• Court ruling: Stickers with political warnings must be removed from books

    via https://diasp.eu/p/17739092

    The #Münster Higher Administrative Court has ruled that a sticker with political warnings must be removed from a book in the Münster City Library. Library users are “responsible citizens” who should not be manipulated.

    The Higher Administrative Court in Münster ruled on Tuesday that stickers reading “This is a work with controversial content. This copy is provided due to freedom of censorship, freedom of opinion, and freedom of information” must be removed from two books in the Münster City Library. One of the affected authors had filed an urgent appeal against the decision of the Münster Administrative Court, which had permitted the stickers.

    • Stadtbücherei Münster

      Gerichtsurteil: Sticker mit politischen Warnhinweisen müssen von Büchern entfernt werden

      https://apollo-news.net/gerichtsurteil-sticker-mit-politischen-warnhinweisen-mssen-von-bchern-e

      Marie Rahenbrock, 09.07.2025

      Das Oberverwaltungsgericht Münster hat entschieden, dass ein Sticker mit politischen Warnhinweisen von einem Buch in der Stadtbücherei Münster entfernt werden muss. Bibliotheksnutzer seien „mündige Staatsbürger“, die nicht gelenkt werden sollen.

      Das Oberverwaltungsgericht in Münster entschied am Dienstag, dass Aufkleber mit der Aufschrift „Dies ist ein Werk mit umstrittenem Inhalt. Dieses Exemplar wird aufgrund der Zensur-, Meinungs- und Informationsfreiheit zur Verfügung gestellt“ von zwei Büchern in der Stadtbücherei Münster entfernt werden müssen. Einer der betroffenen Autoren hatte einen Eilantrag gegen die Entscheidung des Verwaltungsgerichts Münster eingereicht, das die Sticker erlaubt hatte.

      Das Urteil des Oberverwaltungsgerichts kann nicht angefochten werden. Die Stadtbücherei Münster hatte je ein Exemplar des Buches „Putin, Herr des Geschehens?“ von Jacques Baud und „2024 – das andere Jahrbuch: verheimlicht, vertuscht, vergessen“ von Gerhard Wisnewski mit den Warnhinweisen versehen, weil der Inhalt „unter Umständen nicht mit den Grundsätzen einer demokratischen Gesellschaft vereinbar“ sei, wie es in einer ersten Version des Stickers hieß (Apollo News berichtete).

      Gerhard Wisnewski hatte einen Antrag auf einstweilige gerichtliche Anordnung gestellt, dass der Sticker entfernt wird. Am 11. April entschied das Verwaltungsgericht Münster jedoch, dass der Sticker auf dem Buch bleiben darf. Zwar sei „eine solche negativ konnotierte Äußerung über ein Buch“ seitens einer öffentlichen Bibliothek „geeignet, sich abträglich auf das Ansehen des Autors in der Öffentlichkeit auszuwirken“, argumentierte das Gericht in seiner Urteilsbegründung.

      Jedoch sei dieser Eingriff gerechtfertigt, weil Bibliotheken laut Paragraf 48 des Kulturgesetzbuches NRW den Auftrag hätten, die „demokratische Willensbildung und gleichberechtigte Teilhabe“ ermöglichen (mehr dazu hier). Das Oberverwaltungsgericht widerspricht dieser Lesart des Auftrags von öffentlichen Bibliotheken in seiner Urteilsbegründung deutlich.

      „Der Einordnungshinweis verletzt den Autor in seinem Grundrecht auf Meinungsfreiheit sowie in seinem allgemeinen Persönlichkeitsrecht“, heißt es in einer Pressemitteilung des #Oberverwaltungsgerichts vom Dienstag. „Diese Grundrechtseingriffe sind nicht gerechtfertigt, weil sie nicht von der Aufgabenzuweisung im Kulturgesetzbuch NRW gedeckt sind.“ Durch den Sticker würde die Meinung des Buches abgewertet werden und ein potenzieller Leser könnte von der Lektüre abgeschreckt werden.

      Es sei nicht die Aufgabe von öffentlichen #Bibliotheken, zu Werken inhaltlich Stellung zu nehmen. Sie dürfen nur darüber entscheiden, welche Bücher sie anschaffen. Die gesetzlichen Vorgaben sollen es laut dem Oberverwaltungsgericht vielmehr ermöglichen, dass Bibliotheksnutzern „als mündigen Staatsbürgern eine selbstbestimmte und ungehinderte Information“ ermöglicht wird und „sich – ohne insoweit gelenkt zu werden – dadurch eine eigene Meinung zu bilden“.

  • #Eurêkoi : Les bibliothécaires répondent à votre curiosité directement sur mobile

    Eurêkoi est un service de questions-réponses en ligne, gratuit et ouvert à tous, qui répond à vos demandes en moins de 72h. Désormais disponible sur smartphone et tablette via ses nouvelles applications iOS et Android, ce service public d’exception devient encore plus accessible. Bâti, alimenté et animé par l’#intelligence_collective de 600 #bibliothécaires en France et en Belgique, Eurêkoi est une perle numérique à promouvoir et à protéger.

    La curiosité qui tient dans la poche

    Grande nouveauté 2025 : Eurêkoi lance ses applications mobiles officielles ! Disponibles sur l’App Store et Google Play, ces apps permettent désormais de poser vos questions en quelques clics, où que vous soyez. Fini les contraintes du bureau ou de l’ordinateur, votre curiosité peut maintenant s’exprimer instantanément depuis votre smartphone ou tablette.

    L’interface mobile conserve toute la simplicité du service web : formulez votre question dans n’importe quel domaine (littérature, sciences, histoire, actualités…) et recevez une réponse personnalisée par email sous 72 heures maximum. Le réseau de 600 bibliothécaires professionnels se mobilise pour vous apporter la meilleure réponse possible.

    Applications pour mobile Eurekoi

    "Si Google peut vous apporter des centaines de milliers de résultats, les bibliothécaires peuvent vous aider à trouver le bon !"

    Cette citation de Neil Gaiman, auteur britannique, résume parfaitement la philosophie d’Eurêkoi. Les professionnels du réseau le prouvent au quotidien avec cette formidable initiative pilotée par la Bibliothèque Publique d’information du Centre Pompidou à Paris.

    Comme le formidable site #InterroGe développé par les bibliothèques de la ville de Genève, Eurêkoi part de la même idée d’aider à trouver des réponses dans l’immensité des sources d’informations mondiales. Mais la réponse ici, contrairement aux moteurs de recherche et autres algorithmes, est humaine.

    Eurêkoi regroupe 48 bibliothèques situées en France et en Belgique et mobilise plus de 600 professionnels. Le réseau s’efforce de trouver le meilleur interlocuteur pour répondre à vos questions en fonction de la spécialité des bibliothèques partenaires. Une réponse documentée est apportée dans un délai de 72 heures. Magique.

    Des réponses documentées à toutes vos questions

    Questions bibliothécaires

    Eurêkoi c’est aussi un site web qui regroupe une belle sélection des questions posées ainsi que des réponses apportées par les bibliothécaires. Une mine d’informations et de découvertes de toute sorte que l’on parcourt avec plaisir façon encyclopédie. Un #moteur_de_recherche interne permet également, avant de poser votre question, de vérifier si elle a déjà été traitée sur le réseau.

    Vous trouverez également sur le site tous les conseils pour formuler efficacement votre question et des guides méthodologiques pour mener vous-même des recherches documentaires.

    Le site propose une interface colorée et moderne qui séduit tous les publics. Avec le lancement des applications mobiles, cette expérience utilisateur optimisée se prolonge naturellement sur smartphone et tablette.

    Des #suggestions de #livres, #films et #séries

    Les bibliothécaires du réseau Eurêkoi n’ont pas oublié leurs missions traditionnelles, notamment celle de jardinier de la #curiosité des lecteurs. Irriguer et cultiver via des propositions de lectures reste au cœur de leur ADN. Eurêkoi se définit d’ailleurs comme « complice de votre curiosité ».

    Le service propose des conseils personnalisés en fiction : romans, littérature jeunesse, bande dessinée, séries TV et films. Un questionnaire interactif permet d’obtenir des suggestions adaptées à votre profil et à vos envies du moment. Là, encore, vous pouvez consulter l’historique des suggestions réalisées sur le site. Une véritable mémoire collective des goûts et découvertes.

    Un service d’utilité publique renforcé par le mobile

    Un grand coup de chapeau à l’immense équipe de bibliothécaires qui proposent ce service d’utilité publique.

    On voit de plus en plus de machines et d’ordinateurs dans les bibliothèques, mais ils ne remplaceront jamais le savoir-faire, le conseil avisé et la passion des bibliothécaires. La preuve par Eurêkoi.

    Eurêkoi, avec ses nouvelles applications mobiles, franchit une étape supplémentaire dans sa mission de démocratisation du savoir. Désormais accessible en mobilité, le service confirme sa vocation : être un service public authentiquement au service des gens.

    Eurêkoi reste entièrement gratuit et donc d’une valeur inestimable. Les applications sont également gratuites et disponibles sur l’App Store et Google Play.

    https://outilstice.com/2025/06/eurekoi-bibliothecaires-repondent-aux-questions
    #bibliothèque #app #smartphone #alternative #google #recherche #documentation
    #au_lieu_de_demander_à_ChatGPT

    Le site web :
    https://www.eurekoi.org
    –-> déjà signalé par @touti :
    https://seenthis.net/messages/1096683

  • Appel au don de publications

    3 juin 2025

    L’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne connaît, en 2025, une réduction notable de son budget. Cette baisse affecte directement les #crédits de fonctionnement du Service Commun de la Documentation, contraint de restreindre certaines de ses activités. Si l’accès aux #revues et #ressources_numériques est maintenu en raison des engagements pris en 2024, les #achats de #livres ont été quasiment suspendus au premier semestre et reprendront avec des moyens limités au second.

    Dans cette perspective inédite pour le SCD, nous sollicitons votre soutien : si vous avez récemment publié un ouvrage, nous vous serions très reconnaissants de bien vouloir en offrir un exemplaire à l’une de nos bibliothèques.

    Ce geste contribuera à :

    - Maintenir l’accès à une documentation riche et actuelle,
    – Renforcer la visibilité de vos travaux auprès de la communauté universitaire,
    - Valoriser la recherche menée au sein de notre établissement.

    https://bibliotheques.pantheonsorbonne.fr/actualite/appel-don-publications
    #it_has_begun #ESR #université #France #université_Paris_1_Panthéon-Sorbonne #budget #dons #appel_à_don #bibliothèque #bibliothèque_universitaire #enseignement_supérieur

    • Opération 1 livre 1 étudiant

      Sévèrement touchée par les restrictions budgétaires, la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne a obtenu de la #CVEC de Paris 1 un financement pour l’acquisition de livres en 2025 pour les deux sites Sorbonne et Géographie.

      Ainsi les étudiants de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne inscrits à la BIS (de la L3 au doctorat, en sciences humaines et sociales) sont invités à participer à l’acquisition de livres indispensables à leurs études et leurs recherches, en partageant leurs propositions avec nous.

      Ces suggestions devront s’inscrire dans le cadre de la charte des collections récemment réactualisée, et sont à transmettre via le formulaire suivant ➡️

      Nous espérons vos contributions nombreuses, dès maintenant et jusqu’en novembre prochain !

      https://www.bis-sorbonne.fr/quid-novi-hub/operation-un-livre-un-etudiant

      –-

      Note, message reçu d’un collègue :

      Détourner une taxe préaffectée à la vie étudiante pour financer le cœur de mission scientifique et pédagogique.
      C’est totalement illégal. La CVEC ne peut servir à financer que « l’accueil et l’accompagnement social, sanitaire, culturel et sportif des étudiants », et "à conforter les actions de prévention et d’éducation à la santé réalisées à leur intention"https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000047926246

  • Censure validée : la justice autorise le tri idéologique des livres
    https://actualitte.com/article/124117/international/censure-validee-la-justice-autorise-le-tri-ideologique-des-livres
    https://actualitte.com/uploads/images/censure-validee-la-justice-autorise-le-tri-ideologique-des-livres-6839d5

    Le 23 mai 2025, la cour a publié sa décision principale dans un document de 60 pages, signé par la majorité des juges. Dix juges ont estimé que « les plaignants ne peuvent pas invoquer un droit à recevoir des informations pour contester le retrait de livres par une bibliothèque ». Une interprétation qui entre en conflit direct avec une décision clé de la Cour suprême des États-Unis : Board of Education v. Pico (1982). Elle avait établi qu’un conseil scolaire ne pouvait pas retirer des livres d’une bibliothèque publique simplement parce qu’il désapprouvait les idées qu’ils contenaient.

    Si la majorité des juristes concède que « la jurisprudence de la Cour suprême protège parfois le droit de recevoir le discours d’autrui », elle reproche aux plaignants de vouloir « transformer cette jurisprudence en un nouveau droit à recevoir des informations de l’État sous forme de livres financés par les contribuables dans les bibliothèques ».

    Sept juges de la majorité considèrent, plus précisément, que « les décisions de sélection de livres par une bibliothèque relèvent du discours gouvernemental et ne peuvent donc faire l’objet d’une contestation fondée sur la liberté d’expression ». Les bibliothèques, soutiennent-ils, « organisent leurs collections à des fins expressives » - autrement dit, elles construisent leurs fonds pour refléter une vision, transmettre un message ou suivre une ligne éditoriale. Selon cette logique, leurs choix de sélection relèveraient donc d’un discours émanant de l’État.

    À LIRE - Aux États-Unis, la censure des livres serait surtout politique

    La cour s’oppose même ici sa propre décision de 1995 dans l’affaire Campbell v. St. Tammany Parish School Board, où un conseil scolaire de Louisiane avait retiré un ouvrage sur le vaudou. À l’époque, la cour avait estimé que ce retrait violait le droit des élèves à recevoir des informations. Dans sa nouvelle décision, elle juge que Campbell reposait sur « une mauvaise lecture de la jurisprudence » et qu’il était « mal fondé » depuis l’origine.

    #Bibliothèque #Censure #Etats-Unis

  • #Lucienne, la #bibliothèque numérique de l’#ENS

    L’ENS (École normale supérieure) et PSL (Université Paris Sciences & Lettres) inaugurent « Lucienne », une bibliothèque numérique accessible à tous, qui réunit plus de 900 documents issus de ses #fonds_patrimoniaux.

    Disponible gratuitement en ligne, cette plateforme rend consultables en haute définition des incunables (livres imprimés au cours du XVᵉ siècle en Europe), #manuscrits, #affiches, #photographies et #archives, avec des outils de recherche avancée adaptés aussi bien aux chercheurs qu’aux simples curieux. Le projet s’inscrit dans la dynamique des humanités numériques et entend valoriser l’histoire intellectuelle de l’institution.

    Nommée en hommage à Lucien Herr, bibliothécaire et figure historique de l’École, la plateforme « Lucienne » propose une sélection de documents issus du patrimoine normalien. Parmi les pièces notables : le Traité du pape Pie II (1472), un des incunables les plus anciens de la bibliothèque, ou encore De consolatione philosophiae de #Boèce (1498), connu pour ses gravures.

    Le #fonds_photographique rassemble des clichés emblématiques de promotions historiques, comme celles de 1878 (Durkheim, Jaurès, Bergson) ou de 1924 (Sartre, Aron, Canguilhem).

    Outre les textes, la bibliothèque présente également des affiches artistiques d’anciens élèves et illustrateurs, dont #Jean_Effel ou #Mona_Sohier-Ozouf, qui donnent à voir des moments marquants de la vie normalienne (Bal de 1947, Garden Party de 1950).

    Pensée comme un outil de diffusion des savoirs, « Lucienne » intègre des fonctionnalités enrichies, elle répond ainsi aux impératifs de conservation tout en facilitant l’exploration des collections.

    La plateforme s’accompagne d’un espace d’exposition virtuelle intégré à la programmation culturelle des bibliothèques de l’ENS-PSL, prolongeant l’expérience en ligne par des parcours éditorialisés autour des documents.

    https://actualitte.com/article/124029/numerisation/lucienne-la-bibliotheque-numerique-de-l-ens
    #bibliothèque_numérique

  • #inventaire

    - Faites l’inventaire de vos livres
    – Partagez vos inventaires entre ami⋅es et communautés
    – Garder la trace des livres que vous prêtez et empruntez

    https://inventaire.io

    Mis en ligne en 2015, Inventaire, outil de partage de livres basé sur les données de #Wikidata, fête ses 10 ans ! L’occasion de faire un point d’étape et de parler du futur du projet.

    Avec les années, le projet a trouvé sa place au service des bibliothèques associatives et militantes, et des amateur·ice·s de livres et de savoir libre. Comme d’autres projets libres, Inventaire peine néanmoins à atteindre un public plus large. Quoique l’on soit déjà très heureux·ses de servir ces usages restreints, mais qui ont toute notre sympathie, cela pose des questions sur le mode de financement à plus long terme. Nous avons pu bénéficier ces dernières années des financements NGI/NLnet, mais ceux-ci ne seront pas éternels.

    Né comme un projet centralisé sur la seule instance #inventaire.io, 2025 marque le début d’une nouvelle ère pour le projet, avec l’invitation qui est faites à toutes les personnes versées dans les bibliothèques amateurs et l’auto-hébergement à lancer leur propre instance !

    La fédération d’instance est encore partielle et le terme même de fédération pourrait prêter à débat : les derniers développements permettent à une instance d’avoir ses propres bases de données d’utilisateur·ice·s et d’inventaires de livres, tout en se basant sur les données bibliographiques mutualisées sur inventaire.io. L’étape d’après serait de pouvoir fédérer les #inventaires eux-mêmes : afficher les inventaires d’autres instances et pouvoir faire des demandes d’échanges, pouvoir constituer des groupes sans êtres tou·te·s sur la même instance, etc.

    L’année passée a été également riche en termes de développements autour du modèle de données bibliographiques : construire un service web autour des données d’un wiki tel que Wikidata requière une résilience, une créativité et un zen à toutes épreuves. Typage des entités, couche de données locale, outils de réconciliation avec des bases de données tierces (OpenLibrary, BNF, etc), les sujets ne manque pas, mais on n’aura pas le temps de tout traiter : on ira vers ce qui intéresse les personnes présentes !

    https://pretalx.jdll.org/jdll2025/talk/TBC7YS

    #prêt #vente #livres #quartier #inventaire #cartographie #OSM #partage #échange #voisins #bibliothèques

  • DIE BIBLIOTHEK DES DEUTSCHEN GEWERKSCHAFTSBUNDES
    https://library.fes.de/libalt/dgb_bibliothek.html

    Die Bibliothek des Deutschen Gewerkschaftsbundes zeichnet sich durch eine Vielzahl seltenster Stücke und Unikate aus.

    Protokolle, Geschäftsberichte, gedruckte Tarifverträge, Agitationsbroschüren und Mitgliederzeitschriften der Gewerkschaften fanden vor 1933 nur selten den Weg in staatliche Bibliotheken. Sie zählen heute zu den gesuchten Kostbarkeiten, die hier gefunden werden können.

    Schwerpunkt der historischen Sammlung sind die Veröffentlichungen der Gewerkschaften aller weltanschaulicher und politischer Richtungen (sozialdemokratische, christliche, liberale, kommunistische und anarchistische Verbände). Hinzu kommen Publikationen von internationalen Berufssekretariaten und verschiedener Berufsgruppen (Arbeiter, Angestellte und Beamte). Ergänzt ist der Bestand mit Arbeitgeberliteratur und konservativen Publikationen.

    Für die Zeit nach 1945 umfaßt der Bestand nahezu vollständig die deutschsprachigen Veröffentlichungen über die deutsche Gewerkschaftsbewegung. Besonders wertvoll war der Zufluß „grauer Literatur“ aller Gliederungen des DGB und seiner Einzelgewerkschaften. Diese Literatur außerhalb des Verlagsbuchhandels repräsentiert das gedruckte Gedächtnis der arbeitenden Menschen in unserem Land.

    Die Grundlage der DGB-Bibliothek bildeten die geraubten Bestände aus zahlreichen Gewerkschaftsbibliotheken nach den Besetzungen der Gewerkschaftshäuser am 2. Mai 1933 durch die nationalsozialistischen Machthaber. Die Bestände wurden von der Deutschen Arbeitsfront (DAF) in Berlin eingelagert und notdürftig verwaltet. Nach der bedingungslosen Kapitulation „teilten“ sich 1945 die beiden größten Besatzungsmächte die alten Gewerkschaftsbestände. Die amerikanische Besatzungsmacht transportierte „ihre“ Bücher zunächst in die Vereinigten Staaten, wo sie von deutschen Emigranten betreut wurden.

    1949 gaben die amerikanischen Behörden die Bestände auf Bitte des neugegründeten Deutschen Gewerkschaftsbundes zurück. Die Bibliothek fand ihren Platz am Sitz des Gewerkschaftsdachverbandes in Düsseldorf. Durch Kauf, Tausch und Spenden von Einzelpersonen konnte der Bestand ebenso erheblich vergrößert werden wie durch die Auflösung von Bibliotheken der Einzelgewerkschaften.

    Die Bestände werden seit 1994 durch die Friedrich-Ebert-Stiftung gepflegt und systematisch ergänzt. Ihre Benutzung erfolgt über die Infrastruktur der Bibliothek der Friedrich-Ebert-Stiftung.

    Im Februar 1995 übergab der Geschäftsführende Bundesvorstand des DGB die Bibliothek in die Obhut der Friedrich-Ebert-Stiftung. Die Übergabe erfolgte im Rahmen der vertraglichen Vereinbarungen der Übernahme des DGB-Archivs. Die Bibliothek bleibt Eigentum der Gewerkschaften.

    Von 120,000 Bänden sind ca. 70.000 Bände durch konventionelle Kataloge erschlossen. Die EDV-gerechte Erfassung der Kataloge ist weitgehend abgeschlossen

    (Sobald die Konversion des Zettelkataloges in maschinenlesbare Daten beendet ist, wird der gesamte Katalog der Bibliothek des Deutschen Gewerkschaftsbundes als Teil des Bibliothekkatalogs der Bibliothek der Friedrich-Ebert-Stiftung ebenfalls über Internet zugänglich sein).

    April 1999

    #Allemagne #Berlin #Hiroshimastraße #syndicalisme #DGB #publication #histoire #mouvement_ouvrier #archives #bibliothèque

  • Publication de la Petite #encyclopédie de la science ouverte

    Développée par le #Comité_pour_la_science_ouverte, la Petite encyclopédie de la science ouverte vise à diffuser des connaissances claires et complètes sur dix sujets clés de la science ouverte :

    - #Infrastructures de science ouverte
    - #Données de recherche ouvertes
    - Langues scientifiques
    - Usages de la science ouverte
    - Monitoring de la science ouverte
    - #Bibliométrie
    - Economie de la science ouverte
    - Accès diamant
    - #Transparence de la #recherche
    - #Intégrité de la recherche

    haque sujet est traité séparément dans un article encyclopédique publié en anglais et en français, qui synthétise plusieurs sources telles que des publications scientifiques, des rapports, des ressources bibliographiques et des données.

    Conçu dès le départ comme un bien commun, chaque article est publié sous licence libre, sur deux espaces : une première fois sous la forme d’un article encyclopédique sur le site web encyclo.ouvrirlascience.fr (https://encyclo.ouvrirlascience.fr), et une deuxième fois sous la forme d’un article Wikipédia mis à jour de manière indépendante. La version Wikipédia évoluera de façon autonome avec le système de contribution collective de l’encyclopédie collaborative.

    https://www.ouvrirlascience.fr/publication-de-la-petite-encyclopedie-de-la-science-ouverte
    #ESR #économie
    #science_ouverte #édition_scientifique

  • Trump limoge Carla Hayden, directrice de la Bibliothèque du Congrès
    https://actualitte.com/article/123695/international/trump-limoge-carla-hayden-directrice-de-la-bibliotheque-du-congres

    Aux États-Unis, Donald Trump poursuit son entreprise de purge au sein de l’administration et des institutions publiques. Sa dernière victime en date n’est autre que Carla Hayden, nommée directrice de la Bibliothèque du Congrès par Barack Obama, en 2016. Première femme, mais aussi première personnalité afro-américaine à assumer cette fonction, Hayden a récemment été visée pour ses positions libérales en matière d’accès aux ouvrages, à l’encontre du mouvement de censure des livres encouragé par Trump.

    Publié le :

    09/05/2025 à 12:19

    Antoine Oury

    Ce jeudi 8 mai, la directrice de la Bibliothèque du Congrès a reçu un simple message électronique lui indiquant que « ses responsabilités [...] prenaient fin immédiatement », rapporte Politico, qui a consulté l’email en question. La Maison-Blanche a confirmé la décision et le départ de Hayden, mais sans apporter de commentaires supplémentaires.

    Nommée en 2016 par Barack Obama, Carla Hayden, première personnalité afro-américaine à diriger la prestigieuse institution, devait effectuer un mandat de dix ans, qui devait donc se conclure dans quelques mois seulement — il était toutefois renouvelable.

    Au moment de sa nomination, Hayden, forte de son expérience à Baltimore, avait notamment pour mission de moderniser la « Library of Congress », la bibliothèque nationale des États-Unis, dont les principales fonctions restent la promotion de la littérature et la lutte contre l’analphabétisme. Carla Hayden avait ainsi eu à cœur de rendre l’institution plus accessible et plus présente, par des actions délocalisées, auprès des populations.

    La Bibliothèque du Congrès joue aussi un rôle culturel important en faisant régulièrement entrer des œuvres audiovisuelles et musicales dans ses répertoires dédiés. Elle reconnait ainsi leur influence durable sur la culture américaine, apportant une légitimité institutionnelle importante à certains genres négligés.
    « Il est temps de lui montrer la sortie »

    Quelques jours seulement avant le limogeage de Carla Hayden, le Daily Mail avait relayé le réquisitoire du président de l’American Accountability Foundation, Tom Jones, contre la directrice de la Bibliothèque du Congrès. « Le président et son équipe ont réalisé un incroyable travail, nécessaire depuis longtemps, de purge du gouvernement fédéral des libéraux de l’État profond », soulignait celui-ci. « À présent, il est temps de montrer la sortie à Carla Hayden et Shira Perlmutter [directrice du Bureau du Copyright, NdR] et de faire passer l’Amérique d’abord en matière de régulation de la propriété intellectuelle. »

    L’American Accountability Foundation se présente comme une sorte de groupe de réflexion conservateur dont le principal objet, à sa création en 2020, était la critique des personnalités nommées par Joe Biden dans l’administration américaine. La référence à l’« État profond », dans la bouche de son président, incarne cette théorie complotiste selon laquelle l’administration serait manipulée par des forces hostiles au peuple américain.

    #Bibliothèque #Library_of_Congress #Trump #Limogeage

  • Don’t Look Away / Ne détournez pas le regard par R. D. Lankes – bibliomancienne
    https://bibliomancienne.ca/2025/03/30/dont-look-away-ne-detournez-pas-le-regard-par-r-d-lankes

    Par David Lankes

    Sur la situation des bibliothèques aux Etats-Unis et ce que peuvent apporter les bibliothèques européennes à leur combat pour la liberté.

    Lors d’un récent voyage en Europe, on m’a sans cesse posé la même question : « Que pouvons-nous faire ? » La communauté des bibliothèques européennes (et sans doute aussi la communauté mondiale) observe les développements aux États-Unis avec confusion et inquiétude. Comment le gouvernement fédéral peut-il fermer des agences, s’en prendre à l’Institute for Museum and Library Services, réduire les budgets de la National Agricultural Library, stopper les recherches des National Institutes of Health, limoger l’archiviste nationale et défaire des décennies de travail dans les bibliothèques et le patrimoine culturel ? Comment un pays qui s’identifie si fortement à la liberté, et à la liberté d’expression, peut-il établir une liste de mots interdits utilisés pour purger, sans distinction, les sites web de leurs collections, données et documents ?
    La première crainte était que les institutions culturelles soient fermées. La nouvelle réalité, c’est qu’elles seront transformées, une fois de plus, en instruments de propagande et d’endoctrinement. L’Institute for Museum and Library Services n’est pas fermé. En revanche, son nouveau directeur veut s’en servir pour « remettre l’accent sur le patriotisme, préserver les valeurs fondamentales de notre pays, promouvoir l’exceptionnalisme américain et cultiver l’amour de la patrie chez les générations futures ».
    Au-delà du gouvernement fédéral, comment les bibliothécaires et institutions de l’UE peuvent-ils réagir, me demandait-on, face à la vague continue d’interdictions de livres, de licenciements de bibliothécaires jugés « trop libéraux », et aux poursuites judiciaires contre ceux et celles qui exercent simplement leur métier et soutiennent leurs associations professionnelles ?
    Ma réponse est simple : ne détournez pas le regard.

    Un moment où une nation prospère et démocratique décide que son infrastructure culturelle, scientifique et intellectuelle, celle-là même qui l’a menée à sa position dans le monde moderne, est désormais suspecte, infestée d’agents porteurs de sentiments « anti-américains ». Un moment où interroger l’histoire et les actions d’un pays dans une perspective de progrès devient un acte de dissidence. Un moment où les idées deviennent dangereuses. Où l’éducation devient dangereuse, où les bibliothèques deviennent dangereuses, où les mots deviennent dangereux. Où, au lieu d’un dialogue vital sur ceux qui réussissent dans la nation et sur la manière de bâtir une économie et une démocratie capables d’éliminer les désespoirs les plus profonds et de redonner une voix aux personnes exclues, nous cédons le pouvoir à des politiques du ressentiment et de la revanche.

    Et surtout — je ne saurais trop insister — regardez aussi chez vous, du côté de vos propres frontières. Nous vivons une époque de déstabilisation. Les alliances traditionnelles se rompent. L’idée que nous étions sur une trajectoire linéaire vers toujours plus de libertés s’effondre face au retour cyclique des idéologies politiques. L’histoire n’est pas terminée.
    Sachez que malgré ces paroles, je reste optimiste. Les bibliothèques américaines, toutes catégories confondues, sont des institutions locales. Leur financement provient en majorité de taxes locales et de frais de scolarité. Les gens soutiennent encore massivement leurs bibliothèques et font confiance à leurs bibliothécaires. Le soutien aux bibliothèques, à l’éducation, aux musées n’est pas idéologique. Leur fonctionnement demeure, dans une large mesure, du ressort des communautés locales.
    C’est cette ancrage local, cette orientation communautaire — acquise de haute lutte au fil des décennies — qui me donne de l’espoir.

    #David_Lankes #Bibliothèque #Etats-Unis

  • Permanence bibli féministe et arpentage Les Luttes des putes
    https://nantes.indymedia.org/events/142284/permanence-bibli-feministe-et-arpentage-les-luttes-des-putes

    La permanence des Dévoreuses revient comme chaque mois avec sa sélection d’ouvrages féministes, de BD, d’essais, de romans, de poésies, de zines dès 18h jusqu’à 20h30. Mais ce mois-ci, en plus de pouvoir, comme d’habitude, emprunter ou lire sur place, vous pourrez assister à un arpentage du livre : Les…

    #Bibliothèque #Pol'n

  • US blocks Canadian access to cross-border library, sparking outcry | US news | The Guardian

    https://www.theguardian.com/us-news/2025/mar/21/canada-cross-border-library

    US blocks Canadian access to cross-border library, sparking outcry

    US officials claim move was to curb drug trafficking while Quebec town says it ‘weakens collaboration’ among nations
    Fri 21 Mar 2025

    The US has blocked Canadian access to a library straddling the Canada-US border, drawing criticism from a Quebec town where people have long enjoyed easy entry to the space.

    The Haskell Free Library and Opera House is located between Stanstead, Quebec, and Derby Line, Vermont. It was built deliberately to straddle the frontier between the two countries – a symbol of cooperation and friendship between Canada and the US.

    #frontières
    #États-unis
    #Canada
    #trumpisme

  • Totale bibliothèque | Blog Polylogue
    https://polylogue.org/totale-bibliotheque

    Un livre qui les contient tous, et il n’est même pas gros ! C’est le cadeau que nous avons fait à nos lecteurices, avec Hervé Le Crosnier et Annaïck Chollois-Richomme pendant nos « vacances » de Noël. Un petit gratuit à télécharger (on peut aussi acheter la version imprimée si on a envie d’offrir ou de soutenir). Je raconte un peu les coulisses.

    #Nicolas_Taffin #Bibliothèque_universelle

  • [Livres] «Temps d’arrêt» | Yapaka
    https://www.yapaka.be/professionnels/page/temps-darrets

    [Livres] "Temps d’arrêt"

    La collection Temps d’arrêt met à disposition des intervenants des textes de référence sur des sujets relatifs à l’#enfant et à l’#adolescent au sein de la #famille et dans la société. Chaque #publication présente un état de la question, une réflexion alliant un questionnement clinique et des repères théoriques.Le but de la collection est d’aider le professionnel à penser la complexité à l’œuvre plutôt qu’ enseigner comment « faire ».

    Edités 8 fois par an à 8.000 exemplaires, ces #livres sont diffusés gratuitement auprès de chaque institution concernée ainsi que dans les #bibliothèques de la Communauté française. Ces livres ne sont pas disponibles à la demande mais les textes sont téléchargeables et disponibles en versions EPUB pour iPad et liseuse.

    Quelques livres en #librairies quand même
    http://www.fabert.com/editions-fabert-etranger/Collection-Temps-d-Arr%C3%AAt-Lectures.45.html

    @jacotte
    https://www.yapaka.be/livre/livre-prendre-soin-des-lieux-daccueil-de-la-petite-enfance

    #belgique

  • la BARK : ouverture d’une nouvelle #Bibliothèque anarcha-tpg à #Montreuil !
    https://nantes.indymedia.org/posts/140009/la-bark-ouverture-dune-nouvelle-bibliotheque-anarcha-tpg-a-montreu

    On est super contentx de vous parler un peu de la nouvelle bibliothèque anarcha-tpg au Schlass, 5 rue François Debergue à Montreuil. Pourquoi une bibliothèque ? Parce qu’on veut un lieu où il est possible de venir chiller, zoner, boire un café, se rencontrer, lire.Un lieu de gratuité en plus,…

    #anarcha-féminisme #Anarchisme #Tpg #Global

  • #Guide de l’étudiant pour ne pas écrire avec #ChatGPT

    OpenAI a publié un « Guide de l’étudiant pour écrire avec ChatGPT » (https://openai.com/chatgpt/use-cases/student-writing-guide). Dans ce billet, je passe en revue leurs #conseils et je propose quelques contre-#arguments, d’un point de vue d’enseignant-chercheur. Après avoir abordé chacune des 12 suggestions d’OpenAI, je conclus en évoquant rapidement les aspects éthiques, cognitifs et environnementaux que tout étudiant devrait considérer avant de décider d’utiliser ou non ChatGPT. J’ajoute quelques commentaires en fin de billet au fil des retours critiques. (Version anglaise : A Student’s Guide to Not Writing with ChatGPT)

    « Déléguez la mise en forme des #citations à ChatGPT. L’IA excelle dans l’automatisation des tâches fastidieuses et chronophages telles que la présentation des citations. N’oubliez cependant pas de vérifier l’exactitude de vos bibliographies par rapport aux documents source. »

    Cette dernière phrase est probablement là pour des raisons juridiques, parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent pas dire que ChatGPT produira systématiquement des résultats exacts. En effet, mettre en forme des citations et des #bibliographies consiste à présenter des métadonnées conformément à des règles formelles (les #styles_bibliographiques). On n’est pas ici dans le domaine du langage naturel. ChatGPT fera des #erreurs, qui prendront du temps à trouver et à corriger. Alors utilisez plutôt un logiciel de gestion bibliographique, tel que #Zotero. Il s’occupera de vos citations et bibliographies de manière fiable, parce qu’il est programmé pour. Il vous suffit de nettoyer les métadonnées des références au fur et à mesure que vous les collectez, et vos bibliographies ne contiendront jamais d’erreurs.

    –-

    « 2. Informez-vous rapidement sur un nouveau sujet. ChatGPT peut vous aider à démarrer vos recherches en vous permettant d’acquérir un #socle_de_connaissances sur un sujet. »

    ChatGPT est un simulateur de conversation humaine, et non un système d’information ou une base de connaissances. L’#information, ça se trouve dans des cerveaux, des documents et des bases de données. ChatGPT n’est pas doté de capacité de #compréhension : il ne fait que produire des réponses plausibles en tant que réponses, sans comprendre rien à rien. Il ne peut donc pas vous informer de manière fiable. Ne demandez pas à un intermédiaire qui n’a pas la capacité de comprendre une information de vous l’expliquer : à la place, faites un tour dans la #bibliothèque universitaire la plus proche et cherchez vous-même l’information, avec l’aide des bibliothécaires et des documentalistes.

    –-> J’ai tendance à conseiller de solliciter les enseignants, bibliothécaires et co-étudiants. Mais comme me le suggère Adrien Foucart sur Mastodon, peut-être que vous préférez apprendre par vous-même. Dans ce cas, le plus important est de développer vos compétences en recherche d’information. Selon moi, la référence reste le tutoriel CERISE (Conseils aux Etudiants en Recherche d’InformationS Efficace : https://callisto-formation.fr/course/view.php?id=263), que vous pouvez suivre de manière entièrement autonome.

    –-

    « 3. Demandez une feuille de route pour trouver des #sources pertinentes. ChatGPT peut guider votre recherche en vous suggérant des chercheurs, des sources et des termes de recherche pertinents. Mais n’oubliez pas : bien qu’il puisse vous orienter dans la bonne direction, ChatGPT ne remplace pas la lecture de #sources_primaires et d’articles évalués par des pairs. Et comme les #modèles_de_langage peuvent générer des informations inexactes, vérifiez toujours vos faits. »

    (Ce point est encore plus litigieux que le point 1, donc OpenAI nous gratifie de deux phrases complètes qui sont probablement là pour des raisons juridiques.) Parce que ChatGPT n’a pas de capacité de compréhension, il ne sait pas ce que sont des choses comme « une source » ou « une affirmation vraie ». Vous ne pouvez donc pas vous fier à ses indications. Vous perdrez du temps et ferez des erreurs. Encore une fois, demandez à un humain ou faites une recherche de documents et de données dans un vrai système d’information.

    –-

    « 4. Approfondissez votre compréhension en posant des questions précises à ChatGPT. »

    Parce que ChatGPT n’a pas de capacité de #compréhension, il ne connaît pas les réponses réelles à vos questions, seulement des réponses plausibles. Il génèrera des réponses vraies et fausses sans distinction. Cela retardera votre apprentissage. Encore une fois, passez par des humains, des documents et des données directement au lieu de demander à ChatGPT.

    –-

    « 5. Améliorez votre #écriture en demandant à ChatGPT comment il trouve votre structure. »

    Parce que ChatGPT n’a pas de capacité de compréhension, il ne comprend pas ce qu’est une structure de texte « attendue » ou « améliorée », même si vous lui décrivez. Il ne peut que rehausser la qualité de votre texte à ce qu’il pense être un niveau moyen, ou l’abaisser à ce même niveau. Dans les deux cas, vous obtiendrez des notes médiocres. Pour progresser réellement dans votre écriture, demandez conseil à un professeur ou joignez un groupe d’étudiants qui s’entraident là-dessus  ; si un tel groupe n’existe pas, réunissez quelques personnes et créez-le – ce sera une expérience utile en soi.

    –-

    « 6. Vérifiez votre raisonnement en demandant à ChatGPT de transformer votre texte en liste à puces. »

    Comme l’a récemment montré une étude australienne (https://pivot-to-ai.com/2024/09/04/dont-use-ai-to-summarize-documents-its-worse-than-humans-in-every-way), ChatGPT ne sait pas #résumer, seulement #raccourcir. À l’heure actuelle, savoir résumer reste un savoir-faire humain. Un #savoir-faire que vous pouvez acquérir en suivant un cours de #résumé dans un cursus en sciences de l’information, un programme de formation continue, un cours en ligne, etc. (Je suis plutôt partisan de faire les choses dans l’autre sens mais plusieurs collègues me disent que sur le fond cette méthode du reverse outlining leur est très utile et qu’ils la conseillent à des étudiants.)

    –-

    « 7. Développez vos idées à travers un dialogue socratique avec ChatGPT. »

    Enfin un conseil qui est lié à la fonction réelle de ChatGPT : simuler la communication humaine. Cependant, le #dialogue_socratique implique que vous conversez avec quelqu’un qui a une compréhension supérieure du sujet et qui vous amène progressivement au même niveau. Malheureusement, ChatGPT n’est pas Socrate. Utiliser ChatGPT comme partenaire d’entraînement vous restreindra à son niveau : celui d’une machine qui produit des phrases humaines plausibles. Proposez plutôt cet exercice à vos professeurs et à vos camarades, et mettez-vous avec quelqu’un de plus avancé que vous pour progresser.

    –-

    « 8. Mettez vos idées à l’épreuve en demandant à ChatGPT des #contre-arguments. »

    Pour améliorer votre capacité de #réflexion, vous devez être capable de trouver des contre-arguments, pas seulement d’y répondre. Utiliser ChatGPT pour faire la moitié du travail vous empêchera de progresser. Trouvez vous-même des contre-arguments. Et si vous avez besoin d’aide, ne demandez pas à ChatGPT : il ne peut produire que des arguments moyens, ce qui vous fera rapidement stagner. Faites plutôt appel à quelqu’un qui sait imaginer des arguments solides qui vous obligeront à réfléchir.

    –-

    « 9. Comparez vos idées à celles des plus grands penseurs de l’histoire. »

    ChatGPT peut vous divertir en créant de toutes pièces une pièce de théâtre entre philosophes, mais il n’a pas la capacité de concevoir un exercice aussi complexe de manière à ce que vous puissiez en tirer des enseignements. Suggérez plutôt cette idée à un enseignant, dont c’est le métier.

    –-

    « 10. Améliorez votre écriture en demandant à ChatGPT de vous faire des retours successifs. »

    Il s’agit d’une variante du point 5 sur le fait de solliciter des #avis. Une fois encore, utiliser ChatGPT limitera votre niveau à ce qu’une machine pense être le niveau de l’humain moyen. Faites plutôt appel à vos professeurs, organisez des sessions d’évaluation par les pairs avec vos camarades, et faites en sorte que ces sessions soient itératives si nécessaire.

    –-

    « 11. Utilisez la fonctionnalité #Mode_vocal_avancé de ChatGPT pour en faire un compagnon de #lecture. »

    (« Mode vocal avancé » signifie que ChatGPT vous écoute lire quelque chose à haute voix et tente de répondre à vos questions sur ce que vous venez de lire). Il s’agit d’une variante des points 2-4 concernant le fait de s’informer. ChatGPT n’a pas de capacité de compréhension. Il ne fournira donc pas d’interprétations fiables de ce que vous lisez. À la place, cherchez d’abord la définition des mots que vous ne connaissez pas dans des dictionnaires  ; cherchez des analyses rédigées par des humains pour y trouver des interprétations qui vous aideraient à comprendre ce que vous lisez  ; demandez leur avis à d’autres étudiants travaillant sur le même texte.

    –-

    « 12. Ne vous contentez pas de répéter ce que vous avez déjà fait – améliorez vos compétences. […] Demandez à ChatGPT de vous suggérer des moyens de développer votre capacité à penser de manière critique et à écrire clairement. »

    ChatGPT n’a pas de capacité de compréhension, donc la signification d’expressions comme « pensée critique » et « techniques d’écriture » lui échappent. Prenez ces expressions et entrez-les dans le moteur de recherche du catalogue de la bibliothèque de votre université  ; si vous préférez, demandez conseil à un bibliothécaire. Lisez ce que vous trouvez, et demandez à vos professeurs ce qu’ils en pensent. Pour le reste, rien ne vaut l’entraînement : comme disent les anglophones, practice, practice, practice.

    –-

    Quelques mots de conclusion

    ChatGPT est conçu pour simuler un partenaire de conversation humain. Il s’appuie sur un modèle probabiliste du langage (quel mot est le plus susceptible d’arriver après tel mot) et communique pour communiquer, pour créer l’illusion de la conversation. Il bavarde, tchatche, blablate, indifférent à la signification de ce qu’il dit, indifférent à la vérité. Tout ça est très divertissant mais une attraction de fête foraine n’est pas un outil d’apprentissage fiable, et je pense donc que les étudiants devraient s’en méfier.

    Lorsque des étudiants me posent des questions sur ChatGPT, je mentionne les trois problèmes suivants :

    #éthique : la plupart des modèles de langue ont été construits à partir de données volées  ;
    - #cognition : l’utilisation d’outils comme ChatGPT rend plus dépendant des outils et moins autonome intellectuellement, ainsi que des études ont commencé à le montrer (en voici une réalisée en France)  ;
    #environnement : les coûts énergétiques de l’IA générative sont supérieurs d’un ordre de grandeur à ceux des outils préexistants (et elle n’est même pas rentable, donc on brûle du carburant pour rien).

    C’est généralement suffisant pour faire réfléchir la plupart de mes étudiants. Ce sont des jeunes gens créatifs, ils ont donc de l’empathie pour les créateurs qui ont été spoliés. Pour progresser et obtenir leur diplôme, ils veulent des outils qui leur font gagner du temps, pas des gadgets qui les rendent moins autonomes intellectuellement. Ils sont frappés d’apprendre que ChatGPT consomme dix fois plus d’énergie que Google pour répondre à la même question, généralement en pire (mais Google est en train de rattraper ChatGPT vers le bas).

    La bonne nouvelle, c’est que comme le dit le blogueur Jared White :

    « Vous pouvez littéralement ne pas l’utiliser. […] vous pouvez être un technicien expert et un créateur épanoui, au fait de son époque, très connecté, et rester complètement à l’écart de ce cycle de hype. »

    Si vous avez besoin de plus d’informations sur ce sujet, je vous recommande vivement de consulter le site Need To Know de Baldur Bjarnason (https://needtoknow.fyi). Il s’agit d’une synthèse accessible d’un état de l’art très fouillé sur les risques liés à l’utilisation de l’IA générative. C’est un excellent point de départ. (Et si vous connaissez des ressources similaires en français, je suis preneur.)
    Quelques commentaires supplémentaires
    Suite à la publication de ce billet, j’ai reçu par mail une critique de mon point de vue sur ChatGPT, en particulier l’idée qu’il n’a pas de capacité de compréhension. Je partage ma réponse ci-dessous. Il se peut que d’autres commentaires s’ajoutent ainsi au fil du temps.

    L’idée que ChatGPT n’a pas de capacité de compréhension est discutable. Tout dépend de la définition que l’on donne à « compréhension ». Marcello Vitali-Rosati soutient que le sens n’est pas une prérogative humaine, que les humains ont une forme d’intelligence et que l’IA en a une autre – tout dépend de la façon dont nous définissons les différentes formes d’intelligence. Il évoque le fait que ChatGPT sait faire des choses que les machines ne pouvaient pas faire auparavant mais qu’il échoue à faire d’autres choses que des systèmes plus simples savent faire depuis longtemps. Il serait donc plus juste de dire que ChatGPT possède une forme d’intelligence qui lui est propre, et qui est adaptée à certaines tâches mais pas à d’autres. Marcello mentionne par exemple que ChatGPT peut créer des discours politiques convaincants mais qu’il n’est pas capable de donner la liste des écrits d’un auteur de manière fiable.

    Je suis d’accord avec tout cela. Ça m’amène à préciser un peu les choses : ChatGPT comprend clairement comment communiquer. La manière dont il arrive à cette compréhension est une forme d’intelligence. Le problème, c’est que cette compréhension n’est pas celle qui compte dans un contexte d’apprentissage, de mon point de vue d’enseignant. Comprendre comment communiquer est différent de comprendre une information. C’est fondamental à mes yeux. Et c’est là, à mon avis, que le débat peut véritablement se situer. Quand on fait des études de commerce, ChatGPT est sans doute un outil intéressant pour travailler sur le marketing (même si je pense qu’il vaut mieux y réfléchir soigneusement, du fait des questions éthiques et environnementales). Mais en dehors des domaines dont le matériau principal est le bullshit (tout jugement de valeur mis à part), son utilité est moins évidente.

    Les tâches mentionnées dans le « guide » d’OpenAI font partie de celles où ChatGPT échoue à donner des résultats fiables. ChatGPT n’est pas un système d’information : qu’il passe d’une exactitude de 90 % à 99 %, voire à 99,99 %, ça ne change rien au fait que le risque d’erreur est présent du fait de la nature même de l’outil. On peut légitimement ne pas vouloir prendre ce risque. Quant aux compétences, je crois que les seules personnes qui trouvent ChatGPT bluffant sont celles qui sont moins bonnes que lui dans l’exécution des tâches qui lui sont confiées. Regardons les choses en face : ChatGPT est aussi nul que l’humain moyen. Si on s’appuie sur cet outil pour progresser, tout ce qu’on peut faire c’est plafonner dans le moyen.

    –-

    15/11 – Ce billet sur ChatGPT m’a valu une réponse… générée par ChatGPT ! Sur LinkedIn, Francesc Pujol propose une « critique de ma critique », qu’il explique avoir générée via ChatGPT. Je n’ai pas été convaincu par ce qui ressemble beaucoup à une série de vagues déclarations un peu incantatoires sur la valeur supposée de l’outil. À la fin du texte, l’auteur (humain ou machine ?) dit que mon propos illustre une position « réactionnaire » et « déséquilibrée », et suggère que les gens comme moi pensent que les étudiants n’ont pas envie d’apprendre et les profs pas envie d’enseigner. Charmant !

    Pujol ajoute qu’il va faire lire mes objections à OpenAI et sa « critique de ma critique » par quelques personnes, sans leur dire qui a écrit quoi, pour voir qui de moi ou de ChatGPT produit le plus de déclarations un peu vagues… Là aussi, je ne suis pas convaincu. Mes arguments reposent sur une lecture de la littérature critique sur l’IA générative. Dans mon billet, je renvoie notamment à l’état de l’art réalisé par Baldur Bjarnason et son ouvrage The Intelligence Illusion. Escamoter cela, demander aux gens d’évaluer une série de phrases sans contexte, c’est traiter ce qui devrait être une discussion basée sur des faits comme une dégustation à l’aveugle chez un caviste. Ça me semble particulièrement problématique quand le débat porte précisément sur l’information, les sources, les connaissances vérifiables. Je comprends qu’en tant que partisan de l’utilisation de l’IA dans l’enseignement supérieur on ressente le besoin de défendre ses choix. Encore faudrait-il traiter ses opposants avec un minimum de respect et de sérieux intellectuel.

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    17/11 – Deux jours après la publication de ce billet, Marcello a publié « La créativité des LLM » sur son blog. Il y explique le concept de température, qui est une définition formelle de la créativité mise en œuvre par un outil comme ChatGPT. La fin du billet aide à bien cerner sa position dans un débat qui est de nature épistémologique :

    « Ne me faites pas le petit jeu consistant à dire : “mais non, la créativité est plus que ça !” Si vous n’êtes pas capables de définir formellement ce plus, alors cela veut tout simplement dire que vos idées ne sont pas claires. »

    Pour moi les programmes comme ChatGPT ne sont pas informatifs, en tout cas pas de manière suffisamment fiable dans un contexte éducatif : ils comprennent ce qu’est communiquer, pas informer. Par contre, ils relèvent bien du domaine créatif. Si on n’est pas dans un contexte où la fiabilité de l’information est importante, et que par ailleurs on apporte des réponses aux enjeux d’éthique et de coût énergétique, alors je ne m’oppose pas du tout à l’usage créatif des #LLM.

    https://www.arthurperret.fr/blog/2024-11-15-guide-etudiant-ne-pas-ecrire-avec-chatgpt.html

    #enseignement #AI #IA #intelligence #ESR #université

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    signalé aussi par @monolecte :
    https://seenthis.net/messages/1082701

  • Permanence de la #Bibliothèque féministe des Dévoreuses et présentation de la revue l’Envolée
    https://nantes.indymedia.org/events/139877/permanence-de-la-bibliotheque-feministe-des-devoreuses-et-presenta

    Bonjour à vous ! Tout d’abord, vraiment merci à celleux qui viennent aux Dévoreuses, à celleux qui passent seulement la tête, celleux qui restent sur les canapés pendant deux heures, celleux qui viennent qu’une fois par an, celleux qui sont des grand.e.s habitué.e.s, celleux qui n’empruntent pas, celleux qui empruntent, celleux qui ramènent tardivement…

    #Pol'n

  • Totale bibliothèque | Polylogue
    https://polylogue.org/totale-bibliotheque

    Un livre qui les contient tous, et il n’est même pas gros ! C’est le cadeau que nous avons fait à nos lecteurices, avec Hervé Le Crosnier et Annaïck Chollois-Richomme pendant nos « vacances » de Noël. Un petit gratuit à télécharger (on peut aussi acheter la version imprimée si on a envie d’offrir ou de soutenir). Je raconte un peu les coulisses.

    #Bibliothèque_Universelle #Nicolas_Taffin #Kurd_Lasswitz

  • La bibliothèque de Babel inspirée par Jorge Borges, ouverte sur internet
    https://actualitte.com/article/43071/insolite/la-bibliotheque-de-babel-inspiree-par-jorge-borges-ouverte-sur-internet

    En 1941, Jorge Luis Borges faisait paraître un court récit, imaginant une série d’espaces, comme des chambres, contenant tous les livres passés et futurs. La Bibliothèque de Babel devenait le livre suprême, qui réunissait orgueilleusement tous les livres de la création. Joli tour de force. Qu’un auteur de Brooklyn, Jonathan Basile a tenté de reproduire sur internet.

    Publié le :

    30/04/2015 à 10:45

    Clément Solym

    ActuaLitté

    malglam, CC BY NC 2.0

    Les mesures sont précises, 410 pages, avec 40 lignes de 80 caractères. Et même des livres qui ne contiennent rien de lisible. La Bibliothèque de Babel est une métaphore qui s’inspirait de La bibliothèque universelle du mathématicien et philosophe allemand, Kurd Lasswitz, parue en 1904.

    Un lieu pour les chercheurs, les artistes, les écrivains, une curiosité sans fin, qui pourtant, dans le texte de Borges, conduit au désespoir. Mais pour contenir tous les livres futurs et passés, seul internet pouvait convenir. Jonathan Basile s’est donc appuyé sur le modèle hexagonal de cellules, sortes d’alvéoles de livres, pour produire ce qui serait la Bibliothèque de Borges.

    Rappelons que chaque étagère contient 35 livres, uniforme, et que tous réunissent une combinaison différente de lettres, pour aboutir à l’ensemble des combinaisons possibles – d’un catalogue dont tout bon établissement de prêt se doit de disposer. « Je me suis couché un soir, et l’idée de cette bibliothèque de Babel m’a traversé l’esprit », explique l’auteur.

    Premier réflexe : imaginer qu’un farfelu sur internet s’en est déjà chargé. Sauf que non. « La lecture de son histoire est déjà, à sa manière, un moyen d’entrer dans le monde des bibliothèques. Dans un sens, c’est une histoire d’horreur, mais je la ressens plutôt comme une comédie noire. Peut-être qu’il voulait juste rire. » (via Flavorwire)

    C’est que l’établissement de Borges est censé contenir un nombre indéfini, et peut-être infini de ces galeries alvéolaires, et donc ne pas pouvoir les contenir, si elles sont infinies. Sauf qu’à un moment ou un autre, logiquement, on devrait arriver à la fin de la théorie, où tous les livres auront été écrits. « La chair est triste, hélas, et j’ai lu tous les livres », de Mallarmé a toutefois quelques jours devant elle.

    Basile précise qu’aujourd’hui, il faudrait plus d’un téraoctet (1000 Go), pour contenir un million de livres. Or, si les pages des ouvrages que l’on trouve dans la bibliothèque numérique ainsi créée sont convaincantes – dans la mesure où elles contiennent de combinaisons – l’exercice de programmation est toujours en progression.

    À l’heure actuelle, le projet de Basile contient 1.024.640 volumes, et le catalogue continuera de s’accroître...

    On pourra s’amuser à cette adresse, à parcourir, chercher ou se laisser entraîner, dans le projet totalement insensé.

    Par Clément Solym
    Contact : clements@actualitte.com

    #Bibliothèque_universelle #Bibliothèque_Babel #Kurd_Lasswitz #Jorge-Luis_Borges #Site_internet

  • X. La Morale anarchiste - #Pierre_Kropotkine
    https://www.partage-noir.fr/x-la-morale-anarchiste-pierre-kropotkine

    Et maintenant, disons, avant de terminer, un mot de ces deux termes, issus de l’école anglaise, altruisme et égoïsme, dont on nous écorche continuellement les oreilles. Jusqu’à présent nous n’en avons même pas parlé dans cette étude. C’est que nous ne voyons même pas la distinction que les moralistes anglais ont cherché à introduire. Quand nous disons : « Traitons les autres comme nous voulons être traités nous-mêmes » — est-ce de l’égoïsme ou de l’altruisme que nous recommandons ? Quand (…) 45 - La Morale anarchiste - Pierre Kropotkine

    / Pierre Kropotkine, #Volonté_Anarchiste, #Bibliothèque_Anarchiste

    #45_-_La_Morale_anarchiste_-_Pierre_Kropotkine_
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/la_morale_anarchiste___kropotkin_va_compressed.pdf

  • IX. La Morale anarchiste - #Pierre_Kropotkine
    https://www.partage-noir.fr/ix-la-morale-anarchiste-pierre-kropotkine

    Ce que l’humanité admire dans l’homme vraiment moral, c’est sa force, c’est l’exubérance de la vie, qui le pousse à donner son intelligence, ses sentiments, ses actes, sans rien demander en retour. L’homme fort de pensée, l’homme qui déborde de vie intellectuelle, cherche naturellement à se répandre. Penser, sans communiquer sa pensée aux autres, n’aurait aucun attrait. Il n’y a que l’homme pauvre d’idées qui, après en avoir déniche une avec peine, la cache soigneusement pour lui apposer (…) 45 - La Morale anarchiste - Pierre Kropotkine

    / Pierre Kropotkine, #Volonté_Anarchiste, #Bibliothèque_Anarchiste

    #45_-_La_Morale_anarchiste_-_Pierre_Kropotkine_
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/la_morale_anarchiste___kropotkin_va_compressed.pdf

  • VIII. La Morale anarchiste - #Pierre_Kropotkine
    https://www.partage-noir.fr/viii-la-morale-anarchiste-pierre-kropotkine

    Jusqu’à présent, dans toute notre analyse, nous n’avons fait qu’exposer de simples principes d’égalité. Nous nous sommes révolté, et nous avons invité les autres à se révolter contre ceux qui s’arrogent le droit de traiter autrui comme ils ne voudraient nullement être traités eux-mêmes ; contre ceux qui ne voudraient être ni trompés, ni exploités, ni brutalisés, ni prostitués, mais qui le font à l’égard des autres. Le mensonge, la brutalité et ainsi de suite, avons-nous dit, sont répugnants, (…) 45 - La Morale anarchiste - Pierre Kropotkine

    / #Volonté_Anarchiste, #Bibliothèque_Anarchiste, Pierre Kropotkine

    #45_-_La_Morale_anarchiste_-_Pierre_Kropotkine_
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/la_morale_anarchiste___kropotkin_va_compressed.pdf

  • VII. La Morale anarchiste - #Pierre_Kropotkine
    https://www.partage-noir.fr/vii-la-morale-anarchiste-pierre-kropotkine

    Jusqu’à présent, nous avons toujours parlé des actions conscientes, réfléchies, de l’homme (de celles que nous faisons en nous en rendant compte). Mais, à côté de la vie consciente, nous avons la vie inconsciente, infiniment plus vaste et trop ignorée autrefois. Cependant, il suffit d’observer la manière dont nous nous habillons le matin, en nous efforçant de boutonner un bouton que nous savons avoir perdu la veille, ou portant la main pour saisir un objet que nous avons déplacé nous-mêmes, (…) 45 - La Morale anarchiste - Pierre Kropotkine

    / Pierre Kropotkine, #Volonté_Anarchiste, #Bibliothèque_Anarchiste

    #45_-_La_Morale_anarchiste_-_Pierre_Kropotkine_

  • VI. La Morale anarchiste - #Pierre_Kropotkine
    https://www.partage-noir.fr/vi-la-morale-anarchiste-pierre-kropotkine

    Ainsi nous voyons qu’en observant les sociétés animales, — non pas en bourgeois intéressé, mais en simple observateur intelligent — on arrive à constater que ce principe : « Traite les autres comme tu aimerais à être traité par eux dans des circonstances analogues » se retrouve partout où il y a société. Et quand on étudie de plus près le développement ou l’évolution du monde animal, on découvre (avec le zoologiste Kessler et l’économiste Tchernychevsky) que ce principe, traduit par un (…) 45 - La Morale anarchiste - Pierre Kropotkine

    / Pierre Kropotkine, #Volonté_Anarchiste, #Bibliothèque_Anarchiste

    #Pierre_Kropotkine
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/la_morale_anarchiste___kropotkin_va_compressed.pdf

  • V. La Morale anarchiste - #Pierre_Kropotkine
    https://www.partage-noir.fr/v-la-morale-anarchiste-pierre-kropotkine

    L’idée du bien et du mal existe dans l’humanité. L’homme, quelque degré de développement intellectuel qu’il ait atteint, quelque obscurcies que soient ses idées par les préjugés et l’intérêt personnel, considère généralement comme bon ce qui est utile à la société dans laquelle il vit, et comme mauvais ce qui lui est nuisible. Mais d’où vient cette conception, très souvent si vague qu’à peine pourrait-on la distinguer d’un sentiment ? Voilà des millions et des millions d’êtres humains qui (…) 45 - La Morale anarchiste - Pierre Kropotkine

    / Pierre Kropotkine, #Volonté_Anarchiste, #Bibliothèque_Anarchiste

    #Pierre_Kropotkine
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/la_morale_anarchiste___kropotkin_va_compressed.pdf