#bienvenue donc et voici quelques infos utiles ici ►http://seenthis.net/messages/192444
« Buen vivir » et biens communs au centre de l’université d’été de la solidarité internationale
▻http://www.bastamag.net/Des-alternatives-pour-des
Du 2 au 5 juillet, Rennes accueille l’Université d’été de la solidarité internationale, coordonnée par Centre de recherche et d’information pour le développement (CRID). Au programme : des débats, des ateliers, des animations pour se former au contact de nombreuses associations, rencontrer des personnes de tous horizons, débattre, construire des passerelles et lancer des initiatives. Le modèle de développement actuel, et mondialisé, a clairement montré ses failles, tant du point de vue économique, (...)
ça bouge !
/ #Altermondialisme, #Le_défi_du_réchauffement_climatique, #Solidarités_internationales
#ça_bouge_ !
L’#OCDE lance un site interactif sur le #bien-être dans les régions de ses Etats membres
▻http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20140624.AFP0405/l-ocde-lance-un-site-interactif-sur-le-bien-etre-dans-les-regio
Paris, 24 juin 2014 (AFP) - L’OCDE a lancé mardi un site interactif sur le bien-être régional dans ses 34 pays membres, basé sur une carte interactive et une notation sur 10 avec des indicateurs comme l’espérance de vie, la qualité de l’air ou la sécurité.
« Aller au-delà des moyennes nationales est essentiel pour obtenir une image précise de la qualité de vie et permet d’orienter les politiques publiques régionales et locales », indique l’Organisation pour la coopération et le développement économique dans un communiqué.
« Ce nouvel outil compare 362 régions infranationales avec une notation relative sur 10 pour chacun des huit thèmes suivants : le revenu, la santé, la sécurité, l’accès aux services, l’engagement civique, l’éducation, l’emploi et l’environnement », poursuit l’OCDE.
Ces huit thèmes, représentés par des pétales aux couleurs différentes, se basent sur le revenu des ménages, l’espérance de vie, le taux de mortalité, le taux d’homicides, l’accès aux services à haut débit, le taux de participation aux élections, le niveau d’éducation, le taux d’emploi, le taux de chômage et la pollution de l’air.
En France, c’est la Bretagne qui est la mieux notée pour l’éducation, l’engagement civique, et parmi les mieux placées pour l’environnement et la sécurité. Elle est en revanche moins bien placée pour l’emploi, même si elle reste en haut du classement pour cet indicateur.
Le Nord-Pas-de-Calais est quant à elle la région la moins bien notée pour le revenu, l’espérance de vie et l’accès aux services. C’est également l’une des régions de la zone OCDE où il est le plus difficile de trouver un emploi.
En Suisse, la région de Zurich arrive au premier rang pour le revenu, la sécurité, l’accès aux services et l’éducation mais est la dernière région de la Confédération, et l’une des dernières de la zone OCDE, pour ce qui est de l’environnement avec une note de 1/10.
En Belgique, la région Bruxelles-Capitale est au dernier rang pour l’emploi, l’environnement, la sécurité, l’accès aux services et l’éducation, tandis qu’en Wallonie, l’engagement civique est très fort avec la note de 9,6/10.
Aux Etats-Unis, les habitants de Hawaï ont une espérance de vie de six années plus longues que ceux du Mississippi, soit la même différence qu’entre les moyennes nationales des Etats-Unis et du Mexique.
Enfin, l’Australie est le pays de l’OCDE aux plus fortes disparités en termes de revenu par ménage.
L’adresse du site est ▻http://oecdregionalwellbeing.org
Le sens “commun”, une alternative au capitalisme ? Télérama (v Ariane Calvo) ▻http://www.telerama.fr/monde/le-sens-commun-une-alternative-au-capitalisme,113475.php
▻http://friendfeed.com/raffa/043f32f8/le-sens-commun-une-alternative-au-capitalisme
La chute de Mossoul
►http://orientxxi.info/magazine/la-chute-de-mossoul,0616
Après la prise de Fallouja et de Ramadi, c’est au tour de Mossoul, la seconde ville d’Irak, et d’une dizaine d’autres localités de tomber entre les mains d’hommes armés. La crise politique, confessionnelle et finalement territoriale s’intensifie. Le trône du premier ministre vacille et il a demandé au parlement de se réunir pour décréter l’état d’urgence dans tout le pays.
#bienvenue ! si tu cliques sur le petit triangle à gauche de ton lien tu arrives sur la page qui liste toutes les occurrences dudit lien. D’autres infos utiles là : ►http://seenthis.net/messages/192444
Streaming HD en direct depuis la station spatiale :
4 caméras HD envoient leurs images de la #terre en direct depuis l’#ISS.
►http://eol.jsc.nasa.gov/HDEV
ou ici mais sans la #carte (aïe, googlemap !) de situation : ▻http://www.ustream.tv/channel/live-iss-stream
(d’ailleurs ce n’est pas toujours la même caméra hd sur les 2 sites !)
c’est assez fascinant ! ... mais pas que...
Installez-vous, mettez en plein écran, et regardez la terre par le hublot comme si vous étiez un spationaute.
(on entend parfois les conversations avec l’équipage)
Caveat :
– il n’y a parfois pas d’image,
1) c’est tout noir : l’ISS est du côté de la #planète où c’est la nuit
2) c’est tout gris : problème de transmission (perte de signal) et ou temps de latence, ça c’est l’explication technique... mais j’ai l’impression (#complot) que certaines zones ou pays sont #censurés
– c’est drôlement nuageux partout, la terre, on a beau dire qu’"il y a toujours du soleil quelque part"...
– les sites ci-dessus veulent vous identifier et vous cookiser...
Mais il y a de sacrés bonnes surprises, comme l’apparition de la lune au dessus de l’horizon, le lever de soleil sur le Japon, la traversée des Andes ou le survol de l’Himalaya...
La terre défile à bonne vitesse, à une altitude de 450km et à plus de 26.000 km/heures, l’ISS fait le tour en 90mn (coucher ou lever du soleil toutes les 45mn) et passe au dessus de toutes les zones, repassant à chaque tour au même endroit avec un décalage de 1000 km (à corriger). Attendez-vous à passer pile au-dessus de chez vous !
Au-delà de la fascination que peuvent exercer ces images, mon expérience au bout de quelques jours d’exposition sur un écran annexe (attention à l’addiction), c’est qu’on en ressort avec :
– une meilleur connaissance de la géographie ;-)
– bizarrement, une autre perception de la succession du jour et de la nuit, qui vient se superposer, compléter celle que l’on a avec notre expérience de minuscule microbe attaché à la surface du globe.
Moi j’ai juste le logo “High definition earth viewing”, aucune image ne se charge. :(
quand l’ISS est dans la zone « nuit » comme en ce moment l’écran est tout noir. Il peut arriver qu’on voie les lumières d’une très grande ville (pas au dessus de la Corée du Nord), il peut arriver aussi qu’on voie seulement des morceaux de l’ISS elle-même éclairée par le soleil alors que la terre n’est pas éclairée. Cela dépend aussi de la caméra qui envoie à un moment donné (il y a 4 caméras situées à l’avant, à l’arrière, et deux en dessous) : elles envoient l’image à tour de rôle, et on ne peut pas les commander, dommage !
Les intermittents luttent pour nos biens communs - Page 2 | Mediapart
▻http://www.mediapart.fr/en/journal/france/100614/les-intermittents-luttent-pour-nos-biens-communs?page_article=2
Edwy Plenel a lu « Intermittents et Précaires » d’Antonella Corsani et Maurizio Lazzarato - il en est tout ému...
(vous aussi, vous pouvez le lire ici : ▻http://www.cip-idf.org/IMG/pdf/Intermittent-Ultimate-interior-file.pdf)
Entre progrès social et régrès libéral, la bataille de l’intermittence concerne donc le monde du travail tout entier, véritable laboratoire de l’affrontement entre une logique de mutualisation du risque, qui impose des solidarités collectives, et une idéologie de capitalisation, qui livre les personnes à des combats solitaires, avec cette conviction aveugle que le chômage serait de la responsabilité des seuls individus et non pas de celle de la société. Mais, loin d’avoir pour unique adversaire le néolibéralisme patronal, le combat des intermittents rencontre en chemin des conservatismes syndicaux qui n’envisagent le travail que sous la forme de l’emploi salarié et permanent, qui s’accrochent à sa défense exclusive au point de délaisser les nouvelles formes d’emplois et de trajectoires professionnelles et qui, de ce fait, aggravent leur déjà faible représentativité par l’ignorance de nouvelles catégories de travailleurs, notamment parmi la jeunesse.
#communs #expertise #intermittence #chômage #précaires #néo-libéralisme
Autonomie, « post-travail », biens communs et paysannerie
(parce-que ce commentaire de @rastapopoulos ▻http://seenthis.net/messages/262461#message263284 méritait un post à part)
À propos de #biens_communs, ce week-end on a revu un couple de nos connaissances qu’on avait pas vu depuis un baille, et dans notre conversation on a parlé d’accès aux terrains mais aussi de leurs voyages en Europe de l’est. Et de mettre les deux en rapports était assez saisissant.
En fait ces dernières années ils sont allés plusieurs fois vers la Bosnie et le Monténégro avec leur fille, en camionnette retapée. Et là-bas, partout où ils sont allés, les gens n’ont pas de travail ou très peu. Mais ça reste très rural y compris dans les grandes villes. Et les gens ont à peu près tous un toit, un bout de terrain, des légumes, des poules, des cochons. Régulièrement ce couple cherchait un endroit où garer leur véhicule pour dormir sans déranger, mais à chaque fois qu’ils demandaient à quelqu’un pour être poli, ils finissaient toujours par se faire inviter chez les gens, à manger, etc. Et le lendemain ils partaient avec une poche de légumes et de pains alors qu’ils n’avaient rien demandé. Les gens n’ont pas de travail mais ils arrivent à manger et même à offrir des choses aux gens de passage.
Chez nous, on a encore un peu de #travail, on a trois ordis par foyer, mais à moins de faire partie du haut du panier, on a aucun toit à nous, aucun terrain, aucun moyen de se nourrir sans argent et donc sans travail (ou sans voler).
L’ère post-travail (au sens capitaliste) devra avoir une grande part de #ruralité, sinon je ne vois pas comment on peut parler d’#émancipation individuelle. Pour pouvoir être socialement progressiste, il ne faut pas être en train de se monter les uns sur les autres pour subvenir à nos #besoins_de_base.
À nous de travailler (hihi) pour que le fait de revenir en arrière matériellement sur certains points, ne signifie pas revenir à l’ensemble d’une époque passée avec ses mauvais côtés sociaux inégalitaires. L’Histoire (et donc y compris l’histoire des conditions matérielles d’existence) n’est pas linéaire.
#autonomie #convivialité #paysannerie
Je repense à un reportage qui était passé sur arte je crois (je ne retrouve plus l’extrait) sur les chômeurs espagnols qui retournaient dans les zones rurales et y reconstruisaient comme ils pouvaient une autonomie. L’un d’entre eux disait en gros « aujourd’hui tu peux traverser l’Europe en avion pour 30 euros et tout le monde voit ça comme un progrès, mais tu ne peux plus te loger, et pas grand monde ne voit ça comme une régression ».
Peut-être que l’Espagne de demain ressemblera par endroits à certains coins des Balkans d’aujourd’hui...
et Ivan Illich ▻http://seenthis.net/messages/199193 qui disait en son temps :
Nous devons et, grâce au progrès scientifique, nous pouvons édifier une société post-industrielle en sorte que l’exercice de la créativité d’une personne n’impose jamais à autrui un travail, un savoir ou une consommation obligatoire.
Il est devenu difficile d’imaginer une société simplement outillée, où l’homme pourrait parvenir à ses fins en utilisant une énergie placée sous contrôle personnel. Nos rêves sont standardisés, notre imagination industrialisée, notre fantaisie programmée. Nous ne sommes capables de concevoir que des systèmes hyper-outillés d’habitudes sociales, adaptés à la logique de la production de masse. Nous avons quasiment perdu le pouvoir de rêver un monde où la parole soit prise et partagée, où personne ne puisse limiter la créativité d’autrui, où chacun puisse changer la vie.
Une société équipée du roulement à bille et qui irait au rythme de l’homme serait incomparablement plus efficace que toutes les sociétés rugueuses du passé et incomparablement plus autonome que toutes les sociétés programmées du présent.
Une société conviviale est une société qui donne à l’homme la possibilité d’exercer l’action la plus autonome et la plus créative, à l’aide d’outils moins contrôlables par autrui. La productivité se conjugue en termes d’avoir, la convivialité en termes d’être. Tandis que la croissance de l’outillage au-delà des seuils critiques produit toujours plus d’uniformisation réglementée, de dépendance, d’exploitation, le respect des limites garantirait un libre épanouissement de l’autonomie et de la créativité humaines.
Il me semble qu’on voit ça à l’œuvre en #Grèce aussi.
La différence entre les Balkans et l’Espagne c’est que, même si ça existe, il n’y a pas eu chez les premiers une agriculture intensive aussi énorme et immonde qu’en Espagne. Du coup le sol est quand même beaucoup moins pollué, me semble-t-il. Alors il y a de la pollution visuelle et olfactive à base de déchets (il y a beaucoup de problèmes de déchets là-bas, plastiques, boites en tout genre, poubelles, etc) mais au final le sol reste bien mieux pour l’autonomie agricole des gens.
@nicolasm Oui carrément. Je crois que les choses les plus prometteuses qui se passent en Europe aujourd’hui ont lieu dans la partie méridionale.
@rastapopoulos pour ce qui de l’Espagne il y a effectivement les terres céréalières méchamment érodées de Castille, les oliveraies industrielles, et les monocultures d’eucalyptus qui ne font pas du bien, ainsi que la « mer de plastique » d’El Ejido qui produit je ne sais que pourcentage ahurissant de tous les légumes consommés en Europe (et ce dans la zone la moins arrosée d’Europe). Il reste aussi, dans des coins plus montagneux, des zones où l’agriculture est restée plus paysanne, je pense notamment aux Pyrénées et à la cordillère cantabrique jusqu’à la Galice (où certains bleds n’ont eu l’électricité et l’eau courante que dans les années 1980), à la Sierra Nevada, et dans une moindre mesure à l’Extremadura. On en revient au constat d’@aude_v sur le fait que la montagne est un peu un rempart à l’industrialisation et à l’uniformisation ►http://blog.ecologie-politique.eu/post/Pourtant,-que-la-montagne-est-belle%E2%80%A6
Une autre grosse différence de l’Espagne, en plus de l’industrialisation de l’agriculture, est aussi le latifundia, modèle féodal bien loin de celui du bocage.
@koldobika :
On en revient au constat d’@aude_v sur le fait que la montagne est un peu un rempart à l’industrialisation et à l’uniformisation
Et même à l’État : ►http://anarchieverte.ch40s.net/2013/08/lart-de-ne-pas-etre-gouverne
@nicolasm d’ailleurs est-ce que tu considères que là où tu es ça relève un peu de cet espace là ?
À quel espace tu fais référence exactement ?
@nicolasm la moyenne montagne du sud et de l’ouest du massif central
@nicolasm donc finalement tu le vois comment ? (et je fais le lien aussi avec ce post récent ►http://seenthis.net/messages/264639)
Ah oui pardon. Ça me semble correspondre oui, même si je suis limité dans mes connaissances de ces régions (d’ailleurs là où on est les gens sont plus tournés vers le sud que les montagnes). Mais il n’est pas rare que j’entende parler de « jeunes » qui sont en train de retaper des granges pour faire des projets en permaculture. Bon je sais pas trop si ça sera de l’élevage ou si ça sortira plus de l’ordinaire. Il me semble qu’il y a beaucoup d’opportunités là-bas à cause de l’isolement et du vieillissement, mais je ne sais pas si le Cantal est très attractif pour les néo-ruraux en recherche de terrain.
Intéressant l’article sur le vote, dommage que l’image soit petite. Il semble que dans mon coin ça soit plus rosé qu’ailleurs, ce qui peut s’expliquer par le passé cheminot et minier/sidérurgique. Plus généralement oui c’est ancré à droite, je pensais que c’était pour des questions agricoles/foncières mais du coup je me demande pourquoi l’UMP et pas le FN.
mais du coup je me demande pourquoi l’UMP et pas le FN.
c’est là qu’intervient le curieux concept de #catholicisme_zombie de Todd et Le Bras, qui semble une grille de lecture pertinente sur certains points.
Je pense que dans ces régions-là l’UMP prolonge une tradition catholique paysanne de centre-droit de longue date, et que le FN y est perçu par ces anciens (ou ceux qui les prolongent) comme un parti peu désirable.
La première vidéo/carto de ce lien ▻http://rue89.nouvelobs.com/2013/04/28/mariage-tous-ps-a-fait-erreur-electorale-enorme-241844 raconte des trucs assez intéressants, notamment que les régions de vote traditionnel « catho de centre-droit » ont voté plus volontiers en 2012 Hollande que Sarkozy (au discours trop droitier et agressif, assez loin de ce que faisait Chirac), et que le FN prospère dans les régions déchristianisées de longue date, alors que sa progression est limitée dans les vieilles terres catho (entre autres facteurs mais celui-là a l’air intéressant, non pour la religion en elle-même mais ce qu’elle traduit en termes d’ancrage traditionnel)
Et du coup on peut affirmer que le FN est un parti très moderne. :)
Très intéressant les juxtapositions de cartes, merci
@rastapopoulos moderne tout dépend de ce qu’on met sous ce terme. en tout cas sa progression dans les régions les plus déracinées est un symptôme d’une certaine « modernité » assez triste, notamment de l’atomisation des gens et leur perte de prise sur les conditions de leur subsistance.
bref la paysannerie vivante c’est bon pour l’autonomie, pour la résilience, pour la transition énergétique, pour le lien social, et aussi pour endiguer le vote d’extrême droite.
rural rules, comme dit l’autre.
–Le Monde parle de biens communs. La notion est donc devenue mainstream._
Les « biens communs » sont parmi nous
▻http://www.lemonde.fr/livres/article/2014/05/15/les-biens-communs-sont-parmi-nous_4418871_3260.html
Ce qui frappe dans certaines versions, c’est le lien entre l’idée de « commun » et celle d’« #autogouvernement », voire de #démocratie radicale, loin de l’État, de la représentation et des partis. Ainsi, un groupe d’activistes occupant et gérant le Théâtre Valle, à Rome, foyer de ce mouvement, a affirmé dans ses statuts que « le bien commun n’est pas un donné », car il naît « d’en bas et de la #participation active et directe des citoyens ». La célèbre écologiste indienne Vandana Shiva parle même d’une « démocratie des biens communs ».
Dommage, il n’est plus possible d’accéder à la totalité de l’article, seul 15% restent accessible aux non-abonnés.
@monolecte
Un essayiste anglophone, David Bollier , a récemment publié un essai en licence libre qui parle de #politique des biens communs, que je n’ai pas encore lu, mais dont la traduction française sera très bientôt mise en accès libre par l’éditeur. Cet essai vaut la lecture, à mon avis.
►http://www.bastamag.net/Les-communs-nous-offrent-davantage :
Les communs offrent aux #commoneurs davantage de liberté, de pouvoir et de responsabilité que ne le font l’État et le marché – qui, au fond, nous invitent seulement à consommer, à voter occasionnellement et, parfois, à jouer les faire-valoir dans les processus décisionnels, qui souvent ont été largement accaparés par de grandes institutions éloignées des citoyens.
Essai de David Bollier (adaptation française+version originale) :
▻http://www.framablog.org/index.php/post/2014/02/03/livre-la-renaissance-des-communs-david-bollier
►http://www.eclm.fr/ouvrage-364.html
▻http://wealthofthecommons.org/contents
Les "versions" dont tu parles - basées sur l’auto-organisation, la démocratie (directe) - renvoient certainement aux pratiques de #commoners. Mais les peuples indigènes qui résistent pour préserver leur culture et leur milieu de vie (la forêt) sont naturellement des commoners ...
–
Ainsi, un groupe d’activistes occupant et gérant le Théâtre Valle, à Rome, foyer de ce mouvement, a affirmé dans ses statuts que « le bien commun n’est pas un donné », car il naît « d’en bas et de la #participation active et directe des citoyens ». La célèbre écologiste indienne Vandana Shiva parle même d’une « démocratie des biens communs ».
Très intéressant, cette idée selon laquelle s’il n’y a pas de participation (responsabilisation) venant "d’en bas" (les utilisateurs des biens communs eux-même ?), il n’y pas de biens communs. Analogie je suppose avec la participation volontaire des citoyens à la démocratie.
« le bien commun n’est pas un XXXX donné » ? (XXXX : mot manquant).
Le terme « démocratie des biens communs » utilisé par Vandana Shiva est très parlant je trouve, étant donné que biens communs implique la possibilité de participation de chacun dans la gestion de ces biens ... Vandana Shiva faisait certainement allusion aux semences traditionnelles de l’Inde et aux expériences des « banques » de semences mises en place et gérées par les paysans indiens.
#biens_publics #biens_communs #usagers #commoneurs #participation_directe #coopération_sociale #construction_collective_de_sens
Vous soulignez la différence entre « communs » et « biens publics » – une confusion largement répandue.
La notion de « bien public » est un terme technique de la science économique, utilisé pour décrire des ressources difficiles à clôturer et à transformer en propriétés privées. Les économistes affirment ainsi que les biens publics sont « non excluables », c’est-à-dire qu’il est difficile d’empêcher les autres d’utiliser ces ressources. L’exemple classique est celui d’un phare, mais les jardins publics ou les bibliothèques sont également considérés comme des biens publics. Les économistes présupposent généralement que seul l’État est capable de produire et de gérer des biens publics – conçus comme des exceptions à la norme de la propriété privée.
Mais les économistes ont tort de penser que ces traits seraient intrinsèques à certaines ressources. Ils ne se rendent pas compte que le terme de « bien public », dans sa définition même, exclut d’emblée la possibilité que des gens puissent s’autoorganiser pour gérer ces ressources. Ils présupposent que le « marché » et le « gouvernement » sont de manière évidente les seuls moyens possibles de gérer certaines ressources. Cette conception du monde ignore le rôle potentiel de l’assistance mutuelle, de la collaboration, et des relations sociales intersubjectives. L’histoire et le monde contemporain sont pourtant remplis d’exemples où des gens se sont associés pour gérer des terres agraires, des forêts, des pêcheries, des codes source de logiciel, des archives en ligne, des espaces publics et bien d’autres choses encore. Il s’agit de choix sociaux, parfaitement viables et réalistes.
La confusion dont vous parlez provient parfois du fait que les gens envisagent les communs comme une collection d’objets ou de ressources – un parc, une bibliothèque, une place publique. Mais en fait, un commun requiert un certain degré de gestion collective et de collaboration. Techniquement parlant, un parc ou une bibliothèque, en tant que ressources, ne sont pas un commun. Mais dès lors que les usagers ordinaires – au-delà de l’administration – commencent à disposer d’un certain degré de participation directe à la gestion, de responsabilité et de redevabilité, alors un commun commence à prendre racine . En d’autres termes, il doit y avoir une forme ou une autre de coopération sociale et de construction collective de sens [5]. Le terme de « bien public », a contrario, ne s’intéresse pas à la « vie sociale » d’une ressource. Or, du point de vue des communs, les ressources n’existent que dans leur contexte social.
▻http://www.blogapares.com/david-bollier-les-communs-aident-sortir-du-carcan-leconomie-neoliberale-
#Espace_public #dfs #bien_communs #géographie
Why Public Space is Overrated (and probably dead) | GeoPickmeup
▻http://geo-pickmeup.com/why-public-space-is-overrated-and-probably-dead
Parmi les nombreuses listes auxquelles je suis abonné - et que je ne peux évidemment pas suivre - il y a la liste « Geography » sur LinkedIn qui regroupe des géographes vraiment intéressants et ouverts, dont Anne-Laure Fréant qui a lancé un débat utile et qu’il faudrait poursuivre sur « l’espace public ».
Why Public Space is Overrated (and probably dead)
I believe that we, as members of modern, mostly urban and cosmopolitan societies, have never had so many debates over public space before. I’ve dealt with urban planners and PhD candidates (as an urban studies PhD student myself) for a little while, and there is one obsession among city thinkers: the very meaning of public space. It turns out there is no easy definition for this concept, as there isn’t one either for “space”, “place” or this terrible word we use excessively: “identity”. We made up these concepts and have struggled since to prove and explain them, but it feels like we can’t reach any satisfactory answer.
Lire la suite donc sur le blog d’Anne-Laure, c’est long mais pou ceux qui s’intéressent à la question, ça vaut le coup.
quelques commentaires à ce papier tirés de la, page LinkedIn :
▻http://www.linkedin.com/groupItem?view=&item=5869412807350448128&type=member&gid=1033567&trk=eml-b
From Brad Bass
Urban Issues Lead, Great Lakes Nutrient Initiative
Anne-Laure has written a very thoughtful and perhaps disturbing piece if your job is to plan public spaces. I have seen public spaces work; usually when they are used for a focused event, where people have to interact with each other to do interesting things. Dundas Square in Toronto can work in this way. I was part of a display on the environment and we were demonstrating a hydraulophone. Hydraulophones are great engagement vehicles, acutually they are musical instruments that make sound from water. Not surprisingly, the Ontario Science Centre has installed a big hydraulophone outside of the main entrance. Science fairs are a great way to facilitate conversation on a range of issues (too bad we don’t value the other disciplines enough to have research fairs in those areas), I built my own space that facilitated a great deal of interaction. It was not meant to be public, but it began to assume that function. However, an empty public square will probably lead to what Anne-Laure has observed, a lot of private spaces.
From Richard Glass
Lecturer at The Open University
I agree that public spaces and actions seem to be undermined by various agencies in the twenty first century, but I also wonder whether social media is facilitating the creation of new forms and uses of (public) space?
The legal status of a parcel of land may be different to how it becomes used over time, through tradition. There is also the question of exactly what rights citizens do have in areas in the custodianship of local authorities.
From Scott Holmes
Independent Computer Software Professional
I don’t believe public space is “dead” but I’m also dubious that it can be designed. The question about being citizens cuts to the quick, however.
That’s not to say that attempts are not made to design public spaces. The question is, dp those places actually become public. There is a location in the San Fernando Valley that I can believe is public, the Balboa Lake area. But I don’t think it is successful as such because of design - at least not in whole. I believe a large part of it’s success as a public space is a fortuitous happenstance of its location. This relatively large area is available only because it can’t be developed - it floods.
From Jean SmilingCoyote
Architecture & Planning Professional
I’m not a lawyer, but think that we’d have to start with the legal definition of “public space” in whatever jurisdiction it’s in. Every public space comes with permissions and restrictions from its jurisdiction(s). After that, we can talk about the planning aspect.
Scott, I’d say public space “can be designed.” There’s much in the old book “A Pattern Language” about this.
From Sir Ron S.
Operations Director at All Jobs Health
Flowers and benches indeed. Mix that in with ‘defensive design’, erasure of unregulated expression (e.g. graffiti) and pervasive surveillance in public spaces and we have quite exclusive constructed places. I suggest that the most up-themselves local government councils put in place the most measures to lock down the type of public activity in so-called public spaces. At the other end, are the lazy councils that merely put up signs on public land prohibiting a range of activities.
Anne-Laure’s observation that spontaneity has been stripped out of the public space planning lexicon seems spot-on in practice. I can accept that council-organised events in public spaces come with a bias towards some levels of exclusivity, but would hope that over the course of year or so all residential/visiting groups get a fair bite at participating in activities that cater for the diversity of the populace. But once such specific activities dissolve into time, and we are left again with the public space, how is it then used and is it really constructed to exclude? I say it is, as the benches aren’t even that comfortable to sit on.
From Rafael Matos-Wasem
Professor and Researcher at HES-SO Valais
Dear all, Anne-Laure is not talking about formal considerations (aesthetics etc.) but on the transformations which public spaces have undergone or experienced in the latest years: an increasing privatization, a commodification, a process of social exclusion. That’s what I understood by reading her fabulous text. Anne-Laure, am I right?
Lire toutes les autres contributions vraiment très intéressantes ici :
▻http://www.linkedin.com/groupItem?view=&item=5869412807350448128&type=member&gid=1033567&trk=eml-b
Malgré la #sécheresse en Californie, 4 000 privilégiés ont accès à une eau gratuite et illimitée | Eco(lo)
▻http://ecologie.blog.lemonde.fr/2014/05/29/ces-4-000-privilegies-de-californie-qui-ont-acces-a-une-eau-gr
La sécheresse qui ravage la #Californie pour la troisième année consécutive est telle que les rivières sont au plus bas, de nombreux champs du « grenier des Etats-Unis » ont dû être mis en jachère et des restrictions ont été imposées aux particuliers. Cette situation extrême pourrait coûter 1,7 milliard de dollars au secteur agricole de l’Etat et mettre sur la paille 14 500 emplois selon une étude de l’université de Californie. Pourtant, dans cette guerre de l’eau, tous ne sont pas logés à la même enseigne. Des lois datant de plus d’un siècle, quand l’eau coulait à flot, permettent à près de 4 000 entreprises, exploitations agricoles et particuliers de consommer l’or bleu gratuitement et presque sans contrôle, d’après une enquête menée par l’agence de presse américaine Associated Press (AP).
Ces #privilégiés, dont des grandes entreprises (Pacific Gas & Electric Co.) et même des administrations (telles que le San Francisco Public Utilities Commission) engloutissent plusieurs milliers de milliards de litres chaque année et détiennent plus de la moitié des droits d’usage des rivières et des ruisseaux en Californie, selon les deux journalistes Jason Dearen et Garance Burke, qui ont pu consulter les relevés de consommation consignés par la Commission de contrôle des ressources en eau de l’Etat.
Les Européens aiment un peu trop leurs jobs
▻http://fr.myeurop.info/2014/05/21/les-europeens-aiment-un-peu-trop-leurs-jobs-13890
Ludovic Clerima
Les #salariés européens sont #heureux au #travail. Mais la peur du chômage les obligent à en faire trop et la frontière entre #vie_privée et vie professionnelle est de plus en plus floue.
Êtes-vous heureux au travail ? lire la suite
#Société #INFO #Allemagne #Belgique #Espagne #Europe #France #Italie #Portugal #Royaume-Uni #Suède #bien-être #Bonheur #employé #entreprise #smartphone #societe #sondage #travailleur
Fini le journalisme de flux ! Vive le journalisme de stock ! | Meta-media | La révolution de l’information
►http://meta-media.fr/2014/05/04/fini-le-journalisme-de-flux-vive-le-journalisme-de-stock.html #journalisme #media
Mais ça annonce la fin de #seenthis ça ?!!! :-D
Breaking news is the most masturbating thing journalists do
pas du tout .... seenthis devient un super outil social pour faire des DataBall ;)
#DataBall (et Databalle) : ▻http://communitywiki.org/en/DataBalle (#lexique et tutti quanti)
Une “DataBalle” est un bazar de données médias mélangées et assemblées par une communauté.
Alors, je t’invite à suivre @xporte et @silvae qui ont déjà relayé ton lien à une semaine d’écart chacun ! :-p
et #bien-RE-venue à toi ici
Où se former à ce nouveau journalisme ?
« Sûrement pas dans les écoles de journalisme qui sont une absolue perte de temps ! », assure l’ancien de Reuters. « On apprend en le faisant ! L’école c’est la blogosphère. Créez votre blog plutôt que d’écouter des types de 55 ans vous expliquer ce qui se passait en 1974 ! ».
Ah, ah, ah !
C’est sûr, qu’il vaut mieux écouter un gars de 45 ans raconter ce qui se passait en 1999…
▻http://bienscommuns.org/signature/appel/index.php?a=infos&i=apropos
A propos du Manifeste Pour la Récupération Des Biens Communs
La présentation du Manifeste pour la Récupération des Biens Communs à l’occasion du FSM 2009 à Belém au Brésil, marque le point de départ d’une campagne de mobilisation pour la préservation, la reconquête et la création des Biens Communs.
Le but de cette campagne est de populariser la notion de Biens Communs en ouvrant un espace participatif de réflexion et de partage de toutes les initiatives concernant le futur des Biens Communs.
Le manifeste est un point de départ. Chacun et chacune est cordialement invité à le commenter, à en faire la critique, et aussi à partager ses visions, ses idées et ses pratiques des biens communs. Il va sans dire que le Manifeste s’inspire et se relie avec de nombreux textes qui l’ont précédé depuis parfois de nombreuses années.
Nous invitons chacune et chacun à signer le manifeste, à mettre en débat les idées qu’il présente et les faire circuler.
Les initiatives et les pratiques en rapport avec les biens communs sont nombreuses et très variées. Paysans, éducateurs, malades, techniciens, activistes, scientifiques, artistes, parents, ...etc, tous luttent pour les biens communs avec beaucoup d’imagination et de créativité.
Notre campagne a pour objectif d’engranger toutes ces initiatives, de démultiplier leur impact en permettant aux personnes qui s’y investissent de se relier les unes aux autres à la fois sur Internet et dans la vie réelle. Nous souhaitons faciliter la naissance de nouvelles idées, de nouvelles mobilisations sous les formes les plus libres, créatives, et variées possibles.
Nous invitons chacune et chacun à faire connaitre ses initiatives pour les Biens Communs sur le site Internet ►http://bienscommuns.org , à profiter de toutes les opportunités pour promouvoir ces idées et cette campagne, à inviter ses amis et collègues à signer le manifeste, et à mobiliser de nouvelles personnes et organisations afin que les biens communs soit à l’ordre du jour du mouvement social.
Manifeste pour la récupération des biens communs
La privatisation et la marchandisation des éléments vitaux pour l’humanité et pour la planète, sont plus fortes que jamais. Après l’exploitation des ressources naturelles et du travail humain, ce processus s’accélère et s’étend aux connaissances, aux cultures, à la santé, à l’éducation, aux communications, au patrimoine génétique, au vivant et à ses modifications. Le bien-être de tous et la préservation de la Terre sont sacrifiés au profit financier à court terme de quelques-uns.
Les conséquences de ce processus sont néfastes. Elles sont visibles et connues de tous : souffrance et mort de ceux qui ne peuvent accéder aux traitements brevetés et que la recherche orientée vers un profit commercial néglige, destruction de l’environnement et de la biodiversité, réchauffement climatique, dépendance alimentaire des habitants des pays pauvres, appauvrissement de la diversité culturelle, réduction de l’accès à la connaissance et à l’éducation par l’établissement du système de propriété intellectuelle sur la connaissance, impact néfaste de la culture consumériste.
Le Forum Social Mondial de 2009, à Belem, Pará, au Brésil, se déroule au moment particulier où la globalisation néo-libérale, dominée par des marchés financiers hors de tout contrôle public, échoue spectaculairement. Il se produit aussi au moment où émerge une prise de conscience qu’il y a des biens d’usage commun à tous les êtres humains, et à la nature elle-même, lesquels ne peuvent en aucun cas être privatisés ou considérés comme des marchandises.
Cette prise de conscience s’appuie sur une vision de la société qui place le respect des droits humains, la participation démocratique et la coopération au coeur de ses valeurs. Les initiatives alternatives se développent dans de nombreux domaines pour la défense de l’eau et des fleuves, de la terre, des semences, de la connaissance, de la science, des forêts, des mers, du vent, des monnaies, de la communication et des intercommunications, de la culture, de la musique et des autres arts, des technologies ouvertes et du logiciel libre, des services publics d’éducation, de santé, assainissement, de la biodiversité et des connaissances ancestrales.
Les signataires du présent Manifeste, lancé au Forum Social Mondial de 2009, appellent tous les citoyens du monde et leurs organisations à s’engager dans l’action pour la récupération et la mise en commun des biens de l’humanité et de la planète, présents et à venir, afin que leur gestion soit assumée dans une démarche participative et collaborative par les personnes et les communautés concernées et à l’échelle de l’humanité dans la perspective d’un monde soutenable.
Les signataires appellent tous les citoyens du monde et leurs organisations à approfondir la notion de biens communs, à partager leurs approches et leurs expériences pour la dé-privatisation et la dé-marchandisation des biens communs de l’humanité et de la planète, à articuler les luttes de leurs propres organisations, en renforçant mutuellement leurs campagnes et leurs initiatives.
#manifeste #biens-communs #gestion #democratie #economie
@lieuxcommuns @romaine @uston @raffa
Zone à défendre du Testet
Une ZAD dans la vallée du Tescou, à une dizaine de kilomètres de Gaillac, près de Toulouse. Le conseil général projette d’y installer un barrage. Cet ouvrage engloutirait plus de 29 hectares de forêt et de zone humide pour irriguer le maïs d’une dizaine d’agriculteurs. « Ami, entends-tu ? »
▻http://cqfd-journal.org/Zone-humide-a-defendre
►http://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com
#gp2i #occupation #zad #collectif-des-bouilles #expulsion #16Mai2014
ils ont été dégagés par les flics :-( ▻http://www.reporterre.net/spip.php?article5873
La question de la place des partis politiques dans les mouvements de lutte de terrain de type GPII (Grands Projets Inutiles et Imposés) :
▻http://www.reporterre.net/spip.php?article5871
je trouve que c’est une très bonne question, dont la réponse est probablement loin d’être simple.
Tu peux leur expliquer qu’après la construction du barrage nous les berlinois on ne viendra plus en touriste parce que des lacs artificiels on en a assez tout près de chez nous.
Im Niederlausitzer Braunkohlerevier
▻http://kanalmusik.de/wordpress%202/?p=2149
C’est pas des lacs ! c’est des trous d’eau croupie. Comme les politiciens qui décident de cette #destruction sociale et #écologique.
lol @klaus j’aurais bien aimé « leur » montrer la préoccupation de la communauté seenthis à l’égard de ce projet de destruction, avec illustration à l’appui de l’impact industriel sur le paysage berlinois, avec les photos des plans d’eau qui ont l’air sans vie... Peut-être que tu pourrais aller « leur » expliquer aussi en personne :-). Ceux qui peuvent devraient « y aller » sur place pour les rencontrer, ce qui n’est pas mon cas car je suis géographiquement vraiment très éloigné. Ca serait aussi intéressant d’aller rencontrer les habitants du coin pour leur demander ce qu’ils pensent de ce projet...
Bon, mon idée au départ c’était d’utiliser le réseau social seenthis pour relayer cette lutte, et vraiment ça fait plaisir de voir que vous êtes déjà quelques un-e-s à la suivre. Merci @koldobika pour le lien vers le site de reporterre :-)
@touti, je suis tout à fait d’accord, la #capitalisme détruit en même temps, en parallèle, le patrimoine culturel (les traditions des peuples minoritaires comme les tribus amérindiennes), le patrimoine vivant (privatisation et valorisation des biens communs), et les communautés humaines elles-mêmes. A la #destruction #écologique, on pourrait rapprocher la destruction des quartiers populaires des grandes villes et les politiques de #gentrification des villes.
@aude_v, merci pour le lien, ça doit être très instructif d’investiguer là-dessus, et très riche d’échanger avec les peuples indigènes malaysiens.
On voit bien que tout le monde est touché par cette fuite en avant du développement sans limite, le citadin (habitant d’un quartier populaire par ex) comme l’homme ou la femme qui vit dans une tribu.
Je pense qu’une prise de conscience planétaire sur la question des Biens Communs remettrait la civilisation sur une meilleure voie. Par exemple, lire le Manifeste pour la récupération des Biens Communs : ►http://bienscommuns.org
On pourrait être un peu plus cynique sur nous même, en disant que les gens très fortunés, eux, ont réellement la compréhension de ce qu’est le patrimoine naturel et à quel point il est précieux ... Du coup, avec cette compréhension, ils peuvent se réserver les plus beaux sites mondiaux, prendre possession de sites naturels exceptionnels sous prétexte, que eux, ils sauront mieux les préserver, comme avec le Parc national du Sérengeti par exemple ; où acheter une île et y mener un programme de protection de l’environnement tout en développant un tourisme de luxe...
@aude_v , donc pour continuer sur l’auto-critique et le cynisme envers nous même, je dirais que les gens hyper-fortunés, eux, ils ont le temps. Ils ont le temps pour investir, pour prendre possession, pour administrer et préserver l’environnement, pour imaginer des normes, pour user de leur capacité d’influence.
Le pauvre, lui à l’opposé, il n’a pas de temps, car il doit perdre sa vie à la gagner. Le peu de temps qu’il lui reste, c’est bien connu, c’est pour consommer ... voire pour les loisirs dans la consommation. Donc comment vouloir que madame Michu ait des préoccupations environnementales ou qu’elle ait la même capacité que les hyper-riches à s’émerveiller devant le spectacle et la beauté de la nature ?
Je crois qu’un peu d’auto-critique aide à mieux comprendre.
J’ai souvenance d’un reportage en Espagne absolument terrible où l’on voit les habitants d’un village promis à l’inondation d’un barrage se barricader dans leurs caves. Et pendant que les soutiens leur passent à manger dans les interstices des maisons, les tractopelles attaquent et retournent les tombes du cimetière. C’est là que j’ai réalisé la puissance de destruction mise en œuvre par ces industries capables de s’attaquer à coup de bulldozer à la mémoire collective d’un lieu de vie.
@aude_v
le prince Albert a inauguré un aménagement des grottes de Mulu, patrimoine naturel classé par l’UNESCO. À deux pas des projets de barrage qui vont engloutir les moyens de subsistance de milliers de familles qui ont un besoin vital de la foret. Loisirs vs. besoin. Superflu vs. nécessaire.
Est-il besoin de préciser que le parc national est géré par une société privée détenue par la famille du dirigeant de l’état, le même qui construit les fameux barrages ?
ça me rappelle très fort ce que dit Bernard Charbonneau dans « le jardin de Babylone » ►http://1libertaire.free.fr/BCharbonneau11.html
Ce marin passionné des choses de la mer a été le premier à pénétrer dans le « monde du silence » - et c’est ainsi que le silence a été rompu. L’univers sous-marin était sa vocation, il s’y est consacré. Plus il faut aller traquer la nature en des lieux inhumains, plus il faut d’organisation et de machines : une escalade pyrénéenne est une promenade, une ascension himalayenne à la fois une offensive militaire et une entreprise industrielle – à plus forte raison est-ce le cas d’une exploration sous-marine. Comme le commandant Cousteau était actif et habile, il a su intéresser à son œuvre les trusts et les gouvernements, qui lui ont fourni des fonds considérables pour réunir une équipe, et construire des engins de plus en plus coûteux parce que de plus en plus perfectionnés. Et pour faire connaître le « monde du silence », il tourna un film qui fit beaucoup de bruit. Ainsi se multiplient les pêcheurs sous-marins qui détruisent la faune côtière de la Méditerranée, et les forages des sociétés pétrolières peuvent souiller les eaux de la plate-forme continentale. Demain ce sera le tour de la mer Rouge. Le commandant Cousteau est un des premiers responsables d’une évolution que sans doute il déplore. Je sais qu’il a vivement protesté contre le déversement des déchets atomiques en Méditerranée : la physique nucléaire n’est pas sa spécialité.
Ainsi ce qui naît de la ville et de l’industrie est réintégré par l’industrie et la ville. L’adversaire de la société moderne, et son fondateur ? Le réactionnaire et le progressiste ? Le puritain qui se veut païen contre son christianisme intime ? C’est le romantique moderne dont Rousseau fut l’étonnant prototype ; théoricien de la nature et de la révolution, il avait déjà réalisé toutes nos contradictions. L’ingénieur qui détruit la nature, et le promeneur qui l’admire ? - C’est la même humanité, souvent dans le même homme. M. le directeur général de l’E.D.F. a stoppé sa DS, et il déplore sincèrement la disparition de la cascade de Lescun ; j’oubliais de vous dire qu’il n’est pas ici en tournée mais en vacances.
@koldobika , je pense en effet que l’écologiste peut se retrouver dans le même paradoxe que le réactionnaire ou le progressiste. De toute façon l’écologiste fait partie d’un cadre (un sytème). Et c’est ce cadre qui conditionne l’existence qu’il faut essayer de comprendre.
Tout le monde devrait lire des auteurs comme André Gorz ou Dominique Méda.
André Cabot [1] remercie tout le personnel, les gendarmes, les CRS, les employés du CG, les services de la Préfecture, de l’aider à poursuivre son projet de barrage. Tout le monde aura une augmentation, du centurion au légionnaire. En attendant, César attend septembre pour refaire une tentative de déboisement.
[1] Rappel : André Cabot est membre du conseil d’administration de la CACG (entreprise qui construit des barrages) donc intéressé pour qu’elle construise le barrage de Sivens, membre du Conseil Général du Tarn, où il dit qu’il faut faire faire un barrage à Sivens par la-dite entreprise CACG, et il est membre de l’Agence de l’eau où il dit qu’il faut des subventions pour le barrage de Sivens : 50% du projet financé sur la facture d’eau de tous les consommateurs du bassin Adour-Garonne.
▻http://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/2014/05/21/bouilles-hebdo-du-19-au-25-mai-2014
►http://www.collectif-testet.org
#tarn #démocratie #gp2i #barrage
Démocratie, solidarité, communs : journée européenne des résistances et des alternatives - Basta !
►http://www.bastamag.net/Democratie-solidarite-communs
Le 15 mai est une date symbole : celle marquant le début du mouvement des indignées en Espagne, en 2011. Cette année, elle marquera le début d’une semaine internationale d’actions décentralisées contre les programmes d’austérité et de privatisations menés à l’échelle européenne. En France, plusieurs organisations associatives, syndicales et politiques appellent à une marche festive à Paris le 17 mai. Au programme, partage des richesses et égalité, logement, santé et services publics, préservation des ressources naturelles... Basta ! relaie l’appel de cette Journée européenne des résistances et des alternatives.
Mais pourquoi l’école française aime tant l’échec ? (Le Nouvel Observateur)
▻http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20140509.OBS6613/mais-pourquoi-l-ecole-francaise-aime-tant-l-echec.html
Plutôt que d’encourager les bonnes performances, l’école française sanctionne trop souvent l’échec, comme si cette sévérité était un gage de sérieux. Environ 15% des candidats sont recalés chaque année au bac, et on entend dire qu’à ce compte, le bac est « donné ». Comme si amener tout le monde à la réussite n’était pas normal.
[…]
En croyant se montrer exigeants, les enseignants décourageaient leurs élèves plutôt que de les élever. Je ne parle pas des plus brillants, mais des élèves moyens, c’est-à-dire la grande majorité des classes, qu’on n’osait pas tirer vers le haut.
[…]
L’explication est claire : le pari de la confiance crée un cercle vertueux. L’ancien ministre de l’Education parlait d’"école de la bienveillance". L’apprentissage n’est pas un escalier dont on grimpe les marches une à une. Il procède souvent par bonds. Nous connaissons tous des enfants qui, après avoir longtemps végété, connaissent soudain un déblocage fulgurant. Il faut tout faire pour encourager ce déblocage plutôt que de se focaliser sur les insuffisances de départ.
[…]
En Bretagne, du fait d’un catholicisme ancien et populaire, l’école privée occupe encore une place très importante, et l’enseignement public subit donc une forte concurrence du privé, ce qui l’oblige à se battre pour garder ses élèves. Il est amené à mieux les traiter, si l’on peut dire. Ce n’est pas tout. Les parents ont pleinement confiance dans l’institution, et cette confiance produit de la réussite. On ne retrouve pas cette adhésion, par exemple, dans les familles populaires du nord de la France qui, pour des raisons sociales et historiques, pratiquent une forme d’autocensure et osent moins pousser leurs enfants vers des études longues.
[…]
Je regrette d’ailleurs que nous vivions dans le « court-termisme », alors que toutes les réformes de l’école prennent des années. Depuis vingt ans, j’ai vu passer pas moins de dix ministres !
Network surveillance: #Qosmos, a tool provider for Syria’s leader al-Assad
▻http://reflets.info/network-surveillance-qosmos-a-tool-provider-for-syrias-leader-al-assad
Translation from this paper in french by legum, Turquoise, SwissTengu, 4k and four anonymous plus one mysterious eraser Mediapart and Reflets.info start together a three part inquiry on Qosmos, a french company that sells a digital intelligence tool known as DPI. Qosmos is now within the scope of a legal investigation in France for « complicity […]
#A_la_Une #Bienvenue_chez_Qosmos #Deep_Packet_Inspection #Amesys #Area_SPA #Asfador #Aurélia_Devos #Bachar_el-Assad #Bloomberg #Bull #Damas #Erik_Larsson #FIDH #ixEngine #Justice #LDH #Orange #Philippe_Vannier #Sébastien_Synold #Sofrecom #STE #Syrian_Telecom_Establishment #Thibaut_Bechetoille #Utimaco
#Handicap_invisible et dignité, la leçon de l’équipe d’évaluation de la #MDPH | The autist
▻http://blogs.lexpress.fr/the-autist/2014/05/08/handicap-invisible-et-dignite-la-lecon-de-lequipe-devaluation-de-la-m
Il y a plusieurs mois de cela, j’ai fait une demande d’allocation adulte handicapé, l’#AAH. Cette allocation est versée, sous certaines conditions, aux adultes déclarés handicapés afin de leur assurer un revenu minimum qu’ils ne peuvent obtenir par le biais d’une activité professionnelle. Il est possible de demander le bénéfice de cette allocation lorsque le #handicap dont on est atteint permet l’exercice d’une activité professionnelle, mais la limite grandement, empêchant la personne de subvenir à ses besoins les plus élémentaires. Dans ce cas, l’allocation sera versée et le montant du (très modeste) salaire de la personne déduit.
L’AAH s’élève à 790,18 euros. Autant dire qu’elle permet à peine de survivre. À titre de comparaison, le SMIC brut mensuel s’élève à 1445,38 euros. Il est déjà difficile de vivre avec un SMIC, alors imaginez-vous vivre, payer un loyer, élever un enfant, etc, avec une AAH. Pour faire court, lorsque vous demandez l’AAH, c’est que vous ne pouvez vraiment pas faire autrement…
Et pourtant, ce « pas grand-chose » est bien difficile à obtenir, surtout lorsque l’on souffre d’un handicap « invisible »…
L’article original ►http://wonderaspiewoman.canalblog.com/archives/2014/05/07/29822291.html recommandé par @rezo
#Qosmos : du projet universitaire aux activités « secret-défense »
▻http://reflets.info/qosmos-du-projet-universitaire-aux-activites-secret-defense
Dans ce deuxième volet de leur #Enquête, #Mediapart et #Reflets reviennent sur la genèse de cette société spécialisée dans les technologies de surveillance de masse, née dans un laboratoire avant de se transformer en fournisseur des services de renseignement de l’État qui ne pouvait rien ignorer de ses activités. Lorsque l’on se penche sur les […]
#A_la_Une #Bienvenue_chez_Amesys #Bienvenue_chez_Qosmos #Deep_Packet_Inspection #Amesys #Bachar_al-Assad #Bull #complicité_d'actes_de_torture #DCRI #DGSE #EADS #Eric_Horlait #Fleur_Pelleri #Kadhafi #Libye #Philippe_Vannier #secret_défense #Syrie #Thalès #Thibaut_Bechetoille #Wassenaar
Introduction à l’économie de paix
▻http://blog.tcrouzet.com/2014/05/05/introduction-a-leconomie-de-paix
"On appelle « commonistes » ceux qui choisissent l’économie de paix. Ils ont pour souci la gestion harmonieuse des biens communs, et d’augmenter la quantité de biens communs à notre disposition."
Surveillance : enquête sur #Qosmos, le fournisseur de sondes à la Syrie d’al-Assad
▻http://reflets.info/surveillance-enquete-sur-qosmos-le-fournisseur-de-sondes-a-la-syrie-dal-as
Mediapart et le site Reflets.info s’associent pour une enquête en trois volets sur Qosmos, société française spécialisée dans la technologie de surveillance de masse (DPI), visée par une information judiciaire pour « complicité d’actes de torture » Qosmos est soupçonnée d’avoir avoir participé, en 2011, à un projet de surveillance global du net syrien. En […]
#A_la_Une #Bienvenue_chez_Qosmos #Deep_Packet_Inspection #Amesys #Area_SPA #Asfador #Aurélia_Devos #Bachar_el-Assad #Bloomberg #Bull #Damas #Erik_Larsson #FIDH #ixEngine #Justice #LDH #Orange #Philippe_Vannier #Sébastien_Synold #Sofrecom #STE #Syrian_Telecom_Establishment #Thibaut_Bechetoille #Utimaco
Cartographier les Communs
▻http://alireailleurs.tumblr.com/post/83895100550
Mapping the Commons est un projet de cartographie des #biens_communs dans plusieurs villes du monde (Athènes, Istanbul, Rio, Quito…) afin de les donner à voir pour mieux en discuter, les préserver et les faire grandir.
« Les biens communs nous offrent davantage de liberté et de pouvoir que ne le font l’État et le marché »
►http://www.bastamag.net/Les-communs-nous-offrent-davantage
Qu’y a-t-il de commun entre une coopérative, un potager partagé, un collectif de hackers ou une communauté autochtone gérant une forêt ? Tous « agissent et coopèrent avec leurs pairs, de manière auto-organisée, pour satisfaire leurs besoins essentiels », explique David Bollier. Ce chercheur états-unien et militant infatigable des biens communs nous invite à ne plus être des « créatures du marché », des consommateurs isolés sans autre pouvoir que de voter occasionnellement, mais à devenir plutôt des « (...)
/ #A_la_une, #Alternatives_concrètes, #Economie_sociale_et_solidaire, #Redistribution_des_richesses, #Technologies_libres, #Services_publics, #Entretiens, Eviter le dépôt de bilan (...)
Peer Production Licence : le chaînon manquant entre la Culture libre et l’Economie Sociale et Solidaire ?
▻http://scinfolex.com/2014/04/18/utiliser-la-peer-production-licence-pour-favoriser-le-cooperativisme-ouve
Récemment, Michel Bauwens a écrit un article dans lequel il explique que l’usage de cette Peer Production Licence pourrait constituer un outil important pour permettre l’émergence d’une économie des communs durable, peu à peu capable de s’autonomiser par rapport à l’économie de marché capitaliste.
#Peer_Production_Licence #Licence_(juridique) #Licence_Logicielle #Économie_sociale_et_solidaire #Culture_libre #Creative_Commons #Bien_commun_(économie) #Michel_Bauwens #Économie_collaborative