communication #behavior
Un livre pour ma vie - Yuval Noah #harari - Regarder le documentaire complet | ARTE
▻https://www.arte.tv/fr/videos/118865-008-A/un-livre-pour-ma-vie-yuval-noah-harari
Yuval Noah Harari, historien, philosophe et auteur à succès, expose dans cet entretien sa perspective sur la dynamique entre la #science, la narration et le comportement humain. Il soutient que, bien que la science offre une compréhension du monde infiniment plus complexe et imaginative que la mythologie, son principal défi réside dans son incapacité à raconter des histoires captivantes. Or, les humains sont motivés à l’action par les récits, non par les faits seuls. Harari explique que les mythes qui façonnent les sociétés (sur l’immigration, les conflits, l’identité nationale ou religieuse) puisent souvent leur force dans des "drames biologiques" fondamentaux (rivalité tribale, peur de la perte parentale, dynamique familiale), compréhensibles même au niveau mammifère. Ces récits, bien (...)
#biology #mythology #anthropology #storytelling #books #narrative #language #stories #imagination #evolution #bureaucracy #conspiracy #cognition #bias #management #organizations #complexity #reality #bestof
Distorted #learning from local #metacognition supports transdiagnostic #underconfidence | Nature Communications
▻https://www.nature.com/articles/s41467-025-57040-0
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Patterns of prejudice: Connecting the dots helps health workers combat #bias worldwide
▻https://redasadki.me/2025/04/12/patterns-of-prejudice-connecting-the-dots-helps-health-workers-combat-bias
English | Français “I noticed that every time he went to appointments or emergency services, he was often met with suspicion or treated as if he was exaggerating his symptoms,” shared a community support worker from Canada, describing how an Indigenous teenager waited three months for mental health services while non-Indigenous youth were seen within weeks. This testimony was just one of hundreds shared during an unusual global gathering where frontline health workers confronted an uncomfortable truth: healthcare systems worldwide are riddled with biases that determine who lives and who dies. “Equity Matters: A Practical Approach to Identify and Eliminate Biases,” a #special_event hosted by the Geneva Learning Foundation (TGLF) on 10-11 April 2025, drew nearly 5,000 health professionals (...)
L’équité compte : quand les soignants du monde entier témoignent des inégalités en santé
▻https://redasadki.me/2025/04/12/lequite-compte-quand-les-soignants-du-monde-entier-temoignent-des-inegalit
English | #français GENÈVE, le 11 avril 2025 – Une initiative internationale inédite a rassemblé près de 5000 professionnels de santé pour partager leurs expériences face aux discriminations dans l’accès aux soins « Un enfant est mort parce que sa famille ne pouvait pas déposer 500 000 nairas [environ 300 francs suisses] avant le début des soins. Le père avait pourtant supplié qu’on s’occupe de l’enfant, proposant 100 000 nairas et promettant de vendre son bétail pour payer le reste. » Ce récit glaçant d’un professionnel de santé nigérian illustre la dure réalité des inégalités d’accès aux soins dont de nombreux témoignages ont été partagés lors d’un événement international consacré à l’équité en santé. Le 11 avril dernier, la Fondation Apprendre Genève a créé un espace de dialogue sans précédent, rassemblant (...)
#Global_health #bias #equity #global_health #peer_learning #special_event
Dans les défaillances des décisions automatisées | Le Club
▻https://blogs.mediapart.fr/hubertguillaud/blog/040425/dans-les-defaillances-des-decisions-automatisees
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#algorithmes #gouvernance #biais #automatisation #anomalie #détection #fraude #abus #pouvoir #domination
Les racines cognitives et culturelles du #déni climatique - Forum Européen de Bioéthique
▻https://www.forumeuropeendebioethique.eu/emissions/les-racines-cognitives-et-culturelles-du-deni-climatique
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#striatum #biais #comportement #dopamine #désir #récompense #habitude #imitation #finitude #cognition #action #engagement #longterme #climat
Emotional #contagion in Dyadic Online Video Conferences -Empirical Evidence Based on Self-Report and Facial Expression Data
▻https://www.frontiersin.org/journals/psychology/articles/10.3389/fpsyg.2025.1546303/abstract
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#emotions #valence #joy #anger #sadness #communication #bias #videoconference #bestof
En Europe, les migrants premières victimes de l’intelligence artificielle
Alors que se tient à Paris cette semaine le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA), chefs d’État, chefs d’entreprise, chercheurs et société civile sont appelés à se prononcer sur les #risques et les #limites de ses usages. Des #biais_discriminatoires et des #pratiques_abusives ont déjà été observés, en particulier dans la gestion européenne de l’immigration.
Un #détecteur_d’émotions pour identifier les #mensonges dans un #récit, un #détecteur_d’accent pour trouver la provenance d’un ressortissant étranger, une analyse des #messages, des #photos, des #géolocalisations d’un #smartphone pour vérifier une #identité… voici quelques exemples de systèmes intelligents expérimentés dans l’Union européenne pour contrôler les corps et les mouvements.
« Ici, les migrations sont un #laboratoire_humain d’#expérimentation_technologique grandeur nature », résume Chloé Berthélémy, conseillère politique à l’EDRi (European Digital Rights), un réseau d’une cinquantaine d’ONG et d’experts sur les droits et libertés numériques. « Les gouvernements et les entreprises utilisent les environnements migratoires comme une phase de #test pour leurs produits, pour leurs nouveaux systèmes de contrôle. »
Des détecteurs de mensonges à la frontière
L’un des plus marquants a été le projet #iBorderCtrl. Financé partiellement par des fonds européens, le dispositif prévoyait le déploiement de détecteurs de mensonges, basés sur l’analyse des #émotions d’un individu qui entrerait sur le sol européen. « Les #visages des personnes, en particulier des demandeurs d’asile, étaient analysés pour détecter si, oui ou non, ils mentaient. Si le système considérait que la personne était un peu suspecte, les questions devenaient de plus en plus compliquées. Puis, éventuellement, on arrivait à un contrôle plus approfondi par un agent humain », explique-t-elle.
Expérimenté dans les #aéroports de Grèce, de Hongrie et de Lettonie, il ne serait officiellement plus utilisé, mais l’EDRi émet quelques doutes. « Dans ce milieu-là, on est souvent face à une #opacité complète et il est très dur d’obtenir des informations. Difficile de dire à l’heure actuelle si cette technologie est encore utilisée, mais dans tous les cas, c’est une volonté européenne que d’avoir ce genre de systèmes aux frontières. »
Drones de surveillance, caméras thermiques, capteurs divers, les technologies de surveillance sont la partie émergée de l’iceberg, la face visible de l’intelligence artificielle. Pour que ces systèmes puissent fonctionner, il leur faut un carburant : les #données.
Les bases de données se multiplient
L’Europe en a plusieurs en matière d’immigration. La plus connue, #Eurodac – le fichier des #empreintes_digitales – vise à ficher les demandeurs et demandeuses d’asile appréhendés lors d’un passage de frontière de manière irrégulière. Créée en 2002, la nouvelle réforme européenne sur l’asile étend considérablement son pouvoir. En plus des empreintes, on y trouve aujourd’hui des photos pour alimenter les systèmes de #reconnaissance_faciale. Les conditions d’accès à Eurodac pour les autorités policières ont également été assouplies. « Elles pourront le consulter pour des objectifs d’enquêtes criminelles, on retrouve donc cette idée que de facto, on traite les demandeurs d’asile, les réfugiés, avec une présomption d’illégalité », conclut Chloé Berthélémy.
Or, ces collectes d’informations mettent de côté un principe clef : celui du #consentement, condition sine qua non dans l’UE du traitement des données personnelles, et clairement encadré par le Règlement général de protection des données (#RGPD). Les politiques migratoires et de contrôles aux frontières semblent donc faire figures d’#exception. Lorsqu’une personne pose le pied sur le sol européen, ses empreintes seront collectées, qu’il soit d’accord ou non. Selon l’EDRi, « l’Union européenne est en train de construire deux standards différents. Un pour ceux qui ont les bons papiers, le bon statut migratoire, et un autre pour ceux qui ne les ont pas ».
Un nouveau cadre juridique qui a d’ailleurs été attaqué en justice. En 2021, en Allemagne, la GFF, la Société des droits civils (qui fait partie du réseau de l’EDRi) triomphe de l’Office allemand de l’immigration, condamné pour pratiques disproportionnées. Textos, données de géolocalisation, contacts, historique des appels et autres #fichiers_personnels étaient extraits des #smartphones des demandeurs d’asile à la recherche de preuve d’identité.
Automatisation des décisions
Une fois les frontières passées, l’intelligence artificielle continue à prendre pour cible des étrangers, à travers sa manifestation la plus concrète : les #algorithmes. Examiner les demandes de #visa ou de #naturalisation, attribuer un #hébergement, faciliter l’organisation des #expulsions, prédire les flux migratoires… la multiplication des usages fait craindre aux chercheurs une administration sans guichet, sans visage humain, entièrement automatisée. Problème : ces systèmes intelligents commettent encore beaucoup trop d’#erreurs, et leur prise de décisions est loin d’être objective.
En 2023, l’association La Quadrature du Net révèle que le code source de la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) attribue un « score de risque » à chaque allocataire. La valeur de ce score est ensuite utilisée pour sélectionner ceux qui feront l’objet d’un contrôle. Parmi les critères de calcul : avoir de faibles revenus, être au chômage, ou encore être né en dehors de l’Union européenne. « En assimilant la précarité et le soupçon de fraude, l’algorithme participe à une politique de #stigmatisation et de #maltraitance institutionnelle des plus défavorisés », estime Anna Sibley, chargée d’étude au Gisti. Quinze ONG ont d’ailleurs attaqué cet algorithme devant le Conseil d’État en octobre 2024 au nom du droit à la protection des données personnelles et du principe de non-discrimination.
Autre exemple : l’IA a déjà été utilisée par le passé pour soutenir une prise de décision administrative. En 2023, le ministère de l’Intérieur a « appelé à la rescousse » le logiciel #Google_Bard, un outil d’aide à la prise de décision, pour traiter la demande d’asile d’une jeune Afghane. « Ce n’est pas tant le fait que l’intelligence artificielle ait donné une réponse négative qui est choquant. C’est plutôt le fait qu’un employé du ministère de l’Intérieur appuie sa réponse sur celle de l’IA, comme si cette dernière était un argument valable dans le cadre d’une décision de justice », analyse la chercheuse.
#Dématérialisation à marche forcée
En 2024, un rapport du Défenseur des droits pointait du doigt les atteintes massives aux droits des usagers de l’ANEF, l’administration numérique des étrangers en France. Conçue pour simplifier les démarches, l’interface permet le dépôt des demandes de titres de séjour en ligne.
Pourtant, les #dysfonctionnements sont criants et rendent la vie impossible à des milliers de ressortissants étrangers. Leurs réclamations auprès du Défenseur des droits ont augmenté de 400% en quatre ans. Des #plaintes allant du simple problème de connexion aux erreurs de décisions de la plateforme. Un casse-tête numérique contre lequel il est difficile de se prémunir. « Les services d’accompagnement déployés sont trop limités », constate Gabrielle de Boucher, chargée de mission numérique droits et libertés auprès du Défenseur des droits. Selon elle, il est important que la France reconnaisse aux étrangers le droit de réaliser toute démarche par un canal humain, non dématérialisé, un accueil physique.
Le biais discriminatoire
Autre écueil de la dématérialisation croissante des administrations : le biais discriminatoire. Puisque les systèmes intelligents sont entraînés par des êtres humains, ces derniers reproduisent leurs biais et les transmettent involontairement à l’IA. Illustration la plus concrète : les erreurs d’#identification.
En 2023, un homme a été arrêté aux États-Unis après que les logiciels de reconnaissance faciale l’ont désigné par erreur comme l’auteur de vols. « On peut légitimement avoir des craintes sur le respect des droits, puisqu’on sait, par exemple, que le taux d’erreur est plus élevé pour les personnes non blanches », s’inquiète Gabrielle du Boucher. Comme elles sont sous représentées dans les #bases_de_données qui nourrissent l’apprentissage de l’IA, celle-ci sera moins fiable que lorsqu’elle devra, par exemple, se concentrer sur les personnes blanches.
►https://www.infomigrants.net/fr/post/62762/en-europe-les-migrants-premieres-victimes-de-lintelligence-artificiell
#IA #AI #intelligence_artificielle #migrations #réfugiés #victimes #frontières #technologie #contrôle #surveillance #accent #langue #discrimination
#chilling_effect
▻https://redasadki.me/2025/03/27/chilling-effect
We reached out to 1,723 senior decision makers working in #Global_health about the new #Certificate_peer_learning_programme_for_equity_in_research_and_practice. Crickets. One CEO wrote: “We aren’t currently in a position to enter into new strategic partnerships on the topic.” The chilling effect is real. Many organizations are retreating from publicly championing #equity work—even those with deep commitments to fairness and #inclusion. But here’s the opportunity: While public discourse faces headwinds, meaningful work continues through trusted networks and communities of practice. This is precisely when innovation in equity approaches accelerates—away from the spotlight but with profound impact. The evidence is clear: health systems that neglect equity waste resources and deliver poorer (...)
#bias #DEI #global_health
Superficial auditory (dis)fluency biases higher-level social #judgment | PNAS
▻https://www.pnas.org/doi/abs/10.1073/pnas.2415254122
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#Biasca_contro. La trilogia
Quella che - con il titolo La vigna di San Carlo -sarebbe diventata la terza parte della trilogia di Victor Tognola complessivamente intitolata Biasca contro, andò in onda nella tarda serata del 29 febbraio 2004 nel contesto della trasmissione televisiva «Storie».
Contro l’orario della prima diffusione vi fu un sollevamento popolare. Ne diedero ampia eco i quotidiani ticinesi. Damiano Realini su «La Regione» il 10 marzo 2004 scrisse: «se da un lato pubblico e critica hanno unanimemente apprezzato il lavoro (che ricordiamo essere la prima parte di una trilogia dedicata alla memoria della Biasca degli ultimi moicani ovvero alla Biasca de i biasca) mandato in onda dalla Televisione della Svizzera di lingua italiana (TSI) nella trasmissione «Storie» di domenica 29 febbraio, dall’altro lato la trilogia starebbe subendo (secondo le accuse qui di seguito riportate) un presunto ostracismo da parte della stessa TSI.»
Il 15 maggio il comitato a sostegno di Biasca contro si presentò alla sede della TSI a Comano con le firme raccolte: «Biasca contro, 3000 firme a muso duro*»*, intitolava «La Regione» il 22 aprile; lo medesimo quotidiano, il 24 maggio, annunciava la replica dell’opera di Tognola: «In seguito alle pressione del pubblico televisivo (oltre 3 mila firme giunte dalla Svizzera italiana) la Tsi ritrasmette il documentario di Victor Tognola Biasca Contro - La vigna di San Carlo domani sera, martedì, alle ore 21 su Tsi 2, in un orario, dunque, accessibile a tutti.»
Di grande rilevanza storica, in questo dossier abbiamo raccolto le tre parti della trilogia complessivamente intitolata Biasca contro: La vigna di San Carlo andò in onda il 29 febbraio 2004; Biasca la Strega, il 21 settembre 2005, e la stessa sera andò in onda Biasca la Rossa.
La vigna di San Carlo:
▻https://lanostrastoria.ch/entries/2JZXxe0jnER
Biasca la strega:
▻https://lanostrastoria.ch/entries/BgWA3LpB74O
Biasca la rossa:
▻https://lanostrastoria.ch/entries/WOa7eaOa7eP
▻https://lanostrastoria.ch/galleries/biasca-contro-la-trilogia
#Tessin #suisse #anarchie #film #documentaire #film_documentaire #Victor_Tognola #Biasca #résistance #gauche
– A Sante Caserio, o La ballata di Sante Caserio:
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?lang=fr&id=5993
– Le ultime ore e la decapitazione di Sante Caserio, o Aria di Caserio, o Il sedici di agosto:
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?lang=fr&id=5992
– Caserio passeggiava per la Francia:
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?lang=fr&id=5994
– Partito da Milano senza un soldo:
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?lang=fr&id=6000
– Su fratelli pugnamo da forti:
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?lang=fr&id=6001
– Sante Caserio uccisore di Sadi Carnot:
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?lang=fr&id=6003
–Sante Caserio [Antologia di canti popolari]:
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?lang=fr&id=6004
▻https://www.youtube.com/watch?v=NeidC1gtHyk&t=19s
The Evolution of #agile Imposters
▻https://junglecoder.com/~saulrh/articles/evolution-of-agile-imposters.html
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#softwareengineering #dev #management #estimate #bias #cognition
Comment l’IA générative pourrait améliorer le #triage des patients aux urgences - Next
▻https://next.ink/172012/comment-lia-generative-pourrait-ameliorer-le-triage-des-patients-aux-urgences
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#syceval : Evaluating LLM #sycophancy
▻https://arxiv.org/abs/2502.08177
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Intelligence artificielle, #biais et #stéréotypes : nous sommes dans « un cercle vicieux »
▻https://next.ink/168010/intelligence-artificielle-biais-et-stereotypes-nous-sommes-dans-un-cercle-vici
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#intelligenceartificielle #confirmation #exclusion #diversité #inclusion
It’s Time to Worry About DOGE’s AI Plans
▻https://www.theatlantic.com/technology/archive/2025/02/doge-ai-plans/681635
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#democracy #politics #institutions #administration #automation #governance #algorithms #dystopia #bias #trump #musk #US
Près de 70 % des Français n’éprouvent pas de « sentiment de submersion » migratoire, selon une enquête sociale européenne
Selon l’#Enquête_sociale_européenne 2023-2024 menée par des universitaires dans 31 pays européens, au moins 69 % des Français sont favorables à l’#accueil d’étrangers dans notre pays. Bien loin du « sentiment de #submersion_migratoire » évoqué par le premier ministre François Bayrou.
Accoler « #sentiment » au concept de « submersion migratoire » relève d’une #stratégie_de_communication millimétrée qui place le débat au-delà des #réalités_statistiques sur l’#immigration. Qui peut nier les #ressentis subjectifs des citoyens, aussi biaisés soient-ils ? Des #données d’enquêtes internationales qui interrogent les Français sur la #politique_migratoire de notre pays montrent pourtant que le « #sentiment_de_submersion_migratoire » n’existe pas.
La submersion migratoire, une idée largement démentie
Le 27 janvier 2025 sur LCI, les déclarations de François Bayrou font des émules lorsqu’il évoque l’idée qu’il existe en France un « sentiment de submersion » migratoire. Difficile de croire que les mots n’ont pas été méticuleusement choisis. En réaction, le PS annule une réunion avec le gouvernement sur le budget et dix jours plus tard, le chef du gouvernement se prononce pour un débat plus large sur qu’« est-ce qu’être français ».
Dans une tribune parue dans le Monde, le sociologue Emmanuel Didier souligne qu’en désavouant l’#Insee, dont les #statistiques contreviennent à l’idée de #submersion, le chef du gouvernement participe à la fragilisation de notre administration et de notre institut de statistiques dont la réputation n’est pourtant plus à faire. Dans cette lignée, l’historien et sociologue Hervé le Bras a consacré en 2022 un ouvrage complet sur l’idée tout aussi fausse qu’il existerait un « #grand_remplacement ».
Le professeur au Collège de France François Héran rappelait quant à lui que « la France n’était pas le pays le plus attractif d’Europe, bien au contraire » et qu’il faudrait plutôt s’en inquiéter.
Le sentiment des Français, une dimension qui compte
Mais les mots du chef du gouvernement sont choisis. Il parle de « sentiment ». Peu importe la réalité, même si on sait que, partout dans le monde, les citoyens surestiment systématiquement la part d’étrangers dans leur société comme le démontre très bien un article, au sérieux indiscutable, publié par la Française Stefania Stantcheva, professeure à Harvard.
Peut-on aller contre le sentiment des Français, aussi biaisé soit-il ? Cela paraît difficile tant le peuple devrait être souverain en démocratie. Mais avant de penser la mise en pratique de cet aspect théorique de notre modèle politique, encore faut-il que ce « sentiment » ait une quelconque matérialité.
En employant le terme « sentiment », le chef du gouvernement s’appuie sur une appréciation subjective de la réalité qui lui permet de placer le débat au-delà des données collectées par l’Insee et du même coup créer l’embarras. Qui dispose de la légitimité pour nier le « #ressenti » de nos citoyens, fondé sur la #perception de leur environnement au quotidien ? A priori personne.
On peut en revanche s’attacher à documenter si ce sentiment existe réellement en France. Certes, les Français surestiment le nombre d’étrangers dans notre pays, mais ont-ils pour autant le sentiment d’être submergés ? Peut-être y voient-ils une richesse culturelle, un atout pour notre pays, ou sont-ils tout simplement indifférents ?
Repartir des données
Si les données les plus récentes de l’Insee ne permettent pas de répondre à cette question, il va de soi que les données collectées par un parti politique, les microtrottoirs réalisés pour illustrer tel ou tel documentaire, ou les rapports élaborés par les associations ne constituent en rien des preuves exploitables à verser au débat. Il faut pour cela des données d’enquête collectées via un #protocole_statistique clair et éprouvé, fondé sur les techniques de #sondage que seules quelques organisations sont en mesure de mettre en œuvre. Il faut une photographie représentative des sentiments des Français.
L’Enquête sociale européenne (ESS), dispositif transnational bisannuel, menée par des universitaires dans toute l’Europe, a récemment fait paraître les résultats de sa onzième campagne réalisée en 2023-2024 dans 31 pays.
Trois questions invitent les enquêtés à se prononcer sur la mesure dans laquelle la France devrait autoriser des #étrangers à venir vivre en France. Les données sont disponibles en ligne et téléchargeables sans prérequis.
La première question concerne le fait d’autoriser les personnes du même groupe ethnique que la plupart des habitants de la France. La seconde question concerne les personnes de groupes ethniques différents. La troisième porte sur les personnes venues de pays pauvres hors Union européenne. Les répondants ont le choix des réponses entre « beaucoup », « un certain nombre », « peu » ou « aucun ».
Les Français ont-ils le sentiment de boire la tasse ?
Un sentiment de submersion de la part des Français se traduirait par une majorité de répondants en faveur d’une opposition catégorique à l’accueil d’étranger dans notre pays ou, a minima, par une majorité de répondants s’exprimant en faveur de « peu » ou « aucun ». Or les chiffres de l’enquête ne confirment absolument pas cette réalité.
Sur ces trois questions, le pourcentage de Français catégoriquement opposés à l’accueil d’étrangers oscille entre 3,5 % et 8,2 % tandis que ceux qui y sont très largement favorables s’établit entre 17,4 % et 23,3 %.
On est loin d’une opposition totale comme le montre le graphique 1 où chaque point représente une des quatre modalités de réponse pour chacune des questions.
Graphique 1 – La France devrait-elle autoriser des étrangers à venir vivre en France ?
Entre ces deux cas polaires, ils sont entre 51,6 % et 60 % à répondre qu’ils sont favorables à l’accueil d’un certain nombre d’étrangers (traduction de l’anglais « some », quantité indéfinie) et entre 13,2 % et 22,9 % en faveur du « peu ». Et lorsqu’on groupe les modalités par paire (« beaucoup » et « quelques-uns » vs « peu » et « aucun »), on obtient un pourcentage de répondants vraiment favorables supérieur à 69 % dans les trois cas.
Au moment de l’enquête, les citoyens français semblent donc bien loin de percevoir une submersion migratoire. Mais peut-être que cette « photographie » statique cache tout de même une tendance de fond qui se dégrade ?
En quatre ans, une dépolarisation des avis sur l’accueil des migrants
L’avis des Français sur l’accueil des étrangers s’est dépolarisé en quatre ans. La puissance de l’ESS repose notamment sur sa bisannualité. Il est donc possible de comparer l’évolution de l’avis des Français entre deux campagnes.
Le graphique 2 résume ces évolutions. Les points rouges, qui capturent l’évolution des opposants stricts à l’immigration entre les deux périodes, enregistrent les évolutions les plus marquées, toutes à la baisse, entre 6 et 17 % selon les catégories. Les points verts, qui eux capturent l’évolution des partisans d’une immigration large, enregistrent également une baisse, mais plus contenue, comprise entre 6 et 10 %.
Entre les deux, la part des Français qui expriment une opinion en faveur d’« un certain nombre de migrants » stagne pour les étrangers venus de pays pauvres hors de l’UE et progresse pour les deux questions qui contiennent une référence à l’ethnie dominante en France. Les partisans du « peu » progressent également de plus de 10 % pour les migrants issus de pays pauvres hors UE, mais est en quasi-stagnation ou régressent pour les deux autres questions.
Graphique 2 –– Évolution (en %) de l’avis des Français entre l’enquête de 2020-2022 et celle de 2023-2024.
Cette tendance à la dépolarisation des Français ne révèle en aucun cas un « sentiment de submersion migratoire ». Le constat d’un tel écart entre les éléments de langage du chef du gouvernement et des réalités établies par la recherche ou des données accessibles à tous appelle à la mise en œuvre de propositions plus sérieuses dans le débat public.
Aujourd’hui, sur l’immigration, plus que sur tout autre sujet, l’État doit être garant de l’utilisation d’une information fiable pour mener à bien sa mission de gardien de la cohésion sociale.
▻https://theconversation.com/pres-de-70-des-francais-neprouvent-pas-de-sentiment-de-submersion-m
#France #biais #migrations
–-
voir aussi ce fil de discussion sur la "submersion migratoire"
▻https://seenthis.net/messages/1095770