• Il n’y a pas seulement les mille morts des uns et les dizaines de milliers de morts des autres. Il y a aussi “les bébés en plastique” (Merci C. #Estrosi) , les “faux chiffres du #Hamas” (merci C. #Fourest et… Léa #Salamé) , les postes de commandement cachés sous les hopitaux, les 40 nourrissons décapités et autres femmes éventrées (Merci président #Biden), “l’armée la plus morale” vs “les barbares”, les dizaines d’ “otages” des uns et les milliers de “terroristes incarcérés” des autres. Il y a enfin l’indécent “silence des autruches”, c’est-à-dire de ceux qui sont plus respectueux de la “distance scientifique” que de la vie et de la mort de leurs collègues palestiniens.
      L’actualité gazaouie n’en finit pas d’enfouir les élites européennes sous une surenchère nauséabonde de mépris des morts et des mots. Le festival de mensonges des Israéliens et l’aveuglement de leurs sponsors occidentaux sont couronnés depuis peu par une félonie ultime : l” ambition d’asphyxier financièrement les sauveteurs de l’#UNRWA.
      La #Macronie politique et médiatique a sombré. Sa France danse sur la montagne de cadavres des enfants de #Palestine. Elle imprime sur l’histoire de France une tache noire et nauséabonde qui restera indélébile.

      Déjà trop de morts et plus assez de mots.

    • You’re welcome, @kassem. J’avais vu la publication. Que tu la signale m’a donné l’occasion de trouver et lire l’article. Ce qui n’a pas été sans désagrément.

      à l’est de Detroit, une autre enclave de la communauté arabe et une tout autre ambiance : Hamtramck, vingt-deux mille habitants et 40 % de la population née à l’étranger. Les courants migratoires viennent désormais essentiellement du #Yémen, où se déroule depuis des années une guerre civile dans laquelle les Etats-Unis ont longtemps apporté leur soutien à la coalition sunnite menée par l’Arabie saoudite. Et, comme à chaque fois, une guerre lointaine dépose un flot de #réfugiés pauvres sur les porches des petites maisons ouvrières américaines construites pour d’autres migrants, au début du XXe siècle.

      Le visage et le corps des femmes disparaissent sous le voile et la robe islamique, celui des hommes reste fermé, tandis que leurs enfants affichent un sourire inversement ­proportionnel à la discrétion de leurs parents. Ils ont défilé en famille dans les rues de Hamtramck pour un cessez-le-feu à #Gaza et pour la #Palestine. La petite ville, naguère majoritairement polonaise, a longtemps connu au sein de son conseil municipal la mixité des origines et des religions, sous la houlette d’une femme, Karen Majewski. La maire avait autorisé, il y a vingt ans déjà, les appels à la prière musulmane, puisque sonnent ici les cloches de l’église catholique.

      Mais, depuis les dernières élections locales, le conseil municipal est désormais exclusivement arabe, musulman et masculin. Et l’ambiance a radicalement changé. « Est-ce que l’Holocauste n’était pas une punition préventive de Dieu contre “le peuple élu” et sa sauvagerie actuelle contre les enfants et les civils palestiniens ? », a écrit Nasr Hussain, un proche du maire sur l’une des pages Facebook d’un groupe dédié à la ville. L’édile, Amer Ghalib, d’origine yéménite et sans étiquette politique, a refusé de se désolidariser de ces propos ouvertement antisémites.

      Une immense brèche s’était déjà ouverte, il y a six mois, quand le conseil municipal avait fait retirer du fronton des édifices publics et sur l’avenue centrale tous les drapeaux autres que celui des Etats-Unis. C’était en réalité pour éradiquer l’arc-en-ciel LGBTQ qui flottait dans la ville, parmi les bannières des pays d’origine de ses habitants. Des membres des minorités sexuelles sont venus s’embrasser sous les yeux horrifiés des élus, lors du temps de parole accordé au public par le conseil municipal.

      Des haines à géométrie variable

      Des plaintes pour discrimination ont été déposées contre la ville. Ce qui n’a pas empêché le maire, comme un immense bras d’honneur, de poser, en août et en septembre, avec l’ancien conseiller à la sécurité de Donald Trump Michael Flynn. Ce républicain congédié par l’ancien président (qui l’a depuis publiquement regretté) pour ses liens avec la Russie en 2017, connu également pour sa proximité avec le groupe conspirationniste d’extrême droite QAnon, est aujourd’hui en tournée aux Etats-Unis pour lancer un mouvement chrétien et nationaliste. En d’autres temps, il dénonçait l’islam comme un « cancer vicieux », mais la politique a des frontières et des haines à géométrie variable. Et les religieux, des ennemis en commun.

      Mais c’est sur l’autre versant que pleuvent les accusations d’antisémitisme. (...)

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Arabes_américains

  • Dear President Biden, We write to you as alumni of your 2020… | by Biden Alumni for Peace and Justice | Nov, 2023 | Medium | Medium
    https://archive.ph/2023.11.09-201637/https://medium.com/@bidenalumnipeace/dear-president-biden-8a41e0b444dd

    There will be no justice, peace, or security for Palestinians or Israelis without dismantling the status quo of the past 75 years. As the President of the United States, you have power to change the course of history, and the responsibility to save lives right now. We are counting on you to take that power and responsibility seriously and to meet this moment with the urgency it demands. If you fail to act swiftly, your legacy will be complicity in the face of #genocide.

    Sincerely,
    Biden Alumni for Peace and Justice
    A coalition of 500+ former 2020 Biden for President and Democratic Party staff

    #complicité #Biden

  • L’administration #Biden annonce discrètement qu’elle va financer une section du mur à la frontière avec le #Mexique

    « Construire un mur massif sur toute la frontière sud n’est pas une solution politique sérieuse », avait proclamé Joe Biden lors de son accession à la présidence des Etats-Unis. Son administration a pourtant discrètement annoncé jeudi 5 octobre qu’elle comptait ajouter une nouvelle section au mur frontalier avec le Mexique pour tenter de limiter les arrivées de migrants, reprenant à son compte une mesure phare et controversée de l’ancien président Donald Trump.

    Cette décision a valu à Joe Biden d’être accusé de #volte-face, lui qui avait promis le jour de son entrée en fonction, en janvier 2021, que le contribuable ne payerait plus pour la construction d’un mur. Le démocrate de 80 ans, candidat à sa réélection, a assuré qu’il ne « pouvait pas interrompre » le #financement engagé par son prédécesseur, faute d’avoir pu convaincre le Congrès d’employer ces fonds pour d’autres mesures. Le même jour, la Maison Blanche a fait part de la reprise de vols directs d’expulsion vers le Venezuela pour les immigrés en situation irrégulière, interrompus depuis des années.

    Le ministre de la sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, a expliqué qu’une nouvelle portion de mur serait érigée dans la vallée du #Rio_Grande, à la frontière avec le Mexique. « Il existe actuellement un besoin aigu et immédiat de construire des barrières physiques et des routes à proximité de la frontière des Etats-Unis afin d’empêcher les entrées illégales », a-t-il déclaré dans un avis officiel publié par le registre fédéral des Etats-Unis. Plus de 245 000 tentatives d’entrées illégales ont été enregistrées sur une dizaine de mois jusqu’au début d’août, selon l’administration.

    Le ministre a ensuite assuré sur le réseau social X (ex-Twitter) que des passages de l’avis officiel avaient été « sortis de leur contexte » et a affirmé : « Il n’y a pas de nouvelle politique concernant le mur à la frontière. Nous avons toujours dit clairement qu’un mur n’était pas une solution. »

    Au Mexique, le président Andres Manuel Lopez Obrador, qui rencontre jeudi le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a jugé qu’il s’agissait d’un « pas en arrière ». « Cette autorisation pour la construction du mur est un pas en arrière parce qu’elle ne résout pas le problème, nous devons nous attaquer aux causes » de l’immigration illégale, a réagi le président mexicain.

    Des fonds approuvés sous la présidence de Donald Trump

    « L’argent était prévu pour le mur frontalier. J’ai essayé de convaincre [les républicains au Congrès] d’allouer les fonds à autre chose, de les rediriger. Ils n’ont pas voulu », s’est défendu Joe Biden. « En attendant, il n’est pas possible légalement d’utiliser cet argent pour autre chose que ce pour quoi il a été prévu », a poursuivi le démocrate pour justifier une décision vivement critiquée par certains élus de son parti, en particulier dans l’aile gauche.

    M. Mayorkas a expliqué de son côté que les fonds pour « les barrières physiques supplémentaires » viendraient d’une dotation approuvée par le Congrès dans ce but précis en 2019, quand M. Trump était au pouvoir. L’immigration illégale est un problème politique croissant pour M. Biden, que les républicains accusent de laxisme.

    Donald Trump, son rival et favori de la droite pour la prochaine élection présidentielle, n’a pas manqué de réagir. L’annonce de l’administration Biden montre que « j’avais raison quand j’ai construit 900 km (…) d’un mur frontalier tout beau, tout neuf », a-t-il écrit sur sa plate-forme Truth Social. « Joe Biden s’excusera-t-il auprès de moi et de l’Amérique pour avoir mis si longtemps à bouger et avoir permis que notre pays soit inondé de 15 millions d’immigrants illégaux, venant de lieux inconnus ? », a-t-il ajouté.

    Les républicains ont fait de l’immigration l’un de leurs angles d’attaque favoris contre la Maison Blanche. L’aile droite du parti s’oppose par exemple au déblocage de fonds supplémentaires pour l’Ukraine, estimant que cet argent devrait plutôt servir à lutter contre la crise migratoire.

    Le sénateur conservateur Lindsey Graham a demandé de lier les deux sujets, alors que le Congrès américain doit voter sur un nouveau budget, et donc sur une éventuelle rallonge pour l’Ukraine, avant le 17 novembre, sous peine de paralysie de l’Etat fédéral.

    Reprise des expulsions vers le Venezuela

    La Maison Blanche s’est défendue d’utiliser la construction du mur pour marchander le soutien des parlementaires républicains à un nouvel effort financier en faveur des Ukrainiens : « Je ne ferais pas le lien entre les deux », a assuré Karine Jean-Pierre.

    Concernant le Venezuela, l’administration Biden va reprendre dans les prochains jours les expulsions directes par avion, suspendues depuis des années en raison de la situation sécuritaire très dégradée dans ce pays.

    Le département d’Etat a précisé que les autorités de Caracas avaient accepté de recevoir leurs ressortissants ainsi renvoyés. Le gouvernement vénézuélien a confirmé, dans un communiqué, que les deux pays avaient « conclu un accord permettant de rapatrier de manière organisée, sûre et légale des citoyens vénézuéliens depuis les Etats-Unis ».

    Les Vénézuéliens sont l’une des nationalités les plus représentées parmi les migrants qui arrivent régulièrement à la frontière sud des Etats-Unis. Cette reprise des expulsions directes vise des personnes entrées sur le territoire américain après le 31 juillet 2023. Pour ceux qui se trouvaient sur le sol américain avant cette date, Washington avait récemment annoncé l’octroi de 500 000 permis temporaires de séjour.

    Selon l’ONU, plus de sept millions de personnes ont fui le Venezuela depuis l’effondrement de son économie. Le régime du président Nicolas Maduro est visé par des sanctions de Washington, qui n’a pas reconnu sa réélection en 2018.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/05/l-administration-biden-annonce-discretement-qu-elle-va-financer-une-section-
    #Joe_Biden #frontières #USA #Etats-Unis #murs #barrières_frontalières #renvois #expulsions #Venezuela

    • ‘Stabbed in the back’ : Biden’s border wall U-turn leaves Indigenous and climate groups reeling

      Rio Grande communities feel like the ‘sacrificial lamb’ in a political war as climate activists and environmentalists call foul

      The Biden administration’s decision to waive environmental, public health and cultural protections to speed new border wall construction has enraged environmentalists, Indigenous leaders and community groups in the Rio Grande valley.

      “It was disheartening and unexpected,” said Laiken Jordahl, a borderlands campaigner with the Center for Biological Diversity (CBD), amid concerns of the impact on essential corridors for wild cats and endangered plants in the area. “This is a new low, a horrific step backwards for the borderlands.”

      This is the first time a Democratic administration has issued such waivers for border wall construction, and for Joe Biden, it’s a marked departure from campaign promises and his efforts to be seen as a climate champion.

      “I see the Biden administration playing a strategic game for elections,” said Michelle Serrano, co-director of Voces Unidas RGV, an immigrants rights and community advocacy group based in the Rio Grande valley. The many rural, immigrant and Indigenous communities that live in the region have become “the sacrificial lamb” for politicians looking to score points, she added.

      As the climate crisis fuels ecological decline, extreme weather and mass migration, the administration’s move is especially upsetting, she added. “Building a border wall is counterproductive,” she said.

      “This is an inhumane response to immigration,” said Michele Weindling, the electoral director of the Sunrise Movement, a youth-led climate justice group. “The right thing to do would be to treat immigrants with compassion and address the root cause of what is forcing people to have to leave their countries, which is the climate crisis.”

      Following the administration’s decision to approve the Willow drilling project in Alaska and renege on a promise to end new drilling, the border wall construction will likely further alienate young voters, she said: “Biden has already caused distrust among young voters. This is another and horrendous reversal of promises he made on the campaign trail, which is a dangerous move to make ahead of 2024.”

      Among the 26 environmental and cultural protections the administration is waiving are the National Environmental Policy Act, the Endangered Species Act, the Native American Graves Protection and Repatriation Act and the American Indian Religious Freedom Act.

      The administration’s proposed 20 new miles of a “border barrier system” in Starr county, Texas, cuts near the lower Rio Grande Valley national wildlife refuge. Construction would bisect fields where the Carrizo/Comecrudo Tribe and other tribes source peyote for sacramental use. It would also cut through or near old village sites and trails.

      “By developing this, they are furthering a genocide,” said Juan Mancias, the chair of the Carrizo/Comecrudo Tribe, who has been battling border wall construction though tribal cultural sites and graveyards through multiple US administrations. Colonizers “killed our people in the first place, and we had to bury – then you dig them up to build. It’s ongoing genocide”, he said.

      The new sections of border wall would cut through “some of the most rural, peaceful sections of the Rio Grande”, said Jordahl, who recently canoed down the stretch of river where the administration plans its construction. “It was one of the most serene experiences I have ever had on the border. There were orioles flapping their wings in the sky, kingfishers, great blue herons.”

      CBD believes the construction will set back the recovery of endangered ocelots, and cut off wildlife corridors essential to the spotted wildcats’ long-term survival. Two endangered plants, the Zapata bladderpod and prostrate milkweed, would also be threatened by wall construction, according to the CBD.

      The waivers were announced just a month after the Government Accountability Office, a nonpartisan watchdog agency, released a dire report finding that border wall construction during the Trump administration had destroyed towering saguaro cactuses in Arizona, threatened ocelots in Texas and dynamited Indigenous cultural sites and burial grounds. The report urged US Customs and Border Protection and the interior department to develop a plan to ease the damage.

      In fueling Donald Trump’s zeal to build a “big, beautiful wall” at the US-Mexico border, his administration issued waivers that suspended 84 federal laws including protections pertaining to clean air and water, endangered species, public lands and the rights of Native Americans. The Biden administration rescinded one of the prior administration’s waivers in June.

      In July, the federal government agreed in a settlement to pay $1.2bn to repair environmental damages and protect wildlife affected by sections of border wall construction. Several states as well as the Sierra Club and Southern Border Communities Coalition had challenged Trump’s use of military construction and of treasury department forfeiture funds to build parts of the wall.

      Now, the president who once vowed that “not another foot of wall would be constructed” under his watch has had his administration issue further waivers to speed wall construction. He has argued that his administration is compelled to construct border barriers, because money to fund its construction was already allocated by Congress. “I tried to get them to reappropriate, to redirect that money. They didn’t,” Biden told reporters. Asked if he thought the border wall worked, he responded, “No.”

      Environmental advocates have disputed the president’s claim that there was no choice but to move ahead with border wall construction. The administration was not obligated to waive environmental and public health protections to speed the work, they argue.

      “It’s absolutely mystifying as to why they thought it was a good idea to issue these waivers,” Jordhal said. “They could have moved forward with the Endangered Species Act still intact, so endangered wildlife and these areas would have had protections.” Keeping environmental, health and cultural protections in place would also have allowed local communities to provide input on the proposed construction and its impact, he added.

      “I’m angry,” said Nayda Alvarez, who spent years fighting the Trump administration’s efforts to seize land that her family has held for at least five generations to build the border wall. “Biden didn’t keep his promises – what happened to his word?”

      Even after the lawsuit to take her property along the Rio Grande was dropped, Alvarez said, she remained uncertain and uneasy – and continued to voice her concerns about the ecological damage caused by border barriers. “We thought maybe we’d be OK with a Democrat as president, and now Biden did this. We’re being stabbed in the back.”

      https://www.theguardian.com/us-news/2023/oct/06/biden-border-wall-indigenous-climate-rio-grande
      #peuples_autochtones #nature

      –-

      A mettre en lien aussi avec les conséquences sur la #faune et la #nature de la construction de #barrières_frontalières :
      https://seenthis.net/messages/515608
      #wildlife

  • Ça bouge : destitution de BIDEN et vraies raisons de la guerre d’Ukraine ! (FLORIAN PHILIPPOT)
    https://www.crashdebug.fr/ca-bouge-destitution-de-biden-et-vraies-raisons-de-la-guerre-dukraine-flo

    Moi aussi je trouve incroyable qu’on n’en parle pas en France je vous pointe l’article que l’ont a traduit il y a quelques jours, et il y a les liens entre hunter Biden et les Biolabs en Ukraine, Mais non, il y a une Chappe de plomb des médias, Reste internet, avant le 25 août.... après censure de l’Europe, il est même question d’interdire le climatoscepticisme en France dans les médias,

    ♦️ADHÉRER AUX PATRIOTES (ou ré-adhérer) : http://soutien.les-patriotes.fr 🇫🇷 ♦️FAIRE UN DON AUX PATRIOTES : https://soutien.les-patriotes.fr/don ♦️FAIRE UN DON MENSUEL AUX PATRIOTES : https://soutien.les-patriotes.fr/don-... ♦️ CONGRÈS ARRAS 2023 - Inscriptions : https://les-patriotes.fr/congres-arra... ♦️ACHETER MON DERNIER LIVRE : https://les-patriotes.fr/livres ♦️ TÉLÉGRAM : https://t.me/les_patriotes #Biden (...)

    #Épinglé #Actualités_internationales #Actualités_Internationales #ROOT

  • The Cataclysmic Iraq War in 6 Charts | #Stephen_Semler
    https://jacobin.com/2023/04/the-cataclysmic-iraq-war-in-6-charts

    Speaking recently about Russia’s criminal invasion of Ukraine, Joe #Biden said: “The idea that over 100,000 forces would invade another country . . . since World War II, nothing like that has happened.” He must have a short-term memory.

    US-led coalition forces in #Iraq easily eclipsed one hundred thousand every year from 2003 to 2009, during which time Biden was either vice president of the United States or the chairman or ranking member of the Senate Foreign Relations Committee. As the following charts demonstrate, twenty years on, Biden is as connected to the Iraq War and its legacy as any active politician.

  • Refusons de marcher dans les guerres de Biden, Macron et Poutine !
    | #éditorial des bulletins d’entreprise LO (27 février 2023)
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/refusons-de-marcher-dans-les-guerres-de-biden-macron-et-poutine-5252

    Depuis un an, les images d’une terrible tragédie nous viennent d’#Ukraine : villes bombardées et détruites, familles vivant dans des caves ou au milieu de ruines, soldats se terrant dans des tranchées boueuses… Cette barbarie est d’autant plus frappante qu’elle a lieu tout près, sur le sol européen.

    Mais en fait la #guerre n’est pas une réalité nouvelle pour bien des travailleurs, originaires d’Afrique, du #Moyen-Orient ou de l’ex-Yougoslavie, que nous côtoyons quotidiennement sur les chaines de montage automobile, sur les chantiers du bâtiment, dans les hôpitaux ou dans les bureaux. Beaucoup ont déjà connu les mêmes souffrances et ont été contraints de fuir leur pays ravagé par des conflits tout aussi meurtriers.

    Si les populations des pays occidentaux ont été jusque-là épargnées par de telles horreurs, leurs gouvernements n’ont jamais cessé de répandre la guerre aux quatre coins du monde. Au sein du système impérialiste, toutes les bourgeoisies et leurs États se livrent à une lutte incessante pour le profit, pour les marchés, le contrôle des matières premières et des zones d’influences. Les plus puissants font régner leur loi, écrasant les plus faibles. Cette guerre économique engendre et entretient en permanence des conflits qui font des centaines de milliers de morts. Dans le monde impérialiste, la paix n’est, au mieux, qu’une trêve entre deux guerres.

    Depuis un an, on nous abreuve de #mensonges présentant Biden, les dirigeants occidentaux et ukrainiens comme des défenseurs de la liberté et de la démocratie. Poutine est assurément un dictateur représentant exclusivement les intérêts de la minorité de bureaucrates et de riches affairistes qui tirent leur fortune de l’exploitation des travailleurs et du pillage des richesses du pays.

    Mais, face à lui, Biden ne défend pas la liberté ! Envahir un pays et renverser son gouvernement, les États-Unis eux-mêmes l’ont fait ou ont tenté de le faire plus d’une fois, à la Grenade, à Panama, à Cuba, ou plus récemment en Irak ou en Afghanistan.

    Les dirigeants occidentaux prétendent défendre l’indépendance de l’Ukraine, mais eux-mêmes ont tenté d’intégrer les États issus de l’éclatement de l’Union soviétique dans leur sphère d’influence, y compris en les faisant adhérer à l’OTAN. Pour s’y opposer, Poutine a envahi l’Ukraine, témoignant un total mépris pour les populations ukrainiennes qu’il écrase sous les bombes et pour la jeunesse de son pays utilisée comme chair à canon. Mais l’impérialisme et sa politique agressive portent une responsabilité écrasante dans l’évolution qui a conduit à cette guerre.

    Quoi qu’ils en disent, les gouvernements des grandes puissances occidentales sont engagés dans une guerre contre la Russie. Pour le moment, ils se limitent à fournir du matériel de guerre et laissent les Ukrainiens combattre et mourir. Mais la guerre a sa propre logique et rien ne peut exclure un engrenage conduisant à un élargissement du conflit. D’autant que le camp impérialiste, États-Unis en tête, se montre de plus en plus belliciste à l’égard de la #Chine, devenue trop puissante aux yeux des représentants de la #bourgeoisie américaine.

    Au sein du camp occidental lui-même se mène une autre guerre, cantonnée au seul terrain économique, entre les États-Unis et leurs alliés européens. Devant se passer de gaz russe, l’#Europe est contrainte d’acheter du gaz à des prix bien plus élevés que les capitalistes américains. Les fabricants d’armes américains réalisent des ventes record en évinçant leurs concurrents européens. Pour profiter des subventions annoncées il y a quelques mois par #Biden, des industries européennes menacent de se déplacer sur le territoire américain. La guerre en Ukraine est décidément une excellente affaire pour les capitalistes américains !

    Aujourd’hui, en France, les #travailleurs doivent s’opposer aux attaques contre les retraites. Ils doivent défendre leurs salaires laminés par l’inflation. Il nous faut dès aujourd’hui être capable de défendre nos conditions de vie face à la cupidité de la bourgeoisie, mais celle-ci nous menace de catastrophes bien pires encore. Les mêmes qui nous exploitent aujourd’hui nous enverront demain mourir sur un champ de bataille.

    « Paix entre nous, guerre aux tyrans », proclame l’Internationale, le chant de lutte des travailleurs. Et les tyrans qu’il faudra renverser, ce sont les capitalistes, leurs dirigeants politiques et leurs états-majors.

    #impérialisme #lutte_de_classe #nationalisme #internationalisme #guerre_en_ukraine #propagande

  • Ukraine-Russie : à bas la guerre de Biden-Macron, à bas celle de Poutine ! (LO, 22 février 2023)

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/02/22/ukraine-russie-bas-la-guerre-de-biden-macron-bas-celle-de-po

    L’ONU se prépare à adopter un Appel à sortir du conflit en Ukraine. Ce sera au mieux un vœu hypocrite, telles ces centaines de résolutions de l’ONU visant la politique d’Israël contre les Palestiniens.

    Le président américain, lui, ne se paie pas de mots. De passage à Kiev le 20 février, Biden a donné 500 millions de dollars d’aide militaire supplémentaire à Zelensky, ajoutant que l’heure n’était pas à négocier avec Poutine.

    Représentant de l’État le plus puissant de la planète, il a manifesté ainsi son « soutien indéfectible » à l’Ukraine. En fait, il aide à poursuivre la guerre dans laquelle le peuple ukrainien a été jeté, victime de la politique de poussée vers l’Est de l’OTAN.

    C’est Poutine qui a décidé, le 24 février 2022, de lancer ses chars et ses missiles sur l’Ukraine. Mais en voulant attirer l’Ukraine dans l’OTAN comme, avant elle, les ex-­Démocraties populaires et trois ex-républiques soviétiques, les puissances occidentales forçaient Poutine à choisir. Soit il laissait l’OTAN installer ses missiles à portée de Moscou, soit il réagissait. Ce qu’il a fait avec tout le mépris pour les peuples dont ce chef d’un régime réactionnaire, policier et antiouvrier est capable.

    La barbarie des combats dans les tranchées, des villes rasées, des centaines de milliers de victimes militaires et civiles, est devenue le quotidien de ce bout d’Europe. Elle n’a d’égale que celle dont les puissances occidentales ont fait preuve de l’Afghanistan à l’Irak, du Vietnam aux ex-colonies françaises d’Afrique, et sous tant d’autres cieux depuis longtemps. Sans oublier deux guerres mondiales, dans lesquelles les tenants du monde capitaliste en crise ont précipité l’humanité au 20e siècle.

    Il faut d’autant plus le rappeler que les Biden et autres dirigeants mondiaux répètent que la guerre en Ukraine va durer, qu’il faut se préparer à des affrontements plus vastes, de « haute intensité », dont la Chine serait la cible désignée.

    Les dirigeants américains exigent de la Chine qu’elle s’engage à ne pas livrer d’armes à la Russie, alors qu’eux mêmes en fournissent toujours plus au régime ukrainien. Ce faisant, les États de cette formidable alliance militaire qu’est l’OTAN espèrent que la Russie n’arrivera pas à les suivre dans cette escalade, que son économie s’y épuisera. Le 21 février, Poutine ne les a sans doute pas impressionnés avec son discours à la nation, se félicitant que l’#économie_russe ait tenu malgré les sanctions occidentales. Et d’ajouter qu’il « est impossible de vaincre la Russie sur le champ de bataille ».

    Tel #Biden lui répondant le même jour de Varsovie : « L’#Ukraine ne sera jamais une victoire pour la Russie », les dirigeants occidentaux tiennent à afficher leur volonté de défaire la Russie. Ils le font pour des raisons où l’Ukraine compte peu : il s’agit de montrer au monde ce qu’il en coûte à un État de ne pas se plier à leur politique, de contester cet ordre mondial qu’ils ne conçoivent qu’au service des nations capitalistes les plus riches. Ils se servent aussi de la situation créée en Ukraine pour obtenir des autres pays qu’ils fassent bloc avec l’#OTAN. Il leur faut suivre les États-Unis, même quand cela lèse les intérêts économiques ou diplomatiques de certains. Depuis un an que la guerre fait rage, elle a bien plus profité à l’État américain et à ses grands groupes qu’à ceux de leurs alliés européens tels l’Allemagne ou la France.

    Avec cette politique de bloc, le camp occidental veut mettre le monde en ordre de bataille en vue d’un affrontement majeur, dont la guerre en Ukraine ne serait qu’un prologue.

    Cette conflagration mondiale à venir, les États impérialistes la préparent de bien des façons : en voulant convaincre leurs opinions publiques de la légitimité de l’escalade guerrière, de la nécessité d’augmenter partout les budgets militaires, de celle aussi qu’il y aurait à faire passer les économies nationales en « économies de guerre ». Cette formule, qui revient souvent dans la bouche des Biden, Macron, Scholtz, la récente conférence des ministres de la Défense de l’OTAN en a fait son mot d’ordre. Et pour cause : la militarisation de l’économie répond à un double objectif.

    Dans un monde capitaliste dont la crise va s’aggravant, comme à chaque fois en pareil cas, les bourgeoisies et leur personnel politique trouvent dans la relance des industries de guerre un moteur de secours pour doper la production des profits. En effet les commandes militaires ne subissent pas la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs populaires. C’est le budget des États qui alimente la machine, même si, au final, régler la note échoit aux classes populaires.

    Cette #militarisation de l’économie et celle des esprits, dont se chargent les médias et les États, ne vont, ne peuvent aller que dans un sens : celui d’un affrontement gigantesque auquel la mise au pas de toute la société fournira les moyens techniques et humains.

    La guerre en Ukraine est celle des grands groupes capitalistes mondiaux, celle aussi des bureaucrates et oligarques de #Poutine, mais également d’autres bureaucrates et oligarques, ukrainiens eux, qui lorgnent avec #Zelensky du côté de l’Occident. Mais elle n’est pas celle des prolétaires ukrainiens, ni de leurs frères de Russie, ni des travailleurs d’Europe, d’Amérique et d’ailleurs.

    Il manque aujourd’hui au prolétariat la conscience de classe nécessaire pour tenter d’enrayer cette marche à la catastrophe, pour transformer cette guerre généralisée que les exploiteurs préparent en une guerre sociale, pour l’émancipation des travailleurs et de l’humanité. C’est ce qu’avaient entrepris les ouvriers russes, ukrainiens et autres avec la révolution d’Octobre, lors de la Première Guerre mondiale. Aussi lointaine que semble cette perspective, elle est la seule qui sera capable de sauver l’humanité d’une catastrophe, dont la #guerre_en_Ukraine ne donne encore qu’un aperçu.

    #impérialisme

  • Aux Etats-Unis, les grèves se multiplient : l’espoir renaît ? (1/2)
    https://www.frustrationmagazine.fr/greves-etats-unis

    Avec leur droit du travail en lambeaux et leur protection sociale quasi inexistante, les États-Unis d’Amérique semblent fournir l’exemple parfait d’un pays où les capitalistes ont gagné la guerre des classes depuis longtemps. Et tant pis si cela accouche d’un président aussi grotesque et putschiste que Donald Trump, ou un papy bafouillant à la Biden. […]

    • Les militants de The Spark (États-Unis) au Congrès annuel de LO en décembre dernier :
      https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/12/10/interventions-des-groupes-invites_450524.html

      Symptômes de colère ouvrière

      En surface, il semble que le malaise social que nous avons vécu ces dernières années est toujours là cette année. Il n’y a pas eu à ce jour de grèves majeures comme dans d’autres pays.

      Mais dans ce pays, le plus capitaliste de tous, des lois envoient les #mouvements_sociaux dans l’industrie sur des voies de garage bureaucratiques. Il y a eu néanmoins des petits aperçus de colère ouvrière. Sur six syndicats du rail, les travailleurs de deux d’entre eux ont voté contre un contrat plus ou moins imposé par #Biden, et des grèves sont prévues en décembre – même si Biden pourrait les repousser encore une fois d’un trait de plume. Il y a eu des #grèves locales isolées – les travailleurs du papier, des journaux, les enseignants, les mineurs, les concierges des cités. À la fin du mois d’octobre, 6 000 travailleurs de 234 magasins #Starbucks ont suivi jusqu’au bout le processus juridique tortueux nécessaire pour que le gouvernement organise un vote afin de décider s’ils pouvaient se syndiquer. Ce n’est qu’une goutte d’eau dans une entreprise qui compte près de 16 000 magasins et 350 000 travailleurs. Mais c’est tout de même une goutte. Tout comme le vote de l’an dernier dans le seul établissement d’#Amazon qui a réussi le parcours du combattant pour voter la reconnaissance légale de son syndicat.

      Cette année, alors que la police a déjà tué près de 900 personnes, il n’y a pas eu d’explosion comme celle qui avait suivi le meurtre de George Floyd. Mais il y a eu des manifestations locales contre la violence qui ont parfois permis d’inculper un policier ou de faire libérer de prison quelqu’un accusé à tort. Cela paraît minime, mais ça témoigne de la colère qui couve juste sous la surface de ce prétendu phare de la démocratie.

      Il y a du mécontentement et du ressentiment à de nombreux niveaux. Nous avons pu le constater à notre petite échelle au travers de nos activités, notamment les campagnes électorales dans trois des quatre États où nous sommes présents. Cela a constitué notre principal travail de l’année, même si tout le reste – les bulletins d’entreprise, les ventes publiques, les efforts de recrutement, l’activité syndicale, notre fête, les pique-niques, etc. – a continué comme avant.

  • Russie-Ukraine : “faible probabilité de victoire” et pressions américaines
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2022/11/23/russie-ukraine-faible-probabilite-de-victoire-et-pressions-a

    En #Ukraine, où la neige est déjà là, dix millions de personnes, selon le président #Zelensky, sont privées d’électricité du fait des #frappes_russes massives sur les installations énergétiques du pays. En face, les troupes russes, forcées d’abandonner #Kherson, se sont redéployées sur les 20 % de territoire qu’elles tiennent au sud et à l’est de l’Ukraine.

    Chaque camp se prépare à poursuivre la #guerre dans des conditions aggravées par l’hiver. Faute de moyens matériels et humains pour une offensive, l’armée de Poutine fortifie ses centaines de kilomètres de lignes de défense. Celle de Zelensky tente de repousser un peu plus son adversaire et s’apprête à recevoir les nouvelles armes que le Sénat américain a décidé de lui livrer.

    Mais, dans le même temps, on a la confirmation en haut lieu que Washington pousse Kiev à négocier avec Moscou. Lors d’une conférence de presse, le général et chef d’état-major Milley a déclaré qu’à brève échéance « la probabilité d’une victoire militaire […] qui expulse les Russes de toute l’Ukraine […] n’est pas très élevée ». Et, pour bien se faire comprendre de Zelensky, il a ajouté : « Les Russes sont vraiment dans une mauvaise passe », conseillant de « négocier à un moment où vous êtes en position de force ».

    – Vers une négociation ?

    Zelensky avait déjà infléchi sa position en disant qu’il acceptait de discuter avec Poutine, mais sans vouloir céder la moindre part de territoire. Or, pour Washington, la Crimée doit rester à la Russie, qui réagirait par une forte riposte à toute tentative de la reprendre. Et, même dans le camp ukrainien, certains n’hésitent plus à dire que réintégrer de force le Donbass, dont la population regarde vers Moscou, poserait des problèmes insolubles à l’État ukrainien.

    Mais accepter des pourparlers sans retrait préalable des forces russes de toute l’Ukraine « cela veut dire, a déclaré à l’AFP un conseiller de la présidence ukrainienne, capituler devant le pays qui est en train de perdre ». Or Zelensky, auquel le soutien de l’Amérique et de l’Europe a permis de prendre la posture du Père la Victoire, estime qu’il ne peut pas se permettre de sembler mollir et de risquer que la mouvance nationaliste et d’extrême droite, qui l’accepte comme chef de guerre, l’accuse de brader l’intégrité nationale. Cela lui poserait d’autant plus de problèmes qu’une partie de la population pourrait exprimer de nouveau son rejet de sa politique antisociale, comme elle le faisait avant la guerre.

    Les médias occidentaux semblent découvrir ces jours-ci que Zelensky n’est pas aussi populaire qu’ils le prétendaient quand leurs dirigeants le soutenaient sans réserve. C’est leur façon de coller aux inflexions de la politique du camp impérialiste. Car, pour les États des pays riches, les peuples et leurs dirigeants, même vantés un temps comme alliés, ne sont que des pions sur l’échiquier de leurs grandes manœuvres.

    Les pressions de plus en plus ouvertes que les États-Unis exercent sur le gouvernement ukrainien ne signifient en aucun cas que des négociations, et a fortiori un accord, sont pour demain. Elles peuvent prendre des mois, des années, en fonction du rapport de force sur le terrain et dans chaque camp. Et ce sera aussi fonction de ce que les grandes puissances impérialistes estimeront le plus favorable à leurs intérêts, sur fond de tensions internationales qui s’accroissent.

    Le plus haut gradé américain, déjà cité, a comparé la guerre de tranchées en Ukraine à celle qui prévalait en Europe en 1915 : chaque camp était tellement fortifié que les lignes ne bougeaient plus. Il aurait fallu négocier, selon le général Milley, alors qu’en continuant les combats on passa de un à vingt millions de morts. C’est une façon de rejeter les morts à venir de cette guerre sur le régime de Kiev, que Washington a armé, mais dont il souhaiterait maintenant qu’il prenne un virage.

    – Poutine suffisamment affaibli ?

    Tout se passe comme si les États-Unis, maîtres de l’escalade guerrière en Ukraine, estimaient maintenant sa prolongation plus nuisible que profitable à leurs intérêts. Après neuf mois de guerre, Poutine apparaît comme ayant raté son « opération spéciale ». Aux yeux de tous, la #Russie en est visiblement affaiblie, ce qui était un des objectifs proclamés de #Biden. Militairement, elle doit reculer. Les sanctions occidentales ont frappé son économie, au point que les autorités reconnaissent que le pays est en récession. Et puis, les critiques à l’égard de Poutine, qui n’ont jamais cessé, se font plus fortes en haut lieu, même si l’on ne sait exactement ce qu’elles recouvrent, ni ce qui pourrait résulter d’un mouvement de mécontentement social qui éclaterait face à un pouvoir affaibli.

    Pour les dirigeants américains et européens, c’est une chose d’affaiblir le pouvoir de Poutine. Mais c’en est une autre de prendre le risque que son régime s’écroule, en entraînant un chaos à grande échelle, qui serait pour eux difficilement gérable. Ils ne veulent probablement pas d’une situation qui déstabilise profondément la Russie, alors qu’elle reste à sa façon un des piliers de l’ordre mondial. Les trusts pétroliers ont encore pu le vérifier en janvier dernier : l’armée russe était allée au Kazakhstan mater une révolte populaire qui menaçait les intérêts de la dictature locale aussi bien que du Kremlin et des firmes occidentales présentes.

    Les pressions de Washington pour que Zelensky négocie sans trop tarder avec #Poutine semblent indiquer que les dirigeants américains, après avoir joué avec le feu en Ukraine, veulent éviter que l’incendie puisse s’étendre en Russie et échapper à tout contrôle.

    #impérialisme #États-Unis

  • Grève de mineurs aux USA. Lu sur le FALO (https://forumamislo.net/viewtopic.php?p=345585&t=35311) :

    Le journal de jour d’Arte parle, à l’occasion des #Midterms, d’une #grève de #mineurs en #Alabama qui dure depuis un an et demi, à Brookwood chez Warrior Met Coal. Un état du sud très conservateur. On y voit un mineur gréviste dire qu’il soutient Trump car il n’a aucune confiance dans #Biden.

    Mais le reportage une famille ouvrière républicaine que cette lutte a changé. Si le mari dit qu’il faut une gauche qui se préoccupe plus des ouvriers, sa femme va plus loin en disant, en substance, qu’il faut dépasser le clivage démocrate-républicain qui fait que les travailleurs se haïssent pendant que les entreprises se remplissent les poches. Des propos qui fleurent bon le marxisme dit le journaliste. Si lui le dit. Le #Working_Class_Party répondrait assurément à cette conscience de classe renaissante.

    https://www.arte.tv/fr/videos/106142-215-A/arte-journal (c’est à 10’)

  • Annulation de la dette étudiante aux États-Unis : la fin d’un totem néolibéral
    https://lvsl.fr/annulation-de-la-dette-etudiante-aux-etats-unis-la-fin-dun-totem-neoliberal

    En annulant quelque 300 milliards de dollars de dette étudiante contractée par 43 millions d’Américains, Joe Biden n’a pas uniquement tenu une promesse de campagne concédée à la gauche américaine ni pris une décision électoralement habile à deux mois des élections de mi-mandat. Il a surtout fait tomber un totem néolibéral et conservateur : celui de l’absolue nécessité de payer ses dettes. La droite américaine a réagi avec autant d’hystérie et de colère que de nombreux anciens conseillers d’Obama. Preuve que ce qui se joue dépasse largement la question de la dette étudiante.

    • Du reste, les 1700 milliards de dettes étudiantes ne tombent pas du ciel. Ils découlent d’un choix prenant racine dans les années 1960. Face à l’agitation politique qui dominait alors les campus américains et structurait la résistance à la guerre du Viet Nam, les élites conservatrices avaient tiré la sonnette d’alarme. Le directeur du FBI Edgard Hoover et le patron de la CIA John McCone décrivaient le campus de Berkley (Californie) comme étant « sous influence communiste » – situation qui « nécessitait une action corrective ».
      Avec l’élection de l’acteur de série B Ronald Reagan au poste de gouverneur de Californie, la droite conservatrice avait pu commencer à restreindre les budgets des universités publiques. Roger Freeman, son conseiller à l’éducation, déclarait : « nous faisons face au risque de produire un prolétariat instruit, ce serait de la dynamite ! On doit être sélectif ! ». Couper les subventions publiques et transférer le coût des études sur les étudiants, incités à s’endetter pour payer leurs frais d’inscriptions, devait permettre de placer une barrière à l’entrée des études supérieures. Il s’agissait d’une petite révolution : jusqu’ici, les politiques publiques visaient à éduquer un maximum de citoyens, gratuitement.

  • Le bloc de commandement russe va étouffer l’UE (Liesidotorg.com)
    https://www.crashdebug.fr/le-bloc-de-commandement-russe-va-etouffer-l-ue-liesidotorg-com

    Bonjour @ThierryBreton. Ce n’est pas très sérieux de lire les fiches de @BrunoLeMaire. Ils doivent vraiment rire sous cape devant de telles déclarations, en Russie et ailleurs. Ces mensonges éhontés devraient vous conduire à démissionner sous peu. ➡️ #Breton #LeMaire #Démission https://t.co/Ej8googCHA — Génération Frexit (@GenFrexit) July 25, 2022

    Bruno #LeMaire voulait mettre la #Russie à genoux 🤔Pour l’instant c’est la France qui est à genoux en se couchant devant #Biden et #VonDerLeyen 😡👇 https://t.co/Jp7QYAp3FJ pic.twitter.com/bjzFuxQcSr — Jean-Marc Alric (@jmAlric11) July 21, 2022

    Un clip russe se moque avec malice et délice des sanctions occidentales : "Il est temps de déménager en Russie, ne tardez pas, l’hiver arrive" ! 😀 pic.twitter.com/6MoBRzAQny — Pierre de Lave (@PierreAchab) (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • President Biden: What America Will and Will Not Do in Ukraine | May 31, 2022
    https://www.nytimes.com/2022/05/31/opinion/biden-ukraine-strategy.html

    As the war goes on, I want to be clear about the aims of the United States in these efforts.

    America’s goal is straightforward: We want to see a democratic, independent, sovereign and prosperous #Ukraine with the means to deter and defend itself against further aggression.

    As President Volodymyr Zelensky of Ukraine has said, ultimately this war “will only definitively end through diplomacy.” Every negotiation reflects the facts on the ground. We have moved quickly to send Ukraine a significant amount of weaponry and ammunition so it can fight on the battlefield and be in the strongest possible position at the negotiating table.

    [...] My principle throughout this crisis has been “Nothing about Ukraine without Ukraine.” I will not pressure the Ukrainian government — in private or public — to make any territorial concessions. It would be wrong and contrary to well-settled principles to do so.

    Ukraine’s talks with Russia are not stalled because Ukraine has turned its back on diplomacy. They are stalled because Russia continues to wage a war to take control of as much of Ukraine as it can. The United States will continue to work to strengthen Ukraine and support its efforts to achieve a negotiated end to the conflict.

    • When the secretaries of Defense and State said publicly the U.S. wants Ukraine to win and weaken Russia, #Biden said tone it down
      https://www.nbcnews.com/politics/national-security/secretaries-defense-state-said-publicly-us-wanted-ukraine-win-biden-sa-rcna

      the president expressed concern that the comments could set unrealistic expectations and increase the risk of the U.S. getting into a direct conflict with Russia. He told them to tone it down, said the officials.

      [...] U.S. officials are increasingly concerned that the trajectory of the war in Ukraine is untenable and are quietly discussing whether President Volodymyr Zelenskyy should temper his hard-line public position that no territory will ever be ceded to Russia as part of an agreement to end the war, according to seven current U.S. officials, former U.S. officials and European officials.

      Some officials want Zelenskyy to “dial it back a little bit,” as one of them put it, when it comes to telegraphing his red lines on ending the war. But the issue is fraught given that Biden is adamant about the U.S. not pressuring the Ukrainians to take steps one way or another. His administration’s position has been that any decision about how and on what terms to end the war is for Ukraine to decide.

  • Noam Chomsky : « La guerre en Ukraine accélère l’horloge de l’apocalypse. »

    Depuis le début de la guerre en #Ukraine, la stratégie militaire de la #Russie et les objectifs géostratégiques du président Vladimir #Poutine ont fait l’objet de nombreuses spéculations. En effet, on ne sait toujours pas ce que veut Poutine, et les invitations répétées du président ukrainien Volodymyr #Zelenskyy à une rencontre en tête-à-tête ont été rejetées par #Moscou, même s’il semble que cela pourrait bientôt changer. Pendant ce temps, la destruction de l’Ukraine se poursuit sans relâche, tandis que les pays européens et les #États-Unis augmentent leurs dépenses militaires, ce qui est sans doute l’indication la plus claire à ce jour qu’une nouvelle guerre froide pourrait être en cours.

    L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (#OTAN) renforce son front oriental et aucun signe en provenance de #Washington n’indique que l’administration #Biden souhaite s’engager dans une diplomatie constructive pour mettre fin à la guerre en Ukraine. En fait, le président Joe Biden jette de l’huile sur le feu en utilisant un langage particulièrement provocateur à l’encontre du président russe.

    Nous vivons une époque dangereuse. Il nous faut nous souvenir que, pendant le mandat de Trump, les aiguilles de l’horloge de l’apocalypse ont laissé tomber les minutes et n’indiquent que les secondes, elle est maintenant réglée à 100 secondes avant minuit – extinction. Les analystes qui ont réglé l’horloge donnent trois raisons à cela : la guerre nucléaire, la destruction de l’environnement et le délitement tant de la démocratie que d’une sphère publique libre, ce qui sape tout espoir de voir des citoyens informés et sensibilisés contraindre leurs gouvernements à triompher de la double course au désastre.

    La guerre en Ukraine a exacerbé ces trois tendances désastreuses. La menace nucléaire a fortement augmenté. La nécessité impérieuse de réduire fortement l’utilisation des combustibles fossiles a été réduite à néant par l’adulation des destructeurs de toute vie sur Terre ayant sauvé la civilisation face aux Russes. Et la démocratie tout comme une sphère publique libre connaissent un déclin inquiétant.

    Cela rappelle tellement ce qu’il se passait il y a 90 ans, même si les enjeux sont bien plus importants aujourd’hui. À l’époque, les États-Unis ont répondu à la crise en ouvrant la voie à la social-démocratie, en grande partie sous l’impulsion d’un mouvement ouvrier renaissant. L’Europe a sombré dans les ténèbres fascistes.

    Ce qui va se passer maintenant est incertain. La seule certitude que nous ayons est que cela ne dépend que de nous.

    https://www.les-crises.fr/noam-chomsky-la-guerre-en-ukraine-accelere-l-horloge-de-l-apocalypse

  • Wenn man die #USA als Freund hat, braucht man keine Feinde mehr. #N...
    https://diasp.eu/p/14182995

    Wenn man die #USA als Freund hat, braucht man keine Feinde mehr. #Nordstream2 auf Eis.... aaaaaaaber:

    #Bidens stellvertretender nationaler #Sicherheitsberater für internationale Wirtschaft, Daleep Singh, erklärte am Donnerstag, dass die USA nichts unternehmen würden, um den #Energiezufluss für die Wirtschaft zu unterbrechen. Das gilt wohl vor allem für die US-Wirtschaft.

    #Russland wurde somit erstmals zum drittgrößten #Öllieferanten der USA und überholte unter anderem auch #Saudi-Arabien.

    Und das alles nur wegen den ahnungslosen Politkaspern in #Berlin. Wie sagte Bärbock doch so schön: Wir werden einen sehr hohen Preis bezahlen, dafür, daß der Dumm-Michel solche Leute gewählt hat.

    Und laßt alle ukrainische #Flüchtlinge her, wir haben viel Platz und Geld. Und wenn nicht erhöhen wir einfach noch ein (...)

  • Taxe sur les multinationales Fiscalité mondiale : le projet Biden subit un revers avec l’Irlande

    L’Irlande, qui se targue d’avoir un taux d’imposition sur les sociétés parmi les plus bas au monde, a dit mardi son opposition au projet américain de taxer les bénéfices des multinationales à hauteur d’au moins 15%.

    L’Irlande a jeté un froid mardi sur le projet de Joe Biden de taxer les bénéfices des multinationales d’au moins 15% à l’échelle mondiale au moment où un consensus semblait se dessiner au G7.

    Le ministre des Finances irlandais Paschal Donohoe a déclaré que son pays n’avait pas l’intention d’augmenter son taux d’imposition sur les sociétés qui est l’un des plus bas au monde, rejetant du même coup la proposition américaine dévoilée la semaine dernière par la secrétaire au Trésor Janet Yellen. « Nous avons des réserves vraiment importantes concernant un taux d’imposition minimum mondial à un niveau tel que cela signifierait que seuls certains pays, et certaines grandes économies, pourront bénéficier de cette base », a expliqué le ministre à la chaîne britannique Sky News.

    L’Irlande ne fait pas partie du G7. Mais le pays, qui applique un taux de 12,5% et attire ainsi de nombreuses grandes entreprises du monde entier, est un acteur-clé dans les discussions qui se déroulent sous l’égide de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE).

    « Un plancher »
    La semaine dernière, Janet Yellen avait souligné que 15% était « un plancher » et que les discussions allaient se poursuivre avec l’objectif d’être « ambitieux » et « d’augmenter ce taux ». C’est la première fois que Washington proposait formellement un taux.

    La suite : https://www.letemps.ch/economie/fiscalite-mondiale-projet-biden-subit-un-revers-lirlande
     #usa #etats-unis #états-unis #biden #joe_biden #fiscalité #Janet_Yellen #G7 #Irlande

  • Le géant indien des vaccins demande à Biden de mettre fin à l’embargo sur ses matières premières
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_le-geant-indien-des-vaccins-demande-a-biden-de-mettre-fin-a-l-embargo-su

    Le patron du plus grand fabricant mondial de vaccins, basé en Inde, s’est adressé directement vendredi au président américain Joe Biden sur Twitter pour lui demander de mettre fin à un embargo sur les exportations de composants.

    La méthode peu courante adoptée par Adar Poonawalla, patron du Serum Institute (SII), l’un des principaux fournisseurs des pays en voie de développement, souligne la gravité des difficultés que rencontrent ces pays pour s’approvisionner en vaccins anti-Covid.

    « Respecté Président, si nous voulons sincèrement nous unir dans le combat contre ce virus, au nom de l’industrie de la vaccination à l’extérieur des Etats-Unis, je vous demande humblement de supprimer l’embargo sur l’exportation de produits de base, afin que la production de vaccins puisse augmenter », a-t-il tweeté.

    Il n’y a pas eu de réponse immédiate sur Twitter de Joe Biden. . . . . .
    #covid #coronavirus #vaccins #pénurie organisée #inde #usa #biden

  • #Biden and the Border Security-Industrial Complex

    Successive administrations have poured money into the business of militarizing immigration control—and lobbyists have returned the favors. Will this president stop the juggernaut?

    There are many ways I wish I’d spent my last days of freedom before the coronavirus’s inexorable and deadly advance through the US began last year, but attending the 2020 Border Security Expo was not one of them. On March 9, 2020, President Trump told us the flu was more deadly than coronavirus and that nothing would be shut down. “Think about that!” he tweeted. On March 13, he declared the pandemic a national emergency. In the days between, I flew to San Antonio, Texas, to attend the Expo in an attempt to better understand the border security industry and its links to government. I soon found myself squeezing through dozens of suited men with buzz cuts clapping each other on the back and scarfing bagels at the catering table, with scant mention of the coming catastrophe.

    Instead, the focus was on how best to spend the ever-increasing budgets of the Customs and Border Protection agency (CBP) and Immigration and Customs Enforcement (ICE), which had discretionary spending allocations that totaled $27 billion. Together, that was up 20 percent on the previous year’s budgets; and for decades now, under Democrats and Republicans alike, the border security industry has generally received more and more money each year. For the first time in years, the agencies’ latest combined budget records a modest reduction, of $1.5 billion (though the expenditure on ICE continues to grow unchecked).

    President Biden is working to undo some of the most violent anti-immigrant policies of his predecessor, including lifting the travel ban on thirteen nations, almost all in the Middle East or Africa, and working to end the Migrant Protection Protocols, which forced some 25,000 asylum seekers to stay in Mexico as they awaited their day in court. He has also created a task force to reunite families separated at the US–Mexico border and has already sent a comprehensive immigration reform bill to lawmakers. And he has halted construction of Donald Trump’s notorious border wall.

    Does this all signify that he is ready to consider taming the vast militarized machine that is the border security industry? Or will he, like Democratic presidents before him, quietly continue to expand it?

    (#paywall)

    https://www.nybooks.com/daily/2021/03/02/biden-and-the-border-security-industrial-complex

    #USA #complexe_militaro-industriel #Etats-Unis #migrations #frontières #contrôles_frontaliers #business #réfugiés #migrations #militarisation_des_frontières #Joe_Biden #Customs_and_Border_Protection_agency (#CBP) #Immigration_and_Customs_Enforcement (#ICE)

    • Biden’s Border. The industry, the Democrats and the 2020 elections

      This briefing profiles the leading US border security contractors, their related financial campaign contributions during the 2020 elections, and how they have shaped a bipartisan approach in favor of border militarization for more than three decades. It suggests that a real change in border and immigration policies will require the Democrats to break with the industry that helps finance them.

      Key findings:

      – Early into his presidency, Joe Biden has already indicated through 10 executive orders that he wants to end the brutality associated with Trump’s border and immigration policies. However undoing all the harmful dimensions of the US border regime will require substantial structural change and an end to the close ties between the Democrats and the border industry.

      - The border security and immigration detention industry has boomed in the last decades thanks to constant increases in government spending by both parties—Democrats and Republicans. Between 2008 and 2020, CBP and ICE issued 105,997 contracts worth $55.1 billion to private corporations.The industry is now deeply embedded in US government bodies and decision-making, with close financial ties to strategic politicians.

      – 13 companies play a pivotal role in the US border industry: #CoreCivic, #Deloitte, #Elbit_Systems, #GEO_Group, #General_Atomics, #General_Dynamics, #G4S, #IBM, #Leidos, #Lockheed_Martin, #L3Harris, #Northrop_Grumman, and #Palantir. Some of the firms also provide other services and products to the US government, but border and detention contracts have been a consistently growing part of all of their portfolios.

      - These top border contractors through individual donations and their #Political_Action_Committees (PACs) gave more than $40 million during the 2020 electoral cycle to the two parties ($40,333,427). Democrats overall received more contributions from the big border contractors than the Republicans (55 percent versus 45 percent). This is a swing back to the Democrats, as over the last 10 years contributions from 11 of the 13 companies have favored Republicans. It suggests an intention by the border industry to hedge their political bets and ensure that border security policies are not rolled back to the detriment of future profits.

      – The 13 border security companies’ executives and top employees contributed three times more to Joe Biden ($5,364,994) than to Donald Trump ($1,730,435).

      - A few border security companies show preferences towards one political party. Detention-related companies, in particular CoreCivic, G4S and GEO Group, strongly favor Republicans along with military contractors Elbit Systems and General Atomics, while auditing and IT companies Deloitte, IBM and Palantir overwhelmingly favor the Democrats.

      – The 13 companies have contributed $10 million ($9,674,911) in the 2020 electoral cycle to members of strategic legislative committees that design and fund border security policies: the House and Senate Appropriations Committees and the House Homeland Security Committee. The biggest contributors are Deloitte, General Dynamics, L3Harris, Leidos, Lockheed Martin and Northrop Grumman, and nearly all donate substantially to both parties, with a preference for Republican candidates. Democrat Senator Jack Reed ($426,413), Republican Congresswoman Kay Granger ($442,406) and Republican Senator Richard Shelby ($430,150) all received more than $400,000 in 2020.

      – Biden is opposed to the wall-building of Trump, but has along with many Democrats voiced public support for a more hidden ‘virtual wall’ and ‘smart borders’, deploying surveillance technologies that will be both more lucrative for the industry and more hidden in terms of the abuses they perpetrate.

      - Department of Homeland Security Secretary, Alejandro Mayorkas developed and implemented DACA under Obama’s administration, but also as a lawyer with the firm WilmerHale between 2018 and 2020 earned $3.3 million representing companies including border contractors Northrop Grumman and Leidos.

      - Over the last 40 years, Biden has a mixed voting record on border policy, showing some support for immigrant rights on several occasions but also approving legislation (the 1996 Illegal Immigration and Immigration Reform Act) that enabled the mass deportations under Obama, and the 2006 Secure Fence Act, which extended the wall long before Trump’s election.

      – The Democrat Party as a whole also has a mixed record. Under President Bill Clinton, the Democrats approved the 1994 Prevention through Deterrence national border strategy and implemented the 1996 Illegal Immigration Reform and Immigration Responsibility Act that dramatically increased the pace of border militarization as well as deportations. Later Obama became the first president to deport nearly 3 million people during his eight-year term.

      – Nearly 8,000 bodies have been recovered in the U.S.–Mexico borderlands between 1998 and 2019 as a result of policies by both parties. The organization No More Deaths has estimated that three to ten times as many people may have died or disappeared since today’s border-enforcement strategy was implemented. The border industrial complex’s profits are based on border and immmigration policies that have deadly consequences.

      https://www.tni.org/en/bidensborder

      #rapport #TNI #murs #barrières_frontalières #démocrates #républicains #industrie_frontalière #smart_borders #murs_virtuels #technologie #morts #décès #mortalité