• Coronavirus : la grande défiance envers les médias traditionnels Johanne Montay

    « Collabos », « merdias », « vendus au Big Pharma »… Depuis le début de la pandémie, les journalistes entendent et lisent la défiance exacerbée d’une partie du public envers leurs informations. Ils ne sont pas les seuls à faire l’objet d’une défiance : les experts sont également visés, tout comme les politiques.

    Comment évolue cette crise de confiance ? Mal. Entre mars 2020 et aujourd’hui, le chemin est de plus en plus caillouteux.

    C’est ce que montre la 4e vague de l’étude réalisée par l’équipe du professeur de communication et chercheur Grégoire Lits et son équipe, à l’UCLouvain. Cette recherche montre une défiance accrue des Belges à l’égard des médias, mais aussi des experts.

    On la retrouve surtout chez les personnes qui s’informent via les réseaux sociaux. Ces dernières sont les plus sceptiques, mais aussi les plus hésitantes à se faire vacciner ; les plus vulnérables, aussi, aux théories conspirationnistes. Et en fin de compte, les Belges fuient de plus en plus les médias traditionnels.

    La fuite
    La dernière vague de questionnaire (mars 2021) montre qu’une proportion plus importante de personnes fuit les médias traditionnels et ressent une défiance à leur égard, tout comme envers les politiques. Le recours aux médias traditionnels pour s’informer sur le Covid-19 est en nette diminution, au profit des réseaux sociaux. Ainsi, en mars 2021, 27% des répondants déclaraient utiliser ces réseaux, ce qui représente une augmentation de 8%.

    A côté des réseaux sociaux, de plus en plus de répondants déclarent utiliser les discussions interpersonnelles (avec des proches ou des professionnels de la santé) pour s’informer.

    Une proportion croissante de Belges francophones déclare même éviter totalement de s’informer via les médias audiovisuels et les journaux en ligne : 30,2% en mars 2021, contre 19,4% en mai 2020. On appelle cela « l’évitement informationnel ». Les chercheurs estiment que c’est une conséquence négative de l’épidémie et de son traitement médiatique.

    Cet évitement gêne une partie croissante de la population : 45,2% des répondants estiment être gênés par cette incapacité à s’informer par les médias traditionnels, alors qu’en mai 2020, ils étaient 33%.

    La confiance baisse
    Le JT, le moment de référence ? Tout comme les autres médias traditionnels, il n’obtient pas les faveurs des personnes qui ont répondu à l’enquête de l’UCLouvain. La confiance se dégrade. En mars 2021, seul un répondant sur quatre dit avoir fortement confiance dans le journal télévisé, contre près d’un sur deux au début de la crise. Grégoire Lits, professeur de communication à l’UCLouvain et pilote de cette recherche, précise que « d’habitude, les niveaux de confiance sont relativement stables d’une année à l’autre en Belgique en tout cas. On voit sans doute un impact ici de l’épidémie sur la confiance des Belges envers les médias d’information. »

    La suite : https://www.rtbf.be/info/dossier/epidemie-de-coronavirus/detail_coronavirus-la-grande-defiance-envers-les-medias-traditionnels?id=107777

    #Collabos #merdias vendus au #Big_Pharma #journulliste #journullistes #merdias #médiacrates #médias #politique #propagande #clergé_médiatique #propagande #presse #pandémie #mass_merdias

  • Les grandes marges de la pharma avec les autotests

    Les pharmaciens et les distributeurs réalisent d’importantes marges avec les autotests pour le coronavirus, selon une enquête de la RTS. L’opération financée par la Confédération se révèle très onéreuse.

    Seize millions d’autotests pour le coronavirus ont été mis en circulation en Suisse depuis le mois d’avril, selon pharmaSuisse. Cinq unités sont fournies gratuitement chaque mois aux assurés du pays, aux frais de la Confédération.

    L’enquête du 19h30 débute dans une petite pharmacie de Lausanne, où les autotests distribués par le groupe pharmaceutique Roche en lot de 25 sont reconditionnés en lot de 5 unités, dans des sachets plastiques. La pharmacie perçoit 6 francs par sachet rempli par la comptable de l’établissement.

    « J’ai été un peu surprise par le prix. Il me semblait que c’était assez onéreux pour les assurances et la Confédération », explique Simone Golaz.

    Médecins lésés ?
    Avec ce travail et toutes les autres activités qui y sont liées, comme la distribution et le conseil, la marge du pharmacien sur l’autotest avoisine les 50%.

    Des chiffres qui font bondir les médecins. Ceux-ci s’estiment nettement moins bien payés pour vacciner.

    « Si quatre millions de Suisses vont chercher une fois par mois un sachet chez le pharmacien, ça revient à une marge pour les pharmaciens de 88 millions par mois, soit à peu près un milliard par année. Le prix paraît un peu exagéré », estime Philippe Eggimann, président de la Société vaudoise de médecine.

    « On ne vole personne »
    Pour les pharmaciens, ces émoluments, mêmes élevés, sont mérités. « J’ai l’impression qu’on ne vole personne. On a un gros travail qui est fait derrière de logistique, d’administratif, de soutien. Et il ne faut pas oublier que les pharmaciens étaient les premiers et les seuls à pouvoir faire rapidement ce travail, pendant les vacances de Pâques », rappelle Christophe Berger, président de la Société vaudoise de pharmacie.

    Facturé 12 francs, l’autotest Roche et sa distribution à la population suisse, après TVA, est rémunéré 5,60 francs au pharmacien et 5,50 francs au distributeur. Au total, avec la TVA, cela correspond à la virgule près au plafond tarifaire fixé par le Conseil fédéral pour les autotests dans l’ordonnance 3 sur les mesures destinées à lutter contre le coronavirus.

    Des chiffres qui interpellent Emidio Do Sacramento, PDG de l’entreprise Zenum. Celui-ci a développé au parc technologique Biopôle de Lausanne un test antigénique rapide homologué en Belgique.

    « Si on prend l’exemple d’un autotest de type sérologique ou antigénique, le coût de production ne dépasse pas les deux francs. Je pourrais vendre cet autotest à 2,20 francs au client final », indique-t-il.

    Nouvelle concurrence
    Le groupe Roche n’a pas souhaité s’exprimer sur le détail de ses prix. « Nous fixons nos prix de manière responsable afin qu’il n’y ait pas d’obstacle à l’accès pour les patients », répond l’entreprise aux sollicitations de la RTS.

    Les demandes de renseignement auprès de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) sont quant à elles restées sans réponse.

    La conseillère nationale vaudoise Léonore Porchet, membre de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique, regrette cette situation. « Ce qui est scandaleux, c’est la complicité de la Confédération avec la pharma, qui de tout temps lutte pour garder ses prix et ses marges. La Suisse est un des seuls pays qui s’est opposé à la suspension des brevets des vaccins, justement pour conserver les marges astronomiques de la pharma », relève l’élue verte.

    L’entreprise américaine BD, qui a domicilié son siège administratif à Eysins, près de Nyon, est le deuxième acteur à entrer sur le marché des autotests en Suisse, grâce à une autorisation obtenue auprès de Swissmedic. Malgré cette nouvelle concurrence, les prix ne devraient que peu varier. . . . . . . . . .

    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/12250197-les-grandes-marges-de-la-pharma-avec-les-autotests.html

    #tests #autotests #Suisse #pharma #marge #bénéfices #santé #big_pharma #industrie_pharmaceutique #médicaments #brevets #corruption #big-pharma #médecine #multinationales #lobbying #covid-19

  • Google to use patient data to develop healthcare algorithms for hospital chain - The Verge
    https://www.theverge.com/2021/5/26/22454817/google-hca-patient-data-healthcare-algorithms

    Google has made a deal for access to patient records from HCA, which which operates 181 hospitals and more than 2,000 healthcare sites in 21 states, so the tech company can develop healthcare algorithms, The Wall Street Journal reports.

    Google will store anonymized data from patient health records and internet-connected medical devices. That data will be used to build programs that could inform medical decisions made by doctors. The deal is described as “multiyear” by the WSJ, without specifying how many years.

    As health records moved online over the past few years, hospitals and tech companies jumped at opportunities to take advantage of the glut of digitized medical information collected at each doctor’s visit. Microsoft and Amazon also have deals with hospitals to analyze their patient information. Google previously partnered with healthcare system Ascension to gather patient records in a secretive project called “Project Nightingale.” The company was criticized for starting in on the project without disclosing the work to patients and doctors. HCA is a major win for Google, since its facilities handle 5 percent of the hospital services provided in the US — around 30 million patient interactions each year.
    ““We want to push the boundaries of what the clinician can do in real time with data””

    Along with using that data to develop algorithms, Google could also build healthcare tools independently and then pass them off to HCA to test on its own. “We want to push the boundaries of what the clinician can do in real time with data,” Chris Sakalosky, managing director of healthcare and life sciences at Google Cloud, told The Wall Street Journal.

    Healthcare privacy laws in the US allow hospitals to share information with contractors and allow researchers to analyze patient data without express permission from those patients. Healthcare companies can use that information in any way they see fit, including to boost profits.

    HCA made $3.75 billion in profits during 2020, despite the COVID-19 pandemic. National Nurses United said in February that the company prioritized income over patient and staff safety. Nurses reported staff shortages and cutbacks on personal protective equipment.

    #Données_personnelles #Médecine #Big_data #Santé #Données_médicales #Vectorialisme

  • Les rabais fiscaux d’Amazon au Grand-​​Duché validés
    La justice européenne a validé les rabais fiscaux obtenus par la multinationale au Luxembourg, désavouant la Commission européenne.

    La justice européenne a validé mercredi les rabais fiscaux obtenus par Amazon au Luxembourg, désavouant la Commission européenne qui y voyait des aides d’État illégales pour un montant de 250 millions d’euros dont elle avait exigé le remboursement. En revanche, dans une autre affaire, le tribunal de l’UE a donné tort au Luxembourg et à l’énergéticien Engie dont les montages financiers douteux ont bien constitué un avantage indu.

    « Le Luxembourg se félicite de l’arrêt rendu par le Tribunal de l’Union européenne (...), qui confirme que le traitement fiscal du contribuable en question suivant les règles fiscales applicables à l’époque n’est pas constitutif d’une aide d’État », a réagi le gouvernement dans un communiqué.

    La suite : http://www.lessentiel.lu/fr/economie/dossier/ecolux/news/story/les-rabais-fiscaux-d-amazon-au-grand-duche-valides-19666240

    #amazon #travail #domination_finaciére #bigdata #gafam #bénéfices #luxembourg #paradis_fiscaux #paradis_fiscal #évasion_fiscale #ue #union_européenne #luxleaks #économie #fiscalité #economie #impôts #MDR_justice_européenne

  • https://lhistgeobox.blogspot.com/2009/04/156-burning-spear-marcus-garvey.html

    Marcus Garvey, le retour en Afrique et le reggae. Article mis à jour. A lire sur l’histgeobox :
    « C’est dans ce contexte explosif que Marcus Garvey développa un message identitaire et s’imposa comme le plus influent des pionniers de la cause noire. Né en Jamaïque en 1887, le jeune homme fonda en 1914 l’Universal Negro Improvement Association (UNIA) dont l’ambition était d’améliorer les conditions de vie des Noirs de son île. Face à l’hostilité des autorités locales, Garvey émigra aux Etats-Unis en 1916 et y fonda une succursale de l’UNIA. Rhéteur de talent, il développa dans ses discours enflammés un message politique identitaire offensif. Son message se démarquait tant des options assimilationnistes d’un Booker T. Washington que de la solidarité interraciale de classe défendue par Du Bois et les socialistes. "Chantre du nationalisme noir, [Garvey] prônait la fierté des origines, la liberté sociale, économique et politique et l’autodétermination pour les Noirs du monde entier. " »

  • Tête-à-queue en Suède à propos des changements de sexe
    par TRADFEM
    L’Hôpital Karolinska de Suède met fin à l’utilisation des bloqueurs de puberté pour les moins de 16 ans : Nouvelle déclaration de politique générale de l’hôpital Karolinska - @SEGMtweets

    Le « protocole néerlandais » pour le traitement des mineurs souffrant de dysphorie de genre vient d’être abandonné en raison de ses risques de préjudice médical et de ses avantages incertains.

    L’hôpital Karolinska, en Suède, a récemment publié une nouvelle déclaration de principes concernant le traitement des mineur.e.s souffrant de dysphorie de genre à sa division pédiatrique des services liés au genre. Cette politique, qui est entrée en vigueur en avril 2021, a mis fin à la pratique consistant à prescrire des agents bloqueurs de puberté et des hormones transsexuelles aux mineur.e.s de moins de 16 ans. Les interventions hormonales pour les jeunes âgé.e.s de 16 à 18 ans sont toujours autorisées, mais uniquement dans le cadre de recherches approuvées par le comité d’examen éthique suédois, après un consentement éclairé approfondi ou sont divulgués les risques et incertitudes considérables des interventions hormonales, et en tenant compte du niveau de maturité du ou de la mineure et de sa capacité à donner un consentement réellement éclairé.

    Il s’agit d’un tournant décisif. La Suède est le premier pays dont un hôpital renommé a explicitement répudié le protocole néerlandais, qui autorise l’administration d’agents bloqueurs de puberté à l’âge de 12 ans (et de plus en plus souvent à partir de 8-9 ans, au stade précoce de la puberté connu sous le nom de Tanner 2), et d’hormones transsexuelles à l’âge de 16 ans. C’est également le premier pays à se démarquer officiellement des directives du World Professional Association for Transgender Health (WPATH). Ce lobby s’est longtemps positionné comme l’autorité mondiale en matière de santé des transgenres.(...)
    https://tradfem.wordpress.com/2021/05/05/tete-a-queue-en-suede-a-propos-des-changements-de-sexde

    #transgenrisme #droitsdesenfants #BigPharma #Suède #protocolenéerlandais

  • Jennifer Bates : « Nous sommes les milliardaires d’Amazon » Jonathan Lefèvre

    « Dès le troisième jour, je souffrais, j’ai regardé autour de moi et j’ai réalisé que je n’étais pas la seule à souffrir. » Arrivée en mai dernier à l’entrepôt de Bessemer (Alabama), Jennifer Bates décide quelques semaines plus tard de tenter l’inimaginable : créer un syndicat chez Amazon. Portrait.


    Jennifer Bates, une ouvrière qui a fait bouger le président des États-Unis. (Photo AFP)

    En commençant à travailler chez Amazon, l’ancienne ouvrière de l’automobile pensait avoir trouvé un « bon job » : 15 dollars de l’heure, une assurance-maladie. Mais elle déchante vite. « Ce n’est pas seulement physique. C’est une tension mentale. » Jennifer Bates parle du contrôle du temps – « time off task » – en vigueur chez Amazon : chaque seconde où le travailleur ne fait pas la tâche qui lui est assignée est comptée. Si ce quota est dépassé, les travailleurs sont pénalisés (jusqu’au licenciement). Problème : c’est totalement arbitraire car les travailleurs ne connaissent pas leur quota. Pour Jennifer et ses collègues, aller aux toilettes devient donc un dilemme : si on n’arrive pas à se retenir jusqu’à sa pause, aller aux WC pendant son shift compte dans son « time off task ».

    Un jour a eu lieu un contrôle aléatoire pour vérifier si les travailleurs ne volent pas de marchandises. « J’ai dû enlever ma veste, passer au scanner, enlever mes chaussures. Alors j’ai demandé si ce temps passé au contrôle, j’allais le récupérer pour mon temps de pause. L’agent de sécurité a dit non. J’étais furieuse. » C’est le déclic : après une discussion avec des collègues, des travailleuses et travailleurs d’Amazon font appel au syndicat. Dans le plus grand secret. Car Amazon déteste les organisations de travailleurs.

    L’ouvrière qui fait bouger le président des États-Unis
    Elle et ses collègues forcent la tenue d’un referendum sur le droit à créer son syndicat dans l’entrepôt de Bessemer. Ils reçoivent le soutien d’élus de gauche (comme Bernie Sanders qui invitera Jennifer à un débat au Sénat), de stars d’Hollywood, de joueurs de football américain et même de... Joe Biden. Le président, poussé dans le dos par l’énorme mouvement de soutien, est obligé de se prononcer en faveur de la syndicalisation. Pour le journaliste du New York Times Michael Corkery, c’est historique : « Les historiens du travail n’avaient jamais vu un président en exercice faire une déclaration aussi forte en faveur de la syndicalisation. »

    Le vote qui pouvait permettre, pour la première fois de l’histoire d’Amazon aux USA, à un syndicat de s’implanter sur un de ses sites a été remporté par la direction. Grâce à des consultants « anti-syndicat » payés 3 000 dollars la journée, de harcèlement, et de pratiques sans doute illégales.

    Amazon gagne un vote, mais perd l’opinion
    La lutte de Jennifer Bates et ses collègues a mis en lumière les conditions de travail chez Amazon et surtout la violence que la direction utilise pour empêcher un vote favorable au syndicat. Comme une onde de choc, plus de 1 000 salariés d’Amazon ont contacté le syndicat pour mener le combat sur leur lieu de travail. Soit exactement ce que la direction voulait éviter.

    Comme l’explique celle qui a commencé à travailler à 16 ans dans un fast-food : « Nous ne sommes pas des robots conçus uniquement pour travailler. Nous travaillons pour vivre. Nous méritons de vivre, de rire, d’aimer et d’avoir une vie pleine et saine. Nous, les travailleurs, gagnons des milliards pour Amazon. Je dis souvent : “Nous sommes les milliardaires, mais nous n’avons pas le droit de dépenser un seul centime de cette fortune.” »

    Avant de passer du temps avec ses sept petits-enfants, Jennifer Bates entend bien poursuivre la lutte. Finalement, tout est une question de temps...

    Source : https://www.solidaire.org/articles/jennifer-bates-nous-sommes-les-milliardaires-d-amazon
     #ouvrière #amazon #wc #toilettes #algorithme #surveillance #travail #domination #santé #bigdata #gafam #bénéfices #gigeconomy #femmes #sexisme #féminisme #travail #violence #inégalités #exploitation #travail #capitalisme #surveillance #économie #esclavage #exploitation #Syndicat #vie

  • A Lille, des locataires essuient les plâtres d’un bailleur public 100 % Internet Nicolas Lee - mediacites

    La révolution numérique vire parfois au cauchemar. Dans un immeuble neuf mais truffé de défauts, des locataires de CDC Habitat sont confrontés à un service client entièrement dématérialisé capable de rester plusieurs semaines aux abonnés absents.

    Moisissures sur les murs, dégâts des eaux, prises électriques défectueuses, système de ventilation inopérant… le bâtiment B du 291 boulevard Victor Hugo à Lille a beau être flambant neuf, les problèmes n’ont cessé de s’accumuler depuis son inauguration en décembre 2020. « On ne pensait pas avoir autant de soucis », souffle Fostine, jeune salariée en communication arrivée avec son compagnon parmi les premiers locataires.


    Depuis le boulevard Victor Hugo à Lille, le bâtiment flambant neuf de CDC Habitat. Photo : Nicolas Lee

    Sur les 32 logements de l’immeuble, au moins 10 occupants rapportent des imperfections et des défaillances dans leur foyer. Ce n’est pas la seule galère qu’ils partagent. Tous sont confrontés au même dialogue impossible avec leur bailleur : la Caisse des Dépôts et Consignations Habitat (CDC Habitat). Et à l’obligation de passer par un service client 100 % web.

    « Sans faille côté client »
    
Cela fait maintenant trois ans, en 2017, que l’entreprise publique, plus gros bailleur de France, a pris le tournant de la dématérialisation totale de ses relations avec les locataires. Une décision qui concerne quelque 500 000 logements.« Sans faille côté client », assure Tristant d’Inguimbert, le directeur délégué du service client. De l’entretien qui évalue l’éligibilité à la location jusqu’à la signature du bail sur une tablette numérique, en passant par la communication avec le bailleur après l’emménagement : tout se passe par internet.

    Fostine a trouvé la procédure de location dématérialisée plutôt efficace : « Là-dessus, j’ai rien à redire », reconnaît-elle. Mais les ennuis commencent lorsqu’elle remarque une fuite d’eau importante dans la salle de bain. La jeune locataire contacte alors le bailleur sur l’application « CDC Habitat et moi ». Quelques jours sont nécessaires . . .

    La suite payante : https://www.mediacites.fr/decryptage/lille/2021/04/30/a-lille-des-locataires-essuient-les-platres-dun-bailleur-public-100-inter

     #ia #algorithme #révolution_numérique #intelligence_artificielle #technologisme #bigdata #bêtise #CDC_Habitat #cauchemar #immobilier #dématérialisation #sevice_client #locataire #logement #internet #Lille #PS

  • La crise sanitaire n’a pas eu lieu 2/2
    https://www.pardem.org/la-crise-sanitaire-na-pas-eu-lieu-22

    https://www.youtube.com/watch?v=KNV19wz3GXg

    Tout est sujet à caution dans le récit officiel et médiatique de la crise « sanitaire ». Les choix du gouvernement d’interdire aux médecins de ville de prescrire et donc de traiter les malades, de tout miser sur de nouvelles molécules plutôt que de chercher un remède parmi les molécules connues, de confiner pour ne pas « saturer » les hôpitaux publics dont les gouvernements successifs ont réduit les capacités d’accueil et de soin depuis des décennies, de favoriser et de pré-acheter des vaccins vis-à-vis desquels la communauté scientifique est très divisée mais qui rapportent gros aux grands groupes pharmaceutiques démontrent le mépris du pouvoir envers le service public et la santé publique.
    Les interdits imposés (confinement, couvre-feu, fermetures administratives, attestations de déplacement, application de traçage « TousAntiCovid ») montrent que le souci du gouvernement Macron et de l’Union européenne n’est pas la santé publique mais bien de museler la population, favoriser l’accroissement des profits des multinationales, la paupérisation des services publics pour mieux les décrédibiliser et les privatiser.

    #covid-19 #coronavirus #santé #santé_publique #france #confinement #bigdata #sante abandon de #soins #hôpital #demondialisation #Sécurité_Sociale #destruction #protection #Démocratie

    • Les différents facteurs démographiques pesant sur la « surmortalité » imputée à la Covid.

      Alors évidemment c’est complexe et nécessite de l’attention mais c’est cependant éclairant. Car ne l’oublions pas le gouvernement fait dire aux chiffres ce qui l’arrange tandis que les éléments de l’Insee et ceux d’autres pays de l’Union européenne ne mettent pas en avant les mêmes causes. Cette vidéo ne conteste pas la réalité du virus mais le discours pseudo scientifique délivré pour conforter les décisions politiques de Macron et les conséquences qu’elles engendrent pour chacun, pour la nation et pour les libertés publiques.

      https://www.youtube.com/watch?v=_ijmxx0Rd-E

      #conseil_scientifique

  • Frontex Twitter Account Assessment Paper :

    Un document qui date de très probablement de 2015, moment dans lequel Frontex réfléchit les avantages et inconvénients d’avoir un compte twitter.

    * Preliminary note *

    It is clear that a significant part of discussions about Frontex does not take place in mainstream media. There is a large quantity of Tweets, blogs, online fora and discussions dedicated either directly to Frontex or to the wider topic of migration. Politicians and activists communicate regularly about Frontex without us being aware of it or being able to influence it. For a signific ant share of young people information gained online is the only source of information. According to Shaefer (2014) over 90% of US and some 75% of European journalists use social media as the primary source of information for breaking stories. As many corporate crises have proved in the past 3 years, Twitter is increasingly proving to be an invaluable tool for PR crisis management as it allows putting our side of the story not only in real time, but also directly to the concerned target audiences. By ignoring social media we will not make it go away. There is little doubt we should have a better picture of what is said ‘out there’ about Frontex and that we should start reaching out to those audiences we have virtually no contact with.

    Dans cet assessment, il y a une section dédiée aux #target_groups (p.4) :

    où figurent dans les "Frontex critics" : #Frontexit, #Migreurop, les #Verts, #Die_Linke, #No_Borders, #Panopticon et des non-spécifiées "migrants associations"

    Parmi les menaces que Frontex voit dans cette stratégie liée aux réseaux sociaux :

    “Insufficient and irregular engagement due to lack of dedicated staff to manage response to criticism could damage Frontex reputation”

    https://fragdenstaat.de/en/documents/9317-microsoft-word-twitter-strategy

    –-> document qui fait partie de la requête du 20.12.2020 ”Frontex Social Media Guidelines” :
    https://fragdenstaat.de/en/request/frontex-social-media-guidelines

    #réseaux_sociaux #surveillance #twitter #Frontex #migrations #big_brother #image #réputation

    ping @etraces

  • Intelligence artificielle : l’Europe face aux apprentis sorciers
    https://www.telerama.fr/debats-reportages/intelligence-artificielle-leurope-face-aux-apprentis-sorciers-6865602.php

    Alors que l’intelligence artificielle ne cesse de se développer, la Commission européenne vient de présenter son projet pour réguler les technologies numériques dans “le respect de l’humain”. Mais cette volonté d’encadrement est-elle tenable face aux appétits des géants chinois et américains ?

    Évoquant l’équilibre, Julien Gracq disait qu’« il suffit d’un souffle pour tout faire bouger ». Dans le rôle du funambule, la Commission européenne vient de publier son projet de règlement sur l’intelligence artificielle (IA). Alors que celle-ci s’insinue partout, charriant son lot de promesses – parfois intenables – et de prophéties autoréalisatrices, l’Europe prend l’initiative, selon la commissaire Margrethe Vestager, d’« élaborer de nouvelles normes qui garantiront une IA sûre, tournée vers le progrès et centrée sur l’humain ». Privilégiant une approche fondée sur le risque, Bruxelles cherche une ligne de crête qui permettrait d’encadrer ce nouvel eldorado sans l’interdire, de respecter les libertés sans hypothéquer l’innovation. Mission impossible ?

    Le sandwich sino-américain

    Trois ans après l’entrée en vigueur du Règlement général sur la protection des données (RGPD), régulièrement salué comme une avancée dans le champ du respect de la vie privée, l’Europe veut remettre le couvert et se positionner comme le champion de la régulation technologique. Le couloir de nage est néanmoins étroit : coincée entre un modèle américain prédateur des données personnelles et un paradigme chinois fondé sur le contrôle social dopé aux algorithmes, l’Union européenne connaît une impuissance relative. Pas facile d’être un gendarme en 2 CV quand les go fast roulent en Maserati.

    Thierry Breton, le commissaire au marché intérieur, a beau répéter que « l’UE doit organiser l’univers numérique pour les vingt prochaines années », en matière d’intelligence artificielle, le futur s’écrit pour l’heure à Shenzhen ou en Californie plutôt qu’à Bruxelles. Il suffit par exemple de jeter un œil curieux sur une présentation déclassifiée de la Commission de sécurité nationale sur l’intelligence artificielle (NSCAI), qui conseille le Congrès et oriente la politique technologique des États-Unis. L’organe, présidé par Eric Schmidt, ancien patron de Google, y déplore l’avance du rival chinois dans des domaines aussi variés que « les véhicules autonomes, les villes intelligentes, les services de transport ou les échanges dématérialisés ». Et affirme sans détours dans une diapositive : « La surveillance est le meilleur client pour l’intelligence artificielle. »

    De quoi mettre à mal les bonnes volontés européennes, pourtant bien réelles. Si la Chine – qui vise une économie de l’IA valorisée à 150 milliards de dollars d’ici à 2030 – n’est pas nommée dans le document de la Commission, son fameux « crédit social », au nom duquel chaque individu se voit attribuer une note modulée en fonction de ses actions quotidiennes, est agité comme un repoussoir absolu : l’Europe suggère ainsi d’interdire ces outils, qui portent « un préjudice systémique à certains individus ou groupes de personnes ».

    Exceptions sécuritaires…

    Autre point saillant : l’identification en temps réel dans l’espace public, qui serait également proscrite. La recommandation a de quoi surprendre quand on sait qu’en janvier 2020 l’Union européenne a renoncé à un moratoire de cinq ans sur la reconnaissance faciale. Mais le diable se niche dans les détails : primo, la biométrie intrusive resterait possible a posteriori ; deuxio, le texte prévoit plusieurs exceptions qui permettraient aux autorités de recourir à ces technologies. Si une première version du texte (ayant fuité la semaine dernière) se contentait d’une grossière dérogation sécuritaire, le projet final réduit les cas d’usage à trois situations : la recherche de victimes et d’enfants disparus, la prévention d’actes terroristes imminents et la localisation de personnes recherchées par la police pour des crimes punis d’au moins trois ans de prison.

    Le projet de règlement mentionne également les intelligences artificielles utilisées aux limites de l’espace communautaire, susceptibles d’« affecter des personnes en situation vulnérable ». Ces outils seraient considérés comme « à risque » et donc assujettis à des contrôles particuliers, sans pour autant être bannis. Ce n’est pas neutre : sous l’égide de Frontex, l’agence européenne de gardes-frontières, l’Europe mobilise drones, caméras thermiques et autres détecteurs de fréquence cardiaque pour refouler – illégalement – les migrants. Or, comme le rappelait le collectif Border Violence Monitoring Network dans un rapport récent, ces technologies répressives contribuent à les déshumaniser, légitimant les violences commises à leur encontre par la police.

    … et péril pseudoscientifique

    Plus surprenant, le projet de règlement reste particulièrement flou au sujet des « systèmes de catégorisation biométriques », autorisant et mettant sur le même plan des IA capables de classer les individus en fonction de leur couleur de cheveux et d’autres qui prétendent les ordonner suivant leur origine ethnique ou leur orientation sexuelle. Inacceptable pour une quarantaine d’eurodéputés. Dans un courrier adressé à la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, ils réclament l’interdiction pure et simple de telles pratiques, « qui réduisent la complexité de l’existence humaine à une série de cases binaires, risquant de perpétuer de nombreuses formes de discrimination ». Le péril n’est pas seulement théorique : il y a quelques mois, un chercheur américain, déjà à l’origine d’un « gaydar » dopé à l’intelligence artificielle, publiait un article scientifique dans la revue Nature, affirmant qu’on peut inférer les opinions politiques d’un individu grâce à la reconnaissance faciale.

    En l’état, cet angle mort du texte européen pourrait contribuer à ressusciter les pseudosciences racistes du XIXe siècle, au premier rang desquelles la physiognomonie, qui prétend examiner le langage animal du corps et déduire la personnalité d’un individu sur la foi des traits de son visage. Largement utilisée par les eugénistes pour soutenir leurs thèses, cette discipline dangereuse revit aujourd’hui sur un marché émergent de la détection des émotions, boosté par la pandémie. La physiognomonie est par exemple à l’origine de la start-up Clearview AI, l’épouvantail de la reconnaissance faciale, aujourd’hui poursuivie aux États-Unis pour avoir illégalement bâti une base de données de 3 milliards de visages. Appelant récemment à une régulation drastique de l’identification des affects, la chercheuse australienne Kate Crawford évoquait la nécessité de résister à « la pulsion phrénologique », un autre charlatanisme selon lequel nos caractères dépendent de la forme de notre crâne : « Nous devons rejeter la mythologie selon laquelle nos états d’âme sont un jeu de données qu’on pourrait extraire de nos visages. » Le pays moteur dans ce secteur infréquentable ? La Chine.

    #Frontex #algorithme #CCTV #drone #biométrie #migration #température #données #facial #législation #reconnaissance #vidéo-surveillance #BigData #surveillance (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_

  • Quand la grande distribution fait de l’or avec vos données
    https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/quand-la-grande-distribution-fait-de-l-or-avec-vos-donnees_21480

    Avec l’explosion du e-commerce et des programmes fidélités, les enseignes de la grande distribution disposent d’une masse de données sur leurs clients qu’elles pourraient monétiser. « Etes-vous intéressé par notre carte de fidélité ? » Qui n’a jamais entendu cette banale phrase lancée par l’hôtesse ou l’hôte de caisse au moment de régler ses achats ? Le fonctionnement est simple : plus le client consomme, plus il bénéficie de promotions. L’enseigne peut ainsi avoir connaissance des produits consommés par (...)

    #Monoprix #Tesco #Walmart #Amazon #CDiscount #BigData #consommation #marketing (...)

    ##publicité

  • Pfizer profite de la pandémie pour augmenter le prix de son vaccin (et s’en vante) | korii.
    https://korii.slate.fr/biz/vaccin-covid-19-pfizer-profite-pandemie-augmenter-prix-vaccin-bourse-pro

    Initialement négocié à 12 euros la dose en novembre 2020, le #vaccin #Pfizer avait finalement été acheté à 15,50 euros par l’Union européenne. Selon Borissov, la dose devrait nous coûter à l’avenir 19,50 euros.

    La facture finale risque donc d’être salée. « 19,50 euros pour 900 millions (de doses) coûteront près de 18 milliards d’euros à l’UE », calcule-t-il, avertissant les gouvernements européens qu’il leur faudra réviser à la hausse leur budget vaccination.

    Et encore, il ne s’agit peut-être que d’un début, les négociations n’étant pas terminées, souligne le site Business AM. Par comparaison, AstraZeneca s’est engagé à délivrer son vaccin à prix coûtant, soit 1,78 euro la dose, comme l’avait fait fuiter en décembre dernier la secrétaire d’État au Budget belge Eva De Bleeker. Le vaccin de Pfizer va donc revenir 11 fois plus cher que celui de son concurrent anglo-suédois.

    #spéculation #covid19 #santé #big_pharma

  • Microsoft to Buy Artificial Intelligence Provider for $16 Billion
    https://www.nytimes.com/2021/04/12/business/microsoft-nuance-artificial-intelligence.html

    By acquiring a provider of artificial-intelligence software, the tech giant is hoping to bolster its offerings for the fast-growing field of medical computing.

    Microsoft said on Monday that it would buy Nuance Communications, a provider of artificial-intelligence and speech-recognition software, for about $16 billion, as it pushes to expand its health care technology services.

    In acquiring Nuance, whose products include the transcription tool Dragon, Microsoft is hoping to bolster its offerings for the fast-growing field of medical computing. Nuance has an established set of customers as well as a wide array of speech and text data related to health care, which is often a vital part of building new systems.

    Microsoft and Nuance have been working together since 2019, but the acquisition signals that Microsoft has bigger ambitions for Nuance’s technology. Microsoft has been making large investments in industry-specific cloud technology, including health care, finance and retail.

    Microsoft said the acquisition would double the size of the health care market where it competed, to almost $500 billion.

    The deal is Microsoft’s biggest takeover since its 2015 acquisition of LinkedIn for $26.2 billion.

    “Nuance provides the A.I. layer at the health care point of delivery and is a pioneer in the real-world application of enterprise A.I.,” Satya Nadella, Microsoft’s chief executive, said in a statement.

    When Microsoft buys a company, its executives typically believe they can do more with the technology than the company it is buying can, a model that fits the Nuance deal, said Brad Reback, an analyst at the investment bank Stifel. That Nuance has proved itself in health care, with its technical and complex vocabulary, means Microsoft could introduce other types of businesses.

    “Being able to solve that problem makes it that much easier to handle other industries’ terminology,” Mr. Reback said.

    Nuance’s tools are also used mostly in the United States, so selling to a global powerhouse like Microsoft will let the company much more quickly sell internationally. “We saw the opportunity to superscale how we change an industry,” Mark Benjamin, Nuance’s chief executive, said in an interview.

    Microsoft’s profitable business means it has money to spend. It ended 2020 with $132 billion in cash and has been looking for big deals to put that money to use. It announced a deal in September to spend $7.5 billion on ZeniMax Media, the parent company of gaming studios that make major titles like Doom and Quake.

    But other potential acquisitions have not always panned out. Last year, a blockbuster bid to buy TikTok, the viral social network, turned into a political soap opera and fell apart. Microsoft has also looked at buying Discord, a live chat community largely used by gamers, though the status of those talks is unclear.

    Under the terms of the deal, Microsoft will pay $56 a share in cash, up 23 percent from Nuance’s closing price on Friday — a total of about $16 billion. Including assumed debt, the transaction values Nuance at about $19.7 billion.

    Nuance was a pioneer in speech recognition. It led the market in the 1990s and 2000s and provided part of the underlying technology for Siri, the talking digital assistant that made its debut on the Apple iPhone in 2011. Licensing technology to Apple and other companies was a key part of its business.

    Li Deng, who helped lead speech recognition research at Microsoft for nearly two decades, said in an email interview that he urged his bosses to acquire Nuance in 1999 but that Microsoft balked, feeling the price was too high.

    Speech recognition underwent a sea change in 2010, when a team of researchers at a Microsoft research lab outside Seattle built a new kind of speech recognition system using a method called “deep learning.” This method — which was far more effective than earlier technologies — rapidly spread across the industry, with companies like Microsoft, Google and IBM rising to the fore.

    This is the technology that now allows Siri, the Google Assistant and other digital assistants to recognize spoken words with near-human-level accuracy. Companies like Microsoft and Google also sell the technology to other companies through what are called cloud computing services.

    After this shift, Nuance revamped its own business, offering speech recognition and other technologies for specific markets, most notably health care.

    During a conference call with investors, Mr. Benjamin, the Nuance chief executive, who will remain in the role after the acquisition, said that his company’s health care business had grown 37 percent over the past year and that he anticipated additional growth. Microsoft said Nuance technology was used by more than 55 percent of physicians and 75 percent of radiologists in the United States and in 77 percent of hospitals in the country.

    “The deal gives Microsoft access to half a million doctors and some of the largest hospitals around the world,” said Dan Ives, managing director of equity research with Wedbush Securities.

    #voix #reconnaissance #Discord #Microsoft #santé #algorithme #biométrie #BigData

    ##santé

  • Les bonnes nouvelles pour la #santé_publique sont des « menaces » pour #Big_pharma
    https://www.capital.fr/entreprises-marches/regeneron-son-cocktail-anti-covid-donne-de-bons-resultats-1399782

    ... des menaces au rang desquelles figurent les baisses de prix potentielles, en particulier aux États-Unis, premier marché mondial. La montée en puissance des biosimilaires (génériques des médicaments biologiques) devrait également contribuer à tirer les prix vers le bas.

  • Cartographie numérique : Big data et choix d’aménagement urbain pour les piétons et les cyclistes
    https://cartonumerique.blogspot.com/2018/03/big-data-et-choix-damenagement-urbain.html

    Big data et choix d’aménagement urbain pour les piétons et les cyclistes
    Nous avons commencé à aborder l’intérêt des données géolocalisées à travers un précédent billet : Strava et les enjeux du big data. Nous poursuivons ici l’analyse en nous intéressant plus spécialement à l’usage des traces numériques des cyclistes et des piétons pour orienter les choix d’aménagement urbain.

    #déplacement #ville #vélo

  • Pourquoi j’ai quitté « le job le plus sexy du XXIè siècle » | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/vous-netes-pas-seuls/blog/060421/pourquoi-jai-quitte-le-job-le-plus-sexy-du-xxie-siecle
    #IA #deep_learning #algos #statistiques #data #big_data

    "Le rapport qui suit s’intéresse aux causes mais surtout aux effets de l’automatisation algorithmique et statistique de l’économie mondialisée, posant notamment le problème de maintenir coûte que coûte le dogme du progrès technologique comme horizon indiscutable de nos sociétés. Trois ans dans le monde des data sciences, en tant que consultant #data_scientist au sein du cabinet Sia Partners, m’ont fait découvrir l’intérêt porté au secteur par les grands groupes de l’énergie, de la banque et de l’assurance, mais aussi par l’administration publique et l’écosystème #start-up.
    A travers cette analyse, rédigée après ma démission en mars 2020, j’ai essayé d’exposer ma compréhension de ce qui est actuellement en jeu dans l’économie du numérique. J’y présente un témoignage personnel enrichi de réflexions théoriques documentées, afin de démystifier les fantasmes à la source du #solutionnisme_technologique et de caractériser les effets des récentes innovations sur nos sociétés et, plus largement, sur le vivant. Cette prise de recul à l’aune d’un examen idéologique tente d’exposer les dysfonctionnements d’un système ayant placé le progrès technologique au cœur de sa doctrine et de son rapport au temps. La fin du rapport interroge en particulier notre conception du temps comme point de bascule paradigmatique.
    Il ne s’agit évidemment pas d’une croisade à l’encontre de mon ancien employeur, qui ne revêt à mon sens aucune importance systémique, même si telle peut être l’ambition de ses dirigeants. Les mêmes considérations symptomatiques auraient pu être faites au sein de la concurrence. Il s’agit ici d’informer concrètement celles et ceux qui n’auraient pas toutes les cartes en mains, et d’interpeller la conscience des autres. Les éléments présentés sont, autant que possible, factuellement argumentés. Les assertions et observations critiques sont le fruit d’une réflexion personnelle documentée, et de ce fait, comme tout écrit, empruntes d’une certaine forme de subjectivité. Néanmoins, l’objectif est conservé d’y établir un discours plus
    rationnel que les croyances maintenues à bout de bras par une culture dominante en péril."

    #Rapport

    https://vous-netes-pas-seuls.org/wp-content/uploads/2021/04/Rapport-Romain-Boucher.pdf

    https://vous-netes-pas-seuls.org

  • How to poison the data that Big Tech uses to surveil you
    https://www.technologyreview.com/2021/03/05/1020376/resist-big-tech-surveillance-data

    Algorithms are meaningless without good data. The public can exploit that to demand change. Every day, your life leaves a trail of digital breadcrumbs that tech giants use to track you. You send an email, order some food, stream a show. They get back valuable packets of data to build up their understanding of your preferences. That data is fed into machine-learning algorithms to target you with ads and recommendations. Google cashes your data in for over $120 billion a year of ad revenue. (...)

    #Google #algorithme #activisme #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #BigData (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##microtargeting

    • Data Leverage: A Framework for Empowering the Public in its
      Relationship with Technology Companies

      https://arxiv.org/pdf/2012.09995.pdf

      Many powerful computing technologies rely on implicit and explicit data contributions from the public. This dependency suggests a potential source of leverage for the public in its relationship with technology companies: by reducing, stopping, redirecting, or otherwise manipulating data contributions, the public can reduce the effectiveness of many lucrative technologies. In this paper, we synthesize emerging research that seeks to better understand and help people action this data leverage. Drawing on prior work in areas including machine learning, human-computer interaction, and fairness and accountability in computing, we present a framework for
      understanding data leverage that highlights new opportunities to change technology company behavior related to privacy, economic inequality, content moderation and other areas of societal concern. Our framework also points towards ways that policymakers can bolster data leverage as a means of changing the balance of power between the public and tech companies.

  • Amazon, Cartésiam, Oxytronic... la guerre des assistants de maintenance prédictive aura-t-elle lieu ?
    https://www.industrie-techno.com/article/amazon-cartesiam-oxytronic-la-guerre-des-assistants-de-maintenance

    Avec Monitron et Amazon Lookout for Equipement, Amazon Web Services (AWS) se positionne sur le marché de la maintenance prédictive. Fort de son infrastructure de cloud computing, le géant du web prendra-t-il toute la place sur ce marché très concurrentiel, où grands groupes et start-ups cherchent à faire sortir leurs solutions du lot. Amazon Web Services (AWS) a lancé en fin d’année 2020 son assistant de maintenance prédictive Monitron, une solution clé en main pour surveiller les pannes avant (...)

    #Amazon #algorithme #spyware #BigData #prédiction #AmazonWebServices-AWS #CloudComputing

  • Le capitalisme de surveillance - Ép. 1/4 - À l’ère de la surveillance numérique
    https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/a-lere-de-la-surveillance-numerique-14-le-capitalisme-de-surveillance

    Smartphone, Sites Web, Objets connectés, tous récoltent des données sur ma vie privée. Mais à qui et à quoi ces données servent-elles ? Et finalement cette surveillance numérique est-elle vraiment problématique ? En fouillant dans mon smartphone et dans mon ordinateur, je me suis aperçu que des pisteurs récoltent mes données personnelles en permanence. Derrière les grandes entreprises que l’on connait bien tel Google, Facebook ou Amazon, se cachent tout un écosystème obscur qui fait commerce de mes (...)

    #algorithme #données #BigData #DataBrokers #GAFAM #microtargeting #profiling #publicité

    ##publicité

    • Yep, la liste est longue. Est-ce qu’on a pas une responsabilité en tant que développeurs de poser toutes ces merdes. Je pense notamment à l’école 42 de Niel qui a bien décervelés les nouveaux et nouvelles développeuses qu’ils y forment au point que le mot liberté est devenu une posture capitaliste.

      Et toutes celleux qui acceptent de donner tes coordonnées aux banquiers ou aux flics parce qu’ils y croient encore. Juste hier, un banquier La poste qui insiste auprès d’un de mes clients pour avoir mes coordonnées, j’ai juste besoin de l’API et de la doc, pas qu’il remplisse son fichier !

      La liste des sites en décrépitude :
      https://seenthis.net/messages/665225

  • La fabrique de l’ignorance

    Comment, des ravages du tabac au déni du changement climatique, on instrumentalise la science pour démentir... la science. Une vertigineuse investigation dans les trous noirs de la recherche et de l’information.

    Pourquoi a-t-il fallu des décennies pour admettre officiellement que le tabac était dangereux pour la santé ? Comment expliquer qu’une part importante de la population croie toujours que les activités humaines sont sans conséquence sur le changement climatique ? Les pesticides néonicotinoïdes sont-ils vraiment responsables de la surmortalité des abeilles ? Pourquoi la reconnaissance du bisphénol A comme perturbateur endocrinien n’a-t-elle motivé que de timides interdictions ? Au travers de ces « cas d’école » qui, des laboratoires aux réseaux sociaux, résultent tous de batailles planifiées à coups de millions de dollars et d’euros, cette enquête à cheval entre l’Europe et les États-Unis dévoile les contours d’une offensive méconnue, pourtant lancée dès les années 1950, quand la recherche révèle que le tabac constitue un facteur de cancer et d’accidents cardiovasculaires. Pour contrer une vérité dérangeante, car susceptible d’entraîner une réglementation accrue au prix de lourdes pertes financières, l’industrie imagine alors en secret une forme particulière de désinformation, qui se généralise aujourd’hui : susciter, en finançant, entre autres, abondamment des études scientifiques concurrentes, un épais nuage de doute qui alimente les controverses et égare les opinions publiques.

    Agnotologie
    Cette instrumentalisation de la science à des fins mensongères a généré une nouvelle discipline de la recherche : l’agnotologie, littéralement, science de la « production d’ignorance ». Outre quelques-uns de ses représentants reconnus, dont l’historienne américaine des sciences Naomi Oreskes, cette investigation donne la parole à des acteurs de premier plan du combat entre « bonne » et « mauvaise » science, dont les passionnants « découvreurs » des méfaits du bisphénol A. Elle expose ainsi les mécanismes cachés qui contribuent à retarder, parfois de plusieurs décennies, des décisions vitales, comme le trucage des protocoles, voire la fabrication ad hoc de rats transgéniques pour garantir les résultats souhaités. Elle explique enfin, au plus près de la recherche, pourquoi nos sociétés dites « de l’information » s’accommodent si bien de l’inertie collective qui, dans le doute, favorise le business as usual et la consommation sans frein.

    https://www.arte.tv/fr/videos/091148-000-A/la-fabrique-de-l-ignorance

    #science #faits_scientifiques #ignorance_délibérée #abeilles #pesticides #néo-nicotinoïdes #apiculture #recherche #tabac #industrie_du_tabac #industrie_agro-alimentaire #big_tobacco #recherches_de_diversion #diversion #déni_scientifique #fabrique_du_doute #doute #responsabilité #RoundUp #round_up #manipulation #contreverse #agnotologie #ignorance_stratégique #DDT #perturbateurs_endocriniens #bisphénol-A (#BPA) #amiante #appel_d'Heidelberg #compétition #udone_science
    #film #film_documentaire #documentaire

    –—

    déjà signalé ici :
    https://seenthis.net/messages/905361
    et ici :
    https://seenthis.net/messages/902388

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