• A propos du livre de #Vincent_Descombes « Les embarras de l’identité »
    http://www.laviedesidees.fr/S-individuer-dans-la-societe.html

    L’individualisme, selon V. Descombes, forme une composante essentielle de notre existence et de notre compréhension de nous-mêmes – étant entendu que ce « nous » a cessé depuis belle lurette de ne renvoyer qu’au seul monde occidental. Aucune vision alternative de l’être humain (hyper-valorisation de la tradition, de la religion, de la nation, de l’identité de genre…) qui prétendrait réactiver des formes de vie passées n’a de chances de rencontrer une attention durable. Sur le plan des principes, il n’y a rien d’ailleurs, moralement à lui opposer. On ne peut lui imputer les désordres innombrables liés à l’égoïsme, à la bêtise ou à la malveillance. Pour qui entend interroger l’individualisme, il y a donc seulement – et c’est là où peut commencer l’enquête philosophique – à observer en toute tranquillité les moments où il rend hommage sans le savoir et sans le vouloir à ses autres, c’est-à-dire aux formes de vie qui précèdent et portent les individus, à ce qu’ils n’ont pu choisir.

    Le propre de la société moderne est de fournir aux individus un répertoire d’expériences typiques à reproduire et de mots à utiliser pour exprimer, par exemple au moment de l’adolescence ou de la prime jeunesse, une crise d’identité. Nous sommes même encouragés à mettre en question nos appartenances sociales. Mais, bien évidemment, nous le sommes à titre d’individus socialisés, ayant dû apprendre un certain jeu de langage, ayant dû intérioriser un certain nombre d’expériences typiques représentées comme importantes. La personne moderne peut se définir comme celle qui est socialement interpellée en vue de faire semblant, ne serait-ce que pour une période particulière, de ne pas vraiment appartenir à la société. Mais la désocialisation n’en reste pas moins seconde. Si profonde qu’ait été notre crise d’identité, nous n’avons cessé à aucun moment de rester des êtres sociaux, c’est-à-dire des individus qui ont dû apprendre et reproduire des jeux de langage et des pratiques. « Le sujet découvre avec surprise qu’il ne peut trouver les raisons pour lesquelles il choisit d’être moderne qu’à la condition d’avoir déjà choisi sans raisons cette identité moderne » (p. 165). Or, une fois acquis ce point crucial, on peut, si l’on suit la démarche de Descombes, commencer à aller très vite, puisque le terrain des pratiques a été reconquis. En généralisant la portée de la conclusion « sociologique » à laquelle nous avons été conduits, on parvient à l’idée que les individus ne se choisissent pas eux-mêmes ; il faut dire, moins dramatiquement, qu’ils ne choisissent que d’endosser telles fins particulières. De telle sorte qu’ils ne commencent rien, absolument parlant ; ils adhèrent à des façons de faire qui sont déjà données. On ne s’individue, on n’acquiert, donc, d’identité propre, que dans la société.

    #Philosophie #Individualisme #Nation #Communauté #identité #Débat #livres

    • Simondon, Individu et collectivité. Pour une philosophie du transindividuel, Muriel Combes
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4433

      Simondon est l’un des philosophes contemporains qui a eu la conscience la plus aiguë du nouage de l’#ontologie et de la #politique. Sous le nom de #transindividuel, il identifie le point de réversibilité par où celles-ci ne cessent de passer l’une dans l’autre. Ce qui est en question dans la compréhension d’un tel passage c’est la manière dont la vie, individuelle et collective est engagée dans la pensée.

      Ce livre est paru aux PUF en 1999. Cette maison d’édition a depuis décidé de pilonner les exemplaires dont elle était #propriétaire, conformément aux moeurs de l’antiproduction #capitaliste. Voici ce texte revenu au public :

      L’œuvre publiée de Gilbert Simondon ne comporte à ce jour que trois ouvrages. La majeure partie de cette œuvre est constituée par une thèse de doctorat soutenue en 1958 et publiée en deux tomes séparés par un intervalle de vingt cinq ans : L’individu et sa genèse physico-biologique (1964) et L’individuation psychique et collective (1989). Mais le nom de Simondon est pourtant attaché dans de nombreux esprits à l’ouvrage intitulé Du mode d’existence des objets techniques, porté à la connaissance du public l’année même de la soutenance de la thèse sur l’individuation.

      C’est à cette postérité de « penseur de la technique » que l’auteur d’un projet philosophique ambitieux visant à renouveler en profondeur l’ontologie a dû de se voir davantage cité dans des rapports pédagogiques sur l’enseignement de la technologie qu’invité dans des colloques de philosophie. Il est vrai qu’il voua la plus grande partie de son existence à l’enseignement, notamment dans le laboratoire de psychologie générale et de technologie qu’il fonda à l’université de Paris-V, et que son ouvrage sur la technique reflète souvent un point de vue explicite de pédagogue.

      Pourtant, même ceux qui ont vu dans sa philosophie de l’#individuation une voie de renouvellement de la métaphysique et lui rendent hommage à ce titre, la traitent davantage comme une source d’inspiration souterraine que comme une œuvre de référence. Gilles Deleuze, qui, dès 1969, cite explicitement L’individu et sa genèse physico-biologique dans Logique du sens et dans Différence et répétition, constitue à la fois une exception par rapport au silence qui accueillit l’œuvre de Simondon et le commencement d’une ligne de travaux - pas nécessairement philosophiques - qui trouveront chez Simondon une pensée à prolonger plutôt qu’à commenter. C’est ainsi qu’un ouvrage comme #Mille_Plateaux, de #Deleuze et #Guattari, s’inspire des travaux de Simondon plus largement qu’il ne les cite. Et qu’une philosophe des sciences comme Isabelle Stengers, mais aussi des sociologues ou psychologues du travail comme Marcelle Stroobants, Philippe Zarifian ou Yves Clot mettent en œuvre les hypothèses simondoniennes dans leurs champs de recherche respectifs.

      Nous voudrions ici explorer un aspect de la pensée de Simondon que les rares commentaires qu’elle a suscités ont laissé de côté, à savoir : l’esquisse d’une éthique et d’une politique adéquates à l’hypothèse de l’être #préindividuel. Cette éthique et cette politique se concentrent dans le concept de transindividuel, dont nous avons tenté de faire un point de vue sur la théorie de l’individuation dans son ensemble.

      Détacher Simondon de son identité de « penseur-de-la-technique », c’est là une condition nécessaire pour suivre le courant d’une pensée du #collectif qui va puiser à la source de l’affectivité sa réserve de transformation. C’est aussi ce qui permet de découvrir dans l’ouvrage sur la technique autre chose qu’une pédagogie culturelle. Du préindividuel au transindividuel par la voie d’un renouvellement de la pensée de la #relation, tel est un possible chemin dans la #philosophie de Simondon. C’est celui que nous avons emprunté.

      #individu (critique de la notion d’) #livre_en_ligne #bibliographie_en_ligne (partielle)

  • The GNU C Programming Tutorial
    Kinds of library
    http://crasseux.com/books/ctutorial/Kinds-of-library.html#Kinds%20of%20library

    The file name for a library always starts with lib and ends with either .a (if it is static) or .so (if it is shared). For example, libm.a is the static version of the C math library, and libm.so is the shared version. As explained above, you must use the -l option with the name of a library, minus its lib prefix and .a or .so suffix, to link that library to your program (except the library glibc, which is always linked). For example, the following shell command creates an executable program called math from the source code file math.c and the library libm.so.

    gcc -o math math.c -lm

    The shared version of the library is always linked by default. If you want to link the static version of the library, you must use the GCC option —static. The following example links libm.a instead of libm.so.

    gcc -o math math.c -lm —static

    #bibliothèques #statique #dynamique #scc

  • A découvrir, la #bibliothèque_fantastique - La Revue des Ressources
    http://www.larevuedesressources.org/a-decouvrir-la-bibliotheque-fantastique,2555.html

    Découverte d’un très beau projet cette semaine, la bibliothèque fantastique, une maison d’édition dont le projet est à la fois une oeuvre d’art collective et une collection d’oeuvres individuelles.

    Fondée en 2009 par Antoine Lefebvre, La Bibliothèque Fantastique est une structure d’édition de livres d’artistes, dont les livres sont gratuits, sous licence art libre, et téléchargeables sur internet au format pdf, afin que tout le monde puisse les imprimer. La Bibliothèque Fantastique s’inscrit dans une démarche de production d’oeuvres d’art. La plupart de ses livres sont des créations originales, les autres sont des rééditions d’oeuvres dont les auteurs ont choisi qu’elles soient libres de droits. La Bibliothèque Fantastique propose un discours du livre sur lui-même, ses livres sont faits de morceaux de livres épars, de pages, de phrases, de mots rencontrés par hasard.

    "L’imaginaire se loge entre les livres et la lampe… On le puise à l’exactitude du savoir ; sa richesse est en attente dans le document. Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire. La vraie image est connaissance. Ce sont des mots déjà dits, des recensions exactes, des masses d’informations minuscules, d’infimes parcelles de monuments et des reproductions de reproductions qui portent dans l’expérience moderne les pouvoirs de l’impossible. Il n’y a plus que la rumeur assidue de la répétition qui puisse nous transmettre ce qui n’a lieu qu’une fois.
    L’imaginaire ne se constitue pas contre le réel pour le nier ou le compenser ; il s’étend entre les signes, de livre à livre, dans l’interstice des redites et des commentaires ; il naît et se forme dans l’entre-deux des textes. C’est un phénomène de bibliothèque."
    Michel Foucault, La bibliothèque fantastique

    http://www.labibliothequefantastique.net

  • Scientists join journal editors to fight impact-factor abuse : Nature News Blog
    http://blogs.nature.com/news/2013/05/scientists-join-journal-editors-to-fight-impact-factor-abuse.html

    more than 150 scientists and 75 science organizations are hoping for today, with a joint statement called the San Francisco Declaration on Research Assessment (DORA). It deplores the way some metrics — especially the notorious Journal #Impact_Factor (JIF) — are misused as quick and dirty assessments of scientists’ performance and the quality of their research papers.

    “There is a pressing need to improve the ways in which the output of scientific research is evaluated,” DORA says.

    #recherche #science #bibliométrie

  • The National Digital Public Library Is Launched! by Robert Darnton | The New York Review of Books
    http://www.nybooks.com/articles/archives/2013/apr/25/national-digital-public-library-launched/?pagination=false

    The Digital Public Library of America http://dp.la, to be launched on April 18, is a project to make the holdings of America’s research libraries, #archives, and museums available to all Americans—and eventually to everyone in the world—online and free of charge.

    #bibliothèque #domaine_public

    • #open_access #culture
      (parions que très rapidement ils proposeront leurs méthodes aux #musées de tous les pays ; on peut déjà programmer le débat sur le fait que les US raflent tout, que la France est en retard, que les droits d’auteurs ceci-cela…)

    • Robert Darnton s’exprime en français :
      http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20130425.OBS7249/le-public-doit-avoir-acces-a-toute-la-litterature-du-xxe-sicele.

      Ne craignez-vous pas tout de même que cette notion de #fair_use, ainsi que l’accès gratuit aux œuvres, ne lèse les auteurs ?

      Même si la jurisprudence relative au fair use est en évolution constante, je ne le pense pas. Parce qu’elle vise un bien public, qu’elle n’est pas une entreprise commerciale - au contraire de Google dont le projet de bibliothèque numérique payante n’a pas abouti. Son fonds étant limité aux livres hors du circuit commercial - titres épuisés ou livres publiés il y a plus dix ans à l’exclusion de ceux qui continuent à se vendre – elle ne causera pas de « market damage » et les ayants droit ne souffriront d’aucun préjudice financier. Enfin, les auteurs transféreront l’utilisation de leurs droits gratuitement à la DPLA de façon volontaire. La DPLA respectera scrupuleusement le droit d’auteur.

      La DPLA est le fruit d’une initiative privée. C’est quelque chose de difficilement imaginable pour nous Français.

      C’est une autre spécificité américaine. Aux Etats-Unis, si l’on veut agir pour le #bien_commun, on ne s’adresse plus au Congrès qui est de plus en plus sous la coupe des #lobbies. Nous avons préféré nous tourner vers les fondations qui sont ici extrêmement puissantes et se dévouent au bien commun. Quand, à l’automne 2010, j’ai lancé cette idée de bibliothèque numérique, plusieurs responsables de fondations ont sur le champ exprimé leur enthousiasme. Nous avons bénéficié d’un soutien de 5 millions de dollars rien que pour la phase de préparation et de lancement du projet. Et les fondations vont continuer pendant plusieurs années à nous accompagner.

      Quels sont les liens entre la #DPLA et Europeana ?

      Nous avons souhaité que les deux systèmes soient parfaitement coordonnés et c’est bien le cas : il existe un moteur de recherche commun aux deux bibliothèques. #Europeana est néanmoins de nature différente : elle agrège les contenus des bibliothèques numériques des 27 pays de l’UE, qui ne sont pas toutes au même niveau. De plus, elle dépend des fonds alloués par l’UE et se heurte à certaines difficultés financières. Néanmoins, c’est vraiment une bibliothèque soeur et nous souhaitons aller plus loin dans notre collaboration.

      Nous souhaitons aussi développer notre coopération avec l’Amérique latine et l’Asie. A vrai dire, nous sommes aujourd’hui bombardés de messages venant d’un peu partout. Je ne serais pas étonné que d’ici dix ans, il existe une vaste bibliothèque mondiale comprenant des millions de volumes mis à la disposition de l’humanité entière.

  • Pour la plus grande gloire de Dieu de Morgan Sportès

    http://www.livres-online.com/Pour-la-plus-grande-gloire-de-Dieu.html

    Pour la plus grande gloire de Dieu de Morgan Sportès

    Le récit d’une expédition lamentable de Louis XIV au lointain Siam
    Pour la plus grande gloire de Dieu

    dimanche 19 octobre 2003

    Suite à la visite des ambassadeurs du Siam à la cour du Roi Soleil et sous les conseils plus ou moins avisés des jésuites, Louis XIV envoie un corps expéditionnaire imposant jusqu’au Siam (actuelle Thaïlande) pour s’y installer et sceller une amitié millénaire. Morgan Sportès, sous les traits d’un réfugié à Amsterdam nous conte la débâcle de cette expédition.

    Plusieurs navires débarquent donc à Siam avec à leur bord la fine fleur de la diplomatie française : les jésuites bien sûr, mais aussi leurs ennemis mortels les frères missionnaires, des soldats plus ou moins honnêtes et quelques marchands.

    #bibliographie #livre #histoire #asie #géographie

  • Nicolás Wey Gómez, The Tropics of Empire: Why Columbus Sailed South to the Indies - Steinberg - 2009 - Singapore Journal of Tropical Geography - Wiley Online Library

    http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1467-9493.2009.00377_1.x/abstract

    Nicolás Wey Gómez, The Tropics of Empire: Why Columbus Sailed South to the Indies

    Philip E. Steinberg

    Article first published online: 23 NOV 2009

    DOI: 10.1111/j.1467-9493.2009.00377_1.x

    © 2009 The Authors. Journal compilation © 2009 Department of Geography, National University of Singapore and Blackwell Publishing Asia Pty Ltd

    #bibliographie #livre #cartographie-historique #géographie-historique #empire #explorations #découvertes

  • Ulzhan

    Un film de : Volker Schlöndorff Avec : Philippe Torreton, David
    Bennent, Ayanat Ksenbai, Serguey Urimtchev, Olga Landina, Maximilien Muller, Andrei Passagenikov. Pays : Allemagne, France, Kazakhstan Genre : Drame Année de production : 2008 Synopsis : Quelque part au milieu des steppes sans fin d’Asie Centrale se trouve un trésor. Un homme en a la clef, un fragment de carte antique. Dans sa quête sans répit, Charles ne cherche ni fortune ni gloire, seulement à sauver son âme. Ulzhan l’a compris dès qu’elle a posé les yeux sur lui...

    #bibliographie #film #asie-centrale

  • Le Designer - De la conception à la mise en place du projet
    Eyrolles Ed.

    Le design fait partie de la stratégie d’entreprise : ce guide permet de concevoir et de mettre en place un projet de design.

    Stratégie d’image, marques et identité visuelle, design de produits, packaging, architecture commerciale : le design est global... Très diverses sont les disciplines impliquées dans un projet de design. Jean-Jacques URVOY, consultant et enseignant, et Sophie SANCHEZ, journaliste, en présentent une approche globale, à la fois stratégique et opérationnelle. Données factuelles, techniques, méthodes, études de cas, interviews d’experts, glossaire, métiers et écoles... Un ouvrage de référence inédit, en forme de boîte à outils, à l’intention des dirigeants, responsables marketing et communication, agences de publicité et de design, étudiants... Pour accompagner de bout en bout un projet de design en entreprise.

    • Le design est global
    • Le design, point d’appui pour l’entreprise
    • Sémiotique et design de communication
    • La marque et le design
    • Identité visuelle de marques d’entreprises et d’institutions
    • Le design de produits
    • Le design packaging
    • L’architecture commerciale
    • Les opérateurs de design de communication

    #bibliographie #livre #design #marketing #stratégie-d-entreprise
    #poudre-aux-yeux

  • Thematic Cartography and Geographic Visualization (2nd Edition) (Prentice Hall Series in Geographic Information Science) [Hardcover]
    Terry A. Slocum (Author), Robert B McMaster (Author), Fritz C. Kessler (Author), Hugh H. Howard (Author)

    Statistics Explained: A Guide for Social Science Students, 2nd Edition [Paperback]
    Perry Hinton (Author)

    You Are Here: Personal Geographies and Other Maps of the Imagination [Paperback]
    Katharine Harmon (Author, Editor)
    http://www.amazon.com/You-Are-Here-Geographies-Imagination/dp/1568984308

    New Approaches in Thematic Cartography. Thematic Cartography Volume 3 (Geographical Information Systems Series)
    Auteurs : CAUVIN Colette, ESCOBAR Francisco, SERRADJ Aziz
    Couverture de l’ouvrage New Approaches in Thematic Cartography. Thematic Cartography Volume 3 (Geographical Information Systems Series) Date de parution : 05-2010 Langue : Anglais

    The Map as Art: Contemporary Artists Explore Cartography Katharine Harmon
    http://www.amazon.com/dp/1568987625?tag=braipick-20&camp=213381&creative=390973&linkCode=as4&creative HTMLDirect

    Data Flow: Visualising Information in Graphic Design [Hardcover]
    R. Klanten (Author), N. Bourquinhttp://www.amazon.com/gp/product/3899552172?ie=UTF8&tag=informationae-20&linkCode=as2&camp=1789&creative=3909 (Author), S. Ehmann (Author), F. van Heerden (Author)

    Beautiful Data: The Stories Behind Elegant Data Solutions [Paperback] Toby Segaran
    http://www.amazon.com/gp/product/0596157118?ie=UTF8&tag=informationae-20&linkCode=as2&camp=1789&creative=3909 HTMLDirect

    The Visual Miscellaneum: A Colorful Guide to the World’s Most Consequential Trivia [Paperback] David McCandless
    http://www.amazon.com/gp/product/0061748366?ie=UTF8&tag=informationae-20&linkCode=as2&camp=1789&creative=3909 HTMLDirect

    Information is Beautiful (Hardcover)
    by David McCandless (Author)

    The Wall Street Journal Guide to Information Graphics: The Dos and Don’ts of Presenting Data, Facts, and Figures (Hardcover) ~ Dona M. Wong
    http://www.amazon.com/Street-Journal-Guide-Information-Graphics/dp/0393072959

    Causes And Consequences Of Map Generalization (Paperback) de Elsa Joao (Author) “Generalisation is an inherent characteristic of all geographical data ...”

    #bibliographie #livre #cartographie #statistique #représentations #visualisation

  • Un peuple de promeneurs par Alexandre Romanès

    La Une Livres, Les Livres, Recensions, Récits, Gallimard
    Un peuple de promeneurs, 2011, 128 pages, 11 €
    Ecrivain : Alexandre Romanès Edition : Gallimard

    Les Gitans n’ont pas de chance : « Rien n’est plus visible qu’une minorité » et, autre particularité de cette “minorité”, “être Gitan c’est aller en prison plus vite qu’un autre” ». Les Gitans, on ne les croit jamais : « si tu veux dire la vérité / assures-toi que tu as un bon cheval » et on les prend toujours pour des voleurs – alors que « Vous les Français, vous avez volé la moitié de l’Afrique. / Curieusement, on dit jamais / que vous êtes des voleurs ». Dans Un Peuple de Promeneurs, dans ces histoires tziganes, il est donc souvent questions de brimades, de tracasseries administratives, des difficultés de la vie sociale, et des CRS. Mais il n’y a pas que les flics dans la vie, même s’ils sont envahissants. Alors on passe d’un poème où il est question des CRS – dont un CRS amoureux d’une Gitane – à la réflexion d’un gamin de dix ans : « Papa, ça serait joli s’il n’y avait que des femmes ». Des femmes comme la délicieuse Délia – « je ne bois jamais d’alcool / je ne bois que du champagne » – qui se demande « comment font les gadjos / pour reconnaitre leur maison ? / D’abord, elles sont moches, / et elles se ressemblent toutes ». Mais Délia restera-t-elle parmi les siens ? Car « Délia ou le vent, c’est pareil ».
    Partir. Peut-on être plus « nomades » que les Gitans, ce « peuple de promeneurs » ? À une question posée à Tamara, 11 ans : « tu aimerais avoir une maison ? voici sa réponse : Pour quoi faire ? » Ou bien cet autre petit poème : « Je demande à Florina de dessiner une maison / Elle dessine une maison portée par des jambes ». Pourtant : « Dans la banlieue parisienne / j’aperçois un campement tzigane / sous une bretelle d’autoroute. / Les caravanes sont délabrées, / c’est la misère ». Dans ce campement ou dans un autre vivent des hommes et des femmes qui préfèrent cette liberté à celle, plus ou moins artificielle, d’un monde dans lequel « il paraît qu’il y a des garçons de mon âge / qui vitriolent le visage des jeunes femmes ; / que la foudre les anéantissent ». En effet, où est le « bien », où est le « mal » ?

    Incroyable poésie qui semble faite de rien, de mots si simples, d’expressions si faciles. Rien n’est plus simple en effet que les mots utilisés, que les situations décrites, que les paroles transcrites. Une « nudité spirituelle » comme l’écrit Christian Bobin (à propos d’un autre livre : Sur l’épaule de l’ange.) Mais rien n’est plus évocateur que ces mots simples, qui parlent bien sûr du quotidien d’une communauté à qui on ne rend pas les choses faciles, mais aussi des mots qui disent les mêmes questions que se posent tout homme ou toute femme sur cette planète : les années passent, est-ce que le jour approche « où je prendrai mes filles dans mes bras pour la dernière fois ? » Puis-je avoir confiance en toi ? Le vent ne va-t-il pas arracher le chapiteau du cirque ? Quelle est la différence entre diplômes et intelligence ? Pourquoi cette mélodie me tire-t-elle des larmes ? Ou bien est-ce ce violon ? Des mots si simples enfin pour des réflexions si profondes : « on devrait avoir deux vies : / une pour apprendre / l’autre pour vivre » ou pour ce magnifique aphorisme « Tout ce qui n’est pas donné est perdu ». Attention : ce recueil de poèmes, plus ou moins en vers, plus ou moins en prose – aucune importance, disons en vers « libres » –, est un grand bol d’air, une lecture subversive. Pourrait donner des envies de liberté…

    Lionel Bedin

    #bibliographie #livre #roms #alexandre-romanès

  • Cécile Kovacshazy - Simplement double

    Le personnage double, une obsession du roman au XXe siècle
    2012, éditions Classiques Garnier, collections « Perspectives comparatistes » (dirigée par Véronique Gély et Bernard Franco)
    N° 14, 422 p., 16 x 24 cm, 39 € TTC
    ISBN 978-2-8124-0494-8

    Thème central du romantisme, la figure du double reste vivace au XXe siècle mais de façon radicalement différente, ouvrant à de nouvelles formes de récits. L’essai montre la brèche ouverte par Dostoïevski et Stevenson, puis développe les approches où le double est mis à mort (Freud, Nabokov, Aragon). Il dresse une typologie du dédoublement fondée sur les grands mythes gréco-romains de Castor et Pollux, Sosie, Tirésias et Narcisse, pour finalement présenter les formes nouvelles de récit.

    TABLE DES MATIÈRES
    Première partie : Le double fantastique au XIXe siècle
    L’introduction du nocturne dans la littérature
    Les caractéristiques du double romantique
    L’inflexion de Dostoïevski Stevenson ou l’identité en mouvement
    Deuxième partie : La tentative de mise à mort du double
    Sigmund Freud, un critique littéraire à succès
    Vladimir Nabokov au mépris de la tradition
    Aragon et la mise à mort de Jekyll et Hyde
    Troisième partie : Pour une typologie du double au XXe siècle
    La fusion de Castor et Pollux
    Sosie ou la supercherie
    Tiresias et Hermaphrodite, ou la conciliation des contraires
    Narcisse ou la diffraction du sujet
    Quatrième partie : Poétique du double au XXe siècle
    Le nom du double
    La langue du double

    Cécile Kovacshazy est maître de conférences en littératures comparées à l’université de Limoges. Ses publications concernent les discours romanesques sur l’identité en Europe (XXe – XXIe siècles), les littératures d’Europe centrale, les littératures tsiganes, le personnage de la bonne, etc. Elle a également suscité la redécouverte de l’auteure belge Madeleine Bourdouxhe, saluée jadis par Paulhan et Beauvoir.

    #bibliographie #livre #littérature

  • Gilles A. Tiberghien, Finis terrae : Imaginaires et imaginations cartographiques, 2007.

    http://test.espacestemps.net/articles/represente-t-on-le-monde-par-des-symboles-ou-par-des-images

    Représente-t-on le monde par des symboles ou par des images ?
    Gilles A. Tiberghien, Finis terrae : Imaginaires et imaginations cartographiques, 2007.
    Hervé Regnauld

    Ce livre aborde les cartes selon une problématique originale : il tente de les différencier les unes des autres à partir de l’écart qu’elles révèlent entre la représentation du monde par des symboles et la représentation du territoire comme image.

    Gilles A. Tiberghien est professeur d’esthétique à l’Université de Paris I et a consacré une part significative de son travail au Land Art. Il a donc une grande expérience de l’étude des relations entre un travail plastique et le site où il est vu et une connaissance précise des principaux acteurs de ce mouvement artistique des années 1970. Il prolonge aujourd’hui sa réflexion avec un ouvrage court sur l’imaginaire et l’imagination cartographiques. Sa démarche est organisée comme une méditation. Elle débute avec une réflexion sur la cartographie qu’il envisage comme une activité qui sert de prétexte à l’imagination, ou à la rêverie. Elle se termine sur une évocation de l’imaginaire dont la carte permet une suspension dans l’espace, presque comme si l’on adoptait un point de vue céleste. Entre ces deux extrêmes, Tiberghien fait passer le lecteur par un chemin assez classique.

    #bibliographie #livre #cartographie #vision #représentation #manipulation #imaginaire

  • Un magnifique ouvrage de Jean-Baptiste Charcot (le fils de l’aliéniste et le pas encore connu commandant Charcot à l’époque de ce premier hivernage français en pôle sur : 1903-1905)

    Signalé il y a quelques années par Pierre Escudé qui écrit :

    « récemment réédité chez le courageux libraire-éditeur José Corti : "le français au pôle Sud", oct 2006 : loin de tout nationalisme pourtant terrifiant à l’époque, loin de la guerre russo-japonaise, Charcot découvre les colonies de pingouins, "à l’organisation communiste", et y découvre, au-delà de l’ironie douce, de véritables frères...

    Au-delà de toute conquête, la quête d’un endroit habitable. Après le père aliéniste qui cartographie l’inconscient humain, le fils médecin et thaumaturge découvre dans le "continent blanc" une terre vierge qu’il faut laisser vierge. C’est très très bien écrit.

    #bibliographie #livre #cartographie #arctique #antarctique #pôle #vision #représentation #découvertes #histoire

  • Editions Intervalles - 1421, l’année où la Chine a découvert l’Amérique

    http://www.editionsintervalles.com/spip.php?page=pages&id_article=53

    1421, l’année où la Chine a découvert l’Amérique

    Gavin Menzies

    Les révélations de Gavin Menzies tout au long de 1421 sont à couper le souffle. Pas à pas, il reconstitue l’histoire des cartes maritimes, des planisphères et de la navigation dans une enquête au long cours qui l’amène à des conclusions absolument édifiantes : contrairement à des idéees reçues vieilles de plus de 500 ans, les grands « découvreurs » n’ont probablement rien découvert du tout !

    Gavin Menzies, commandant de sous-marin dans la Royal Navy, a passé son existence à parcourir le monde et les océans dans le sillage des grands navigateurs. Les recherches qu’il a entreprises pour écrire 1421 l’ont conduit à visiter environ 120 pays, plus de 900 musées ou bibliothèques, et la quasi-totalité des sites portuaires à travers le monde, changeant ainsi pour toujours l’histoire des grandes découvertes.

    #bibliographie #livre #cartographie #chine #amérique #manipulation #vision #représentation #découvertes #histoire

  • Une vision turque du monde à travers les cartes

    par Étienne Copeaux
    CNRS Éditions
    janvier 2000, 240 p., 22.71 euros

    ISBN : 2271057000

    « Depuis le XIXe siècle, la représentation du passé a trouvé dans la carte un support indispensable à sa visualisation. Loin d’être uniquement image, la carte, comme le texte, propose différents niveaux de lecture, diverses strates où se fixent idéologies et conceptions du monde. Le travail ici présenté, portant sur les manuels scolaires turcs des années 1930 aux années 1990, est la première tentative d’analyse d’un corpus vaste et homogène de cartes historiques. Étienne Copeaux, étudiant le discours cartographique sous tous ses aspects (sémiologie, champs représentés, échelles prédominantes, informations non graphiques) dévoile la construction d’un sentiment identitaire qui, au-delà de la dimension nationaliste, donne à voir une approche nouvelle de la notion de " vision du monde ". » (présentation de l’éditeur)

    « J’ai trouvé stimulant de réfléchir sur un exemple non européen, car cela me permet de faire connaître une conception de l’histoire et du monde qui pour une fois n’est pas européocentrique : le centre, ici, n’est pas l’Europe développée du nord-ouest, ni même la Méditerranée, berceau des civilisations classiques, mais l’Asie intérieure, lieu d’origine et d’épanouissement des civilisations turques. Les cartes sont donc le support d’un vaste tour d’horizon qui mène le lecteur à travers toute l’Eurasie ; il se rendra compte que la carte, instrument souvent présenté comme une représentation "objective" de la réalité, peut servir de vecteur au nationalisme ; il verra surtout que la vision de l’histoire qui lui a été léguée par sa propre éducation n’est pas la seule possible et que chacun, où qu’il soit, peut se considérer comme au centre du monde. » (Etienne Copeaux)

    « En 1931, les kémalistes entreprirent une réfection des manuels d’histoire, qui, jusque là, relevaient de la tradition de l’annalistique ottomane. Ils y introduisirent la notion d’Anayurt, cette Asie centrale mythique, berceau des Turcs, avec la fameuse vallée de l’Orkhon. Pour décrire l’extraordinaire expansion ultérieure des peuples turcs, les géographes usèrent et abusèrent des termes d’"État" et d’"Empire" pour désigner des conglomérats de tribus nomades. De même, sur les cartes, ils recoururent systématiquement aux teintes plates et aux frontières strictement délimitées, projetant le concept d’État-nation dans un passé qui lui était radicalement étranger.

    Une seconde période fut marquée par un essai de diversité culturelle "à l’occidentale", une troisième par un retour au kémalisme. Mais, à partir des années 1980, c’est une synthèse turco-islamique qui a prévalu. Il s’agit désormais de démontrer que la "turcité" s’est réalisée dans l’Islam. Byzance, les Grecs, les Arméniens sont éclipsés des atlas pour la plus grande gloire de l’Empire ottoman. Autre tendance nouvelle : au berceau mythique, succède un intérêt pour le monde turc réel, notamment pour l’Asie centrale ex-soviétique. » (deux extraits d’un article de Jean-Pierre et Thierry Sarmant, L’article complet

    #bibliographie #livre #cartographie #turquie #perception #manipulation #vision #représentation

  • From Squaw Tit to Whorehouse Meadow: How Maps Name, Claim, and Inflame by Mark Monmonier, an excerpt

    http://press.uchicago.edu/Misc/Chicago/534650.html

    From Squaw Tit
    to Whorehouse Meadow
    How Maps Name, Claim, and Inflame
    Mark Monmonier

    Body Parts and Risqué Toponyms

    Offensive toponyms fall into two categories. One type, examined earlier, denigrates racial and ethnic groups. The other variety, dealt with here, offends folks bothered by rude or otherwise impolite references to body parts, sex, excrement, and other no-no’s. A form of geographic cussing, rowdy feature names are markedly less controversial than their ethnically derogatory counterparts, partly because the irreverent miners and ranchers responsible for most of them avoided the F-word and similar shockers, and partly because questionable toponyms occur mostly in remote, sparsely inhabited areas with few eyebrows to raise. Indeed, an outsider who objects to a locally acceptable “naughty name” is quickly branded a stuffed shirt or prude.

    #bibliographie #livre #cartographie #géographie #toponymie

  • Fazal, T.M.: State Death: The Politics and Geography of Conquest, Occupation, and Annexation.

    http://press.princeton.edu/titles/8552.html

    State Death: The Politics and Geography of Conquest, Occupation, and Annexation

    Tanisha M. Fazal

    eBook | ISBN: 9781400841448

    If you were to examine an 1816 map of the world, you would discover that half the countries represented there no longer exist. Yet since 1945, the disappearance of individual states from the world stage has become rare. State Death is the first book to systematically examine the reasons why some states die while others survive, and the remarkable decline of state death since the end of World War II.

    Grappling with what is a core issue of international relations, Tanisha Fazal explores two hundred years of military invasion and occupation, from eighteenth-century Poland to present-day Iraq, to derive conclusions that challenge conventional wisdom about state death. The fate of sovereign states, she reveals, is largely a matter of political geography and changing norms of conquest. Fazal shows how buffer states—those that lie between two rivals—are the most vulnerable and likely to die except in rare cases that constrain the resources or incentives of neighboring states. She argues that the United States has imposed such constraints with its global norm against conquest—an international standard that has largely prevented the violent takeover of states since 1945.

    #bibliographie #livre @géopoliique #conquête #empire #annexion #colonisation

  • Un livre en norvégien non traduit en anglais et c’est très dommage : le titre en est « l’image qu’on a du monde se forge à la maison » et le livre explique comment la couverture médiatique du monde non occidental souvent faussée, biaisée, incomplète, est pratiquement la seule disponible pour nous faire une idée de ce à quoi ressemble ce lointain. Et c’est en partie sur cette image que l’on se fait « des autres » que l’on construit une partie de notre identité - par comparaison.

    Une analyse très critique sur la société norvégienne et la manière dont elle s’engage dans l’aide au développement.

    Verden skapes hjemmefra

    Hvordan har pressedekningen av den ikke-vestlige verden bidratt til Norges kollektive identitet ? I hvilken grad fungerer pressen som en arena for å forstå « oss » og « de andre » ? Slike spørsmål tas opp i boka "Verden skapes hjemmefra", som bl.a. ser på påvirkningen fra misjon og bistand.

    "Verdens skapes hjemmefra" er en av flere bøker i de senere årene som har sett kritisk på våre bilder av "de andre", så vel som våre selvbilder, i vårt møte med verden for øvrig (spesielt i tilknytning misjon og bistand).

    I boka viser forfatterne, Elisabeth Eide (universitetet i Oslo) og Anne Hege Simonsen (Høgskolen i Oslo), bl.a. til kritikk fra historiker Terje Tvedt. I sin bok "Utviklingshjelp, utenrikspolitikk og makt. Den norske modellen" i 2003 skrev han om "godhetsregimet" knyttet til norsk bistand og utviklingspolitikk (les mer <http://www.rorg.no/Artikler/646.html>her ). Han hevdet bl.a. at journalistene hadde glemt sin forpliktelse til kritisk journalistikk og at pressenes "uvanlige og oppsiktsvekkende rolle på dette svært sentrale feltet" nesten ikke hadde blitt undersøkt. - "Verden skapes hjemmefra" er et forsøk på å endre på dette ved å avdekke så vel typiske som atypiske trekk, skriver Elisabeth Eide i innledningskapittelet "En ung nasjon skaper sitt univers".

    se på http://www.unipub.no/utgivelse /2008/verden_skapes.htm

    "Fokus på Afrika, Asia, Latin-Amerika, Midtøsten og Oseania har i stor grad vært fraværende i norsk pressehistorie. Denne boka er den første systematiske gjennomgangen av norsk presses verdensbilder. Forfatterne har undersøkt sju norske aviser gjennom hundre år (1902–2002). Boka viser hvordan kolonitid, evolusjonslære og misjonstankegang er en vedvarende viktig del av vår mentale arv, og hvordan internasjonal geopolitikk preger vår oppfatning av ulike deler av verden."

    I en anmeldelse i Aftenposten skriver Ulf Andenæs http://www.unipub.no/pdf-filer/omtaler/verdenskapes/aftenposten_170208.pdf

    "Vår pressedekning av fjerne strøk blir forklart med Adresseavisens motto : ’Finn en trønder’. Her hjemme har vi naturlig nok vært opptatt av å fortelle leserne om hvilken innsats våre landsmenn gjør på post der ute. Det besværlige har vært at at vi er de gode hjelpere, i bistandens, i misjonens eller de fredsbevarende styrkers tjeneste, mens omtalen av de andre, i de fjerne land, helst retter søkelyset mot elendighet og nød. Gjennomgangsmotivet blir de andres underlegenhet."

    Et eget kapittel i boka har fått tittelen "Den gode hjelper - en ’humanitær stormakt’ tar form", der forfatterne ser nærmere på hvordan norsk bistand blir omtalt i pressen. Innledningsvis står det bl.a.

    http://www.rorg.no/noop/file.php?id=1747

    "Samlet sett er dette et dekningsområde på retur. Vi ser en topp i 1967 og 1976, men nedgangen etterpå er interessant i og med at det er i denne perioden Norge konsoliderer seg som « humanitær stormakt » gjennom innsatsen på freds- og forsoningsarenaen (Egeland 1988, Tvedt 2003). Nedgangen kan skyldes et profesjonelt oppgjør med « prosjektjournalistikk », etter at man i den redaksjonelle debatten på 1990-tallet ble mer opptatt av ikke å reise « på tur » med donorene og takke for reisen med velmente oppslag. På den annen side er utvalget vårt for lite til at vi kan konkludere sikkert."

    Forfatterne viser i dette kapittelet til den indiskfødte litteraturprofessoren

    http://en.wikipedia.org/wiki/Gayatri_Chakravorty_Spivak

    Gayatri Spivak, som mener at "kolonialismens paternalisme har blitt avløst av en form for nykolonialisme der det å definere andre lik oss selv, åpner for at vi må ’hjelpe dem til å bli mer lik oss selv’". Eide og Simonsen bekrefter her Tvedts kritikk om at "forestillinger om det moralsk høyverdige ved innsatsen" bidrar til "å lukke feltet for kritikk" og fortsetter :

    "Slik dannes et godhetsregime der norske journalister intervjuer norske eksperter (og misjonærer) uten særlig grad av kritisk filter, og der den politiske debatten som refereres i pressen, i hovedsak kretser rundt budsjettstørrelse og bistandstekniske spørsmål."

    I bokas avsluttende kapittel om "de lange linjer" skriver Anne Hege Simonsen bl.a. :

    "Geopolitisk plassering spiller (...) en viktig rolle for hvem som produserer kunnskap, og ikke minst for hva slags kunnskap som etableres som ’sann’. I vår studie ser vi hvordan geopolitiske forhold fra kolonitidens dager danner grunnlaget for seiglivete forestillinger om hvordan ulike deler av verden er, og hva vi kan forvente derfra. Vi ser også særdeles tydelig hvordan diskursen om modernitet brukes til å legitimere så vel dominans som solidaritet."

    Dette er en observasjon som samstemmer godt med Terje Tvedts konklusjon i et lengre intervju om "nytt blikk på kolonihistorien" i Dagbladet 6. januar 2008 :

    http://www.dagbladet.no/tekstarkiv/artikkel.php?id=5001080032748&tag=item&words=terje%3Btvedt

    "Det internasjonale bistandssystemet oppsto ikke på kolonialismens ruiner, men som en nyorganisering av eksisterende maktrelasjoner mellom rike og fattige land."

    Boka får hederlig omtale av bl.a. journalistikkprofessor Guri Hjeltnes i VG
    http://www.vg.no/nyheter/meninge
    /artikkel.php ?artid=503863

    "Eide og Simonsens arbeid vil utvilsomt bli lærebok, men innholdet vil interessere enhver samfunnsengasjert. Her er spreke teoretiske ansatser med de to forskernes tverrfaglige tilnærming og ambisjon om å bidra til studiet av global journalistikk."

    Mer info om
    http://www.rorg.no/Artikler/1745.html

    #bibliographie #livre #aide #développement #imaginaire

  • Harvard Design School Project on the City
    Edited by Chuihua Judy Chung, Jeffrey Inaba, Rem Koolhaas, Sze Tsung Leong, Harvard Design School, 2002
    ISBN 3-8228-6047-6

    Contributors: Tae-Wook Cha, Chuihua Judy Chung, Jutiki Gunter, Dan Herman, Hiromi Hosoya, Jeffrey Inaba, Rem Koolhaas, Sze Tsung Leong, Kiwa Matsushita, John McMorrough, Juan Palop-Casado, Markus Schaefer, Tran Vinh, Srdjan Jovanovich Weiss, Louise Wyman

    Shopping is arguably the terminal form of public activity. Through a battery of increasingly predatory forms, shopping has infiltrated–even replaced–almost every aspect of urban life. Town centers, suburbs, streets, and now airports, train stations, museums, hospitals, schools, the Internet, and the military are shaped by the mechanisms and spaces of shopping. The voracity by which shopping pursues the public has, in effect, made it one of the principal–if only–modes by which we experience the city. The Harvard Design School Guide to Shopping explores the spaces, people, techniques, ideologies, and inventions by which shopping has so dramatically refashioned the city. Perhaps the beginning of the twenty-first century will be remembered as the point where the urban could no longer be understood without shopping.

    #bibliographie #livre #dfs #consommation #shopping-malls #espaces-commerciaux #espaces-publics

  • In search of public domain, Analysis and strategy
    Maarten Hajer, Arnold Reijndorp
    NAi-Publishers, Rotterdam, 2001

    ISBN 90-5662-201-3
    ISBN 90-5662-200-5 (Dutch edition)

    In search of new public domain is a report of an intensive quest to establish the preconditions for the design of new public spaces. On the basis of an analysis of the cultural geography of the network city, the authors develop a new perspective of cultural exchange as a typical urban quality. They are critical of the laments about the decline of the city and public space, as much as of a naive faith in architecture and urbanism as saving graces. A critical investigation of the new collective spaces that are popping up across the whole of the urban field offers an insight into the factors that facilitate the development of new public domain. Through their clarification of the theoretical background and analysis of topical issues such as public safety and social segregation, the authors offer insights and instruments for policy-makers and designers who are confronted with the new task of the design of public domain in the network city.

    Maarten Hajer is an urban planner and political scientist, and holds the Chair in Public Policy at the University of Amsterdam.

    Arnold Reijndorp is an independent researcher on the cutting-edge of urbanism and urban culture. From 1998 to 2000 he was visiting professor in urbanism and urban sociology at the Technical University of Berlin.

    http://www.naipublishers.nl/architecture/publicdomain.html

    #bibliographie #livre #dfs #domaine-public #bien-public

  • Introduction to an Anthropology of Supermodernity
    Marc Auge
    1995
    ISBN 1-85984-956-3

    An ever-increasing proportion of our lives is spent in supermarkets, airports and hotels, on motorways or in front of TVs, computer and cash machines. This invasion of the world by what Marc Auge calls ’non-space’ results in a profound alteration of awareness: something we perceive, but only in a partial and incoherent manner. Auge uses the concept of ’supermodernity’ to describe the logic of these late-capitalist phenomena - a logic of excessive information and excessive space. In this fascinating and lucid essay he seeks to establish and intellectual armature for an anthropology of supermodernity. Starting with an attempt to disentangle anthropology from history, Auge goes on to map the distinction between place, encrusted with historical monuments and creative social life, and non-place, to which individuals are connected in a uniform manner and where no organic social life is possible. Unlike Baudelairean modernity, where old and new are interwoven, supermodernity is self-contained: from the motorway or aircraft, local or exotic particularities are presented two-dimensionally as a sort of theme-park spectacle. Auge does not suggest that supermodernity is all-encompassing: place still exist outside non-place and tend to reconstitute themselves inside it. But he argues powerfully that we are in transit through non-place for more and more of our time, as if between immense parentheses, and concludes that this new form of solitude
    should become the subject of an anthropology of its own.

    #bibliographie #livre #dfs #espace-public #espace-privé #privatisation